Ce sont toujours les mêmes questions qui reviennent. Je me suis souvent demandé ; s'il y avait réellement un destin, est-il vraiment impossible d'écrire soi-même son histoire ? Doit-on subir la vie, se plier aux règles que l'on nous imposent sans pouvoir lever le petit doigt ? A vrai dire, je pense que chacun est maître de son destin, il suffit d'y croire, et de s'accrocher à cette vérité qui est la votre. Mes chères lecteurs, je ne suis pas que l'écrivain du compte des frères Lawford, je ne vous ai menti en rien lorsque j'ai partagé les récits de Sam & moi avec vous, j'ai toujours était sincère. Alors je vous demande de m'écouter quand je vous dit, de garder votre libre arbitre et votre esprit critique, ainsi que votre liberté de penser. C'est la seul chose qu'ils ne peuvent contrôler.

Mordred était assis sous un pommier le cachant du soleil, sous ses fesses se trouver une nappe en tissus à carreaux rouges et blancs, à côté se trouver un panier traditionnel en bois où était stocké sa nourriture. Ses pieds étaient nu, démuni de chaussures et chaussettes, l'herbe douce et fraîche lui caresser agréablement, puis une fine brise vint effleurer son visage comme une touche final : La cerise sur le gâteau. Il était allongé sur le dos, sa tête était sur le coussin qu'il avait soigneusement placé contre le pommier, ses jambes étaient croisées, et lui avait le nez dans son bouquin. Le stylo en main. Mordred levait quelques fois les yeux, et observait les passants et passantes, les gamins jouaient au chat et la souris, où d'autre étaient seul dans le coin, comme l'enfant à côté de la fontaine, assis au bord de l'eau à regarder son reflet en touchant l'eau du bout de son doigt. Les enfants sont à l'image du monde sorcier. Il y a les chasseurs et les chassés, Mordred lui, est comme ce petit enfant qui reste au bord de la fontaine, il ne s'occupe de personne et garde une position neutre à tout conflit. Certes, il a sa petite opinion, comme tout le monde, mais sans plus.

Il ferma son bouquin, le déposa dans son panier en bois traditionnel et se leva juste après dans un mouvement athlétique, comme s'il péter la forme. Il s’étira sur la pointe des pieds, en écartant les bras, et tout ça accompagné d'une jolie grimace. Il se décontracta et se dirigea vers le petit camion avec marqué ''SNAKE'' juste au-dessus. Il se posta devant le vendeur, qui lui était légèrement surélevé grâce à la hauteur du camion. Le visage de Mordred était toujours aussi rayonnant, en le regardant, qui pourrait se douter de son passé ? Bien sur, il y a son livre ''Le compte des frères Lawford'', mais il est évident que pas tout le monde ne li les histoires vraie, puisque la plus part des gens pense qu'elles sont ennuyantes. Ce qui n'est pas faux pour la plus part.

- Bonjours. Quelle belle journée n'est-ce-pas ?
- Il est vrai que j'aurais préféré profiter de ce beau temps plutôt que vendre toute sorte de bricole.
- Voyez le bon côté des choses, vous n'avez pas besoin de dépenser un sous pour vous prendre une bonne boisson rafraîchissante. Et puis regardez moi cette vu sur le parc, il est si beau quand il est ensoleillé.
- Vous n'avez pas tord. Dit il en faisant apparaître enfin un sourire sur son visage.
- J'aime mieux voir ça sur le visage d'un homme.
- Le parc est ensoleillé, et vous l'êtes aussi monsieur..
- Lawford. Merci.
- Moi c'est Curtis. Généralement personnes ne prend le temps de parler avec moi, je vous en remercie de ne pas me voir juste comme le ''vendeur du SNAKE''.
- Même le plus noir des hommes mérite d'être traité en tant qu'être humain. C'est a dire en homme respectable, parce que même si vous croyez que tout son être est aussi obscurs que ses actions commises, vous vous trompez. La lumière est plus forte, et c'est en la cherchant qu'on la trouve.
- Vous êtes un sage.
- Je suis pourtant plus jeune que vous. Dit il en adressant un clin d'oeil a monsieur Curtis.
- Que voulez vous prendre ? Rétorqua Mr. Curtis avec un grand sourire.
- Un sandwiche et une canette de soda bien fraîche s'il vous plaît. Oh, et rajoutez moi une petite bouteille d'eau glacé.
- Tenez.
- Ça nous fait combien ?
- Je vous l'offre allons !
- C'est gentil, j’espère vous revoir, bonne journée.
- Bonne journée.

Mordred s'éloigna les mains chargées jusqu'à son pommier. Plus rien. Plus de panier, plus de chaussures, plus de CHAUSSETTE, pour vous dire a quelle point il manquait tout. Mordred haussa les épaules et les relâcha dans un long soupire avant de faire demi-tour, lorsqu'il entendit un bruit de feuille, il se tourna et vit le bouquin au pied de l'arbre. Un ange déposa un sourire sur ses lèvres, et Mordred se saisit du livre avant de partir vers le banc ou se trouver un homme, il s'assit a côté, déposa son livre à ses pieds, son sandwich sur les genoux, son soda sur le livre et sa il vida sa bouteille d'eau en une fois.

- Vous êtes qui vous ?, froncement de sourcils de Jack, Un fachiste qui veut me trancher la gorge ou un sympatique passant ? Techniquement il y a 90% de chance que vous soyez juste un passant que j'oublierai dans deux secondes et qui m'ennuira profondément mais tout de même je tente le coup ! Moi c'est Jackson Lawrence Gregory Gilbert. De retour au pays natale depuis...quelques heures !

Mordred sortit un briquet de sa poche et alluma le cigare qu'avait l'homme à la bouche, c'était une sorte de façon de lui dire : ''Je viens en paix''. Se geste fut accompagné d'un léger sourire.

- Je ne sais pas si vous me trouverai sympathique, mais je ne suis certainement pas un fachiste qui veut vous trancher la gorge. C'est déjà ça. Il croqua dans son sandwich, Moi c'est Mordre Lawford, et la seul raison qui me pousse a m'asseoir sur se banc et que je me suis fais voler, mon panier, ma nappe, mes chaussures, ainsi que mes chaussettes pendant que je converser avec Curtis, le vendeur du SNAKE. Donc.. Enchanté Jackson. Mordred lui tendit la mains.