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POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Forcément, on envoie toujours le plus petit [Pv Ash]

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    | Poufsouffle ;; 5ème année

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Kimeria MacFusty
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MessageSujet: Forcément, on envoie toujours le plus petit [Pv Ash] Forcément, on envoie toujours le plus petit [Pv Ash] EmptyMer 2 Mar - 18:03

Vacances était synonyme de détente. Vacances prolongées, glandouille assurée. Ça, c'était le quotidien d'un élève de type lambda. Kim, elle voyait son emploi du temps des plus aléatoire. En effet, parfois elle pouvait se lever à onze heures quand il n'y avait rien d'autre à faire que mettre la table, d'autres fois, il fallait se lever à six heures pour aller vérifier la patte blessée d'un jeune dragon à l'autre bout de la réserve et au passage effectuer un rapide comptage avant le printemps et tout ce qui s'en suivait. Comprendre par là la mise à feu et à sang de la réserve : la période de reproduction.
Quand on voyait le potentiel destructeur d'un dragon seul, et il y avait de quoi avoir peur, imaginer une quarantaine de ces bestioles travaillés par les hormones, ça ne pouvait généralement pas bien se passer, et c'était une des rares périodes de l'année ou Kim sortait peu, pour la simple et bonne raison qu'elle tenait à sa vie. Une fois, alors qu'elle volait avec ses parents pour elle ne savait plus quelle raison, la famille avait pu observer une 'altercation' entre une femelle qui couvait et un mâle un peu trop aventureux auprès du nid. Résultat, un mâle à moitié éventré sur le flan d'une falaise, une couvée presque entièrement détruite, un nid carbonisé au possible, et une dragonne impossible à calmer suite à cela, autant dire que la journée ne s'était terminée que vers deux heures du matin quand la bête avait pu être finalement maîtrisée et endormie de force. Autant dire que Kim ne risquait pas d'oublier ça de sa vie. Pourtant, la gamine n'était pas spécialement au fait de la sexualité des bestioles qu'elle chérissait. Bien sûr, elle connaissait ces choses là, mais ça lui paraissait abstrait, dans le sens où elle ne le ressentait pas vraiment, manque de vécu assurément, c'était très théorique, rares avaient été les fois où elle avait pu voir un accouplement de noirs des Hébrides. Tout ça, c'était loin pour elle, très loin. Et il ne s'agissait pas vraiment de penser à ça aujourd'hui.

En effet, elle allait passer un peu de temps loin de son chez elle. Pas de réserve pour aujourd'hui, ou très peu, peut être quand elle rentrerait, à voir. Elle n'aimait pas trop sortir de sa bulle, elle qui n'avait pas connu grand chose d'autre, et souvent elle se trouvait accompagnée le cas contraire. Que voulez vous, la petite dernière était chouchoutée et ne s'en plaignait pas vraiment. Mais pas cette fois, la broutille qui lui servait de mission étant plus un prétexte qu'autre chose pour que ses parents puissent faire elle ne savait trop quoi. À vrai dire, elle ne réalisait pas vraiment que tout cela n'était qu'un prétexte, pour elle, il s'agissait d'une corvée, sans chercher à savoir si ça allait ou non servir d'excuse ou s'il y avait un réel besoin qu'on s'en occupe, et plus précisément qu'il s'agisse d'elle.
Après tout, elle aurait préféré sortir pour une toute autre raison, comme une invitation de ses 'amies', à venir chez elle un après-midi, ou se balader au chemin de traverse, mais non, évidemment.
Évidemment, personne n'avait songé à elle. Oui, qui se souciait de la petite MacFusty en dehors de ses parents ? Personne, ou alors en secret tard le soir en s'astiquant le poireau-baguette de manière lubrique, mais on ne lui en avait pas parlé. Vrai qu'il fallait être assez tordu ou sacrément en manque pour penser à une nenfante dans ses circonstances. BREF, il n'était pas non plus question de pédophilie ce jour là, ou alors pas dans ce coin là du monde. ( car peut être dans un autre coin du monde, il n'y avait pas que la vérité qui sortait de la bouche d'un enfant )

