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L'expérience justifie la défiance || MJ || Ariana

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MessageSujet: L'expérience justifie la défiance || MJ || Ariana L'expérience justifie la défiance || MJ || Ariana EmptyLun 24 Nov - 22:44


Ce rp se situe temporellement avant Panem et circences

Heathcliff Jordan

L'expérience justifie la défiance || MJ || Ariana Michael-Chiklis-006

Heathcliff Jordan était un sang-mêlé tout ce qu'il y avait de plus banal. Il venait d'une famille sans histoire qui faisait partie de la petite bourgeoisie sorcière, et qui n'avait jamais rien fais pour tenter de s'élever plus haut. Enfant violent à Poudlard, ancien Serpentard, on le connaissait à l'époque pour ses propos puristes tenus sans la moindre gêne devant les professeurs. Contrairement à sa famille, lui rêvait de plus.  Droit dans ses bottes, fort de ses convictions, il pensait qu'on pouvait aller loin. C'est pour ça que huit ans plus tôt, au début du régime du Seigneur des Ténèbres, il avait postulé à la Sécurité Intérieur. Petit à petit, les années passant, il s'était fais remarqué. Efficace, rigoureux, même si ses méthodes n'était pas toujours "by the book" les résultats étaient là, et c'était ce qu'on appréciait chez lui. L'arrivée de Crow comme directeur de département lui avait permis d'avancer, son ancien directeur appréciant son travail, et jusqu'à maintenant, Mulciber n'avait pas eu l'air de s'en plaindre non plus.

En réalité, la vie avait été sympathique avec Heathcliff, il avait travaillé dur, et il avait été récompensé par un haut poste à la Section d'intervention extérieure. Agé désormais de trente sept ans, il avait une femme qui travaillait à la Gazette, et une petite fille de trois ans qui l'adorait. C'était un homme qu'on appréciait en dépit de ses manières parfois bourrues, il faisait un bon collègue, un bon supérieur, un bon ami. Sommes toute, un type qui vous payait volontiers une bière au pub du coin après une longue journée de boulot. Il ressemblait au dream made sorcier, il avait tout, et ne pouvait guère espérer plus. Et d'ailleurs, qu'aurait-il pu demander de plus ?

Néanmoins, il y avait une chose que Cliff - comme ses amis l'appelaient - ne supportait pas, c'était les pistons. Lui-même n'en n'avait jamais eu. Il avait toujours travaillé dur pour arriver là où il en était, et il ne devait sa place à rien d'autre que sa propre intelligence, et son propre mérite. On ne pouvait pas en dire autant de tout le monde à Buckingham Palace. Il haïssait ce genre de personne, les enviant probablement sans se l'avouer. Après tout, il avait son poste grâce à son travail, mais tout n'avait pas toujours été rose, et il avait eu plusieurs années de vache maigre. En ce moment, il était particulièrement irrité par une des dernières employées arrivé aux renseignements civils : Ariana Bedan.

Rejeton prodige de la famille Bedan, il avait suivis l'affaire de son renvoi de Poudlard et puis son procès. Normalement, une adolescente comme elle n'aurait jamais du revoir la lumière du jour aussi facilement. Et pourtant, il était sûr que c'était son nom qui l'avait sortit d'affaire. Comment aurait-il en être autrement quand on faisait partie d'une famille aussi influente que la sienne. Il était d'ailleurs sûr que c'était à sa famille et ses influences qu'elle devait son poste. La gamine n'avait aucune qualification. Par Salazar, elle n'avait même pas fini Poudlard. C'était honteux qu'on lui donne une chance pareille simplement parce qu'elle était sang-pur. Un sang-mêlé n'aurait même pas eu droit à l'essai. Bien entendu, Jordan ne remettait pas en cause la suprématie du sang-pur, mais il savait également que ça ne faisait pas tout. L'intelligence ne vient pas avoir le sang, sans quoi des gens comme Leonheart, Jugson, n'aurait probablement jamais trahis.

