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Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Dossier Coleman [Jones]

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Richard Jones
Date de naissance du joueur : 30/08/1989
Âge du joueur : 34
Arrivé sur Poudnoir : 28/11/2013
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Richard Jones


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MessageSujet: Dossier Coleman [Jones] Dossier Coleman [Jones] EmptyLun 1 Juin - 13:54

Quand il était plus jeune, Richard, plus connu sous le nom de Dick, avait voulu embrasser plein de carrière.  Comme beaucoup de garçon en bas âge, c'est d'abord le sport qui l'avait attiré. Comment ne pas envier les joueurs de Quidditch ? Ils étaient grands, beaux, musclés, gagnaient plein d'argent et avaient toutes les filles qu'ils désiraient. Bien entendu, âgé de huit ans, le petit Richard ne voyait pas que pour être attrapeur, il faut être plus mince que musclé, et que les batteurs avaient souvent le nez cassé à force de prendre des cognards dans la figure. Tout ce que l'enfant voyait, c'était la beauté des balais, la vitesse, et les tenues colorées qui habillaient ses joueurs favoris. En grandissant, il s'était vite aperçus qu'il n'avait qu'un talent limité pour le sport. Au cours de sa scolarité, il se releva plus doué pour regarder et commenter les matchs que pour jouer. Peu importe, son rêve brisé ne le laissa pas amer et avec cette inconstance que confère l'adolescence, il se trouva vite une nouvelle passion. Plus noble, mais également beaucoup plus dure, la médicomagie.

Devenir médicomage fut son nouveau but, quoi de mieux pour un adolescent encore idéaliste que d'apprendre à soigner son prochain. Néanmoins, plusieurs problèmes ne tardèrent pas à se dresser sur sa route. Cette fois-ci ce fut le T que le professeur Rogue lui attribua en potion qui met prématurément fin à sa carrière à Sainte-Mangouste. A ce stade, plus d'un aurait été découragé, après tout, son rêve d'adolescence venait de se briser, mais Dick n'était pas un Gryffondor pour rien, et avec courage il retomba vite sur ses pieds. Il ferrait du droit, sa mère avait toujours rêvé de le voir juge. Quoique peu engagé politiquement, Dick suivait les idées de ses parents et de leur cercle d'amis. L'idée qu'il puisse de par sa nomination changé un peu les choses et faire avancé le purisme n'était pas pour lui déplaire. Bien entendu, il n'aurait pas pu savoir que quelques heureuses années plus tard, le lord reviendrait au pouvoir. Non, en attendant, il prit le chemin qui s'offrait à lui. En droit, il s'avéra être un étudiant moyen. Sans être médiocre, il ne s'illustra jamais réellement dans ses études.

Partisan du moindre effort et plus intéressé par les filles de sa promotion que par ses études, Dick ne devait son poste actuel qu'à sa capacité à passer en dessous ou sur la table selon les besoins. Il n'en éprouvait aucune honte, admettant sans la moindre gêne que le travail n'était pas fait pour lui. Homme plein de surprise et détestant la pression, il pouvait devenir un homme zélé dans son travail quand on s'y attendait le moins.

Il estimait d'ailleurs que pour quelqu'un qui n'aimait pas se fouler, il s'en était plutôt bien sortit. Même si son poste s'avérait redondant, voir parfois ennuyeux au possible, il était prestigieux, et bien payé. En particulier quand on bénéficie de congé payé. En travaillant pour l'Intendance, Dick n'avait pas eu de mal à obtenir des autorisation pour sortir du pays et profiter d'une semaine de vacances bien méritée. Il était partis dans le sud de la France, et c'est plein de bonne humeur et armé d'un bronzage impeccable qu'il était revenu au boulot. Gracieux et charmeur comme à son habitude, il avait même eu la délicatesse de prendre quelques menus cadeaux pour les secrétaires. C'était ce qui lui assurait du café bien frais en permanence. S'il y avait bien une chose que Dick avait appris au cours des années, c'est qu'il ne faut jamais mépriser plus petit que soit car ils sont souvent les plus susceptibles de nous aider. Attendant sa première commission, il était donc en train de discuter gaiement avec une des secrétaires qu'Hodge un de ses collègues avaient l'habitude de maltraité.