Toujours était il qu'on l'avait envoyé à l’hôpital. Dit comme ça, cela sonnait comme un lynchage en règle, mais il n'était pas question de ça, nan, juste trois fois rien, du moins pour elle. Là voilà partie dans le monde adulte avec son petit sac à dos. Ne manquait que des hautes herbes, une casquette dégueulasse, un sac et des balles rouges et blanches pour voir apparaître une souris jaune qui balance des éclairs partout. Bah, une souris jaune qui balancent des éclairs, et puis encore ? Remarque faites que Kim pouvait considérer Veyperon comme sien, tout le monde ne pouvait se vanter d'être ami avec un dragon noir aux ailes de chauve-souris et aux écailles tranchantes comme des rasoirs.
Pour revenir à nos dragons, on pouvait alors se demander le but de cette visite à Sainte-Mangouste, si ce n'était pour raison médicale, et bien raison médicale oui et non. Pas pour elle, comme mentionné plus haut, mais plus pour des gens qu'elle ne connaissait pas. Vous ne comprenez toujours pas ? Demandez alors ce qu'il y avait dans ce sac, et la réponse, qui pourrait facilement ressembler à une liste non exhaustive de choses et d'autres, pouvait se résumer à cette expression 'des chutes draconiques'. Pas de chutes comme chutes d'eau, ou chutes devant, non des chutes comme des chutes de matériaux. Mais vous devez vous demander avec un air un peu benêt et un accent de type 'beauf jacky jay un scoot tunay', c'est quoi ces chutes ? La réponse sadique serait d'évoquer la longueur de la liste, mais dans l'ensemble, et pour illustrer facilement le propos, disons un peu de tout venant d'un dragon. Tout bon sorcier n'est pas sans savoir que les composantes draconiennes ont des propriétés très intéressantes, dans la préparation de potions notamment, et à vocation médicinale particulièrement. Voilà pourquoi le clan MacFusty récupérait ce qu'il y avait à récupérer afin de ne pas gâcher et de rendre service à l'hôpital, moyennant finance évidemment. Vrai qu'il fallait une petite compensation pour valoriser le dépeçage d'une bête, on pourrait pousser le vice jusqu'à vous laisser imaginer le bordel pour récupérer, au hasard, un ventricule de dragon pour une éventuelle baguette. Autant dire qu'à la fin de l'opération, il y avait autant de sang que si on avait mis un pédobear dans une école maternelle.

En y réfléchissant sur le chemin, Kim se dit qu'elle aurait probablement souhaité être médicomage si elle n'avait pas pu travailler dans la réserve. Elle admirait le don de soi de ces personnes, car il fallait le reconnaître, ces gens n'avaient pas de vie, encore moins ceux de Sainte-Mangouste. Elle avait en tête l'image du médecin qui soignait ses patients, qui les sauvait d'un destin funeste, sans voir l'autre coté du rideau. Pour elle, le médik courait dans les couloirs car tout était une question de temps, elle l'imaginait dans sa blouse blanche à observer savamment une blessure, trouvant un remède au premier coup d'oeil. Pareil, en temps de guerre, elle voyait déjà le sauveur en tenue d'armée avec un brassard, se baisser pour éviter les sorts, se jeter au coté d'un blessé, le soigner, puis avec vaillance s'en aller vers un autre nécessiteux. Pauvre petite qu'elle était, elle ignorait tout de la réalité et de la condition du métier.
La frustration de voir son patient mourir, l'odeur abjecte des potions de soin, le sang coagulé à gérer pour accéder éventuellement à l'organe à régénérer, plus le fait qu'agiter sa baguette ne suffisait pour ainsi dire jamais. Gérer la folie, le manque de sommeil, l'attitude ingrate des patients et de leur famille, ou encore le regard de ses confrères, savoir que la moindre erreur signifiait un renvoi pur et simple, cette vie, conditionnée par des études qui changeaient une bonne personne en machine désintéressée de tout, suffisait à se détruire soi et ceux qui osaient se porter soutien. La miss ne savait pas, quelle souffrance il y avait, de voir les autres changer, par un conditionnement, de subir involontairement tout ça, de perdre une personne qui devient ce que l'on considère comme des héros, mais à quel prix. Prendre une vie, peut être plus, pour en sauver bien plus. Sacrifice sûrement valable, mais difficile à subir, surtout quand il ne s'agit pas de son propre choix.
Si elle savait la chance qu'elle avait d'avoir une vie déjà tracée …