Bien entendu, le choix ne lui revenait pas, et il n'avait absolument rien à dire. Il attendait donc qu'elle fasse une bourde. C'était inévitable, la gamine en ferrait une, un jour ou l'autre. Il était patient, il n'avait pas été à Serpentard pour rien. Pourtant, les mois passaient, et non contente de se montrer parfaitement efficace, elle commençait à rallier quelques personnes de son côté. Objectivement, il n'y avait aucune raison pour qu'il ne puisse pas supporter la jeune femme comme ça, mais il n'y pouvait rien c'était tout simplement viscéral, et lui faisait perdre toute mesure.

Encore une fois, il prit son mal en patience. Son heure viendrait. Et elle vint plus tôt qu'il ne le pensait. L'occasion lui fut donnée alors qu'ils coopéraient pour organiser les jeux pour le département de l'éducation et du peuple. Quelques arrangements à faire, quelques permissions à demander, et une fois que ce fut fais, il décida qu'il était temps de parler à Matthew Hilliger. Contre toute attente, Hilliger aimait bien la gamine, il trouvait qu'elle faisait du bon boulot, et quand Cliff sous-entendit qu'il comptait lui donner sa chance, son collègue lui donna son feu vert.

Quelques jours plus tard, il convoqua la jeune femme dans son bureau. Il l'invita à s'assoir, et après lui avoir proposé à boire, il entra dans le vif du sujet.

"Comme vous le savez, on prépare quelque chose d'assez gros pour le département de l'éducation et du peuple, c'est vous et vos collègues qui avez été en charge de rechercher les profils des moldus et des nés-moldus correspondants à nos besoins. Il ne nous reste plus qu'à les attraper, et justement, on aurait besoin de quelqu'un des renseignements civils avec nous."

Avec un sourire, il but une gorgée d'eau avant de continuer :

"Moi, j'aime les jeunes, on m'a dit que vous bossiez bien, et j'ai entendu parler de vous depuis que vous êtes arrivée. Qu'est-ce que vous diriez de sortir un peu des bureaux et de nous montrer ce que vous valez sur le terrain ? "

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MessageSujet: Re: L'expérience justifie la défiance || MJ || Ariana L'expérience justifie la défiance || MJ || Ariana EmptyMer 26 Nov - 0:16

Au sein du Département de la Sécurité Intérieure, il était nécessaire de distinguer chaque section, et chaque équipes. Aucune n'était semblable à une autre et les objectifs fixés à chacun étaient uniques et précis. Aussi, l'équipe dont faisait partie Ariana n'avait aucune soeur jumelle. Elle était unique. Non pas grâce à la présence de la gamine prodige – oui, même face aux détracteurs, elle l'était ; mais bien grâce à l'authenticité de chaque formation et de ses habilitations. C'était un fonctionnement particulier qui avait, cependant, déjà prouvé son efficacité plus d'une fois. Maintenant, savoir si c'était une réforme de Lincoln Crow ou de John Mulciber, Ariana n'en avait foutrement aucune idée. Par habitude, elle accordait tous les crédits à John. Elle l'appréciait. L'Intendant était un homme carré et droit, un mangemort plus que fidèle et un sorcier d'exception, ça, elle l'entendait bien. Mais il n'avait pas l'aura d'un sang-pur connu à l'image de John Mulciber. Ariana, malgré l'enseignement de Valverde, ne cessait de revenir vers ce qu'elle avait toujours connu : l'honneur familial.
Elle préservait, néanmoins, un certain talent pour dissocier sa famille et son prénom. Elle ne voulait pas être “une” Bedan, quand bien même elle serait héritière, elle voulait être La Ariana Bedan. Aussi connu de son premier nom que de son second. C'était en bonne voie, se disait-elle. Elle n'était pas moins connu maintenant qu'auparavant, cependant son prénom était associé à une espèce de révolte bourbiste qui n'avait jamais existée. Les versions du mangemort politicien avaient proliféré dans le Royaume-Uni convainquant quelques têtes – une bonne partie, finalement – mais évidemment laissant rire les grandes familles et largement plus de sangs-purs qu'il n'en fallait. Elle avait besoin de soutiens, et ceux-ci ne croyaient pas Valverde lorsqu'il évoquait le bourbisme dans le cas d'Ariana Bedan. Les deux n'étaient pas compatibles. Alors quand on riait du discours du Directeur du Département de l'Education et du Peuple, Ariana gagnait en influence et en crédibilité, malgré son jeune âge.

