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POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
Auras tu le courage de nous rejoindre ?
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I see the lights || SOLO

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Misha Hamilton
Date de naissance du joueur : 06/01/1995
Âge du joueur : 29
Arrivé sur Poudnoir : 02/03/2012
Parchemins postés : 779



Pensine
Mon casier judiciaire est: sur le bureau de Crow
Mon niveau magique est: PA3 - Sorcier Adulte
Ma résistance magique est de: 10PV
Misha Hamilton


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MessageSujet: I see the lights || SOLO I see the lights || SOLO EmptyDim 17 Aoû - 3:00

Il faisait chaud.

C'était curieux, on ne s'y attendait pas vraiment dans ce que l'on appelait communément les pays du nord. La Norvège était depuis longtemps un pays que Misha connaissait et appréciait, d'une part parce qu'il y avait vécu pour les études il y avait déjà plusieurs années de cela, et d'autres part parce que c'était un pays véritablement agréable, quoiqu'on en dise. Cela n'avait cependant pas été par plaisir, ou pas vraiment, que le jeune homme avait embarqué pour cette terre, mais bien sous la contrainte d'une nécessité qui ne lui permettait plus de poser un pied en Grande Bretagne sous crainte de finir tué par les autorités. Malheureusement, les choses n'avaient que trop changées en à peine une année, et cela avait été en quelque sorte trop pour lui. Bien sûr, il avait toujours su à quoi s'attendre, il avait choisi lors de sa trahison envers le régime de rejoindre le groupe terroriste qu'était la Vague, et il y avait bien participé à ses débuts d'ailleurs. Mais tout ça, ce n'était plus pareil. Misha avait changé. Bien trop changé. En un sens, c'était plus que normal, la vie n'épargne rien, et la guerre n'avait jamais apporté de bonheur, à personne. Et c'en était trop. Il avait besoin d'évoluer malgré l'échec qu'était sa vie. Il avait connu de bonne chose, avait partagé des opinions politiques en accord avec le pays, n'avait jamais rien fait qui soit vraiment une trahison, et pourtant il s'était retrouvé là, à errer dans la misère de l'illégalité à espérer que la vie l'épargnerait au prochain tournant. Vaine illusion d'un monde qui n'avait plus rien à apporter. Quelle Justice y avait-il ici-bas sinon la loi qui c'était toujours révélée la plus honnête pour les Hommes, celle du plus fort ?

Depuis combien de temps était-il ici ?

La réponse n'était pas des plus évidentes. La vie avait changé en si peu de temps que Misha n'était plus certain d'avoir conscience de tout ce qui l'entourait. Oui, il n'était clairement plus le même. Sa perception du monde, ses valeurs piétinées, il était fatigué, il en avait assez. Pouvait-on lui reprocher d'avoir voulu abandonner ? La solitude n'était pas sa meilleure amie, et pourtant c'était-elle qui l'avait poursuivi depuis son arrivée. Combien de temps ? Six mois ? Peut-être plus. Combien de temps à s'abandonner à ce monde qui n'avait de toute façon plus d'intérêt ? Qu'est-ce qu'il y avait à attendre de tout ça de toute façon ?

Tu es tombé si bas.

« TA GUEULE ! »

Un bruit de verre venait d'éclater dans la pièce sombre et sordide. Les débris s'étalèrent un peu partout aux alentours, nourrissant un bruit assourdissant et pourtant hypnotisant le temps d'une seconde. Le liquide qu'avait contenu le verre glissait le long du mur pour rejoindre les morceaux gisant au sol et ainsi terminer le désolant spectacle de la chute au fond du gouffre. Pourquoi en être arrivé ici, à attendre que le silence parle et que le temps s'arrête. L'horloge du fond grince, à peine visible dans ce lieu sordide. Une chambre d'hôtel. Du pas cher. Du moldu. Quoi de mieux que de se cacher ici-bas, dans la boue qui bientôt serait surement elle aussi effacée par les pluies torrentielles du purisme ? Tic-tac. Les rideaux sont tirés. Il faisait jour tout à l'heure, mais ce ne sont que les rayons décadent d'un soleil couchant qui traversent les rideaux maintenant. Combien de temps ? Des minutes, des heures... qu'importe.

