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On ne subit pas l'avenir, on le crée || Paravel

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Ruth U. Alexïeva
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MessageSujet: On ne subit pas l'avenir, on le crée || Paravel On ne subit pas l'avenir, on le crée || Paravel EmptyMar 14 Avr - 13:04

Le Département des Affaires Moldues où, la plus grande mascarade que le monde sorcier ait jamais porté. Ne soyons pas arrogants, ce n'était peut-être pas la plus grande, mais probablement une des plus grandes. Plus d'un an auparavant, quand l'Intendance avait été transférée d'Urquhart à Buckingham Palace et qu'on avait confié le Département des Affaires Moldues à Ruth, elle s'était retrouvée un peu désemparée. Pour la sorcière sang pure qu'elle était, l'idée de travailler avec des moldus, de les gérer, ne lui venait pas naturellement. Les moldus étaient faits pour être tués, ou dominer, mais certainement pas écoutés. C'était la première réflexion qui s'était faite dans sa tête, réflexion bien naturelle vu qu'elle était le résultat d'une éducation soignée. Néanmoins, son premier mouvement d'humeur fut vite passé. Ce que le Seigneur des Ténèbres ordonne, ses mangemorts sont heureux d'exécuter, quand bien même la tâche pouvait paraître souvent impossible. On ne sert pas le sorcier le plus puissant au monde sans devoir relever un peu ses manches.

Contre toutes attentes, les choses s'étaient vite mises en place. Une équipe solide lui avait été attribuée, et on lui avait listé ses missions. Son objectif, faire de la désinformation, représenter l'Intendance auprès des moldus, créer un lien entre les deux mondes. Chaque personne à sa patte, sa façon de faire et un autre politicien ne s'y serait peut-être pas prise de la même manière qu'elle, mais elle avait réussi à s'imposer. Elle continuait de se demander pourquoi on l'avait choisie plutôt qu'un autre. Peut-être parce qu'elle était une femme justement. En ce sens, moldus et sorciers partageaient le même travers : ils sous-estimaient les femmes. En comparaison avec Valverde, et ensuite Crow, elle semblait douce et amicale. L'Intendant n'était pas un homme affable ou facile d'accès. L'image qu'il imposait aux moldus était celle d'un homme effrayant, ce qu'il était. En comparaison, Ruth ressemblait à une mère aimante qui console ses enfants lorsqu'ils se sont fait réprimander par leur père. On se tournait vers elle et son département en quête d'explication, d'apaisement, pour trouver des repères. Une main de fer dans un gant de velours.

En façade, son département aidait les moldus à s'intégrer dans la société sorcière, montait des projets en commun avec eux. En sous-main, il faisait de la désinformation. Faux attentats organisés par les Services Secrets de Paravell et imputés à la Vague où l'Ordre du Phénix, lois prônant la sécurité, mais réduisant le libre arbitre, tout était bons tant qu'ils étaient discrets et atteignaient leurs objectifs.

Si au cours de l'année passée, Ruth s'était transformée en politicienne, elle n'oubliait pas sa formation de base. Elle était, ce que les moldus appelaient, une scientifique. Elle n'avait pas abandonné ses expériences, et mieux, elle avait trouvé le moyen de les continuer tout en étant fortement encouragée par l'Intendance. Les moldus étant son domaine, elle avait voulu s'assurer que tout ce qui y touchait passerait d'abord par elle, et elle seule. Des lois avaient été mises en place, et avec l'accord de l'Intendant, l'utilisation des technologies moldues, ou les expériences sur eux devaient avoir son aval ou le sien. À la base, cette mesure avait été prise pour contrer De SaintClair, à la tête du Département des Mystères du Ministère de la Magie anglais, la recherche était son domaine, mais on le savait ambitieux, et peu enclin à coopérer avec des mangemorts. À l'époque de sa nomination, elle ne s'était pas encore liée d'amitié avec lui, et elle était une cible facile si on désirait faire tomber un mangemort en disgrâce. Bon gré mal gré, elle devait donc être au courant de ce qui se tramait dans son département s'il désirait impliquer les moldus. Maintenant qu'il avait démissionné - pour une raison qui échappait à Ruth - cette mesure pouvait sembler inutile, mais en réalité, ça lui permettait de centraliser, et contrôler tout ce qui se passait. De plus, elle-même menait ses propres expériences et elle désirait que personne ne marche sur ses plattes bandes.

À l'origine, elle avait voulu prendre quelqu'un de confiance avec elle pour l'aider dans ses travaux. Le nom d'Hildegarde Madne s'était imposé à elle assez vite. Bien que fantasque et profondément dérangée, c'était une ancienne collègue qui enseignait désormais à Poudlard. Elle restait une potionniste de talent dont les idées lumineuses pouvaient parfois faire avancer une situation qui semblait coincée. Elle lui avait fait sa proposition et l'avait obligé à faire un Serment Inviolable. Contre toute attente, la vieille peau s'était rétractée et soudain, l'idée de pénétrer dans un des secrets les mieux gardés de l'Intendance ne l'avait plus excité autant que prévu. Tant pis pour elle, tant mieux pour Ruth, elle n'avait pas envie d'avoir un boulet entre les pâtes.