C'était également le cas au sein du Département duquel elle faisait partie. Employée depuis plusieurs mois maintenant, elle était une agente modèle qui ne cessait de s'attirer quelques faveurs des plus gradés au risque de déplaire à d'autres.
C'était un peu ce qu'Hilligher, son chef d'équipe, lui avait expliqué voilà quelques semaines. Ne pointant personne du doigt malgré l'incessante insistance de la jeune femme, il l'avait simplement mise en garde face à son évolution, pistonnée et précipitée au sein du département. Son arrivée avait fait jaser car jamais on n'avait vu une employée aussi jeune et sans ASPIC terminer à un poste plus élevée que secrétaire de seconde zone. Matthew était un homme agréable, charmeur et un brin trop entreprenant. Aussi se risquait-il à draguer sans gêne la jeune femme qui avait le don non sans prétention, de se mettre agréablement en valeur. Elle jouait de son charme naturel et de ses atouts. Elle savait Hilligher sous son charme, et, malicieusement, l'amenait progressivement à se frotter à la roche aiguisée qu'elle représentait, au risque de se couper.

Lorsqu'il l'avait faite venir ce matin-là, entre deux regards ravageurs qui la firent sourire, il lui annonça sa mutation temporelle au service des interventions Extérieures du Département. Tout du moins c'était ce qu'il supposait au vu de la missive envoyée par un certain Jordan. Ariana haussa un sourcil. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien foutre avec ceux-là ? Si ça avait été en rapport avec ses attributs, ils ne l'auraient certainement pas envoyée dans ce service-ci. Non. Il y avait quelque chose qui clochait, et elle ne comprenait pas quoi. Son rendez-vous avec le chef de section, Jordan, donc, était fixé à onze-heures quarante tout pile. Elle avait à la fois hâte de faire face à ce type-là qu'on disait travailleur. Mais Ariana, du haut de son trône d'argent puriste, ne pouvait pas retirer de sa vision son sang souillé. Qu'importe le travail fourni, comment pouvait-on laisser un souillé reconnu à un poste aussi élevé ? Elle haïssait le laxisme, bien plus qu'elle haïssait le sang-mêlé – c'était dire – aussi, elle ne comprenait toujours pas comment ce régime fonctionnait face à cette mouvance qu'ils avaient tant dénoncé dans l'ancien régime bourbiste.

Qu'importe, l'heure vint suffisamment rapidement pour qu'elle puisse ranger quelques dossiers, les classer dans l'immense armoire magique mise à disposition de l'équipe dont elle faisait partie. Elle salua rapidement une amie qu'elle s'était faite dans son groupe de travail, une certaine Sybille dont le nom lui échappait encore. L'autre lui souhaita bonne chance avant qu'elle ne s'éclipse à travers les couloirs et différents offices la séparant de la section d'Intervention Extérieure.
Elle se présenta devant une énième hôtesse d'accueil et s'annonça pour son rendez-vous avec Jordan. Malgré la proximité des bureaux et l'unique et même bannière sous laquelle les deux bossaient, on n'entrait pas au sein d'une section sans s'annoncer. Encore moins lorsqu'on était une simple employée rendant visite à un chef de section.
L'administratif ne dura pas longtemps – on sentait, ici, la limite entre les bureaucrates et les types de l'Intervention, c'était plus brute de décoffrage, les formalités restaient des formalités et on allait à l'essentiel. Ce qui n'était clairement pas le cas de l'autre côté de l'étage.

Heathcliff Jordan était un type robuste, le crâne rasé, l'aspect inquiétant mais assurément puissant et attentionné à travailler avec rigueur et précision. Lui, chef, ça n'avait rien d'étonnant. Quel dommage, se disait l'ancienne Serpentard, qu'il n'ait pas eu le droit de naître pur. D'ailleurs, il n'avait pas eu le droit de naître du tout, finalement.
Il l'invita à entrer, à s'installer et lui présenta même à boire. Elle accepta un thé. On ne refusait pas l'hospitalité ainsi présentée, c'était impolie. Et Ariana, lorsqu'elle pavanait, était tout, sauf impolie.
L'idée était donc simplement liée au grand événement de Valverde ? Elle avait travaillé sur le dossier avec les autres de son équipe et leur travail avait été rendu voilà plusieurs semaines. Ils avaient eu à dresser un listing complet des différents profils de moldus et nés-moldus répertoriés ou en fuite susceptibles de convenir aux Jeux du mangemort policitien. Ce fut fastidieux, pas franchement intéressant, parfois même agaçant – car il s'agissait de jongler entre le Département du Sang et des Lois et le leur, sans arrêt – mais ils avaient fini par terminer le dossier et c'était donc la section d'Intervention Extérieure qui récupérait le bébé.
Son inquiétude retomba si sec qu'elle était montée.