Ce n'est qu'en poussant la porte de l'hôpital qu'on se rendait vraiment compte de ce dont il s'agissait. Elle, gamine, fourmis dans cette endroit grouillant d'activité, ne pouvait qu'être impressionnée par tant de mouvement. Pour sûr, elle ne parvenait pas à tout suivre, et il ne s'agissait que du hall d'accueil. Des personnes posées là dans la salle d'attente, des brancards sur le coté, des personnes en blouse qui bougeaient pour se rendre d'un point à un autre. Comment pouvait on s'y retrouver dans tout se bordel …
A à peine quinze ans, elle se voyait obligée de venir là, elle ne comprenait pas vraiment le fonctionnement de l'endroit, elle ne savait pas comment se gérer elle, alors gérer l'intégralité de tout ça, savoir où se mettre, quoi dire, quoi faire, elle se sentait acculée par tant d'informations, qu'elle ne pouvait tout simplement rien faire. Son regard passait d'un endroit à l'autre, d'une situation à une autre, chaque fois différente. Des cris d'un homme sur un brancard poussé dans l'urgence, à un médecin qui lisait sans doute un dossier en demandant à voir une personne, elle, petite messagère innocente, se voyait mal être vraiment accueillie ici. La pression illusoire de ne pas tout contrôler et de voir la situation lui échappée, car rien ne se passait comme prévu, la mirent dans un état de stress intense, comme oppressée, elle ne savait plus comment agir, son échine était parcourue d'un froid atroce qui l'empêchait de bouger. À quoi t'attendais tu petite Kimmie ? À ce que l'on t'accueille avec une glace et qu'on te demande de simplement poser ton sac ? D'ailleurs, où était la sécurité ? Elle n'y avait pas fait gaffe en entrant, peut être avait elle déjà commis une bourde ? Cette simple pensée lui donna une sorte de nausée qui la fit froncer les sourcils, non pas de méchanceté, mais de malaise certain.
Nous n'aurions jamais dû venir ici, se dit elle intérieurement. Déjà elle regrettait son chez elle, c'était là qu'elle était le mieux, elle comprenait vraiment pourquoi elle ne voulait pas le quitter désormais.

Il fallut qu'on la bouscule et qu'elle se fasse haranguer, sans qu'elle comprenne ce qu'il se disait puisqu'elle était dans ses pensées, pour qu'elle quitte cette posture passive de contemplation.
S'approchant timidement du comptoir de l'accueil, elle ne dit pas un mot, attendant que la réceptionniste la remarque pour oser prendre la parole. Les secondes étaient longues pour elle, le faisait elle exprès de ne pas relever les yeux de son registre ? Pourquoi est ce qu'elle l'ignorait ? C'était injuste, elle n'avait pas demandé à être là, le calvaire ne pouvait il pas être moins pénible ? Elle ne se douta que ses parents espéraient quand bien même que son comportement, à défaut d'être totalement normal, attire un minimum l'attention, de un pour qu'elle mène à bien sa mission, et de deux pour qu'elle voit un médecin qui, avec peut être de vague connaissance en psychologie, puisse peut être l'aider ou lui parler pour amorcer quelque chose … allez savoir ce qui peut passer par la tête de nos géniteurs.
Quand la minute d'agonie s'éternisa, la lassitude eut raison de sa vaine timidité, et elle osa de sa voix de gamine :

« Excusez moi ...»

Miracle, la bonne femme releva la tête, comme quoi elle n'était pas qu'une statue, Kim avait eu un doute l'espace d'un instant. Voyant que l'autre la regardait d'une manière très bovine, et ne souhaitait pas faire autre chose que ruminer avec ardeur, la petite Pouffy continua sur sa vague lancée.

« On m'a demandé de livrer ça … »

C'était le maximum qu'elle pouvait faire, il s'agissait déjà d'un exploit qu'elle parle à quelqu'un qu'elle ne connaissait pas avec autant 'd'assurance', puisqu'il n'y avait pas eu un seul bégaiement, même si la phrase était courte. Sortant un bout de papier plié de sa poche, supposant qu'il s'agissait d'une explication quelconque sur le contenu de son sac, ou un formulaire pré-rempli, espérant qu'il ne fallait pas remplir un formulaire, elle en était tout bonnement incapable de toute manière, elle laissa l'autre examiner le papelard, en gardant toute fois comme crainte que cette grosse vache ne décide pas broyer ça avec ses grosses molaires de végétarienne ruminante.
L'autre lui tendit le papier et, par miracle, la gratifia d'une phrase pleine de gratitude au ton des plus joyeux.

