Sarah, my baby dole !

Arrivé sur Poudnoir

Elliot continuais sa tournée. résistant. Il lui manquait les soldats. Difficile ouais. Comment ce jeune garçon qui il y a a 5 ans, prétendait a être pacifiste, et arborait fièrement ses simples insignes de Poufsouffle. Se retrouvait là, dans ce vieux couloirs, à venir toquer a cette porte. Il fallait être fou. Oui, c'était tout son charme.
Il en avait parcourut du chemin, et il avait dut se perdre en route. Sinon vous ne comprendriez pas pourquoi ce mec foutait là à ce moment précis de la nuit.
Derrière son masque, toujours ce masque qui protégeait son visage... et ben il avait bien envie de se fumer quelques choses. Ce devait être l'odeur à l' approche de son appart.. hein ? pas sur. Des vieux souvenirs peut être.

Bref, on en arrive toujours à cette même conclusion. Elliot est devant cette porte. Et il vient d'y frapper deux coups secs. Pas de réponses.
Il savait très bien que Sarah ne l'accepterait jamais cachés derrière ce masque, et cette capuche. Il ne pouvait pas l'envelever.
Ah oui ! Sarah ! ben oui... c'était elle qu'il était allez voir. Flash d'un soir, air de guitare, amour colérique, fille complètement déjanté, passion amoureuse à en devenir meurtrière. Tentative de meurtre ! Rhoooo, si peu, si peu...

Elle ne lui en voudrait pas...

...
..
.

HAHAHAHA !

Elliot fit frapper une rythmique à la porte. Quand elle entendrait la mélodie de tam tam à la porte, elle comprendrait.

Date de naissance du joueur

Je venais de revenir chez moi, dans ce viel appartement miteux. J'étais sans doute la seule à être restée dans ce bloc à moitié détruit mais c'était le seul endroit qu'il me restait désormais. Je ne vivais plus à Poudlard et malgré l'offre de Lacey, je ne désirais pas m'imposer chez elle. Je venais tout juste de sortir de cet hôpital psychiatrique, je n'étais pas remise et depuis mon arrivée dans mon appartement, toujours autant en bordel, j'étais restée assise sur le sofa, à regarder la lune s'installer dans le ciel par la fenêtre. J'avais tant manqué toutes ces choses. Ma peau cadavérique semblait briller sous la faible luminosité de l'unique chandelle allumée sur une table tout près de moi.

Puis, tout d'un coup, alors que mes paupières mi-closes se fermaient graduellement, des coups résonnèrent à ma porte. Je sursauta puis, retenant mon souffle, attendit, espérant que la personne partirait. Il était sans doute dans les environs de minuit, qui donc pouvait venir ici? Frêle, je passa une main dans mes cheveux fraîchement lavés et puis soudain, un rythme se fit contre le panneau de ma porte. Je n'eut pas besoin de réfléchir pour trouver de qui il s'agissait. Battant des paupières, je retint mon souffle mais je savais qu'il ne partirait pas. Que faisait-il donc ici? Impatiente, je finis par me lever et, toujours aussi silencieuse qu'une tombe, j'ouvrit en trombe ma porte pour tomber nez à nez avec ce cher Elliot.

Sans un mot, je le regarda longuement, sans pourtant le fixer dans les yeux. Il portait un masque et une capuche mais je pouvais le reconnaître par sa stature et le reste. Évidemment, ce masque me mit immédiatement sur mes gardes mais je laissa rien parraître. Puis malgré tout le désordre, je me poussa du cadre de porte pour le laisser passé. Que me voulait-il donc? Je ne pouvais oublier tous ces souvenirs. Nos envies de meurtres et nos passions...Tout ça mélangé...

Finalement il entra et je referma la porte derrière lui. Un faible sourire voulait se dessiner sur mes lèvres mais je conserva un visage neutre, sans émotions, comme depuis mon enfermement.

Ça fait longtemps...Elliot.

Puis, me glissant derrière lui je partis m'asseoir à la même place que tantôt, sur mon sofa défoncé et je posa de nouveau mon regard à l'extérieur, sans pour autant l'ignorer. Il annoncerait tôt ou tard ce qu'il voudrait. N'empêche, le voir me faisait un tant soit peu souffrir...je me souvenais de ces lèvres...De ces soirées...De ses caresses. Mais bon, le passé était le passé!

