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Comme des enfants || Yan Anderson

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    John L. Turman
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MessageSujet: Comme des enfants || Yan Anderson Comme des enfants || Yan Anderson EmptyMar 25 Avr - 22:24

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Comme des enfants

Feat Yan Anderson & John L. Turman




Les jours étaient étrangement longs, ces derniers temps. Comme si le soleil se complaisait à  se prélasser dans le ciel, refusant de laisser les braves mortels rentrer chez eux. En plus de ça, John avait enchaîné toutes ses heures de boulot, de jour comme de nuit. Il fallait dire aussi que le sorcier n'appréciait que moyennement son job, et plus vite il redeviendrait Auror, mieux il se porterait. Mais voilà, c'était pas demain la veille. L'avantage à être contrôleur du Magicobus sous couverture, c'est qu'il pouvait espionner librement tous les passagers. Il croisait de temps à autre des membres de Force Puriste, qui bavardaient sans faire attention à lui. Même les Merlinistes pouvaient lui apporter des informations intéressantes. Tout ceci lui serait utile autant pour trouver la résistance comme pour récolter des faits compromettants sur les figures importantes du gouvernement sorcier.

Et de toute manière, il fallait bien qu'il gagne sa vie, pour nourrir Noah et les loger tous les deux. Il savait bien qu'en étant en cavale, ils ne pouvaient se permettre de vivre librement et aussi facilement qu'avant. Le seul fait de se déplacer dans une rue bondée de sorciers était dangereux pour John. Pourtant, il fallait bien qu'il traverse l'avenue principale du Chemin de Traverse pour rentrer à l'hôtel. Le Magicobus l'avait laissé au Chaudron Baveur, où il y avait affluence ce soir là. Chacun commençait à fermer boutique, et nombre de sorciers venait se retrouver là à boire un coup après le boulot. Autrefois, John les aurait sans doute rejoint, aurait retrouvé quelques amis et aurait passé la soirée à porter des toasts à tout ce qu’il pouvait. Mais maintenant, s’il voulait sortir et se vider l’esprit, il devait le faire dans les petits pubs du coin ou les restos les moins fréquentés. Parfois, il allait errer dans les rues de Londres, dissimulé au milieu des moldus. De nombreux souvenirs remontaient à la surface, dans de tels instants. Toute son enfance resurgissait. Comme ce glacier chez qui il s’arrêtait souvent avec sa sœur, ou ce parc où il avait passé de longues après-midi à somnoler au soleil. Ou encore dans ce café, où il allait souvent pour observer cette jeune moldue, toujours seule à sa table. Peut être aurait-il dû avoir le courage d’aller lui parler. Ou peut être était-ce mieux ainsi. Avec toute cette agitation, mieux valait rester loin de tout ça.

La tête baissée et casquette de contrôleur baissée pour cacher son visage, John marchait d’un pas pressé dans la rue pavée. Il évitait de croiser le regard des autres sorciers, qui terminaient leurs emplettes de la journée. Des coups d’œil furtifs à droite à gauche, il essayait de ne pas se faire remarquer. D’habitude, il mettait sa capuche et ça suffisait pour ne pas trop se faire voir. Mais là, il se sentait bien trop à découvert, comme un faon sorti des bois. Avant de rentrer à l’hôtel, emmener Noah avec lui et ressortir manger un morceau, il devait absolument passer chez l’Apothicaire, trouver les ingrédients manquant au Polynectar. Malheureusement, il était déjà trop tard, et la boutique où il se rendait d’habitude était déjà fermée. Il savait qu’il y en avait d’autres sur le Chemin de Traverse, mais il n’avait pas la moindre idée de leur emplacement, et il ne voulait pas perdre trop de temps dans les rues. Se mordant la lèvre inférieure, cherchant une solution, son regard se posa sur le dos d’un homme, semblant fermer boutique. John leva les yeux vers l’enseigne, c’était la Ménagerie Magique. Le jeune homme se souvient y avoir acheté son premier hibou, qui l’avait accompagné pendant de nombreuses années avant de tirer sa révérence, dignement. Peut être pourrait-il demander à cet homme où trouver rapidement un Apothicaire convenable. Il n’avait pas l’air louche, et de toute manière John n’aurait pas à décliner son identité.

    ▬ Excusez-moi, vous savez où...


