Un regard évasif, le rouquine se l'accorda, regardant à travers la fenêtre, dehors, il pleuvait, le temps ne semblait pas avoir d'intérêt à rester constant.
D'une minute à l'autre, il changeait, passant d'un soleil éclatant, à une averse sordide, c'était les tristes aléas du temps britannique.

Laëtitia n'aimait pas les jours pluvieux, l'ambiance était plus morne, tout semblait plus gris, tristounet, et sans raison, elle même se laissait aller à ce comportement déprimant, moins bavarde que d'habitude, plus réservée, elle se repliait un peu sur elle même, ne cherchant pas vraiment de moyen de contrôler cette saute d'humeur.
Alors elle se souvenait de bien des choses … un passé lointain … sans père, le jour où celui ci partit précipitamment, ce jour là, il faisait noir, il pleuvait, alors l'homme avait enfilé un grand manteau beige, un chapeau de la même couleur, il avait pris pour une dernière fois sa fille, avec un regard tendre, puis il avait embrassé sa femme, elle essayait de retenir ses larmes, mais c'était la fin d'une époque … alors là, il avait ouvert le porte, un dernier sourire … et il disparut dans l'orage qui s'annonçait comme le début d'une ère sombre.

Soupirant, elle regarda vaguement son bureau, restait un dossier, elle ne s'y attarda pas, prenant une tasse de café chaud, elle la but en deux fois, puis regarda le nom : Malachy Mickael Parch.
Ce nom ne lui disait strictement rien, elle délaissa le dossier, pour rêver un peu ...un moment d'évasion, loin de tout ça.
Un bol d'air.
Sa famille était là, elle devait presque tout à ce qui était autour d'elle, comme si la réussite de sa vie, n'était pas le fruit de son labeur, mais celui des autres.

Un sourire gêné comme pour nier l'évidence, elle allait oublier par la seule chose qu'elle savait faire, travailler.

Dossier Malachy Parch : Fils d'un mangemort, envoyé à Gryffondor, sixième année, un dossier comme Laëtitia les détestait.
Un gamin qui avait grandi avec un monde autour de lui, il claquait des doigts, ça arrivait, un pourri-gâté, surprenant qu'il n'ait pas été envoyé à Serpentard, peut être qu'il n'était pas si perdu que ça.

Elle regarda ce que le ministère avait sur la famille, apparemment pas grand chose, tant pis, on composerait avec.

« Jane ?

_ Oui Laëtitia ?

_ Tu pourras faire entrer Malachy Parch quand il sera arrivé. »

Prête à le recevoir, elle referma le dossier, termina sa tasse de café, et attendit, fuyant la réalité par une rêverie.
Après une petite dizaine de minutes, le blondinet entra dans le bureau, elle se leva, lui serra la main avec un grand sourire, lui servant l'habituel baratin.

« Bonjour Malachy, comme tu le sais, je suis Laëtitia Silverleaf, commissaire du sang en charge de ton dossier. »

Elle ouvrit le document devant elle.

« Donc tu prétends au sang pur. As tu des documents pouvant le prouver ? »

Elle attendit qu'il réponde avant de reprendre.

« Maintenant parles moi de tes parents et grands-parents, ont ils étudié à Poudlard, si oui dans quelles maisons ? Ont ils exercé un métier particulier également ? »

Elle ajouta avec une certaine réserve.

« Inutile de te préciser que le plus d'ancêtres tu me présenteras, preuves à l'appui, plus le ministère sera à même de te déclarer sang pur. »

Un jour pluvieux de plus à Londres, ça devenait d'un commun et d'un ennui. Mais comme on dit souvent la pluie représente la tristesse de Dieu. Et comment ne pas être triste quand on voit ce que devenait L’Angleterre. Et tout cela à cause d'une seule et unique personne. Mais bon venant d'une famille de Magemort, il devait jouer ce rôle infâme et suivre la voie qui lui était tracée... Du moins en apparence. Enfin bon tout ceci n'est pas l'objet du sujet compté en ce jour. Non car aujourd'hui, Malachy Mickael Parch était convié à passer la commission du sang. La lettre lui avait été envoyé à l'école de Poudlard, ceci excusant toute absence au cours, et au grand regret de Malachy qui aurait préféré suivre ces cours-ci. Après tout afin de devenir un puissant sorcier, il fallait être le meilleur dés les bases. Et comme une "mauvaise nouvelle" en entraîne une autre, il ne fut guère surpris de voir son père venir le chercher en personne pour cet évènement, qui n'était tout au plus, qu'une simple paperasse à passer. Rien ne pouvait faire douter de son statut de sang pure d'après le père. Quand on fils, il se moquait bien de la couleur ou la pureté de son sang, il était ce qu'il était un point c'est tout. Malheureusement, il avait besoin de ce grade pour la suite de son ingénieux plan. Pour le père, une formalité à passer, pour le fils un calvaire et une certaine crainte ou appréhension. Son destin se jouait quelque peu là.

Enfin, bon suivant son père qui ne connaissait que trop bien, la bâtisse du ministère - Avoir pour père un célèbre Magemort avait quelques fois ces avantages. - Ils se retrouvèrent rapidement, devant la pièce tant attendue. D'ici son père, le laissa y allez seul, lui déclarant d'un ton nonchalant: " Va mon fils et continue la fierté de ton illustre famille".

~Illustre famille qui ne fait que les mauvais choix~

C'est la seule pensée qui lui vint à l'esprit, à cet instant. Mais bon à présent il devait passer cet entretien. Et au vu des exigences demandées pour ce statut, rien n'était encore assuré, même après tout ce que pouvez penser sa famille. Et surtout d'après les racontars de certains, qui exclamait l'existence de vrais tarets dans ce milieu là. Malachy avait l'imagination débordante à ce sujet, peut être y avait-il des détraqueurs, ou on ne sait quelle créature, qui pouvait faire passer de tels examens. Mais alors qu'il réfléchissait à tout ceci, avec un petit sourire, une jeune femme l'aborda. LE légendaire comportement et surtout le fameux jeu d'acteur de Malak intervint aussitôt. Regardant de façon hautaine, la sorcière dont il ne connaissait rien. Jusqu'à ce qu'elle se présente:

~Et merde, première connerie~

Voilà qu'il se comportait comme le parfait et ignoble mec qu'il était à l'école. Il la suivit garda son charisme éveillé et son attitude plein d'assurance de son "illustre famille" Parch. Et même si son âme souffrait de devoir agir ainsi. Alors qu'il entrait dans la salle accompagné de la femme, il ne put s'empêcher d'examiner et analyser le lieu et surtout la "commissaire" qui était plutôt ravissante et même attirante. elle possédait ce je ne sais quoi de touchant et de confiance. Même si ce cruel monde était fait de parfait acteur et imitateur, il en était la preuve vivante. Peut être pouvait-il se détendre un peu en sa présence tout de même. Elle ne semblait pas si horrible qu'on pouvait prétendre des commissaire de sang. Tout en restant un peu méfiant envers, elle, il se permit de lui sourire gentiment. Un de ses sourires éclatant qui, à son incompréhension totale, faisait fondre les élèves féminine de Poudlard. Ses yeux aussi bleu que le ciel et pétillant de vie, regardait intensément la rousse. On pouvait noter tant de choses dans son simple regard. Un mélange de froideur et d'arrogance commun au famille de Magemort, mais autre chose de plus... Difficile à cerner.

-Bonjour Madame, en effet je prétend au statut de sang pure... Enfin du moins ma famille le veut.

