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POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
Auras tu le courage de nous rejoindre ?
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Lion Serpent Cartons Déménagement

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    | Gryffondor ;; 6ème année

| Gryffondor ;; 6ème année
Cassidy H. Faulkner-Nott
Date de naissance du joueur : 25/03/1988
Âge du joueur : 36
Arrivé sur Poudnoir : 21/09/2015
Parchemins postés : 1207



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Cassidy H. Faulkner-Nott


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MessageSujet: Lion Serpent Cartons Déménagement Lion Serpent Cartons Déménagement EmptyDim 23 Juin - 10:37

Juin 2002, après une année de retard dû à la fermeture, Cassidy venait enfin de terminer sa scolarité à Poudlard, et quittait l’école avec ses A.S.P.I.Cs en poche. Sortilèges, Métamorphose, Histoire de la Magie, Potion, Runes Anciennes, Arithmancie et Étude des Moldus. Juste ce qu’il fallait pour commencer une carrière au Ministère de la Magie si elle l’avait voulu. Heureusement pour elle, et pour le gouvernement aussi, ce n’était pas ce que la jeune femme voulait. Mettre Cassidy derrière un bureau et lui demander de gratter du parchemin toute la journée sous les ordres d’un chef de service, c’était aussi raisonnable que de mettre un scroutt-à-pétard enragé dans une boîte. Et pendant que ces congénères récupéraient tant bien que mal de leur gueule de bois post examen en rédigeant CV et lettre de motivation, espérant décrocher un stage ou un premier emploi, la, désormais ex, Gryffondor pouvait quant à elle profiter du soleil de ce mois de juin sans se soucier de son avenir qui était déjà tout assuré. Le titulaire de l’équipe venait de quitter les Pies pour aller rejoindre les rangs des Frelons, offrant à Cassidy l’occasion de s’extraire de l’équipe de réserve et de prendre sa place. Le championnat venait de se terminer, mais dès la reprise, à l’automne, elle serait officiellement l’attrapeuse des Pies de Montrose. Perspective qui ne manquait pas de réjouir la jeune fille, elle venait de passer une année à faire ses preuves en équipe de réserve, tout en continuant ses études à côté, mais elle allait désormais pouvoir se consacrer pleinement à sa passion : voler à toute vitesse derrière une minuscule balle dorée, en évitant des cognards en furie. Ne pas mourir d’une chute de balai, c’était bon pour les grouillots de toute façon.

C’était un futur bien différent de ce que Cassidy avait imaginé pour sa vie quand elle était plus jeune. Même si elle n’avait jamais eu de carrière fixe en tête elle s’imaginait tour à tour : archéologue et aventurière magique, journaliste politique et pamphlétaire, brillante chercheuse au département des Mystères ou pirate au long-cours (avec un perroquet.) Les seules carrières qu’elle avait toujours farouchement refusées d’embrasser étaient celles de Médicomage et de femme au foyer. Bien sûr elle avait toujours adoré le quidditch, suivre les matchs et y jouer, mais jamais elle n’aurait imaginé en faire son métier. Pas que l’idée lui déplut, au contraire, mais la carrière de joueur professionnel était un rêve avec beaucoup d’appelés et peu d’élus. Au début elle avait pensé pouvoir poursuivre des études supérieures en parallèle de sa carrière, mais avait rapidement abandonné cette impossible chimère. Être une joueuse professionnelle était plus prenant qu’on ne pouvait l’imaginer quand on ne connaissait pas l’envers du décor, ce qui semblait si simple quand on était côté tribune nécessitait en réalité de longues heures d’entraînement, qui une fois terminées vous laissaient avec l’envie de retrouver votre lit pour une confortable nuit de sommeil plutôt que réviser pour vos examens. Cassidy avait don dû faire un choix : le quidditch ou les études. Elle n’avait pas hésité longtemps avant de choisir le quidditch, on ne crache pas sur une chance pareille, et pour l’avenir, ben on verra quand on y sera. Toujours foncer, et réfléchir quand on aura le temps, ah décidément, elle n’était pas Gryffondor pour rien.

Elle était désormais une adulte, majeure, avec son permis de transplaner et un métier. Il était temps de se lancer dans la vraie vie. Cassidy avait envie d’indépendance et estimait que le moment était venu de quitter le nid familial et de voler de ses propres ailes. Et pour cela, elle avait besoin d’un appartement, bien à elle, payé avec son propre salaire et pas avec les galions de papa, où elle pourrait enfin répéter cette phrase tant de fois entendue dans la bouche des adultes « ma maison, mes règles. » Une décision qui n’était pas passée comme une lettre à la poste, grand-père Nott, qui l’hébergeait dans le manoir familial en avait été proprement scandalisé, allant même jusqu’à qualifier l’idée de « comportement de sang-mêlé. » En effet, les sang-purs étaient plutôt encouragés à rester vivre au sein de leur clan, dans la demeure familiale. En particulier les jeunes femmes, bien gardées sous l’œil du patriarche, jusqu’à ce qu’on décida de les marier. Non merci, très peu pour moi, avait répondu Cassidy avec un frisson d’horreur. Heureusement pour elle, son père, qui n’avait pas perdu de temps pour fuir le pesant manoir sa majorité à peine sonnée, avait pleinement supporté l’idée de sa fille. Plus étonnant encore, lorsque la nouvelle était parvenue à ses oreilles, la mère de Cassidy lui avait envoyé une longue lettre, la félicitant de ce choix très mature, et lui donnant mille recommandations sur comment choisir un logement. Visiblement, voir sa fille s’émanciper de l’influence des Nott était apparu à Demelza comme le moment opportun pour enterrer la baguette de guerre.

La route vers l’indépendance s’annonçait donc sous les meilleurs auspices pour Cassidy. Malheureusement, la réalité du marché immobilier lui était tombée dessus comme un bon coup de batte dans la gueule : si elle voulait vivre dans un endroit un minimum décent, même avec son salaire, pourtant confortable, de joueuse de quidditch, il lui faudrait quelqu’un pour partager le loyer. Il y avait bien Niklaus, mais elle n’avait pas envie d’introduire la routine de vivre ensemble dans leur relation. Les condisciples de Gryffondor, pouah, sept années à partager un dortoir lui avait suffi, elle connaissait trop bien leur défauts à présent. Non, il lui fallait quelqu’un d’à peu près indépendant, débrouillard, et de préférence au sang pur, pour rassurer Edward Nott sur les fréquentations de sa petite fille. Cassidy passa en revue toutes ses connaissances, qui se comptaient sur les doigts d’une main, et choisi le seul candidat qui correspondait à cette description, et s’en alla le chercher pour se lancer dans une chasse à l’appartement. Pas le temps de niaiser.