« Quelqu'un va venir s'occuper de vous. »

Ok. Cool. Oui mais quand ? Je fais quoi moi ? Voilà qu'on la laissait à nouveau se démerder toute seule. Bordel, c'était une gamine, elle ne savait PAS quoi faire, elle ne comprenait PAS. Machinalement elle reprit le papier, et ne bougea pas. Bah oui, bouger pour aller où ? Ils étaient malins eux. Ça n'est que lorsque la bovine réceptionniste tourna la tête pour désigner les chaises d'attente d'un regard vif, que la gamine sut vraiment quoi faire. Vraiment, ils n'étaient pas aidés à Sainte-Mangouste avec ça pour gérer les entrées et les sorties. Ignorant totalement ce qui avait été ce qui lui avait servi d'interlocutrice, elle alla se poser sur une chaise en s'enfermant dans sa bulle, pour ne pas voir tout ce qui se passait à coté d'elle. Non, elle ne voulait pas voir, ni même imaginer ça. Le vieil homme à coté d'elle avait peut être l'air normal, il était bien là pour une bonne raison, et sûrement pas pour la même qu'elle. Non … les ignorer, faire comme si, imaginer chez elle, se souvenir, pensée heureuse, comme pour un détraqueur, oui la même chose.
Alors elle appliqua le théorème de Kimmie, c'est à dire que dans une situation d'attente, elle  balançait ses jambes sur sa chaise et regardait par terre devant elle tête baissée, dans l'espoir qu'on vienne s'occuper d'elle rapidement.
Elle espérait que ça se passe vite, non pas qu'elle était spécialement pressée, juste qu'elle n'aimait pas trop cet endroit, à tord peut être ...

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MessageSujet: Re: Forcément, on envoie toujours le plus petit [Pv Ash] Forcément, on envoie toujours le plus petit [Pv Ash] EmptyMar 8 Mar - 23:47

-Prewett!

La douce voix du chef de service résonna dans la pièce, ce qui eut pour principal effet de faire sursauter l'enfant qui recevait les soins. Ladite Prewet avait fini, comme tout le reste du personnel de l'hôpital, par s'habituer aux arrivées inattendues et à la voix imposante de leur supérieur. La Médicomage s'arrêta quelques instants et tourna la tête vers le nouvel arrivant, qui hocha la tête interrogativement vers le petit. Ses parents l'avaient amené aux alentours de midi, totalement paniqués. Le bras de leur fils avait presque triplé de volume en l'espace de cinq minutes, prenant une couleur bleu foncé/violine pas forcément rassurante. Ils avaient assuré ne pas savoir ce qu'il s'était passé jusqu'à ce que leur fils avoue, entre deux sanglots (qui avaient probablement dû servir à amadouer ses parents), qu'il jouait dans l'armoire à potions de papa et maman. Ce dernier avait pleuré toutes les larmes de son petit corps lorsqu'Ashley l'avait emmené dans la salle de soin et avait cessé il y a quelques minutes seulement. Personne ne pouvait lui en tenir rigueur dans la mesure où il n'était même pas âgé de 10 ans. Ashley expliqua brièvement la situation.

-Steve, 8 ans. Réaction allergique à de l'Asphodèle, sur le bras gauche. Accident domestique. Rien de grave, donc.

L'homme hocha la tête, et reprit instantanément la parole. A vrai dire, il aurait très bien pu trouver ces informations sur le parchemin à l'entrée de la salle, mais il préférait les entendre de vive voix de la part de ses subordonnés. Pourquoi faire simple quand on pouvait faire compliqué aurait pu être une de ses devises.

-Très bien. Mais ce n'était pas pour ça que je venais vous voir. Cet après-midi, on va recevoir des éléments draconiques. Vers 13 heures normalement. Vous irez les récupérer et...

-Je sais ce que je dois faire, chef, coupa gentiment Ashley avant de retourner à son bandage.

Dès l'entente du mot ''dragon'' (enfin ''draconiques'' mais l'enfant avait compris, il fallait croire qu'il n'était pas tellement idiot), ses yeux se mirent à briller. Une fois que le chef eut disparu, Ashley reprit son bandage. Elle ne mit pas longtemps à finir et, évidemment, ne manqua pas de récompenser le petit qui avait fait preuve d'un courage ex-ce-ption-nel. Sa récompense consistait en deux petites baguettes magiques à la réglisse, qu'il ne tarda pas à mâchonner. La médicomage fit entrer les parents de l'enfant et leur expliqua ce qu'il avait -rien de grave, mais des parents ont constamment besoin d'être rassurés dès que leur progéniture est concernée. Après avoir fini ses explications, elle les dirigea vers le secrétariat pour les formalités administratives. Enfin tranquille, si on faisait abstraction des autres malades qui patientaient dans la salle d'attente.