"Non vraiment ? Ils autorisent encore des nés moldus à être scolarisés avec des enfants bien nés ?

Tout à fais, j'en ai été le premier choqué, mais il ne faut pas leur en vouloir, après tout, ils sont français, on ne peut pas s'attendre à ce qu'ils aient la même éducation que nous...."

Ils auraient continué à déblatérer ainsi sur le pays voisin si une deuxième secrétaire n'était pas venu discrètement frapper à la porte.

"Excusez moi de vous déranger monsieur Jones, mais votre commission de 11h vient d'arriver.
Oh bien sûr faites-le entrer."

Et la routine recommençait ! Ce fut un homme qui entra, proche de la trentaine, bien bâtis, noir de peau. Dick ne se leva pas quand il entra, mais proposa tout de même un café à son invité :

"Bon, bon et bien voyons ça monsieur Coleman. J'ai votre dossier, j'imagine que vous connaissez la procédure. Si vous pouviez sur ce parchemin me confirmer votre adresse, ainsi que vos autres données personnelles. J'ai cru comprendre que vous prétendiez au statut de sang pur. Vous n'êtes pas sans savoir que nous demandons des preuves conséquentes dans ce genre de cas. Dites moi pour quelle raison nous devrions vous l'accorder ?"

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MessageSujet: Re: Dossier Coleman [Jones] Dossier Coleman [Jones] EmptyJeu 4 Juin - 19:15

Cela faisait maintenant plus d'une semaine que j'étais de retour. De retour dans le pays qui m'avait vu naître, de retour dans le pays ou j'avais passé mon enfance et de retour dans ma famille après plus de sept ans d'absence. Qu'est ce qui m'avait poussé à rentrer ? Je n'en avais aucune idée. Peut-être que malgré la complexité de nos relations, j'aimais les miens plus que je ne le croyais. Ou alors ce pays me manquait, ce qui honnêtement m’étonnerait au plus haut point. Car entre la pluie londonienne, la grisaille et le soleil et la chaleur de la cote catalane, mon choix était vite fait. Non, si j'avais décidé de revenir c'était pour une raison particulière. Je voulais servir mon pays. Bien que cela ne soit pas officiel, j'étais un père et un mari désormais et cela avait réveillé mon sens du devoir. Bon, j'avais également une autre idée en tête. L'idée de faire accepter une union avec Lyanna par le clan Coleman. Je n'étais après tout que le second fils et c'était à Nathaniel de perpétuer la pureté du sang ainsi que de reprendre le flambeau de la Coleman Industry.

Bon d'accord, je me voilais la face en me disant qu'ils accepteraient en échange de ma participation à l'entreprise familiale. Je me voilais la face en me disant que puisque j'étais l'enfant terrible de la famille, ils passeraient l'éponge et me laisserais faire ce que je veux. Non, aucune chance et pourtant j'étais là de retour dans la capitale. Il faut croire qu'après sept longues années à échapper à l'avenir que Jhon avait tracé pour moi, j'avais finalement décidé d'abandonner la lutte. Ce n'était qu'à moitié vrai. On ne peut pas fuir toute sa vie. Néanmoins, Arès Kye Coleman restait et resterait Arès Kye Coleman que cela plaise ou non. Je comptais bel et bien briguer un poste au ministère ou à  l'intendance, je comptais servir le purisme du mieux que je le pourrais mais je ne comptais pas mutiler mon caractère et devenir quelqu'un d'autre pour autant. Je n'avais pour le moment revu aucune de mes anciennes fréquentations. En fait, je n'avais pas quitté le manoir Manford une seule fois depuis mon retour. De toute manière, une seule personne m'intéressait actuellement. Mon amie Ruth, Jhon m'avait parlé de son ascension au sein du régime. J'étais très heureux pour elle. J'avais également appris pour son mariage avec un mangemort. Cela m'avais quelque peu étonné car cela ne collait pas avec la Ruth de mes souvenirs. Mais, j'imaginais que c'était une obligation familiale. Comme tous les sangs purs, la préservation du sang passait avant tout. Il semblerait que je ne sois pas le seul à avoir vécu une transformation radicale de la situation matrimoniale. J'étais un flirteur invétéré et un coureur de jupon quant à Ruth elle en était l'équivalent féminin. Ah, que de choses avaient changées en sept ans.

