La jeune De la Luna venait tout juste d'être emporté par les Raffleurs, que Hugo avait regarder disparaitre derrière la porte fermé, un sourire victoriaux sur le coin des lèvres, le regard évasif. Perdu dans ses pencée, le jeune commissaire réfléchissait, que devait-il faire a présent. Sa rencontre avec Gordon Weizz l'avait remotivé, redonné de l'espoir, il s'était toujours imaginé incapable d'atteindre le but que ces parents c'était fixer, torturer une personne, et lui offrir un tel suplice que la raison s'échappe de son être, tout en lui laissant la vie, peut-être la pire des punitions, chose un peu semblable au doux baiser du Détraqueur, Hugo l'espérait, bientot, cette jeune Helga, deviendrait ce pour quoi le trentenaire l'avait destiné, un martyrs, et rien ni personne ne l'empecherais de toucher a son but. Cependant avant celà, il devait obtenir l'autorisation de Tryan de SainClair, Directeur de la Commisssion de Sang, de pouvoir retirer la fillette d'Azkaban pour son plaisir personel, ses expérimentations douteuse, son envi de voir la souffrance dans les yeux de l'abomination qu'elle était, la punir d'avoir oser voler ses pouvoirs a un autre sorcier. Ensuite, il contacterais Gordon Weizz, qui lui transmettrais son savoir, ce qui serait la dernière étape avant de pouvoir atteindre le but ultime.

Lawson sortit de Poudlard repassant par ce portail en fer forgé, jetant un regard aux homme qui le gardait, ayant eut un altercation avec eux plus tôt dans la journée puis d'un geste gracieux, se retournant sur lui même, puis disparut dans un "Pop" afin d'apparaitre chez lui dans son propre appartement, il aurait put faire de nouveau la route en balais, mais il ne souhaitait pas prendre de temp, l'exitation qu'il éprouvait le forçait a faire les choses, et rapidement. Se saisissant donc d'un peu de poudre, il se dirigea vers la cheminé vide de flammes, la problème fut vite régler lorsque d'un coup de baguette les flammes vinrent lecher de leurs chaleurs le bois. La poudre lancer, les flammes prirent une teinte verte, qui se refletait dans les yeux du Serviteur.

" Ministère de la Magie "

Il apparut alors dans l'Atrium, le dos droit tête haute et poitrine gonfler Lawson s'avança d'une démarche presque princière tout en se diriger vers l'ascenceur. Ils étaient peu au Ministère et s'était une fierté pour lui de pouvoir se présenter triomphant devant tous ceux qui sans doute, avait dut pencer que le Français ne serait pas de taille, qu'un homme d'action n'avait pas sa place derrière un bureau, aujourd'hui il avait prouvé que Action et Bureau pouvait très bien se lié. Pour la première fois depuis qu'il travaillait dans cette établissement, un homme qu'il ne conaissait que de vu et a qui il n'avait jamais adressé la parole s'avança vers lui puis lui tendit une main.

Félicitation jeune homme, belle prise.

Merçi, vous m'excuserez j'ai a faire.

Monsieur DeSainClair vous fait demander dans son ...

Je m'y rend de ce pas, le coupe Hugo d'un ton sec avant de poursuivre sa route, jetant un dernier regard agacé a l'homme qui venait de lui faire perdre de precieuse seconde.

Il se dirigea donc le fameux ascenseur parlant, puis pressa le bouton qui le menerait au 6ème étage, son patron l'avait fait demander, et Lawon s'attendait bien entendu a des félicitation de la par de son employeur, il en était même certain, lorsque une voix indiqua qu'il se trouvait au 6ème étage, il sortit, prit la direction du bureau de de SainClair, puis toqua trois coup sec.

Le directeur de la commission des nés moldus était tranquillement assis dans son bureau, inspectant divers compte-rendu de raffleurs, depuis ces quelques temps, il y a avait de plus en plus de nuisibles à intercepter, l'inflation de la population bourbiste commençait inquiéter le patron, et visiblement, ça ne lui plaisait pas vraiment.

«  Roxane ! »

Une jeune femme, aux cheveux noirs arriva dans la pièce, avec un look plutôt moderne, vêtue de noir intégrale, botte de cuir à l'aspect luxueux, une robe légère de la même couleur, elle salua avec élégance son patron.
Son teint pâle contrastait avec son habit et sa chevelure, et sa voix de jeune femme se fit entendre.

«  Monsieur De SaintClair, vous m'avez demandé ? »

La détaillant un peu, il sourit quand à l'aspect esthétique de la demoiselle, peu adepte du culte de l'image, il aimait tout de même les belles choses, et il ne s'en cachait pas, à vrai dire, c'était presque l'opposé de la vieille chouette qu'il avait renvoyé.

«  Exact, as tu une idée de la raison de ta présence ici ?

_ Aucune monsieur … »

Ce même sourire sadique et amusé, Tryan le sortait de plus en plus, il avait le pouvoir, et visiblement, ça lui réussissait plutôt bien.

«  Fort bien, je t'annonce que tu quittes désormais ton poste de secrétaire. »

Le ton était froid, sec, et aussi tranchant qu'un scalpel disséquant une cadavre plus très frais, visiblement l'annonce avait fait l'effet d'une bombe, l'émotion était visible dans les yeux marrons de la jeune femme, qui peinait à retenir ses larmes, devant Tryan, qui lui, restait toujours aussi froid et inaccessible.
Le directeur s'enfonça un peu plus dans son siège, puis s'exprima avec une voix lente et mesurée, comme si faire durer cette torture lui procurait un plaisir indicible.

