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POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
Auras tu le courage de nous rejoindre ?
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Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius]

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Mercurius H. Yakovsky
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Mercurius H. Yakovsky


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MessageSujet: Re: Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] - Page 3 EmptyDim 26 Aoû - 22:14

Promis en rentrant, il testerait ce nouveau système de griffes rétractables, c'était peut être sympa comme concept, mais là, il fallait reconnaître que c'était un truc à tester, peut être qu'il le montrerait à Kim … ou pas, elle serait foutue de le balancer pour gagner le match, après tout, c'était compréhensible, vu que personne n'aime perdre, là, c'était juste normal de gueuler après avoir perdu sur un tacle un peu moche et violemment sanglant.
La pouffy semblait douter de l'efficacité de ce dispositif, du moins, le lion le prit ainsi, peut être qu'il n'en était rien, mais elle avait l'air bizarre à parler de ça, comme si elle avait peur et que … ouais, c'était vraiment louche la façon qu'elle avait d'essayer de se réconforter comme une gamine perdue, pas comme s'il l'avait charcuté là … tiens, une bonne idée !

–Si tu le dis, même si je pense que les cognards font déjà assez de mal comme ça

Aussitôt, H fit la grimace, et vit qu'elle se frottait le bras gauche, du vécu assurément.
Lui passa une main sur son cou, y sentant les traces de l'opération qui l'avait plongé un an dans le coma, faute de mieux, l'accident l'avait drôlement amoché, mais aussi rendu plus fort, comme quoi.
Il la regarda faire et ne put retenir ce tic nerveux, mauvais souvenir aussi ...

Pour ce qui est de Eversman, je savais que tu le détestais, mais à ce point…

Sa pensée se résuma à :' Débile !', bah oui, elle avait vu qu'il voulait le laisser crever durant la retenue, alors pourquoi la question ? Elle était trop bonne poire pour imaginer qu'on puisse concevoir de buter quelqu'un qu'on aimait pas, mais pauvre elle, si elle l'avait connu … comment pourrait elle concevoir alors de tuer pour le plaisir ? Ou même de tuer parcequ'on avait l'opportunité de le faire ? Ouais, elle devait être des sceptiques qui pensaient que H n'avait jamais tué et que c'était un genre qu'il se donnait, mais si elle avait été là pendant le jeu de Scofield, elle aurait vite compris que non, surtout vu le sang du prisonnier qui avait imbibé les fringues du Gryffondor.
Qu'elle ne le revoit plus jamais pour un jeu sanglant, son opinion de lui changerait radicalement …

–Mais pourquoi tu le détestes comme ça ? Je veux dire, tu es pareil avec tous les Serpentard ? 

Alors qu'il rangeait le gant, le russe s'exprima sur le sujet après avoir haussé les épaules.

« C'est un con c'tout, il me cherche, alors bon … pis, il dit qu'il est meilleur que moi, mon cul ouais, attend, à chaque match je l'ai pinné sévère, alors quand il arrêtera d'ouvrir sa gueule, je pourrais peut être lui foutre la paix. »

Là, il avait été dur, mais pas catégorique.

« Pis, j'ai rien contre les Serpentards en général, r'gardes Lestrange, c'est un gars cool, mieux Kim, t'vois qui c'est ? La blonde, avec qui je sortais en début d'année ? Bah voilà, on est super pote et tout, c'est pas que je les aime pas, juste qu'Eversman est con ... »

Venant de H, c'était pire qu'une insulte, et puis, de toute façon, le lâche n'était pas une lumière, donc forcément, c'était pas évident pour lui de bien se comporter avec plus fort que lui, nul doute que le lion était supérieur à la fois sur le terrain, sur un balais, et baguette en main, quand bien même il eut l'occasion de le prouver, la retenue avait été une belle preuve de sa supériorité, dire que ce gogole avait galéré pour toucher un chien gigantesque, c'était juste pas possible d'avoir autant la polio.

Puis on continua la discussion pour … meubler, c'était ça, de toute façon, quoi de mieux à faire ?

–C’est vrai, c’est froid ici et les ruines sont belles, mais au moins ici on ne sent pas la douleur. Je ne sais pas pour toi, mais ces ruines là-haut, j’ai l’impression qu’elles suintent de destruction, de peine. Je n’aime pas du tout cette sensation et ne trouve pas mon bonheur dans le malheur des autres, tu vois ce que je veux dire ?

*Euh … Oui mais non … *

En gros elle avait la frousse que ça lui tombe sur le coin de la gueule quoi.
Enfin, H avait eu ce petit quelque chose à la naissance, le gêne destructeur, ou quelque chose du genre, l'allèle chaotique, même s'il ne connaissait pas ses parents biologiques, ni même leur nom, alors là, c'était compliqué.
La réponse ne fut donc pas très surprenante.

« Bof, moi je trouve ça apaisant, ça me calme ce genre d'endroit, t'sais comme quand je médite, je me pose là, tu t'allonges un coup tu souffles, tu fais le vide, tu ressens ce qu'il se passe dans l'endroit, si t'veux je te montrerais tout à l'heure quand on sera au milieu, tu verras, ça te pose un coup et tu te sens bien après ... »

Se grattant derrière la tête, il poursuivit.