D'ailleurs, le pays entier avait changé depuis mon départ au point que je ne reconnaissais presque plus rien. Ce n'était pas un gros problème car j'aurais tout le temps de m'informer sur la situation et de me faire briefer sur la nouvelle donne après avoir réglé toutes les formalités administratives liées à mon retour. Le retour dans ma famille avait été des plus surprenant car moi qui m’étais attendu à me faire conspuer et rabaisser par mon père pour avoir refusé de revenir au pays à l’issue de mes études à Drumstrang, qui m’étais attendu à une certaine froideur de la part de ma mère qui à mes yeux aurait du être déçu par mon attitude. En effet, je n’avais pas pris la peine de donner de nouvelles à qui que ce soit durant mon « exil ». Quant à Nathaniel, je ne m’attendais pas à ce qu’il m’accueille à bras ouvert. Non, la seule personne qui était susceptible d’être ravie de mon retour était Calia. Pourtant à mon grand étonnement, tout le clan m’avait chaleureusement accueilli. J’avais été très étonné par cet accueil.

Même, choqué pour être précis car c’était seulement la deuxième fois en 27 ans que mon père semblait heureux de me voir. Quant à ma mère, elle était très heureuse et m’avait paru presque soulagée comme si je n’étais pas capable de vivre seul à des milliers de kilomètres de Manford. Si elle savait, je crois qu’elle serait beaucoup moins soulagée. Nathaniel m’avait même serré dans ses bras. Quant à Calia, ma petite sœur adorée m’avait carrément sauté au cou. Durant, les deux premiers jours j’avais été complètement parano et regardais suspicieusement chacun des membres de la famille comme si tout cela n’était qu’une mise en scène ou un complot visant à me faire rentrer dans le rang par un moyen jamais utilisé. L’affection familiale, comme si mes parents avaient finalement intégré le fait que je n’étais pas le fils qu’ils auraient voulu avoir et que mon indépendance d’esprit n’était pas une tare.

Peut-être que mon absence avait fait évolué leur point de vue. Peut-être avait-il compris que je pouvais quitter le pays et aller vivre ou bon me semble sans me soucier une seule seconde de l’honneur familial. Et qu’ils voulaient que je reste dans le giron familial pour des raisons obscures comme reprendre la tête de la compagnie afin que Nathaniel se concentre sur une carrière gouvernementale. Enfin bref, je n’avais aucune idée de ce qui motivait un tel comportement. J’étais complètement perdu en fait. Mettez-vous à ma place, le moins que l’on puisse dire c’est que ma vie familiale était très mouvementée. Mon père voulait faire de ses enfants de bons soldats puristes. Il avait parfaitement réussi avec mon frère et ma sœur. Mais moi, j’étais le caillou dans sa chaussure. J’étais puriste mais je n’étais pas un bon petit soldat. Et voilà que maintenant, il me traitait comme son digne héritier. J’espérais qu’il n’y avait pas une promesse de mariage là-dessous. Il était hors de question que je me marie avec qui que ce soit. De toute manière, je ne pensais pas que ce soit cela. Non, ma famille avait beau être une famille de sang pur, elle n’avait pas le même statut que d’autres familles bien plus anciennes comme les Mulciber et les Bedan. D’ailleurs, il n’y avait pas eu beaucoup de contact entre les Coleman et les autres familles de sang pur anglaises. Non, la famille a préservé son sang pur par des mariages entre cousins dont les plus proches étaient les Shackelbolt, des mariages avec des sangs purs issus du commun, du petit peuple à une époque où les sangs purs étaient bien plus nombreux qu’aujourd’hui.