Cassidy se présenta donc, une fois de plus, au domicile d’Evan Rosier, appuyant sur la sonnette avec enthousiasme. Et se retrouva face au même elfe de maison à l’air revêche.

« Bonjour, Evan est là ? »
« Le jeune maître attend votre visite ? »
« Jamais, je fais profession de lui tomber dessus quand il s’y attend le moins. »
répondit Cassidy en entrant sans y avoir été invitée.

Evan était absent, mais Cassidy fut invitée par Donovan Rosier à prendre un café au salon en attendant le retour du fils prodigue. Signe que la jeune femme avait énormément gagné en maturité, elle n’était plus une adolescente sauvage qui fuyait la compagnie des adultes par peur de si ennuyer à mourir. Elle avait à peu-près domestiqué ses instincts rebelles, et savait désormais tenir une conversation mondaine autour d ‘une tasse de café. Cassidy prenait donc ses aises dans le salon d’Evan, discutant de la dernière saison de quidditch avec son père, en attendant que le « jeune maître » daigna se montrer.

Le Serpentard arriva vingt minutes plus tard, et fut accueilli par une remarque au vitriol dont Cassidy avait le secret.  

« Ah te voilà enfin toi ! Non, ne t’assied pas, on y va, j’ai toute une liste d’appartements à visiter. Hop hop hop. »

Envoyer un hibou ? Prévenir ? Non mais qui avait le temps pour ça ? Pas Cassidy en tout cas.
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    | Serpentard ;; 7ème année

| Serpentard ;; 7ème année
Evan F. Rosier
Date de naissance du joueur : 16/07/2000
Âge du joueur : 23
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Evan F. Rosier


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MessageSujet: Re: Lion Serpent Cartons Déménagement Lion Serpent Cartons Déménagement EmptyDim 23 Juin - 22:36

Evan soupira et, après des heures passées à étudier les ouvrages que Betty lui avait conseillé à la bibliothèque du Chemin de Traverse, quitta enfin ce lieu de paix. La chaleur l'enveloppa immédiatement, l'étouffa, même. Agacé, Evan déboutonna sa chemise d'un cran supplémentaire puis consulta sa montre. Mince, il était déjà si tard ? A ses yeux, l'ancien Serpentard n'avait pas passé assez de temps loin du Manoir, mais il lui fallait déjà y retourner. Un véritable calvaire. Evan n'aurait jamais imaginé penser cela un jour, mais il ne voulait pas rentrer chez lui et se confronter à sa mère. Malgré leur relation très étroite, le jeune homme commençait à prendre ses distances.

En réalité, tout avait commencé au moment où il avait accepté ce stage à Gringotts. "Un repaire de Merlinistes et de Sang-de-Bourbe" avait sévèrement répliqué Grace. Evan était conscient de ce que son entourage pensait de la Banque des Sorciers, mais il n'en avait strictement rien à faire. Ils pouvaient dire ce qu'ils souhaitaient, il n'allait pas changer ses plans pour autant. Le seul problème, c'était que sa mère s'était mise en tête de lui faire entendre raison. Et depuis, Evan avait l'impression qu'un piège immense commençait à se tisser autour de lui, refermant lentement ses griffes sur sa proie. On ne cessait de lui vanter les mérites des Mangemorts, de valoriser le Ministère, et tout un tas d'autres choses dans le genre. Evan se sentait de moins en moins à l'aise avec ses parents et leur entourage. Il se félicitait de plus en plus d'avoir choisi cet emploi et de s'éloigner de cet environnement qu'il ne supportait plus.

Malgré tout, il devait tout de même continuer à rester au Manoir. Il n'avait pas d'appartement à lui et avec le salaire qu'il touchait, il ne pouvait pas se permettre quelque chose qui correspondait à ses critères. Quitter la maison, oui, la quitter pour un taudis, non merci. Le jeune homme avait toujours eu un certain confort, il avait toujours vécu dans un luxe qui, malgré tout ce qu'il pouvait bien dire, rythmait sa vie. L'ancien Serpentard ne pouvait pas laisser tomber cela aussi facilement. Et puis mince, un certain niveau de vie s'imposait pour un Rosier. Le problème, c'était le loyer. Evan se rappelait encore de la proposition de Faulkner, mais aucune nouvelle ne lui était parvenue depuis cette soirée plus qu'étrange, alors il estimait que ce n'était qu'une proposition faite sous le coup de l'alcool. Tant pis, il arriverait bien à trouver quelque chose : ses parents avaient des relations et, bien qu'il aurait préféré s'en passer, il y ferait appel s'il n'avait pas d'autre choix.

La tête pleine de problèmes, Evan transplana jusqu'au Manoir, atterrissant un peu brutalement sur le perron. Bon sang, ce n'était pas le moment de faire ce genre de bêtise. D'humeur grincheuse, le jeune homme monta directement dans sa chambre, entendant vaguement des échos de voix en provenance du salon. Son père devait sûrement recevoir quelqu'un. Merveilleux, encore un gros lourd qui allait lui prendre la tête sur les responsabilités des Sang-Purs. Soupirant, Evan déposa ses affaires, enfila une nouvelle chemise dont il retroussa les manches jusqu'aux coudes, appliqua un sort pour résister à la chaleur ambiante puis, ne trouvant plus rien à faire, décida d'enfin descendre.

- Père ? Vous... ?

Sa phrase mourut dans sa gorge. Par Merlin, amis qu'est-ce que Faulkner foutait dans son salon ?! Du plus profond de ses tripes, Evan sentit son instinct lui hurler de fuir le mauvais plan qui se profilait déjà devant lui. Faulkner, au milieu de son salon, en train de taper la causette avec son paternel, c'était tout sauf une situation normale et, clairement, l'ancien Serpentard n'était pas sûr d'être en capacité d'assumer ce qui allait suivre.

Pris au dépourvu, Evan regarda la furie se lever d'un bond et déjà l'entraîner à sa suite, toute excitée.

- Une liste d'appartement... ? Quoi ? Faulkner, ça te dérangerait de prévenir à l'avance, la prochaine fois ? J'étais même plus sûr que ça tenait encore cette histoire, râla-t-il.

