Besoin de toi, besoins d'émois. [RP SOLO] 1453055880-header-fullhd
POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Besoin de toi, besoins d'émois. [RP SOLO]

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John Mandrake
Date de naissance du joueur : 08/05/1994
Âge du joueur : 30
Arrivé sur Poudnoir : 26/07/2009
Parchemins postés : 3331



Pensine
Mon casier judiciaire est: Rien à reprocher
Mon niveau magique est:
Ma résistance magique est de:
John Mandrake


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MessageSujet: Besoin de toi, besoins d'émois. [RP SOLO] Besoin de toi, besoins d'émois. [RP SOLO] EmptyMar 13 Avr - 2:22

- Tu me manques.

Rosalie s’arrêta soudain, un air surpris au visage. Son corps d’albâtre était empli de sueur, la sienne et celle de l’homme qui était sûr lui. Les cheveux mouillés, plaqué sur son visage fier, ce dernier ne put s'empêcher de jeter un nouveau coup d'oeil dans ceux de sa compagne, non pas pour s’y noyer, mais pour se contempler un peu plus attentivement. John Mandrake ne l’aimait pas. Il avait aucune raison de se plonger dans les yeux de la Mexicaine, malgré les nuances particulière de son iris et la flamme mi-tendre mi-coquine qui y dormait. John Mandrake ne pensait même pas à elle, même pendant l’acte. Il se maudissait de ne pas avoir pu la garder. Son gabarit, un mètre soixante-dix neuf pour quatre-vingt deux kilos, était respectable. Il était massif. Très. Trop, se disait t'il parfois, presque complexé par ses cuisses, il n'aimait pas le volume qu'elles avaient, il aurait préféré que les muscles de ses jambes soient aussi répartis dans les pectoraux. Son visage plutôt pâle était tout ce qu’il y avait de plus séduisant, fier et altier, d‘une beauté incomparable et d‘un charisme fou. Ses yeux auburns - couleur assez particulière, oscillant entre le pers, le marron et l'ambre - étaient, cette fois encore, preuve du blase du D.S, teinté d'un ennui visible, bien qu'une flamme, que dis-je, un incendie farouche y brillait en arrière-plan comme une étoile dans le firmament. Son nez, à l'arête fine et élégante, rajoutait un peu de relief à son visage, ses pommettes se remarquant de plus en plus, conjuguées aux cernes, elles prouvaient la fatigue, l'angoisse qui éreintait John, le drainait de son énergie vitale, un véritable vampire - voila pourquoi il haissait les sentiments.. Il se laissait donc pousser une fine barbe, un collier, pour tenter d'atténuer l'effet. Mission accomplie. Les cicatrices qui recouvraient son visage se faisaient de plus en plis indistinctes, mais étaient bien présente, l'épiderme de Mandrake n'avait pas les capacités de régénération requises pour effacer les séquelles de ce duel forcé avec Mitsuko Uehara. Sa pilosité faciale étant imprégnée d'eau, il vient donc apposer délicatement son menton sur la poitrine de la Latine, tentant de retrouver une affection éphémère, comme le louveteau qui se blottissait dans le giron de sa mère bienveillante. L'effet fut immédiat, les poils gorgés s'aplatirent contre Mandrake, l'eau venait ruisseler sur le corps de Mandrake et, au compte-goutte, tomber sur l‘abdomen chaud et actif de Rosalie. Ceux qui dormaient, paisibles, sur son torse étaient aussi imbibés d'eau, formant un nuage noir. John se dit qu'il lui faudrait les raser. Pour exposer ses pectoraux dont il avait un peu honte, et se forcer à travailler pour y remédier. Aussi un peu pour exhiber ses multiples et impressionnantes cicatrices. On pouvait reconnaître à nouveau la marque de Mitsuko Uehara, en grande quantité, le verre des serres de Poudlard était vraiment d'une grande qualité en terme de tranchant. On pouvait aisément couper un rosbif avec. Mandrake rêvait, nourrissait le souhait irréversible de tuer Alexander Polskoi, le Mangemort qui l'avait manipulé, en se faisant de surcroît passer pour Elliot Manrey. La lâcheté, la dissimulation, la manipulation. John avait été lâche en refusant d'affronter la vérité et en se laissant bercer par le régime. Il a toujours été dissimulateur, évitant de parler de lui, de son passé surtout. Il manipulait son petit monde, et, vu ses véritables intentions, il allait encore devoir s'améliorer dans ce domaine qu'il maîtrisait pourtant très bien. C'était