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POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini]

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MessageSujet: Re: Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] - Page 2 EmptyJeu 14 Juil - 17:59

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MessageSujet: Re: Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] - Page 2 EmptyVen 15 Juil - 14:37

Lorsqu'on en venait à Ashley, les choses étaient toujours compliquées. Al essayait, de temps à autre, de réfléchir à la situation, en s'efforçant d'être lucide et sincère.
Est-ce que tu l'aimes ?
Oui, je crois.
Tu crois ou tu es sûr ?
Ben... je crois. Je sais que j'ai été amoureux d'elle à Poudlard, et depuis, ça a continué comme ça, sur la lancée. Je ne me suis jamais vraiment interrogé sur mes sentiments, mais si je dois être franc, je crois qu'il y a au moins autant d'orgueil blessé que d'amour véritable. C'est vrai, quoi, elle m'a quand même largué pour Theo Prewett, l'enfant de putain qui m'avait cassé trois côtes et aurait certainement été ravi de faire encore mieux... Theo Prewett, quoi !
Oui, c'est bon, Theo Prewett, on a compris. Le prince, le roi, l'empereur des connards, le mec que tu as le plus détesté à Poudlard, le mec que tu hais encore, celui que tu regarderais volontiers crever dans le caniveau – d'ailleurs, permets-moi de te dire que c'est pas joli-joli, comme attitude.
Je te l'accorde, mais il en ferait autant pour moi, ce chien-là.
Ça, t'en sais rien, Al.
Oh si, je le sais. Non seulement il me laisserait crever, mais en plus ça le ferait jouir. Il a jamais pu m'encadrer, même avant l'affaire Ashley. Tout ça pour une affaire de Quidditch que même Anne avait pardonnée, et lui, comme un gros demeuré qu'il est est resté bloqué dessus.
T'es quand même d'une mauvaise foi rare quand il s'agit de ce mec, non ? Enfin, on s'éloigne du sujet. Est-ce que t'es amoureux, crétin ?
Très franchement ? J'en sais rien, et ptêtre que ça veut dire non. Peut-être que j'ai juste envie de la récupérer par vanité, par vengeance, mais je ne sais pas si je la supporterais. Elle râle quand je fume, quand je bois, quand je me bats, c'est infernal. Je l'aime bien, voilà.
Donc tu ne l'aimes pas. Tu l'aimes bien. Ça fait une nuance, tu t'en rends bien compte... alors pourquoi tu es toujours aussi idiot quand on parle d'elle, comme un amoureux transi ? Regarde, même Anne ne te supporte pas quand tu fais ton Roméo à la petite semaine. Pourquoi tu...


-Mais j'en sais rien, putain ! Tu vas me lâcher, un peu !

Cette fois, il avait répondu à voix haute, à la grande stupéfaction d'Anne et des clients alentour. Trop bu, trop vite. Sans qu'Al ait bien compris l'enchaînement des événements, Anne lui assénait une gifle, puis se mettait à l'engueuler. Elle n'avait pas tort, bien sûr, mais le jeune homme n'était pas spécialement réceptif à ses arguments. Il finit par lâcher, d'une voix sourde :

-Je m'en branle, de cette gonzesse.

Il faut juste t'en convaincre, mon grand. C'est une chose de le dire, mais maintenant, il faut te le graver dans la cervelle. L'alcool te rend une certaine lucidité, puisses-tu la conserver une fois dessaoulé.

-Elle est pas pour moi, pas vrai ? De toute façon c'est une tarée.

Depuis qu'elle sortait avec Theo, ils s'étaient quittés et remis ensemble un nombre incalculable de fois. Comment la supportait-il, sinon parce qu'il était complètement débile ? Aucune autre femme ne voudrait jamais de lui, avec sa tronche d'ours et son intelligence de bulot cuit.
Tu vois, t'es encore de mauvaise foi, Al... Il a très honorablement réussi ses études, il n'est pas si bête que tu veux bien le dire !
Les études, ça prouve rien, d'abord. Suffit d'avaler des bouquins. L'intelligence, c'est autre chose.
Et toi, alors, tu es intelligent ?

Anne râlait toujours, et le provoquait à présent, baguette en main. L'alcool aidant, Al ne se rendait pas compte que quelque chose clochait : Anne n'avait jamais été agressive, et voilà qu'elle lançait un sort, en plein milieu d'un bar... Mais il avait trop bu pour réfléchir à tout cela, et il se contenta de grogner :


-Là, ma vieille, t'es mal tombée, avec moi...

Si elle comptait sur la galanterie, c'était une erreur. Al cognait sur tout, hommes et femmes, indistinctement. Il y avait quelques femmes au club de duel qu'il fréquentait, et elles étaient particulièrement teigneuses ; après quelques hésitations, on se mettait à les traiter exactement comme les hommes, sans s'encombrer de politesses. C'est ce qu'il fit avec Anne ; il lança un sortilège d'expulsion qui envoya brusquement son amie s'empêtrer dans la table et les chaises voisines. On commençait à s'exclamer autour d'eux, mais ils n'y prenaient pas garde, uniquement concentrés sur leur combat. Tandis qu'Anne reprenait son équilibre, Al fit, l'air mauvais :

-Alors, tu me montres ce que ça vaut, Serpentard ? Enfin, j'ai bien une idée et c'est pas flatteur.

Et, sans plus songer qu'il était dans le bar de son parrain, et qu'il allait sévèrement se faire botter le cul par Joe, il cracha au sol en signe de mépris.



Spoiler:


Dernière édition par Al Holmwood-Black le Jeu 21 Juil - 15:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] - Page 2 EmptyVen 15 Juil - 14:37

Le membre 'Al Holmwood-Black' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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MessageSujet: Re: Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] - Page 2 EmptyVen 22 Juil - 18:25


Joe Emerald n'était en général pas agressif : c'était mauvais pour les affaires, et puis de toute façon, vu sa carrure, il n'en avait jamais vraiment eu besoin, pas en tant que gérant de bar, en tout cas. Les clients savaient ça. L'idée de la peur est suffisante. Je pourrais cogner plus, je pourrais m'en mêler plus souvent, mais ça ne sert à rien. Il suffit qu'ils imaginent, et pour les plus chiants, ils dégagent. La méthode avait fait ses preuves, il n'avait presque jamais d'incident au Emerald's. Si bien qu'il en confiait souvent la surveillance à Fenton ou Tom – ou les deux, Tom étant à la source de plus d'incidents que les clients – pour vaquer à d'autres occupations. Aujourd'hui, il s'était carrément absenté pour voir son ex-femme et ne revenait qu'en fin d'après-midi. Ils étaient plus ou moins encore amis, avec Liz. Foutu espérance, qu'un jour, elle finira par me pardonner d'avoir tout gâché. Ca arrivera jamais, tu sais ? Oui, bien sur, c'est bien ce qui l'excédait. Joe avait bien réussi dans sa vie, mais il avait perdu Liz et même s'il aimait Jezabel, parfois, la mère de ses fils lui manquait. Ils s'étaient assis sur quai de Cruisad Pier : toute le quartier sorcier de la ville donnait sur la mer. C'était là qu'ils habitaient au début, lorsqu'ils s'étaient rencontrés, et lorsqu'ils se voyaient, c'était toujours là.