Bon. Ce n'était pas que ça ne l'arrangeait pas, comme horaire, mais quand même un petit peu. C'était quoi cette idée stupide? 13 heures, vraiment? Qui était disposé à recevoir une livraison, ou même à livrer quelque chose à 13 heures, pile pendant la pause repas? Après, ce n'était pas comme si le choix lui avait vraiment été donné. Elle se rendit précipitamment dans le hall et interrogea la charmante femme du guichet d'accueil. Discuter avec elle ne constituait pas une corvée, contrairement à ce que beaucoup de personnes de l'hôpital pensaient. Elles échangèrent les banalités d'usage, à défaut d'avoir pu discuter ce matin, et la collègue lui désigna une chaise non loin du guichet. Sur cette chaise était assise une jeune fille qui semblait un petit peu perdue. Elle balançait ses jambes en rêvassant. Peut-être avait-elle attendu trop longtemps à son goût? Ashley entreprit de lui parler, souriante.

-Hey, petite, c'est toi qui nous livre les chutes draconiques? Ashley Prewett, je vais m'occuper de toi. Tu me suis?

Cette question n'attendait aucune réponse en particulier si ce n'était une réaction physique, à savoir le fait qu'elle la suive. Tout en se dirigeant vers la réserve, elle commença à la questionner, histoire de la mettre un peu plus à l'aise. Elles en auraient peut-être pour une bonne partie de l'après-midi, alors autant la passer dans de bonnes conditions.

-Alors, dis moi, c'est ta famille qui possède des dragons? Tu aimes bien? Je veux dire, est-ce que ça t'intéresse? Et, au passage, est-ce que tu veux boire quelque chose?
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Kimeria MacFusty
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MessageSujet: Re: Forcément, on envoie toujours le plus petit [Pv Ash] Forcément, on envoie toujours le plus petit [Pv Ash] EmptyJeu 10 Mar - 20:59

Combien de personnes n'avaient rien à foutre là ? C'était la question que se posa la petite MacFusty, surtout en entendant le brouhaha, qu'elle trouva insupportable. Habituée au calme relatif de sa petite baraque perdue sur une côté, elle s'était habituée à la berceuse de l'océan, elle n'entendrait presque plus l'eau qui se crashait violemment sur les falaises en contrebas. Elle avait même appris à gérer les crises de démence de certains dragons durant des interventions, somme toute banales, mais quand un bestiau qui fait quatre ou cinq fois votre taille se met à gigoter sauvagement dans tous les sens, en braillant ( plus ou moins quelques jets de flammes ), on en venait presque à regretter l'épisode 'course folle' de son chat à travers la maison, dans un but toujours indécis, ou tout du moins pas forcément logique au premier abord. Là c'était différent, l'humain était différent. Kim ne savait pas le gérer, ni le supporter, c'était sa bête noire, sans considération raciale aucune, le nazisme n'avait jamais atteint le trou du cul des Hébrides, ni le purisme, ni quoi que ce soit de normalement constitué. Concrètement, qui allait s'intéresser à quatre pécores au fin fond de l'Ecosse ? La réputation de payoux des écossais n'était plus à faire, et si certains trouvaient ça déplorable, les plus intelligents avaient compris que cette tranquillité n'avait de prix qu'un semblant de dignité, si tant est qu'il puisse y avoir de la dignité à avoir des ancêtres qui montraient leur cul avant de se battre, mais c'était là un autre débat qu'une commission d'éthique aurait prix des mois à ne pas analyser, puisque bien évidemment, la fonction publique ne travaille pas.
Cet homme alcoolisé avec un énorme pustule sur la joue gauche, on aurait d'ailleurs dit un crapaud, était il là pour une bonne raison ? La gamine était sûre, qu'il était totalement responsable de son état, vu l'odeur permanente et redondante, à chaque respiration, elle aurait presque pu gagner en alcoolémie, si elle n'avait pas su inspirer et expirer correctement entre chaque apnée. Dire qu'il fallait se concentrer pour survivre, c'était triste, mais en y réfléchissant, elle comprenait la nécessité de soigner tout le monde, pourtant, au fond d'elle même, une petite voix lui disait, qu'il fallait laisser dans leur état ceux qui l'avaient mérité, histoire de leur apprendre un peu la vie. Drôle de voir qu'une gamine comme elle pouvait mener à la fois deux types de raisonnement totalement opposés.
Peut être qu'au fond, il n'était question que de l'acceptation de soi à travers les autres et que ...

"Hey petite"

Pas de nom. Juste 'petite', elle n'était pas si petite que ça d'ailleurs, enfin pour une gamine de son âge, juste dans la normale, peut être légèrement au dessus, elle n'avait jamais trop fait attention à ça, mais ce qui l’interpella aussi, c'est la manière. L'alpaguer comme ça, c'était assez … comment dire … venant d'un vieux monsieur avec un grand manteau, un chapeau et des lunettes noires à proximité d'une école, inutile de préciser que la baguette en réglisse proposée dont il était question, n'était pas vraiment celle à laquelle s'attendait un gamin. Mais là, en relevant la tête, et sortie à moitié de sa rêverie, juste à moitié, fallait pas abuser non plus, Kim découvrit une jolie jeune femme. Si le fond n'y était pas, les formes en revanche … mais elle n'y fit pas vraiment gaffe, trop jeune pour comprendre ce dont il était question dans cette phrase à la portée graveleuse.