-Tout à votre honneur de faire confiance à des jeunes.

Elle but une gorgée de thé chaud avant de continuer, un sourire appréciable aux bords des lèvres.

-Difficile de refuser une telle offre, Monsieur. Je serai honorée de faire partie de votre équipe pour cette opération. Pourriez-vous m'en dire plus quant à son déroulement ?

A cet instant une vision remontait à l'esprit d'Ariana. Elle se voyait, elle, il y a tout juste deux ans, rêvant d'intégrer les Exécuteurs de Nuisibles à l'époque dirigés par Lincoln Crow – diantre, il en avait fait du chemin, lui. Finalement, deux ans et quelques après, étant passée par maintes états d'âme et changement d'ambition, elle revenait à ses origines : l'adrénaline, l'action, la baguette en main. Elle doutait d'apprécier. Mais elle avait affreusement besoin de prouver sa valeur. Il fallait faire rayonner son prénom. Elle serait La Ariana Bedan.
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MessageSujet: Re: L'expérience justifie la défiance || MJ || Ariana L'expérience justifie la défiance || MJ || Ariana EmptyDim 7 Déc - 20:32

Au final, le problème, c'est que fondamentalement, la gamine ne lui avait rien fait. Oh certes, il aurait fallu qu'il arrête de l'appeler "la gamine", selon la loi sorcière après tout, elle avait plus de 17 ans, ce qui faisait d'elle une sorcière majeure, mais également responsable de ses actes. Quelqu'un d'à part entière dans le monde sorcier. Dix-sept ans, une date importante pour les adolescents sorciers. Pourtant, il n'arrivait pas à la voir autrement, elle était si jeune. C'était leur cas à tous, ils vivaient une époque où la jeunesse n'avait pas le temps de s'amuser, elle était formée rapidement à combattre et servir son pays pour prendre la relève de leurs aînés. Tout le monde travaillait dans le fond, on voyait des gens comme Léon Brom, qui pourtant n'était plus tout jeune, encore en service après des années de travail. Cette ancienne génération a qui ils devaient tout, était celle qui avait déblayé le chemin pour eux. A leur tour de se montrer digne, de former correctement leurs cadets pour qu'ils puissent reprendre le flambeau, laissant du repos à ces rocs qui avaient construit leur époque. Ariana Bedan faisait partie de cette génération à former. Et il avait envie de le faire, de permettre aux jeunes de s'épanouir dans le purisme, dans le fond, de rendre ce qu'il avait reçu.  Le purisme était quelque chose de bon pour la société, pour les jeunes et les moins favoriser. Il permettait de se donner corps et âme à une cause qui en valait la peine, et d'en être récompensé, c'était ce qui lui était arrivé, et il souhaitait pouvoir aider d'autres jeunes dans cette voie. N'importe qui voulant apprendre. Il donnait une chance tout comme il en avait reçu.

A tout le monde, sauf elle, on ne lui avait pas donné une chance, elle était là grâce à ses connexions, pas grâce à son mérite. Et pourtant, il voyait quelque chose en elle. Qu'on l'aime ou non, il fallait reconnaître qu'il y avait du charisme chez elle, une prestance, une présence. On sentait l'éducation, l'intelligence. C'était une jeune fille de bonne famille, belle qui en jouait probablement. Comment lui en voulait, en bon puriste un peu macho, Cliff pensait que c'était le propre des femmes de jouer de leur atout pour obtenir ce qu'elle désirait. Il ne les considérait pas comme idiote comme beaucoup d'homme. Loin de là, les femmes étaient intelligentes, juste plus faible, et ne seraient jamais l'égale des hommes. Restaient que les sous-estimés eut été une grave erreur.