Tu comptes faire quoi ? T'as rien de mieux à faire que de pourrir ici comme une merde ?

« Tais-toi... »

L'envie n'est plus à la colère ni aux cris. Au fond, ce n'était que ça. L'abandon, dans l'alcool d'une part, mais aussi dans l'inaction, sinon celle de regarder les aiguilles tourner sur le temps, se rendre compte que demain est aujourd'hui et qu'hier est déjà bien loin derrière soi. Mais à quoi bon se battre quand le monde avait lui-même cessé de tourner rond ?

« Laisse-moi... pitié. Laisse-moi. »

Mais t'es seul pauvre con. T'as perdu la boule. Tu ne parles à personne. T'es vraiment trop nul.

« Pourquoi tu te permets de me juger comme ça connard ! J'ai rien demandé, j'ai rien fait. J'ai plus envie de voir ça, j'en ai plus rien à foutre de tout ça. Casse-toi putain ! Laisse-moi pourrir si j'veux. Au pire qu'est-ce que ça changera ! MERDE ! LÂCHE-MOI ! »

Ce n'était plus le verre qui volait, c'était la bouteille cette fois. Éclatement soudain. Puis un silence. Tu fais peine à voir. Ce n'était pas tant l'esprit de Misha qui déconnait que sa propre raison qui tentait vainement de le pousser hors du gouffre quand sa volonté avait tout bonnement abandonnée l'idée d'en sortir. Rien ne pouvait l'attendre dehors. Rien ni personne n'aurait à regretter sa présence. Il avait fui. Par deux fois il avait fui. Il était déjà bien assez pitoyable. Il se détestait. Il détestait celui qu'il était devenu. Froid, acide et amer, égoïste et idiot... idiot d'avoir espéré. Idiot d'avoir cru en quelque chose. Idiot d'avoir suivi ce qui n'était qu’un chemin d'échec. Non, ce n'était pas à regret qu'il plongeait dans cette sombre torpeur. Si seulement le sommeil pouvait être éternel, les choses auraient été bien plus simples. Pourtant, ce n'était pas bien compliqué. Au fond, qu'est-ce qui le retenait encore ?

Une bien bonne question...

« Misha qu'est-ce que... Mais qu'est-ce qui s’est passé ici ?! »

Les bris de verre résonnent, crissent sous les pas d'une agitation qui pour Misha ne ressemble qu'à un flou murmure, bien loin de sa réalité. La respiration calme, le regard devenu vague associé à un teint quelque peu pale fait bien peur à voir. Se laissant tomber contre le mur, assit sur un lit, le jeune homme n'est pas certain de la réalité qui se déroule sous ses yeux. Qui est cette femme déjà ? Il est certain de la connaître, mais comme si son esprit s'était distordu en un puzzle qu'il fallait reformer, il n'arrivait pas à retrouver de nom. Il l'avait sur le bout de la langue. Il reconnaissait le regard inquiet, la chevelure brune et la voix lourde de reproche. Que dit-elle ? « ...que tu arrêtes... mauvais pour toi... plus toi... » Discours incohérent, l'inconscience menace. Si facile de tomber si bas, le plus dur était toujours de se relever, de remonter. Mais il n'en voulait pas. La main lui était pourtant tendue, il suffisait de... la saisir. Un instant, les choses semblent s'éclairer. Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? Pourquoi avoir oublié l'espace de plusieurs heures la seule personne qui comptait encore un tant soit peu dans cette vie de merde. Peut-être n'était-il pas si dénué d'intérêt aux yeux de quelqu'un. Une main tendue, une main qu'il faisait plaisir à prendre. Mais la saisir ne serait pas un moyen de revenir à cette réalité si détestée ? Affronter était toujours plus dur que de fuir, cela demandait des efforts, de la volonté. Misha n'était même plus certain d'avoir ces deux capacités. Son regard se relève, lucidité.

