Une infirmière pour Madame la Femme du Ministre ! 1453055880-header-fullhd
POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Une infirmière pour Madame la Femme du Ministre !

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    | Mangemort ;; Souffre douleur
    | Mangemort ;; Souffre douleur
    Queudver
    Date de naissance du joueur : 04/02/1960
    Âge du joueur : 64
    Arrivé sur Poudnoir : 31/12/2013
    Parchemins postés : 7



    Pensine
    Mon casier judiciaire est:
    Mon niveau magique est: Non évalué
    Ma résistance magique est de: Non évaluée
    Queudver


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MessageSujet: Une infirmière pour Madame la Femme du Ministre ! Une infirmière pour Madame la Femme du Ministre ! EmptyLun 30 Nov - 21:41

Peter avait pris, au fil du temps, l'habitude de suivre le Seigneur partout où ce dernier désirait aller. Sauf en cas d'ordre contraire, il restait toujours dans l'ombre funeste de cet homme puissant. Il se cachait, n'apparaissant que pour obéir aux ordres puis il repartait dans l'ombre, se protégeant lâchement de l'extérieur. Il en venait même à se demander parfois comment il avait pu un jour mettre les pieds chez les Gryffondors. Il était lâche, le savait, et ne s'en cachait pas. La bravoure, la bagarre, très peu pour lui. Non, Peter n'était pas quelqu'un de courageux, et c'était peut-être ça qui faisait qu'il en était encore au stade de sous-homme aux yeux du Seigneur des Ténèbres. Pourtant, il avait accomplis des services pour son Maitre, des choses souvent humiliantes et horribles. Il n'avait presque pas hésité à se couper la main pour le ramener, alors qu'il aurait pu le laisser là, et ce dernier ne serait alors jamais revenu au summum de sa puissance. Mais Peter l'avait fait. Puis il était resté auprès du Maitre, sans se plaindre, ou presque, subissant chaque jour plus de torture et d'humiliation. Si on lui demandait son avis, ce qui ne risquait pas d'arriver, le rat dirait qu'il était peut-être le plus méritant de tous les Mangemorts du Lord. Mais bon, de toute façon, personne ne lui demanderait jamais son avis sur rien, aussi se taisait-il, continuant sont travail de Larbin.

Aujourd'hui, ce travail l'avait mené jusqu'à la maison du Ministre. Challenger House. Apparemment, une simple visite de routine. Le Lord aimait bien. Inspirer peur et crainte semblait un passe-temps assez agréable quand on voyait le Seigneur l'exercer. Bien sûr, encore une fois, Peter avait été regardé avec mépris et dégoût, comme s'il n'était rien d'autre qu'une saleté qu'on mourrait d'envie de nettoyer tout en ne pouvant pas bouger. C'était comme ça. Il était là comme quelque chose qu'on imposait. Jamais personne n'avait posé sur lui un regard gentil, ou du moins, dénué de dégoût. Personne, à part ceux qu'il avait choisi de trahir, ceux qu'autrefois, il appelait encore « ses amis ». C'était une époque bénie qui avait durée trop peu de temps aux yeux du rat, qui aujourd'hui se maudissait encore quelques fois de sa lâcheté. Quand il était saoul, la plupart du temps. Ce qui arrivait assez rarement, le Maitre le surveillant constamment.

Le Ministre et sa femme, une grande blonde aux airs de pimbêche, ainsi que leur mioche, avaient accueillis le Maitre d'une façon qu'il ne se serait jamais permit. De toute façon, pour accueillir quelqu'un, il fallait déjà avoir un chez-soi, et sachant que son chez-lui était le Manoir du Lord, il ne pouvait pas l'accueillir. Sauf quand il le laissait seul pour partir, mais là encore, c'était rare. Bref…