Et par quelques mariages avec des sangs purs étrangers. Donc, il y avait bel et bien une dose de cosmopolitisme dans tout cela c’était indéniable. Bien que la branche de sang britannique est toujours été préservée. Le moins que l’on puisse dire c’est que c’était compliquée. Un beau foutoir si vous voulez mon avis. Mais, le Seigneur des ténèbres se fiche pas mal de la couleur de ses serviteurs tant qu’ils sont compétents. On ne peut pas en dire autant des familles majeures du purisme. Personnellement, cela m’arrangeais complètement. Malgré tout cela et mes interrogations sur le comportement quelque peu suspect des membres du clan Coleman à mon encontre, j’avais passé une agréable semaine. Une semaine partagée entre la pratique de l’escrime, de l’équitation, de la lecture d’ouvrages sur la stratégie, de sports en tout genre, d’entrainements en duel avec mon père et de séances de commérage avec ma petite sœur. Calia parlait tellement que c’en était effrayant, c’était comme si elle voulait rattraper sept ans en une semaine. Au fond, je me sentais très bien depuis mon retour. Et étais par conséquent d’autant plus tiraillé entre mes deux familles. J’avais d’une part la sensation que ma place était ici auprès des miens mais en même temps la sensation qu’elle était là-bas auprès de ma femme et ma fille. Ce qui ne faisait que renforcer ma détermination à trouver une solution à ce dilemme. Enfin bon, je savais pertinemment que la belle vie prendrait vite fin. Et, je ne m’étais pas trompé puisqu’au milieu de la semaine un courrier informant que j’étais convoqué devant une commission était arrivé. Une commission de sang pour être précis. Père m’avait expliqué que c’était une commission qui avait pour but de déterminer la nature du sang des sorciers. J’avais trouvé cela assez étrange car les familles de sang pur ne sont-elles pas connues publiquement. Cela devait être pour débusquer les nés moldus et les identifier afin de prendre les mesures nécessaires à leur condition.

Le grand jour arriva finalement. Je me préparai prestement et après une longue douche relaxante et un petit déjeuner copieux, je me rendis devant le portrait d’Esmée Coleman. Mon ancêtre me jeta un coup d’œil curieux. Je l’observai longuement, cette magnifique femme brune aux yeux verts qui avait par amour choisi d’épouser un sang pur africain plutôt qu’un sang pur anglais. Je lui dis « Tout aurait été plus simple si tu avais épousé un sorcier anglais, tu le sais Esmée. » Le portrait m’adressa un regard triste. Elle avait en partie raison. Ma famille était cataloguée comme sang pur alors si on ne m’accordait pas ce statut, cela rabaisserait celui de toute la famille. Cela expliquait la confiance de Jhon pour qui cela ne devait être qu’une simple formalité. Je quitte alors mon ancêtre pour aller chercher mon dossier sur mon bureau. Le dossier contenait l’arbre généalogique de la famille, mes certificats de naissance et de scolarité, ainsi que ceux de mes grands-parents Ashley Coleman et Thomas Coleman et pour finir l’attestation du sang pur de mon père. Avant de quitter la maison, je jetai un coup d’œil dans le grand miroir de l’entrée. Le costume noir m’allait parfaitement. En même temps, on n’appelait pas cela du sur mesure pour rien. Une fois dehors, je transplane jusqu’à Buckingham palace, le siège de l’intendance. Je me dirige d’un pas assuré vers ma destination, le département du sang et des lois.