« Faut que tu vois plus que ce qu'il y a … faut ressentir la destruction de là haut … tu verras, c'est une super expérience. »

Dixit le gars qui pratiquait ça même à Poudlard, et bizarrement, sa magie n'en était que meilleure.
Et contrairement aux ruines, cette salle n'inspirait pas vraiment H … non pas du tout.
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Elizabeth N. Greyson
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MessageSujet: Re: Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] - Page 3 EmptyMar 28 Aoû - 11:03

    La grimace de douleur n’échappa pas la métisse, ni même le geste que venait de faire le jeune rouge et or. Lui aussi devait garder des séquelles de quelques échanges sportifs…pour le moins musclés. Même si pour elle, cela n’avait pas été sans grave conséquence, mais Elizabeth se souvenait avoir eu la frousse de sa vie ce jour-là.
    C’était l’année d’avant. Un serpentard l’avait prise pour cible et lui avait lancé un cognard qu’elle n’avait sut évité. Son bras en avait pris un coup et son épaule s’était déboitée. La douleur lui avait fait lâcher prise, a une dizaine de mètres du sol. Heureusement pour elle, le capitaine des jaunes étaient là et l’avaient rattrapé au vol. En réalité, elle n’avait pas risqué grand-chose en dehors de la chute, mais, alors qu’elle se sentait précipité au sol elle avait cru voir sa vie défiler devant ses yeux. La frousse du siècle. Elizabeth avait mis un petit moment avant de remonter sur un balai. En réalité, la El'za tentait de réintégrer l’équipe après de longs-mois d’absences. Elle était quelqu’un de facilement traumatisable.
    Mais elle ne le faisait pas par passion. Elizabeth aimait le Quidditch, certes, mais il lui servait juste d’échappatoire quand ses recherches sur les potions lui prenaient trop la tête, quand l’ennuie qu’elle ressentait encore à Poudlard se faisait insupportable. En fait, elle en avait besoin de ce sport, mais ça n’était pas une passion. Nul doute qu’elle finirait par laisser tomber lorsqu’elle quitterait l’école pour se spécialiser dans les potions.
    –Tu as toujours mal ? Lui demanda-t-elle en lui montrant son cou.
    Elle avait entendu parler de gens qui n’avaient pas eu de chance sur un balais, qui finissaient handicapés, voire pire…C’est cela qui lui avait longtemps fait peur avant qu’elle ne remonte sur ce foutu balais.

    « C'est un con c'tout, il me cherche, alors bon … pis, il dit qu'il est meilleur que moi, mon cul ouais, attend, à chaque match je l'ai pinné sévère, alors quand il arrêtera d'ouvrir sa gueule, je pourrais peut être lui foutre la paix. »
    Elizabeth ne dit rien et tenta de rester indifférente à ses propos. Elle les trouvait réellement…légers. Vouloir la mort de quelqu’un qu’on le trouvait con ? Certes, Eversmann était un pleutre qui avait voulu s’en sortir seul et avait failli en payer le prix fort. Elizabeth ne le portait pas dans son cœur car la loyauté et la solidarité semblaient lui êtres deux choses complètement inconnues. Mais méritait-il la mort pour autant ? Deux solutions s’offraient donc à elle. Soit le Serpentard avait fait quelque chose de vraiment grave au Griffondor et ce dernier ne désirait pas en parler soit, Mercurius était quelqu’un de réellement dangereux.
    « Pis, j'ai rien contre les Serpentards en général, r'gardes Lestrange, c'est un gars cool, mieux Kim, t'vois qui c'est ? La blonde, avec qui je sortais en début d'année ? Bah voilà, on est super pote et tout, c'est pas que je les aime pas, juste qu'Eversman est con ... »
    La poufsouffle n’avait pas d’affinité particulière avec les Serpentard, alors elle ne pouvait que le croire. En réalité, la jeune fille n’évitait personne car se disait que les élèves étaient des humains avant d’appartenir à une maison. Il pouvait y avoir des abrutis autant à Serdaigle qu’à Poufsouffle. Mais il était vrai qu’elle n’avait pas souvent eu l’occasion de discuter avec l’un d’entre eux. Pour ce qui était de Kim, la jeune fille voyait qui c’était mais ne lui avait jamais trop parler.

    « Bof, moi je trouve ça apaisant, ça me calme ce genre d'endroit, t'sais comme quand je médite, je me pose là, tu t'allonges un coup tu souffles, tu fais le vide, tu ressens ce qu'il se passe dans l'endroit, si t'veux je te montrerais tout à l'heure quand on sera au milieu, tu verras, ça te pose un coup et tu te sens bien après ... »
    –D’accord, dit-elle simplement.
    La jeune fille n’était pas vraiment convaincue en réalité, mais curieuse tout de même. Elizabeth se savait incapable de ressentir de la plénitude dans un endroit comme celui-là. Sans être complètement Empathe, la souffrance d’autrui avait tendance à la toucher plus qu’elle ne le croyait. Et plus qu’elle ne l’aurait voulu évidemment.

    En dehors de l’arbalète (qu’Elizabeth ne comptait en aucun cas toucher), il n’y avait rien de bien important, sinon des épées et des poignards qui ne semblaient pas tellement intéressé le rouge et or, au contraire, il semblait presque…à cran.
    –Ça ne va pas ?
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Mercurius H. Yakovsky
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MessageSujet: Re: Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] - Page 3 EmptyMer 29 Aoû - 2:30

La vie sans dangers, sans frissons, n'était qu'un plat fade que seul les morts de faim pouvaient avaler en s'estimant heureux de vivre, ce n'était pas l'état d'esprit de H.
La mort, il l'avait déjà souhaité, un an dans le néant le plus total l'avait changé, il était devenu plus violent, plus barbare, plus adroit, plus spirituel aussi, sa vie avait changé après cet accident, il revenait droit de l'enfer le plus abject qu'il soit ! La vie pour lui, ce n'était rien … rien fasse à ce que le chaos et la destruction pouvait bien représenter, et ses deux sensations, il les avait ressenti avec tant de force et de puissance, à travers la méditation sur la nature humaine, c'était ça être humain.

Les pleurs étaient inutiles, de rire, de douleur ou de peine, ce n'était rien fasse à l'immensité du pouvoir qu'Il était.
Vous vous demandez peut être qui 'Il' signifiait, et bien vous avez raison, Il, c'était le grand destructeur, certains l'appelaient Dieu, d'autre ne le considérait que comme une force, mais c'était plus que cela, H le savait, il l'avait vu en rêve, et même durant son coma, il était devenu l'avatar de la destruction, le paladin du chaos, l'homme et l'être de toutes les souffrances, son prêtre, moine, et membre le plus important de sa croisade pour ce que les anglais appelaient 'Pain'.

–Tu as toujours mal ?