«  Gilberte a été renvoyée par mes soins, tu le sais n'est ce pas ? ( elle acquiesce d'un signe de tête, pourtant difficile ) C'est pourquoi je t'ai choisi en tant que secrétaire personnelle, tu prends tes fonctions immédiatement. »

Elle n'en crut pas ses oreilles et des larmes de tristesse, elle passa au larme de joie, la jeune femme ne savait que dire, et à vrai dire, ne réalisait peut être pas la chance qu'elle avait.

«  Tu as quelque chose à ajouter ?

_ Non … non … merci monsieur le directeur, merci beaucoup !

_ Tu peux sortir, je te rappellerais pour que nous établissions mon planning des prochains jours, passes à l'accueil, on te briefera sur ton nouveau job. »

Elle quitta le bureau remerciant De SaintClair pour la promotion qu'elle avait reçu, une fois la porte fermée, le français seul, il fit venir à lui une montagne de dossier à lui et se dit :

*Bien … maintenant quelle secrétaire pour Lawson ...*

_______________________________________________________________________________


«  Donc Lawson a demandé l'intervention de raffleurs à Poudlard ?

_ Oui c'est exact, pour le dossier De la Luna.

_ Où est actuellement la sang-de-bourbe ?

_ Sans doute à Azkaban, monsieur.

_ Et Lawson a fait le déplacement là bas donc … vous le ferez monter dans mon bureau à son retour, j'ai à lui parler.

_ A vos ordres monsieur De SaintClair. »

La nouvelle secrétaire quitta le bureau, Tryan n'eut pas le temps de fermer la porte d'un coup de baguette qu'elle revint dans l'embrasure, sans doute avait elle oublié quelque chose …

«  Euh Monsieur … pour votre emploi du temps de demain ?

_ Ah … c'est vrai … quelque chose de formidable ou d'intéressant de prévu ?

_ Et bien …

_ Ne touchez à rien, je verrais bien. »

Elle s'inclina puis repartit alors que le directeur de la commission du sang lâcha un gros soupir, il se demandait vraiment s'il avait fait le bon choix. Les choses étaient faites, et il assumait entièrement, la suite, c'était son entrevue avec le commissaire du sang.


_______________________________________________________________________________


A l'heure prévue, on entendit toquer à la porte du bureau du directeur de la commission des nés moldus, celui ci, dans son même uniforme, allait recevoir Lawson, d'une pour lui expliquer sa nouvelle situation, et également, pour quelque chose de plus personnel.
Le français ordonna d'entrer, en anglais ne sachant pas s'il s'agissait ou non de compatriote.

Hugo Lawson fit son entrée dans le bureau de Tryan De SaintClair, le salua et attendit la suite.

«  Bonjour à vous Lawson, asseyez vous. »

Le serviteur s'exécuta, il était devant son patron, peut être plus jeune que lui, mais hiérarchiquement, l'écart était là.
Tryan passa son index sur son menton, fixant son employé dans les yeux avec son regard froid et son air hautain, distant et narcissique, il avait un certain charisme, même si cela pouvait énerver.
Sa voix en était le reflet, et il ne se privait de dire ce qu'il pensait, un don peu commun que pas grand monde ne revendiquait, en général, c'était marche ou crève, le français avait une autre mentalité : Je t'écrase ou je m'écrase … une variante à tendance certes dominatrice mais qui l'avait vite propulsée parmi l'élite du système.

Pour lui, Lawson était un pion, mais un pion suffisamment compétent pour être utilisé de manière intelligente, bien sûr qu'il le méprisait, comme presque tout le monde, mais ici, ils étaient les deux seuls français, et il y avait un lien, entre le fort et le faible, De SaintClair ne savait pas trop quoi penser de l'autre, il y avait fort longtemps qu'il se connaissait, brièvement, du temps ou le plus jeune était brigadier de la police magique en France, à l'inverse de son compère, il avait su grimper en grade de manière rapide et efficace par la force, la ruse, la vitesse et par son intelligence, en ça, il avait toujours considéré Lawson comme inférieur à lui, même encore maintenant, mais le fait que l'autre est réussi en Angleterre, avait sans doute contribué à l'amélioration de sa condition, donc à une meilleure considération de la part de Tryan.

«  Premièrement, je vous annonce le renvoi de Gilberte qui était ma secrétaire personnelle, mais aussi la votre. Je vous en ai attribué une nouvelle, la condition de santé de madame Piercowski n'ayant pas changé, vous récupérez donc sa secrétaire, elle s'occupe également des dossiers de Silverleaf. Une objection ? »

A vrai dire, la question était posée de manière à ce qu'aucune ne puissent être formulées, du De SaintClair tout craché.
Il attaqua ensuite sur le terrain de la visite de son pion à Poudlard.

«  Pour le dossier De la Luna, vous avez été à Poudlard, il me faut des informations par rapport à l'accueil que vous avez reçu là bas, le plus possible m'arrangerait à vrai dire ... »

Le français de vingt-six ans attendait des précisions extrêmes de la part de l'autre, et il valait mieux satisfaire son patron pour ne rien avoir à craindre.