Alors qu’il s’était approché, il se tut lorsque l’homme se tourna vers lui. S’il s’attendait à ça. Pendant des mois, John n’avait revu personne. Si Noah n’avait pas été là, il se serait retrouvé étrangement seul. Mais il n’avait jamais oublié ses amis, sachant qu’un jour il irait les retrouver. Mais il avait été loin de penser qu’il reverrait le meilleur d’entre tous aussi vite.

    ▬ Y… Yan ?


Bien sur que oui, c’était lui. Pourquoi John n’avait pas fait le rapprochement avec la boutique ? Il avait été tellement préoccupé par la sécurité et les informations ces derniers temps, qu’il n’avait pas pensé à venir lui rendre visite ici. Il avait bien trop pensé à sa sœur et sa mère, mais pas à son meilleur ami. Pourtant il était là, devant lui.

Était-ce le signe qu’il allait enfin remonter la pente ?
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    Yan Anderson
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MessageSujet: Re: Comme des enfants || Yan Anderson Comme des enfants || Yan Anderson EmptyJeu 18 Mai - 21:18

Repenser au passé. Voilà une chose que je ne fais que rarement. Une vie assez bien remplie, peu longue et pourtant mouvementée, qui mérite selon moi que l'on évite de trop s'y attarder. Ma lutte intérieure pour continuer d'évoluer ne semble jamais s'arrêter et c'est avec une certaine fierté que je me dresse contre mon propre caractère peureux chaque jour. La solitude est pesante, froide, parfois même blessante. L'homme qui prétendra le contraire est sans conteste un menteur. Râleur, l'air fatigué, je suis torse nu et m'observe dans le miroir de ma salle de bain. Je tourne sur moi-même, mes doigts tripotent ces fins bras, ma paume effleure mon ventre trop plat, les cheveux en bataille dont je ne sais même plus quoi faire avec le temps ... avec une allure pareille, qui peut me désirer ? Simplement poser les yeux sur moi et me trouver sexy. A part mes yeux bleus dont je suis fier, ma barbe légèrement négligée, je ne trouve pas grand-chose d’attirant chez moi. Le paraître est quelque chose d'important, on se fait souvent jugé sur nos vêtements, notre façon de parler, tout est codifié afin de nous ranger dans des cases ... Ceux qui disent que les moldus sont différents des sorciers se trompent, tous deux sont obsédés par leur apparence. Trêve de déprime ! Je me redresse subitement et détourne le regard pour arrêter d’y penser. J’enfile mon pantalon noir, ma chemise blanche et mon veston couleur jais. J’ajuste tout ça au millimètre prêt, prenant bien soin de tout arranger comme il faut. Être vendeur, c’est aussi et surtout prendre soin de mettre en confiance les clients. D’être propre sur soi quoi qu’il arrive, de rester poli et charmant dans toutes les situations possibles.

Une fois apprêté, je me rends au magasin. Une journée bien remplie s’en suit et je me surprends à plusieurs reprises à soupirer longuement. Il faut réellement que je trouve un moyen pour mieux dormir la nuit. Mon petit vélo de réflexion ne cesse de tourner, et c’est un vrai calvaire de réussir à dormir deux heures d'affilée sans qu’il n’y est d’intervention. Moi qui suis d’un naturel assez dormeur, appréciant les grasses matinées au chaud sous les couvertures, j’ai plutôt tendance à rester loin du lit pour l’instant. Ce n’est que lorsque la luminosité extérieur commence à baisser que je finis enfin par me détendre. Je retourne le petit panneau sur la porte d’entrée afin de spécifier que je ne ferais plus de vente pour aujourd’hui. Comme toujours, je prends une bonne heure à m’occuper des animaux, les prépare tous à passer une nuit tranquille et sort enfin de ma boutique. Je remplis mes poumons d’air frais et me redresse, mon dos craquant un peu, j’enfonce la clé dans la serrure et sursaute lorsqu’une voix survint derrière moi.

▬ Excusez-moi, vous savez où…

Je tourne le visage vers lui, rangeant la clé dans ma poche et mon regard s’agrandit subitement. Je n’aurais jamais cru ça possible. Quelques secondes me sont volées pour identifier le visage de mon interlocuteur, qui me laisse une étrange impression de déjà-vu. Et soudain, le déclic. Au même instant que lui à en croire son regard…

▬ Y… Yan ?