Arrivé sur Poudnoir

Visiblement, masque ou pas on le reconnaissait toujours autant. Mais bon... face à un odorat de lycanne, on pouvait guère rivaliser. Elle avait changer, elle avait mûrit et en meme temps on voyait de la souffrance sur la pâleur de sa peau. Il la regarda de par derrière son masque... et entra. PAs un mot. Il considéra l'appart, et y vit toujours le même bordel. Bon squatt, si Elliot n'aurait pas tant changer.

Il alla s'asseoir sur le rebord de la fenêtre. Il ne laissa pas le silence plus longtemps s'imiscer:

"T'aurais presque changé en deux ans toi..."

Deux ans. Toujours ce même chiffre. Deux ans... la mort. Le jour d'aujourd'hui, la reconcécration.
Elliot ne savait pas par quoi commencer. Il savait qu'elle venait de sortir de l'hopital psychiatrique. Bordel, jamais elle n'aurait dut aller là bas. Elliot était contre ça. C'était soit la vie... soit la mort. Mais cet hopital était la torture, qui précédait la folie, qui précédait la mort. Une mort plus longue en quelques sortes.
Mais dans cette guerre, dans ces temps... des personnes aussi dangereuse que SArah avait du mal à trouver leur place dans la ville.

"J'ai appris que tu était sortis de l'Hopital."

Un silence... ouais... Et il rajouta en se levant:

"En deux beaucoup de choses se sont passés... tes séjours à l'hopital, mon voisin qui change de tapis de cuisine, l'arrivée de nouveaux balais sur le marché... une dictature merdique et sanglante... Ouaip, ouaip, ouaip... Dur hein ?"

Il attendit qu'elle parle. Elle devait parler.

Date de naissance du joueur

Immobile là, à regarder la nuit se poursuivre à travers sa fenêtre, la louve écoutait attentivement Elliot sans pourtant poser son regard dans le sien. Son masque la choquait un peu mais elle ne disait rien. Si il le portait, sans doute avait-il de bonnes raisons...Non?

Enfin il alla s'asseoir sur le rebord de la fenêtre, là ou mon regard était dirigié depuis plusieurs minutes. À sa silhouette qui vint obstruer une partie de ma vue, je battis des paupières et finit par poser mon regard sur lui, mais pas pour autant dans ses yeux. Je détestais qu'on lise la souffrance dans mon regard. Je détestais avoir l'air faible. Il parlait puis s'arrêtait, comme désirant me laisser le temps de placer un mot mais je ne disais rien. Un silence lourd s'installa finalement entre nous lorsqu'il me demanda ce que je pensais de cette nouvelle dictature. Je savais que je devais répondre...Je ne pouvais pas rester éternellement muette et pourtant, cela m'était si difficile. Et puis, je ne savais rien de cette nouvelle dictature. Bon, avant mon entrée, le Seigneur Des Ténèbres dirigeait presque tout le monde et les traitres étaient envoyés à Azcaban. Quelque chose de semblable devait surement avoir lieux encore.

Je suis sortis ce matin...Enfin.

Je détestais plus que les bouffondors et le bien cet hôpital. Les traitements à mon égard avaient été inhumains...Malgré qu'ils ne m'avaient pas touché comme tel, ils m'avaient enfermer, tenu à l'écart de toute vie humaine, laissé sous sédatif...Ils avaient presque tués mon âme...

La dictature du Lord Noir continue avec autant d'acharnement?

Malgré que le mal est envahit la Terre, le problème était que j'étais devenue trop dangereuse...Pour les deux côtés. C'était pour cela qu'on m'avait enfermé. Je ne distinguais plus le bien et le mal, je ne sentais que mon âme animal dément prendre le contrôle. J'étais devenue folle...Totalement folle. Et aujourd'hui? Je n'en savais rien...Mais j'espérais bien vite me remettre.

Alors, me levant délicatement, je me dirigea vers la cuisine et, ouvrant lentement la porte d'une armoire mi-défoncée, je prit une bouteille de whisky et, me dirigeant vers Elliot, je la lui tendis une fois rendu à moins d'un mètre de lui. Je le conaissais comme ça après tout...

Tu as faim?

Je faisais tout pour ignorer le sujet sur ma santé, sur mon être. Je savais que j'étais rendue pitoyable et faible, mais je ne voulais pas me le répeter...

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Si celà avait changé. Non... non Voldemort contrôlait toujours tout. Les mangemorts était toujours aussi haineux, et pervers. Mais des choses avait changé. Oui.
Les gens. Les gens ne croyait plus en l'Ordre, en la justice et au courage. Les gens se terrait un par un dans la peur et la délation. Ceux qui avait l'honneur de "résister". De ne pas faire comme tous les autres gens... était humilier, trainer dans la boue, insulter...
C'était dans les conflits de guerres qu'on reconnaissait les vrais héros. Et surtout la vrais personnalité des gens. Un peu comme a la cérémonie de répartition de Poudlard quand on mettait le choixpeaux magiques sur notre tête.