C'était demandé avec gentillesse, c'était … tout simplement étonnant.
En quoi ça pouvait bien l'intéresser ? Bien sûr qu'il avait mal, mais il avait appris à vivre avec, donc à force, il n'avait plus mal, il était devenu insensible à la douleur, du moins à tout ce qui était inférieur à ça, autant dire bien des choses, et les doloris de Crow n'avaient rien arrangé.
La douleur, il fallait bien vivre avec alors, quel autre choix que d'y devenir plus qu'indifférent ? Et puis, cela semblait presque devenir un plaisir pour H, un moyen de se sentir vivant malgré tout.
Aussi, il se contenta de hausser le sourcil, une sorte de va te faire foutre ça te regarde pas, mêlé à un, et pis qu'est ce que tu peux faire contre ça ?, en gros, c'était inutile de chercher une réponse.

Une fois dans la salle, et son monologue terminé, le lion se sentit étrange, comme si plus rien ne l'inspirait que tout le contrariait, en fait, c'était le fait de parler de la méditation, de ce genre de chose, tout ça l'agaçait, de parler de lui, de ses croyances, et de constater que les autres ne pouvaient pas le comprendre, ça l'énervait vraiment, et pouvait rapidement le faire devenir violent, et donc par extension, donner l'idée de massacrer la Pouffy même si elle n'était pour rien.

Son regard se perdit dans la salle, à quoi bon ?
C'était ça l'interrogation, qu'avait il à gagner à faire tout ça ? À la laisser en vie, elle, pauvre païenne ignorante, imbécile de la première heure, elle n'avait pas eu l'illumination et ne semblait pas comprendre ce qu'était la grandeur, alors pourquoi la laisser vivre plutôt que d'en faire un sacrifice ?

–Ça ne va pas ?

Instinctivement, il mit la main à la poche, réveillé alors qu'il dormait debout, c'était rien, juste la Pouffy qui semblait en pleine crise d'humanisme, d'un ton cassant il lui répondit :

« T'occupes ! »

Tirant sa baguette, il s'approcha des râteliers, choppant une épée qui traînait là, il essaya de la manipuler, mais elle semblait trop lourde pour une seconde main, alors, il la laissa tomber par terre pour prendre un poignard, plus simple et adapté, nickel tout ça, il le plaça dans son sac, ainsi que deux épées qui dépassaient légèrement de celui ci sur les cotés, il laissa là d'autres armes, prenant quelques couteaux avant de s’atteler à l'ouverture d'un coffre, usant d'un sortilège pour le déverrouiller, et ainsi découvrir le contenu de celui ci.

De l'argenterie en tout genre, vaisselle, carreaux d'arbalète, broches, ornements, lames, anneaux, colliers, encrier, étuis, fourreaux, même ce qui semblait être une monture pour lunette.
Il soupira devant tout ce merdier, choppa un anneau, trop petit pour ses doigts évidemment, qu'il rejeta dedans, il se contenta de prendre l'encrier et un étui, fourrant le tout dans son sac, il hésita à prendre le fourreau à poignard aussi, mais pour y mettre sa baguette, toutefois, il l'essaya vite fait, plaçant sa baguette qui bougeait beaucoup dedans, il décida tout de même qu'il fallait le prendre des fois que …
Il laissa la place à la demoiselle en lui disant :

« Vas y sers toi, si ya un truc qui t'intéresse. »

Et comme il y avait une paillasse bizarre pas loin, le lion se jeta dessus comme pour se reposer, bras croisés derrière sa tête, sac à dos posé au pied de l'alcôve reposante, il s'allongea dessus, fermant les yeux, méditant … et se reposant ici, quand la chinoise aurait fini, elle n'aurait qu'à l'appeler, en attendant, lui n'avait pas envie d'observer plus en détail cette salle.
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Elizabeth N. Greyson
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MessageSujet: Re: Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] - Page 3 EmptyMer 29 Aoû - 20:45

    Le jeune homme haussa les épaules quand elle lui demanda s’il avait toujours mal. Deux options : soit ce n’était pas le cas (et Elizabeth l’espérait) soit, comme tout homme qui se respecte, il était beaucoup trop fier et arrogant pour le reconnaitre. Cette dernière était sans doute la plus probable…Les hommes étaient stupides quand ils s’y mettaient. Réellement. Mais El’za n’insista pas. Après tout, s’il ne voulait pas discuter, c’était son problème. La jeune fille pouvait faire une bonne confidente, presque une psy, mais elle n’était pas du genre à insister…Vraiment pas. C’était juste malheureux, les gens qui se muraient dans leur orgueil et dans leur douleur. Mais bon, en fin de compte, que pouvait-elle y faire ? Rien certainement. Oui, surement, mais c'était tout de même dommage. Si les gens parlaient plus, peut-être qu'il y aurait moins de problèmes ici-bas.

    « T'occupes ! » Lui avait-il répondu à sa deuxième question.
    Elizabeth soupira. Oui effectivement. Elle ne pourrait rien faire face à un mur de pierre. C’était malheureux d’être déjà comme cela à un âge aussi jeune. Elizabeth le fixa quelques secondes. Mercurius était peut-être jeune, mais il donnait l’impression d’avoir vécu bien plus longtemps que la majeure partie des élèves de Poudlard. Peut-être pas dans sa façon de parler qui restait quelque peu familière, voire charretière et vulgaire, mais dans sa manière d’agir. Ses actions parlaient pour lui. Pour ce qui était de sa manière de penser, Elizabeth ne pouvait pas se prononcer. Après tout, elle n’était pas dans sa tête. Peut-être aussi se trompait-elle complètement sur son compte. Ou peut-être pas...