Il chuchota ces dernières parole d'un air absent. Et lui tendit une pochette remplie de tous les papiers administratifs le concernant. Du simple acte de naissance, aux différents parcours scolaire, jusqu'aux lettres d'imminent Magemort soutenant cette candidature. Et principalement de son père. Tendant la lettre de son père au commissaire, il regarda ce bout de papier de façon haineuse. Le jeune homme aimait sa famille malgré leur choix, mais il ne supportait pas le fait qu'on lui offre, ainsi tout sur un plateau d'argent. Même si cela servait bien à sa réputation détestable de jeune homme qui pouvait avoir tout d'un claquement de doigts, il ne supportait pas cela. Non ce qu'il souhaitait c'est prouver à tous de quoi il était capable sans l'aide providentiel de sa famille. Mais ceci jouerait en sa défaveur pour sa mission. La pochette contenait bon nombre d'autres papier que l'élève ne prit pas attention à s'intéressait. Les papiers administratif n'était pas pour lui, seule une lettre semblant très vieille attira son attention, sans savoir ce que s'était. Probablement une surprise de son père. Ce qu'il ne serait que plus tard s'était une lettre de la famille Parch,promettant fidélité, honneur et pureté à leur sang pour le Lord. Puis vins la question sur sa famille, pourquoi fallait-il toujours tout ramener à sa famille. Son visage prit un rictus étrange avant de revenir à un visage impassible et sans émotions. Quelque peu inquiétant pour un jeune homme.

-Excusez-moi de mon comportement. Alors je vais commencer par mes parents si vous voulez bien. Mon père est un imminent Magemort au plus près du Lord. Assez reconnu dans les hautes sphères de la Magie. Quand à ma mère, elle était aussi Magemort, avant de se retirer pour je ne sais quelles raisons, à présent, elle voyage beaucoup sans me dire pourquoi. Vous comprenez un enfant, tel que moi et même destiné à suivre le grand et puissant prince des ténèbres, n'est pas en âge de savoir les secrets de ma mère. Mais je ne suis pas si stupide que ça, et j'ai bien compris qu'elle travaillait pour le Lord directement, de par le monde. Pourquoi? je ne sais pas. Vous êtes surement mieux au courant que moi, sur le sujet.

Il prit une pause un instant. Le lion parlait de manière posé et réfléchi. Mais en parlant de tout ceci, il repensa à ce qu'il était prêt endurer pour tout ceci, le poids qu'il continuerait à porter jusqu'à la fin. Puis il reprit calmement.

- Quand à mes grand parents? Du côté de mon père, ils ont été Magemort aussi, du côté de ma mère dans la Magie noire. Et d'aussi loin que remonte notre arbre généalogique, la magie parcourt notre famille. Et beaucoup de magie noir. Donc si ceci répond à votre question au sujet d'un métier particuliers. Après au niveau de leurs études, une question facile qui aura une réponse courte et ennuyeuse, quoique. Toute ma famille a été à Poudlard, peut être mise à Part certain membre de ma Famille du côté de ma mère qui sont allez habitait en Californie. Mais tous ont été dans la Maison Serpentard, la plus noble et importante maison à leurs yeux. Alors imaginez, leur déception et leur colère quand le choipeaux magique a décidé de m'envoyer à Gryffondor et les lionceaux. Le seul de la famille n'étant pas à Serpentard. Bref je m'égare surement, vous vous moquez de la vie d'un jeune étudiant malgré le nom de sa famille.

Sans oublier, il avait pensé lui même à emporter son arbre généalogique qui remontait jusqu'au 19eme siècle d'assurer. Avec bien évidement, les fichiers vieillissant de l'époque. Il lui tendit ceci rajoutant quelques mots:

-Je pense qu'après une recherche dans les dossiers poussiéreux du ministère, vous trouverez plus d'information sur mes ancêtres.

Il espérait ainsi n'avoir rien oublier. Le regard de ses parents se fit présent dans son esprit s'il échouait. Et le souvenir des instants de torture de son enfance encore à vif sur son corps. La prochaine fois qu'il espérait revoir ce regard, c'est le jour où tous apprendrait la vérité sur ses intensions. Puis, une fois le sujet de sa famille finit, et dans tous les cas la commissaire ne manquerait pas de lui poser plus de questions, si besoin est. Il reprit un comportement chaleureux, son visage s'étirant dans ce sourire si spécial qui mettait en évidence ses lèvres qui étaient un appel au désir. Ses cheveux retombaient en bataille devant lui et son t-shirt mettait en évidence un corps qu'on pourrait qualifier de parfait. UN petit rayon de soleil dans cette morne et triste journée pluvieuse.

La mémoire n'était rien si la preuve venait apporter la précision contradictoire.
Pour bon nombre de sorciers, le sang pur correspondait à un fait, pour d'autre, il s'agissait d'une idéologie, quelque chose que l'on pouvait porter sans vraiment l'être, Eris fonctionnait peut être comme ça, il avait dit qu'un sang mêlé pouvait avoir une dominance sorcière, c'était là la preuve d'un certain éclectisme malgré que le bonhomme soit quelque peu borné.

Le nom Parch était totalement inconnu de la commissaire, la première fois qu'elle le voyait, alors quand l'autre eut dit éminent mangemort, la rouquine eut un sourire, pas si éminent que ça finalement, les mangemorts ou leur famille, avaient légèrement tendance à tous se croire au même niveau, alors qu'il était clair que tous n'avaient pas la même importance pour vous-savez-qui, il avait des préférences, et visiblement, cela ne semblait pas être évident à tous.

Silverleaf prit soin de tout noter.

-Bonjour Madame, en effet je prétend au statut de sang pure... Enfin du moins ma famille le veut. Excusez-moi de mon comportement. Alors je vais commencer par mes parents si vous voulez bien. Mon père est un imminent Magemort au plus près du Lord. Assez reconnu dans les hautes sphères de la Magie. Quand à ma mère, elle était aussi Magemort, avant de se retirer pour je ne sais quelles raisons, à présent, elle voyage beaucoup sans me dire pourquoi. Vous comprenez un enfant, tel que moi et même destiné à suivre le grand et puissant prince des ténèbres, n'est pas en âge de savoir les secrets de ma mère. Mais je ne suis pas si stupide que ça, et j'ai bien compris qu'elle travaillait pour le Lord directement, de par le monde. Pourquoi? je ne sais pas. Vous êtes surement mieux au courant que moi, sur le sujet. Quand à mes grand parents? Du côté de mon père, ils ont été Magemort aussi, du côté de ma mère dans la Magie noire. Et d'aussi loin que remonte notre arbre généalogique, la magie parcourt notre famille. Et beaucoup de magie noir. Donc si ceci répond à votre question au sujet d'un métier particuliers. Après au niveau de leurs études, une question facile qui aura une réponse courte et ennuyeuse, quoique. Toute ma famille a été à Poudlard, peut être mise à Part certain membre de ma Famille du côté de ma mère qui sont allez habitait en Californie. Mais tous ont été dans la Maison Serpentard, la plus noble et importante maison à leurs yeux. Alors imaginez, leur déception et leur colère quand le choipeaux magique a décidé de m'envoyer à Gryffondor et les lionceaux. Le seul de la famille n'étant pas à Serpentard. Bref je m'égare surement, vous vous moquez de la vie d'un jeune étudiant malgré le nom de sa famille.

Pourquoi était il à Gryffondor ?
Son comportement, traduisait une certaine idéologie proche de celle de Serpentard, ou alors était ce un rôle qu'il jouait ?
De tout temps, Gryffondor et Serpentard avaient été opposés, dans l'idéologie, et dans ce qu'on pouvait appeler, la vie du château, ce n'était pas pour rien que le match de quidditch entre ces deux maisons, était appelé le Derby.

Au fond, elle espérait que ce bonhomme ne soit pas qu'une erreur du choixpeau, mais bel et bien, quelqu'un de meilleurs que ce qu'il présentait.

-Je pense qu'après une recherche dans les dossiers poussiéreux du ministère, vous trouverez plus d'information sur mes ancêtres.

Elle haussa les sourcils après un sourire quelque peu dérangé, visiblement, il prenait son rôle très à cœur.