À la Bergerie, on lui avait accordé ce qu'elle avait demandé, des prisonniers vivants, moldus, né-moldu et sang-mêlé, le plus dur restait de trouvé des sangs purs traites à leur sang. Restait à se trouver un nouveau collaborateur. L'avantage, c'est que l'Intendant lui avait laissé carte blanche. Elle avait le droit d'entreprendre ce qu'elle désirait tant qu'il y avait des résultats, et qu'elle lui présentait des comptes redus réguliers. Ici, le projet était, il lui semblait, à la hauteur des ambitions de l'Intendance. Puisque Madne avait décidé qu'elle n'était pas digne du purisme, elle l'avait oublié et son projet était resté en stand-by quelque temps. Puis un jour, une discussion sur la mort de Sheppard avait mis en avant les talents de Paravell en matière de torture, l'idée avait fais son chemin dans l'esprit de Ruth et finalement, elle avait proposé au Directeur des Services Secrets de la rejoindre à la Bergerie parce qu'elle désirait s'entretenir avec lui.

Suivant les conseils du Magistère, elle s'était tenue éloignée de cet homme dangereux qui maîtrisait la Légilimencie comme elle ne le ferrait sans doute jamais. Elle-même avait continué à s'entraîner, suivant les exercices que le Magistère lui avait appris, mais elle savait que ce n'était pas suffisant pour se protéger. Or tout le monde à quelque chose à cacher, certains mangemorts plus que d'autres. Pourtant, dangereux ou non, il était plein de ressources et de talents, sans quoi le Magistère n'en aurait pas fait son homme.

Ils s'étaient rejoints à la Bergerie, un mardi matin, et elle l'avait mené au laboratoire qu'on lui avait attribué. Une fois assis, elle lui avait exposé simplement ce quel était ses projets:

"Merci d'être venu Gauthier"

Si en public, ils se vouvoyaient, elle estimait que vu certains moments intimes qu'ils avaient partagés, ils pouvaient se tutoyer en privé.

"J'ai mis en place, avec l'accord de l'Intendant, plusieurs projets très simples sur lesquels j'aimerais avoir ta participation. "


Un des deux projets était en réalité très ambitieux, mais elle avait tendance à être modeste quand il s'agissait de son travail ou de ses propres idées.

"J'ai l'intention de mener des études approfondies pour voir quelle est la différence fondamentale entre un sorcier et un moldu. À l'évidence, c'est la magie, mais comment se fait-il que physiquement identique, certains humains aient développé le gène magique et d'autres pas ? Je voudrais qu'on puisse identifié se gênes magiques pour pouvoir l'analyser, et surtout observer sa mutation. Une étude que j'ai demandé en novembre dernier montre que sur un échantillonnage de 1000 sangs mêlés, moins d'un pour cent perdrait le gène magique et aurait eu un ou deux enfants cracmol dans leur famille. Le gène sorcier se perds rarement, par contre, il se gagne facilement, il a été prouvé qu'il ya 93% qu'un couple où l'un des deux est d'origine sorcière aura un enfant sorcier. Le gène se transmet donc facilement, et c'est problématique. On peut limiter la procréation entre sorciers et moldus par des lois, mais ça ne garantira tout de même pas que tout le monde la suivra. En réalité, il faudrait l'équivalent d'un vaccin qui empêcherait tout couple mixte d'avoir un enfant sorcier. De même, l'existence même des sangs de bourbe est une hérésie, une insulte pour la sorcellerie. S'ils ont pu gagner le gène sorcier, il y a probablement moyen de leur retirer. C'est dans cette optique-là que j'aimerais travailler avec toi si le projet t'intéresse, en développant une méthodologie précise qui nous permettrait peut-être d'arriver aux résultats espérés. Intéressé ?"

Spoiler:
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Gauthier Paravell
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MessageSujet: Re: On ne subit pas l'avenir, on le crée || Paravel On ne subit pas l'avenir, on le crée || Paravel EmptyMer 15 Avr - 11:04

Département des Services Secrets, 9h00, Bureau du Directeur.

Gauthier Paravell lisait. Il avait un rythme de lecture modeste, mais avait l'avantage certain de ne jamais avoir à relire quoi que ce soit. Le mardi c'était le jour des comptes-rendus d'opération. Une corbeille remplis de parchemins brûlés laissait dénoter les méthodes de Paravell : tout se trouvait dans son crâne. Il n'y avait pas le moindre papier définitivement stocké dans son bureau, pas un seul. Il lisait et se le mettait en tête définitivement, pas de chahut, pas de foutoir, pas de perte de dossier, avec un nom, un élément, il pouvait vous redicter l'affaire plus fidèlement qu'un magnétophone car lui saurait également dicté les virgules, les points, les fautes d'orthographes pour que tout soit absolument et parfaitement identique. Dingue non ?