« Tu vois toujours ton copain ? Le joueur de Quidditch, tu sais. Enfin, celui qui était dans les Pies de Montrose, avant. »
Il buvait une bieraubeurre qu'il avait pris à emporter. Son ex-femme mangeait une glace et lui adressa un sourire moqueur. « Je suppose que ça me regarde pas, après tout.
- Tu as parfaitement raison, Joseph. Ca ne te regarde absolument pas. » Elle lui sourit à nouveau, sans méchanceté cette fois. « Qu'est-ce que tu vas faire pour Tom ? »

Grande question, qui occupait la majorité de leurs conversations depuis que ce dernier était entré à Poudlard. Joe avait l'impression d'y avoir passé plus de temps que chez lui pendant toute la scolarité de son fils cadet, convoqué par des professeurs outrés de l'attitude de son rejeton. Sa mère l'était parfois tout autant, et même si Emerald avait laissé tombé depuis longtemps et se contentait de hausser les épaules face à la malhonnêteté un peu chronique de Thomas, de temps en temps, il s'inquiétait aussi.

Franchement, il déconne. Je sais bien qu'il est bâti sur le même modèle que moi, mais enfin, j'ai toujours su où étaient les limites...la différence entre Tom et Joe devait tenir à ça. L'inconscience. Je ne fais pas ça pour le sport. Je fais ça parce que j'y gagne du pognon. Parce que le pognon est le seul moyen de leur faire fermer leur gueule. Parce que leur montrer que tu peux y arriver aussi bien qu'eux est le seul moyen de survivre en ce monde, de vivre. La rage de Joe Emerald s'apparentait à de la fierté, la même que Tom : celle de ne pas se laisser écraser. C'est la guerre. Une guerre larvée, une guerre comme une cocotte minute, ou on ne voit rien, mais la guerre tout de même. Et à la guerre, c'est pas compliqué, il faut choisir. Soit on meurt, soit on ment. Mais dans tous les cas, pleurer sur son sort ne resout rien. Oui, c'était ça, le point commun de Joe et Tom. Ils ne le faisaient pas de la même manière, mais ils étaient de la même famille. Nous sommes les Emerald. On ne pleure pas. On se bat.

« J'en sais trop rien. » Il haussa les épaules aussi. « Je crois qu'il aime cette fille. Je crois aussi que ça ne durera pas. Et que c'est dangereux. Je sais pas bien s'il réalise, tu sais. Il dit qu'il va lui parler. Et ton père dit qu'il veut se ranger. Je l'ai même vu regarder les petites annonces pour chercher un autre boulot. Je crois qu'il est sincère. Je peux pas lui interdire de la voir, non plus. Alors j'attends de voir, mais crois moi, je pense que ça tournera mal. » Il renifla d'un air méprisant. « L'est pas franche du collier, cette gamine. J'arrive pas à savoir ce qu'elle vaut. Ca m'énerve.
- Je trouve qu'elle a un effet assez bénéfique sur lui. C'est bien la première fois qu'il essaye de faire quelque chose d'honnête dans sa vie, commenta Liz avec bonne humeur.  Invite les tous les deux à diner. Tu en apprendras plus sur elle, comme ça. Et j'aimerai bien la rencontrer, moi aussi.
- Elizabeth, voyons...
- Eh bien quoi ? Imagine qu'ils aient des enfants, tu ne vas pas ignorer Anne Fraser toute ta vie, si ?

- Oh, ne parle pas de malheur, Tom serait incapable d'élever un gamin, tu as vu l'échec que ça a été avec moi ? » Ils rirent de concert, puis Joe se leva : « Bon, il faut que je rentre, tout de même. A bientôt. » Il serra Liz dans ses bras. « Prends soin de toi, ma grande.
- A bientôt, Joseph. N'oublie pas cette histoire de dîner !
- C'est ça ! »  Il s'éloigna en agitant la main : « J'y penserai ! »

Une fois Liz hors de vue, il transplana à Londres. Joe ne retourna pas immédiatement au bar : il avait quelques courses à faire et passa par quelques boutiques. Connu sur le Chemin de Traverse, et connaissant tout le monde de la même manière, Joe perdit un bon quart d'heure à discuter, et n'arriva que vers la fin d'après-midi au Emerald's. Il salua Fenton, lui passa le bonjour de sa mère, et monta à son bureau, puisque tout paraissait très calme. Il crut vaguement reconnaître Al, mais comme il était en compagnie d'une jeune femme que Joe ne connaissait pas. Il n'y prêta donc pas attention. Il réfléchissait encore à cette histoire de dîner. Merlin me protège, Jez, Liz, Tom, Fenton, Anne Fraser et moi à la même table, je crois que je préfère me balancer un avada kedavra que d'y être. Ca va être une belle foire. Il espéra franchement que son ex-femme oublierait vite l'idée.

Quel dommage, tout de même, que Tom soit si inconséquent ! Ils avaient tous les deux la bosse des affaires, et il faudrait bien que quelqu'un reprenne son rôle, un jour. Sans quoi, eh ! La mafia sorcière londonnienne fera n'importe quoi ! Joe n'envisageait pas de mourir de si tôt, mais quand même, il fallait qu'il trouve. Ce sera pas Fenton, il voudra jamais – et pourtant, il aurait été doué s'il avait décidé de s'y mettre ! Quel gâchis, tout de même ! Ce fut à ce moment là qu'il entendit une petite explosion, puis des protestations des clients. Il regarda par la vitre de son bureau : une chaise vola, envoyée par Al à la femme qui l'accompagnait. Joseph mit quelques secondes à reconnaître celle ci, maintenant qu'il la voyait de face : c'était ladite Anne Fraser, objet de toutes ses plaintes depuis quelques temps. Il fallait dire qu'il n'avait aucune chance de la reconnaître : il ne l'avait vue qu'une fois, il y avait des années, à Poudlard, et elle devait avoir douze ans. Impossible de reconnaître la gamine – comme il aurait été difficile pour elle d'imaginer que le père de Tom puisse être autre chose qu'un trentenaire maigre comme un coucou, une grande perche blond platine au look de petite frappe arborant un badge d'auror, à savoir un vieux propriétaire de bar, au cou de taureau avec un dégaine de mafieux, costard cravate et cheveux blancs. Il ouvrit la porte et descendit les marches quatre à quatre :

« Ah ça non, pas question ! »


Il tomba sur un Fenton un peu tétanisé qui s'apprêtait à aller voir, mais pas de trop prêt. Son fils lui glissa qu'ils avaient bu un peu plus que de raison. Joe l'ignora, passa à grandes enjambées parmi les clients, et chopa les deux par le col. Il avait de la force, cela ne lui causa aucune difficulté. Il gronda :

« On ne se bat pas dans mon bar, dehors ! »


Il joignit immédiatement le geste à la parole, balançant presque Anne Fraser et Al Holmwood-Black dans la rue.