contre un homme qui avait les mêmes traits de caractère que Mandrake que ce dernier voulait se battre. Il avait acquis toutes les qualités requises pour être Mangemort, il avait travaillé pour cela, et, une fois qu'il se jugeait parvenu à maturité, il avait changé d'opinion. Aléa du destin. Il risquait la salle de torture, salle qu'il connaissait parfaitement... Pièce ou Raphaël Sorel, dans un duel d'entrainement a défaut d'être amical, lors d'une retenue due à l'entaille à l'épaule gauche - encore - que Mandrake lui avait infligé quand Sorel s'était invité en juif dans la salle commune des Serpentards. C'était aussi là que Barry Troy avait été conduit. Le Gryffondor lui avait infligé une boursouflure constante au niveau du nombril. En réponse, John lui avait endommagé l'épaule avec un bout de plafond. Un duel remporté par le Serpentard, avec raison d'ailleurs. Il avait trois ans de plus que ce dernier. Le duel n'était pas très équilibré, ni même spectaculaire. Au contraire du duel avec Basilica Swan, que John avait maîtrisé, malgré les coups que la jeune Serdaigle lui infligeait, et l'avait finalement rompu, poussé à bout, inanimée sur le plancher de la salle du duel. Qui lui avait valu une cicatrice longue et fine au niveau du rein - coup de stalignites - bah oui, stalactites tombent, stalagmites montent, stalignites restent de droite - qui avait blessé John dans son orgueil bien plus que physiquement - qui le lançait encore quelquefois. Il avait aussi des restes de sa vie dans la rue, deux balles de Smith & Wesson, blanches et circulaires, voisinaient sur son torse avec un coup de couteau, superficiel, mais qui avait été soigné à la va-vite, les médecins de la rue ne font pas payer cher, mais leurs services laissent à désirer, évidemment. Il avait le physique pour conserver n’importe qui. Au niveau du mental, de la conduite, du comportement, il n’avait rien non plus à se reprocher. Il était cultivé, appréciait la littérature et le dessin. Ecrivait parfois, déclamait souvent des poèmes et des discours qui faisaient sa notoriété et grandissaient sa fierté, son orgueil dévorant. Il était ambitieux, et avait les moyens de son ambition, on le lui répétait à longueur de journée. Dôté d’une certaine maturité suite à tout ce qu’il avait vécu, il était capable de comprendre pas mal de situations et de les analyser à une rapidité qui rappelait les ordinateurs. Dôté d’une certaine brutalité qui faisait sa virilité, une violence contenue et qui figeait les proies de sa fougue sur place, il était néanmoins un coffre de bois, aux apparences parfois austère, souvent imprenable, mais renfermant des trésors de sensibilité. Il ne cherchait qu’a s’attacher aux gens. Les gens ne faisaient que de le provoquer, le repousser, le craindre, l’estimer. Il avait besoin d’un mentor. Un vrai mentor. D’un amour aussi. Quelqu’un a qui s’attacher, a qui se confier. Il avait essayé. Son mentor s’était révélé être une ordure. Franck Bellairs, une des pires ignominies que Dame Nature ait jamais procrée. Il le haïssait. HAISSAIT. Quelle personne pouvait être assez ignoble pour manipuler un enfant, lui soutirer toute sa vie, et, le jour de son anniversaire, l’envoyer en retenue, sans aucune raison, face à son destin et face à Bellatrix Lestrange ? Un monstre. Pour se confier, il avait assurément besoin d’une personne qui pouvait le comprendre. Alana Stewart, malgré sa douceur, son sourire éclatant, ses élans d’affections et son attitude pleine d’assurance, ne le pouvait pas. C’est comme remplir un brot d’eau. Le brot pourrait être rempli de rhum qu’il ne verrait pas la différence. Elle ne pourrait saisir le complexe fonctionnement de Mandrake, c’était une conviction intime. Ils n’avaient pas les mêmes valeurs, pas la même éducation. Un monde les séparait. Personne ne pourrait LA remplacer. Personne ne po…

- Pourtant, on a jamais été aussi prêt…

John regarda Rosalie avec dégoût. Ses yeux se glacèrent comme jamais. Faire des allusions paillardes à ce moment ? Les sous-entendus étaient fait pour être drôle ou blessants. Pas pour être ridicule. Il se retira, lentement, sans lâcher la Mexicaine des yeux, avant de commencer à se rhabiller. Rosalie, déçue et interloquée, le regarda de travers.