Oui, dingue était un bon mot lorsqu'on parlait de Gauthier Paravell, plus qu'un simple homme cruel, il était véritablement un psychopathe. Un pervers narcissique. C'était une ordure, et qui plus est, une ordure complètement consciente d'en être une. Comme un doigt d'honneur à l'humanité politiquement correcte, il se tenait là, debout face à elle avec son sourire idiot vissé sur le visage alors qu'il se délectait véritablement de sa condition d'anormalité.

La plus sombre partie de lui même, Paravell la cachait pourtant. Il était certes fier de ce qu'il pouvait être mais certainement pas assez crétin que pour assumer sans avoir la pertinence de cacher ce qui choquait les gens, même les moins prudes. Il avait déjà fait bien des choses dans sa vie. Des choses que la majorité de l'humanité ne considéraient pas faisable, audibles ou même parfois imaginable. Et on ne parlait pas forcément de choses sous la ceinture un peu louches, non, on parlait de traiter des êtres humains comme des chiens. Les disséquer vivants. Les manger. Violer femmes et adolescentes pour les briser ou simplement pour achever une torture qui les avaient rendues plus dociles. Employer des méthodes inhumaines de captivité et de violence. Tuer autrui par privation de sommeil. Rendre fou un homme en lui susurrant des mots à l'oreille à longueur de journée...

Le divertissement chez Gauthier Paravell, c'était ça et bien plus encore. Ce qui était fondamentalement anormale n'était pas que son travail exige de lui de telles pratiques. Non. C'était qu'il prenait un véritable plaisir, une jubilation voire même quelque part une certaine jouissance à faire ce qu'il faisait et ce, au moment même où il le faisait.

Ce n'était pas un grand sorcier. Il ne le serait jamais et ne voulait pas l'être d'ailleurs. Ses ambitions, comme le reste de sa personnalité, n'avaient rien de classique dans le milieu puriste. Il s'en foutait du camps dans lequel il bossait. Son seul véritable souhait était de pouvoir exercer ses multiples vices dans la quiétude et la liberté, meiux encore, être payé grassement pour le faire. Voilà le juste reflet des ambitions de Gauthier.

L'espion en chef fut interrompu dans son travail par sa nouvelle secrétaire quasiment top modèle choisie selon le dossier pour sa magnifique personnalité. Elle ignorait que la précédente, officiellement repartie en afrique du sud dans sa famille à cause d'un parent malade, était en fait devenue pensionnaire du harem illicite de Gauthier parce qu'il n'avait pas résisté à la tentation d'introduire autre chose qu'un dossier auprès d'elle. C'était la quarante-neuvième pensionnaire de Paravell. Il cherchait une cinquantième pour son anniversaire mais voulait éviter de devoir justifier une secrétaire disparue de plus. Il soupira donc, mi envieux mi agacé quand elle prit la parole :


Monsieur Paravell, vous avez un rendez-vous à la Bergerie aujourd'hui. Vous êtes censé y être dans quinze minutes.

Je n'aurai pas le temps d'y aller Andromeda. Faites signaler mon désistement.

Parfait, je décommande auprès de la Directrice du Département des Affaires Moldues. Elle comprendra.

Attendez. Personne ne m'a dit que ce rendez-vous était avec Alexieva. On m'a dit que ça concernait des recherches.

C'est elle l'instigatrice et directrice de cette recherche Monsieur.

Laissez tomber Andromeda, je vais y aller, ça me fera une pause dans cette rude matinée.

Comme vous voulez patron.


Bergerie, 9h13 minutes.

La cheminée directe du chef du Département des Services Secrets crépita et vira au vert émeraude. Une paire de garde pointait la cheminée de leurs baguette d'un aire mauvais alors que Paravell prenait forme au sein de l'âtre. Il fit un pas en avant, et n'eut besoin de rien demander pour qu'un des homme ôte magiquement la poussière et la cendre qui entâchait son costume trois pièces d'un blanc immaculé réhaussé de son chapeau pointu à large bord assorti très sorcier. On lui indiqua le laboratoire numéro 5. Celui des expérimentations humaines. Il connaissait les lieux parfaitement, les ayant choisi avec soin lorsque la tâche de créer un tel endroit lui fut confiée jadis. Gauthier grimpa les escaliers quatre à quatre, par habitude plus que par empressement.

Alexieva l'attendait dans un petit salon de détente des employés. Ils n'échangèrent qu'un regard pour comprendre qu'on entrerait dans le vif du sujet en privé. Paravell salua le personnel féminin présent dans la pièce d'un sourire assorti d'un clin d'oeil mi pervers mi complice. Plusieurs rougirent, visiblement non étrangères aux fin de soirées parfois libertine du grand patron de la Bergerie.