Il prépara un thé qu'il donna à son invité, et pendant un moment, en la regardant, il regretta presque le plan qu'il avait en tête. Ca ne dura pas longtemps, il n'était pas homme à jongler avec les remords, ce n'était pas pour lui. Non, après tout, c'était une sorte de test. Un test dur, mais à la hauteur de la jeune femme qu'il avait devant elle. Si elle était vraiment capable, si elle était faite pour le purisme, il reconnaîtrait son erreur sans rechigner, en attendant, il faisait les règles du jeu. En attendant, tout sourire, elle semblait partante pour ce qu'il lui proposait. Comment refuser ? Il était son supérieur, il lui donnait une chance de s'illustrer, de briller. N'importe qui aurait trouvé idiot de dire non. D'un ton bourru, il lui expliqua ce qu'il attendait d'elle.

"Vous avez fais du bon travail en amont pour ce qui est de Panem et Circem. Trois profils ont été choisis au niveau des moldus, dans ceux que vous nous avez transmis. On a localisé sans peine les deux premiers, ils ont été neutralisés. Reste le troisième."

Il sortit un dossier qu'il déposa sur son bureau, lui laissant l'occasion de le regarder :

"Killian Latimer, dix-sept, travaille dans un cirque itinérant, sa disparation ne sera pas remarquée de suite, et il ne manquera à personne. Je dois monter une petite équipe pour l'appréhender. Ca doit passer pour un meurtre ou un enlèvement au choix, mais les causes doivent sembler moldues. On sera six en vous comptant. Moi, quatre hommes de mon service, et vous-même. Selon vos rapports, le gamin est rarement à l'école, souvent entouré d'une bande de racaille dont certains relativement dangereux. Les ordres sont formels, pas de tueries publiques, tout doit se passer discrètement, le recours à la violence est autorisé, mais uniquement au cas où rien d'autre ne marcherait. Il va falloir employer la ruse."

Il eut un sourire amusé, après tout, n'étais-ce pas ce pourquoi les Serpentard étaient le plus connus. Il redevient très vite sérieux.

"Votre rôle sera de l'attirer, de l'isoler, et si possible de le neutraliser. La première partie reposera sur vous. Vous êtes jeunes, jolies, servez-vous en. N'ayez crainte, personne ne vous demandera d'avoir un contact physique quelconque avec l’individu, loin de là, tout ce qu'il faut, s'est attiré son attention. Dés que vous aurez réussi à l'isoler, les autres agents viendront vous aider à le neutraliser, et s'occuperont du reste de la bande calmement. Si vous êtes toujours partante, un briefing aura lieu demain à sept heures dans la salle de réunion du service d'Intervention Extérieure et vous rencontrerez les gars."

Il se leva, indiquant qu'il avait dit ce qu'il avait à dire, et l'escorta jusqu'à la porte. Alors qu'il l'ouvrait, très sérieusement, il lui dit :

"Le purisme ce n'est pas nous agent Bedan. Nous n'en sommes que les gardiens, ses protecteurs. Le purisme, c'est vous, la jeunesse, montrez-vous en digne."

---------


Deux jours plus tard.

Ils étaient une petite équipe discrète, habillé de façon moldu, ils se fondaient dans le paysage. Il  y avait Heatcliff bien entendu, son second Nigel Hutchinson, un brave type la coupe en brosse, la quarantaine,  Edward Long, un type d'une trentaine d'année, toujours le sourire aux lèvres qui ne pouvaient pas s'empêcher de parler sans s'arrêter, Duncan Hackman, son partenaire, ces deux-là étaient inséparables et probablement aussi bavard l'un que l'autre, ensuite venait Resel Franz, une allemande de cinquante ans, laide comme le péché qui avait fais partie de la garde personnelle de l'ancien Chancelier Sorcier Allemand, avant d'immigrer en Angleterre. Ils étaient les plus proches collaborateurs de Cliff, des gens à qui il pouvait faire confiance en fermant les yeux, des agents compétents, et surtout, tous au courant de son plan, et l'ayant accepté sans rechigné. Il ne restait plus qu'à le mettre en action.
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MessageSujet: Re: L'expérience justifie la défiance || MJ || Ariana L'expérience justifie la défiance || MJ || Ariana EmptyDim 7 Déc - 21:20