« Monsieur Parch, sachez que le ministère n'est pas votre elfe de maison … et qu'il est normal selon la procédure de consulter les 'dossiers poussiéreux' comme vous dites. Mais si vous êtes convoqué ici même, c'est bien pour que vous répondiez à cet entretien, dans le but de prouver votre statut de sang, alors je vous conseille d'être un peu plus précis si vous tenez à avoir un statut de sang digne de ce nom. »

Elle avait été conciliante, mais il ne fallait pas prendre le ministère pour une garderie non plus, fils de mangemort ou pas, elle, elle était couverte par Eris Valverde, alors que ce gamin veuille jouer au dur, ce n'était pas son problème, qu'il ne vienne pas se plaindre après de son statut de sang, ou du doloris qu'il aura pris à Azkaban.
Elle consentit toutefois à lui laisser une dernière chance, trop bonne pour être honnête ? Pas vraiment, elle était très ouverte d'esprit, et aimait voir les choses plus en détail.

« Il me faut des noms pour pouvoir vraiment établir votre statut de sang, tachez d'être précis, sans précisions, votre discours ne vaut rien monsieur Parch, et sachez que j'ai vu des commissaires envoyer des individus à Azkaban pour moins que ça. Les détraqueurs ne font pas de distinction entre un fils de et un sang-de-bourbe. »

Toujours cordial, jamais piquante mais toujours vraie.

« Je vous écoute donc, sachez d'ailleurs que si en théorie trois générations sorcières suffisent pour être sang-pur, le ministère ne tient à présenter en tant que tel que d'anciennes lignées, donc il va falloir faire mieux pour prétendre à ce statut. »

Elle trempa sa plume dans l'encrier et attendit le discours qui, elle l'espérait, serait bien mieux construit.

L'effet rayon de soleil dans cette triste journée, n'eut pas l'effet escompté, au vu de la réaction de cette commissaire. Tant pis, il aura au moins essayé. Toutefois, sans le montrer il s'amusa à voir qu'il pouvait quelque peu énervé même les personnes les plus polis. Son jeu d'acteur était en amélioration constant. Il la laissa parler sans l'interrompre une seule fois. Avec amusement, toutefois, en imaginant son père à sa place. Il n'était pas reconnu pour être patient ou autre, on pouvait même dire qu'il était plutôt une brute. Malachy, quand à lui, jouait à merveille le rôle de la brute; Mais était bien plus réfléchi et posé. Parfois, il fallait emprunté des chemins détournés pour parvenir à son but. Après tout comme on dit, les blessures physiques guérissent toujours alors que celles infligées au mental ou à l'âme sont irréversible. Mais tout ceci est une autre histoire.

Revenant au sujet principal, il inclina la tête soufflant quelque excuses.

-Je ne voulais pas vous manquer de respect à vous ou le ministère, loin de moi cette idée.

Il la regardait intensément, elle qui attendait qu'il s'exprime, plume à la main. Elle voulait des précisions sur sa famille, et des générations de sang-pure? Soit elle en aurait. IL attendit un moment, observant toujours cette commissaire de façon innocente et calme. Pour finalement, pousser un long soupir. Comme si cette tâche qui l’incombait le faisait, quelque part, souffrir.

-Je vous préviens, les secrets de la famille ont la vie dure. Puis-je?

Il montra du doigt le papier présentant son arbre généalogique. Après consentement de la commissaire, il s'en empara, et déroula le papier. Étrangement il semblait en bon état pour l'ancienneté d'un tel document. Normal après tout, il était enchanté.

Spoiler:

IL déroula donc le long papier, et pointa son doigt sur le haut de l'arbre. Mettant en évidence deux nom: Arthur M. Parch et Marine Parch. Puis sa voix entreprit de compter son histoire:

-Commençons donc par le début, voici les premiers Parch connu jusqu'alors, les fondateurs si l'on puis-dire. Mes ancêtres et Originaux de la grande lignée des Parch. Dont j'ai hérité du deuxième nom Mickaël. tout deux sont à l'évènement de notre famille et dés le début de ses temps, s'est porté sur la magie noire. Puissance sans limite d'après certains de leur écrits. Ils ont eut trois enfants, mais la branche principale, provient de Ténèbres L. Parch et sa femme Kim Chalass, qui ont perpétué à toutes les lignées les préceptes de notre Aïeul. Leur savoir, leurs rites et tout ce qu'on peut imaginer encore. De nombreuses générations de Parch ont suivit, chacune améliorant un peu plus leurs capacités dans la magie noire et leur haine des moldus.

Il s'arrêta un instant pour laisser le temps à la commissaire de prendre note. Il la regardait avec un petit sourire qui, de coutume faisait fondre plus d'une alors même qu'il ne souhaitait pas cela. Puis, quand elle lui fit signe de poursuivre, il pointa finalement son doigt sur une autre lignée des Parch, qui lui semblait bien plus "intéressante" à expliquer.

-Voici une génération forte intéressante dans notre patrimoine et dont de probable registres existent, soit au ministère Anglais soit des États-unis. Je m'explique Geoffroy Parch marié à Ludvia Clos eurent trois enfants. Dont un qui fut l'une des fierté de la famille: Klaus Parch.

Ce fut la célèbre et noire période des sorcières de Salem et des bûchers. Mais ce que peut savent, car la politique a voulu caché tout ceci; C'est le fait que derrière toutes ces histoires se cachaient un Parch. Vous l'aurez deviné Klaus Parch. Mon ancêtre s'était dés lors lancé à l'aventure du nouveau monde, qu'on appelle actuellement les USA. Mais déjà bien trop de sang-de-bourbe et de sang-mêlé soutenant les moldus existaient. Ce qui bien évidement était inacceptable pour Klaus Parch. Il a alors habilement manœuvrer pour manipuler certains moldus influent, notamment de la religion. Pour dénoncer et brûler le plus de sang-de-bourbe possible ou sorciers aidant et soutenant ces moldus. Comme l'histoire peut le montrer, il a assez bien réussi.


Malachy suivit son doigt pour tomber sur quelques choses qui le gênait quelque peu. Il arrêta momentanément son récit, regardant d'un air gêné la rouquine. En effet, une chose pouvait fortement attirer le regard de quiconque regarder cet arbre généalogique. Car l'un des membres de la famille Parch n'était remplacé que par des points interrogations. L'un des frère ou une sœur du célèbre Klaus Parch. Seul embranchement qui faisait tâche dans cet prestigieuse famille. Regardant le regard interrogateur de la rouquine, Malachy répondit dans un souffle d'exaspération. IL était ici pour prouver son sang et même si pour cela, il devait parler de certaines honte de sa famille.

-Vous vous demandez surement pourquoi, n'y a t-il pas de nom à cet emplacement. La raison est bien simple même si très obscure. Depuis l'avènement de notre famille Arthur Mickaël Parch et sa femme ne souhaitait qu'une famille de sang pure, il ne fallait surtout pas se mêlait au sang-de-bourbe, et les sang-mêlé, quand à eux, n'étaient qu'à peine tolérés. Et pour cela, on peut appelé ça une loi ou un décret de la famille: Chaque enfants Parch devaient se marier avec un sang pure. Et parfois même, cela a été vu une fois dans notre famille, Un Parch était forcer se marier avec un autre membre de la famille, pour perdurer le sang noble de notre famille. Vous avez compris le tableau, je pense. Les lions ne s'accouplent pas avec les cafards. Avec tout le respect que je vous dois.
Mais voilà ce membre inconnu de la famille Parch a du s'éprendre d'un sang-de-bourbe ou pire d'une Moldu même. Suivant les préceptes de la famille, les parents ou même son frère ont dû le tuer sans autre forme de procès pour le punir, et ne pas salir notre sang. Il fallait agir avant que le pire n'arrive. Mais nos ancêtres ont voulu garder en mémoire ce phénomène pour les futurs générations. C'est en quelque sorte la menace ou punition pour quiconque tente ce procédé. Et c'est la honte de notre famille, mais nous l'affichons pour montrer que notre sang et noble et pure depuis des décennies. Rien n'a pu corrompre notre lignée. Et bien sur pour précision chaque enfants Parch, principalement les femmes doivent garder leur nom, même après leur mariage.