"Il a gagner."

Repondit il pour seul conclusion. Un petite lumière dans son crane jaillit et vint lui brûler quelques neuronnes. Il avait envie de fumer. Une clope.
Non.
Sarah lui demanda si il avait faim. Il sourit derrière ce masque. Elle lui apporta une bouteille de whysky. Il la prit. Puis la posa sur le rebord de fenêtre.

"Je ne bois plus."

Quel phrase était la plus dramatique. Que Voldemort ai gagné ? Ou qu'Elliot avait changé à ce point. Il reprit son souffle, et lui dit:

"Je ne vais pas y aller par quatres chemins. J'en ai marre de ce monde pourris Sarah. J'en ai marre. Et je vais y mettre fin."

Il fit une pause, et parla un peu plus concrètement:

"Des hommes tiennent encore tête au Seigneur des ténèbres. Certains sont morts, d'autres ont arrêter. Moi, je combat. Et j'ai besoin d'un maximum de monde."

C'était déplacé de lui dire ça. Elle en avait trop bavé en faite. Elliot était juste venus, car "qui ne tente rien n'a rien".

"Je veux t'avoir à mes côté. Tu es forte, tu te bats comme une diablesse, et tu es es rusé. Je sais très bien que t'en a marre de ces conneries, mais bon... il fallait que je te parle."

Date de naissance du joueur

Il était vrai que j'était un tant soit peu surprise de voir Elliot déposer cette bouteille sur le rebord de la fenêtre en m'affirmant qu'il ne buvait plus. Et pourtant, je ne lui fit pas de gros yeux et je n'éclata pas de rire. C'était un énorme changement, il était vrai, mais un bon changement. Il reprennait sur lui, il se redressait...Ne se noyait enfin plus dans les brouillards de l'alcool. J'étais heureuse de voir ce changement en fait. Moi? Et bien je n'avais jamais vraiment commencé à boire mais je ne désirais pas commencer non plus. Je buvais uniquement si il y avait quelque chose à célébrer.

Je suis fière de toi...

Un faible sourire étira mes lèvres et puis les cartes furent immédiatement mises sur table. Il en avait marre de cette dictature et...Que me proposait-il? De me battre à ces côtés? Lui qui m'avait tant ridiculisé? Lui qui avait si souvent dit pendant ces cours que je ne servais à rien vu que je me battais sans penser...Et là, il me complimentait? Bien que je fus honoré de sa demande, ma mine resta innexpressive et, dans un bas souffle je murmura, assez fort pour qu'il l'entende, lui qui était si près.

Je ne suis plus forte...On dirrait que j'ai perdu mon âme, Elliot. C'est à peine si je peux me traîner à quelque part...

Un long soupire traversa mes lèvres et je tourna les talons pour me diriger vers mon sofa. Il était vrai que l'hosto m'avais énormément affaibli et je me demandais encore si je n'avais pas oublié mon âme rebelle et décharné dans ma ¨chambre¨. Je savais bien qu'un jour viendrait le temps ou je redeviendrais comme autrefois. J'avais beau pensé, je ne voyais pas ce qui rallumerait la flamme en moi. Peut-être devrais-je tuer les gens qui m'avaient enfermé? Peut-être, peut-être pas...

Désolé que tu es fait tout ce chemin...

Moi aussi j'aurrais aimé redevenir un peu comme autrefois, si puissante et sauvage, sanguinaire et démente mais je ne reconaissais plus. Je perdais l'envie de tout, y comprit de me battre. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas vu la pleine-lune. Je ne savais même plus ce que cela faisait se transformer en loup-garou. J'aurrais aimé aider Elliot...Mais la seule aide à présent que je pouvais lui donner c'était un refuge. J'avais tout perdu. Absolument tout.

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Comme s'il s'attendait à cette réponse. Mais là Sarah avait franchement l'air déprimmé. Celà rendit vraiment triste Elliot... I ls'attendait à ce qu'elle ai changé... mais pas à ce point. Il savait très bien ce qu'elle voulait dire. Celui de vivre sans âme...

"Je sais très bien ce que ça fais de vivre sans âme. Mais on peut relever la tête... Y a toujours quelqu'un qui vient te sortir la tête de l'eau. Je peux te sortir cette tête de l'eau."