"C'est toi qui nous livres les chutes draconiques ? "

Ah bah oui, forcément, elle était doc ici, ou quelque chose comme ça. N'était ce point obvious, m'enfin. Paraissait il que capitaine obvious n'était pas de notre galaxie, ou quelque chose comme ça.
Toujours était il qu'elle oscilla de la tête de manière, osciller et non hocher, le mouvement était vraiment très léger, et seul un regard à moitié insistant et absent de surprise pouvait le confirmer à un œil averti ou habitué à la gamine.

"Ashley Prewett, je vais m'occuper de toi."

Encore une fois, la chose aurait pu porter à confusion, mais passons.
Elle avait un nom. Un joli nom, un joli minois, une jolie paire … d'oreille ? Mais qui l'eut vu ? Pas Kim, trop concentrée sur le fait qu'elle ne lui demande pas son nom, non pas que cela eusse été important mais quand même la politesse voyons, pour le noter.
Ashley, un prénom américain nan ? Kim eut un doute. Il y avait des Ashley à Poudlard, de mémoire, mais ça n'était pas un prénom répandu, ni très sorcier d'ailleurs, par contre Prewett, ça lui disait vaguement quelque chose, pas qu'elle connaisse la famille personnellement, mais si elle avait daigné fouiller un peu plus dans sa caboche, elle aurait pu se souvenir de l'affaire des frères Prewett, assassinés par des mangemorts, mais alors pour en savoir plus, il fallait s'adresser à une personne experte en scandale glauque, un peu comme l'affaire McKinnon ou des trucs du genre, ça n'était pas ce qui manquait au Royaume-Uni, la nation ayant légèrement tendance à créer des types juste 'légèrement' détraqués, pas comme si un mec sans nez, un type fan de son autoportrait ou un égorgeur de putes aurait pu marquer les esprits pour ne pas se dire que le bon dieu avait eu la bonne idée de foutre tous les trucs yolos sur des îles de l'autre coté du continent.
Tout ça pour dire que bah elle est la jolie la miss. Vachement constructif ton paragraphe, merci mais t'es pas obligé de lire donc si tu trouves que c'est pas constructif et que tu perds ton temps, tu peux aller te toucher et … oh wait, on est en plein rp là ? Revendez les actions clinex ou enlevez les doigts de vos … cheveux, on reprend.

"Tu me suis?"

Elle n'avait pas vraiment le choix. Nan salut, je te laisse mon sac et tu te démerdes. C'est sûrement ce qu'elle aurait pu faire, ou du faire, à voir, mais un rp de deux posts, vous avouerez que c'est se foutre de la gueule de la nenfante.
Donc Kim se leva, probablement trop heureuse de quitter ce nid à microbes et à puces, si on en jugeait par la tenue de l'alcoolique notoire, mi-bière mi-crapaud et re mi-bière derrière. Pas la peine de savoir où aller, elle s'était levée et avait suivi la miss sans mater son boule. Direction probablement un endroit pour stocker ça et la petite Pouffy avait déjà une représentation très stéréotypée de ce coin de science, une allée avec des étagères de partout, des sorts de maintien en température derrière des vitres, et des bocaux. PLEIN DE BOCAUX. Partout. Avec des trucs bizarres, visqueux et gélatineux de tous les cotés. Peut être des morceaux de gens, comme elle le pensa, des mains, des pieds, des cerveaux, peut être même des nez, de quoi faire des jaloux. Une vision un peu plus glauque aurait pu traverser son esprit, comme pourquoi pas un fœtus écrasé pour préparer une potion quelconque, mais c'était sans compter sur sa nature candide qui se contenta de lui indiquer qu'une main c'était déjà bien … ou plutôt pas bien, à voir de quel coté du bocal on se trouve. Qu'il était difficile d'être une main à Sainte-Mangouste.

"Alors, dis moi ..."

Moi.

"C'est ta famille qui possède les dragons ?"