    Mercurius s’approcha d’un coffre et fit sauter le verrou de ce dernier. Elizabeth fut presque heureuse de ne pas y découvrir des armes. Enfin des objets qui n’étaient pas faits pour blesser et tuer (quoi que on pouvait blesser avec un médaillon ou une assiette mais c’était déjà nettement moins facile qu’avec une épée, et surtout, ce n’était pas leur fonction première.) Elizabeth se surprit à imaginer ce que cela pourrait donner un combat à mort avec des assiettes et de l’argenterie…Peut-être même que l’un des combattants finirait mort, écrasé sous un buffet à vaisselle.
    Puis l’image d’un mangemort courant après un sang de bourbe s’imposa à elle. Il tiendrait dans la main droite un couteau de cuisine, et le poursuivant se protègerait avec le poêle…Bonne idée la poêle, car non seulement on pouvait s’en servir comme d’un bouclier, mais aussi donner des coups avec…Alors que le couteau de cuisine lui…
    « Vas-y sers toi, si ya un truc qui t'intéresse. »
    Il venait de la couper dans ses réflexions. C’était peut-être mieux ainsi, car El’za s’était mise à imaginer un sorcier se battre en tablier de cuisine…La Poufsouffle se dit qu’elle devait avoir in sérieux problème…

    Cependant elle obtempéra et se saisit de deux anneaux d’argent, qu’elle enfila sans peine. Ses doigts étaient longs et fins. Elle prit aussi un second médaillon qui s’ajoutait à celui qu’elle avait trouvé en arrivant sur les lieux quelques dizaines de minutes avant, ainsi qu’une broche et un encrier. Finalement la jeune fille n’avait pas perdu sa journée.
    Au fond du coffre, caché sous une pile d’objets en tous genre, reposait un feuillet de croquis, semblable à ceux qu’elle avait vus, calcinés, dans une armoire de la salle précédente. Certains représentaient des symboles étranges, une autre langue, surement la leur. D’autres des dessins et plans des créations gobelines. La jeune fille referma le coffre et s’assit dessus.
    Elle jeta un coup d’œil au jeune Griffondor. Il semblait calme et serein. La Poufsouffle n’eut pas le courage ni la cruauté de le réveiller. Et puis cela l’arrangeait. Elle pourrait étudier un peu plus ces croquis.
    La plupart parlaient (parmi ceux qu’elles pouvaient comprendre) de techniques de forgeage. Mais le plus intéressant était par contre ceux traitant des étranges objets que Mercurius avait trouvés, comme le gant et l’immense bâton de bois qui lançaient des boules de feu. Mais bien sûr ils n’étaient pas écrits en Anglais. Eh bien oui sinon, ce ne serait pas drôle…
    Elizabeth soupira et finit par se relever, gardant les papiers en main. Peut-être pourrait-elle demander de l’aide à sa cousine, ou de son frère ou à cet homme qui travaillait avec son paternel. El'za avait cru comprendre qu'il était assez calé sur le sujet. Comment s’appelait-il déjà ?
    –Tu veux qu’on remonte où qu’on continue à avancer ? Demanda-t-elle au Griffondor.

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Mercurius H. Yakovsky
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MessageSujet: Re: Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] - Page 3 EmptyJeu 30 Aoû - 4:14

Le vide total.
C'était si effrayant, du moins pour H, il en avait foncièrement peur, et si jamais il devait croiser un épouvantard, celui se matérialiserait en cette obscurité gênante, cette forme qui naissait dans l'ombre qui pouvait terrifier le lion, c'était si puissant, si … étrange, le néant était quelque chose qui le rendait furieux, qui l'intriguait, mais dont il avait foncièrement peur.

Ne rien pouvoir faire, ni magie, ni corps, ni sang, ni envie possible, c'était tout bonnement affreux.
Cependant, cela ne l'empêchait pas de dormir, et de rêver, mais il avait peur de retomber dans ce néant vécu lors du coma, et il préférait la pire des morts à cet horrible passage de son existence, en fait grosso modo, il avait peur de ce qu'il ne savait pas …
Dit comme, cela pouvait porter à confusion, en crétin fini qu'il était, il ne savait au final que très peu de choses, mais en fait, il avait peur de rester impuissant devant une situation, comme un désartibulement total ne l'effraierait que dans sa finalité, à savoir l'expectative d'une mort, en espérant que son 'Dieu' le tire de là, chose qui n'arriverait jamais.

Une fois sur cette paillasse gobeline, il ferma les yeux, sombrant dans les méandres de ses plus tordues méditations, à la limite du rêve et du conscient …


*************************************

« Tu as faim petit ? »

Le vieil homme aux dents pourries lui tendait ce qui semblait être un sandwich, la petite main frêle le prit alors que sa vision remontait sur le visage souriant mais difforme de l'homme étrange.
Il avait l'air d'être un clochard, du genre le saoulard au coin du feu, qui ne mange que de saloperie et prêt à tuer pour avoir son gorgeon de vodka et ignorer ainsi le froid.

La vision de l'enfant se centra sur le prétendu sandwich alors qu'il vit en fond, l'homme se poser sur ce qui était un banc public.
Le contenu n'avait pas l'air appétissant et pourtant, le gargouillement du ventre du gamin lui rappela qu'il valait mieux manger que de mourir, la deuxième main dans la poche, touchant un bout de bois dont il ne savait pas se servir, mais bon, c'était pour faire comme les grands … il croqua un premier coup dans le dégueulasse amas de mets peu comestibles avant que l'autre n'engage la conversation.

« Alors p'tit, t'as un nom ? »

Le 'p'tit' fit non de la tête, peut être parce qu'on lui avait toujours dit de ne pas donner son nom aux inconnus, comme si un jour, il avait écouté ce qu'on lui avait dit.
Il se contenta de hausser les épaules sans dire un mot encore une fois.

« Tes parents ils sont où ? »

Là encore il ne dit rien et cligna des yeux.

« Tu sais pas ... »

Il fit non de la tête avec une sorte de sourire en coin gêné, c'était peut être ça qui le gênait le plus, l'absence de famille, de repères.

