Il était onze moins quart et la plupart des Serpentard s'étaient couchés. Pas la plupart, en fait, mais quasiment tous. Quasiment parce que Liz était assise dans un des fauteils confortables en face de la cheminée. Toujours en robe de sorcière, ses cheveux ramené dans une unique couette sous l'oreille, sa tête posé avec lassitude sur le dossier, légèrementpenchée sur le côté, d'un air pensif. Un sourire absent état resté sur ses lèvres. Entre ses mains un morceau de parchemin et une plume. Eliza avait reçu une lettre de sa mère qui l'avait mise sérieusement en pétard mais elle éprouvait un malin plaisir à imaginé sa tête lorsqu'elle lirait sa réponse insolente et radicale. Mais ce n'était ni la lettre de sa mère, ni sa réponse qu'elle tenait car elle l'avait déjà envoyé, mais une lettre de sa soeur ainée, Jessica Chinaton, mariée, heureuse, enceinte de deux mois, belle et plein d'avenir qui gisait entre ses mains pour le moment inanimé.

*Et si... Ouais, une de faite. Voyons ce que je vais pouvoir lui envoyé de gratiné à elle... -Ca t'amuse de l'insulter! C'est ta soeur. -Merci, j'avais remarqué. Et oui, ça m'amuse. Autant que ça l'amuse de m'humilier! -T'exagère! -Non, je ne crois pas.*

Jess lui annonçait donc qu'elle était enceinte...

*Je suis désolée pour toi que ce ne soit pas ton fils... pfff, en effet, ça se voit...*

Jessica savait parfaitement que son mari avait un des ex de Liz et elle prenait visiblement, elle aussi, un malin plaisir à le lui annoncer, d'un ton pathétique, peiné et tout le tintaouin qui était évidemment destiné à la véxé. Liz s'était fait un plaisir de répondre cette pique digne d'avoir au moins gaché de l'encre en lui répondant par de sincères félicitations, et un empressement à svaoir si l'enfant ressemblerait à Jess ou à Etienne, son mari. Sous-entendu que ça l'étonnerait qui lui ressemble. Elle avait vite compris qu'Etienne était un coureur de jupon et Jess le savait.

*Elle a pas choisit le meilleur garçon, très franchement. Elle a voulu me le volé, mais si j'avais été à sa place, j'aurais pas essayé vu ce qu'il est devenu...*

Voilà pourquoi elle avait avait l'air contente, sarcasique mais heureuse. Parce que Jess avait fait exactement la dernière au monde qui pouvait la peinée et pensait le contraire. Liz sortit de ses pensées en sentant le parchemin lui glisser des doigts. Avec un sourire amusé, et mauvais elle coinca le parchemin entre deux pages d'un livre. Pensé à Etienne, lui faisiat pensé à Ach'. Que faisait-il?

*Il dort surement idiote! -Fais pas celle qui comprend pas. Moi, je devrais dormir aussi, c'est ce que je fais? -Non, et c'est bien le problème! -...*

Eliza se leva, non pour aller se coucher mais pour prendre son sac et ranger ses affaires et répondre à la lettre de sa soeur. Là, elle vit un jeune homme en bas des escaliers.

'' Voilà ce que je suis, un sorcier solitaire, sans état d'âmes et sans amis, un serpent venimeux, mais sans crochet, et incapable de cracher. Vite, il me faut des dents... ''
Voilà ce que John pense du fond de sol lit à baldaquins aux rideaux verts. Un vrai Serpentard, mais qui n'a pas trouvé sa voie. Bien sûr, il veut être Mangemort, il déteste les Moldus et les Sang-De-Bourbes... Mais il n'a pas fait grand chose pour les éradiquer, et, avouons-le, c'est pas chose facile pour un gamin des rues... N'empêche qu'il en a honte, et cela l'empêche de dormir... Même si il faut avouer que les ronflements du pachyderme avachi dans le pauve lit malodorant à côté sont aussi en cause...