On ne possède pas des dragons, c'était débile comme question, ils n'étaient la propriété de personne, c'était justement ça la différence entre une réserve et un élevage, pour une doc, elle avait pas l'air très familière avec les concepts de propriétés, qu'en était il de la propriété intellectuelle alors ? Les joies de la confidentialité, une grande aventure. Enfin, il aurait été évident à quelqu'un que posséder une quarantaine de bestioles qui crachent du feu et peuvent vous bouffer sur un coup de tête, n'était pas spécialement une bonne idée. Et si j'allais promener mon Magyar de compagnie ce matin ? Dire que c'était ça qui soignait les gens … pas de trou de la sécu chez les sorciers ?

"Tu aimes bien ?"

Quoi ? Ta tenue ?

"Je veux dire, est ce que ça t'intéresse ?"

Question légitime pour faire la causette, why not. En fait, cette question tombait à pic, pas dans le sens où le timing était le bon, simplement que certaines personnes ne pouvaient pas supporter leur environnement quotidien durant l'enfance et souhaitait le quitter. C'était le cas du grand frère de Kim, une boulimie de dragons l'avaient rendu aigri vis à vis de cela, à tel point qu'il n'était pas inenvisageable qu'il s'en aille du coin très rapidement, mais Kim ne savait pas si cela était une bonne chose ou pas. Les crises existentielles de son frangin à ce niveau l'avait agacée et l'agaçait toujours d'ailleurs, elle ne comprenait pas. D'un coté, elle serait très certainement soulagée du retour d'une ambiance plus cool à la maison, de l'autre, elle savait que cela ferait un vide, après, de là à dire que cela était mauvais … non quand même pas. Comme quoi, cette mademoiselle bien faite n'était pas sans cervelle et posait parfois des questions très adroites, signe d'un soupçon d'intelligence encore présent. Aurait elle des qualités autre que son physique ? C'était profitable, car il n'y avait rien de plus dangereux en ce mode qu'une jeune femme jolie, intelligente et consciente de posséder ces deux qualités précédentes. Ah si, peut être une jolie Magyar intelligente et consciente, mais pas sûr.

"Au passage, est ce que tu veux boire quelque chose ?"

TROP DE QUESTIONS !
Acculée par ce trop plein de nécessité, Kim avait du mal à tout gérer, aussi elle agit à sa manière, on fait court et on fait propre. N'osant pas regarder la doc dans les yeux, ni ailleurs, elle regarda le sol avant de répondre rapidement, sous pression :

« Non merci ...»

Pas de ptit cafay ni rien, ça n'était pas le genre de la miss de boire autre chose qu'un verre d'eau ou un soda, mais elle n'avait besoin de rien à ce moment, et surtout, elle ne voulait pas déranger, pensant que cette question n'était qu'une politesse lancée par ci par là, encore une qu'elle ne comprenait pas, faut d'être une hôtesse chez elle. Pour le reste, il lui fallait répondre vite, elle n'aimait pas s'attarder sur le concept même de l'échange social, foutrement incapable de prédire sa propre réaction, elle aimait préserver sa bulle à elle, y pénétrer était synonyme soit de confiance, soit d'agression et donc elle se braquait et retournait à sa coquille comme un escargot.
Pour l'heure, elle ne connaissait pas suffisamment la dite Ashley Prewett pour vraiment s'ouvrir à elle, et donc cette dernière devrait se contenter du minimum syndical, c'est à dire des réponses pas vraiment construite ni très précise.

Hochant la tête, avec un peu plus de conviction que tout à l'heure mais sans abuser non plus, la gamine répondit à sa manière, un peu sauvage et sans regarder la miss.

« Oui … mes parents tiennent la réserve … »

Ils la tiennent, pas ils la possèdent.

« Et … je … je veux y travailler.»

Même si elle y travaillait déjà d'une certaine façon, juste qu'elle était là en tant qu'aide de camp et non personnel habilité par le ministère, blablabla, manger des chats …
Elle n'expliqua pas pourquoi, ni en quoi consistait ce travail, ça n'était pas faute d'envie, juste de motivation et de gestion d'elle même, à tel point que parler de sa passion était même difficile parfois, certes les dragons étaient fascinants pour le commun, mais pas grand monde avait envie d'en savoir plus sur le sujet que ce qu'on voyait. Pour ce qui était de ses projets de 'dompter' un dragon, elle n'allait certainement pas en parler à une inconnue, quand même bien secret médical il y aurait, c'était un coup à finir interner, elle était déjà sur place en plus, il fallait essayer tant bien que mal de ne pas faire de bourde.
Des idées fusant dans sa tête, elle se tut et rumina cela en silence, continuant de suivre la doc, sans trop la regarder ni lui parler, elle était en terrain inconnu et appréhendait cela à sa manière.