Lorsque le Lord eut fini d’user des formules de politesse, il déclara que l’heure du dîner approchait. Peter comprit immédiatement. Apparemment, ce soir-là, il servirait d’aide en cuisine. Il était étonné que le Lord lui laisse faire une telle chose, mais il savait parfaitement que le but était d’embêter un peu, voir beaucoup, la jeune femme à la langue trop pendue et aux manières un peu douteuses envers le Seigneur des Ténèbres. Après s’être empressé de demander au Lord ce qu’il désirait, et d’avoir reçu une réponse au combien angoissante pour le pauvre rat qu’il était, Peter vit le Maitre sortir sa baguette de sa poche et la lui tendre. Là encore, c’était une façon de plus d’exprimer sa toute-puissance sur lui, de le faire voir comme encore moi que ce qu’il était : un homme et un sorcier. Il n’était même plus libre de disposer de sa baguette comme bon lui semblait. Pourtant, sa dévotion envers le Maitre était grande, et jamais, même pleinement maitre de ses pouvoirs, il ne se retournerait contre cet homme puissant. Oh, bien sûr, il aurait eu des raisons de le détester, de lui en vouloir. Sa vie n’était plus la même depuis qu’il était devenu un Mangemort. Mais il l’admirait, c’était plus fort que lui. Il avait toujours admiré les personnes plus puissantes que lui, en commençant par James et Sirius. Mais bon, ce n’était pas le moment de se perdre dans ses pensées. Il pensait trop à eux ces derniers temps…

Une fois dans la cuisine en compagnie de la blonde, le rat se sentit mal à l’aise. Comment dire que c’était la première fois depuis très longtemps qu’il se retrouvait avec sa baguette et sans la présence du Maitre ? C’était assez déstabilisant pour un simple d’esprit comme lui. La jeune femme en face de lui le regardait encore avec dégoût. En fait, cela ne lui faisait strictement plus rien depuis bien longtemps. Après le petit speech du « t’es là, tu m’approche pas » de la petite dame, cette dernière eut une soudaine illumination quant au dîner du soir. Un rôti de bœuf et du Yorkshire Pudding. Queudver désapprouvait quelque peu le choix du Yorkshire Pudding, il doutait que cela plaise au Maitre, mais encore une fois, il n’avait pas son mot à dire. Aussi se mit-il au travail rapidement, sous l’œil attentif de la jeune femme qui, tout en le surveillant, parvenait à maintenir ses distances avec lui.

C’est sans doute cela qui lui valut, quelques minutes plus tard, de pousser un petit cri plaintif. Lorsque le rat se tourna vers la jeune femme, le couteau qu’elle tenait dans les mains l’instant d’avant était par terre, et elle se tenait le doigt fermement serré dans sa main. Le sang s’écoulait, écarlate, et Queudver se sentit pâlir de la tête aux pieds. Si jamais le Maitre l’apprenait ! Par Merlin, il ne donnait pas cher de sa peau !

Paniqué, le rat se mit à regarder tout autour de lui, abandonnant complètement sa tâche de commis pour tenter de trouver un moyen de ne pas y passer. Son regard tomba finalement sur un torchon suspendu derrière la porte de la cuisine et le rat se précipita pour s’en saisir. Ce qu’i n’avait pas prévu, c’était sa négligence et sa crasse habituelle qui avaient fait qu’un peu d’œuf se trouvait maintenant par terre. Et bien sûr, il mit le pied en plein dessus. Il se retrouva donc par terre, les quatre fers en l’air, le dos en compote, poussant de faible couinement. Cependant, la peur aidant sûrement beaucoup, le rat se releva rapidement et, bousculant la femme au passage, se précipita à nouveau sur le torchon. Lorsqu’il se retourna pour l’apporter à la femme, cette dernière était par terre, dans une flaque de sauce… Alors là, il avait intérêt à trouver rapidement quelque chose pour sortir du merdier dans lequel il s’était fourré.

La jeune femme, par terre, était comme médusé. Elle avait la bouche grande ouverte, les yeux écarquillés. Une parfaite imitation du poisson rouge, même si ce n’était sûrement pas son but… L’air hagard allait avec, bien sûr, et quand elle tourna la tête vers lui, Queudver se demanda un instant si elle n’allait pas lui demander comment elle s’appelait. Cependant, quand le visage somme toute gracieux de la jeune blonde se déforma d’une colère qu’elle tentait tant bien que mal de contenir, Queudver se sentit pâlir davantage. Il était dans la merde. Il était salement dans la merde. Le Maitre allait le torturer, le faire souffrir jusqu’à ce qu’il soit au bord de la folie. Il allait lui en faire baver, c’était sûr. Et en plus, cette femme allait le balancer avec un plaisir certain, il en était sûr. A moins… A moins qu’il n’y ait rien pour prouver.