En quelques instants, c’est une avalanche d’émotions différentes qui me tombe sur le nez. La joie, puis l’interrogation et enfin, l’énervement. Voilà un certain temps que je ne l’avais plus vu, le temps nous a éloignés et le revoir me laisse un goût de dérangement sur la langue. Je ne sais pas comment je devrai réagir ? Il ne m’a pas à proprement laissé tomber mais m’a bien oublié, volontairement ou non, cela fait longtemps, réellement trop longtemps que je n’avais plus de nouvelle de Lui.

- Oh … John … Je crois que je ne m’attendais pas à te voir en fait …

La joie est pourtant là, même si je tente de la réprimer au mieux. Je me redresse et un léger sourire timide fend mes lèvres. Bon, il faut le dire, moi qui geignait en silence ce matin même de ne plus avoir personne autour de moi, le voir me fait vraiment plaisir. Enfin un visage que je n’ai pas peur de regarder, enfin quelqu’un qui je suis sûr ne me fera rien.

- Qu’est-ce que tu fais ici ?

Je regarde autour de moi. Question réellement stupide, tout le monde vient ici pour des raisons assez évidente, toutes communes les unes aux autres ; les emplettes. Je décide de couper court à sa réponse avant qu’il ne la donne. Hors de question de laisser passer une occasion ! C’est le moment pour lui proposer un truc. Je ne veux pas retourner dans ma maison sombre et … Vide. Trop vide.

- Non attends, tu sais quoi … Je t’invite à manger. Non ! Tu m’invites à manger.

Défi que je me surprends moi même d’avoir lancé… Après tout il est parti le premier ! Et voilà l’une des premières personnes à qui j’ai envie de parler de mon changement. J’espère qu’il m’encouragera, qu’il sera heureux voir fier de me voir moins peureux, moins hésitant qu’avant.
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    John L. Turman
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    John L. Turman


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MessageSujet: Re: Comme des enfants || Yan Anderson Comme des enfants || Yan Anderson EmptyJeu 22 Juin - 13:46



Depuis des semaines, voire des mois, John n’avait eu que Noah pour compagnie. Oh, il n’y avait pas à dire, le jeune homme adorait son petit protégé. Il lui avait prouvé maintes fois qu’il était le plus loyal des amis. Souvent, il avait ce petit mot pour lui remonter le moral, pour le sortir de ses dépressions passagères. Il lui avait maintenu la tête hors de l’eau, alors que tout menaçait de le noyer. Quand il commençait à perdre espoir, à se dire qu’il ne retrouverait peut être jamais sa sœur ou sa mère, son statut d’Auror, toute sa vie d’avant, Noah l’avait poussé à avancer. Alors oui, John avait beaucoup d’affection pour le jeune garçon. Mais Noah ne pouvait pas remplacer tous ses proches qu’il avait perdu, qu’il ne reverrait peut être jamais.

Souvent, John ne parvenait pas à trouver le sommeil, se demandant si tous ses amis étaient encore en vie. Et, au-delà d’Alexa, de sa mère ou de ses copains de Poudlard, il pensait à Yan. Il était sans aucun doute, son ami le plus cher. Ils devaient se connaître depuis quelques années maintenant, et les deux jeunes hommes avaient passés nombre de soirées ensemble, à prendre un verre après le boulot. Souvent, les autres amis de John lui disaient que son amitié avec Yan était amusante, si atypique. Parce qu’il fallait le dire, les deux hommes n’avaient rien à voir l’un avec l’autre. D’un côté, il y avait John. L’éternel optimiste, qui croquait la vie à pleine dents et n’en avait que faire du regard des autres. Puis il y avait Yan, le garçon sensible et timide, doux comme un agneau. Mais c’était la force de leur amitié, ils se complétaient l’un l’autre. Yan apaisait son côté impulsif, et John tentait de pousser son ami à s’ouvrir et se dépasser. Ils faisaient un bon duo, peut être extravagant, mais c’était tout ce qui plaisait à John. Une amitié sincère et dépassant les différences.

Alors si on lui avait dit, en se levant se matin, qu’il retrouverait ce grand ami aujourd’hui, il ne l’aurait pas cru. Les yeux grands écarquillés, John dévisage Yan, se demandant s’il n’était pas en train de rêver. Tout compte fait, le jeune homme n’aurait pas été difficile à trouver, il semblait toujours avoir sa petite vie paisible. John fut tellement soulagé de le savoir en vie, qu’il avait toujours le même boulot et que rien n’avait changé pour lui. Il l’espérait, en tout cas. Yan semblait aussi étonné que lui, mais entendre de nouveau la voix de son ami le laissa échapper un sourire éclatant. Il était si heureux de le revoir ! Sans attendre une nouvelle réponse de sa part, John s’avança et serra Yan dans ses bras, frappant son dos avec force.