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    | Membre du Mouvement pour Merlin ;; Médicomage
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MessageSujet: Re: Forcément, on envoie toujours le plus petit [Pv Ash] Forcément, on envoie toujours le plus petit [Pv Ash] EmptyMar 5 Avr - 22:19

Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette gamine, elle n'est pas très bavarde. Cela sautait aux yeux: répondre aux questions de la Médicomage semblait être une épreuve quasi-insurmontable pour elle, et lorsqu'elle la franchissait, elle se contentait du strict minimum. La timidité n'était pas quelque chose qu'Ashley connaissait ou avait connu, et elle ne se figurait que difficilement les conséquences que cela avait. Enfin soit, elle n'y pourrait rien changer concernant la petite. Peut-être s'ouvrirait-elle un peu plus tard, après avoir échangé plus que cinq phrases avec la Médicomage? Pourtant, Ashley n'avait pas l'impression d'être intimidante (probablement pour la simple et bonne raison que ce n'était pas le cas). Elle s'était montrée plutôt agréable lorsqu'il avait fallu se présenter et entamer la discussion. D'autant plus que la médecin faisait des efforts assez conséquents pour s'intéresser à ladite réserve, car les animaux -magiques de surcroît- ne constituaient pas sa passion principale. Elle avait d'ailleurs peur de certaines créatures magiques, mais il ne fallait pas le préciser. Elle n'était pas une enfant, et il était évident qu'elle ne serait pas confrontée à de vrais dragons cet après-midi. Et puis, si une petite blondinette d'une quinzaine d'années semblait à l'aise avec eux, il n'y avait pas de raisons qu'une adulte de presque trente ans s'en inquiète.

Bon, elle ne voulait rien boire. Inutile alors de s'arrêter pour récupérer une boisson quelconque qui aurait pu lui plaire. Ashley rajouta que si elle voulait boire un peu plus tard, elle n'aurait qu'à le préciser. Elles continuèrent donc leur chemin vers la réserve d'ingrédients. Alors qu'elles montaient les marches pour accéder au premier niveau, la petite lui répondit que ses parents ''tenaient la réserve''. C'est comme s'ils la possédaient, mais sans la notion de possession. Ils s'en occupaient, tout simplement. Enfin soit, la question n'avait pas été posée dans le but de brusquer la petite ou d'être intrusive, loin de là. C'était en partie pour faire la conversation, bien qu'Ashley s'y intéresse quelque peu. Mais elle se contenta, pour le moment, de sourire et de hocher la tête. Elle chercherait probablement plus tard à en savoir un peu plus sur les motivations de la blondinette pour travailler comme ses parents. Elles arrivèrent au premier étage, et la guérisseuse les fit tourner dans le couloir de gauche. Ce couloir ne comprenait aucune salle de  soins ou d'auscultation. C'était là que se trouvait la majeure partie des dossiers des patients, avec d'autres papiers divers qui devaient être conservés, et bien sûr deux salles de réserve.

-Tu me suis toujours?

Cette question était profondément stupide, et n'attendait de fait aucune réponse particulière. Il était évident que la demoiselle continuerait de la suivre. Sinon, pourquoi serait-elle venue? Certainement pas pour le plaisir de passer un après-midi entier dans un hôpital. Il y avait des lieux bien plus intéressants, à Londres. Et un hôpital ne pouvait pas être considéré comme un endroit joyeux. Toujours était-il qu'elles arrivèrent enfin devant la porte de la réserve, qui fut rapidement déverrouillée grâce à un sortilège. Poussant la porte, Ashley laissa entrer la petite en première et referma la porte. Elle soupira légèrement, sans cesser de sourire. De sa main gauche, elle fouilla la poche de sa blouse dans laquelle se trouvait, normalement, la liste d'ingrédients qu'ils étaient censés recevoir. Une fois trouvé, la guérisseuse pose le précieux listing sur la table centrale et le lissa du plat de la main. Elle prit place et invita la jeune fille à faire de même.

-Assieds toi, assieds toi!
, lança Ashley en désignant une chaise de la main. Et, au fait, je ne t'ai pas demandé, comment t'appelles-tu?

Elle n'espérait qu'une chose: que cette question ne mette pas la jeune fille mal à l'aise. En soi, elle ne lui demandait que son prénom, mais les questions ne semblaient pas être quelque chose qui ravissait la blonde. En attendant une quelconque réponse, la Médicomage jeta un coup d’œil sur la liste de commande, en alternant avec le sac de la petite. Souriante, elle proposa à la jeune fille de commencer leur tâche.

-On va pouvoir s'y mettre, histoire de ne pas y passer la nuit. Surtout que tu dois avoir autre chose de mieux à faire... Non?
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