La vie d'un adolescent normal se vivait au rythme des vacances scolaires. On attendait celle de Noël, celle de Pâques, celle d'Eté ... Chez Killian, la vie se rythmait selon les représentations du cirque. Il y avait la haute-saison, celle où ils étaient toujours en déplacement traversant tout le pays, allant à l'étranger. Pour l'adolescent, c'était la plus belle période de sa vie. Tout lui semblait être à sa place. Son cauchemar ? La basse saison, celle où tout le monde se reposait, où la troupe se séparait momentanément, chacun retrouvant la vie sédentaire pour quelques mois. Alors il fallait reprendre le chemin des cours. Chaque jour, se lever à la même heure, mettre son uniforme, s'assoir sur des bancs inconfortables, la plupart du temps entouré d'idiots, pour écouter des gens chargé de "l'éduquer". Il n'avait jamais du aller à l'école pour apprendre à lire, écrire, et compter, sa mère, la troupe, lui avait servit de professeur. L'école, c'était pour les gens sans imagination, ceux qui avaient peur de sortir de leur petit confort, d'aller voir en dehors des sentiers battus. Lui voulait plus que ça. Ce qu'il aimait faire, c'était des acrobaties au trapèze, sentir ce sentiment de puissance quand il jouait le feu ou les couteaux pendant les spectacles. Mais ce qui l'enivrait bien plus que l'alcool, c'était les applaudissements, les regards d'admirations qu'on lui jetait, le bruit assourdissant de toutes ses mains qui exécutaient le même geste quand il avait fini ses tours, pour le saluer lui. Ca lui était monté à la tête. Ca, couplé au fait qu'il n'était pas laid garçon, et que son originalité suscitait l'intérêt, voir l'admiration, il était devenu un peu imbus de lui-même.

En quête de sensation forte, et surtout pour tromper son ennui, il s'était associé à une bande de malfrat de bas étage de l'école. Ceux-ci répondaient à un chef de bande bien plus âgé qu'eux que Killian avait rencontré. Ils s'étaient tout les deux liés d'amitié, et depuis, sans vraiment faire partie de la bande, il faisait néanmoins partie des protégés du chef. Le dénommé Jackson Weeks n'avait en réalité que vingt-trois ans, ce qui n'était pas réellement vieux, mais lorsqu'on a dix-sept ans, une différence de cinq ans vous semble énorme. Jackson aimait bien Killian, il était drôle, doué pour la casse, et il n'avait pas son pareil pour ce qui était de lancé un couteau. Il lui en avait parlé en rigolant la dernière fois qu'ils s'étaient vus :

"Tu sais, t'as du talent, tu es vif, rapide, tu ferrais un parfait monte-laine si tu voulais apprendre."

Mais Killian ne voulait pas apprendre, il disait que son destin était sur les planches. Jackson n'avait pas insisté, sa petite bande comptait assez de gens, et Killian n'en était qu'un passant occasionnel qui aidait sur quelques coups en faisant le guet et en mettant ses talents de pyromane a disposition quand son ami lui demandait. Le gamin marchait à l'adrénaline. Il s'en foutait du butin, ce qui lui importait, c'était la sensation. Il était le genre de type, parfaitement capable de se mutiler pour ressentir l'extase plus profondément. Dans le fond, il valait peut-être mieux qu'un gamin qui promettait d'être aussi extrême se contente de rester sur son trapèze.

Un après-midi comme les autres, ils étaient dans leur planque, dans la banlieue londonienne. Elle était située dans un des quartiers défavorisés de la grande capitale. Ils avaient investit un ancien club de foot pour enfant, qui avait du fermer, faute de moyen pour le sponsoriser. Le terrain de foot était devenu leur terrain de jeu, et la plupart des gens de la bande squattait les gradins, tandis que la cafétéria était devenue un petit entrepôt où ils stockaient provisoirement la marchandise volée avant de la refourguer. Plutôt isolé, c'était le genre de coin où les flics préféraient ne pas passer, il avait donc une paix relativement tranquille. Ce genre de bande n'était pas seule bien entendu. Sous ses ordres, elle avait des bandes plus petites qui lui rendaient des comptes, et elle-même était sous la protection, et rendait des comptes à des bandes plus grosses qu'eux. Tout ça n'était que le vaste échiquier de la pègre londonienne et ils n'étaient que des pions.

