Iliade et Odyssée ... 1453055880-header-fullhd
POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
Auras tu le courage de nous rejoindre ?
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Forum RPG Harry Potter Post-Bataille de Poudlard

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Iliade et Odyssée ...

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Pr Raphaël Sorel
Date de naissance du joueur : 24/11/1990
Âge du joueur : 33
Arrivé sur Poudnoir : 08/07/2008
Parchemins postés : 4932



Pensine
Mon casier judiciaire est: Rien à reprocher
Mon niveau magique est:
Ma résistance magique est de:
Pr Raphaël Sorel


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MessageSujet: Iliade et Odyssée ... Iliade et Odyssée ... EmptyMer 6 Jan - 16:45

L'Histoire s'écrit par batailles dans une encre de sang...
C'est rarement la plume qui régit le monde.



Histoire en cours de rédaction, je vous promets un récit, glauque, violent, romantique, tragique et pathétique a souhait!

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Pr Raphaël Sorel
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MessageSujet: Re: Iliade et Odyssée ... Iliade et Odyssée ... EmptyVen 8 Jan - 11:00

Même les histoires sans fin ont un commencement.



_Non! C'est impossible?! Je ne peux tolérer cela une seconde de plus!
_Darren arrête! Que comptes-tu faire?
_Désolé Amandine, je ne peux rester ici sans rien faire! Jamais je ne pourrais accepter que mon propre fils entretienne une relation avec une fille dont les parents sont sympathisants de ce vieillard qui aimait trop les moldus! Je dois y mettre un terme... Immédiatement!
_Et moi je dis que tu le tolèreras!
_Comment le pourrais-je? Je n'ai pas le choix, je dois faire appel a "eux".
_Non tu n'oserais pas?!

Mais Darren Strife entrait dans une colère noire, sa fureur se voyait sur son auguste visage. Il pressa le pas, ses longs cheveux d'argent ondulaient au rythme de sa course folle. Sa femme lui courût après mais il fit volte-face et leva sa baguette. Elle fût stoppée net et il profita pour entrer dans une pièce étrange qu'il verrouilla manuellement et magiquement. Sa conjointe alla tambouriner a la porte, essayant même de la défoncer mais elle se rendit vite compte que son mari était indélogeable de l'extérieur. Alors elle s'époumona:

_Si tu "les" envoie "ils" pourraient le tuer! "Ils" tueront notre enfant! Ton fils!!!
_Il est déjà trop tard! Et s'il doit mourir... Alors qu'il en soit ainsi, l'affront est trop grand!
_Tu es devenu fou! Mais cela n'arrivera pas! Je vais "LE" prévenir et "il" ira les sauver!

Aucune réponse. Cependant Darren voyait très bien a qui elle faisait allusion derrière la porte. Et il se pressa d'autant plus sur la bassine de pierre et murmura l'invocation qui lui permettrait de communiquer avec de vieux ennemis héréditaires qui depuis quelques années, étaient devenus ses alliés.
A la limite du désespoir, Amandine ne perdit pas pour autant son sang-froid. Son mari était devenu fou, elle ne savait pas pourquoi il faisait tout cela ou plutôt si... Il avait une peur sans nom du Seigneur des Ténèbres, et s'il venait a savoir que le fils d'un de ses vieux partisans s'acoquinait de la fille d'une famille qui soutenait l'Ordre du Phénix...
Mais elle n'y pensa pas. Elle alla quérir son fils ainé:

_Edward. Préviens ton frère de quitter immédiatement la maison des Tuilier et de rester caché. Attire-le loin de la-bas par n'importe quel moyen, et reviens aussitôt, avec lui si possible.

Il acquiesca et sortit en trombe de la maison, allant chercher le Grand-Duc familial pour ensuite transplaner. Sa mère elle, partit en courant dans sa chambre en prononçant des suppliques incompréhensibles:

_Il faut absolument que "tu" m'aides, il faut absolument que "tu" le sauves. Sauves mon fils! Sauves ...