    ▬ Yan, je suis ravi de te voir.


John avait toujours été très démonstratif et affectueux. Entre les nombreuses accolades et les étreinte avec ses proches, ses amis se moquait souvent de ce côté très ouvert. Mais John s’en fichait bien, quand il aimait quelqu’un il était naturel pour lui de le montrer. N’était-ce pas ce que tous devraient faire ?

Yan lui demanda ce qu’il faisait ici, ce qui pour John était une question parfaitement légitime. Quand les Mangemorts ont commencés à faire des ravages dans le coin, John et sa famille n’avaient pas prit le temps de prévenir leurs proches et s’étaient enfuis rapidement. Peut être que Yan lui en voulait d’être parti et de n’avoir jamais donné de nouvelles, peut être avait-il mal prit son silence.

    ▬ Je… En fait, je cherchais un Apothicaire encore ouvert… Enfin, c’est une bien longue histoire.


John prit la décision de tout raconter à son ami, dans les moindres détails. Il pouvait lui faire confiance, et c’était bien la moindre des choses. Yan lui proposa d’aller manger un morceau, ce qui fut pour John une aubaine. Ils allaient pouvoir se poser et parler.

    ▬ Bien sûr ! Je pense qu’on a beaucoup à se dire ! Juste, prenons un restaurant qui n’est pas trop exposé, je ne dois pas me faire voir.


Jetant un coup d’oeil autour de lui, John s’assura que personne ne regardait dans leur direction, ne l’avait reconnu ou le soupçonnait. Rajustant sa casquette de contrôleur pour cacher un peu plus ses traits, il fit signe à Yan de le suivre. Ce dernier devait le prendre pour un cinglé – ne l’avait-il pas toujours été un peu ? - mais John ne pouvait pas s’expliquer en pleine rue. S’il croisait une oreille trop attentive, ou pire, un Mangemort, il risquait gros.

Sur le chemin du restaurant que John avait sélectionné – une charmante petite bâtisse dans une rue cachée de l’avenue principale – il se tourna vers son ami, se disant qu’il ne pouvait pas faire semblant d’être parti comme ça. Lui même s’en voulait de ne pas avoir donné de nouvelles, même s’il n’aurait jamais pu.

    ▬ Tu sais Yan, je suis désolé d’avoir disparu ainsi. Tu dois beaucoup m’en vouloir, mais… Je crois avoir une bonne excuse. Il fit une pause, se demandant si son ami le pardonnerait. Dis-moi, tu vas bien toi ?


Parce que, si John avait vécu l’horreur cette année, peut être que la vie de Yan n’avait pas été beaucoup plus simple. En détaillant les traits de son ami, John voulu savoir qu’il n’avait pas reçu des coups durs, qu’il était toujours l’homme qu’il avait connu. Dans tous les cas, John se promit qu’il essayerait de retrouver sa place de meilleur ami, et d’épauler Yan quoi qu’il arrive.
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    Yan Anderson
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MessageSujet: Re: Comme des enfants || Yan Anderson Comme des enfants || Yan Anderson EmptyLun 17 Juil - 11:38

Je suis presque sûr, que je devrais être ravi de le voir. Afficher un grand et radieux sourire et faire comme si les années sans se voir n’avaient jamais existé. Je l’aurais sûrement fait si John était quelqu’un dont je n’avais jamais été proche, quelqu’un qui ne m’avait jamais manqué. Pourtant c’est terriblement faux. Il m’a manqué, il m’a même lâchement abandonné et depuis la dernière fois que nous nous sommes vus, rien ne semble avoir changé pour moi. Ma vie est toujours aussi fade et sans saveur. Tous les jours le même café, tous les jours les mêmes horaires, tous les jours les mêmes faux sourires. Oh bien sûr, j’adore mes animaux, j’aime ma boutique et les gens qui y passent par passion et amour des animaux. Mais ma vie est redondante, ma vie est plate et je sens que peu à peu elle me ronge de façon douloureuse, comme un liquide corrosif que quelqu’un viendrait chaque jour verser sur mes mains. Pour pallier à cette solitude ; aucun ami. Personne avec qui boire un verre le soir, aller voir un film ou simplement parler. Alors oui, John, je t’en veux. Tu m’as laissé face à ma solitude pour surement vivre des choses mille fois plus intéressantes que moi, sortir avec mille fois plus de personne que moi, rire avec mille fois plus de raisons que moi… Je le détail, pourtant heureux voir jaloux de ses changements. Moi qui doit être resté figé comme une photo moldue, lui s’est semble-t-il embellit. Si j’avais eu le cran de reprendre le quidditch peut-être ne serais-je pas si frêle, peut-être que le gens me prendraient moins pour un gosse à peine adulte alors que je suis déjà dans la trentaine… L’horloge tourne, il faudrait un jour que je me réveil.