Un silence long et lourd de sens se fit dans la pièce, avant d'être interrompu faiblement par le chuchottement de Malachy:

-Je ne sais pas si je m'explique correctement sur ce sujet quelque peu tabou?

Sachant que le commissaire pouvait l'interrompre au moment qu'elle le désirait, il décida de continuer son histoire. Pour la première fois, il confier des choses que seul sa famille connaissait. Beaucoup de rumeurs courraient sur eux, parfois vrai, parfois fausse. Mais au moins ceci gardait la crainte et le mystère sur leur famille. Mais là, tout était dit, le statut de sang-pure n'était pas chose aisé à avoir.

-Pour revenir à notre lignée principal, Klaus Parch en est donc le membre dont nous sommes surement le plus fier. Il a réussi tellement de choses dans ce nouveau monde. La "Vraie" magie noire a pu perdurer un long moment là bas. A la la suite de cet ancêtre-ci, d'autres générations ont suivit, bien sur continuant sur les préceptes de nos ancêtres, et avec la continuité du sang-pure, qui était devenue une réelle obsession.
Jusqu'au célèbre frères Parch: Stefen et Damon. Qui si leur projet avait réussi, aurait été la plus grande fierté tant pour la famille Parch que le monde de la magie dans son ensemble.

Il regarda avec un petit sourire en coin la commissaire. Car personne ne connaissait ces prénoms et ces personnes du moins pas sous ce patronyme. Non, leur nom était reconnu d'une tout autre façon, que la commissaire connaitrait peut être, travaillant au ministère, même si le sujet était tabou à cette époque ancienne.

-Leur prénom ne vous dis surement rien. Leurs expériences, peut être, vous rappellera quelque chose et leur nom qu'on leur a donné par la suite, n'est pas inconnu. Mais commençons par le principal. Les frères Stefen et Damon étaient des sorciers-scientifiques, rien de bien intéressant pour le moment. Mais leurs recherches portaient sur l’impossibilité à un sorcier de procréer avec un moldu. Ainsi le monde de la magie n'aurait eut que des générations au sang-pure. La finalité de notre famille. Ils approchaient du but et ne leur restaient que peu de temps pour trouver cette solution. Malheureusement ceci ne plu guère au ministère de l'époque. Et après plusieurs investigations et enquêtes, ils firent une descente dans les laboratoires des deux frères Parch. Les membres du ministère ont voulu tout détruire, chaque plans, chaque données et expériences pour qu'aucune personne ne reprenne les plans et les idées des Parch. Mais ce genre d'élèments ne disparaissent pas ainsi. Et même s'ils ont voulu faire disparaitre les dossiers et preuves du ministère pour ne prendre aucun risque, il existe encore quelques traces probante de cette histoire.
Vous les connaissez surement mieux sous le nom des "Blood Brothers".

Il se mit à sourire faussement, mais continua tout de même à dire ce qu'il pensait.

-Ironique, non? Leurs expériences portaient sur le sang-pure et on les a prénommé "Blood Brothers",pas très original. Leur dossier est donc ainsi nommé et leurs vrai prénoms perdus. Voilà pourquoi le prénom de Stefen et Damon ne dit rien à personne. Enfin bon depuis notre famille s'articule en deux branches comme vous pouvez le voir sur l'arbre. Les descendants de Stefen et Damon.

Malachy pensait avoir expliqué les bases intéressantes de sa famille, même s'il y avait bien plus que cela à dire. Mais toute une vie n'aurait pas suffit à approfondir le sujet.
Finalement la boucle était bouclée, et il était revenu à ses premières paroles au sujet de ses parents et arrières grand-parents. Magemort depuis les débuts et l'apogée du Lord, car jamais ils ne l'avaient abandonné, jamais il n'avait perdu foi en lui.

Mais alors qu'il sourit aimablement à la commissaire qui finissait de prendre ses notes. Malachy mit ses mains dans ses poches. Quand instantanément la surprise l'envahit. La raison venant du contact de sa main avec une enveloppe en papier au fond de ses poches. Il L'avait presque oublié. Le souvenir s'afficha comme une gifle dans son esprit. Car oui avant de venir, ici, sa famille lui avait tendu une lettre, dont il ne devait pas en prendre connaissance, lui même. Il devait simplement donner la lettre au commissaire. D'après ce qu'on lui avait toujours appris, il fallait toujours garder un As dans sa manche. Comme on dit garder le meilleur pour la fin. Probablement avait-il mieux, mais ceci semblait assez important à montrer. Il sorti l'enveloppe en question et la tendit à la Femme face à lui, de manière mystérieuse. Malachy avait adopté un comportement tout autre, car cette simple lettre renfermait un secret dont l'élève même n'avait pas conscience, ce qui l'inquiétait. Quel secret lui cachait on encore?
L'enveloppe en question était scellé par un puissant sort, avec le symbole, même, du ministère. Que faisait une telle lettre dans les mains du jeune homme. Même lui ne semblait pas savoir, et pour al première fois la crainte de l'inconnue s'affichait sur le visage parfait du Lion Rouge.

Spoiler:

Alors que la commissaire lisait la lettre, le Lion rouge attendait patiemment Et ceux, même si ses yeux trahissaient son inquiétude et son désir de savoir le contenu d'une telle lettre. Mais son destin était à présent entre les mains de cette femme. Il se préparait toutefois à toutes questions possible et inimaginable. Mais une lueur étrange brilla aussitôt dans ses yeux, il ne savait pas s'il pouvait lui faire confiance, mais s'était plus fort que lui et peu importe si elle se moquait bien de ses paroles:

-Mais si je peux me permettre! Madame, Peu importe ce qu'est ma famille ou mes ancêtres, je ne prend pas pour acquis tout cela. Et je promet de me faire un nom dans le monde de la magie!

Ses yeux n'était point agressif, ni provocateur, mais empli d'une détermination sans faille. Un courage intangible et une force mystérieuse mais puissante. Il espérait ne pas avoir fait d'autres erreurs durant cet entretien, mais le passé est au passé, à présent seul la décision de la Femme comptait.

Le dossier Parch … et bien il semblait être plus compliqué que prévu, Laëtitia se retrouvait face à une tête de con.
Oh bien sûr elle ne l'aurait pas dit ainsi, mais c'était de loin ce qu'elle pensait, mais vous savez, la morale et les jolies filles, en général, ça va de paire.
La commissaire avait toujours fait preuve de calme et de maîtrise d'elle même, elle prenait sur elle les remontrances qu'on lui avait fait par le passé, démarrée en tant que secrétaire, elle savait ce que c'était de courir partout avec des dossiers, et avec des talons, les choses n'étaient guère évidentes.

Elle avait toujours plus ou moins été la bleue, au début de sa formation, rien n'était acquis, elle arrivait en petite fille bien sage, et comme souvent elle s'était plus ou moins faite victimisée, comme à ses débuts à Poudlard, venir de Poufsouffle était une tare pour ses Serpentards, mais ils ne savaient quelle alliée elle pouvait être, seul certaines personnes l'avaient vu.
Le vieil Abraxas Malefoy entre autre, un homme très discret, généreux, et en général très intègre, un homme, Tom Jugson, lui avait dit de surveiller son opinion sur ce vieillard, elle l'avait écouté, et n'avait pas dit mot sur ce qu'elle en pensait, une sage décision.

Malachy Mickael Parch avait beau être un garçon fort mignon, il n'en demeurait pas moins insupportable, il ne semblait pas intègre, même fourbe à dissimuler sa pensée, c'était dans ce genre de cas que la commissaire aurait aimé faire appel à la lecture de pensée, mais elle n'avait jamais trop excellé dans ce domaine, et même lancer ce sort, n'était pas abordable par tous, elle savait le lancer, mais il fallait se concentrer, et ce uniquement dans le but de percer les murailles, ce garçon ne devait pas être formé à l'occlumancie, il lui serait donc assez facile d'avoir ce qu'elle veut, mais pourquoi en venir là …

-Je ne voulais pas vous manquer de respect à vous ou le ministère, loin de moi cette idée.