***

_Raphaël! Hého Raaaaaaph!!!
_Quoi??... Cindy laisses-moi lire tu veux?
_Oh que non! Nous sommes deux a te demander un peu d'attention!
_Euh comment ca deux?
_Ton hibou vient de se percher a ma fenêtre et il te réclame, et moi aussi accessoirement.
_Oh... Et bien je vais voir Olcadàn, surement un message de mon frère. Et ensuite, je me consacre exclusivement a toi!

Cindy n'était pas tout a fait convaincu mais Raphaël était une tête de mule aussi dure que les fondations de BeauxBâtons alors elle le talonna tandis qu'il sortait du salon. Elle tenait vraiment a sa dose d'amour! Ils gravirent les marches et arrivèrent dans la chambre de Cindy ou Raphaël, pour la première fois, était autorisé a y passer ses nuits. Il y vit Olcadàn sur le rebord de la fenêtre et alors qu'il s'approchait pour l'ouvrir et prendre le message a sa patte, le hibou hulula et s'envola vers le petit bois non loin.
Surpris, Raphaël le regarda s'éloigner impuissant. Il aurait pu faire venir le hibou magiquement mais il n'aimait pas faire chier ses animaux de compagnie (sauf son frère mais ca compte pas). Et puis il était déjà loin. Il observa la forêt et les immenses contreforts des Alpes qui s'offraient a lui. Il se retourna mais Cindy se mit sur son passage.

_Ne m'dis pas que tu vas aller le chercher?
_Bien sur que j'vais le chercher quelle question! Il n'avais jamais fait ça avant. C'est bizarre!
_Bizarre ou pas c'est hors de question. T'a pas vu qu'il neige dehors? Et jte ferai remarquer que t'es a moitié a poil!
_Pas grave je prends mon manteau. J'en ai pas pour longtemps promis.
_Et notre moment d'intimité t'en fais quoi? Mes parents vont revenir... Nous devrions en profiter pour nous "amuser" un peu. Ton hibou ne va pas se perdre tu sais?

Et elle lui fit un regard enjôleur accompagné d'une moue aguichante tout en se penchant vers lui. Dévoilant ainsi une chute de reins tout a fait remarquable et son petit décolleté laissant pointer la menace de ses deux arguments les plus convaincants. Raphaël hésita évidemment, en se mordant la lèvre inférieure, essayant sans succès de détourner les yeux. Il entendit soudain le vent claquer contre la fenêtre, ce qui le sauva.

_Tu peux bien attendre cette nuit. Le message est ptet important. Je saurai me faire pardonner.

Elle se renfrogna. Raphaël l'embrassa et sortit de la chambre en empoignant son manteau. Il était torse-nu dessous, pas grave il resterait pas longtemps dehors et puis il n'était pas du genre frileux. Tandis qu'il fermait la porte il entendit la femme qu'il avait vexé proférer des menaces, par déception:

_Je te hais Raphaël Strife! Crois-moi cette nuit tu vas tellement en baver que tu demanderas grâce a genoux!

Elle n'eut pour réponse qu'un sourire amusé.