Oui, de nombreuses personnes l'avait fait sortir la tête de l'eau, alors que c'était lui même qui replongeait. Sarah, l'avait fait une après midi dans un parc.
Il revint vers le sofa, et dit avec entrain:

"Déjà tu vas reprendre une activitée physique. ca pourra pas te faire de mal, tu es toute pâle. Et pour ce qui est de ta lycanthropie on peut t'aider. J'ai été guérisseur, Vincent est là... regarde Lupin !"

Il essayait vraiment de la motivé. Mais il savait très bien que ça ne marcherais pas ...
Il marcha dans la pièce, se grattant là tête par dessus sa capuche puis lança:

"Y a quelques choses que t'aime encore dans ce monde ?"

Qu'elle réponde a cette question ! Juste à celle là !

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Il était mignon, à tenter de l'aider. Mais en était-il réellement capable? Et puis si jamais c'était le cas, ne craignait-il pas qu'elle reprenne ces activités sanglantes d'autrefois? Lui-même l'avait déjà dit. Elle était digne d'une mangemorte avec son caractère vicieux et son plaisir à tuer. Que devait-elle faire alors? Suivre Elliot? Il voulait lui sortir la tête de l'eau alors qu'elle s'enfonçait de plus en plus dans la dépression, dans le fond de la mer. Il parlait avec entrain, pour tenter de me faire revivre. Je ne bougeais toujours pas. Je m'assis sur le sofa et, levant mon regard vers le sien, le toisa longuement, sans un mot. Il était bien vrai que rester ainsi, faible et mélancolique ne m'aidait pas...Mais j'avais si peur de retourner là...À l'hosto...

Et si tu m'aides à retrouver ma force...Mon esprit d'autrefois. Qu'es-ce qui te fait croire, Elliot, que je serrai contrôlable? La raison pour laquelle j'ai été enfermée, c'est bien parce que j'étais trop dangereuse...

Un membre du ministère de la magie mort aux mains d'une louve sanguinaire...Pas très intélligent comme choix de victime mais il s'avérait qu'avant mon enfermement, j'étais devenu une personne que l'on pourrait appeler une fille ¨hystérique¨. Je n'avais plus vu le bon et le mauvais...je m'étais contenter de tuer pour tuer. De mettre tout à feu et à sang...

Cependant, je n'eut pas le temps de penser d'avantage au choix qu'il me proposait. Seul un nom sembla me faire réagir. Vincent. Parlait-il vraiment du Vincent Valentine? Celui qui avait failli me tuer à maintes reprises et qui avait voulu me tuer en compagnie d'Elliot dans l'hôpital? Mes traits se figèrent immédiatement et, je persiffla, détournant de nouveau le regard du guérisseur.

Valentine? Il veut ma mort...

Les souvenirs d'autrefois avec Valentine semblèrent émerger tel une fontaine souillée dans ma tête. Je me souvenais de tout au moins, c'était déjà quelque chose. Mais bon, j'aurrais crû qu'avec le temps, quelqun l'aurrait tué...Décidement, il était vraiment fort. (Prends pas la grosse tête Vincent u_u)

Puis le sujet retomba alors de nouveau sur moi. Quelque chose que j'aimais encore dans ce monde? Oui, certainnement. Enfin, je disais oui mais penser à quelque chose ne me venait pas rapidement en tête. Pensive, je regardais le coussin à l'extremité du sofa, tentant de me rappeler si j'aimais toujours quelque chose. Difficille à dire...

...Ma liberté. Lacey. Ton côté gonflant.

À cette dernière parole, je ne pû m'empêcher sourire faiblement. Il avait toujours eu du culot Elliot...Et bien que je m'énervais le 3/4 du temps en sa compagnie, j'aimais cela. Mais outre ces trois choses...Je ne voyais pas grand chose que j'aimais réellement. Je n'avais pas goûté au sang depuis si longtemps, je ne saurrai dire si le goût et l'envie d'en avoir me manquait...

J'ai pas envie de bouger...

Maugréais-je en m'étalant sur le sofa, sur le dos en m'étirant lentement. Courrir...Cela faisait si longtemps que je n'avais pas fait ce geste...J'en avais presque mal au coeur à y penser. Courrir, rire, chasser, me battre...Tout ça semblait si loin.

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Elle était controlable. A qui parlait elle. C'est qu'une drogue qui lui est administrer dans le cerveau. Cette drogue, qu'on appellait la haine, ou la folie... Il fallait une maitrise de soi pour en venir a bout.
Il souria encore derrière son masque.