Il ne trouve pas le sommeil, il devrait descendre... Il pourrait écrire comme ça... Oui. Il prit sa valise, l'ouvrit avec fracas, dans la volonté de réveiller les autres. Il n'obtient que des bruits sourds, provoqués par le changement de positions des autres Serpentard, et un pet langoureux, toujours de la part de notre ami au triple menton... Il prit sa plume de paon favorite, quelques feuilles de parchemin, et une fiole argentée contenant un peu de Whisky Pur Feu... Il glissa le récipient sous sa robe, au cas où... Il y aurait peut-être quelqu'un. Même si il en doutait fortement. Il descendit lentement l'escalier en colimaçons, sa robe trainant sur les marches et les cheveux pendouillant devant ses yeux. Il rejoint l'escalier principal, le carrefour qui donnait chez les garçons comme chez les filles, leva un instant la tête pour regarder le dortoir de ces congénères du sexe opposé, puis secoua la tête. Non, pas ce soir...

Arrivé en bas, il releva la tête, et vit... Une fille. Blonde, les yeux-bleus gris, un petit nez et une bouche aux lèvres pâles, plutôt petite. Elle avait une peau plutôt nette, du moins d'après ce qu'il voyait, car il n'était pas tout prêt de la Serpentarde, et semblait du même âge que lui, une année de moins peut-être... Elle avait une lettre à la main, et semblait vouloir monter. Son visage n'exprimait pas d'émotions, il supposait donc que cette lettre n'était pas très importante, ou alors elle était exaspérée mais ne le montrait pas. Comment savoir... Il se trompait sûrement. En même temps, il n'avait pas lu cette lettre. Ni les lettres d'avant, si c'était une longue conversation epistolaire... Bref. Elle voulait monter par l'escalier qui donnait au dortoir. Elle voulait sans doute aller dormir. Il s'écarta brièvement, et dit nonchalemment :

- Si vous voulez bien vous donnez la peine...

IRL : Ton RP m'a satisfait; j'espère qu'il sera de même pour le mien.

HPG: En dehors du fait que tu as dit que j'étais rousse, ça me va très bien!

Eliza détailla le jeune homme des yeux, assez mignon, des cheveux sombres, assez grand et semblant sans expression... peut-être même fatigué. Eliza esquissa un sourire en coin en voyant le jeune homme s'écarté pour la laisser monté. Un geste galant. C'était plutôt rare. Peu d'élèves savaient encore ce que voulait dire "politesse". La jeune femme secoua la tête :

"Merci. Mais je ne souhaites pas monter. Juste prendre mes affaires."

Eliza s'avança jusqu'au bas des marches, aux pieds du mur et prit son sac de la main droite avant de le poser sur la table et de ranger patiemment ses affaires. Puis elle sortit la moitié d'un parchemin, dont l'autre moitié, ironie du sort, avait été utilisé et envoyé comme réponse à sa mère. Eliza tortilla une de ses mèches autour de ses doigts en regardant ses deux pots d'encrier, l'un bleu foncé, l'autre noire, songeuse, pour savoir lequel elle utiliserait. Puis lâchant sa mèche, voyant le peu d'importance que ça avait, rangea le pot d'encrier le plus proche, en l'occurence le bleu. Elle allait s'assoir, puis se rappelant la présence du jeune homme se tourna pour voir où il était en demandant sans animosité :

"Au fait, je peux savoir ce que tu fais à cette heure-ci?"

HRP : Désolé ^^ En plus, je manque d'inspi ^^

"Merci. Mais je ne souhaites pas monter. Juste prendre mes affaires."
Autant pour moi, dit-il avec un petit haussement d'épaules, en partant s'installer sur un fauteuil prêt de la cheminée. La galanterie ne lui'a pas servi, mais son sourire et son mouvement de la tête lui indiquaient qu'elle avait apprécié. John la vit prendre un encrier contenant le liquide noir nécessaire à écrire, et un bout de parchemin. Elle revint s'assoir sur son fauteuil, à proximité du fauteuil de John. Puis, elle se tourna vers notre héros. La lumière des flammes fit briller l'insigne épinglé à sa poitrine. Elle était l'autre préfète. Mince... Il va falloir la persuader de faire la ronde( HRP : Mode roublard on )... Mais pas tout de suite... Il faut faire connaissance avant, Johnny, c'est pas bien l'agoraphobie...