Paravell posa son couvre-chef sur une paillasse du laboratoire d'un jet négligé mais précis, il prit un siège confortable, toujours souriant et l'air parfaitement normal, son regard trahissant toutefois toute son anormalité.


Merci d'être venu Gauthier

De rien de rien. C'est toujours un plaisir de rendre service à une collègue voyons !

Autre sourire plein de sous entendus cette fois-ci. Ca ne papoterait pas cette fois cependant. La jeune femme adoptait, après une relative stratégie d'évitement depuis quelques semaines, une position formelle de professionnalisme bien loin des galipettes auxquels les deux gens dans la pièce s'étaient adonnés dans une auberge de passe du Londres magique. Il ne fit pas de remarque immédiatement, ça viendrait bien assez vite, s'enfonçant dans son siège et joignant les doigts de ses mains devant son visage alors que ses coudes reposaient sur les bras du fauteuil. Il dirigea un bref instant son esprit vers elle, mais se ravisa très rapidement en ayant cerné en moins d'une fraction de seconde qu'elle fut formée à l'occlumancie. Elle fut bien formée. Il était rare qu'un ignorant obtienne ce style de performance seul en si peu de temps. Quelqu'un avait instruit la dame qui ne serait pas une faible victime. Peut-être même s'était-elle aperçue du fait qu'il aie sondé ses défenses. Lui s'en foutait, s'était là son travail de le faire dans toutes les circonstances, mais peut-être qu'elle serait dérangée. Encore que, elle était en train de parler alors qu'il employa une faible légilimancie, elle avait très bien pu ne se rendre compte de rien.

Il écoutait tout de même en même temps. Une faculté de double attention était nécessaire pour être un excellent Legilimens, et Gauthier, même si c'était une brêle dans pas mal de domaine, avaient des performances hors de toute norme dans ce domaine particulier. Alors qu'elle finissait sa longue tirade explicative, il sourit à pleine dent sous son nez aquilin proéminent et répliqua avec un flegme qui ne s'apprend pas :


Tu sais mieux que personne que je suis quelqu'un de... comment dire... curieux de nature.

Le double sens était quasiment explicite et absolument volontaire. Il fut accompagné d'un regard comme on en voit rarement. Il était dénué de tout humour, de tout sentiment, de vie quasiment. On ne regardait pas même un objet d'une façon aussi louche. Ce regard avait quelque chose de profondément inhumain, malsain même. Personne ne pouvait rester indifférent devant un tel regard, absolument personne. Ca glaçait le sang ou ça vous donnait envie de le cogner, mais dans tous les cas, l'indifférence était strictement impossible devant un regard à la fois aussi intense et si anormal. Il ne se cachait pas vraiment devant Ruth Alexieva, car elle en avait déjà vu bien assez pour comprendre, si tant est qu'elle n'était pas parfaitement idiote, que le bon vieux Paravell c'était surtout et avant tout un grand malade qui avait renoncé à se soigner.

Oui ça m'intéresse, sans le moindre doute. Par contre je ne comprends pas vraiment ce en quoi je pourrais subitement t'être utile.

Chaque mot était pesé. Le subitement fut prononcé avec une légère insistance assez perceptible. Il voulait qu'elle comprenne qu'il avait parfaitement saisi qu'elle l'évitait depuis quelque temps. Il ne la laissa pas réagir, et reprit directement.

Je ne suis pas un érudit ni un chercheur. Tu ferais bien mieux de t'adresser à des gens de la trempe de Brom ou de Grey, ils ont passé leurs vies entières à penser à ce genre de question. Moi pas. Je suis certes un homme avec quelques talents, tu en sais quelque chose pour certains d'entre eux, mais je peux t'affirmer avec toute mon honnêteté que je ne suis pas un théoricien.

Si l'idée est attrayante, je ne vois dans les faits pas ce que je pourrais faire aider dans ce domaine. Mais je suis sûr que tu vas m'éclairer sur le rôle que tu imagines à mesure n'est-ce pas Ruth ?

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Ruth U. Alexïeva
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MessageSujet: Re: On ne subit pas l'avenir, on le crée || Paravel On ne subit pas l'avenir, on le crée || Paravel EmptyJeu 12 Nov - 23:07