"Tu sais a qui tu parles ? Le mec.. qui était sous l'emprise d'un vampire... Aujourd'hui il est mort et j'en ai garder ses facultés... Le mec qui buvait deux bouteilles de whysky le soir, pour calmer la douleur qu'il avait dans sa poitrine... Et le lendemain il se faisait casser la gueule par deux serdaigles. Le mec qui avait produit un champ de drogues douces dans la forêt interdite... et ce mec ce soir, tiens toujours sur ces deux jambes, et représente une tête de 20 000 gallions, que des millions de "fans" voudrait s'arracher. Si je l'ai fait... n'importe qui peuvent le faire !"

Quand l'on m'a enfermé a Azkaban. Tu crois que c'était parce que j'étais dangereux ? Tu crois que j'ai banalement accepté qu'il m'insulte de ce quoi j'avais toujours refusé. De terroriste !?? Non ! N'accepte pas ce qu'il te dise. Il n'y a plus de justice. Plus de vrais ! Plus de faux ! La seul on va dire... autorité dans ce pays, tu l'as devant toi !"

Il rigola. Il s'accrochait a ses idées. Mais non, Elliot n'était pas l'exemple meme de loyauté ou de justice.

"Pour ce qui est de Vincent ! Il ne te fera aucun mal. Pas si je le lui demande. Il sait que tu sera une alliée, et une alliée puissante si tu te joint à nous !"

Puis il continua de revenir sur ses paroles:

"Alors on va dire que pour Lacey, Naomi... ta libertée, et pour avoir mon côté gonflant sur le dos... Tu vas réfléchir à ce que je t'ai dit."

Il se ballada dans la pièce. Il ne savait plus vraiment quoi dire. Surtout quand elle pouffa qu'elle ne voulait pas bouger. Il revint près du sofa et dit:

"T'as le choix... et si je dois venir te sortir d'un hopital pour t'influencer, se sera fait."

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Sarah devait l'admettre, Elliot avait réellement changé et en bien. Du moins, à première vue. Silencieuse devant ces paroles aussi réalistes qu'étonnante, la louve ne trouvait plus le moyen de le contre-dire. En fait, chaque fois qu'elle parlait avec Elliot, c'était lui qui finissait toujours par avoir raison. Décidement...

Tu es l'autorité? Mais Elliot...Les mangemorts...Ils chercheront à me ravoir non?

Généralement, lorsque les clébards étaient à la recherche de quelqun, ils trouvaient toujours. Et puis le côté obscur de la vie avait toujours été le chemin destiné à Sarah. Pouvait-elle changer de côté ainsi, en un simple coup d'oeil? Le choix semblait ne pas lui appartenir, en quelques sortes. Non parce que si elle quittait les mangemorts, sa vie serrait en danger. Disons, encore plus qu'à présent. Toute sa vie elle avait été entraînée pour tuer et détester les humains. Pouvait-elle faire confiance à Elliot? Lui qu'elle avait détesté mais aimer auss si longtemps?

Je ne serrais jamais une ¨gentille¨. J'ai vécu dans la haine, je mourrerai sans doute avec ce dernier sentiment au coeur aussi...Toutefois...

Le choix était difficile. Franchir la limite entre le bien et le mal. Quitter les meurtres innutiles, se contrôler, se dompter en quelques sortes. Et pour quoi? Pour faire revenir l'ordre et la paix sur Terre. Étais-ce réellement son envie. Il était vraie que la nouvelle dictature du Lord Noir était devenu catastrophique mais revenir dans un monde ou la haine et la violence serrait éliminée semblait si...Irréel. Si ennuyant.

J'accepte. Je vais me joindre à toi Elliot...

Folle? Oui sans doute. Autrefois, elle se battait pour que le mal règne. Et désormais, elle se battait pour que le bien règne? Oui, elle était folle. Aucun doute cependant, se battre pour ce qui semblait toujours être impossible était un plaisir personnel de Sarah. Elle ne deviendrait pas une gentille à part entière. Neutre penchant pour le mal disons. Les mangemorts avaient fait une erreur en lui coupant sa liberté, en l'enfermant et désormais, ils se retrouvaient face à une bête rancunière. Elliot l'aiderait à se remettre sur pieds...Lacey aussi...Ainsi que...Vincent? Qui sait...

Les mangemorts n'ont qu'à bien se tenir...

Un faible sourire étira mes lèvres alors que, lentement, je tourna mon visage pour plonger mon regard sombre et flous dans celui de Elliot. Le bon choix avait-il été fait? Aucune idée, seul le temps le dirrait. Désormais, elle se battait au côté de ceux qu'elle aimait. Elliot, Lacey...

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