Il salua vaguement son père en quittant la pièce et, comme la tornade blonde ne semblait pas décidée à se calmer, il lança un Accio informulé et son sac arriva en trombe, avec tous ses papiers dedans. Il avait prévu de faire des recherches un peu plus tard dans la semaine et tout était déjà donc prêt. Parfait, maintenant, il ne manquait plus qu'à se mettre d'accord avec la folle furieuse qui, de toute évidence, allait finir par lui servir de colocataire.

- Bon ! Etant donné que, une fois de plus, tu m'imposes ta présence Faulkner, autant en profiter pour vérifier ensemble qu'on cherche bien la même chose, soupira Evan après avoir transplané sur le Chemin de Traverse. C'est quoi tes critères ? Et fais voir cette liste, ajouta le jeune homme en piquant le parchemin des mains de la blonde.

On pouvait reconnaître une chose à Faulkner, elle avait bien travaillé le sujet. Evan aussi avait fait quelques recherches d'appartements en colocation. A eux deux, ils pourraient faire quelque chose de bien.

Enfin, dans l'idéal. Et tout le monde savait que l'idéal ne pouvait pas s'associer avec Evan et Cassidy.
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    | Gryffondor ;; 6ème année

| Gryffondor ;; 6ème année
Cassidy H. Faulkner-Nott
Date de naissance du joueur : 25/03/1988
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Cassidy H. Faulkner-Nott


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MessageSujet: Re: Lion Serpent Cartons Déménagement Lion Serpent Cartons Déménagement EmptyMar 25 Juin - 10:34

Ça alors ! Rosier était venu, Rosier avait vu et Rosier râlait. Comme c’était étonnant. Cassidy termina son café et traita cette crise de bouderie avec toute la hauteur de son indifférence, il était vraiment irrécupérable. Et elle allait devoir vivre avec lui, ah vraiment, elle avait toujours des idées formidables. Bon dans le fond, même si elle ne voulait pas l’admettre, il avait peut-être un peu raison, il aurait été plus correct de prévenir avant. Mais les choses s’étaient précipitées et des créneaux de visites s’étaient soudainement libérés : le marché de la location était une jungle et il fallait saisir les occasions dès qu’elles se présentaient.

« Plains-toi tiens ! » répliqua-t-elle avec un haussement d’épaule indifférent « J’ai déjà fait la moitié du boulot, t’as plus qu’à visiter et à dire oui ou non. Je suis vraiment trop bonne avec toi. » conclut-elle avec une moue boudeuse.

C’était à ça qu’allait ressembler leur future vie commune ? Cassie allait se taper tout le boulot et Evan allait traîner des pieds en râlant ? Elle espérait que non, elle lui laissait le bénéfice du doute parce que personne n’aimait rentrer du boulot pour trouver sa meilleure ennemie en train de prendre ses aises dans son salon, mais il avait tout intérêt à se montrer plus jovial et utile pendant la recherche, sans quoi elle se chargerait de lui remettre les points sur les i, et elle pouvait lui promettre qu’il n’allait pas aimer ça.

La Gryffondor se leva, remercia encore une fois Donovan pour son hospitalité, qui en retour l’engagea à revenir leur rendre visite quand elle voulait. Elle pouffa silencieusement, ça, ça n’allait pas arranger l’humeur de son compagnon d’infortune. La preuve, lorsqu’ils arrivèrent sur le Chemin de Traverse, il avait encore et toujours l’air grognon.

« J’avais jamais remarqué que tu vouvoyais tes parents... » commenta-t-elle, plus pour elle-même qu’autre chose, tandis qu’elle fouillait dans son sac pour y trouver la liste des visites.

Ce n’était pas si rare chez les sang-purs, mais ça surprenait toujours Cassidy qui avait bénéficié d’une éducation plus « libérale. » Sa mère était très à cheval sur la politesse, mais le tutoiement était de rigueur à la maison, ça, et les surnoms ridicules, réservés au cadre strictement privé. Quant à sa relation avec son père, elle avait de toute façon toujours manquée d’autorité, et elle le traitait généralement en bon copain plutôt qu’en patriarche vénérable. C’était peut-être pour ça que Cassidy manquait du tact et de la retenue que l’on attendait des sang-purs, on avait oublié de lui inculquer dès l’enfance, mais elle ne s’en plaignait pas, son éducation lui convenait comme elle était.

« Salon, cuisine, deux chambres et sur le Chemin de Traverse. » répondit-elle en tendant la liste à Evan. « Je me suis dit que c’était le plus pratique, puisque tu dois aller travailler à la banque et moi je dois aller à Montrose pour les entraînements, j’aimerai autant qu’on soit relié au réseau de cheminées. »

Ça surprenait parfois, mais quand elle le voulait bien, Cassidy pouvait être quelqu’un de très pragmatique et de bien organisée. Avec sa mère qui passait sa vie au travail et sa grand-mère à la santé fragile, Cassie avait appris très tôt à être relativement indépendante et à assumer sa partie des taches ménagères. Et elle espérait qu’Evan saurait se montrer à la hauteur parce qu’elle ne comptait pas lui servir de mère poule de substitution.

Vivre sur le Chemin de Traverse était ce qui se faisait de plus cher en matière d’immobilier sorcier, les sorciers étaient toujours plus nombreux, et la grande n’était pas extensible à l’infini. Mais c’était ce qu’il y avait de plus pratique : vous étiez au cœur de la vie sorcière, proche des commerces, et tous les appartements étaient équipés d’une cheminée reliée au réseau. Vous pouviez transplaner juste devant votre porte, et envoyer des hiboux sans vous soucier de ce qu’allait penser vos éventuels voisins moldus. Il existait bien des villages de sorciers, Pré-au-Lard, Flageley-Le-Haut ou Godric’s Hollow, mais ça c’était un non absolut pour Cassidy. Elle était une londonienne pure souche, et il était hors de question qu’elle aille s’enterrer à la campagne, merci pour elle. La Gryffondor ne courrait pas après le luxe de toute façon, elle avait grandis avec sa mère en banlieue de Londres, une jolie maison bourgeoise, mais rien d’extravagant, et dans le manoir de la famille Nott, une bâtisse imposante, mais la famille étant extrêmement réduite, ils n’en occupaient qu’une toute petite partie, le reste étant laissé à l’abandon. Un joli appartement, propre et fonctionnel, c’était tout ce qu’elle demandait.

« Allez, la première visite c’est par là. Et prépare ton meilleur sourire de play-boy, la première impression sur le propriétaire ça peut tout changer ! »

Ils marchèrent d’un pas décidé, et arrivèrent devant l’immeuble, où ils furent accueilli par un agent immobilier à l’air affable.