« Si vous voulez faire un duel, continuez dans la rue, mais dégagez de la devanture ! » Furieux, il secoua la tête : « La maison ne fait pas crédit, non plus ! Vous avez jusqu'à demain pour revenir payer – et vous excuser, aussi, sans quoi vous ne remettrez jamais les pieds ici. » Il marqua une pause : « On peut savoir ce qui vous a pris ? Il faut que je vous fasse balancer de la flotte pour que vous redeveniez raisonnable ? Je vous promets que je le ferais. Fenton ! Apporte un seau d'eau. Et offre une tournée générale. Elle est payée par monsieur Holmwood-Black et mademoiselle Fraser. »

Pas question de payer à leur place, vous croyez quoi ? Son fils lui ramena un grand seau à champagne, avec des glaçons. Il ne comptait pas s'en servir, mais ça pouvait toujours être utile. Joe resta sur le bord du trottoir, attendant la suite sous le regard médusé des passants. Il voyait bien arriver le moment où il allait se faire menacer de représailles de la part du département des Mystères. Fraser irait se faire foutre, par Tom si elle voulait, il n'en démordrait pas. Joe était prêt à lutter avec le ministère entier s'il le fallait, mais on respecterait les instructions qu'il avait posé. Il était chez lui, c'était son établissement, il faisait ce qu'il voulait, et il était le seul maitre à bord. Son bar, ses règles, point. Il reprit la parole, d'un ton qui sonnait comme le tonnerre grondant – ça faisait très auror :

« Quelqu'un a quelque chose à redire à ce que je pense de cette histoire ? »

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Anne Fraser
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MessageSujet: Re: Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] - Page 2 EmptyMar 26 Juil - 15:02

On dit que l'alcool fait des ravages. Une phrase bâteau, mais qui a toujours brillé par sa véracité. Comment le nier ? Il suffisait de se planter dans un bar un samedi soir, de s'assoir au bar et de regarder les gens passer leur soirée. Le spectacle, si on était suffisament sobre pour le regarder avait de quoi faire rire. L'alcool faisait des ravages, sauf chez Anne. Elle avait toujours été connue pour son calme, sa tenue et bien d'autres qualités hérité d'une éducation moldue et sorcière extrêmement stricte et raffinée. Autant dire que la voir gueule dans un bar, un peu saoulle, la baguette à la main était bien le dernier spectacle auquel on s'attendait de sa part. Vous m'auriez dis, Adrian Rosier, bourré, dans un bar en train de vous pousser une gueulante, j'aurais levé les yeux au ciel tant le spectacle est commun, mais Anne Fraser ... C'était un peu comme voir Voldemort danser la tarentelle un dimanche soir, un spectacle réellement inhabituel !

Comme quoi tout arrivait dans la vie. Même ça. Et quoique se mettre à hurler sur un Al bourré à l'Emeralds soit vraiment la pire idée qu'elle ait eu depuis longtemps, elle n'était pas assez sobre pour s'en appercevoir. Si Tom avait pu les voir, il aurait probablement ris à gorge déployée avant de les mettre dehors. C'était d'ailleurs ce qui risquait de leur arriver, mais aucun des deux n'étaient assez sobre que pour le comprendre.

" - Si tu sais que c'est une connasse et qu'elle n'est pas pour toi, mais pourquoi tu t'accroches putain ? "

Et en plus, elle se mettait à lancer des insultes. On aurait définitivement tout vu ce soir. Connasse d'Ashley pensât-elle. Tout ça, c'était de sa faute. On avait pas idée, à trente ans, de jouer avec des hommes comme on le faisait à seize ans. Quand elle avait présenté Ashley à Al, elle avait sincèrement cru faire une bonne chose. Depuis, il ne se passait pas un jour sans qu'elle s'en morde les doigts. Qu'ils aient rompu, s'était une chose. Qu'elle se soit mise juste après avec son cousin Théo, un type qu'Al détestait et qu'à l'époque, Théo détestait tout autant, c'était déjà moins drôle. Qu'en plus de ça, plus de dix ans plus tard, elle passe encore de l'un à l'autre comme une fleur, sans se rendre compte du mal qu'elle faisait, ça rendait Anne folle de rage. Dans un éclair de lucidité, avant de recevoir le sort d'Al de plein fouet, elle se fit la réflexion que dès la soirée finie, elle aurait un ou plusieurs mots à lui dire et que ceux-ci seraient loin d'être tendre. Il était temps que ses conneries se finissent et tant pis si elle devait y mettre son grain de sel pour que ça se fasse.

Le sort le projetta en arrière, contre les tables de façon fort peu élégante, entrainant les protestations des clients présent que le petit duel des deux amis commençaient franchement à incommoder. Al en remettait une couche, ressortant lui aussi la vieille rivalité ancestrâle qui avait toujours opposés Gryffondor à Serpentard. Volontier railleuse, elle répliqua avec méchancetée :

" - Les Serpentards, eux, ils baisent, je crois que ça règle la question mon cher."

C'était vache, vraiment vache de la part d'Anne, surtout sâchant que ça faisait partie des choses qu'elle n'était pas sensé savoir. Al n'avait jamais conclu avec Ash, celle-ci faisant volontier la Sainte Nitouche et ça faisait sans aucun doute partie des raisons pour lesquelles Al n'arrivait pas à lâcher le morceau.

La dispute était en phase de prendre des proportions vraiment riducule - comme si la situation ne l'était pas déjà assez - quand une voix grondât dans le bar leur intimant d'arrêter. Ce n'était pas Fenton, elle l'aurait reconnu, et lui-même n'était probablement pas assez bête que pour essayer de se mesurer à Anne et Al  à la baguette. Elle mit un moment à reconnâitre l'homme qui la mettait hors du bar, Joe Emerald, le père de Tom. Cette information, une fois qu'elle arriva à son cerveau la mortifia profondément. Que Joe et Fenton avaient une dent contre elle n'était franchement pas une nouvelle. Autant dire que le fait qu'elle sorte avec Tom n'améliorait pas les choses et se battre dans le bar du père de celui-ci n'allait pas améliorer sa quote de popularité déjà descendante.