« Moïra... »

Trou noir. C'était prévisible. Il échappe à la main tendue. Il tombe.

Et un jour il faut bien se relever...

Le réveil dans ces moments-là est toujours difficile. À peine les paupières s'ouvrent que la lumière attaque la rétine. Qui donc avait déplacé les rideaux ? Un grognement et les yeux se referment. Mais il est déjà trop tard, le mal de crâne se réveil, et peu après lui vient une sensation étrange au cœur. Un sensation qui ne cesse de descendre pour arriver à l'estomac, et dans l'instant suivant, c'est la bile qui remonte, dans un goût âcre et arrachant la gorge. Penché au bord du lit, Misha laisse échapper ce que contenait ses boyaux, assaillit par une sourde migraine tambourinant dans sa tête. Dieu qu'il était fatigué. Dieu qu'il avait mal partout. Bon sang, il n'avait pas le moindre souvenir de ce qui était arrivé la veille. La brume noire dans son esprit ne s'évaporait pas, et la seule chose dont le jeune homme était certain c'était qu'il recrachait tout ce que son estomac avait bien voulu manger hier, et visiblement il n'y avait pas grand-chose. Il souffla, resta immobile le temps de voir si les vomissements s'arrêtaient, puis fut reprit par une nouvelle vague avant que finalement celles-ci le laissent en paix. Le silence était apaisant.

« Tu es réveillé ? »

Aïe. Misha ne s'était même pas rendu compte qu'il y avait quelqu'un dans la pièce. Mais il savait que sa voix ne lui était pas agréable car la tonalité réveillait le bourdonnement de son crâne. Les yeux vitreux et fatigués, il se redressa pour regarder la personne qui venait de lui parler. Moïra. Elle était là, encore. Comme c'était curieux, il avait la sensation qu'elle était là depuis un bon moment maintenant, à en juger par sa posture assise sur un fauteuil et la marque sur sa joue qui indiquait clairement qu'elle avait dormi dans une position peu pratique. Mais que faisait-elle là d'ailleurs ? Elle n'avait pas une tête comme lui-même pouvait sans doute avoir, il fallait donc supposer qu'elle n'avait pas eu la même soirée que lui. Encore que Misha ne s'en souvenait déjà même pas...

« Tu peux parler moins fort s'il te plais...
-Hum. Ça va mieux ? Tu étais complètement HS après ta petite soirée d'hier.
-Qu'est-ce qui s’est passé ?
-Rien qui ne diffère de d'habitude. »

Le regard et le soupir qui l'accompagnait n'avait pas tendance à annoncer quelque chose de particulièrement positif. Mais si Misha aurait dû se méfier de la réponse, conscient qu'il était surement le seul fautif à ce qui lui arrivait, il l'accueillait avec neutralité. En fait, à mesure qu'il réfléchissait, il se rendait compte qu'il se moquait bien de savoir ce qui était arrivé cette nuit. Sans doute rien qui soit glorieux, mais au fond, cela n'avait pas d'importance. Pas pour Misha en tout cas. Mais pour Moïra qui semblait plus que déçue, cela en avait, et c'était ce sentiment dérangeant qui touchait le jeune homme, plus que la culpabilité de savoir plus ou moins les conneries qu'il avait fait la veille.

