Héroïne, cocaïne, duel, de quoi passer du bon temps (Mary) 1453055880-header-fullhd
POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Forum RPG Harry Potter Post-Bataille de Poudlard

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Héroïne, cocaïne, duel, de quoi passer du bon temps (Mary)

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Gordon Weiss
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MessageSujet: Héroïne, cocaïne, duel, de quoi passer du bon temps (Mary) Héroïne, cocaïne, duel, de quoi passer du bon temps (Mary) EmptySam 16 Jan - 1:25

Cette fois, il avait envie de quelque chose de plus fort que de simples opiacées ou cannabis, il avait vraiment besoin d'un fixe. Il avait tout le matériel, certes trouver dans le monde moldu eh bien, ce moyen de transmission n'était pas mal, directement dans le sang, cela agissait bien plus vite que par d'autres voies. Le petit homme se sentait stresser depuis quelque temps, en proie à des doutes, des questionnements quant à sa nouvelle allégeance, certes cela lui paraissait juste ce qu'il avait décidé, d'être en phase avec ses propres convictions, pourtant son cerveau ne voulait le laisser en paix, apportant son lot de pensées parasites, de stress, de peur même parfois.

Gordon n'était pas un homme particulièrement courageux, n'aimait pas devoir faire face à des doutes jours après jours, ainsi, sa solution était de se défoncer assez, pour ne plus penser à rien. Certains diraient que ce n'est pas une solution que de se procurer de la came pour se la foutre ensuite dans les veines, Gordon leur répondrait d'aller se faire foutre, il en avait besoin, les autres, il s'en fichait pas mal. Certes, si un patient venait à lui en pleine défonce, cela créerait une fâcheuse situation, il était tout à fait incapable de soigner sous l'influence de ce genre de drogue, or, le guérisseur préféra ne pas trop réfléchir à ce genre d'éventualité, mince, alors, il ne vivait pas que pour soigner des gens tout de même ! En fait si, la plupart du temps, mais là…

Parfois, il avait besoin de prendre du bon temps, était-ce réellement un crime ? C'est ainsi que le sorcier se trouva dans le lieu ou son cher dealer lui donnait rendez-vous, un endroit plutôt discret entre deux rues d'une ville quelconque, tenu par les puristes la ville en question sûrement. Gordon n'avait jamais eu l'idée d’interroger son dealer par rapport à ses idées politiques, à vrai dire le petit homme s'en cognait aussi pas mal, tant que l'autre homme fournissait ce qu'il demandait. Il attendit donc là, assis les jambes croisé, sur une benne à ordures, examinant d'un œil intéressé la trouvaille faite dans celle-ci. C'était un couteau, recouvert de sang, sa lame était plus longue, semblant plus tranchante, que le sien, un couteau qui avait soit servi à tuer quelqu'un, un animal ou tout bêtement à découper un gros morceau de viande (les trois possiblités revenant au même, finalement). Cette découverte n'avait aucun intérêt médical, pourtant, il l'avait prise, maintenant Gordon se demandait, s'il allait garder le couteau ou non, un tel objet était toujours utile n'est-ce pas ?

« Tu comptes me poignarder avec ? »

La voix, avait retenti soudainement, ce qui fit sursauter le guérisseur, manquant de le faire tomber de son perchoir. Reconnaissant son charmant dealer, il répondit d'une voix rauque :

« Non, ce n'est pas dans mes intentions, comment je ferais pour me défoncer si je te t'assassine? »

Un rictus apparu sur le visage maigre de son dealer, qui pouvait être interprété comme un sourire. C'était un grand type maigre, aux cheveux bouclés, la peau blanche, des tatouages se faisant voir ici et là. Il était vêtu de façon moldu, jean et sweat (tout deux dans un état qui laissait à désirer), néanmoins, il était un vrai sorcier. Gordon descendit de son perchoir, glissant le couteau dans la corde qui lui tenait lieu de ceinture tenant un vieux pantalon pourri, trouver dans une autre poubelle quelque temps auparavant (eh oui, faire les poubelles était devenu sa deuxième grande passion dans la vie). Comme d'habitude, le petit homme était pieds nus, il portait également un tee-shirt ainsi qu'une cape pour se protéger du vent (et aussi transporter tout un tas de trucs, une autre de ses habitudes). Sortant l'argent des poches de son futal, le guérisseur s'attendit à ce que son dealer sorte une petite poche contenant ce qu'il voulait, or celui-ci déclara :

« J'attends quelqu'un d'autre, si ça ne te dérange pas, ce ne sera pas long »

Toujours très aimable, son dealer, Gordon haussa les épaules, attendre cinq minutes de plus n'allait pas le tuer. Il regarda au loin, s'attendant à voir apparaître quelqu'un, se demandant qui était cette autre personne au juste. Un autre client, probablement, ce qui ne l'empêchait pas de se sentir curieux ...
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Mary Kane
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MessageSujet: Re: Héroïne, cocaïne, duel, de quoi passer du bon temps (Mary) Héroïne, cocaïne, duel, de quoi passer du bon temps (Mary) EmptyDim 17 Jan - 16:43