« Miss Faulkner-Nott, et monsieur, je vous ai trouvé le parfait petit appartement, idéal pour l’installation d’une jeune couple ! »
« Quel couple ? Je vous ai demandé deux chambres, pour une colocation. Vous m’écoutez quand je vous parle ? »
répliqua-t-elle d’un ton au vinaigre.
« Absolument. Si vous voulez bien me suivre. »

C’était donc à ça que ça ressemblait la recherche d’un logement ? Parler avec des gens qui n’entendaient rien ? Hé bien, ça allait être gai cette affaire. Enfin, puisqu’ils étaient là, autant monter voir l’appartement. Elle emboîta le pas, sans enthousiasme. Dernier étage, super, bientôt elle se ferait appeler Cassidy les mollets d’aciers. Tandis qu’ils grimpaient les marches, l’agent ne cessait de leur vanter les avantages de l’immeuble, et de l’appartement. Un petit bijou, mais si, je vous l’assure. Et une vue imprenable sur les toits de Londres, vous m’en direz des nouvelles. Ils arrivèrent enfin, l’agent fit tourner la clef dans la serrure et ouvrit la porte avec un sourire ravi.

« Bon, il est dans son jus, mais il faut se projeter. »

Cassidy haussa un sourcil perplexe, la seule chose qu’elle avait envie de projeter c’était l’agent immobilier, à travers le mur. Son bijou n’était rien de plus qu’un taudis mansardé, petit et sombre. Quant à la vue magnifique sur les toits, quelle bonne blague, avec ces fenêtres minuscules, la seule qui pourrait en profiter ça serait Nietzsche. La jeune femme fit tout de même le tour du logement, principalement pour évacuer et s’empêcher de balancer un sortilège à cet escroc qui se prétendait agent immobilier. Un détail attira son attention, elle pointa sa baguette en direction du mur pour l’éclairer.

« Dites, je suis pas experte en botanique, mais qu’est-ce c’est que cette colonne de champignon ? »
« Un peu d’humidité de saison, vous vous y ferez très bien, ne vous inquiétez pas. »


Très bien, c’était la goutte d’eau. Cassidy sortie en trombe de l’appartement en grommelant un vague « merci pour rien. » Et descendu les escaliers quatre à quatre, Evan sur ses talons. Un coup pour rien, elle comprenait mieux pourquoi ils ne lui avaient pas montré de photo avant la visite. Mais bon, si on trouvait l’appartement de ses rêves à la première visite, ça se saurait. Elle essayait de retrouver sa bonne humeur tandis qu’ils se dirigeaient vers la visite suivante.

« T’as dit à tes parents que tu comptais déménager ? Ils ont dit quoi ? Moi avec grand-père c’est pas passé tout seul, il était pas ravi que je m’en aille vivre ma vie... »

Les deux jeunes adultes arrivèrent devant le second immeuble. Cette fois, à la place d’un agent immobilier, c’était une longue, très longue file d’attente. Il y avait au moins une vingtaine de personne. Et ils étaient tous là pour visiter le même appartement. Cassidy laissa échapper un long soupir de désespoir. Ce n’était que le deuxième appartement, mais elle était déjà épuisée.
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    | Serpentard ;; 7ème année

| Serpentard ;; 7ème année
Evan F. Rosier
Date de naissance du joueur : 16/07/2000
Âge du joueur : 23
Arrivé sur Poudnoir : 29/06/2016
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Evan F. Rosier


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MessageSujet: Re: Lion Serpent Cartons Déménagement Lion Serpent Cartons Déménagement EmptyMar 25 Juin - 14:40

Qu'aurait été Evan s'il ne râlait jamais ? Oui, Monsieur était un éternel insatisfait. La faut aux parents, sûrement, à son éducation, peut importait au final. Râler, c'était une marque de fabrique. Et puis, si les gens qui l'entouraient faisaient les choses bien du premier coup aussi... quel besoin aurait-il de râler ? Et puis râler, c'était la vie, c'était un sport de haute voltige dans lequel Evan avait la médaille d'or. Aussi ne se priva-t-il pas de montrer son talent en découvrant Faulkner dans son salon. Après tout, il était chez lui, c'était elle l'intruse, il était dans ses droits.

Se faisant traîner dehors par la tornade blonde, Evan haussa les épaules face à sa réplique.

- Si tu m'avais confirmé que notre accord tenait toujours, j'aurais fait plus de recherches, se défendit l'ancien Serpentard. Et puis j'ai deux trois adresses quand même, c'est déjà pas mal. Je dois pouvoir m'arranger avec les proprios pour avoir des rendez-vous aujourd'hui, ajouta-t-il, plus pour lui-même que pour Faulkner. Oh, mais certainement, Madame est trop généreuse, ricana Evan en levant les yeux au ciel.

L'après-midi commençait bien... Si toute la collocation devait se passer sur le même ton, les choses allaient être sportives. Heureusement, ils seraient tous les deux très occupés par leurs emplois respectifs, ça pourrait sûrement apaiser les choses. Enfin, du moins, Evan l'espérait. Il était hors de question qu'il se coltine les crises de nerfs de Faulkner en rentrant de la Banque. Même pas en rêve, il avait autre chose à faire.

Une fois dehors, Evan balaya ces pensées de sa tête et se concentra sur leur tâche du jour : trouver un appartement. Décidément, il serait passé par toutes les épreuves avec Cassidy : être fiancés par la presse, se battre contre une Monstro-plante, affronter un labyrinthe d'épreuve, se prendre une cuite monumentale, chercher un appartement... Fronçant les sourcils, Evan se rendit brusquement compte qu'il partageait presque plus de choses avec cette folle furieuse qu'avec sa cousine ou Lys. Dans quel délire est-ce qu'il vivait ?

- Quoi, tu les vouvoies pas toi ? demanda Evan, vaguement étonné. Ma mère a toujours tenu à ce que je les vouvoie. J'imagine que c'est une sorte d'habitude maintenant, ajouta-t-il avec un haussement d'épaule.

Au final, ça ne changeait pas grand chose : il voyait toujours son père plus comme une figure amicale et sa mère comme figure d'autorité. Le vouvoiement était juste une marque de son statut. Il n'en avait pas grand chose à faire.

Passant rapidement sur le sujet, Evan hocha la tête face aux critères de Cassidy. Oui, pratique, simple et qui convenaient aux deux. Il consulta la liste : tout était dans le centre ou, au moins, très proche. S'ils arrivaient à en avoir un de ceux-là, ils seraient bien placés.

