King's Lynn, 26 Juin.

Les négociations étaient restées secrètes durant toute leur durée et c'était en soi même un exploit. John Mulciber était fier de lui. Il allait signer d'un coup de génie le fruit de cinq ans de négociations acharnées. Le pacte avec l'Italie n'était en fait que lesprémisces de ce qu'il allait se passer. Au Ministère anglais, personne n'était au courant de ce qui se passait. Un parce que John devenait très méfiant, et qu'il ne voulait pas dépendre des autres. L'enlévement de Jugson a failli me couter mon alliance avec Ruggieri. Heureusement que je négocie depuis plus longtemps avec l'Italie et qu'il m'a fait confiance, parce que sinon...Deux, parce que John avait décidé qu'il gouvernerait lui-même. Menroth et Valverde ne sont bons qu'à aboyer, ils ne font rien, alors moi je vais agir. Trois, parce qu'il fallait agir vite, et discrétement. Crow ou Jugson sont peut-être morts. Mais ils ont peut-être parlé. Autant se méfier, et assurer nos positions.

John avait donc décidé, seul, de réunir les grands dirigeants puristes européens à Oxburgh Hall, chateau ancestral des Mulciber, pour aboutir à un pacte. Certes, Valverde avait déjà entériné l'alliance entre plusieurs pays, mais Mulciber avait décidé de réunir les plus pays puristes européens (choisi selon leur population, leur armée et leurs moyens financiers) pour conclure un pacte militaire.

Le mangemort avait appliqué une stratégie simple : des hommes contre autre chose. Quand il était diplomate, le Ministre avait passé un marché avec le général Molotov : je tue le chef du pouvoir bourbiste et à ce moment là vous pourrez attaquer Moscou, vous devenez commandeur de Russie, en échange de quoi vous m'enverrez un souien militaire. molotov avait accepté. Herman Iross, le chancelier magique allemand, avait succédé à Carl Orff, héros de la révolution puriste allemande de 99. S'allier avec l'Angleterre lui semblait naturel. Les fanatiques de Grindelwald s'entendaient bien avec les fanatiques de Voldmort. Quant à l'Italie, bien qu'ayant une grande armée, elle était criblée de dettes. Ruggieri n'avait pas le choix. Aucuns d'entre eux n'avaient le choix.

Ainsi était né le pacte "Basillic", d'abord porté par l'Angleterre et l'Italie. A la confédération magique, pas de réponses. Ni de réaction. Et bien allons y franco, alors. John avait convié les chefs d'éats, quelques journalistes, et on avait commencé la séance. Les rporters photographiaient Molotov, ayant l'air d'un morse avec sa moustache et son uniforme blanc, Iross avec son air vénérable de vieux mage blanc, Ruggieri qui paraissait un gosse, et surtout Mulciber, calme dans son costume noir, orchestrant tout d'une main de fer. On signa le traité, on y apposa les sceaux réglementaires, et enfin chacun rpononça quelques mots. John saait uil ne pouvait se pemettre de tromper. Mon avenir en dépend, et celui de cette guerre aussi :

" Tout d'abord, je tiens à remercier le général Molotov, le chancelier Iross, le Ministre Ruggieri. Ce pacte n'existerai pas sans eux. Ensemble, nous entrons dans une nouvelle phase de la guerre. Car l'Europe et le monde nous soutiennent. Nous l'avions déjà prouvé lors de la signature du traité France, Islande, Espagne, Etats Unis, Angleterre. Aujourd'hui nous le réaffirmons avec le pcte Basilic. Le monde est puriste, pas seulement diplomatiquement, mais aussi militairement. Nous ménerons ensemble cette croisade contre le bourbisme. Et nous gagnerons. Entendez moi. Le temps de la corruption, de la décadence, est révolu. Avant, les bourbistes nous aaient tous corrompus. Maintenant, ils sont bien seuls. Car je vous le demande, qu'est-ce que l'Irlande et le Chili face au monde entier ? Rien.

J'appelle les hors-la-loi à se rendre maintenant, sans conditions. Vous ne pouvez pas gagner. Chaque coup quevous porterez vous sera rendu au centuple. Regardez et entendez, résistants. Nous restons sur la ligne de front. Nous ne cédons pas. Jamais. Je m'appelle John Mulciber, je suis le Ministre de la Magie d'Angleterre, et jusqu'à ce que je sois mort ou que vos cadavres pourrissent au bout d'une corde, jamais je ne cesserai de me battre.

La slle applaudit. John sourit. Dés demain ce sera dans les journaux, et alors on verra ce qu'on verra !