"Au fait, je peux savoir ce que tu fais à cette heure-ci?"
J'en avais marre d'attendre dans mon lit le matin, donc j'ai pris une feuille, un encrier, et j'ai voulu descendre pour écrire... Je ne pensais pas avoir de la compagnie, mais bon, tant mieux...

Le problème, c'est qu'il ne pourrait pas boire... Et la, il avait vraiment envie de boire. Bon. Il fallait trouver un moyen. Boire de l'alcool dans une école devant la préfète alors qu'on est soi même préfet, c'est pas très sérieux. Bon. Faut s'arranger pour qu'elle quitte les lieux un moment. On va attendre qu'elle ait fini d'écrire, et si elle ne va pa se coucher, on lui demande d'aller faire la ronde.

- Désolé si je suis indiscret, mais... Qu'est ce que tu écris ?

C'est bien Johnny, reste naturel... Reste sympathique... Tu peux attendre un peu avant de boire... Mais il ne faut pas que la préfète te voie...

Eliza haussa les sourcils devant le ton agressif du jeune homme qui avait eu pourtant eut une attitude assez... courtoise au début. De plus, il palpait sa robe bizarrement, la faisant froncé les sourcils, interloqué et perplexe. Liz eut un vague jugement à son égard, peu bavard, ça la changerait d'Ach', et surement solitaire et peu enclin au familiarité. Le jeune homme répondit à sa question tout aussi sèchemen, ce qui sous-entendait qu'il n'appréciait pas les questions. Liz médita un instant sans le quitter des yeux alors qu'il restait immobile comme en recherche d'inspiration.

*En effet, on voit qu'il a envie d'écrire! -Te moques pas! -Quoi? Tu le vois toi? Il me sorts qu'il veut écrire et bizarrement, il n'arrive pas à poser une seule goutte d'encre sur son parchemin! -Un peu comme toi! -C'est pas faux, on se dmeande par qui je suis occupée... -C'est de moi que tu parles?!! -Un peu oui.*

Le serpentard leva les yeux sur elle, cherchant visiblement à la mettre mal-à-l'aise. Liz devait se l'avouer, il n'était particulièrement agréable de le voir la fixé avec cette expression "Tu veux ma photo?" mais en même temps, sûre d'elle, elle n'était pas du gere à se laisser impressionée par un simple regard...

*Qu'est-ce que je disais? -Que je génais, je crois... -Exactement! -Et? - Tu gènes! -Et? -Et alors, si j'étais toi, pour paraitre correct, je prendrais les escaliers! -Mouais, il n'y a qu'un problème; Tu n'es pas moi. Juste une conscience pompante, etoufffante, embétante, et soulante. Pas de chance!... En même temps, t'a pas tort. Mais si je le gène, il va falloir qu'il élève la voix.*

Eliza haussa les sourcils avant de baisser les yeux sur le parchemin vierge du Serp d'un air vaguement interressé "Tu écris ou quoi?" avant, avec un petit sourire, s'occuper de son propre parchemin. Trempant sa plume, elle écrivit les premières lignes avec un sourire aussi malicieux que mauvais, prenant un malin plaisir à casser sa soeur.


Ma chère Jess,
Je te présente mes plus sincères félicitations pour ce bébé! Saches pour ma part que je me félicite de nêtre que la tante et non la mère de ce nouveau-né à venir. Ce serait de trop lourdes responsabilités à tenir et je crains de pas avoir ton caractère pour supporter les choses et les laisser évoluer.