Qui était Gauthier Paravell ? C’était une question que Ruth se posait depuis un certain temps. Dans un gouvernement tenu uniquement par des mangemorts, il était désormais l’exception qui confirmait la règle depuis le départ de De SaintClair. Peu de personne avait entendu parler de lui auparavant. A vrai dire, elle était persuadée que personne, si ce n’était le Magistère dont il était l’homme, n’avait entendu parler de lui avant sa nomination au gouvernement. Et pourtant, il ne semblait intéresser personne si ce n’était elle. Il dirigeait pourtant un département essentiel de l’Intendance et elle aurait pensé que ses collègues auraient éprouvé un intérêt légitime pour ce nouveau venu dont ils ne savaient rien. Crow, peut-être, se demandait qui il était, mais elle en doutait. Lincoln Crow était un militaire jusqu’au bout des ongles, Paravell avait été recommandé par le Magistère, il faisait bien son boulot, c’était tout ce qu’il y avait à savoir. L’Intendant attendait de ses troupes qu’elles soient efficaces. Il ne s’attardait pas sur les bons résultats et ne regardaient de plus prêt que quand ceux-ci étaient mauvais. En somme, c’était un bon Intendant qui laissait ce qu’il fallait de liberté à ses directeurs de département tout à en dirigeant habilement. Mike et John n’était pas assez curieux pour s’intéresser à Paravell, quant  à Bellatrix, tout ce qui n’était pas mangemort ne retenaient pas son attention.

Décidément, il ne semblait y avoir qu’elle pour s’y intéresser. Ce n’était pas la remarque du Magistère qui lui avait mis la puce à l’oreille. Non, ça datait d’avant. Ils s’étaient rencontrés à son retour d’Irlande dans un bar à la réputation douteuse. La jeune femme avait constaté qu’il connaissait beaucoup de chose sur elle sans qu’elle n’ait jamais entendu parler de lui. Peu de temps après, il avait été invité à rejoindre le gouvernement et elle avait appris qu’il avait travaillé précédemment avec le Magistère. C’était un gage de qualité, le Magistère ne travaillait pas avec n’importe qui, pourtant, ça ne lui donnait pas plus d’information sur son sujet. On ne savait rien de sa vie privée, de sa famille, etc. Au final, Ruth ne lui connaissait que sa passion pour le blanc et les chapeaux de sorciers un peu démodé selon elle. En dehors de ça, elle avait noté qu’il était très attentif ou qu’il avait une mémoire incroyable puisqu’il semblait n’oublier aucun détail. A chaque fois qu’elle avait conversé avec lui, elle avait noté que rien ne semblait lui échapper. Ajoutons au reste ses pratiques sexuelles particulières, on obtenait un homme qui ne paraissait pas aussi sain qu’il le paraissait de prime abord.
La remarque du Magistère avait fini de la mettre sur la voie. Rien de ce que disait Léon Brom ne tombait dans l’oreille d’un sourd et ses conseils étaient à écoutés avec minutie. Elle se souvenait encore parfaitement de ce qu’il lui avait dit le jour où il lui avait enseigné la Légilimancie :

« Plus surprenant si vous ne connaissez pas bien le personnage, mais mon ancien Informateur privé, Gauthier Paravell, se trouve être certainement le meilleur occlumens que je connaisse et donc, par extension, un Légilimens accompli et dangereux. Je ne l'ai jamais percé tout comme il n'a jamais réussi à m'atteindre lors de séances d'entraînement. Je vous déconseille assez fortement sa compagnie, cet homme a un rapport particulier avec les femmes. Mais outre être un pervers notoire, il est surtout assez vile, et sous sa sympathique instruction il profiterait des exercices pour grappiller des informations à votre insu. À n'en pas douter. »

Si la notion de folie et de normalité n’étaient jamais que des normes sociales établies par la société, et donc peu objective, il n’empêchait que Gauthier semblait ne se trouver dans aucune normes. Travailler avec un homme dont on ne savait rien pouvait être dangereux, en particulier quand son ancien maître semblait le juger dangereux lui aussi. Pourquoi s’associer avec lui alors ? La question de Gauthier n’était pas sans fondement. Sur les conseils du Magistère, elle l’avait évité, son statut de femme mariée, et de femme enceinte lui donnait une bonne excuse pour arrêter ses frasques. Sans compter qu’elle avait connu Gauthier en dehors du travail et elle mettait un point d’honneur à ne pas entretenir de relations sexuelles avec ses collègues.

Tout ça n’était qu’un ramassis d’excuses. L’essentiel tenait en un seul point. Gauthier Paravell était un homme dangereux dont on ne connaissait rien. Un homme dont les motivations lui étaient inconnues. Elle travaillait pour le Lord, pour le purisme et pour une vision du monde bien précise : celle où les sangs purs comme elle étaient l’élite. Elle était curieuse d’en savoir plus sur lui, mais elle avait conscience qu’en savoir plus, s’était peut-être prendre des risques qu’ils n’étaient pas bons de prendre à présent. D’ailleurs, d’après les informations que le Magistère lui avait données, il était même dangereux d’y penser en sa présence. Elle avait sentis comme une petite gêne en début de conversation sans qu’elle puisse déterminé si c’était son imagination ou non, mais on n’était jamais trop prudent.

« Subitement utile, tu me blesserais presque Gauthier. Je ne savais pas qu’on en était à ce genre de considération entre nous. »

Un sourire et traduction : Oui je t’évitais, si tu t’en formalises, ce n’est pas mon problème. Gauthier avait beau être dangereux, Ruth l’était aussi et beaucoup de gens avaient tendance à l’oublier sous ses airs aimables.