Elle ne broncha pas, s'efforçant de ne pas paraître désagréable alors qu'à l'intérieur, elle était outrée.

*C'est ça, excuses toi … tu n'as même pas le courage d'assumer ce que tu penses, et tu es à Gryffondor … *

Un paradoxe, ce garçon était l'opposé de ce qu'on lui fichait comme étiquette de par sa maison, où était la noblesse ? Où était la chevaleresque attitude qui caractérisait les héritiers spirituels de Godric Gryffondor ?
Nul part, ce gamin n'était qu'un Serpentard mal aiguillé, le choixpeau devait avoir merdé sur ce coup là.

Son air de charmeur ne prenait pas avec la rouquine, habituée à plus mignon et plus âgé, il ne l'adoucirait pas ainsi, et c'était essentiellement là l'échec chercher à la prendre par les sentiments, à lui forcer la main, il fallait la décider de placer sa confiance, après, tout était gagné, mais pas pour un sous avec ce bonhomme retord.

-Je vous préviens, les secrets de la famille ont la vie dure. Puis-je?

D'un signe de la main elle l'autorisa à prendre le long parchemin de son arbre généalogique, naturellement pas authentifié par le ministère.
Sur celui ci, elle reconnut plusieurs noms bien connus, des Stuarts, elle eut une pensée pour Serpens, une Mulciber, ce fut la jeune pétasse secrétaire de De SaintClair qu'elle visualisa ainsi, le reste ne lui disait absolument rien, mauvais signe évidemment.
Elle écouta le blabla, notant chaque informations, mais plus elle l'écoutait, moins elle avait envie d'en savoir sur lui, on avait l'impression que ce jeune homme récitait une leçon sans même la comprendre, ce qu'elle trouva assez lamentable, mais elle ne dit mot, le politiquement correct était de rigueur.
Quand enfin il eut terminé, après une petite dizaine de minutes, il lui confia une lettre, scellée, c'était déjà ça un témoignage ? Peut être, allez savoir.
Elle connaissait ce scellement, typiquement anglais, donc de ce ministère, elle sortit sa baguette, tapota sur le cachet qui reconnut sans doute la magie d'un membre du ministère, et la commissaire put découvrir là une lettre, étrange, il n'était pas dans les coutumes des mangemorts de faire tant de cérémonie.

Surprenante lecture que fit la demoiselle dans sa tête.

Spoiler:

Elle ferma les yeux pendant un court instant, garda une respiration calme, le jeune homme, sentant un moment de possible faiblesse chez la rouquine, renquilla comme le vautour après la charogne.

-Mais si je peux me permettre! Madame, Peu importe ce qu'est ma famille ou mes ancêtres, je ne prend pas pour acquis tout cela. Et je promet de me faire un nom dans le monde de la magie!

Souriant, elle lui répondit directement et sans détours.

« Vos ambitions ne regardent que vous monsieur Parch, et pour donner mon opinion sur la question de l'héritage, c'est essentiellement ce que doit déterminer la commission, avez vous un héritage sorcier, si oui alors vous êtes digne d'intégrer le monde magique, si non, c'est Azkaban, vouloir nier son passé, n'est ce pas là vouloir Azkaban monsieur Parch ? »

Elle le regarda, toujours en souriant et ajouta sur un ton léger :

« La prochaine fois, surveillez vos dires, vous tomberez peut être sur moins conciliant que moi. »

C'était clair, s'il ne surveillait pas son langage ou encore sa verbe, c'était correction et Azkaban, il devait se remettre à sa place, c'était à dire simple plaignant et interrogé, et non petit prince venu là pour un simple entretien de routine.

Laëtitia examina de plus près la lettre, silencieuse, elle ne disait rien, quelque chose n'allait pas avec ce bout de papier, il y avait comme … une erreur, une incohérence, mais elle n'arrivait pas à savoir quoi, ce n'était pas les faux-papiers qui manquaient surtout depuis que la politique puriste c'était faite plus drastique.
Elle resta bien une minute ou deux à ne rien dire, devant cet écrit qui l'interpellait, quand enfin elle eut comme une idée, elle en fit de suite part à son invité.

« J'ai bien peur que cette lettre ne soit un faux, elle n'est pas du tout dans le style de notre ministre. »

Le verdict était tombé.
Il était vrai que Mulciber avait beaucoup moins de retenue, plus bref, plus franc, plus cru aussi, ce n'était pas dans son style d'être aussi procédurié, et encore moins d'apporter des arguments à son discours, ce n'était tout simplement pas lui.

« Si tant est qu'elle soit authentique, ce dont je doute fortement, cela ne prouverait qu'une partie de votre sang, à savoir la branche paternelle, vous ne m'avez pas beaucoup parlé de votre mère monsieur Parch, est ce par négligence ? »

Question fausse évidemment, uniquement là pour signaler un point faible.

« J'ai vu quelques sangs purs passés ici, mais jamais le nom de Collins n'était mentionné, c'est somme toute un nom très courant, chez les sorciers comme chez les moldus. Pouvez vous apporter un quelconque témoignage qui puisse justifier le sang pur de votre coté maternel ? »

Ce n'était pas fini, pas encore, et mieux valait qu'il n'y ait pas de failles dans son argumentation, car il n'aurait pas de chance supplémentaire, à la moindre erreur, ce serait sang-mêlé, et plus moyen de négocier.

Alors qu'il pensait que l'entretien était fini, voilà que la rouquine, furieuse semblait-il continuer à lui poser des questions, inlassablement. Tel un interrogatoire, Malachy ne bronchait pas, il attendait patiemment que cette dernière est finie, pour reprendre la parole avec respect et tous ses dires et remontrances.

Toutefois, il fut fort surpris, alors qu'il n'était pas au courant du contenu de la lettre, de l'entendre de la bouche de la commissaire. Ainsi dans la lignée de sa famille, une parente du ministre de la magie y avait prit place. Pourquoi lui avoir caché une telle information. Sa famille était passé maître dans l'art du secret, même entre leur propre membre. Mais pourquoi lui cachait ceci, alors qu'on lui avait donné cette lettre. Pour la première fois de sa vie, une surprise totale s'empara de l'élève. Ce sentiment se lisait immédiatement sur son visage, et à son comportement on pouvait comprendre que s'était bien une première pour l'élève de ressentir un tel sentiment. Il eut même du mal à articuler sa phrase mû par la surprise.

-Je... je suis.. désolé Madame. Je n'étais pas au courant de tout ceci. Je n'ai jamais eu l'honneur de rencontrer de membres du ministre. On m'a juste demandé de vous donner ceci.

Malachy qui de coutume avait une maturité bien plus avancé que son âge, ressemblait au parfait ado de son âge en cet instant. Une faiblesse que le Parch ne supportait pas affiché et dont la commissaire était spectatrice. Ne cessant de se poser multitudes de questions, il reprit rapidement son sang froid, se rappelant de l'importance de cet entretien. Et comme si de rien n'était, son comportement devint aussi neutre et son visage aussi inexpressif qu'une statue. Cette commission prenait des allures bien intrigantes et particulières du moi pour le Lion d'Or. La commissaire avait du en voir tellement que ceci devait être qu'un parmi tant d'autre.

Et alors que tout redevint à la normal, il repensa à un mot, ou du moins à une menace que lui avait lancé la sorcière. Et sans s'en rendre compte, le mot fut soufflé, échappant à sa bouche:

-Azkaban...