Toute saoulle qu'elle était, Anne se redressa et toisa Joe du regard. Autant dire que c'était deux volontées qui s'affrontaient, mais elle était consciente qu'elle ne gagnerait pas se combat-ci. Se reprennant un peu, elle eut le bon sens de dire.

" - Mes excuses, j'ai dépassé les bornes."

Elle titubait un peu, mais ça ne l'empêcha pas, sans lâcher sa baguette de chercher à tatons sa bourse de gallion qu'elle tendit à Joe.

" - S'il y a des réparations à faire, donner la somme totale à Tom, je paierai pour les dégâts que j'ai causé."

Après tout, même si elle était loin d'êre sobre, se faire mettre en dehors d'un bar par son "beau-père" actuel avait tout de même de quoi vous dégriser un peu. En particulier pour une première rencontre. On ne pouvait pas dire qu'elle était fière, mais elle était parfaitement consciente qu'elle avait commencé le duel. C'était donc à elle de payer les dégâts, sans compter qu'elle avait probablement plus les moyens qu'Al.

Al vers qui elle se tourna, si elle dégrisait quelque peu, sa colère n'était pas retombée pour autant. Elle lui dit avec une certaine hargne :

" - Toi et moi, on a pas finit de parler de cette histoire. Ash non plus. On va mettre les choses à plat une bonne fois pour toute et que je sois damnée par Salazar en personne si elle ne va pas se prendre l'engueulade de sa vie. On a as idée à trente ans de continuer à se comporter comme des adolescents en chaleur de quinze ans."

Hrp : Ecrit sur tablette à éditer
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Tom Sallybanks
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Tom Sallybanks


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MessageSujet: Re: Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] - Page 2 EmptyDim 7 Aoû - 18:39


« Si vous continuez comme ça, Thomas, je vous embauche. Cette première journée me paraît tout à fait satisfaisante. »

Sauf que bien sûr, il restait une heure avant la fermeture du magnifique musée du Quidditch et de ses joueurs illustres – nom que Tom connaissait désormais par cœur à force de le répéter. Situé à Wimbourne, ce petit musée cherchait un guide et s'en était trouvé un en la personne de Tom Sallybanks, qui cherchait toujours un emploi. Il avait battu son propre record en réussissant et à se faire embaucher, alors qu'il n'avait presque jamais réussi à passer le cap de l'entretien d'embauche jusqu'à là, et à tenir une journée, le précédent record étant à peu près de trois heures, lorsque la société des amis de l'équipe de Faucons de Falmouth l'avait recruté pour trier les vieilles archives de l'association – Sally avait envisagé de se pendre avec les bobines de pellicules usagées au bout de trois heures et avait démissionné à la quatrième. Mais là, ça se passait plutôt bien, si on exceptait que le musée était perdu dans la cambrousse. C'était même plutôt intéressant : Tom pouvait parler de sa passion de toujours, le quidditch, sans qu'on lui demande de s'expliquer sur la condamnation de Tom Emerald puisqu'il ne s'appelait plus comme ça. Comme il était intéressé, les gens suivaient bien la visite, bref, ça ne lui déplaisait pas, ça ne déplaisait pas à son chef, et Tom commençait bien à s'imaginer plaquer définitivement son boulot de serveur et rester guide ici – même si c'était vraiment perdu au milieu de nulle part.

Evidemment, c'était sans compter sur la possibilité de recevoir la visite d'un patronus alarmé de Fenton lui disant qu'il y avait un problème au bar impliquant leur père, Al et Anne, et que ça risquait de dégénèrer. Bien sûr, Tom n'avait pas fini sa journée de travail, et bien sûr, il ne pouvait pas partir sans déclencher son renvoi immédiat, mettant fin à sa période d'essai, et lui ôtant définitivement la seule opportunité concrète de changer de boulot qu'il avait trouvé depuis le début de ses recherches. Pourtant, il n'hésita pas une seconde, et quitta le musée sans prévenir et sans aucune explication, laissant sans doute des touristes désemparés et un directeur furieux, et ce sans aucun état d'âme, malgré une certaine envie de râler : s'il était évident qu'il ne pouvait qu'accourir – Fenton avait un don pour présenter tout de manière inquiétante, et puis il s'agissait quand même de son père, de son meilleur pote et de sa copine, un mélange détonnant qui ne pouvait qu'une situation explosive et qui méritait que Sally s'inquiète. Réellement. - il espérait qu'il s'agissait vraiment de quelque chose d'important, quelque chose qui vaille la peine qu'il abandonne son job alors qu'il essayait vraiment de faire quelque chose de bien. Tout ça pour une Anne Fraser, qui à ce qu'il semblait, se mettait dans de drôles de situations elle aussi.

Qu'on se le dise, il était habitué aux incidents qui se déclenchaient dans le bar de Joe Emerald : son père n'aimait pas qu'on perturbe l'ambiance de l'endroit, et il virait souvent des clients trop bourrés pour se rappeler même de leurs noms, et leur envoyait la facture. Il arrivait également souvent à Thomas lui-même d'intervenir pour empêcher des esclandres. Fenton était infoutu de faire quoi que ce soit, et une chose était sûre : personne ne voulait voir la police débarquer au Emerald's. Alors on faisait avec les moyens du bord, parfois avec un peu de violence, même, mais globalement, ça se passait bien. Les clients avaient rapidement compris le message, sauf Theo et Al une ou deux fois, ou Adrian, qui était carrément un spécialiste, mais que Tom savait à peu près gérer, aussi bien en tant qu'ami qu'en tant que barman. C'était une des choses à laquelle on s'habituait lorsqu'on bossait dans ce genre d'endroit, aussi bien que les magouilles de Joe. C'était également pour cela que Tom cherchait un autre emploi. Tout empli d'envie de se ranger qu'il était et de volonté de bien faire, Sally restait persuadé que l'ambiance ne l'aidait pas et que rester bosser pour son père finirait fatalement par le faire replonger dans d'autres magouilles.

Restait à ce qu'on ne lui grille pas toutes les occasions de le faire. Vraiment inquiet pour Al et Anne, il transplana directement sur le Chemin de Traverse, et arriva rapidement à l'Emerald's, où il entra par la porte de service pour tomber directement sur Fenton, qui avait l'air fortement contrarié, comme à son habitude, et qui lorgnait d'un air inquiet sur le devant du bar. Il s'arrêta à son niveau pour demander :

« Alors, ils sont où ?
-Dehors, devant. Ils ont commencé à se battre, puis papa les a flanqué dehors. J'ai préféré te prévenir. T'as pas eu de problème avec ton autre boulot ?
- J'en ai plus, d'autre boulot, mais t'as bien fait. » Il soupira et se dirigea vers l'entrée principale du bar : « Merci, mon vieux. » Il se retourna, curieux : « Tu sais pourquoi ça a dérivé ?