« Cela dit, tu as raison, on se serrait attendu à ce que je m’adresse à quelqu’un d’autre que toi. Tu n’étais d’ailleurs pas mon premier choix. Pour tout te dire, j’avais d’abord envisagé de collaborer avec Hildegarde Madne, j’imagine que tu dois la connaître. Elle est cinglée, mais c’est un génie. Apparemment, elle a pris peur et quand j’ai imposé un serment inviolable, elle a fait marche arrière. Je ne serais pas étonnée qu’elle ait quelque chose à cacher, on m’a dit qu’il y avait eu quelques disparitions d’élèves douteuses à Poudlard et étrangement, on n’a jamais retrouvé les corps. Enfin, ce n’est pas de mon ressort. »

Elle s’interrompit un moment et repris :

« Je m’égare. Tout ça pour te dire qu’il me fallait un remplaçant. J’ai vaguement envisagé de prendre un chercheur avec moi, mais honnêtement, je suis théoricienne et chercheuse, je pense être aussi bonne que n’importe qui que le département d’elixirologie et de potion voudra bien détacher à mon service. Brom et Grey quant à eux on bien d’autres choses à faire. Non, il me faut autre chose justement. Tu n’es pas un chercheur, mais tu es observateur, intelligent, on m’a vanté tes capacités quant il s’agit de pousser le corps et l’esprit dans ses retranchements. Tu es curieux, tu ne manques pas d’idées. Ca joue largement en ta faveur. »

Elle prit un parchemin qu’elle déroula pour le montrer à Gauthier.

« Le travail sera long, mais il y a plusieurs points sur lequel l’Intendant aimerait avoir des comptes rendus. Le premier étant la différence de résistance aux sorts magiques d’un corps sorcier et moldu. Je suis sûre que ce genre de tâche ne te posera pas de problème. Comme je te disais tantôt, une fois qu’on aura compris ce qui différencie vraiment le moldu du sorcier, on pourrait peut-être comprendre pourquoi certains ont le gène et d’autres pas, et surtout, le plus important, comment l’empêcher. »

Reposant le papier :

« A toi de voir si tu te sens de travailler avec moi. Le projet me tient à cœur et je pense que le Seigneur des Ténèbres ne sera pas moins intéressé par le résultat s’il s’avère qu’on trouve quelque chose. »

Elle se doutait bien que l’approbation du Seigneur des Ténèbres ne devait pas signifier grand-chose pour lui. Pas plus que celle de l’Intendant. Alors qu’est-ce qui l’intéressait dans ce projet ?
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MessageSujet: Re: On ne subit pas l'avenir, on le crée || Paravel On ne subit pas l'avenir, on le crée || Paravel EmptyDim 15 Nov - 22:45

Quelque chose avait changé. Elle n'était plus la même femme que celle qu'il avait culbuté sans ménagement dans une soirée même pas arrosée. Il le voyait, le sentait. Il n'avait pas de doutes sur ce constat. Cette femme était bien différente de ce qu'il avait connu.

Ho bien sur elle avait toujours des courbes délicieuses et un cul de déesse, mais son attitude était toute autre. L'avait-il croisée dans un moment de faiblesse ou c'était-elle considérablement renforcée depuis leur dernière rencontre. Il ne saurait le dire avec la force de la conviction. Mais ce n'était pas spécialement pour lui déplaire. Paravell était un homme de défi, et il savait toujours se montrer imaginatif pour les relever. Hors comprendre quelqu'un qui change, notamment les raisons du changement, les envies sous-jacentes, les besoins, les impérieuses recommandation de la face de raie de Little Hangleton. Les facteurs explicatifs étaient nombreux et Gauthier ne pouvait se résoudre à ne pas en faire une forme d'inventaire alors qu'il l'écoutait parler.

Toujours se plonger dans des souvenirs. Toujours penser à trente-six choses en même temps. Certains pouvaient trouver la situation de Gauthier Paravell enviable. Il se souvenait de tout. N'avait aucun mérite dans l'apprentissage mais obtenait des notes maximales. Certains le prendraient pour un génie, quelqu'un ayant un véritable don. Lui ne le vivait pas du tout comme ça. Son talent était son fardeau, sa malédiction. Il le haïssait alors que c'était ce talent là qui avait fait de lui ce qu'il était. Pour une fois, on se dirigeait vers lui pour autre chose que des informations stockées dans son disque dur. Il s'en réjouissait presque, trouvait ça bandant, stimulant. Il était aux anges, qui plus est quand on lui demandait de torturer des gens à la chaîne pour le fun heu pour la science pardon.