Eliza leva sa plume relisant ses lignes, satisfaite de ses sous-entendu assez cinglant. Car les lourdes responsabilités venait autant qu'Etienne que du bébé. Quand à son caractère, elle parlait évidemment de sa naiveté. Et puis cette allusion à être la tante et non la mère... une réponse assez directe et assez belle à son goût. En tout cas assez pour renvoyer la balle à Jess. Elle leva les yeux vers le jeune homme qui n'avait toujours rien écrit et elle le sentait un peu nerveux. De plus, elle ne savait pas s'il l'avait lâché ou non des yeux mais il la regardait. devant tat d'insistance, Liz sourit bizarrement, comme s'il elle réfléchissait mais que ça l'amusait, elle n'avait pas vraiment l'intention de l'aidé. Histoire de savoir le nom de ce singulier personnage, elle demanda :

"Tu t'appeles?"

"Tu t'appeles?"

Eliza avait attendu sa réponse patiemment. Le jeune homme avait levé ls yeux regardé son parchemin à elle, avait sourit d'une façon qui lui avait fait haussé les sourcils d'étonnement, pus il avait réplongé dans son "travail" en lui répondant. Eliza détourna les yeux et fixa les flammes rouges, jaune devant parfois même bleu, de la cheminée, songeuse.

*Ca me dit quelque chose son nom. -Et? -Quoi? -Qu'est-ce qu'il te dit son nom,? -... Attend-là, tu fais un jeu de mot ou quoi? -... Bah oui, faut bien que je me laisse aller aussi, tu va pas être la seule à t'amuser. -... Je rève. Mais revenons à nos moutons, je sais pas pourquoi il m'est familier... -Passe en revu toutes les listes d'élèves que t'a pu voir et bon courage pour le retrouver. Moi, il m'a rien dit son nom! -... Bon, là, ça devient lourd et plus du tout marrant. Faut savoir s'arréter...*

Eliza passa en revu tous les endroits susceptible de porter le nom du jeune homme puis se rappela qu'elle ne l'avait pas lu mais entendu. C'était Jacinte qui avait dit que...

*Mandrake... attend, je sais plus... AH! Si! Il est préfet! -C'éatit qoi la suite de a phrase? -Ah, ça, ça e te regarde pas ma chère, c'était une conversation privée!*

Eliza regarda à nouveau le jeune homme mais n'ayant rien à dire replongea ans sa lettre :


Maman m'a dit que vous alliez vous marié courant janvier, je te présente mes plus sinères excuses de ne pas pouvoir venir puisque je serais à Poudlard à cette occasion. Je suis ravi pour toi. Merci de me l'avoir annoncé comme tu l'as fait! Je n'ai pas revu Amel depuis deux mois, j n'ai donc aucune nouvelle sur elle à te transmettre. Mais j'imagine qu'elle pourra prendre un peu de congé pour ton mariage et celui d'Etienne. Un tel évènement ne se présentant qu'une fois dans sa vie. Dommage que je ne puisse pas y assister. En tout cas, saches que je suis très heureuse que tu es trouvé le bonheur dans les bras d'un homme au point de passé toute ta vie à ses côtés, et que je me réjouis d'avoir un beau-frère si parfait. J'aimerais juste savoir si tu as prévenu papa, si oui, tant pis, il aura la nouvelle répété deux fois puisque je lui ai envoyé une lettre pour le lui annoncer. Il sera tellement fière de toi.
Je te fais de gros bisous avec mes félicitations pour tes projets, l'avenir pour toi s'annonce radieux.
Ta soeur chérie
Eliza

La jeune Serpentarde sourit en mettant son point final à sa lettre. Quelle peur aurait Jess! La veangence toute trouvée! Elle savait parfaitement qu'elle ne metterait pas son père au courant, car aucune de ses soeurs n'étaient "proches" de lui, en fait, il n'était pour elle qu'un lien de sang indésirable. Jessica allait piétiné de rage à sa lettre et sa mère blémir, ou plutôt le contraire. Quoi qu'il en soit, elles ne seraient pas heurese le moins du monde. Ces allusions comme quoi Etienne était loin d'être l'homme idéal pour elle et qu'elle s'était fourré dans un gros pétrin etait aussi assez visble à son goût, pas trop pour qu'elle ne puisse pas rouspété, mais assez pour qu'elle le vois. Eliza sourit en ayant ne autre idée...