Aujourd'hui pourtant, rien à faire. L'ennui commençait à se faire sentir, ils étaient une quinzaine avec Killian, installé sur les gradins du vieux terrain de foot à l’abri de la pluie tandis que certains avaient entrepris de jouer à un sport constructif qui consistait à lancer à l'aide d'un caddie de golf les cannettes de bière vide le plus loin possible sur le terrain. Tandis qu'ils discutaient tout en regardant distraitement les autres boires, Killian remarqua une silhouette au loin. Il fila un coup de coude à Jackson qui parlait avec Marcus. Celui-ci grogna avant de se tourner vers l'adolescent :

"Qu'est-ce qui ya ?
Regarde là-bas, putain, elle est canon !"

Et en effet, elle l'était, les trois regards se tournèrent vers elle tandis qu'elle avançait. Ce genre de nana dans leur coin, c'était pas courant. Et chacun se demandait ce qu'elle faisait là.

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MessageSujet: Re: L'expérience justifie la défiance || MJ || Ariana L'expérience justifie la défiance || MJ || Ariana EmptyVen 9 Jan - 18:49

Elle quittait la pure adolescence. Officiellement, il était difficile de dire qu'elle n'y était pas encore, elle n'avait pas encore vingt-ans, il aurait été prétentieux, voire erroné de dire qu'elle en était clairement ressortie. Mais cela n'empêchait pas qu'elle grandissait, et qu'elle devenait une femme, une vraie. Et cela se voyait. Son visage auparavant plus enfantin, plus rond, même doux, laissait peu à peu place à une beauté glaciale. Elle était belle, à n'en pas douter, mais cette beauté devenait dangereuse. Son regard se faisait perçant, sa voix démoniaque car envoûtante, elle avait pris quelques mesures de poitrine, et même son fessier s'était affermi, la refuser, ou nier sa beauté revenait à mentir. Elle en jouait, à n'en point douter, mais son éducation et ses propres goûts la poussaient à se mettre en valeur. Elle savait rester politiquement correcte – elle évitait catégoriquement les vêtements provocants – tout en misant dans une classe digne des grandes familles, mettant en avant son caractère prononcé et affirmé, et son physique avantageux sans être extravagant.
Au final, qu'on lui demande d'attirer un gamin grâce à sa poitrine, sa chevelure, ou ses fesses, ne lui faisait ni chaud, ni froid. Elle en abusait suffisamment pour ne plus ressentir aucune gêne là-dedans, ni, d'ailleurs, aucune satisfaction particulière. Fut un temps où elle avait apprécié chaque regard masculin – voire féminin – porté sur elle. Aujourd'hui, elle se sentait au-dessus. Elle grandissait. Et sa situation relationnelle avec Wayland en continuelle progression la poussait à se stabiliser. Les ordres donnés par le chef de la brigade d'intervention du Département de la Sécurité Intérieure. Elle se leva une fois qu'il lui indiqua la fin de leur entretien et lui serra la main, associé à un sourire aimable, et sincère en demie-teinte. Il restait un supérieur qu'elle devait respecter, mais sa dernière phrase parvenait à irriter la jeune femme au plus haut point. Qu'on lui apprenne, à elle, comment être digne du purisme, ce n'était pas possible. Elle aurait eu envie de lui arracher les yeux à ce sang-mêlé foireux. Elle avait tué pour le purisme, elle avait dirigé une école pour le purisme, elle avait purgé une peine pour lui. Elle s'était refaite d'elle-même pour continuer à y croire sans pour autant croire en son gouvernement.

Elle quitta le bureau, puis l'aile des sections d'intervention et se permit de souffler d'énervement qu'au moment où elle pénétra, de nouveau, dans son bureau partagé avec deux autres collègues de son équipe. L'une de ses nouvelles compagnonnes d'office le remarqua, et se risqua à lui glisser un regard interrogateur qu'Ariana soutint un instant avant de regagner un semblant de fausse joie.

-Crevée.