- Il nous faudrait un truc assez grand aussi, qu'on se marche pas dessus dès qu'on sort de nos chambres. Et, par pitié, quelque chose de lumineux : je passe mon temps dans les sous-sols de Gringotts, et je peux te garantir qu'au bout de quelques semaines, tu commences sérieusement à faire la différences entre la lumière d'un soleil factice et celle de l'extérieur, soupira le jeune homme. Sinon je suis totalement d'accord pour tout le reste. Après, faut voir ce qu'on nous propose, on peut faire des concessions suivant l'appartement qu'on a en face de nous. Ou négocier.

Pragmatisme était le mot d'ordre. Evan ne se voilait pas la face : c'était leur premier appartement, ils n'avaient pas vraiment l'expérience de ces choses-là, commençaient à peine dans la vie... Ce qu'on leur proposerait ne correspondrait pas totalement à leurs attentes, ou, du moins, pas tout le temps. Alors bon, il allait falloir prendre sur eux s'ils voulaient avoir leur indépendance. Ah, vie d'adulte, responsabilités, décisions... C'était à la fois effrayant et excitant. Partagé entre ces deux émotions, Evan rendit la liste à Cassidy et la laissant guider. Après tout, c'était elle qui l'avait faite, autant qu'elle prenne les commandes.

- T'as les papiers nécessaires sur toi ? Des fois qu'on trouve la perle rare, ce serait bête de passer à côté parce que t'as oublié un parchemin, ricana le jeune homme.

Si elle avait vraiment oublié quelque chose, Evan allait râler encore davantage. C'était certain. Quoi que, aujourd'hui, il se trouvait gentil : il aurait pu faire bien pire. Enfin bon, la recherche ne faisait que commencer, il avait tout le temps de s'y mettre. Il était sûr qu'il aurait matière à se défouler plus tard. Attendons de voir le premier appartement, pensa-t-il en se retenant de soupirer. Tout ça allait être sportif, vraiment.

- En terme de première impression, je m'inquiète davantage pour toi Faulkner : n'oublie pas de mettre un filtre entre tes pensées et ce que tu dis, ça pourrait potentiellement nous aider à ne pas trop nous foirer.

Ils arrivèrent devant l'immeuble. Un petit bonhomme les attendait : grand sourire, crâne chauve, un embonpoint important. Evan se retint de froncer les sourcils et, dans un premier temps, lui rendit son sourire. Cependant, l'ancien Serpentard eut rapidement envie d'étrangler cet idiot : un couple ? Est-ce qu'ils avaient vraiment l'air d'un couple, sérieusement ? On ne pouvait pas faire plus mal assortis qu'Evan et Cassidy. Sincèrement, ça ne leur crevait les yeux qu'à eux, ou alors le reste de la population était complètement débile ? De mauvaise humeur, Evan fit tout de même de son mieux pour n'en rien montrer. Il ne put cependant s'empêcher de pousser un long soupir quand Cassidy répliqua. Et c'était elle qui parlait de première impression ? Non mais y'avait pas idée d'être aussi sans-gêne.

- Bravo Faulkner, lui murmura-t-il quand ils emboîtèrent le pas à l'agent immobilier. Envoyer bouler l'agent, c'est vraiment ce qu'on appelle faire bonne impression.

Evan écouta d'une oreille distraite l'agent leur vanter son bien, peu confiant en tout ce que cet homme leur disait. Mouai, vu l'état de la cage d'escalier, l'ancien Serpentard avait comme un doute sur la véracité de ces propos. Et cela se vérifia quand ils arrivèrent dans l'appartement même. En voyant l'état des lieux, Evan fronça les sourcils et foudroya l'agent immobilier du regard.

- C'est une blague, j'espère. Vous pensez vraiment que ce taudis peut nous intéresser ? Comment osez-vous même mettre cette chose sur le marché, par Merlin, ajouta le Serpentard en balayant la pièce des yeux avec dégoût.

Le jeune homme refusa de bouger de l'entrée. Les bras croisés, il regarda Faulkner faire un petit tour du propriétaire, sachant parfaitement qu'elle avait autant envie que lui de s'y installer et, quand elle découvrit une flore propre à cet environnement en train de se développer, il tourna les talons aussi sec et sortit de la pièce, imité par Cassidy. Il ne dit pas au revoir, ni merci, ni quoi que ce soit. C'était tout simplement ridicule. Est-ce qu' cet homme savait au moins qui ils étaient ? Proposer un tel taudis à des Sang-Purs, c'était chercher le bâton pour se faire battre, sincèrement.

Une fois dehors, ce qui devait arriver arriva : Evan râla.

- Non mais sérieusement... Comme si nous étions les premiers paysans venus. Sincèrement, si le reste des visites se passe comme ça, je sens qu'on va énormément apprécier cette après-midi... Et puis, c'était quoi cette histoire de couple ? ajouta-t-il en faisant une légère grimace. Sérieusement, il serait temps que les gens passent à autre chose ! Hé, Faulkner ! Franchement, tu nous l'as dégoté où ce truc ? T'as fais les annonces du Chicaneur ou quoi ?

Evan soupira fortement puis décida de se reprendre. D'autres visites les attendaient, rien n'était encore perdu. Il prit alors sur lui pour se calmer et, quand Cassidy lui posa sa question, il grimaça légèrement.

- Ouai, ça fait quelques semaines. Ma mère le prend très mal. En fait, elle prend tout mal depuis que je bosse à la Banque. Je crois bien qu'elle aurait préféré que je fasse mon stage au Bureau des Mangemorts avec elle, et pas dans ce "repaire de Merlinistes", comme elle dit. Alors si on cumule à ça le fait que je souhaite prendre mon indépendance... C'est pas gagné non plus de mon côté. Encore toi, si c'est que ton grand-père, je pense que tu peux gérer : aussi étonnant que ça puisse paraître, tu ne te laisses pas franchement marcher sur les pieds, ajouta-t-il avec un sourire moqueur.

Une queue monstre. Ce fut la première chose que vit Evan devant l'immeuble suivant. Par Merlin, on se payait leur tête. Il n'y avait pas moyen qu'ils attendent aussi longtemps. Et puis, chaque personne représentait une potentielle chance pour eux qui s'effaçait.

- Non mais c'est pas vrai ! Ils se moquent de nous ! Devoir attendre en plein soleil avec une file comme ça, c'est pas possible...