*Mais ça va pas!!! Faire croire est une cjose, mettre a execution en est une autre. -Aucune importance. Je vais vraiment lui écrire et papa sera ravi! J'adorerais qu'il en parle avec maman. Elle sera obligé de l'invité avec sa femme et son fils! Oh! Ce serait trop marrant! Si j'étais as ici et que je ne craignais pas les regards noirs de maman, j'adorerais voir sa tête quand il ira la voir! -C'est vraiment mesquin, égoïste et aussi méchant et... -Oui, ça va, ça va, on a compris. Ca va à l'encontre de tous mes principes et les tiens. mais vois-tu, dans cette lettre, Jess a changé le srègles du jeu, alors j'en profite. -Règles? Quelles règles? -Son mariage. Je n'ai aucune envie d'y aller, j'avoue. Mais tu vois, elle a fait exprès qu'il se déroule au moment où je ne serais pas là. Ca c'est du concret. Je vais lui rendre la pareille. -Mais ça... -Stop. Fin de discussion, on s'arrète là. Je ne changerais pas d'avis!*

Eliza plia son parchemin et en prit un autre, destiné cette fois à son peu. Cette fois-ci, pas d'allusion, pas de submerfuges, pas d'ironie, pas de sous-entendu. Rien que du direct. Liz trempa son bout de plume dans l'encrier et commença à rédigé sa lettre :


Papa,
J'ai bien reçu ta dernière lettre. Ainsi que celle de maman. Je ne t'en veux pas. De toute façon, maman a toujours une bonne raison de te faire changé d'avis. C'est pas grave. Mais moi aussi j'ai une bonne raison pour te refaire changé d'avis. Maman n'est pas tendre, elle est strict, elle a des principes. Ca tu le sais. Dans ses principes, il y entre-autre, deux mots : vérité et courtoisie. Or, das l'affaire que je vais te parlé, il n'y a ni vérité, ni courtoisie. Et c'est maman qui est à l'origine. Savais-tu que Jess était enciente? Peut-être. Ca, maman n'a aucune vrai raison de vouloir te le cacher. Par contre, elle va se marié en janvier. Et ça tu ne le savais pas. c'est maman qui me l'as dit lors de sa dernière lettre. Je n'y serais pas, je serais à Poudlard. Une façon de m'écarter. Comme le voulait t'écarter par ton ignorance de l'affaire. Papa, Jess est ta fille, comme je le suis. Je te conjure d'aller voir maman et de demandé des explication. Je sais que tu as du coeur et que tu ne voudra pas imposé ta présence mais il faudra cette fois que le mette de côté. Tu es père quatre fois! Et tu as une femme qui t'aime! Tu n'as aucune raison de flancher cette fois-ci! Jess est autat ta fille que celle de maman, autant ta fille qu'elle est ma soeur. Et si je ne peux pas aller à ce mariage, j'aimerais que tu y ailles à ma place. Je ne veux pas qu'on soit oublié.

- T'es pas fatiguée ?

Eliza releva les yeux, surprise. Elle dévisagea le jeune homme une seonde avant de baisser les yeux et de continué à écrire. Ecrire ces lettres l'avait assez énervé. Devoir poussé son père alors qu'il était adulte et responsable l'exaspérait parfois. Ellehaissait le ton que prenait Jess, Amel ou sa mère dans ses lettres comme si elle s'adressait à une gamine. c'est donc d'un ton ferme, presque cinglant qu'elle lui répondit :

"Non."

Eliza trempa sa plume dans l'encre et relut se qu'elle avait écrit. ca donnnait presque l'impression qu'elle manipulait sn père. D'un getse rageur elle froiça la feuille et en prit une autre :