- Pas vraiment. » Fenton haussa les épaules, l'air indifférent : « Ils ont un peu trop bu, je crois, et ça causait histoires de cœurs tout à l'heure, je crois bien. »

Tom hocha la tête pensivement et acheva son chemin jusqu'à la sortie du bar, avant de taper sur l'épaule de son père pour signaler sa présence – Joe étant définitivement plus grand que lui, l'exercice lui fit lever la main comme toujours, un geste dont il avait pris l'habitude depuis son adolescence. La scène lui arracha un sourire, qui devint rapidement une hilarité difficile à contenir : la situation était si drôle, et l'air pitoyable de Al et de Anne si irrésistible, même si tout ce beau monde essayait de se donner une contenance, qu'il ne pouvait pas leur en vouloir et qu'il ne pouvait faire que rire. Joe lui lança dans un grognement pas du tout amusé, pour le coup, un bref :


« Ah, t'es revenu, toi ? T’arrive au bon moment, j'allais balancer un seau d'eau glacé à ta copine et à ton pote.

- T'es vraiment un mauvais coucheur, pour le proprio du bar le plus branché de la ville. »
Tom sourit : « Ca fait beau-père et parrain indigne, je te jure. Mais je vais m'en occuper, laisse donc.
- C'est ça. Et que je vous revois pas trainer ici avant d'avoir dessaoulé, vous deux, hein ? »

Et Joe rentra à l'intérieur de son bar en grommelant, paré dans sa dignité de propriétaire faisant régner l'ordre et la morale dans son établissement – non sans s'être approprié l'argent proposé par Anne, qui titubait un peu. Thomas se tourna vers elle avec un sourire un peu goguenard, mais pas méchant :

« Ca aurait pu être pire, comme première rencontre, finalement. Je crois que vous arriverez à vous entendre, à terme. » Il sourit, définitivement de bonne humeur : « Bon, je crois que je vais t'aider pour rentrer, ma pauvre, t'as pas la démarche la plus sûre du monde. Appuie toi sur moi, va. Tu vas dormir chez moi ce soir, t'as besoin de repos, je crois, et je suis pas trop partant pour te laisser retourner toute seule chez toi. » La situation était réellement amusante, et il lança : « Pour une fois, ce sera en tout bien tout honneur, pas vrai ? »

Malgré ses plaisanteries, il lui jeta un œil interrogateur – un instant inquiet tout de même : se faire jarter du bar de Joe manu militari pouvait avoir des conséquences un peu douloureuses - et demanda :

« Vous avez l'air de vous en être mis une belle, vous deux, pas vrai ? » Il lança à Al, évaluant si son vieux pote n'avait pas trop morflé non plus : « Tu veux que je te ramène chez ton père, ou tu peux te débrouiller, mon vieux ? C'est sur mon chemin, et ça me dérange pas. Ça va aller, ou pas ? »

Pas trop de réponse, alors il prit l'initiative de la décision :

« Bon, allez, c'est vu, je te ramène. Tu peux marcher ? Ouais ? Alors on y va. Qu'est-ce qui vous a pris de vous battre, au fait ? Vous manquiez d'action et vous avez décidé que boire jusqu'à avoir envie de vous mettre sur la tronche était une bonne manière de passer le temps ? Je vous jure, c'était drôle à voir, mais maintenant, faut bien que je m'occupe de vous. Heureusement que je vous aime bien, tous les deux, hein ! »


C'était déjà suffisamment catastrophique comme ça, heureusement que parfois il était là. Ce qu'il n'aurait jamais imaginé dire : depuis quand était il devenu le pote - et le petit ami - raisonnable ?
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MessageSujet: Re: Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] - Page 2 EmptyJeu 11 Aoû - 23:18

T'es un connard, quand tu t'y mets, Al. Tu sais même plus pourquoi t'es là, baguette en main, aussi furax qu'un pou peint en vert. En tout cas, tu trembles de colère – ou alors c'est l'alcool ? Pour un peu, tu mordrais. Tu dois avoir ta gueule des mauvais jours, et c'est pour ça que les gens de la table à côté sont en train de changer de place précipitamment en emportant leurs verres.
Hé, d'abord je sais très bien pourquoi je me bats... c'est l'autre qu'a commencé, là... elle a dit... elle a... enfin bref je sais plus mais c'est elle qui a commencé.
En effet, c'est très précis comme explication. Tu ferais mieux de rentrer cuver chez toi, mec.
Non mais je suis pas bourré hein !
Ah bon ? Alors tu t'appuies sur le dossier de la chaise juste pour te donner un style, c'est ça ? Regarde-toi, t'as l'air d'une épave avec ta barbe dégueulasse et tes yeux d'ivrogne. T'as besoin de dormir, et de te calmer. Allez, tu dis au revoir et tu te casses avant que de faire une vraie connerie.
Pas question ! Je vais pas me laisser provoquer sans rien dire, si ?
On en revient au premier postulat. T'es un connard, toujours à prendre la mouche pour rien du tout. Tu sais quoi ? Démerde-toi.

Al demeura immobile, l'esprit soudain vide. De quoi qu'on parlait, déjà ? Il avait la désagréable sensation d'avoir raté un épisode, sinon plus. Que fichait-il debout, baguette en main ? Et Anne, pourquoi était-elle empêtrée dans les chaises d'à côté ? Et tous ces connauds des tables alentour, ils ne pouvaient pas boire leurs verres tranquilles au lieu de le regarder ? Il promena sur les autres clients un regard qui se voulait dédaigneux, comme pour défier quiconque de venir lui souffler dans les bronches. Et quelqu'un vint.

Pas content, Joe Emerald, le big boss himself en personne, venait de débarquer dans la salle soudain silencieuse. Il chopa son filleul par le col, aussi facilement que lorsque le chenapan n'avait que quatre ans, agrippa Anne au passage, et alla jeter le tout dehors. Al trébucha, s'étala, resta par terre, comme stupéfixé.


Putain... je l'avais oublié, lui.
Alors, tu finis par admettre que t'es cuit, corniaud ? T'avais carrément fini par oublier où tu étais. Et manque de bol, c'est à l'Emerald's que tu as fait du scandale. Tu imagines les conséquences ?
J'irai m'excuser demain, ça passera.
Ou pas. En tout cas, attends-toi à te prendre une remontée de bretelles historique, et méritée. Tu connais Joe, il aime pas qu'on le défie.
Je l'ai pas défié, j'ai juste...
Eté con. Enfin, encore plus que d'habitude. Tu crois qu'il va t'excuser parce que t'étais bourré ? T'es un grand garçon, maintenant, tu devrais être raisonnable. Il va t'en passer une, j'ai hâte d'y être.