Enfant, Mary avait été solitaire. Trop solitaire probablement. Sa mère, inquiète de ce que sa solitude et son caractère particulier pouvait cacher l’avait envoyé chez un psychomage qui n’avait rien décelé d’inquiétant chez l’enfant. Cette solitude dans laquelle elle se complaisait ne l’avait jamais dérangée. Du temps où elle était à Beauxbâton, elle avait eu un cercle d’amies, certes restreint, mais tout de même présent. Les mois passant, lorsqu’elle était revenue à Poudlard, les nouvelles, nombreuses au début septembre, s’étaient raréfiées sans que Mary ne s’en attriste. Après tout, les amitiés ne duraient pas toute une vie. Sur le total des gens qu’elle allait rencontrer dans sa vie, la Serdaigle savait qu’elle perdrait contact avec 95% d’entre eux. Elle avait donc vu cette étape comme la suite logique des choses. Elle-même s’était détachée de la France et des gens qu’elle y avait connus. Poudlard était tellement prenant qu’elle n’avait pas le temps de se retourner sur le passé et ce n’était pas dans son caractère de toute façon. Elle avait beau être solitaire, elle avait tout de même réussi à se faire des amis à Poudlard. Chose étonnant, elle s’était même – pour la première fois – trouver un petit copain sans vraiment trop savoir comment. Prise dans un tourbillon qu’elle avait du mal à contrôler, elle avait laissé son côté rationnel de côté pour profiter de ce que la vie voulait bien lui offrir. Grave erreur, presque deux ans après son retour en Angleterre, tout avait changé et la claque qu’elle s’était prise dans la figure n’avait rien d’agréable.

Pour mieux comprendre, il fallait récapituler les évènements. Elle était partie de Poudlard sans finir ses études. Soi-disant morte depuis Août passé, elle était partie avec Vaas – son père et criminel notoire – ainsi que Llew, désormais persona non grata dans le monde sorcier en particulier auprès de sa famille. Elle avait tout plaqué, tout quitté, pour suivre deux hommes dont l’un s’avérait vraiment moins fiable qu’un autre. Llelewyn l’avait quitté, pendant qu’elle avait le dos tourné, comme un lâche, comme s’il avait été soucieux de correspondre au mieux à l’image que les Serpentard entretenaient depuis des années. Il avait été rejoindre la Vague, le mouvement que son frère dirigeait, arguant que Mary et le mouvement dont elle faisait partie était trop violent, trop éloigné de ce que lui voulait. Elle avait ricané, après tout, la seule différence entre la Vague et les mercenaires de Vaas – selon la jeune femme – c’était que si la Vague tuait au nom d’une cause, eux le faisait au nom de l’argent. Dans les deux cas, si un mouvement était probablement plus violent que l’autre, on ne pouvait pas dire que la Vague s’apparentait à des enfants de cœur. On en oubliait sa conscience au nom d’un idéal, on empilait les morts tout en clamant que leur décès n’était qu’un mal nécessaire pour voir la liberté et l’égalité triompher. Mary était prise dans un tourbillon de violence, dans un monde ou seul la loi du plus fort et du plus influent avait sa place, mais alors même qu’elle plongeait toujours plus loin dans le monde de folie que Vaas lui avait offert, elle savait qu’on ne gagne pas une guerre idéologique par la violence. On ne réclame pas la paix par les armes et le terrorisme, on ne fait pas prendre conscience à un peuple des tords d’un régime en étant plus cruel que lui. Tout comme ce n’était pas en commentant une bonne action que l’on efface toutes les mauvaises qui l’ont précédée. La conscience de l’homme était, pour Mary, un élément fascinant de la nature humaine. Souvent présente, on n’en arrivait pas moins facilement, à force d’habitude, à l’éteindre ou à l’oublier momentanément selon le gré des besoins. Si elle avait été tourmentée – dans les premiers mois – de sa nouvelle vie par les meurtres et les actions qu’elle avait du commettre au point de ne plus savoir en dormir, elle avait vite constaté qu’on s’habituait facilement à la cruauté. A défaut d’y prendre goût, elle se banalisait, elle se démocratisait, et le prix à payer ne semblait plus si élevé.