Papa,
J'ai bien reçu ta lettre. Je ne t'en veux pas. Maman aurait de toute façon gagné. J'aimerais juste que la prochaine, tu ne prétende pas avoir changé d'avois en dix secondes, mais plutôt me dire que maman t'a rendu visite et t'a fais la mrale comme quoi tu ne pourrais pas m'assumer. Je vais me répété mais tu es mon père et tu as déjà un fils. Tu as su t'occuper de lui, tu saura t'occuper de moi. De plus, j'ai seize ans, près de cinq de plus que lui. Tu es un père formidable, quoi qu'elle est pu te dire!
Maman t'a toujours méprisé. Et je sais que tu as toujours eu peur que nous te considérieons mal. Ca n'a jamais été mon cas. En revanche, j'ai la preuve que Jess a honte de toi. Elle va se marié avec Etienne en janvier. A un moment précis pour m'écarter de la fête. Ca ne fait rien, je hais les grandes réceptions et les cérémonies de ce genre, surtout lorsque je dois resté planté à sourire devant le bonheur de deux jeunes qui ne se valent pas. Mais ça reste mon avis. C'est arrivé tu vois. Une dde tes filles de méprise assez pour ne pas t'invité. Parle-en à ta femme. demande-lui ce que tu dois faire. Elle saura aussi bien que moi te dire ce quil faut faire! Moi, je dois aller me coucher.
Je t'aime très fort.
Ta Liz

Eliza, s'adossa à son fauteil en soupirant, les yeux aux ciels. Ca, c'était fait. Au moins ça. Demain matin, elle irait à la volière pour envoyé Arès à la maison posté les deux lettres.

Désolé, c'est minable, mais mon putain de OpenOffice a laggé, je ne peux pas récup les données, donc j'ai refais un truc vite fait sur le Bloc-Note. Moi qui t'avais promis un beau post...

Le "Non" sec de la préfète rassura John. Elle n'était donc pas si bavarde que ça. Un coup d'oeil sur sa première lettre le rembrunit. Elle épanchait sa verve sur ses lettres... Et cela l'énervait sans doute, ce qui expliquait son ton sec. Elle froissa sa feuille et en prit une autre. L'autre restait à l'abandon. D'un coup sec, il expédia la boulette dans la cheminée. Façon indirecte de montrer qu'il tenait à la propreté. Cela combiné à l'expression de satisfaction du a la joie du travail accompli, si elle avait un minimum de déduction, elle devinerait que je suis préfet. Non ?

Dans tout les cas, elle ne me regardait pas, et continuait à écrire... John, lui, avait fini. Il rangea sa feuille dans sa poche, en boule, et s'enfonca dans son fauteuil. Il se mit à penser à ce qu'il allait faire demain. Pas grand chose, sans doute. Demander de nouvelles robes, pour pouvoir faire des essais sur la façon de dissimuler des objets dans les ourlets de la robe. Ecrire en cours. Dormir. Manger. Infliger quelques retenues aux enfants pas sages, avec délectation. Peut-être provoquer un cinquième année de Gryffondor en duel. Un grand de préférence, pour qu'il se sente supérieur, et pour qu'il se fasse littéralemment aplatir.

Soudain, Eliza s'avachit à son tour dans son fauteuil. Elle n'avait pas l'air d'être si à cheval sur le règlement que ça... Le jugement de Johnny était peut-être altéré par la soif, mais en tout cas, si ça tournait mal, c'était la parole de John contre celle d'Eliza. Impossible de savoir la vérité, sauf si il était pris en flagrant délit. Surmontant sa paranoïa, John prit sa flasque et but deux longues rasades, avant de s'essuyer d'un revers de la manche. Pas très élégant, mais digne d'un soiffard. Il regarda Eliza sans appréhension, et, l'alcool aidant, il tendit la boisson a la préfète.

- T'en veux ? Whisky Pur Feu, vieilli en fut chez les Trois Balais.

Ce n'était pas si désintéressé que cela, à vrai dire. Il espérait soit qu'elle parte, offusquée par cette proposition, soit qu'elle boive et... Et quoi ? Entamer une discussion peut-être ? Les deux seraient bien trop éméchés pour cela. Pour qu'elle aille se mettre dans le noir parce qu'elle a trop mal à la tête, peut-être... En tout cas, il est sûr qu'elle aurait les séquelles de l'ingestion d'alcool avant John, qui, pendant son enfance, s'en servait comme essence. Une vraie pompe, jamais de fuite ni de problème. Il avait peut-être des origines Irlandaises...