Balthier sourit un moment en repensant à ses expériences passées dans le sujet. Il avait un regard un peu vide et un sourire probablement un peu niais vissé sur le visage alors qu'il plongeait dans sa mémoire. Des mémoires de torture. De mutilation. De viol. De pratique horrible. Il se rappelait l'emploi du poing d'un géant pour une fistinière mortelle d'anthologie. Le bon vieux temps.

La blonde parlait beaucoup. Effectivement elle savait bien se servir de sa langue. Non pas que Gauthier eusse pu encore en douter. Il le constatait une fois de plus c'est tout. Il aimait décrypter les manies et les particularités des gens quand ils s'exprimaient. Elle avait des petites rides de contractions musculaires aux commissures de ses lèvres pulpeuses lorsque qu'elle les étiraient en une esquisse de sourire. Il pourrait se damner à les regarder obsessionnellement se former et s'estomper au gré des mots qu'elle articulait. Il se faisait une petite fixette sur les lèvres ces derniers temps. Les pieds ça l'avait jamais vraiment excité. L'odeur y était pour beaucoup à priori. Avec le nez de juif que Paravell se payait, on pouvait dire que l'olfaction dictait quelque peu sa vie. Les mains il les aimait bien aussi, surtout attachées diraient des mauvaises langues, mais l'important n'était pas là. La qualité des ongles, naturel sinon rien, avec leur longueur et leur entretient attirait son attention. Tout comme la saillie des articulations des os. Quoi de plus sexy que de voir l'anatomie se dessiner sous la peau.

Il perdait peu à peu dans ses pensées se faisant de plus en plus salaces quand il se rendit compte que la jeune femme n'avait pas enchaîné. Pas de problème. Il effaça son étourderie par une remémoration rapide de ce qu'elle venait de dire (il se souvenait même quand il n'était pas attentif). Il se pencha vers l'avant de son fauteuil, se grattant la joue gauche assez fortement que pour laisse des traces rougies persistantes sur sa peau claire :


Je te laisse volontiers recueillir approbation et louange de qui tu veux. Je m'en fous.

Il craqua sa nuque avant de se la masser négligemment. Son regard profondément anormal se reposa sur la femme qu'il voudrait bien ravager une deuxième fois sans qu'aucune émotion ne puisse transparaître sur son visage.

J'ai une petite expérience sur la souffrance humaine. A la magie comme à tout autre chose. J'ai jamais pratiqué sur du moldu mais je doute sincèrement que tu trouve une quelconque différence. Ils ont des courageux comme des lâches, tout comme nous. La magie ne nous immunise pas de la souffrance magique. Le sang-pur non plus, quoi qu'en dise le vieux con de Valverde.

M'enfin ça vaut sans doute le coup de prendre un peu de temps pour vérifier tout ça. Je suis pas très aux faits des méthodes de la recherche magique, j'espère que tout en t'aidant dans cette tâche, je pourrai m'amuser quand même un peu. Travailler dans une ambiance de merde ça me plombe.

On commence quand ?

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Ruth U. Alexïeva
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Ma résistance magique est de: 13PV
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MessageSujet: Re: On ne subit pas l'avenir, on le crée || Paravel On ne subit pas l'avenir, on le crée || Paravel EmptyMar 1 Déc - 14:48

C’était très important la façon dont les gens la percevaient. En vérité, en société, la puissance d’un sorcier n’avait pas vraiment d’importance. Personne ne l’avait jamais vue à l’œuvre. Ou alors, ils étaient rares. Les mangemorts n’étaient pas filmés dans les combats ou quand ils torturaient des gens. Contrairement aux moldus, leur violence n’était pas mise en scène. Ce n’était pas réellement que celle-ci était censurée, non, c’était plutôt culturel. La caméra et la télévision n’existaient pas dans le monde sorcier, si bien qu’ils n’avaient jamais mis leur guerre en scène. Quelques photos circulaient, mais elles étaient rares, dans un conflit sorcier, il n’existait pas de Droit International Humanitaire et on ne faisait pas de différence entre les victimes civiles ou militaires dans un conflit. On voyait les premières comme des dommages collatéraux. Mauvais endroit, mauvais moment, ça donnait rarement envie au reporter de se risquer sur place pour prendre des photos. Ca rendait la guerre moins réelle et la puissance des mangemorts quelque peu irréelle. Naturellement, entre pairs, chacun connaissait la puissance et l’influence de l’autre, et marquait sa déférence et son respect de façon approprié – si on exceptait Bellatrix – en dehors de ce groupe, les gens se fiaient à l’impression qu’ils donnaient, à ce que l’on savait d’eux, à la peur qu’ils inspiraient, et leur témoignaient le respect et la déférence accordé à leur statut.