***

Raphaël pénétra dans le bois derrière la maison. Il marcha calmement parmi les arbres, son manteau rouge s'accrochant parfois aux branches basses. Son souffle se changeant en buée, il n'avait pas véritablement froid, mais il n'avait qu'une seule envie: vite retourner au chaud. Il entendit derrière lui le moteur d'une voiture. Les parents de Cindy étaient rentrés. "Bah voila! Ca tombe bien finalement que je sois dehors, nous n'aurions pas eu le temps de profiter de ce moment de solitude." Enfin il vit son hibou sur une branche, soulagé il s'avança vers lui suspicieux mais il ne bougea pas. Re-ouf! Raphaël prit le message de la patte de son volatile qui curieusement était composé de deux minuscules lignes écrites a la va-vite. Mais avant qu'il n'entame véritablement la lecture il surprit un curieux manège au-dessus de la maison. Deux sorciers venaient d'arriver en balai. "Tiens curieux d'avoir de la visite alors que la nuit est en train de tomber. Boh après tout..." Qu'importe, il était assez près pour distinguer les silhouettes, mais enfoncé trop profondément dans le bois pour pouvoir les détailler, il voyait la maison, c'était pas si mal! Il se mit donc a la lecture:
*Surtout restes dans la forêt, reste caché!!! Tu es en grand danger, m'man a envoyé quelqu'un te chercher.*
Il reconnut sans peine l'écriture allongée de son frère Edward, mais ne comprit évidemment pas. Enfin si il comprenait, mais il s'étonnait d'un tel message a un tel moment. "Pourquoi m'avoir attiré dans la forêt?" Il leva les yeux au ciel pour réfléchir, les nuages s'écartèrent, laissant voir complètement la pleine-lune.

Et presqu'aussitôt vint la réponse a sa question. Deux sinistres hurlements déchirèrent le silence nocturne. Raphaël reporta immédiatement son regard sur la maison, et comme pour accompagner les hurlements, deux cris stridents de terreur a vous percer les tympans se firent entendre. "Cindy!" Il oublia immédiatement la lettre et les recommandations de son frère. Effrayé, le hibou poussa un hululement de désapprobation et s'envola de nouveau, disparaissant dans la forêt. Raphaël se mit a courir éperdument vers la maison, vers les cris, vers le danger et la souffrance. Il ne fit pas attention aux branches qui lui taillèrent les mains pendant qu'il se protégeait le visage. Il déboula comme une flèche dans le jardin enneigé. La scène semblait s'être figée dans un silence de mort. Terrifié, il regarda partout de ses yeux affolés. Rien! Pas un son, même le vent s'était tu comme pour rendre cette atmosphère morbide encore plus pesante. Il balaya la zone du regard et il vit alors le corps inanimé, sans vie et ensanglanté qui gisait dans la neige. "Non pitié!" Il courût et s'agenouilla près de Cindy qui agonisait. Il s'effondra en pleurs. Elle avait une plaie béante au ventre maculée de sang. Et l'arrière de sa tête ainsi que son dos saignaient également en abondance. A genoux, impuissant, il la prit dans ses bras qui furent aussitôt tachés de ce liquide sombre.

_Cindy...
_Ra... Raphaël? C'est toi?
_Attends, ne bouges pas!
_Deux hommes sont entrés. Mon père leur a sommé de dire qui ils étaient, mais ils ont regardé le ciel qui se découvrait et ils se sont... Ils se sont transformés en monstres! L'un d'eux, le plus grand, s'est jeté sur moi, il m'a déchiré le ventre et projeté a travers le salon. Ensuite il m'a rattrapé et projeté a travers la vitre du salon après m'avoir mordu dans le cou...

Raphaël regarda la base de sa nuque, elle saignait trop, beaucoup trop. Les crocs avaient déchiré la chair en profondeur. Elle était trop blessée, Raphaël ne pouvait la soigner. Il ne pouvait pas la faire transplaner, il ne savait pas encore le faire correctement. Il essaya de la soulever mais elle gémit de douleur. Il pleurait a chaudes larmes, il avait beau essayer de réfléchir il était tétanisé par la peur et la souffrance. Il sut au plus profond de lui-même qu'il ne pourrait pas la sauver. Elle allait mourir mais il ne pouvait l'accepter. C'était impossible!
Un abîme a la profondeur insondable s'ouvrit autour de Raphaël, le temps semblait accéléré mais paraissait aussi étrangement figé. Raphaël était a genoux, penché sur le visage de la personne qui était en train de mourir et pour qui il aurait donné sa vie. Ses cheveux tombaient en cascade, encadrant son visage dont les joues étaient creusées par des sillons salés. Penché au-dessus du visage de celle qu'il aimait plus que tout. Il n'avait pas besoin d'ouvrir les yeux pour la voir clairement, ses yeux qui étaient sans pareils, l'un bleu, l'autre vert, une bouche fine, douce et infiniment langoureuse, un nez effilé, des joues minces, tout son visage semblait si pur, contrastant avec tout le sang sur son corps. A la lumière de la lune elle n'avait jamais été aussi belle qu'a cet instant si haï.