Une fois arrivé, je demande à la secrétaire à l’accueil si je dois patienter mais elle m’indique la porte à côté de son bureau. Je lui adresse un sourire charmeur avant de rentrer dans la pièce qu’elle m’a indiquée. Pile à l’heure pensais je en rentrant dans le bureau du commissaire. Il est plus jeune que ce à quoi je m’attendais. Il doit avoir la trentaine. Enfin peu importe si il est à son poste c'est qu'il doit être compétent. Le commissaire ne se lève pas à mon entrée mais me propose tout de même un café que j'accepte volontiers. Puis, il m'indique la chaise devant son bureau. Je le remercie poliment avant de m'y installer. Je l'observe un instant, il est bronzé ce qui signifie qu'il revient de vacances. Je me retiens de sourire à l'idée qu'il était peut être en Espagne. Il prend finalement la parole : "Bon, bon et bien voyons ça monsieur Coleman. J'ai votre dossier, j'imagine que vous connaissez la procédure. Si vous pouviez sur ce parchemin me confirmer votre adresse, ainsi que vos autres données personnelles. J'ai cru comprendre que vous prétendiez au statut de sang pur. Vous n'êtes pas sans savoir que nous demandons des preuves conséquentes dans ce genre de cas. Dites moi pour quelle raison nous devrions vous l'accorder ?"

Je lis à haute voix : Arès Kye Coleman, age 27 ans, domicile manoir Manford 22 Oxford Street Londres, statut : célibataire. Père : Jhon Isaac Coleman. Mère : Miranda Stalia Coleman. Tout est correct Mr le comissaire. Oui et il est tout à fait normal que ces preuves soient demandées. Tenez voilà les documents requis. 
Je lui tends le dossier et il me tends une tasse de café, je le remercie et sourie avant d'avaler lentement une gorgée de café. Puis, je reprends calmement : Ma famille est une famille de sang pur peu ordinaire, je vous l'accorde. Je veux dire que les sang purs anglais noirs et métis cela ne court pas les rues. Nous sommes le fruit de l'union d'Esmée Coleman et d'Asmar Shackelbolt une sorcière britannique et un sorcier africain. Pour préserver la pureté du sang, les Coleman ont recouru à des mariages avec des sangs purs non nobles, j'entends par là qu'ils se sont mariés avec des sangs purs issus du commun néanmoins cela eut lieu à une époque ou il y avait bien plus de sangs purs qu'aujourd'hui ou il ne reste plus que les grandes familles. Il y eu également des mariages avec des sorciers et des sorcières étrangers. Mais il n'y en a pas eu tant que cela au final. L'ascendant britannique a été préservé malgré ce cosmopolitisme sanguin. 


HJ:
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Richard Jones
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MessageSujet: Re: Dossier Coleman [Jones] Dossier Coleman [Jones] EmptyDim 7 Juin - 18:06

Certains dossiers demandent plus d'attention que d'autres. En général, les cas de sang-mêlé étaient très faciles. Après tout, ceux-ci constituaient la majorité de la population sorcière puisqu'on estimait à plus de 80% les sorciers de sang mêlés en Angleterre au dernier recensement. Plus compliqué étaient les prétendants au sang pur. La plupart du temps, on avait affaire à des faussaires. Des adolescents souvent ou encore des jeunes adultes qui entrainaient l'illusion que leur sang était plus pur que celui du voisin. C'était à la fois ridicule et pathétique, puisque faute de preuve, on ne pouvait les déclarer que sang mêlé. Leur mine défaite lorsque le commissaire rendait son verdict avait toujours mis Dick mal à l'aise. Pourquoi prétendre être ce qu'on n'est pas ? Pourquoi chercher à s'élever plus haut que sa propre catégorie sociale. Que coutait un peu de réalisme en ce monde ? Lui-même avait une nature de sang incertaine, n'ayant pas connu ses deux parents, il aurait pu être déclaré né-moldu si on ne l'avait pas trouvé dans une des parties sorcières de la ville.

Pourquoi on l'avait abandonné, qui étaient ses parents et quel était leur statut de sang ? Tant de question auxquelles il n'aurait jamais de réponse et auxquelles il ne cherchait pas à en avoir. C'était se faire mal pour rien. S'il avait été du genre irréaliste, Richard, lorsqu'il était plus jeune, aurait pu se laisser aller à rêver d'être un sang pur non reconnu qu'on avait du abandonné pour une raison ou pour une autre. Cette théorie farfelue n'était jamais venue à l'esprit de l'ancien Gryffondor, il était trop terre à terre que pour envisager ce genre de chose. Si on lui en avait fais la suggestion, il se serrait borné à répondre que puisqu'on ne pouvait pas le prouver, ça ne servait à rien d'argumenter sur la question. Aussi quand il avait fallu passé sa commission de sang, c'est très naturellement qu'il s'était déclaré sang mêlé parce que c'était ce qu'il était. Une simple tâche sur votre arbre familial peut vous faire passer de sang pur à sang mêlé c'est ce qui rend les choses si difficile et compliquée.