La légendaire prison magique, et craint de tous. Les paroles reporté sur ce lieu était horrible, et souvent raconté pour faire peur à tous les sorciers du monde magique. Prison détenu par des créature magique telles que les détraqueurs, c'est créature de l'ombre qui avait la réputation de briser les âmes les plus forte de ce monde et insuffler la mort de leur baiser. Mais que pouvait faire un détraqueur, quand l'âme était déjà anéanti? Que l'avenir qu'on se faisait de soi, n'était qu'une fin longue et douloureuse. Ces créatures pouvaient détruire une âme déjà disparut? Le lion d'or aperçut cette idée comme une échappatoire, après tout , le futur qui lui était présenté était encore plus noir et dangereuse que la prison. Son père l'avait tellement torturé depuis son enfance qu'aucune personne ne pouvait imaginer ce qu'il avait endurer.

Mais finalement, Miss Silverleaf interrompu le fil de ses pensées de façon peu agréable. En effet parler de sa mère n'était jamais un sujet des plus plaisant. Oui il aimait ses parents, mais cette femme se représentant comme sa mère, n'était qu'une mère dont els nombreux secrets et mystère étaient caché à son seul enfant. Et encore maintenant, à peine osait-il en savoir plus à son sujet, qu'il se faisait sévèrement punir. Une famille adepte de la magie noir, n'était pas un bon côté même pendant ce sombre régime. Leur trouvaille en question de torture était illimité... Mais encore une fois, l'importance de cet interrogatoire devait être la seule pensée, peu importe ce dont il devait parler. De plus les conséquences en étaient bien trop importante et dangereuse. Après un moment intense de réflexion, il observa la commissaire, comme s'il se demandait s'il pouvait lui faire "confiance", dans une moindre mesure. Dans ses yeux la menace que représentait ses parents était bien plus grande que toute menace que pouvait infliger le commissaire. Comme tous, elle pensait probablement, que Malachy n'était qu'un enfant de plus provenant d'une famille aisé et influente. Mais la vérité était tout autre, et souvent il regrettait de n'être pas dans une famille "normal". Finalement, il reprit la parole, essayant de s'enfermer dans sa bulle pour ne pas souffrir de la douloureuse évocation de sa famille.

-Veuillez m'excusez madame. Ce n'est en aucun cas de la négligence. Ma mère était, dirons-nous bien trop occupé, pour me parler d'elle et sa famille. Elle laissait à mon père, le soin de faire mon "éducation"...

A ce simple mot, Le Parch fit une grimace de douleur, au souvenir cuisant de cette "éducation", les jours entier de torture, et de menace pour le rendre fort et résistant comme il lui disait. Les fois, ou laissé presque pour mort sur le sol de sa chambre. Oh oui cette éducation, qu'il avait en effet rendu robuste et plus fort, mais à quel prix? Une éducation qu'il ne souhaitait à personne pas même à son pire ennemi. C'est peut être par ces tortures physique et psychologique, qu'il ne craignait plus aucune menace qu'on pouvait lui faire. La mort apparaissait comme une délivrance. Non la seule chose qu'il arrivait à craindre encore en ce bas monde, était l'utilisation du sort impardonnable. Le fameux sort dont il avait fait mention pour menacer une Aigle. Le sort de l'Imperium. Oui tel était sa plus grande crainte et peur, le fait d'être contrôler et manipuler pour asservir le Lord et obéir au moindre de ses désirs. Après cette longue grimace de souffrance qui en disait long sur son passé, il reprit le court de son histoire.

-Ce que je peux vous dire sur ma mère est assez simple. Elle même est de sang-pure, sans quoi mon père ne l'aurais jamais épousé, dû aux rites de nos familles. Si un quelconque doute était à son sujet, les parents de mon père ou même son frère l'aurait immédiatement tué et banni de nos origines. Comme je vous l'ai expliqué avec l'un de nos membres. De plus, ma mère est originaire de la Californie, elle est venue à Londres pour suivre mon père et soutenir l'avènement du Lord depuis des années.

Sinon, elle était une ancienne magemort au service du Lord. A présent, elle ne se présente plus comme telle, même si tout le monde sait qu'elle continue à servir le maître sur des sujet bien plus secret et externe au pays. Mais ceci reste debout et si j'ose en parler...

Il ne finit pas sa phrase, ne préférant pas y penser. Mais la chose était explicite et n'avait pas besoin d'être dites. Toutefois, Le Lion rouge savait très bien que cette seule preuve ne suffirait pas. Mais une idée lui était déjà venu en tête, et c'est inconsciemment qu'il toucha quelque chose à travers son t-shirt.

- Mais avec votre permission, je peux invoquer quelqu'un qui vous en dira plus sur ce sujet. Dans notre famille, nous donnons un bijou familiale depuis des générations. Le bijou à de nombreuses propriétés que je dois découvrir par moi même. Mais elle me permet aussi d'appeler notre elfe de maison, qui suit ma mère depuis fort longtemps.

Attendant, l'autorisation de la commissaire, qui lui fut donnée, il retira de son t-shirt, un médaillon ancien, d'une valeur inestimable et magnifiquement ouvragé. Le médaillon tout en or, prenait la forme d'une tête d'animal dont les yeux brillaient de deux petits rubis rouges et en son centre tenu par la bouche, un magnifique rubis étincelait. Du bijou émanait une sombre et ancienne magie. L'élève caressa, le rubis en question et en quelques secondes, un léger bruit se fit entendre sous le bureau. Un elfe en sorti, aillant pour seul habits des aillons. Ce derniers semblait dans un salle état, mais regardait Malachy avec des yeux rempli de joie et d'amour. Il se mit aussitôt à genou, devant l'élève qui le regardait avec une certaine affection. Après tout, même si Malachy était l’odieux personnage qu'on décrété de lui. Il tenait cet elfe de maison dans son cœur, malgré ce qu'on pouvait dire sur eux. Mais au moins, seul ce petit être insignifiant ne trahirait jamais le Parch. Et l'élève avait de la tristesse pour cette pauvre créature ayant comme maîtresse sa mère.

- Maître que puis-je faire pour vous?

Malachy ayant oublié la présence de la commissaire et tenta de reprendre le contrôle sur ses sentiments, pour ne pas intriguer cette dernière. Il prit la parole, de façon plus froide:

-Sephyr, voici la commissaire du sang. Elle souhaite en savoir plus sur ma mère et sa lignée. Je t'ordonne donc de dire tout ce que tu sais.

Même si cela ne lui plaisait pas de lui donner des ordres, n'en ayant pas besoin. Dés qu'il s'agissait du sujet de sa mère, l'elfe s'enfermait dans le silence. Il avait donc été forcé de lui donner cet ordre de dire la vérité, l'elfe était donc obligé d'obéir.
Et quoi de mieux qu'un elfe de maison obligé de dire la vérité comme preuve fiable pour cette commission. Mais l'elfe de maison fut terrorisé, il se retenait de ne rien dire, la crainte étant très forte, mais l'ordre du maître était primordial. C'est avec rancœur, qu'il se tourna vers la commissaire et commença son récit sous le regard curieux du Lion. Celui-ci posa même sa main sur le dessus de la tête chauve de son elfe pour le rassurer et lui apporter du courage à sa tâche.


-Maitresse Ashley Collins va me punir pour ceci, pleurnicha t-il. Ma maîtresse vient du nouveau pays. Là bas, elle et sa famille ont été les inquisiteurs de l'ordre des ténèbres. Après la disparition d'une ancien famille des ténèbres,qui n'était autre que des ancêtres de la famille Parch, il n'existait plus de magie noir en ce nouveau monde. C'est donc la famille de ma Maîtresse qui prit le relais, plusieurs années après. Je peux vous montrer les quatre dernières générations seulement de cette famille Collins.


Agissant à ses paroles, la petite créature releva ses aillons, et c'est un spectacle effrayant qui apparut à leurs yeux. Car sur le corps de l'elfe, était écrit avec son propre sang, les 4 dernières générations de la famille Collins. Les noms avaient été gravé par magie, car les blessures ne semblaient pas vouloir se cicatriser.

-Excusez moi maître, je n'ai pu que retranscrire seulement quatre générations sur mon corps, le reste est au Manoir des Collins en Californie. Chaque Elfes de maison de la famille Collins doivent marquer l'arbre généalogique sur son corps, depuis la nuit des temps. J'ai continué le rite.

