Que dire et comment le dire ?

Date de naissance du joueur

Je ne sais pas comment l'exprimer...
Peut-être que ça n'est pas explicable, après tout
Peut-être que c'est sans importance, que ce n'est qu'un rêve
Un long flou de la vie...

Avant tout était clair
Il n'y avait pas lumière ou ténèbres
Mais un flot continu des deux, un équilibre
Un équilibre difficile mais auquel je m'étais habituée.

Tu n'étais rien
Enfin, tu semblais n'être rien, jamais.
C'était facile de te regarder toujours de loin
Tu étais froid, distant. Quoi de plus normal ?
C'était bien comme ça...

Tu n'étais qu'une ombre de mes pensées
Un être inaccessible parmi tant d'autres sûrement.
Te protéger de loin c'était bien.

Tu avais ces éclats de rire parfois au téléphone
Ce rire qui me soulevait si haut dans le secret
J'étais ton ombre, ta fidèle ombre oeuvrant dans le noir
Qui essayait de te préserver de tous ces pièges.

Déblayer ton chemin était une joie
Essuyer tes peines sur ma joue était un bonheur.
Ton bonheur était le mien.

Ton bonheur, ailleurs.
Tant pis...quand t'ai-je demandé quelque chose en échange ?
C'était un marché honnête.

Et pourtant j'en ai poussé des soupirs en te voyant au loin avec une autre
Une qui te tenait la main, à qui tu te livrais corps et âme.
Une qui te laisserait tomber un jour ou l'autre.
Mais pas ta fidèle.

J'ai tenu des années comme ça
Sans rien dire d'autre que "tu es bête", "je t'adore".
"Je t'adore". Parlons-en. C'était une mise en garde déguisée.

Personne ne m'a imposé ce silence mais j'ai préféré me taire
Te portant comme le plus grande secret du monde
Te dissimulant des vérités si énormes que j'avais peur de les voir embraser le ciel.

Tout ce temps gâché...
Tout ce temps perdu pour qu'aujourd'hui .....

Tu révèles ton propre silence.

Tout ce temps si loin et pourtant si proches...

Date de naissance du joueur

Ecrit De la Première Heure

Qu’est-ce ? Qu’est-ce que ce combat ?
Y a-t-il vraiment une cause qui expliquerait que l’on doive se traîner dans la boue,
Endurer la pluie, l’infamie d’un soleil de plomb et la morsure du froid,
De panser des blessures, de refermer la chair pour ensuite retourner au combat ?
Faut-il vraiment verser ces larmes, endurer ces douleurs, passer outre les pièges,
Se débattre dans les épines de ces barbelés de roses qui jonchent le sol ?
Est-ce réellement nécessaire de devoir se relever, de foncer encore, de ne pas déposer les armes
Même encerclés par ces épreuves et ces souffrances qui nous guettent de loin ?
Faut-il donc continuer d’endurer les coups sans s’arrêter ?
Sommes-nous forcés de ne pas abandonner ? Pourquoi nous débattre encore ?
Une simple pensée et je suis à genoux, une autre et je me remets debout.
Et malgré toutes ces blessures je continue d’avancer en espérant retrouver ce Soleil que je désire,
Avec ces rayons qui réchauffent le cœur, qui inondent de bonheur et sèchent les pleurs.
Un jour je sortirai de cette fosse et je retrouverai enfin cet air empli de son parfum
Cette délivrance qui soulagera les plus immondes de mes douleurs et les plus affreuses de mes peurs.
Enfin, je tiendrai ce Soleil dans le creux de ma main et il illuminera jusqu’aux plus profondes ténèbres,
Changeant les nuits de désespoir en journées d’arc-en-ciel éblouissants, et la pluie ne me rendra plus triste.
Les larmes du ciel deviendront des milliers de diamants étincelant dans les airs, les tornades dévastatrices de la vie deviendront d’infimes brises impuissantes.
Alors je me relève et je foncerai, j’endurerai tous les coups, je surmonterai tous les obstacles
Pour un jour posséder ce Soleil au creux de ma main ouverte en pleine nuit
Un jour, j’y arriverai, ce sera long, mais j’attendrai, je me battrai
Et je t’aurai. Un jour.
Je t’aurai, Toi, mon Soleil, ma seule Raison dans ce combat,
Mon Amour.