Je me sens vraiment faible… Même si je lui ai veut, voir un sourire qui m’est adressé me soulage. Le revoir lui me détend, c’est un réel soulagement de me sentir regarder pour une fois dans ma journée. Je suis également ravi de le voir et d’autant plus content qu’il accepte le restaurant, qu’il devra bien sûr me payer au passage. Il est quelqu’un avec qui je n’ai pas peur de jouer le gars têtu. Je suis donc John, jusque dans une rue un peu cachée. Je suis assez serein, tant qu’il y aura à manger là où nous allons, je serais heureux. Même si mon apparence musculaire est assez faible, il y a une chose pour laquelle j’aime ma morphologie, c’est que je ne grossis pas, malgré toute la nourriture que je peux avaler. J’aime manger et j’ai toujours aimé ça. En tournant à l’angle du restaurant, John s’arrête et se retourne. Il me promet de m’expliquer un tas de choses, ce à quoi je hoche doucement la tête sans vraiment y croire. Voilà plusieurs années que nous nous sommes perdus de vue, mais rien ne m’indique que je peux lui faire encore confiance, tout comme lui n’est plus obligé d’avoir confiance aveugle en moi. Le fait qu’il tente de restaurer notre lien aussi facilement me perturbe, mais me rassure aussi beaucoup. Il a toujours été plus rapide que moi en tout, c’est ce qui m’a toujours rassuré chez lui et c’est ce qui me réchauffe actuellement le cœur. Je dois lui faire confiance, je n’ai pas le choix. Ce ne serait-ce qu’en souvenir du bon vieux temps. A sa question me concernant, je hoche la tête tout en passant devant. J’entre doucement dans la bâtisse et observe les tables. Il veut quelque chose de discret et c’est avec mon habituelle bienveillance que j’exauce son souhait. Je pivote et m’éloigne vers le fond de la pièce, à une table à deux. Je m’assois et me racle la gorge, pour entamer la discussion.

- Tu me connais … Je vais toujours bien. J’ai … Pas vraiment évolué, toujours la même petite boutique aux allures tranquilles, toujours la même vie. Ça va en somme, les choses pourraient être bien pire c’est certain.

Je l’observe, un léger malaise me prend. Ça me fait vraiment une impression étrange de parler de moi de façon si ouverte, je ne l’ai plus fait depuis très longtemps. Bien entendu, je ne lui parle pas de mes petites déprimes concernant mes horribles routines. Tout simplement parce que je pense qu’il a des trucs plus intéressants à me raconter. Lui doit avoir vécu un bon nombre de choses excitantes et j’admets être très curieux d’entendre la raison de sa fuite comme il disait tout à l’heure. J’observe autour de nous alors qu’un serveur vient pour prendre nos commandes. Je ne me prends pas vraiment la tête et commande le plat du jour. Je m’y connais plus en nourriture moldue qu’en nourriture servie dans les restaurants sorciers, je préfère éviter de me ridiculiser et de passer pour un manche.

- Je suis toujours passionné d’animaux, je n’ai pas repris le quidditch et je suis heureux de te revoir. Pour rien te cacher, t’es l’événement le plus perturbent du mois, c’est pour te dire comme ma vie est calme. Tout va bien je te jure …

Je lui souris, essayant de dissiper les derniers doutes s’il en a. J’enchaîne aussitôt, couper l’arbre de sa réflexion à la souche.