D’un bond, Queudver se releva et sortit maladroitement sa baguette de sa poche. Depuis combien de temps ne s’en était-il pas servit ? Il ne savait même plus, mais il allait falloir que le peu qu’il savait lui revienne rapidement, sans quoi il était salement dans la merde. Et c’était peu dire. En tentant péniblement de se souvenir de ses cours à Poudlard et du peu qu’il avait appris en dehors, il pointa sa baguette sur la jeune femme. Cette dernière le regarda un moment, incrédule. Elle devait sans doute se demander ce que le rat comptait faire et hésiter entre le neutraliser ou rire de lui. En attendant, Queudver s’en fichait. Tout ce qu’il devait faire, s’était la soigner. Faire disparaitre cette coupure. Aussi ne prit-il pas la peine de se concentrer correctement quand il lança la formule censée régler le problème.

Sauf que cela eut l’effet inverse.

Au lieu de juste refermer la légère entaille sur le doigt blanc de la jeune femme, le sort fit doubler sa main de volume en une seconde. C’était tout juste si Peter n’était pas en train de faire une crise cardiaque. C’était encore pire qu’avant ! C’était vraiment mauvais ! Il allait se faire torturer pendant des mois à cause de cette histoire ! Pas de nourriture, des humiliations, des travaux toujours plus durs… !

Non ! Il fallait trouver un moyen de réparer ce massacre au plus vite ! Par n’importe quel moyen !
Queudver posa son regard paniqué sur la jeune femme, essayant désespérément de trouver une solution à ce problème. C’était quasi impossible ! Se souvenir de ça était totalement impossible pour le rat. Déjà que, de base, il n’avait jamais été un bon élève, si on ajoutait ses treize années en tant que rat, plus ses nombreuses années de service auprès du Lord sans toucher à sa baguette… Il était dans la merde jusqu’au cou s’il en trouvait pas très vite une solution à son problème ! La jeune femme en face de lui regardait sa main, comme hypnotisée par sa forme. Elle devait sûrement se demander comment est-ce qu’il avait pu produire de la magie…

Soudain, une idée jaillit dans l’esprit pourtant lent du rat. Une potion ! Une essence de truc, un filtre de machin, n’importe quoi ayant pour effet de faire désenfler !

C’est donc avec une énergie toute nouvelle que Queudver se mit à chercher dans tous les placards, renversant leur contenu inutile par terre sans y prêter la plus petite attention. Il avait presque vidé tous les placards quand il trouva enfin ce qu’il cherchait. Un petit flacon opaque avec une étiquette dessus. Cette étiquette indiquait « Stoppe les gonflements et les fait disparaitre ». C’était parfait. Il ne savait absolument pas ce que cela faisait là, mais c’était parfait.

Fort de sa trouvaille, le rat redescendit du comptoir ou il était perché pour atteindre les plus hauts placards et se précipita vers la jeune femme. Cette dernière, en le voyant s’approcher, recula de plusieurs pas en poussant un petit cri d’effroi. A vrai dire, en cet instant, il s’en fichait complètement des états d’âme de Madame la femme du Ministre. Il voulait juste faire tout disparaitre ! Cependant, il ne pouvait rien faire. Il n’avait pas l’autorité nécessaire pour la brutaliser, même légèrement, même afin de la soigner. Aussi se contenta-t-il de tendre frénétiquement la fiole à la jeune femme, la suppliant presque à genoux de la prendre. Ce qu’elle finit par faire, comprenant que c’était pour le moment le seul moyen de faire disparaitre tout ça.

Finalement, la main retrouva sa taille normale au bout de deux ou trois passages et Queudver pu enfin respirer.

Plus de baguette, plus de magie, ça c’était un fait que le rat n’était pas près d’oublier !
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