_Raphaël...
_Non, ne parles pas!
_J'ai... J'ai si froid. Serres-moi contre toi.

Il s'exécuta. Pétrifié, horrifié. Elle était glacée. Sa peau pâlissait de plus en plus. Elle le quittait et Raphaël était trop perdu, trop terrifié pour faire quoi que ce soit.

_Pars Raphaël. Ils sont encore dans la maison, je les entends.
_Non Cindy! Je resterai avec toi jusqu'a la fin.
_Jusqu'a la fin... Je veux que tu me fasses une promesse. Je veux que tu vives Raphaël, pour toi, et aussi un peu pour moi. Il faut que tu vives.
_... Je... Je te le promets.
_Je t'aime. Depuis le début, depuis la première fois ou je t'ai vu avec tes cheveux blancs. Mon ange gardien rien qu'a moi.

Elle souriait; elle agonisait. Raphaël le savait, elle allait mourir ici dans ses bras, et elle lui souriait alors que Raphaël sanglottait. Elle allait s'effacer dans le néant, mais elle ne pleurait pas. Pourquoi? Parcequ'elle acceptait et se réjouissait même de mourir dans les bras de l'homme qu'elle aimait, qu'elle chérissait le plus au monde. Et plus que tout, elle était heureuse qu'a la fin de toute chose, il lui survive. Car il lui survivrait. Elle le savait aussi sûrement qu'elle savait sa mort imminente. Il était fort, et il deviendrait un grand sorcier, plus par la grandeur de son être que par la force de sa baguette. Il vivrait, retomberait sans doute amoureux, aurait peut-être des enfants. Il lutterait pour ceux qu'il aime, pour ce qui serait juste. Car tel était son Raphaël: un jeune homme droit, fier et noble. Plus noble par sa condition d'être humain que par la nature de son sang. Son grand colosse aux pieds d'argile. Dans un râle elle lui demanda:

_Embrasses-moi idiot. Tu pourrais au moins attendre avant de pleurer ma mort.
_Je.. C'est juste que je t'aime, je ne veux pas te laisser mourir.
_Je sais que tu m'aimes. Alors embrasses-moi et je ne mourrai qu'avec un seul regret: celui de ne pas avoir vécu plus longtemps avec toi.


Ils s'embrassèrent une dernière fois, les lèvres ayant le goût salé des larmes qu'il avait pleuré. Il lui murmura qu'il l'aimait, elle lui sourit, elle lui demanda enfin une dernière chose et Raphaël répondit d'un seul mot, inaudible pour quiconque n'était pas destiné a l'entendre. Pendant quelques secondes a peine, ils furent seuls aux confins du monde connu, a la frontière de leur propre monde. La neige recommença a tomber comme pour pleurer avec Raphaël sur le funeste destin de son monde a lui.
Elle ferma les yeux, gravant une dernière fois, a jamais, le visage de cet homme dans son esprit déclinant. Son corps s'affaissa, son souffle, comme le vent s'était tu. Son corps baignant dans le sang et dans la pâle lueur de la lune qui posait son halo argenté au-dessus des cheveux blancs d'un homme qui s'effondrait au même rythme que les battements de son aimée cessaient. Au bout d'une dernière seconde qui sembla durer toute une vie, elle mourût. Une dernier flocon tomba sous son oeil, créant la larme fugace qu'elle avait retenu jusqu'au bout. Jusqu'a la fin. Un dernier sourire au coin des lèvres.