- T’as jamais été aussi froid qu’aujourd’hui, j’avais l’impression d’être la seule active, tu vois.
- C’était le cas ?
- Nan, je voulais pas dire ça… Mais j’avais l’impression que tu n’étais pas vraiment la.
- Parce que je n’étais pas avec toi.


Un grand moment de silence. La tour d’astronomie elle-même semblait attendre qu’un des deux prenne la parole. Soudain, Mandrake, sentencieux, trancha, de quelques mots froids et durs.

- C’est fini.

Rosalie le regarda, ses yeux noyés dans un début de larme. John aurait détourné la tête, elle aurait pleuré. Tenté de l’influencer, pour qu’il continue de tromper sa petite amie. Mais ici, il n’y avait pas d’alternative. Malgré toute sa beauté, son émotion, sa nudité, John, dans son boxer blanc et son jean bleu, restait impassible. Il la fixait, arrogant, dans toute sa superbe, un petit sourire glacé aux lèvres. Et elle comprit. John reporta alors son regard dans le vide, pendant qu’elle se rhabillait et partait, offusquée, en silence. Il se revoyait, jeune, les pieds au bord de la Tamise, s’y reposant. Tout comme a présent, il reposait, sur le bord de la fenêtre, les pieds dans le vide. Il était beau. Mais seul. Il enviait certains hommes - un particulièrement - qui n’était pas beau, loin s’en fallait, mais qui aimaient et était aimé. John aurait apprécié revivre ça. Mais il n’était pas prêt à tuer, à voler pour l’avoir. Il enviait l’être comblé d’avoir avec lui ce qu’il a de plus cher sans chercher à lui prendre car il sait ce que ca vaut. L’absence est à l’amour ce qu’est au feu le vent : Un attiseur de première classe, violent et intraitable. Eteins ton cœur, John, allume ton âme, réfléchis à tout le mal que l’amour peut apporter ! Vas-y !

- Tu me manques.

Ah.

- J’ai essayé de comprendre !!!

Et on lui a répondu c’est ça la vie.

- Envie de toi, envie d’émois. Pourquoi m’as-trahi ???

John est un arbre sans feuille. Un stylo sans encre. Ses larmes et la pluie le martèlent, pourtant, c’est la sécheresse en lui. Il ne peut rien cultiver si ce n’est la tristesse.

- Christ, est-ce la manière de dire que je n’ai pas le droit à tout ?

C’est une main qui tremble, qui tente de se fermer dans un poing rageur mais qui retombe comme une feuille morte. Et une tête qui pense la même litanie. Pourquoi pas moi et lui ?

_____________________________________

Des longs cheveux noirs, des yeux noirs, fuyant, ornés de longs cils qui papillotaient de gêne devant mes haillons, mon air implorant et devant les passants qui observaient la scène, un nez qui n'était ni camus, ni aquilin, ni retroussé, mais avec une arête fine mais têtue, l'extrémité ronde et deux narines d'un ovale parfait, réductions miniatures et sombres de son visage pâle. Elle avait des lèvres fines, d'un rose pâle, et qui tremblotaient. Mes paroles l'avaient émus. Les petites merveilles, comme esquissées avec soin par un Michel-Ange ou un Raphäel, disparurent un instant, dissimulée par une moue de honte, puis se remontrèrent pour se tendre et dessiner le plus beau et le plus humble des sourires que j'avais vu. Puis, son regard se plongea enfin dans mes yeux marrons.

- Ne t’en fais pas. Tu n’as pas de honte à avoir. Dis-moi ou tu vis.

C’était plus qu’un ordre, une supplication. John ouvrit la bouche, automatiquement, pour cracher sa rancœur.