- Tu m’as promis des explications … J’ai le droit d’en avoir ?
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    John L. Turman
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    John L. Turman


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MessageSujet: Re: Comme des enfants || Yan Anderson Comme des enfants || Yan Anderson EmptyMar 1 Aoû - 14:28



John avait certainement bien changé, depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Aussi bien physiquement que mentalement. Il avait perdu du poids, avait le regard dur et n’était plus détendu comme autrefois. Il avait beaucoup perdu, vu la mort, gardé tout pour lui. Il n’était simplement plus le même. Si pourtant John essayait de cacher ses changements, Yan ne devait pas être dupe. Ils se connaissaient depuis suffisamment d’années maintenant pour que son meilleur ami voit en lui cette différence. Mais John souriait, espérant que derrière ce visage enjoué il pourrait dissimuler ses brûlures. Il était ravi de le revoir, de savoir que pour Yan, rien n’avait changé. Toujours à la tête de sa petite boutique, toujours sa petite vie tranquille et bien rangée. Toujours ce même gars introverti et si gentil, que John appréciait tant. Mais désormais, il était de retour, et il allait pouvoir reprendre du service pour bouger le miches de son meilleur pote.

Ils arrivèrent face au restaurant, qui ne lui était pas inconnu. S’il avait la discrétion souhaitée, il en avait aussi les souvenirs. Véritable symbole de leur amitié, c’était avec un grand plaisir que John y pénétra. Il suivit son ami vers une table au fond de la salle, bien éloignée des autres clients. Parfait, ils pourraient parler sans se faire épier. C’était peut être un peu trop, mais John était toujours très précautionneux, ces derniers temps, on ne savait jamais à qui on avait affaire.

    ▬ Tant mieux pour toi, si rien n’a changé. Par les temps qui courent, mieux vaut qu’il en soit ainsi, je t’assure.


John préférait que Yan reste dans sa petite bulle de confort, pour le moment. En dehors, la vie pouvait se montrer rude. Mieux valait que Yan ne traîne pas dans les mauvais coups – ce qui n’était pas vraiment son genre – et reste sain et sauf. John se dit qu’il allait devoir protéger son ami, s’assurer que rien ne lui arrive et que personne ne s’en prenne à lui. Yan ne devait pas réellement se rendre compte de ce qu’il se passait dans l’ombre. Mais John allait lui raconter, qu’importe si c’était difficile.

Le serveur passa près d’eux, et John commanda la même chose que son ami. Il n’était pas là pour prendre un dîner de luxe, il n’en avait de toute manière pas les moyens. Il observe de nouveau Yan, scrutant son regard à la recherche d’un petit mensonge. Mais non, il ne semblait avoir rien vécu de traumatisant, tant mieux. John baissa alors les yeux, sachant qu’il allait devoir en dire plus sur sa disparition. Il tournait et retournait sa fourchette d’une main, tapotant frénétiquement la table de l’autre. Tous ces souvenirs le rendaient nerveux.

    ▬ Je… Je vais te dire tout le nécessaire, fit-il, déglutissant avant de reprendre. Quand je suis parti, il y a deux ans, c’était quand Tu-Sais-Qui était au sommet de sa puissance. Les Nés-moldus étaient menacés, alors on s’est enfuis avec Alexa et mes parents...


Il s’arrêta un instant, se rappelant cette époque de vadrouille avec sa famille. Ils avaient beau vivre dans la peur et la fuite, au moins tout le monde était vivant et réuni à cet instant. Il inspira longuement.

    ▬ Puis un jour, on a été rattrapés par les Rafleurs. Ma mère et ma sœur ont réussi à s’enfuir. Nous nous sommes battus contre eux, avec mon père. Mais il… Il n’y a pas survécu. Une pause. Et moi, ils m’ont enlevés. J’étais dans une cave Yan, c’était si sombre, on était à peine nourris, maltraités, certains ne revenaient jamais. Je suis resté deux mois là-bas.


Il avait du mal à parler de ces événements. Il posa la fourchette et se cacha les yeux d’une main, se forçant à respirer doucement et ne pas se laisser emporter. Sa gorge était serrée, mais il parvenait à se contenir. Le serveur revint avec leurs plats, posant devant eux une belle caille fourrée aux marrons et sa salade, avec ses deux petites tartes à la mélasse en accompagnement. Les yeux posés sur son repas, John n’osa pas y toucher, alors qu’il était habituellement un gros mangeur. Il se forcerait, mais parler de tout ça ne le mettait pas vraiment en appétit. Il soupira et releva la tête vers son ami, avec un faible sourire forcé.
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