Irrité, Evan attrapa la liste de Faulkner et la consulta machinalement, pour voir s'il n'y avait pas un autre appartement assez proche pour pouvoir être visité en attendant. Mais les autres étaient trop loin et quitter la file, c'était perdre sa place. Condamné à attendre, le jeune homme chercha un moyen de distraction et, Faulkner étant à portée de main, il décida de lui faire la conversation.

- Bon... Et sinon, cette carrière de Quidditch, comment ça se passe ?

Il fallait vraiment qu'ils se retrouvent dans des situations pas possibles pour avoir des discussions normales. Trouvez le paradoxe.
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Cassidy H. Faulkner-Nott
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MessageSujet: Re: Lion Serpent Cartons Déménagement Lion Serpent Cartons Déménagement EmptyMer 26 Juin - 12:41

Le mois dernier, lors d’un match amical contre Flaquemare, un cognard sournoisement lancé avait frappé Cassidy en pleine poitrine, la faisant tomber de son balai et entraînant une chute de plusieurs mètres de haut, hé bien elle pouvait désormais l’affirmer, ça avait été plus agréable que cette première visite d’appartement. Cette colonne de moisissure qui vivait sa meilleure vie sur les murs lui donnait un frisson de dégoût rien que d’y repenser, et comme le disait souvent sa médicomage de mère : on laisse l’humidité s’installer, puis les champignons prolifèrent, ensuite on a des problèmes respiratoires et après on meurt. Bon, Demelza avait toujours eu tendance à être un peu trop dramatique lorsqu’il s’agissait des questions d’hygiène et de santé, néanmoins Cassidy était persuadée qu’on ne gagnait rien de bon à vivre côte à côte avec une colonne de moisi.

« Même pas, ils faisaient de la pub sur la radio magique, Sorcière Immo, l’appartement de vos rêves en deux coups de baguette. Mon cul ouai. Heureusement j’ai trouvé les autres annonces dans la Gazette, ça sera peut-être un peu mieux que ça, enfin j’espère. »

Cassidy et Evan continuèrent donc leur parcours du combattant, en râlant, pour changer. Cassidy était particulièrement remontée contre le ministère qui laissait travailler des marchands de sommeil de ce genre sans lever le petit doigt. Mais c’était vrai à la fin, il y avait un bureau pour réglementer les championnats de bavboules mais pas pour le logement. Le ministre n’arrêtait pas de clamer qu’il ferait ce qui serait le mieux pour les sorciers, ben qu’il commence par s’assurer que personne ne vit dans un logement insalubre. Un scandale, rien que d’y penser elle sentait se réveiller ses vieilles aspirations anarchistes, il fallait faire cramer le gouvernement.

Cassidy laissa échapper un son indistinct mais qui se voulait néanmoins compatissant quand Evan évoqua la situation compliquée avec sa mère. Elle venait elle-même de passer plus d’une année à ne pas adresser la parole à la sienne parce qu’elle ne voulait pas accepter que sa fille devienne une joueuse de quidditch professionnelle alors qu’elle rêvait d’une autre carrière pour sa progéniture. Forte de son expérience, elle essaya de se montrer rassurante avec le Serpentard.

« Ça me rappelle ma mère, gniagniagnia, tu vas gâcher ta vie, après tout ce que j’ai fait pour toi, etc, etc. Du coup je suis partie en claquant la porte et on s’est plus parlé. Puis finalement, après avoir bien pris son temps, elle a accepté l’idée que je vive ma vie et prenne mes propres décisions. Faut laisser un peu de temps à ta mère, elle finira par s’y faire, puis sinon, bon ben merde, elles vont quand même pas contrôler nos vies jusqu’à ce qu’on ait cinquante ans, non ? » Les sang-purs avaient décidément un problème avec l’indépendance des membres de la famille, il n’était pas rare d’avoir un chef de famille qui décidait de tout pour tout le monde, et où on n’avait pas d’autre choix que de fermer sa gueule et obéir ou partir. « Grand-père arrête pas de répéter que ça ne se fait pas chez les sang-purs, que c’est des habitudes de sang-mêlé, voire pire… Heureusement que papa et maman me soutiennent sur ce coup-là puis quand il saura que c’est avec toi ça va peut-être le calmer un peu, un colocataire qui vient d’une bonne vieille famille bien pure et bien respectable. »

Heureusement pour elle, elle était la seule et unique héritière d’Edward Nott, et au train ou ça allait, la situation n’était pas près de changer. Ni Hypérion, ni Théodore ne semblait presser de se marier et de se reproduire pour fournir à leur père la glorieuse descendance dont il rêvait. Laissant à Cassidy le champ libre pour agir comme il lui plaisait, sans la menace d’être déshéritée à la faveur d’un héritier plus complaisant. Et de toute façon elle ne faisait rien de mal, elle voulait juste profiter un peu de sa jeunesse et voler de ses propres ailes, ce n’était quand même pas ça qui aillait détruire toute une lignée de sang-pur, non ?

« Je jouerai comme titulaire à la rentrée, ça c’est cool, mais en ce moment, pfff, je joue pas tellement au quidditch, je m’entraîne surtout à signer des trucs : contrat, avenant au contrat, droit à l’image, sponsor, publicité, assurance, droit de rediffusion… Je pensais pas qu’on avait besoin d’autant de paperasse dans ce métier... » ajouta-t-elle d’un ton vaguement désabusé.

Puisqu’ils étaient coincés dans une file d’attente qui ne semblait pas vouloir bouger, autant faire la conversation, et puisqu’ils allaient vivre ensemble, autant s’y habituer, ce genre d’exercice risquait de devenir de plus en plus courant. Ils ne pouvaient décemment pas vivre ensemble et ne s’adresser la parole que pour s’engueuler. Ou si, y’avait des couples mariés qui y arrivaient très bien. Cassidy posa quelques questions à Evan sur son travail à la banque, qu’est-ce qu’il faisait ? Il avait vécu des aventures formidables ? Trouvé des trésors perdus ? Et ses collègues ?

« T’aurai peut-être du devenir Mangemort, avec la marque, tout le monde nous laisserait passer » plaisanta-t-elle pour passer le temps. « En tout cas, j’ai trop hâte d’avoir notre appart’, premier truc que je fais, j’invite ma mère, je fais un truc qui l’énerve et si elle râle, ma maison, mes règles, revan... »

Cassidy n’eut malheureusement pas le temps de terminer sa phrase que la file d’attente commença à s’énerver. À en croire les bruits qui parcouraient la foule, le propriétaire venait d’apparaître et d’annoncer que c’était loué et qu’ils pouvaient tous se casser. Quelle poisse ! La Gryffondor laissa échapper un très long soupir, raya celui-ci de la liste et proposa à Evan d’aller à la visite suivante, sans râler et vite, avant que les autres aient la même idée qu’eux.