« Faut que tu arrêtes tes conneries Misha. Je ne t’ai pas suivi jusqu'ici pour te voir te mettre tous les soirs dans un état proche du coma. Je veux bien t'aider à te relever, mais tout le monde peut avoir ses limites, et j'en ai assez de te voir plonger au fond du gouffre sans broncher. Je t'ai connu plus vaillant. Qu'est-ce qui t'arrive putain ?!
-J'ai plus envie de me battre pour rien, j'ai assez donné. J'préfère abandonner tout de suite, j'ai plus d'espoir à donner de toute façon. »

Le mal de crâne n'avait pas vraiment disparu, mais cela n'empêchait pas le jeune homme de se redresser sur son lit pour prendre sa tête entre ses mains. Pourquoi ? Pourquoi en était-il arrivé là ? Il n'avait jamais été aussi faible, aussi pitoyable, il le savait très bien, mais depuis son départ de l'Angleterre et du groupe terroriste de la Vague, Misha ne s'était jamais rendu compte à quel point il était tombé dans une déchéance pitoyable. Le regard des autres l'importait peu, et les sentiments de Moïra lui passaient bien au-dessus de la tête. Le croyait-il du moins...

Il s’en fichait.

« Laisse-moi toi aussi. »

Sans poser un regard sur elle, Misha s’était recouché dans son lit, les draps encore mouillés de la transpiration de la veille (sans parler des vêtements), et plongea son regard dans la contemplation du plafond, dans l’espoir que la jeune femme le laisse tranquille. Pourquoi personne ne pouvait comprendre ça ? Pourquoi personne ne voulait le laisser s’enfoncer au fond du gouffre ? Peut-être bien parce que, au fond de lui, une petite voire infime part, ne souhaitait pas encore renoncer.

« Je reviendrais tout à l’heure. »

Et il semblait bien que Moïra l’avait vu, cette petite flamme pas encore totalement éteinte. Elle comptait bien réanimer son ami, même si pour cela elle devait lui coller un bon coup de pied aux fesses.

Quelle heure était-il ? Misha n’en savait foutrement rien, et à vrai dire, il n’aurait pas non plus su dire quel jour on était. Blasé, dépossédé de tous intérêts, le jeune homme était resté dans sa chambre sans montrer à un seul instant le désir de sortir ou de faire preuve de sociabilité. Fatigué, il avait réussi à fermer l’œil une petite demi-heure, le temps de récupérer de la veille. Curieusement cette fois-ci il ne se sentait pas particulièrement l’envie de prendre la bouteille tôt. Une semaine auparavant il ne se serait pas privé pour pourtant. Qui sait, la discussion avec Moïra, s’il l’avait nié, avait surement eut plus d’impact qu’il ne l’eut cru. En parlant de cette dernière d’ailleurs, elle ne tarda pas à refaire surface. Sans frapper à la porte, elle l’ouvrit avec une certaine violence qui démontrait sa détermination, et balança un sac de fringue au guérisseur qui se releva en sursaut.

« Qu’est-ce que tu fous ?!
-Habille-toi, je t’emmène voir quelqu’un.
-J’ai envie de voir personne.
-Ca suffit maintenant, tu vas bouger ton putain de cul de ce lit et sortir dehors avec moi sinon je t’y traine de force. »

Les bras croisés sur le torse, la jeune femme comptait bien obtenir ce qu’elle voulait, et pour la connaitre assez maintenant, il savait que si elle était calme au naturel, elle pouvait parfaitement être dangereuse quand les choses n’allaient pas en son sens. Dans un soupir, Misha se redressa, regardant les fringues un instant, puis son amie. Encore les fringues. Son amie…

« Tu… peux me laisser cinq minutes ? »

Elle avait rougit un instant sur la situation, bredouilla un désolé caractériel et sortit de la pièce en assurant par une menace qu'elle serait de retour dans cinq minutes. Et Misha sourit. Depuis combien de temps cela n'était-il pas arrivé ? Un petit sourire, accompagné de deux yeux fatigués et une mine sombre, mais c'était pourtant bien un sourire. Il regarda à nouveau les habits propre et songea. Après tout… qu’avait-il à perdre de sortir un peu ? Comme si ses motivations pouvaient changer pour une rencontre.
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