« Viens avec moi, je vais t'emmener à l'orphelinat, quelqu'un s'occupera de toi ... »

Le vieillard se leva et commença à se diriger vers le gamin, passant devant le bidon dont sortaient les flammes qui réchauffaient l'endroit, le rythme cardiaque de l'enfant augmenta, il eut une migraine, le sang lui montait à la tête quand soudain, il revisualisa la scène dans l'abattoir … cette voix grave résonnant dans sa tête …

*Inferno ! *

Une gerbe de flammes noires apparurent sur l'épaule gauche du SDF, avant de s'étendre sur les tissus de son corps, et enfin totalement l'envelopper et creuser sa chaire alors qu'il tombait à terre, se débattant contre la magie sous le regard de l'enfant.
C'était si beau … ses yeux brillaient d'une étrange lueur …

*************************************


–Tu veux qu’on remonte où qu’on continue à avancer ?

Il rouvrit les yeux, après cet épisode, qui lui semblait encore flou, il resta quelques secondes dans le vide, se demandant ce qu'il se passait, ce qu'il avait vu, avant de faire signe d'attendre à la demoiselle, un signe de la main qu'elle comprit sans aucun doute.
Le temps qu'il se relève, qu'il fasse craquer sa nuque avant de regarder en direction de la sortie, reprenant son sac sur les épaules, le lion répondit :

« Bof, moi je remonte, t'fais comme tu veux. »

Enfin, trouillarde comme elle était, il ne s'attendait pas à ce qu'elle continue seule, déjà qu'elle avait peur de son ombre, alors dans des souterrains gobelins, évidemment qu'elle allait remonter, à défaut de pas avoir de gonades masculines ( pour rester poli ), elle pouvait au moins lui faire confiance, enfin, presque … pas comme si elle avait le choix et que l'expérience était nouvelle, elle était quand même montée en bagnole avec lui, en bagnole volante plutôt, ah et il ne savait pas conduire, et encore moins ce qu'était l'engin qu'il pilotait, mais mis à part ça, c'était une première.

Ils passèrent les couloirs, le lion toujours aussi silencieux, ne trouvant pas comment expliquer ce rêve, et surtout, ne parvenant pas à ce souvenir de la formule des flammes noires, ils remontèrent jusqu'à l'entrée de la forge, puis sortirent de celle ci, se retrouvant sous le dôme, et avec les lueurs caractéristiques de l'eau filtrant à travers le cristal.
Le Gryffondor eut envie de faire le point, et de se mettre à l'aise, approchant d'une pierre assez grande pour qu'il s'allonge dessus, il posa son sac au pied de celle ci, et grimpa sans mal dessus.
Regardant l'eau à travers le cristal, il fut comme intrigué par tout ça.
Une fois perché, il posa son pull et son t-shirt, torse nu devant un maigre public, laissant les sutures de son opération visible au niveau de son cou, et supportant qu'on regarde son corps de cure-dent, ancien signe d'un corps entretenu d'un joueur de Quidditch aguerri.
Haussant un sourcil en regardant la demoiselle, il lui lança son pull et son t-shirt avant de lui dire.

« Tiens vient te poser, mets les fringues sous toi si t'as pas envie de saloper ta tenue ... »

Et là, il s'allongea, yeux ouverts regardant les ombres aquatiques au milieu de ce carnage et ce désastre, ressentant l'ivresse du chaos et la quiétude de la destruction, apaisant … un sourire, le même que celui d'un enfant.
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Elizabeth N. Greyson
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Elizabeth N. Greyson


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MessageSujet: Re: Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] - Page 3 EmptyJeu 30 Aoû - 8:36

    « Bof, moi je remonte, t'fais comme tu veux. »
    Ce qu'il était drôle...Non vraiment. Comme si la Poufsouffle était du genre à explorer seule ce genre d'endroit. Beaucoup trop craintive. Déjà qu'elle s'y sentait mal et oppressée. Elizabeth n'avait pas l'intention d'y passer le reste de ses vacances. Quoi que, entre ça et la fête de Parch qui survenait la semaine d'après, elle ne savait pas ce qu'il y avait de mieux... Maisie avait parfois de drôles d'idées mais El'za avait promis et ne reviendrait pas la dessus, même si ça la faisait profondément ch*er. Que ne ferait-elle pas pour ses amis ?

    La Poufsouffle se dirigea donc vers la sortie des sous-sols, à la suite de Mercurius. Une fois dehors son cœur se serra de nouveau. La beauté écœurante des lieux lui donnait presque envie de vomir. Elizabeth se forçait à regarder les fondations, les hauts bâtiments, plutôt que de baisser les yeux. Elle ne voulait pas croiser le regard sans vie ou les orbites vides d'un cadavre laissé à l'abandon dans les ruines gobelines, à supposer qu'il y en ait. Mais il devait forcément y en avoir, sous ces décombres. El'za doutait que le ministère soit venu faire le ménage dans un endroit qui n'était normalement pas censé être visité. Des hommes qui n’avaient pas de sépulture décente.
    Dans l’antiquité Grec, il était dit que les hommes non enterré dans les règles de l'art après leur mort étaient condamnés à errer sur les rives du Styx en attendant patiemment que Charon , le nocher des enfers, n’aient la bonté de les prendre sur son embarcations, pour les mener au royaume des morts. Les légendes contemporaines disaient que ces esprits erraient dans les limbes pour l’éternité. Ça n’était que plus de désolation ajoutée au décor.

    Elizabeth se reconcentra sur le Griffondor qu’elle avait momentanément oublié. La jeune fille arqua un sourcil. Il était maintenant torse nu, assis sur une grand plaque en pierre. Elle rattrapa au vol les vêtements qu’il lui envoyait.
    « Tiens vient te poser, mets les fringues sous toi si t'as pas envie de saloper ta tenue ... »
    La jeune Poufsouffle jeta un regard à son haut auquel il manquait une manche. Il était déchiré de partout. Son pantalon était dans un état lamentable, ses bottes en cuir aussi et elle avait perdu son foulard blanc lors de son transplanage. Ellizabeth ne voyait pas tellement ce qu’elle pourrait sauver cette fois.
    –Elle me semble déjà foutue, mais merci quand même, lui répondit-elle avant de s’installer à côté de lui.