Que pensait Gauthier de Ruth quand il la voyait ? Elle était curieuse de le savoir. C’était un homme dangereux, non pas pour sa puissance au combat, mais pour bien d’autre chose. Avait-il un instinct de survie qui le poussait à éviter de provoquer plus puissant que lui ? Et surtout, était-elle réellement plus puissante que lui ? Dur à dire, chez les mangemorts, elle connaissait son niveau, elle savait qui elle pouvait battre en duel, quelle était les spécialités de ses compagnons d'armes, qui lui était supérieur. Gauthier ne dévoilait rien, on ne l'avait d'ailleurs jamais vu combattre. Si elle-même avait évolué au cours des deux dernières années, c'était également probablement le cas de son collègue, mais le fait de ne rien savoir la rendait mal à l'aise. Ruth n'aimait pas les données inconnues, et du gouvernement Crow, Paravell restait la plus grande.

Pourquoi faisait-il partie du gouvernement ? Nul doute que l'homme était doué pour son travail. Si ça n'avait pas été le cas, il n'aurait jamais eu sa place parmi eux. Ruth ne remettait pas ses compétences en cause loin de là, mais quel intérêt y trouvait-il ? Il n'avait pas l'air puriste, du moins, pas puriste comme elle l'était. Faisait-il partie de ces gens qui étaient puristes simplement par intérêt plus que par conviction ? Quand il parlait des sangs purs, elle sentait - mais elle pouvait se tromper - un espèce de dédain sous-jacent, comme s'il parlait d'une bonne blague potache à laquelle il participait faute de mieux. Peut-être étais-ce juste son caractère, mais ça rendait méfiant. De même, elle ne sentait pas une dévotion particulière à l'égard du Seigneur des Ténèbres, or la dévotion des mangemorts et leur loyauté lui était tout acquise. Celle du peuple devait l'être aussi.

"Ce n'est pas une question d'approbation, ni de louanges, je n'en ai pas plus besoin que toi."

Elle lui sourit, sincèrement cette fois-ci, faisant référence à leur première rencontre :

"Je te l'ai déjà dis, je sais ce que je vaux, je n'ai pas besoin de l'approbation des autres, mais il ne fait aucun doute que ça risquerait de les intéresser si les résultats sont concluants."


Il avait mis un petit temps avant de lui répondre, laissant un moment de blanc entre l'instant où elle avait fini de lui exposer son projet, et celui ou il lui avait répondu. A présent, son regard presque indifférent ne lui laissait aucune piste. Elle n'aurait pas su dire si le projet l'intéressait réellement ou s'il consentait à y participer simplement parce qu'il n'avait pas mieux à faire sur le moment. Avec bonne humeur, elle répondit :

"Ce qui m'intéresse, ce sont les résultats, rien n'empêche de s'amuser pendant que l'on cherche. "

Haussant les épaules, elle joua avec sa baguette pendant qu'elle continuait de parler :

"Je ne savais pas que tu avais déjà pratiqué la torture sur autant de sujet, c'est intéressant, cette partie-là, ira plus vite. Pour ma part, voici la manière de procéder que j'aurais employé. Deux sujets identiques en terme, d'âge, santé, sexe etc. Un sorcier, peu importe la pureté de son sang ici et un moldu. On leur appliquerait les mêmes sévices. Le but n'est pas de voir qui est le plus résistant, mais si, dans le cas du sorcier, la magie intervient à un moment donné d'elle-même pour protéger un organe ou le corps en règle générale. Prenons un simple exemple, si on l'on coupe les paupières du sujet et qu'on expose son oeil à la lumière, lequel cèdera en premier. Avant de te proposer ce projet, je me suis renseignée pour voir si l'ancien gouvernement avait déjà mené des recherches en ce sens. Je n'ai rien trouvé la dessus. Les recherches du département de De SaintClair n'allait pas en ce sens, et si son prédécesseur a fait quelque chose sur le sujet, les résultats sont bien cachés. Quoiqu'il en soit, je te propose de commencer d'ici deux semaines, que tout soit mis en place correctement."

Elle se leva comme si elle allait partir, mais finalement s'arrêta subitement :

"Tu sais, je suis de ton avis, le sang pur n'est probablement pas plus puissant que le sang mêlé ou les sangs de bourbe, peu d'entre nous l'admettrons, mais nous sommes supérieur parce que nous avons décidé de l'être et parce qu'on a tout fais pour maintenir cette suprématie. C'est le fait que nous soyons si peu qui fait également cette élite. Peu importe comment on maintient cette suprématie, il faut juste que ça soit fait."

Elle haussa de nouveau les épaules comme si ça n'avait pas d'importance

"Je viens de penser à une mission peut-être taillée pour toi si tu veux t'amuser. J'aurais besoin de quatre femmes, deux moldue et deux sorcière. Si possible, il faudrait qu'un sorcier les engrosse plus ou moins en même temps. Prenons des sangs-mêlées pour les sorcières, les enfants ne survivront bien longtemps après tout, autant ne pas gâcher du sang pur. Je pourrais surveillé l'embryon, le foetus et ensuite l'enfant pour déterminer qu'est-ce qui change et quand il devient un sorcier ou non. Si tu te sens les reins, tu pourrais te charger de ses dames."
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