Dick, en tout bon Gryffondor n'aimait pas se prendre la tête, il laissait donc en général les cas des prétendants sang pur à ses collègues, mais aujourd'hui, il n'avait pas eu le choix. Il devait une faveur à Ron Musgroove et il avait pris le cas pour lui. Si le nom de famille ne lui avait pas parut vraiment familier quand il l'avait vu, il n'avait pas pu s'empêcher de jurer en voyant le dossier. Ron lui paierait. Sérieusement avait-il pensé ? Shackelbolt ... Il ne manquait plus que ça, c'était comme lui demandé de juger si Benjamin Mulciber était sang-pur ou non ...

Dick pouvait bien jurer autant qu'il le voulait, il fallait qu'il prenne le cas, il le savait. C'était dans ce genre de moment que la responsabilité de sa charge lui semblait lourde. Sans compter que manque de pot pour lui, la famille n'avait pas encore passé la commission. Il accueillit l'homme comme il se devait, joua le jeu, examina les documents, le problème n'était pas "scientifique" s'il pouvait se permettre le terme, mais bien idéologique, entrant dans le vif du sujet, il lui fit savoir :

"Monsieur Coleman, je ne vais pas abuser de votre temps inutilement, ni vous du miens. Nous savons tous les deux que la commission de sang sert à statuer sur la pureté du sang, hors si celle-ci dépend essentiellement de la lignée, elle ne dépend pas que d'elle. La lignée Coleman ne pose pas de problème à l'Intendance, par contre, vous n'êtes pas sans savoir que le nom Shackelbot n'est pas en ode de sainteté. "

Il eut un sourire qui paraissait contrit et bu lui-même une gorgée de café avant de continuer :

"Vous ne m'en voudrez donc pas de vous demander quel lien vous et votre famille entretenez avec l'ancien auror Kingsley Shackelbolt. Je ne vous ferrais pas l'insulte de vous demander si vous avez des informations concernant son actuelle localisation qui pourrait aider l'Intendance à le capturer puisque j'imagine que vous savez qu'il est dans vôtre intérêt de le dire si tel est le cas."

Il prit sa plume et écrivit quelque chose dans le dossier avant de reprendre :

"Un autre point laisse également l'Intendance curieuse, vous avez choisi, après la victoire du Seigneur des Ténèbres d'immigrer en Espagne et n'êtes revenu que récemment pouvez-vous me dire ce qui a motivé ce départ, mais surtout ce qui a motivé votre retour ?"
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MessageSujet: Re: Dossier Coleman [Jones] Dossier Coleman [Jones] EmptyJeu 11 Juin - 19:13

Le bureau dans lequel je me trouvais était spacieux sans être très grand pour autant. Le bureau du commissaire du sang était de bonne facture, taillé dans un bois de très bonne qualité à ce que je pouvais constater. L'ambiance de la pièce était austère sans être sinistre pour autant. Cela signifiait bien des choses. Autant d'indices que je pouvais aisément déchiffrer. La fonction de commissaire du sang était assez prestigieuse et respectée sans pour autant être exceptionnelle. J'en déduisis que cette fonction devait être réservée aux plus puristes des puristes. Et qu'il fallait l'avoir méritée. Pour ce dernier point, je n'étais pas absolument sûr. Car, la corruption et les magouilles sont le propre des régimes autoritaires. 
 