    La cité était protégée des eaux du lac par un immense dôme de verre. Même avec les années et l’usure du temps, il n’y avait aucune fissure, aucune saleté. Le dôme brillait toujours, incassable. La jeune fille se demanda s’il n’était pas finalement composé d’un matériau créé par les gobelins pour être aussi résistant, ou s’il était tenu par un sortilège. Si enchantement il y avait, était-il éternel ? Peut-être que non et qu’un jour le temps et le poids de l’eau aurait raison de lui. Le verre se fissurait petit à petit puis finirait par éclater en mille morceaux. L’eau aurait forcé le passage et s’engouffrerait dans la cité, inondant ses rues, recouvrant rapidement les bâtiments. Elle les laverait de tous ce sang, nettoierait les cadavres et la douleur finirait par être vaincu par les flots. La cité disparaitrait à la manière de l’Atlantide et ne serait bientôt plus qu’une légende. N’était-ce peut-être pas mieux pour cet endroit ?

    Elizabeth finie par presque oublier les ruines. Seule la pierre froide qu’elle sentait à travers le tissu et les anneaux à ses doigts lui rappelaient vaguement où elle était. Elle laissait son esprit partir avec les flots qu’elle imaginait, fixant le dôme qui les séparait du liquide. Elle était complètement dans sa bulle. Toutes ses petites angoisses la quittèrent une à une, la laissant bientôt vide mais pas moins sereine. Les ombres aquatiques se projetaient tout autour d’eux et dansaient sur un rythme qui leur était propre. Elles donnaient comme un petit peu de vie à cet endroit mort. Comme une petite flammèche dans les ténèbres.
    Un espoir dans le chaos.
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Mercurius H. Yakovsky
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MessageSujet: Re: Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] - Page 3 EmptyJeu 30 Aoû - 22:45

Le regard du Gryffondor se posa sur les eaux troubles du Loch Ness, les gravats, ce qui l'entourait, n'était pas son fait, mais cela l'inspirait vraiment, et à défaut de ça, d'idées de terreur, le lion, souffla un coup, le vide, et puis plus rien.
Les yeux se ferment, lentement, alors même qu'elle lui répondait …

–Elle me semble déjà foutue, mais merci quand même

La voix de la bridée fut lointaine, et il ne se demanda même pas si la phrase était fini ou pas.
Il fut hapé par ses pensées, cette envie de sommeil éveillé, un à l'image d'une ivresse psychotique comme il était rare d'en voir, mais qui chez H, lui donnait une puissance insoupçonnée, et sur ce point, il en devenait un élève très dangereux, la magie noire qui coulait en lui se révélant être un moyen des plus puissants pour briser n'importe quoi sur son passage.

Son sang, il ne savait pas d'où il venait, ce coté psychotique non plus, cette rage, cette haine, le sang qui pouvait lui monter à la tête, rien ne lui laissait présager qu'il avait une famille.
Même cette sensation étrange lorsqu'il pratiquait la magie noire, c'était … c'était quelque chose en lui, mais il ne savait pas quoi, ni d'où cela pouvait venir.
Certes, il avait pensé à son coma et la vision qu'il avait eu, mais aussi le patrimoine qu'il pouvait posséder, cette incertitude l'interloquait, mais après tout, il lui arrivait de se concentrer et d'oublier tout ça, mais bon, c'était un point à éclaircir.

Mais là, le Gryffondor sombra à nouveau dans ses pensées.
Alors, le reste fut tout naturel.

« Tu vois ce dont je te parlais ... »

Toujours couché, il fait tourner sa tête dans un craquement d'os horrible qui semblait presque surréaliste, semblable à un coup du lapin.

« Tu fermes les yeux tranquille … tu te détends … tu souffles un coup … et là tu fais le vide. »

Alors qu'il parlait, la main du lion passa dans sa poche, tirant sa baguette dans un silence mortuaire alors qu'il continuait de donner ses 'commandements'.

« Et là tu ressens le tout, ce qu'il y a autour de toi, le calme, la sérénité, comme si tu mourrais, c'est ce vide là que tu dois ressentir jusqu'à ce que tu n'entendes plus rien. »

Il se releva, pointa sa baguette sur le visage tranquille de la demoiselle, qui ne semblait pas entendre le geste, l'ébène ne frémit pas avant que le sort parte au commandement du lion, qu'elle n'entendit sans doute pas car dans ses pensées.


« Je vais te montrer ... »

Dès lors, il formula son sort dans un murmure inaudible ou presque ...

« Timoris ... »

Ce sort, il ne le maîtrisait absolument pas.
Brom leur en avait parlé, mais lui, n'avait vu là que le moyen et non le comment.
Dès lors qu'il formula le sort, ses yeux remontèrent, presque révulser, bouche grande ouverte, il avait subi ce qu'il voulait lui faire subir.
Ce n'était pas pour la blesser, c'était pour lui faire ressentir ce que lui ressentait.

Il le sentit lui même, cette douleur jouissive, qu'il aimait tant … son cœur sembla comme s'arrêter, comme si son cœur battant venait de se faire transpercer par un pic acéré, et lui, au lieu de ressentir une douleur intense, trouvait du plaisir à tout ça.
Soufflant la bouche ouverte, son corps bascula en arrière, retombant sur la dalle, alors qu'il lâchait sa baguette, plongé dans un état de méditation et de jouissance inouïe, en croix, ses yeux dans le vide.

L'esprit du lion retourna à sa méditation, plus rien n'existait autour de lui, son sacrifice à la grandeur, il le subissait lui même.
Restait à voir comment elle allait gérer le nouveau macchabée spirituel.