- Nous ne venons pas du même monde. Tu es riche. Moi…

Regarde par toi-même. C’est la que je vis, dans cette rue. Les gens meurent de faim. De froid, d’ennui. Certains flirtent avec l’oubli. On prie ou on paye le prix. Le prix est cher a payer : Une vie. La tienne ou celle d’un autre. Mais la conscience, c’est comme les tâches, ça s’essuie.

Je parie que chez toi, les jours s’écoulent, inexorablement calme. Ici, pas une seconde se passe sans qu’un gosse trépasses, les larmes succèdent, aux lames. Je parie que vos pères vivent plus longtemps, vos mères sourient plus souvent. Ici, y a les chanceux et ceux qui suent leur sang - les sans-abris démuni… Je sens que tu ne comprends pas ce que je dis. Tant mieux.

Pour être plus clair, ici, c’est un peu comme les étoiles la nuit.

Les mecs détalent plus vite qu’une blatte sur une plinthe. Les plaintes pour vol volent, les gens s’affolent, la haine racole. Ou est l’auréole ? Pendant que tu te gaves, des petits tombent et bavent, dans les caves. Y a une tombe dans ton jardin ? Ici, c’est plus grave. Y a des pères qui battent leur gamin, puis disent qu’ils les aiment. Et certains ornent leur femmes avec des chrysanthèmes. La passion prend le dessus. Souvent - trop souvent - asservis par un dogme, la foi ou une idéologique politique, les fanatiques se lavent dans des bains de sang.

L’argent vous fait vivre. Nous ne vivons que par l’argent. Les lois sont faîtes par ceux et pour ceux qui en ont, les autres affûtent leur dents. Trop de vies abreuvent les sillons, trop de croix sont apposées au crayon. L’homme tue l’homme pour des ronds, baïonnette au canon. J’en ai rien à foutre. J’avancerai, sans geindre, droit vers l’autre, prêt pour une dernière étreinte. J’espère que dans le fond, c’est toi, c’est pas comme chez moi. Vivre avec la mort en soi, en armure, sentir son sang devenir froid, c’est mon quotidien. Et le tien ?


Sans réfléchir, je m’apprêtais à continuer. Mais elle me stoppa en apposant sa tête sur mon torse.

- Je t’aime, John.

Qui, à part Dieu, sait ce que je ressentit lorsque…

_________________________________

… un bruit résonna et me laissa seul avec mon désespoir. Ce n’était qu’un rêve.
A l’intérieur de John, c’était une véritable grève des sentiments qui se déroulait depuis trois ans. Vie morte à minuit, heure noire pour une nuit blanche ou il voyait rouge. A qui faut-il en vouloir ? A celui qui propose et dispose la vie ? [/i]

- Ca me fait marrer…

Ca le faisait surtout pleurer. Peut-être pleurer de rire. Ou alors il se berçait d’illusions. Pour tenter d’oublier qu’au moment ou il aurait pu conclure, Dieu l’avait apostrophé de la-haut… Et sa chance était passée.

- Mon cœur était pur… J’avais peur de saigner…


Mais le malheur à percé et foré la clef. John est en manque. Il devient fou. Il en tremble. Il n’a pas d’asile, le seul dont il veut est celui que lui offrait Carla. Chaque jour qu’il fait est un pas de plus pour s’éloigner d’elle. John a songé à abréger la course. Mais est-ce vraiment un raccourci ? La vie lui va et lui fait mal. La mort lui ira peut-être mieux. Jeune et flambant aux yeux des autres, il se fait déjà vieux dans sa tête. La vie, est-ce le doute ? Les dettes ? Si oui, vu que tout ce qu’il goute l’embête, il n’a plus qu’a faire stop ou échec.

Carpe Diem.

John s’est improvisé sage et poète. Mais peut-être serait il mieux mort que vivant. Il a mal de ne pas mal vivre, de ne pas pouvoir avoir de raison de ne plus s’enivrer avec ses mots, de ne plus ressasser sa vie, un livre avec un tas de poussière dessus. Son bide est noué. Il a honte de l’avouer, mais c’est plus fort que lui, il faut qu’il les affronte, il ne peut se complaire dans son vice, il doit avancer malgré la douleur, faire son deuil !

Commencer par mener une vie normale. Ne plus faire d'écart monumentaux. Ne plus tromper Alana, ni mener des vélléités de rebellion, sauf dans un cas extrême.
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