 
Les démocraties peuvent être corrompues bien sûr. Mais pas au-dessus d'un certain degré car la population ne supporterait pas d’être prise pour le dindon de la farce bien longtemps et agirait. Le propre de la démocratie est de faire ce qu'elle doit faire pour se maintenir. Ce ne sont pas les valeurs morales ou institutionnelles qui limitent la corruption dans les régimes libres mais bien cette règle de seuil. Qui n'est autre que la clé du maintien de la stabilité dans la démocratie. Car voyez-vous tous les hommes sont cupides. La seule chose qui les différencie est leur degré de cupidité. Et croyez-moi, il y a peu d'hommes ici-bas qui ne soient pas cupides. Les hommes sont tous les mêmes. Peu importe leur origine, leur couleur de peau, leur statut de sang, leur position ou leur convictions, ils sont tous invariablement et irrémédiablement égoïstes. 
 
 
J'étais loin d’être vieux mais j'avais déjà vécu suffisamment longtemps pour pouvoir prétendre connaitre mes semblables. C'était un point de vue bien pessimiste et sombre sur la nature humaine. Mais il valait mieux être réaliste en ce monde. Un homme averti en vaut deux comme dit le dicton. Les doux rêveurs ne vivent pas longtemps. Et, on les retrouve le plus souvent dans le camp opposé. Celui des hors la loi, celui des utopistes. Mais l'utopie ne peut que rester une utopie et ce non pas à cause de l'histoire mais à cause de la nature humaine elle-même. Mais bon, je suis en train de m'égarer je le crains. L’autre indice que je pouvais déceler de cette simple et pourtant si complexe pièce est évident à mes yeux. En effet, si cette pièce est austère c’est parce que ce métier est sévère. Il ne doit pas y avoir de joie dans ce métier sauf si vous êtes un sadique qui prend du plaisir dans la misère d’autrui. Ce qui est tout à fait possible dans le camp ou je me trouve. Néanmoins, cette fonction exige d’avoir des épaules pour la simple et bonne raison qu’il faut être capable d’envoyer des gens vers une mort certaine. Au nom d’une idéologie dont on n’est qu’un pion finalement et ce peu importe le rang ou le poste que l’on occupe. Car les seuls maitres des idéologies sont les personnes qui les ont créés. J’imagine que c’est un bon moyen de tester la fidélité au régime. Si les gens font leur jobs les yeux fermés sans se poser de questions, c’est que le régime est solide et l’idéologie bien ancrée. 
 
 
Mais assez disserter sur cette profession qui n’est autre que la plus symbolique du régime du Lord. Le commissaire du sang examina mes documents d’un air sérieux tandis que je terminais mon café. Puis, il reprit la parole : "Monsieur Coleman, je ne vais pas abuser de votre temps inutilement, ni vous du mien. Nous savons tous les deux que la commission de sang sert à statuer sur la pureté du sang, hors si celle-ci dépend essentiellement de la lignée, elle ne dépend pas que d'elle. La lignée Coleman ne pose pas de problème à l'Intendance, par contre, vous n'êtes pas sans savoir que le nom Shackelbot n'est pas en ode de sainteté. " 
 
 
Bien sûr que la commission du sang sert à statuer sur la pureté du sang. Ce serait tout de même un comble qu’un organe portant ce nom serve à autre chose que cela et pourtant il y avait autre chose. J’aurais dû m’en douter. Cela aurait été étonnant que cela ne soit qu’une simple formalité administrative. Après tout mon oncle cet ancien auror n’est ni plus ni moins que l’une des figures majeures de l’ordre du Phénix. Mon oncle avait toujours lutté contre le Seigneur des ténèbres contrairement à son beau-frère qui avait embrasé la cause du mage noir avec joie. Mon « oncle » et mon père était très différent l’un de l’autre. En fait, ils étaient complètement à l’opposé l’un de l’autre. Quant à moi et bien, je n’avais pas eu le choix. Je servais le Lord parce que ma famille le servait et que j’étais né du bon côté de la barrière. Je ne posais pas de questions particulières. Les valeurs morales ne sont rien de plus que des mots.
 