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MessageSujet: Re: Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] - Page 3 EmptyJeu 30 Aoû - 22:45

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Elizabeth N. Greyson
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MessageSujet: Re: Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] - Page 3 EmptyVen 31 Aoû - 11:27

    L’eau. Elle la voyait encore couler, étouffer la cité peu à peu, s’infiltrer entre les dalles, défoncer les portes des bâtisses encore debout et s’engouffrer à l’intérieur. Elle la vit remplir les sous-sols dans lesquels ils venaient de sortir, emportant les dernières armes et créations de ces morts, cachés sous les débris. Eliza vit l’eau recouvrir le sol et entourer la pierre sur laquelle Mercurius et elle étaient couchés et monter doucement. Elle put presque sentir la morsure du liquide gelé caresser ses mains en tremper ses vêtements. Aucune peur ne vient la perturber. Peut-être parce-que quelque part au fond d’elle, elle savait que tous ceci n’était qu’une illusion issue de son imagination débordante.

    « Tu vois ce dont je te parlais ... »

    Elizabeth ne répondit pas et tourna la tête vers lui, les yeux entrouverts. Elle n’entendit même pas le craquement inquiétant de sa nuque, les oreilles noyées sous le fracas des chutes d’eaux. La réalité venait de se mêler à ses rêves. Ça ne lui était déjà arrivée. Lors de ses demi-sommeils. Elizabeth avait toujours eu un sommeil beaucoup trop chaotique et souvent, il lui arrivait de rêver tout en ayant conscience de ce qui l’entourait. C’était une agréable sensation d’être dans deux mondes différents mais de saisir les nuances de chacun. Enfin, c’était beaucoup plus compliqué que ça. El’za ne parvenait pas à mettre de mots sur ce qu’elle ressentait dans ces moments-là. Sans doute n’en existaient pas de tels pour qualifier son espèce de transe. Elle ne savait pas si c’était de cela que lui parlait le jeune homme, mais maintenant elle méditait dans des ruines qu’elle détestait car elle les imaginait se faire purger par les flots.

    « Tu fermes les yeux tranquille … tu te détends … tu souffles un coup … et là tu fais le vide. »
    Elle l’écouta et n’eut aucun mal à se détendre. Ses muscles étaient déjà complètement relâchés. Elle se sentait tellement lourde. Sa respiration, était longue et régulière, comme lorsqu’elle dormait. Elle ne pensait rien d’autre qu’à ces ruines et l’eau. El’za sentit une goutte imaginaire tomber sur son visage et rouler sur sa joue. Avec difficulté, elle leva son bras et de sa main, la chassa. Mais une autre vint la remplacer, alors Eli rendit les armes et posa sa main sur son ventre.

    « Et là tu ressens le tout, ce qu'il y a autour de toi, le calme, la sérénité, comme si tu mourrais, c'est ce vide là que tu dois ressentir jusqu'à ce que tu n'entendes plus rien. »
    En effet, sa voix était lointaine. Très lointaine. Un chuchotement dans l’infini. Comme s’il s’effaçait peu à peu. Elle ouvrit les yeux. L’eau avait gagné du terrain et recouvrait déjà leurs mollets et leurs jambes jusqu’au haut de leurs cuisses. C’était faux, une illusion. Mais elle paraissait tellement réelle. Ses yeux se refermèrent d’eux même alors qu’elle sentit sa tête s’alourdir à cause de ses cheveux trempés. Elle ne pouvait plus se lever. Ses vêtements, imbibés du liquide la clouait au sol. Mais à ce moment-là, elle n'avait aucune envie de bouger. En fait El’za n’avait envie de rien.

    « Je vais te montrer ... »
    Quelque part, dans sa tête, sa raison sembla se réveiller et lui murmura de faire attention et de se lever, mais elle l’ignora. De toute façon l’eau les recouvrerait bientôt. « Méfies-toi, méfies-toi » fit une voix. « Ne l’écoutes pas », en fit une autre. Les deux consciences semblèrent se battre mais El’za n’entendait plus rien en dehors du déchainement des éléments. Elle eut vaguement conscience des mouvements de son voisin. Il pouvait bien la laisser là, de toute manière elle finirait bien par se réveiller. Comme à chaque fois. Les premières fois que c’était arrivé, elle avait eu peur de rester coincée entre ces deux mondes, mais finalement la peur s’était dissipée quand elle s’était rendue compte que sa conscience reprenait toujours le dessus sur l’inconscient.

    « Timoris ... »
    Un murmure dans son néant. Le mot sonnait comme une sentence, un jugement. Et la douleur fut. Elle sentit un pic brulant, une lame, se planter dans son cœur. Elle voulut hurler mais sa gorge fut soudainement bloquée alors qu’elle sentait du sang remonter jusqu’à sa bouche. Ses yeux se révulsèrent alors que la douleur se répandit dans toutes les cellules de son corps. Elle pouvait presque les sentir se nécroser une par une, devenir noirâtres et mourir. Des larmes coulèrent d’elle-même sur ses joues. Oui elle avait horriblement mal, mais n’avait pas de peine. Aucune. Elle ne comprenait pas. Mais l’eau était là, l’eau la laverait de son sang. Elle était maintenant proche de sa mâchoire, recouvrant tout le reste de son corps frêle. El’za eut le courage d’ouvrir les yeux vers le ciel. À ce moment-là, le verre au-dessus d’eux lâcha. Un deuxième trou apparut et un flot violent tomba sur eux, les enveloppant.

    Elizabeth se sentit entrainer par le courant tandis que ses dernières forces l’abandonnaient. Elle avait toujours mal. Son corps semblait se démembrer mais elle ressentait aussi comme une immense purge. Elle pria pour que cela s’arrête même si toute cette souffrance semblait prendre tous son sens dans sa tête. Un véritable déluge mélangeant eau, sang et violence. Envoyé pour laver les lieux de toute la destruction et la perversité des hommes qui s’était exprimée dans cette affreuse guerre. Comme une décision qui ne dépendait pas d’eux. Peut-être au fond la violence était nécessaire en ce bas monde pour le laver de ses impuretés. Peut-être était-ce aussi pour ça que personne n’arrivait à renverser le Lord Noir et son régime totalitaire. Parce-que l’autre camp n’était pas assez assassin. C’était malheureux, mais Elizabeth comprit que l’amour et le respect n’ont jamais put gouverner le monde…

    Alors c’était ça la vérité ? Un monde qui ne pouvait trouver la paix que dans la douleur, le sang et la folie destructrice ? Elizabeth ne voulait pas le croire mais pourtant une petite voix lui souffla que cette hypothèse était peut-être plus proche de la réalité qu’elle ne le pensait. Ce monde la dégoutait, mais que pouvait-elle faire ? Le fuir en trouvant la mort ? Pas question.