L'elfe se redirigea alors vers la rouquine, sa voix prit un sérieux inhabituel:

-Je vais vous révéler des secrets que même mon maître présent ne sait pas. Pour commencer, sachez que les Parch sont un ancienne famille, peu connu dans l'histoire de la magie. Ceux-ci préférait agir dans l'ombre, pour ne pas être reconnu dans le monde ou la magie du bien régnait... Du moins en apparence. Leur soif de magie et de puissance égal celle des plus ténébreux mage de l'ordre actuel. Et pour eux, les descendants de la famille Parch ne peuvent être que de robuste sorcier, et avant tout des hommes. Toutes descendances féminines étaient simplement assassinées dans le berceau, pour cette famille, seul les mâles étaient destinés à devenir puissant et pure. Ils ne vivaient d'ailleurs qu'avec d'autres familles de sorciers, les moldus et autres sang-mélés, n'étaient pas autorisé dans "leur village".

Oui ma Maîtresse est une femme de cette lignée. La raison je vais vous la donner. Elle a prouvé dés l'enfance des capacités hors-normes. Rapidement, un rapprochement s'est fait avec la famille Parch et leur goût de la "pureté" commune, les ont fait se réunir rapidement. C'est alors qu'un membre des Parch et des Collins furent unis. Ce qui sauva Ma maîtresse des doutes que pouvaient encore avoir sa famille à son sujet. Mais l'union de la puissante famille Parch et des Collins n'était qu'un avantage. Néanmoins, la venue De ma Maîtresse à Londres apporta bien de nouvelles choses pour la famille. En effet, s'était la première fois, qu'une Collins partait à Londres, et surtout côtoyer des sang-mêlés et sang-de-bourbes. De toutes générations, elle ne fréquentait que des sorciers au sang pure, tout autre sang était irrémédiablement tué.

Je ne sais pas si dans votre pays, cette information vous est parvenue, mais dans l'état de Californie et le reste du nouveau monde, les Collins étaient membre du groupuscule craint et murmurer avec terreur de "l'Ordre du Crépuscule". Rumeurs ou légendes, beaucoup n'osait en parler, et pourtant il existait réellement, naissant de la famille Collins. Toutes les actes maléfiques connus, là bas proviennent d'eux. Comme leur penchant de tout incinérer, provocation et allusion aux sorcières de Salem.

L'elfe de maison s'interrompit un instant, tremblant de tous ses membres à l'atrocité perpétrée par la famille. On pouvait voir toute la difficulté qu'avait l'elfe à raconter cette histoire. On ne pouvait jouer autant la terreur, montre d'une sincérité indéniable.

-Si vous saviez ce à quoi était prêt, la famille Collins pour garder leur sang pure. Ou comme ils énoncent fièrement les "enfants de la Perfection". Par exemple, Maître Mickaël Collins, présent sur mon corps, a lancé le sort de l’impérium, sur sa "promise". Cette dernière de sang-pure avait été déclaré comme susceptible de porter un enfant Collins. Une descendance forte et puissante dont aucune goute de sang ne serait ternie. Mais celle-ci refusait les avances et les demandes du Maître. Mais elle était " élue" et c'est donc ainsi que soutenue par la famille, Feu mon Maître lança le sort interdit sur la sorcière. La lignée était ainsi assurée...

Mais l'elfe eut une réaction étrange, alors qu'un calme religieux avait prit place, Sephyr se frappa à plusieurs reprise sur le sol, ne cessant de s'excuser de ne pas avoir pu marquer plus de noms sur son corps. Malachy, l’attrapa pour l'arrêter, il avait appris bien nombre de choses plus horrible les unes que les autres. Mais les mystères sur sa mère planait toujours, l'elfe n'avait parlé que de la lignée et de leur sang, pas des objectifs de sa mère et ses secrets. Le lion rouge ne savait pas si l'elfe avait tout dit, mais de lui même, il ne voulait pas en entendre plus. Comme si toutes ces nouvelles révélations l'avaient éprouvé tant physiquement que mentalement. Mais d'une voix faible, l'elfe souffla avec peine quelques mots:

-S'il vous plait ne dites rien à la maîtresse, rare sont les personnes à connaitre ces quelques secrets sur la famille du Maître. Si mon jeune Maître n'a pas le statut, la colère de la maîtresse sera impardonnable. Je ne veux pas que le Maître soit encore torturé...

Une main se posa sur la bouche de l'elfe, il ne voulait pas qu'on est pitié de lui ou encore moins faire croire un quelconque subterfuge de sa part. Sephyr appréciait Malachy qui était bon avec lui, mais ceci, personne ne devait le savoir. Et déjà, l'intervention de l'elfe avait fait prendre de gros risque au sorcier. Celui-ci, lui ordonna aussitôt de rentrer à la maison. A peine l'ordre fut déclaré, que l'elfe disparut. Et finalement, Malachy M. Parch s'installa dans son fauteuil comme si de rien n'était, son esprit concentrait à la réflexion de ce qu'il venait d'apprendre. Il était absent, mais Malachy aurait bien du temps pour digérer tout ça,en plus de l'horreur qui venait de sa famille et ceux à quoi il devrait faire face bientôt. Sa famille était une malédiction et il était le seul à devoir supporter ce poids. Il regarda intensément la rouquine, s'attendant à toutes les remontrances possible, les insultes ou encore le dégout sur son visage. Il en avait l'habitude à présent, et celle-ci ne ferait probablement pas exception. Surtout que sa relation avec elle n'était pas des plus fort jusqu'à présent.

Il se mit droit, devant elle charismatique mais pas de façon arrogante. Il semblait être un condamné à mort attendant sa sentence. La peur n'avait pas élue domicile dans son regard, non seul un courage héroïque à faire face à l'adversité et à prendre tous les maux de la terre sur ses épaules, était présent..." Le Lion" montrait fièrement sa "nature".

[ Désolé j'avais fait l'arbre généalogique des générations, mais des problèmes pour le mettre en JPG, donc n'a pas réussi à le mettre ]

Le jeune Parch devait se demander si cet entretien allait durer et perdurer, car en effet, si les dossiers pour des sangs-mêlés étaient simple, ceux pour l'obtention du sang pur étaient de loin des entretiens longs et fastidieux, il fallait beaucoup d'arguments, de preuves, et une bonne partie de piston mangemoresque pour obtenir ce statut.
On en avait vu des jeunes gens obtenir un sang-pur sur une simple intervention de monsieur le mangemort, ou une petite lettre signée de la main de madame la fille de truc de la patate chaude du moulin de la lisière de la forêt qui est parent avec un sang pur.

Mais là, ce cher Malachy Parch, se trouvait avec une lettre prétendue du ministre, qui n'avait pas l'air d'être vraie, mais qui, si elle s'avérait l'être, prouverait que la branche de son paternel est pure, ce qui lui suffirait, mais en revanche, le coté maternel était plus flou, plus incomplet, indécis, et sans doute moins présentable pour une dite commission du sang.
Ils étaient rares les ados qui étaient capables de présenter deux cotés de leur famille, le dernier et seul en date, devait être Maleficus Serpens, un gamin intelligent, et qui irait loin, il avait un sang pur, et ça se savait, mais il en était digne, et là, même la politique de répression du ministère, ne pouvait s'appliquer devant pareil noblesse.

À l'annonce de la possibilité d'un faux pour la lettre, le gryffondor parut abasourdi, il tombait encore plus bas, là, il avait peut être commis l'erreur qui l'enverrait à Azkaban, au fond, peut être que sa famille voulait se débarrasser de lui, si oui, le moyen était le bon.

-Je... je suis.. désolé Madame. Je n'étais pas au courant de tout ceci. Je n'ai jamais eu l'honneur de rencontrer de membres du ministre. On m'a juste demandé de vous donner ceci.