***

Raphaël la contempla une dernière seconde, une dernière heure, une dernière vie. Le temps lui-même avait perdu sa réalité mais il le rattrapa soudain. Alors qu'il serrait le corps sans vie contre sa poitrine il hurla de douleur, de désespoir il entendit un grognement dans son dos. Son visage se redressa, ivre de colère il se retourna en empoignant sa baguette et gueula le sort le plus puissant qu'il connaissait, enfin... Le plus puissant sort noir que son père lui avait jadis évoqué:

_NEMESIS!!!!!!!!!!!!!!

Nemesis, le juste châtiment de l'avatar du mal par le héraut de la justice. Ce sort... Etait d'une puissance sans pareille, Raphaël ne le réussit qu'une seule fois au cours de sa vie, et encore qu'a moitié: ce soir-la précisément. Un trou noir se forma devant le loup-garou qui hésita. Le trou noir happa son bras qui se désagrégea tout simplement. Les larmes lui gâchant la vue, la machoire ouverte, crispée dans un cri silencieux qui lui déchira le coeur il se releva; pour la première fois de sa vie il voulait tuer. Et il s'apprêtait a le faire. Lorsque il perçut un mouvement dans son dos. Il se retourna prêt a faire front, embrassant sa mort mais il ne fut pas assez rapide. Tout comme son coeur était déchiré, son dos le fut également. Profondément , lui broyant les muscles, les côtes. Il sentit une énorme brûlure aller de son épaule gauche a sa hanche droite.

Blessé a mort, lui qui s'était remis debout se retrouva au sol, ivre de colère, fou de chagrin, dément de douleur. Son sort se dissipa de lui-même et le loup-garou qui avait perdu un bras se déchaina de plus belle. Le visage face au ciel, il admira la pleine-lune, jusqu'a ce qu'un visage de loup lui barra son champ de vision. "Dégage, je veux être seul, je veux mourir." Il allait être exaucé, la bête féroce lança un hurlement, il leva son bras et s'apprêta a frapper. Quand soudain...

Un unique trait de lumière se forma sur le lycan, traçant une séparation sur son corps. Celui-ci s'arrêta surpris. Le trait de lumière disparut. Raphaël crût que c'était la fin, il allait mourir. Jusqu'a que ce que le corps du loup-garou se déchire nettement, laissant les deux moitiés de son corps s'écrouler dans la neige. Raphaël regarda autour de lui, et ce fût a ce moment précis qu'il vit pour la première fois l'homme qui allait lui sauver la vie encore et toujours, inlassablement. Tel une flamme rougeoyante nimbée d'un halo de noirceur il vit un immense sorcier aux longs cheveux d'un noir de jais surgir devant lui. Son corps s'enflamma soudain, créant un brasier incandescent qui faisait fondre la neige sous ses pieds. Raphaël eut peur, puis la flamme quitta le corps du sorcier pour aller embraser le dernier lycan, le plus gros, le plus fort. Celui-ci s'enfuit mais son protecteur ne chercha pas a le rattraper. Il tourna son visage vers lui.

Et Raphaël crut avoir une hallucination, les yeux du sorcier étaient comme des charbons ardents. Nimbés de flammes, il se dégageait de ses yeux une puissance, une châleur inaltérable. Rien ne semblait en mesure de pouvoir arrêter cet homme aux yeux de carnage. Avant de sombrer dans l'inconscience il tourna son visage vers celui de Cindy. Il leva le bras, et de ses doigts tremblants essuya la larme neigeuse de son visage. Il sentit une force inconnue le soulever, il fut ensuite tiraillé de l'intérieur, ca y est, il était emporté par les ténèbres.

Raphaël Strife mourût cette nuit du 29 décembre 1997, quelques mois seulement après la mort de Harry Potter.
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