Joe allait balancer le contenu d'un grand seau à champagne sur les belligérants, lorsque Tom arriva sur son cheval blanc, dans sa tenue de justicier des temps modernes... Enfin, presque. Le nez sur le pavé, Al se marrait tout seul en imaginant la scène, et aussi de soulagement en voyant Joe rentrer dans le bar. Le chevalier blanc commença – classique – par faire des ronds-de-jambe auprès de la gente dame (une foutue pocharde, la princesse en détresse, si tu veux mon avis) et en profita pour lui proposer d'aller dormir chez lui. Salaud d'opportuniste. Il se tourna ensuite vers son fidèle escuyer, toujours à terre sous les regards de traviole de quelques passants, pour l'aider à se relever. C'était presque un sans-faute, jusqu'au moment où il proposa à Al de le ramener "chez son père". Ces quelques mots, pourtant prononcés sans penser à mal, suffirent à mettre le jeune homme en rogne. Il se contint tant bien que mal, mais Tom aggrava son cas en décidant de le reconduire chez lui et en lui demandant s'il pouvait marcher.

-Putain, mais j'ai plus douze ans, bordel ! Je rentrerai pas chez mon père, d'abord ! Je veux pas rentrer !

Maladroitement, il s'écarta de son pote qui s'apprêtait à jouer les nounous, et pointa sur Anne et Tom un index accusateur :

- Et puis je vous emmerde. Toi, pis toi aussi, pis ton père, pis l'autre Ashley, là, pis tout le monde. Et vous aussi, ajouta-t-il à l'attention de deux passants qui le regardaient un peu trop. Je vous emmerde tous !

Ayant parlé, il s'éloigna, d'une démarche qu'il jugea digne et stable mais qui ne l'était guère. Lentement, il parcourut une trentaine de mètres, avant d'aller s'asseoir – pas s'effondrer, hein ! - sur le rebord d'un trottoir où il se mit à jouer, baguette en main, à faire léviter un vieux paquet de cigarettes jeté dans le caniveau. Il avait oublié ses clopes sur la table du bar. Ce constat amer acheva de le mettre de mauvaise humeur.
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Anne Fraser
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MessageSujet: Re: Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] - Page 2 EmptyVen 12 Aoû - 18:09

Quand Anne et Al avaient décidé d'aller boire un verre Chemin de Traverse, ils n'avaient pas vraiment prévu que la soirée se termine comme ça. Comme ça, comment ? Ma foi, sortit par la peau du cou par le propriétaire du bar de la façon la moins gracieuse qui soit, une future gueule de bois en construction. Non, si ce genre de soirée était monnaie courante pour Adrian, autant dire qu'elles ne l'étaient pas du tout pour la si raisonnable Anne Fraser. Autant dire que l'air profondément choqué de Fenton n'était probablement pas feint et qu'elle-même risquait d'être mortifiée au réveil. Mais le réveil était loin et pour le moment, elle se contentait de voir trouble et d'essayer de penser de façon plus ou moins cohérente. Exercice on ne peut plus périlleux quand on a beaucoup d'alcool dans le sang et qu'on a pris un bon coup dans le crâne parce qu'on vous a envoyé valser à l'autre bout du bar.

Consciente de l'état et de l'image pitoyable qu'elle devait montrer au père de Tom, elle essayait sans grand succès de donner le change ou en tout cas de sauver un peu la face. Echec cuisant. Merlin soit loué, Tom fit son apparition. S'il ne réussit pas à le calmer, il eut au moins l'avantage de le faire partir. Anne ne put s'empêcher de pousser un soupir de soulagement et de se détendre un peu. Une autre fille aurait probablement filé dans les bras de son petit copain le remerciant d'être venu. Anne quant à elle fixa Tom et très pragmatique, malgré l'alcool qui remplaçait doucement son sang lui dit :

" - Mais je croyais que tu travaillais ! Tu n'aurais pas du, on se débrouille bien.", un instant de pause. " Enfin, je crois."

Si Tom était de bonne humeur, elle-même commençait à prendre conscience que c'était Joe Emerald qu'elle avait eu en face d'elle. Sans être aussi mortifiée que si elle avait été sobre, elle ressentit tout de même très profondément la gêne que la situation devait lui causer Elle vacilla et Tom la soutient pendant qu'elle murmurait :

" - Oh par Salazar, c'est un désastre.", elle passa une main nerveuse dans ses cheveux avant de continuer. " Ce n'est pas comme s'il m'aimait à la base, mais on ne pouvait pas faire pire."

Autant dire qu'elle n'écoutait qu'à moitié Tom. Elle était à moitié focalisé sur Al, à moitié sur elle-même et ses problèmes. Quand Tom parla de rentrer chez lui, un sourire illumina la tête d'Anne qui en oubliait déjà Joe Emerald et l'humiliation qu'elle venait de se prendre.

" - Bonne idée.", répondit-elle toujours accroché au bras de Tom. Avec un sourire taquin, elle passa une main une main sur la joue de Tom avant de l'embrasser et d'ajouter : " Depuis quand est-ce que tu fais les choses en tout bien tout honneur."

Même si elle riait, la fatigue commençait à la rattraper et elle devait faire un effort surhumain pour être cohérente. Néanmoins, elle n'était pas fort fière de la façon dont avait tourné les choses et même si elle ne s'en rendait pas tout à fait compte, elle savait que le fait que Tom se soit déplacé n'était pas bon signe.

" - Je crois qu'on a trop bu."

Tu parles d'un constat ... Un enfant aurait pu le dire.

" - On parlait d'Ashley. Ma faute ...", elle bailla. " Ca à dérivé. C'est tellement exaspérant. Elle se fout de la gueule du monde. Et ça me faisait de la peine de le voir comme ça."

Tout était là. Elle avait de la peine pour Al. De la peine, pas de la pitié, c'était un grand garçon, mais Ashley, eh bien Ashley, elle avait l'art de transformer ces grands garçons qu'étaient Al et Théo en enfant. C'était quelque chose qu'Anne n'appréciait que partiellement. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle était sortie de sa réserve, quitte à se mêler de quelque chose qui ne la regardait absolument pas. Evidemment, c'était une mauvaise idée et elle le paierait probablement le lendemain matin.