Madame ? Elle faisait si autoritaire que ça ? Enfin, il avait l'air sérieux, donc elle ne tiendrait pas compte du fait que la lettre vienne de lui, par contre, l'expertise révélerait probablement l'exactitude ou non de ce fait.
Pas rassuré pour un sous, il entama de parler de sa branche maternelle.

-Ce que je peux vous dire sur ma mère est assez simple. Elle même est de sang-pure, sans quoi mon père ne l'aurais jamais épousé, dû aux rites de nos familles. Si un quelconque doute était à son sujet, les parents de mon père ou même son frère l'aurait immédiatement tué et banni de nos origines. Comme je vous l'ai expliqué avec l'un de nos membres. De plus, ma mère est originaire de la Californie, elle est venue à Londres pour suivre mon père et soutenir l'avènement du Lord depuis des années. 

Sinon, elle était une ancienne magemort au service du Lord. A présent, elle ne se présente plus comme telle, même si tout le monde sait qu'elle continue à servir le maître sur des sujet bien plus secret et externe au pays. Mais ceci reste debout et si j'ose en parler...

La Californie, l'Amérique n'était pas connu pour sa communauté puriste, loin de là, ils avaient même une forte tendance au bourbisme, le Chili en était le plus bel exemple, mais pire encore, les USA étaient le pays du droit, on avait beau avoir vu des massacres dans l'histoire, la communauté de Salem n'avait jamais été extrémiste comme pouvait l'être les pays d'Europe de l'Est.
On ne niait pas les massacres de moldus à l'époque des trois K, mais là encore, cela ne rimait pas avec purisme.
Lorsqu'on était mangemort, c'était pour la vie, on servait le Lord jusqu'à la fin, c'était un fait, jamais, il ne lâcherait l'emprise qu'il avait sur ses serviteurs, c'était un fait, on ne pouvait attendre de liberté après la servitude.
Et même, cette histoire de plan secret, tout était farfelu, à dormir debout, il y avait eu des espions aux services du Lord, la langue-de-plomb Rookwood par exemple, mais il n'y avait pas de secret si secret que ça, ou alors, au moins ceux ci s'assuraient d'exister ne serait ce qu'un peu.
Menroth était très secret, cela ne l'empêchait pas d'être médiatique.

Mais avec votre permission, je peux invoquer quelqu'un qui vous en dira plus sur ce sujet. Dans notre famille, nous donnons un bijou familiale depuis des générations. Le bijou à de nombreuses propriétés que je dois découvrir par moi même. Mais elle me permet aussi d'appeler notre elfe de maison, qui suit ma mère depuis fort longtemps.

Drôle d'idée, après mince réflexion, elle lui répondit franchement.

« Très bien, si tu penses que ça peut t'aider, je vais envoyer un message au département RCCM pour les prévenir de l'arrivée d'un Elfe de maison, et après tu pourras l'appeler ici. »

Prenant une feuille de papier, elle écrivit une note rapide, la signa, et sortit sa baguette, tapotant légèrement sur le billet, il prit la forme d'une sorte de furet ailé en papier qui sortit par la fenêtre de son bureau en voletant comme une chauve-souris ivre.
Après une ou deux minutes, une sorte d'oiseau en papier entra dans le bureau par la fenêtre, se posant sur le bureau, le papier se déplia, reprenant une forme plus conventionnelle.
Parcourant la lettre sans traîner, elle annonça son verdict.

« C'est bon, le département est prévenu et autorise ton Elfe à venir, tu peux l'appeler dès maintenant. »

Utilisant un collier d'invocation, un petit elfe arriva de dessous le bureau, sortant de là, il se mit au pied du jeune homme, l'elfe avait été maltraité, cela se voyait aux stigmates qu'il arborait, une chose que la rouquine pouvait difficilement supporter, déjà qu'il était asservi, il était en plus torturé, c'était vraiment déplorable comme attitude.
Ordonnant à son elfe de parler de la lignée de sa mère, le petit être se résigna, et pleurnicha un moment, difficile épreuve pour lui, ça sentait encore la torture pour lui, Laëtitia culpabiliserait sans doute, mais le devoir avant tout, mais si cela était contraire à sa morale.

Quand il commença son récit et montra son dos mutilé à la commissaire, là, était inscrit dans la chaire de la servitude, quatre générations de sorcier, c'était un procédé barbare et monstrueux, comment pouvait on oser ? Elle se retint, de crier au scandale, c'était tout bonnement affreux et insupportable pour elle.
Écoutant le long récit d'horreur du petit être cordial, elle fut cependant choquée d'entendre une phrase en particulier.

-S'il vous plait ne dites rien à la maîtresse, rare sont les personnes à connaitre ces quelques secrets sur la famille du Maître. Si mon jeune Maître n'a pas le statut, la colère de la maîtresse sera impardonnable. Je ne veux pas que le Maître soit encore torturé...

Un serviteur qui tenait à son geôlier, tout ça était surprenant, la commissaire tint à rassurer l'un comme l'autre.

« Sachez que tout ce qui est dans ce bureau y reste, je suis tenu au secret pour ce qui est du priver, en conséquence, rien ne filtrera d'ici, les seuls personnes à pouvoir être au courant sont le directeur de l'Ordre Nouveau, le ministre, l'Intendant et Vous-savez-qui. »

Mais les autres semblaient vraiment s'attarder sur le statut, aussi, donna t'elle l'accent sur le fait.

« Pour le statut de sang, je ne suis pas la seule à décider de ce fait, l'expertise révélera ou non, l'exactitude des propos et des noms, après vérification, vous obtiendrez le statut indiqué. »

Sa baguette ficela le dossier avec les multiples documents, prises de note, et autres papiers, puis la porte s'ouvrit, et le dossier fila à la vitesse de l'éclair par l'entrée, l'envoi à l'expertise.

« L'expertise peut être longue puisqu'il nous faut consulter également le ministère de la magie des USA puisqu'une partie de votre famille vient de l'étranger. »



Après avoir attendu un petit moment, la porte s'ouvrit en grand, et le dossier revint, stoppé net par la commissaire, elle lut le papier sur le dossier, comportant la mention du sang de l'expertise, libre à elle de le valider ou non, il y avait quelques gribouilles aussi.
Prenant un papier rose, elle commença de le remplir en s'adressant à Malachy sur un ton plus ou moins neutre et pourtant quelque peu gêné.

« Monsieur Parch, l'expertise a confirmé votre lien de parenté avec la famille Mulciber, de même nous avons trouvé l'existence d'une famille sorcière Collins que nous a confirmé le ministère de la magie des USA, cependant nous ne trouvons pas mention d'une quelconque Ashley Collins, après recherches, il n'y a aucun documents mentionnant ce nom.

Conformément à l'article A1P-35 de l'Ordre Nouveau, toute prétention au sang-pur qui se révélerait inexacte est punie d'une peine d'emprisonnement d'une semaine à Azkaban, mais comme il semblerait que vous ayez tout de même une longue ascendance sorcière, vous échapperez par mes soins à cette peine, malheureusement, comme nous n'avons rien trouvé sur votre mère, vous ne pouvez être que sang-mêlé. Je suis désolée. »

Lui tendant le papier, rose, rempli et signé, elle ajouta d'un air navré.

« Je suis désolée pour vous monsieur Parch, mais c'est l'inconvénient des secrets, ce n'est pas de votre faute, seulement celle de votre mère. Bonne journée à vous, et bon courage à Poudlard. »

Une fois qu'il sortit du bureau, elle eut de la peine pour se pauvre garçon, dire que c'était de la faute de sa mère si secrète qu'il avait ce statut de sang, c'était vraiment injuste, mais c'était la dure loi de la commission du sang.



Hrp : Voilà, tu évites Azkaban, mais tu es sang-mêlé. Ce n'est pas l'arbre qui t'a mis dedans, plus le manque d'informations réelles sur la mère secrète de ton personnage, rien ne t'empêche de te prétendre sang-pur à Poudlard cependant