 
 Dans une guerre, il n y a que des tueurs et ce peu importe les motifs invoqués par les parties. Pour la simple et bonne raison que c’est tuer ou être tuer. A mes yeux le mal est relatif. On ne peut pas lui mettre d’étiquette. On ne peut ni le toucher, ni le gouter, ni l’entailler avec une arme. Le mal dépend du côté ou on se trouve, du côté ou on pointe son doigt accusateur. Je me contente d’hocher la tête en silence aux propos du commissaire qui reprend après m’avoir adressé un sourire contrit et bu une gorgée de café : "Vous ne m'en voudrez donc pas de vous demander quel lien vous et votre famille entretenez avec l'ancien auror Kingsley Shackelbolt. Je ne vous ferrais pas l'insulte de vous demander si vous avez des informations concernant son actuelle localisation qui pourrait aider l'Intendance à le capturer puisque j'imagine que vous savez qu'il est dans votre intérêt de le dire si tel est le cas." 
 
 
Je répondis du tac au tac en plantant mes yeux dans les siens : Non, je ne vous en voudrais absolument pas Mr le comissaire. Après tout, vous ne faites que votre devoir et le faites visiblement très bien. Eh bien, Kingsley Shacklebolt est le frère de ma mère. Je ne l’ai vu que deux fois de toute ma vie. Ma famille n’a jamais été proche de lui. Je n’ai aucune idée de l’endroit où il puisse être, avec le reste de l’ordre du Phénix j’imagine. Ou du moins ce qu’il en reste.
 
 
 Le commissaire prit sa plume et rédigea quelques lignes dans le dossier avant de reprendre la parole : "Un autre point laisse également l'Intendance curieuse, vous avez choisi, après la victoire du Seigneur des Ténèbres d'immigrer en Espagne et n'êtes revenu que récemment pouvez-vous me dire ce qui a motivé ce départ, mais surtout ce qui a motivé votre retour ?" Et merde, je savais bien que ce point serait évoqué. Comment en aurait-il pu être autrement ? J’étais parfaitement conscient que cela ne passerait pas, que cela soulèverait des questions. J’étais le fils d’un mangemort après tout. Cela était d’autant plus embarrassant pour mon père et le reste de la famille. Car, il faut le dire. Cela faisait quelques peu tache, un fils de mangemort qui s’exile à l’issue du triomphe du Seigneur des ténèbres. Pourtant, je ne l’avais pas fait pour embarrasser qui que ce soit ni même pour faire chier Jhon non je l’avais fait pour prendre le temps de réfléchir à mon avenir. Car devenir mangemort n’est pas quelque chose d’anodin. Une fois mangemort on l’est à vie et ce jusqu’à la fin. Je suis un électron libre qui aime une seule chose plus que ma propre vie : ma liberté. Consentir à y renoncer est bien plus difficile que ce que j’aurais pu imaginer mais personne n’échappe à son destin. Certains sont nés pour être des héros et d’autres non. Quoi qu’il en soit nous avons tous une place qui nous est destiné ici-bas. Et puis ma rencontre et ma relation avec Lyanna ont changé les choses. Je suis un père et un mari désormais bien que personne ne doive le savoir. C’est le genre de responsabilité capable de faire passer quelqu’un de jeune connard arrogant à homme mur et responsable. Mais il était hors de question de dire cela au commissaire.
 
 
 Alors, je répondis : Je me suis rendu en Espagne à l’issue de ma scolarité à Drumstrang afin d’étudier le droit magique. J’ai obtenu ma licence à l’université magique de Barcelone. Je sais ce que vous vous dites il y a des universités magiques bien plus prestigieuses ici au Royaume Uni et vous avez parfaitement raison. J’avais besoin de m’éloigner de ma famille quelques temps. Le moins que l’on puisse dire c’est que nous avions des relations compliquées. Et puis, ma famille possède des avoirs en Espagne. L’entreprise familiale possède une filiale là-bas et j’ai fait mes gammes dans cette filiale de la Coleman Industry à l’issue de mes études. Quant à mon retour, je dirais qu’il est avant tout motivé par le sens du devoir. Après toutes ces années, je pense qu’il est plus que temps que je serve mon pays.
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