« Bon, le suivant c’est sur l’allée des Embrumes. Je sais, je sais, mais on peut au moins essayer non ? Le quartier s’améliore un peu depuis qu’il y a le siège de FP. »

Ils s’engouffrèrent dans la petite rue. C’était déjà mal engagé pour la luminosité, l’allée des Embrumes était un peu moins craignos, peut-être, mais elle était toujours aussi sombre. Cassidy fit une grimace de désapprobation lorsqu’ils arrivèrent devant l’immeuble, l’appartement était situé juste au-dessus le L’étoile de L’Orient, un cabaret réputé pour ses danseuses en tenues légères et « autres services. » Fantastique, cette journée ne faisait qu’empirer d’heure en heure. Ils se décidèrent tout de même à monter visiter l’appartement, ils auraient peut-être une bonne surprise. L’entrée et la cage d’escalier n’étaient pas si mal, propres, bien éclairées, quelques plantes vertes. Cassidy imaginait bien pire vu de l’extérieur. Ils grimpèrent jusqu’au deuxième, frappèrent à la porte, qui s’ouvrit pour découvrir une sorcière d’une cinquantaine d’année, à l’air grognon.

« Bonjour, c’est pour visiter... »
« Vous êtes mariés ? »
« Euh non »
répondit Cassidy d’un air interloqué.
« Fiancés alors ? »
« Non plus, mais en quoi ça vous regarde ? »
« C’est une question de morale, je ne loue pas mon appartement aux dépravés. »
« Il est situé au-dessus d’un bordel votre appartement vous savez ? »
« Justement, pas besoin d’aggraver la situation en laissant s’installer un couple de fornicateur ! Dehors, dehors, dehors !»



Cassidy senti sa baguette la démanger au fond de sa poche, un petit sortilège de chauve-furie, ça lui apprendrait à cette vieille folle. Mais elle renonça et se contenta de tourner les talons, non sans qualifier la propriétaire de vieille goule putride. Commencer une bagarre, c’était un très bon moyen de se trouver un appartement, une jolie petite cellule au poste. Y’avait vraiment de ces maboules, c’était incroyable. Cassie commençait à désespérer, ce n’était que la troisième visite, et elle en avait déjà marre. C’était vraiment la jungle sauvage la chasse à l’appartement. Pour se remettre de leur émotions, elle proposa de s’arrêter chez Fortarôme manger une glace avant la prochaine visite.

« Le suivant c’est vers la boutique d’accessoire de quidditch, ça va peut-être nous porter chance. » Cassidy reprenait espoir en dégustant son parfait aux couine-souris. « Et ta chère et tendre, Elena, ça l’inquiète pas trop que tu ailles vivre avec une autre fille ? »
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Evan F. Rosier
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MessageSujet: Re: Lion Serpent Cartons Déménagement Lion Serpent Cartons Déménagement EmptyLun 29 Juil - 13:43

Evan, comme tous les jeunes de son âge, se trouvait dans cette période de la vie où il se trouvait trop adulte pour continuer à rendre des comptes et pas assez pour assumer les siens. Il voulait la liberté, le respect, du crédit à ses propos, mais il ne parvenait parfois pas à se prendre lui-même au sérieux. La faute à la vie : à force de renvoyer aux gamins une image d'eux-même incapable d'assumer et de se prendre en main, on en faisait de jeunes adultes hésitants. L'ancien Serpentard en était là : il voulait un appartement, son autonomie, mais il n'avait ni envie de faire les recherches et les visites, ni suffisamment de foi en leur trouvailles. Le premier appartement lui mina le moral : pas possible de tomber sur quelque chose d'aussi sordide... et pourtant, ils l'avaient fait. C'était plus fort que lui : il avait l'impression qu'on se payait sa tête. Une situation comme ça ne serait jamais arrivé à une adulte accomplie comme sa mère. Et pourtant, Evan se refusait à lui demander son aide.

Une fois sortit, et après avoir fait son râleur quelques minutes, le jeune homme décida de passer à autre chose, et, par la même, à un autre appartement : ils n'allaient pas se laisser abattre pour si peu, si ?

- Croisons les doigts Faulkner. Avec de la chance, on aura un appartement à la fin de la journée et on pourra avoir la paix pour la suite, soupira Evan en prenant la route de leur nouvelle cible.

Arrivés dans la queue, les deux jeunes n'eurent d'autres choix que d'attendre et, ô surprise, se mirent à communiquer entre eux. Evan se livra quelque peu sur la situation tendue avec sa mère, et, à son grand étonnement, trouva un écho à sa situation chez Cassidy. Il fut étonné d'apprendre qu'elle avait passé plus d'un an sans échanger avec sa mère et il tenta de s'imaginer dans sa situation, mais il n'y parvint pas. impossible : peu importe ce qui pourrait se passer entre eux, Evan avait un lien beaucoup trop étroit avec sa mère pour qu'il puisse le rompre, ne serait-ce qu'un temps. C'était à la fois quelque chose de bien, car il s'assurait un soutien, mais c'était également une sorte de malédiction : faire sa vie s'avérait plus compliqué quand on était en désaccord avec la personne qui en constituait une part quasi majoritaire.

- Eh ben, ça devait pas être la joie, répondit Evan en grimaçant. Mais je sais pas si ma mère serait prête à faire des concessions comme la tienne, c'est pas tellement son genre - sinon, le mariage entre mes parents ne serait pas qu'une énorme mascarade... Enfin bon, t'as raison après tout, faudra bien qu'elle s'y fasse, termina-t-il en haussant les épaules, l'air faussement nonchalant. On commence doucement avec cet appartement, et on verra après pour la suite... En tout cas, de mon côté, j'ai pas à me plaindre de l'Ancien pour le moment : Chapman est calme, ces derniers temps, voire trop - c'est presque effrayant. Mais tant qu'il me fiche la paix, je vais pas m'en plaindre, crois-moi !