Depuis le départ de Llew, elle se sentait donc très seule. Si on ajoutait à ça celui d’Isaac, qui après sa capture, était retourné chez lui, elle avait l’impression d’avoir définitivement coupé les ponts avec son passé. C’était douloureux au point qu’elle souhaitait presque qu’Isaac la contacte comme elle lui avait suggéré pour se venger de son oncle et de sa famille n’ayant pas voulu payer la rançon. Il avait été si près de craquer qu’elle avait la conviction qu’en insistant un peu, en grattant, elle aurait pu obtenir de lui qu’il renie ses convictions. Elle n’avait plus de famille en dehors de son père, et de ses amis, il ne restait Jack. Lui jugeait le départ de l’ex-copain de Mary comme une bonne chose. Il n’avait jamais compris ce qu’il faisait ensemble et il estimait que l’ancienne Serdaigle était moins vulnérable maintenant que son point faible n’était plus avec eux. Sans compter que forte tête, les deux adolescents ne s’étaient pas spécialement entendu à Poudlard, et même s’il n’y avait pas de vraie animosité, le courant n’était pas toujours bien passé entre eux. Puisque la solitude était de nouveau sa compagne, Mary s’enivrait dans le boulot. D’autres se seraient probablement réellement enivrés ou aurait pris de la drogue pour faire passer se sentiment de solitude qui s’apparentait à de la déprime, mais ce n’était pas le genre de la jeune femme. Elle n’était pas du genre à se rendre dépendante de quelque chose et puisqu’il y avait toujours du travail pour ceux qui en voulait à l’entrepôt, elle prenait ce qu’on voulait bien lui confier, agrandissant son réseau et tentant de se faire connaître comme un intermédiaire crédible et fiable du grand Vaas. Si son statut étrange de « fille du patron » lui valait parfois ce qui ressemblait à un traitement de faveur, il n’empêchait pas que le patron voulait que le travail soit bien fais et que même elle n’aurait pas d’excuse si elle foirait ses missions.

Celle-ci était simple, Marvin, le type chargé de livrer de la drogue moldue à divers fournisseur dans la zone de Bristol semblait avoir été « promu » puisqu’on lui avait confié son job pendant qu’il s’occupait de chose plus intéressant comme le trafic de sang-pur que Vaas avait mis en place avec l’Intendance. Le contact avait eu un peu de mal à passer, être une femme très jeune, qui revend de la drogue ne vous donne pas que des avantages. Tout d’abord, ça laisse croire aux gens que vous êtes facile à berner ou à attaquer, ensuite, on vous prend rarement au sérieux. Mary avec sa petite stature avait souvent du sortir une arme pour faire comprendre qu’elle ne blaguait pas. Plusieurs mois plus tard, les choses semblaient rouler plus ou moins correctement. Un des avantages c’est qu’elle n’avait pas la tête de l’emploi et donc on la soupçonnait bien moins qu’un autre de transporter sur elle des substances peu recommandables. Pour les transporter, elle s’habillait de façon à se faire le moins remarqué possible. Un jean usé, un pull quelconque, souvent de couleur foncée, une veste dans les mêmes tons, un sac à dos d’étudiante, des sneakers une paire de lunette et une casquette venait souvent compléter son attirail. Le tout était de passer inaperçue, la banalité parmi la banalité. Ca ne l’empêchait pas d’être armée, sa baguette de pendre à son flan dans un étui qui la rendait invisible qu’elle avait payé une petite fortune – à peu près 6 mois de salaire d’un fonctionnaire de l’Intendance – et un pistolet prenait généralement place dans un holster d’aisselles caché à l’intérieur de sa veste.

Son dernier client de la journée était un dealer à l’aspect miteux qui l’attendait généralement dans une allée peu fréquentée du vieux quartier ouvrier de Bristol. Un endroit discret et peu avenant ou les sorciers passaient sans poser de questions et que les moldus n’aimaient pas fréquenter. Elle s’y dirigea presqu’avec nonchalance avant de s’apercevoir que son client n’était pas seul. Il était accompagné par un type à l’air aussi sale que lui, hisurte et aux vêtements miteux. Il était pied nu au grand étonnant de l’ancienne Serdaigle qui se demandait comment il faisait pour ne pas avoir froid en plein mois de Novembre. Ils se connaissaient uniquement via des noms d’emprunt aussi le héla-t-elle par le seul nom qu’elle connaissait :

« Puddle, je pensais que tu serais seul. »


Traduction : c’est qui ce mec ?


« C’est rien Izzie, un client impatient. »

Elle dévisagea de nouveau l’inconnu, il lui rappelait quelqu’un sans savoir vraiment mettre le doigt dessus. Sans vraiment lui tourner le dos, et en gardant un œil sur lui, elle ouvrit son sac et sortis le marchandise qu’elle donna à Puddle, le laissant tester la coke pour qu’il s’assure qu’elle ne lui refilait pas de la merde. Une fois que ce fut fait et qu’ils se furent mis d’accord sur le prix – Puddle essayant toujours de le revoir à la baisse – elle s’apprêta à partir et se tourna encore une fois vers l’homme inconnu, examinant son visage. Ce fut avec étonnant qu’elle criat presque son nom quand elle le reconnu :

« Médicomage Weiss, mais qu’est-ce que vous faites ici. »


Se reprenant, elle baissa d’un ton ajoutant :

« Et dans cet état … »

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