Pour le moment, il y avait plus urgent. Ils n'étaient pas près d'aller se coucher parce qu'Al semblait tout à fait réfractaire à l'idée de devoir rentrer chez lui. Il avait beau clamer haut et fort qu'il n'avait plus douze ans, il se conduisait exactement comme s'il les avait. Elle lui aurait bien dit si elle avait été en état e formuler la chose de façon concrète, mais à la place, elle se contenta d'hausser les yeux au ciel et de dire tout bas à Tom :

" - Tu crois qu'on devrait appeler Orion ? "

Qu'Al ne veuille pas voir son père, ma foi, elle comprenait, mais Orion arriverait peut-être à les aider. Quoiqu'il était plus probable qu'il soit en bonne compagnie et leur explique gentiment qu'ils avaient fait leur lit en faisant boire Al et qu'ils n'avaient qu'à s'y coucher. De toute façon, Anne avait déjà perdu le fil de la conversation et se concentrait sur Al en train de les injurier. Difficile de dire lequel des deux avaient l'air le plus pathétique. Elle répliqua avec la même force, sans se soucier des gens autour d'eux.

" - Nous aussi on t'emmerde. Tu crois que j'ai envie de te traîner jusqu'à chez toi ? "

Bon, techniquement, c'est Tom qui va vous traîner tout les deux, mais bon voilà, j'admets, dans ton état, c'est un concept un peu difficile à comprendre. Quoiqu'il en soit, une fois qu'elle lui eut hurlé dessus à son tour, elle quitta le bras de Tom pour essayer de s'asseoir à côté de lui et lui tapota l'épaule gentiment :

" - Ca va passer, tu sais ! "

Qu'est-ce qui allait passer exactement ? La colère d'Al, son amour un peu stupide pour Ashley, cette impression que le monde tournait autour d'eux ou simplement tout ? Elle aurait bien eut du mal à vraiment expliquer ce qu'elle entendait par là, mais on dit que les gens bourrés ont un langage qu'eux seul comprennent alors peut-être Al avait-il compris. En tout cas, pour Tom, la soirée était loin d'être finie.
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Tom Sallybanks
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Tom Sallybanks


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MessageSujet: Re: Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] - Page 2 EmptyLun 22 Aoû - 16:23


Tom Sallybanks avait un peu l'habitude des fins de soirées bien arrosées : c'était le lot commun de presque tous les serveurs de Joe Emerald, car l'élite de la sorcellerie sorcière s'en donnait à cœur joie pour boire et reboire pour finir minable et vomir dans un caniveau tout l'alcool englouti les heures précédentes. Lui même était une sorte d'habitué des fêtes : Tom tenait plutôt bien l'alcool et avait une longue expérience des beuveries, acquise depuis Poudlard. Il ne pouvait pas faire autrement vu sa carrière – enfin si, mais pourquoi se priver ? - et de toute façon, avec Adrian pour ami, il ne pouvait pas vraiment en être autrement. Personne ne pouvait rivaliser avec Rosier sur ce terrain, pas même lui et pourtant lorsqu'il buvait, il fallait qu'il s'enfile un paquet de verres avant que Sally ne commence à perdre toute forme de cohérence. Évidemment, la prudence recommandait d'éviter ce genre de comportement auprès de Joe, qui avait du mal à supporter cela. Anne et Al avaient donc franchis allégrement tous les interdits posés par son père, et Thomas soupçonnait que la prochaine conversation qu'ils auraient ensemble ne se passerait bien ni pour l'un ni pour l'autre. Bon, il connaissait Joe : son père râlait beaucoup, mais lui aussi était habitué aux frasques de ses clients. Il oublierait. Au moins pour Al – ce dernier n'avait juste pas fini de se faire foutre de lui par son parrain, mais ça irait, après. Pour Anne, effectivement, ça allait être un peu plus compliqué. Joe ne l'aimait pas à la base, et Tom aurait bien aimé faire les choses mieux : faire un dîner, inviter sa mère – qui avait une influence plutôt bénéfique sur son ex mari et dont il était sûr qu'elle se serait bien entendue avec Anne – mais voilà, personne ne semblait décidé à lui faciliter la tâche.

Et même si c'était drôle, il fallait bien l'avouer, il ne pouvait pas s'empêcher d'en rire après tout, c'était nerveux, Tom ne pouvait pas s'empêcher de râler un peu, au moins intérieurement. Il venait de perdre un job qu'il avait pris pour essayer de se ranger,  ni plus ni moins qu'à cause d'Anne, personne pour qui justement, il essayait d'être un peu plus honnête. Bon, il n'arrivait pas vraiment à lui en vouloir, ni à elle ni à Al, d'abord parce que c'était drôle, et ensuite parce qu'ils avaient besoin de lui et qu'ils n'allaient pas si bien que ça – sans compter le regard que les gens posaient sur eux dans la rue. Mais tout de même : il avait l'impression d'être celui qui faisait le plus d'efforts et qui y mettait le plus de bonne volonté. Cependant, même si cette pensée s'immisça un instant dans son esprit, il la chassa assez vite : quel genre de type aurait-il été s'il s'était mis en colère simplement pour ça ? Al ne l'avait jamais laissé tomber, et quant à Anne, c'était Anne : sans parler du fait qu'il sortait avec elle, ils avaient passé leur scolarité à se fournir des excuses l'un à l'autre et à s'entraider. Et puis voilà, il ne pouvait pas les laisser tomber, c'était comme ça, point.

« Crois en mon expérience, Anne : il y a des tas de choses pour lesquelles tu es plus douée que moi et où tu n'as pas besoin que je vienne, mais tu ne te débrouilles jamais bien quand tu bois. »
Il eut un large sourire : « Je crois que t'as jamais bien tenu l'alcool, c'est comme ça depuis Poudlard... »

C'était dit sur le ton de la plaisanterie, mais parfaitement vrai : souvent témoin et participant aux fêtes, Tom avait tout aussi fréquemment été là pour s'occuper d'elle lorsque les soirées étaient un peu trop alcoolisées. Mais il la voyait réellement inquiète, alors il se fit plus rassurant :

« C'est vrai que c'était pas vraiment une présentation dans les règles de l'art. Mais ça casse un peu ton image de méchante fille du ministère, au moins... »
Il sourit à nouveau, et raffermit un peu sa prise : il sentait Anne vaciller légèrement et s'accrocher un peu plus fort à lui : « Ça va aller ?  Je crois que le plus urgent c'est que vous vous reposiez, tous les deux, on s'occupera de mon père plus tard. » Il l'embrassa également, et ajouta, toujours amusé : « Et je fais dans le platonique depuis que votre état nécessite de vous reposer, mademoiselle...sans vouloir te vexer, je doute que tu sois en état de faire quoi que ce soit d'autre. »

Et même rentrer, ça n'allait franchement pas être du gâteau, parce que Al semblait d'une humeur infernale et peu disposé à coopérer. Il leva les yeux au ciel. Ashley, encore et toujours. Il n'était pas sur qu'elle se rende compte de ce qu'elle faisait à Theo et Al, mais de temps en temps, il aurait aimé que ça cesse. Qu'elle sorte avec quelqu'un d'autre, au moins, ça les aurait mis d'accord. Désavantage d'être ami avec tous les concernés, Tom en entendait parler à tout bout de champ. Il leva les yeux au ciel.