    D’un seul coup, sa respiration (qui jusque-là s’était retrouvée complètement coupée) reprit et elle inspira une grande goulée d’air. Ce dernier envahit ses poumons, chassant la douleur et le pic sembla disparaitre, laissant la métisse pantelante. Elle ouvrit les yeux. Le Dôme était toujours intact. Les ruines étaient toujours présentes. Elle passa une main sur ses lèvres. Aucune trace de sang. Pourtant Elle sentait encore son gout presque métallique.

    Avait-elle rêvé de la douleur aussi ? Eliza n’avait jamais fait de songe aussi réaliste. Elle avait été terrorisée, avait souffert, s’était sentie partir, mourir et pourrir, mais avait compris quelque chose aussi. Elizabeth tourna la tête vers Mercurius. Ses yeux se posèrent sur sa baguette et elle comprit. La douleur, elle ne l’avait pas imaginé. Elle aurait dû être en colère, le frapper, le gifler ou se venger, mais n’en fit rien, se contentant de le fixer. Le jeune homme ouvrit les yeux et leurs regards se croisèrent.
    Était-ce cela qu’il avait voulu lui faire comprendre ?

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Mercurius H. Yakovsky
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MessageSujet: Re: Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] Perdu ? Comment ça, perdu ? [Pv Mercurius] - Page 3 EmptyMar 4 Sep - 18:51

H avait été victime de son propre sort, et ne vit pas les effets de celui ci sur la Pouffy, à tel point qu'il plongea dans un état de méditation face à la douleur qui lui fit ressentir de la souffrance mais aussi une sorte de plaisir malsain à la blessure, une sorte de joie de se mutiler, de se savoir mourant et de ressentir le tout.
Cet état dura un moment, le temps que le sort se dissipe, il se sentait encore tout endolori quand les derniers effets se manifestèrent, perte de repère, il était un peu perdu et maladroit, et il avait surtout mal au dos, c'était ça que d'être allongé sur une pierre, mais même, il n'arrivait toujours pas à s'habituer à cette impression bizarre de mort et pour une fois qu'il n'était pas interrompu, il avait pu pleinement profiter de cette étrange impression, et ainsi rendre hommage à la divine destruction.
Les préceptes étaient les préceptes et on ne transigeait pas avec le dogme, foi de chaotique !

Se relevant en position assise, il fit craquer sa nuque et passa une main sur ses yeux pour les frotter et ensuite la poser au niveau de son cœur, le sentant battre tranquillement, il haussa les épaules, dommage, il aurait été drôle que celui ci s'arrête, surtout ici.
Il se pencha pour ramasser sa baguette et ensuite découvrir que la Pouffy avait elle aussi subi le sort, sans doute malgré elle, coup de bol ? Oui possible, en attendant, elle ne semblait pas énervée contre lui, plutôt … interrogative, sur le pourquoi, le comment, et peut être pour comprendre aussi comment cela pouvait être aussi réel, car il était vrai que l'illusion qu'il avait subi, était presque parfaite tant elle était réaliste.

L'échange de regard ne trompait pas, elle avait visiblement bien des choses à apprendre encore, surtout à ce niveau, et H les enseignait à sa matière, une sorte de conversion à sa religion par la force et douleur, même si rien ne pouvait le pécheur.
Hochant la tête il lui demanda :

« Alors t'as pris ton pied ? »

Cash, il n'y allait pas par quatre chemin, et la question attendait une réponse, qui même si elle n'était pas vraiment compréhensible le motiva à poursuivre.

« C'est ça que je ressens quand je médite, tu comprends miss ? »

Il se gratta l'arrière du crâne avant de se dire plus pour lui même que pour elle.

« Non, bah non tu comprends pas, t'es une païenne … bah si t'as kiffé, tu es en bonne voie pour toi aussi comprendre ce que c'est que la nature humaine, et surtout ce qu'on attend de nous ici. »

H sortit son amulette qu'il avait autour du coup, le symbole étrange d'un triangle équilatéral dans un cercle, il l'embrassa, c'était ça son emblème, la façon dont il représentait tout son monde, cet héritage était tout simplement l'essence même de la perfection, l'égalité présentée par le triangle à trois cotés égaux, et le cercle qui l'enveloppe pour définir le monde et son éternel quête de souffrance, rien de plus simple.
Elle brillait cette petit amulette, mais il n'aimait pas la montrer et encore moins qu'on y touche, de peur qu'on la casse, pas matérialiste le Gryffondor, mais il ne fallait pas porter atteinte à sa religion sous peine de torture, normal quoi.

Il avait passé déjà pas mal de temps ici, il était peut être l'heure pour lui de se rentrer, se dirigeant vers son sac, il renfila son t-shirt et reprit son bordel avant de revenir devant la Pouffy et de lui donner une tape amicale sur l'épaule.

« Bon bah j'vais te laisser miss, c'était bien sympa cette p'tite balade hein ? »

N'attendant pas de réponse, il poursuivit.

« Toi je t'aime bien, mais si t'es pas toute cuite et que tu es une païenne, on se revoit à la rentrée nan ? Allez salut Elizabeth, à plus. »

Et il partit le sac en bandoulière en direction des galleries pour rejoindre la sortie, s'il la retrouvait, son sac laissant indiquer la présence d'un contenu métallique à chaque mouvement, elle pouvait encore le rejoindre pour sortir par là, d'ailleurs il n'avait pas fait gaffe à elle.
Enfin bon, il allait peut être le trouver ici ce gobelin tronc, sait on jamais, auquel cas, une fois dehors, il rentrerait en transplanant.
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