Elle reprit son travail, sans s'inquiéter plus du regard pesant de questions qui la scrutait dans la pièce. Elle ne prit qu'une seule liberté ce jour-là, celle de partir une demie-heure plus tôt, afin de préparer au mieux son intervention qui avait lieu deux jours plus tard.
Le rendez-vous était fixé à un arrêt de bus moldu de la banlieue de Londres. Ariana était arrivée en transplanant par une petite ruelle déserte, sans être vue. Elle gardait un certain sens de l'ancien temps où le Secret Magique était encore en place et où chaque déplacement nécessitait quelques précautions.
Le reste de l' équipe se ramena assez rapidement. Ils firent brièvement un debriefing tout en se rendant sur le terrain d'intervention. C'était à la limite d'un terrain vague, un espèce d'ancien stade de football, un sport moldu d'une incroyable puissance sociale. Des gradins désaffectés étaient peuplés de jeunes du quartier dans lequel ils se trouvaient tous. C'était non pas terrifiant, juste inquiétant. Elle était méfiante, loin, d'être rassurée, ou de se sentir en sécurité. A bien y réfléchir, elle aurait préféré dire ce qu'elle pensait au chef d'équipe, l'envoyer balader lui, sa pseudo-pensée puriste de sang-mêlé ingrat, et retourner dans son bureau. Mais non. Elle devait prouver sa putain de valeur à un type qui n'en avait aucune à ses yeux. Le sang-pur vaincra. Elle se le répétait en boucle depuis dix minutes. Dix longues minutes à observer, de loin, le groupe de jeunes envahissants les gradins.

L'heure arrivait à grand pas. Elle observa un dernier coup, et s'élança à l'assaut de l'ennemi. Elle contourna par quelques bâtisses abandonnées pour sembler sortir de nul part. L'effet escompté était parfaitement retranscris. Vêtue d'un jean moulant remonté jusqu'au nombril, et d'un chemisier noir à col serré, sa démarche semblait assurée, mais ne l'était, en réalité, pas tant que cela. Pour quiconque ne la connaissait pas au quotidien, elle semblait confiante, bien que stressée – rien de plus normal – mais prête à affronter son ennemi du jour. Pour Wayland, par exemple, ou Emma, elle transpirait l'envie de rebrousser chemin. Elle joua la jeune fille perdue au milieu d'un quartier qui ne lui appartenait pas. Son talent d'actrice restait, quant à lui, au beau fixe. Elle pouvait remercier les longues années de mensonges, tromperies et manipulation des Serpentards pour cela.
On la remarqua. Heureusement. Ses cheveux légèrement ondulés étaient relâchés et volaient au vent, la rendant sauvage, inatteignable, intrigante.

Elle s'arrêta de marcher et fixa les garçons un instant avant que l'un d'entre-eux se décida à descendre de son piédestal. Il était plus âgé, ce n'était pas la victime.

-Hé ben, plutôt rare ton genre dans l'coin.
-Ah ? J'ai eu un souci, mon sc... Le terme moldu qu'elle cherchait mis quelques secondes à sortir sans accroches Scooter, est tombé en panne, par là-bas. Sauriez m'aider les garçons?
-Tout ce que tu veux, bébé.
-Hé ! Toi ferme ta gueule, elle m'a demandé à moi, tocard.
Un sourire amusé sur les lèvres, horriblement aguicheur et bourré de sous-entendu s'étira sur son visage. Allez, les gars, y'a assez de place pour deux.

Les deux types se regardèrent, satisfaits. L'idée de se taper une minette de ce gabarit était un exploit, car à leurs yeux, nul doute qu'elle provenait des quartiers riches de la ville – ce qui était, fondamentalement, vrai.
Elle se retourna et d'une démarche affreusement provocatrice, elle s'éloigna, laissant les types la suivre. Elle avait réussi à les attirer sans faire venir tout le groupe. C'était une bonne chose. Évidemment qu'elle ne pouvait pas qu'attirer la cible sans provoquer quelques questionnements dérangeants. Elle s'engouffra, suivie de près, dans un dédale de petites ruelles entre différents bâtiments abandonnés ou à la limite de l'insalubrité.

-Loin, encore ?
-Non, juste derrière. Vous êtes adorables de m'aider comme ça.

Et elle saurait les remercier.


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