C'était vrai que le vieux n'avait pas fait des siennes, cette fois-ci. Oh, Evan savait parfaitement qu'il désapprouvait de tout son être ses récentes décisions - à savoir travailler à la Banque au détriment d'un poste au Ministère - mais il n'avait pas fait plus de vagues que ça. L'ancien Serpentard trouvait ça étrange : il se rappelait parfaitement du chantage qu'il lui avait fait quant à la reprise de l'entreprise familiale, le menaçant de s'en prendre à Alice s'il ne cédait pas. Au final, il n'avait rien fait, mais toujours était-il qu'il avait essayé de l'enrôler dans son business, alors le jeune homme était étonné qu'il n'ait pas plus réagit que cela. Enfin bon, comme il venait de le dire, il n'allait pas s'en plaindre outre mesure : tant mieux si on lui fichait la paix, c'était tout ce qu'il demandait.

Laissant tomber ses réflexions familiales, Evan décida de s'intéresser un peu à la carrière de Cassidy : il avait la chance de faire une collocation avec une joueuse pro, autant en profiter.

- Droit à l'image, hein ? ricana le jeune homme. Faulkner va se retrouver sous le feu des projecteurs ! Je sais pas pourquoi, mais je t'imagine très mal supporter le flot incessant des flashs des appareils photos sans broncher et en souriant de toutes tes dents, déclara-t-il, ironique et moqueur.

La discussion s'orienta ensuite sur le travail d'Evan. Ce qui était sûr, c'était que les métiers paraissaient bien plus palpitants sur le papier : comme Faulkner, l'ancien Serpentard se rendait de plus en plus compte que les grandes aventures dont il avait rêvé étaient encore bien loin de lui. Il passait davantage son temps le nez plongé dans des bouquins, à réviser ses bases ou à apprendre l'interminable règlement imposé par les gobelins. Il n'intervenait au final que très peu et presque jamais sur le terrain, ou alors simplement comme spectateur. De plus, il n'avait encore fait aucun grand voyage : quand il bougeait, ce n'était pas pour suivre Betty et Heiz dans leurs aventures au Moyen-Orient, mais pour suivre un quelconque autre Briseur de Sort quelque part en Angleterre. Apparemment, étant donné le sort du dernier stagiaire et le statut social élevé du nouveau, on prenait quand même quelques mesures pour qu'il survive. Et ça, Evan commençait à le supporter de moins en moins.

- C'est sûr que ça file un sacré avantage, ce tatouage...

L'avantage de trouver un appartement convenable sans voir toutes ses chances vous passer sous le nez. Quand il vit la vague de frustration qui secoua la foule devant eux, Evan sentit la colère enserrer sa poitrine, et il inspira profondément pour se reprendre. Tant pis, tant pis... Il y en avait d'autres... C'était ce qu'il fallait se dire, après tout, ce n'était que leur deuxième appartement, ils avaient encore d'autres options...

- Bon allez, on bouge Faulkner, c'est quoi l'option suivante ? grogna Evan en tournant les talons, essayant, tant bien que mal, de se concentrer sur autre chose que sur son envie de meurtre.

Il manqua s'étrangler quand il entendit Faulkner lui annoncer leur prochaine destination. Non mais on se moquait de qui, là ?! Il fit de son mieux pour prendre sur lui quand Cassidy se justifia, et hocha la tête.

- Très bien. Allons voir. Mais, sincèrement, je trouve que tu fais preuve d'énormément d'optimisme sur plan-là : je sens encore la douille arriver... Par Merlin... soupira-t-il en s'engageant dans l'allée sombre à la mauvaise réputation.

En arrivant devant l'immeuble, Evan laissa échapper un rire jaune.

- J'imagine que ce détail n'était pas inscrit sur l'annonce, n'est-ce pas ? dit-il en désignant le Bordel, d'où sortait à l'instant même un homme qui vacillait dangereusement, un air béat sur le visage, l'air fortement aviné.

Un profond dégoût envahit Evan. Non. Peu importait l'état de l'appartement, son idée venait d'être faite, et il était hors de question qu'il se retrouve à devoir passer devant ce bordel tous les matins et tous les soirs. Hors. De. Question.

Et pourtant, il emboîta le pas à Faulkner, entra dans l'immeuble. Propre. C'était déjà ça. On pouvait même dire que c'était presque agréable. Mais non. Le Bordel. Il y avait un putain de Bordel juste à côté. Un frisson de dégoût traversa de nouveau Evan quand il pensa à tout ce qui devait se passer dans ce bâtiment. Non, non, non et non. Non.

La rencontre avec la propriétaire acheva de saper le peu de bonne volonté que le jeune homme avait pu rassembler pour cet appartement. Mariés ? Fiancés ? Non mais qu'est-ce qu'ils avaient tous à vouloir les mettre ensemble, par Merlin ?! Le jeune homme n'eut pas besoin d'en entendre plus : alors que Faulkner terminait d'incendier la vieille folle, il tourna les talons sans un mot et redescendit les marches aussi sec, sortant de l'immeuble et mettant une bonne distance entre lui, cette vieille folle et son bordel.

Il se tourna ensuite vers Faulkner et soupira longuement en se pinçant l'arrête du nez.

- Franchement, je crois qu'on est maudit Faulkner... Je sais pas, quelqu'un doit nous détester du plus profond de ses tripes pour qu'on est autant la poisse comme ça, je vois pas d'autres moyens...

Ils retrouvèrent avec soulagement l'ambiance plus lumineuse et chaleureuse du Chemin de Traverse et allèrent s'installer à la terrasse de chez Fortarôme. Evan commanda une glace aux Chocogrenouilles : rien de mieux que du chocolat pour se remettre de tout ça. C'est avec un soupir de satisfaction qu'il enfourna la première cuillère dans sa bouche.

- Tant que c'est pas au-dessus d'un bordel, tout me va Faulkner. Non mais sincèrement, ce genre d'endroit ne devrait pas exister... Les humains ne sont pas des objets sexuels, par Merlin, soupira-t-il en grimaçant.

Il prit une nouvelle cuillère et haussa les épaules quand Cassidy lui parla d'Elena.

- On est plus ensemble. Apparemment, je ne lui accordais pas assez d'attention, je passais trop de temps avec Lys... Bref, j'ai mis un terme à tout ça, j'aime pas me prendre la tête sur des sujets aussi futiles. Surtout que c'est faux, ajouta-t-il d'un ton parfaitement assuré. Lys n'avait rien à voir là-dedans. Et toi ? Toujours avec ce cher Niklaus ? Pas trop embêté par cette histoire de collocation ?

Il parlait relation avec Faulkner. Evan Rosier et Cassidy Faulkner-Nott étaient actuellement assis à la terrasse de chez Fortarôme en train de parler de leurs relations amoureuses.

Par Merlin.
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