« Décidément, c'est à chaque fois pareil. Theo m'a fait le même plan je ne sais plus quand...Tu devrais faire comme moi et laisser tomber. Je crois que c'est une cause perdue. »
Il tapota gentiment l'épaule de sa copine : « En tout cas, je pense pas que ça vaille la peine que tu te mettes dans un tel état, si ? »

L'idée de jouer le type raisonnable le faisait définitivement beaucoup rire mais surprenait également beaucoup Tom, peu habitué à être ce type là – sauf avec Theo ou Ady mais tout le monde était plus raisonnable que ces deux là. Même si Al, pourtant d'un naturel plutôt amical d'habitude, n'avait là plus rien de mesuré et calme du tout. Un vrai gosse. Il se retint d'avoir une réaction à peu près similaire à celle de son père, ce n'était pas une bonne idée, même si ça l'aurait définitivement soulagé : il adorait essayer d'aider les gens et se faire envoyer comme un malpropre.

« Je sais pas bien s'il viendrait. Je crois qu'on va devoir se débrouiller tout seul, on ne peut pas le laisser là... »

Même si c'était très tentant, tout autant que de répondre à la provocation. Tom serra les dents lorsque Anne le fit à sa place : pour la discrétion c'était raté, et avec le bol qu'ils avaient, Joe allait finir par ressortir. Tout ça pour juste après essayer de le consoler un peu. Il soupira de nouveau, leva les yeux, se demanda ce qu'il avait fait pour avoir des amis pareils, et finalement, s'assit lui aussi à coté de Al :

« Anne a raison, mon vieux, ça va passer. Par contre, tu fais ce que tu veux, je dis pas, mais ça  m'ennuie quand même de te laisser là tout seul. Joe pourrait revenir, ou les flics débarquer. T'imagines si Ady te chope ? » Il ne s'occupait pas des poivrots, mais bon, à imaginer, c'était assez drôle. «  Vaudrait mieux que tu viennes avec nous, je t'emmène où tu veux, d'accord ? Ou je te prête le canapé, si tu veux. Qu'est-ce que t'en penses ? Ça te va ? »

Des trésors de négociations, qu'il devait employer. Si ça ne marchait pas, il ne voyait plus qu'une solution, assommer son pote, mais tant qu'à faire, il aurait mieux aimé éviter.
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MessageSujet: Re: Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] Symphonie pour rotules brisées || Al [Fini] - Page 2 EmptyMar 13 Sep - 19:29

Peu à peu, la colère d'Al se dissipait, presque aussi vite qu'elle était venue. Pourquoi s'était-il fichu en rogne, déjà ? Tom lui avait dit quelque chose, mais cela faisait tellement longtemps qu'il ne savait plus quoi. Ou du moins était-ce la curieuse impression qu'il avait. Il lui semblait être assis sur ce bord de trottoir depuis des heures. Il se sentait très fatigué, tout d'un coup. Chaque mouvement lui demandait une énergie considérable ; il laissa tomber sa main qui tenait la baguette, et oublia le paquet de cigarettes vide. Il avait sommeil, affreusement sommeil. Lentement, il tourna la tête pour évaluer la distance qui le séparait de chez lui ; que c'était loin, par les bretelles de Merlin ! Mais au moins, là-bas, il avait des cigarettes. Et un plumard confortable, parce que s'esquinter les fesses sur ce trottoir dégueulasse, c'était bon cinq minutes. Les deux autres le regardaient avec inquiétude et – lui semblait-il – un brin de compassion. Ça va passer, qu'ils disaient. Qu'est-ce que vous en savez, bande de cons ? L'ivresse va passer, ça oui, mais le reste...

Quel reste, Al ? Vas-y, explique ?
Le reste, tu sais très bien.
Non, je ne sais pas, il faut que tu m'en dises un peu plus.
Ben le reste, putain !
(Là, il faut imaginer la conscience d'Al, bras croisés, sourcils froncés, l'observant fixement. C'est pas facile quand on est à jeun, mais quand on a bu, ça peut être flippant de rencontrer sa conscience en chair et en os. Enfin, en chair et en os, vous avez compris, hein ? Donc silence pesant, pendant lequel le poivrot essaie d'ignorer sa conscience qui le scrute, pas contente. Puis défaite par KO dudit poivrot qui consent à livrer quelques explications : )
Ben tu sais, Ash quoi.
Oui, justement, quoi ?
J'aime pas en parler. Je sais pas quoi dire, je sais même pas si je l'aime, je sais juste que ça me fout la rage de la voir avec l'autre. Ptêtre que je veux juste me la faire, tu sais. Me suis jamais trop posé la question, ça me met mal à l'aise. En tout cas je sais que ça, ça va pas passer. Putain, si je m'écoutais, j'en chialerais.
Allez, te mets pas dans tous tes états, mec. Ils ont raison, ça va passer. Le jour où tu te décideras à grandir.
Ouais, c'est bien ce que je dis, ça passera jamais. Merci d'être passé, hein. Pour dire ça, ça valait le coup.


Avec un sourire amer, Al posa sa tête sur l'épaule d'Anne qui était venue s'asseoir près de lui.

-Nan, ça va pas passer. Mais faut pas vous inquiéter, j'me démerde. J'en ai vu de plus étranges, vous savez, et j'ai survécu. C'est pas comme si on y pouvait quelque chose.

Ça ne voulait pas dire grand-chose, mais là, c'était à peu près tout ce qui lui venait. Avec une aisance incroyable pour un type bourré (l'habitude de boire, diraient les esprits chagrins) il se releva, renifla élégamment, et fit :

-J'vais rentrer. J'ai besoin d'être seul. Et puis je voudrais pas que ma présence vous empêche de niquer, ajouta-t-il avec toute la sincérité d'un homme fin saoul. De toute façon, j'ai à faire.

Il avait la vague idée d'aller tripoter un peu ses potions, des fois que l'alcool lui donne une inspiration géniale. Ou jouer de la guitare, tiens. En tout cas, il n'avait pas sommeil, c'était à peu près tout ce dont il était sûr.

-Allez, bonne soirée, pourris de Serpentard. Faudra qu'on se refasse une soirée un de ces quatre, Anne, c'était bien sympa de te revoir. En attendant, amusez-vous bien...

Il adressa à ses amis un clin d'oeil lourd de sous-entendus, et d'un pas un peu plus lent qu'à l'accoutumée, mais relativement stable (l'habitude de boire, encore ?) il prit la direction de l'apothicairerie, laissant probablement Anne et Tom plongés dans une profonde perplexité quant à son comportement.
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