His very last chance [solo] [terminé] 1453055880-header-fullhd
POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
Auras tu le courage de nous rejoindre ?
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His very last chance [solo] [terminé]

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    | THE MOD ;; Coach de Ballycastle ;; Criminel

| THE MOD ;; Coach de Ballycastle  ;; Criminel
Tom Sallybanks
Date de naissance du joueur : 12/06/1995
Âge du joueur : 28
Arrivé sur Poudnoir : 29/11/2015
Parchemins postés : 863



Pensine
Mon casier judiciaire est: bien rempli
Mon niveau magique est: PA3 - Sorcier Adulte
Ma résistance magique est de: 12PV
Tom Sallybanks


His very last chance [solo] [terminé] Empty
MessageSujet: His very last chance [solo] [terminé] His very last chance [solo] [terminé] EmptyVen 18 Aoû - 14:20


“This could be our final dance
This could be our very last chance
And if you cut me
Don't you think I feel ?
Is this body made of clay ?
Is this heart made of steel ?
(You're my London girl)
The way that you walk
(You're my London girl)
The way that you talk
Just the sound of your voice
I ain't got no chance…”


Tom Sallybanks écrasa le bouton power de la chaîne hi-fi qui trônait en bonne place dans son salon avec un grognement sourd. La magie ambiante déréglait parfois les appareils moldus, et son appartement sur le Chemin de Traverse en comptait tout de même quelques uns. Le silence revenu, il alluma la télévision, histoire de voir ce qu’il se passait de l’autre côté du mur du Chaudron Baveur. La BBC tournait en boucle sur l’opération Moisson Essentielle de l’OTAN en Macédoine et sur la suspension du désarmement de l’IRA provisoire.

Il s’était mis sacrément minable hier soir, encore. Pour se remettre, Tom décida d’enfoncer le clou et ouvrit une bière. Il était dans un sale état, oui, ça faisait des jours qu’il ne s’était pas rasé, et qu’il ne sortait plus que pour boire, ou faire son service, ce qui était presque la même chose.

Il était treize heure, il ne s’était pas levé tôt, mais qui irait lui reprocher ? Certainement pas Fenton, son frère devait être dans un état bien pire que le sien. Ledit Fenton râlait à cause de la période de déprime de Sally, disant qu’il laissait les affaires en plan. Vieux paradoxe de Fenton, il détestait être impliqué dans les arnaques de Tom, mais lorsqu’il y était, il n’appréciait guère qu’ils n’aillent pas jusqu’au bout. Tu ne peux pas nous demander de nous impliquer et ensuite nous laisser tomber. Ca ne fonctionne pas comme ça.

En réalité, c’était moins problématique qu’il n’y paraissait. Certes, il y avait eu cet incident un peu fâcheux avec Aaliyah Zabini et le vieux Margrave, mais Tom était un homme de ressource et il s’était penché sur d’autres options pour faire fructifier son trafic d’art, et ça avait marché. Les affaires, en réalité, était fini. Il pouvait se permettre de rester chez lui, mal rasé, pas habillé, à boire une bière comme une loque, en regardant d’un oeil vitreux la télévision.

Celle-ci se mit soudainement à tressauter, puis coupa, puis se ralluma. Tom soupira, la magie s’y remettait.

“Allez, rallume toi.” Il cogna sur l’appareil. “Sois pas chiante…”

On frappa à la porte. Tom se figea. Tout en marchant vers sa porte d'entrée, il vécut les fameuses quinze secondes d'angoisse en me disant que deux hommes en blouson de cuir de dragon et grosses rangers, le doigt sur la baguette, attendaient de l'autre côté de sa porte avec un objectif politique bien précis. Il écarta cette pensée, comme d'habitude, et ouvrit. Il tomba nez à nez avec une jeune femme très rousse, plus petite que lui. Elle portait un tailleur strict et avait un visage décidé, malgré une étincelle amusée dans ses yeux.

“Charlie ?”

Charlotte, dite Charlie, Considine, née à Belfast et parée du charme irlandais qui en découlait, était une vieille connaissance de Tom. Attrapeuse des Poufsouffle à son époque, elle était devenue joueuse professionnelle pour les Crécelles de Kenmare, avant de reprendre la gestion du club des Chauve-Souris de Ballycastle. Ils s’entendaient bien, à l’époque, mais c’était avant que Tom monte une arnaque - géniale au demeurant - contre les crécelles. Mais ça faisait un bail. Il passa la tête par la porte et vit derrière Charlie un homme d’une cinquantaine d’année, taillé comme une armoire à glace. Il lui lança un regard interrogateur. Charlie sourit :

“Non, on n’est pas venu te tabasser pour récupérer l’argent des crécelles, je m’y serais prise plus tôt que ça. On peut entrer ? J’ai une affaire à te proposer.

- Vous n’allez pas me casser les genoux ?” Tom jeta un regard circonspect à l’homme, toujours dans le vestibule.”Je connais vos méthodes d’irlandais.
- Juré. On peut entrer ?” Il s’écarta pour laisser passer Charlie et le type. “C’est pas mal chez toi. Un peu..anarchique. Mais j’aime bien.” Il fit un signe vers l’homme. “Je te présente Richard Molloy, le président et propriétaire du club.
- Le Ritchie Molloy ?” Oh, ben merde, alors. Ce type était un des hommes les plus riches d’Irlande et de Grande-Bretagne - il avait fait fortune dans la construction. C’était aussi une des célébrités les plus discrètes du monde sorcier. “Si on m’avait dit…
- Pas grave, mon garçon, j’ai l’habitude qu’on me prenne pour un homme de main. Bon, Thomas, on m’a dit du bien de vous. Charlie en particulier. Nous cherchons un nouveau sélectionneur pour la saison prochaine, alors je vais aller droit au but, je voudrais vous proposer de le devenir pour nous.”

Coach d’une équipe de quidditch, vraiment ? Tom regarda les deux personnes assises sur son canapé d’un air un peu interdit. Avant Azkaban, il avait envisagé ce plan de carrière, mais maintenant.

“Moi ?” Il s’assit en face d’eux. “Nan, y a un truc. Vous blaguez. C’est quoi l’arnaque derrière ça ?”

Personne n’allait lui proposer quoi que ce soit à lui. Il était le mouton noir de la ligue, il était Thomas Emerald, l’homme condamné à cinq ans de prison pour cinquante-trois faits d’agressions, vols et usurpation d’identité. Personne ne voulait lui proposer de poste. Il avait fait une croix sur sa carrière dans le quidditch depuis un bail.

“Non, ce n’est pas une blague, Tom.”
Charlie sourit. “Hypérion Nott va racheter les Pies de Montrose, ce n’est qu’une question de temps. La rivalité est restée bon enfant jusqu’à là, on était numéro deux et eux numéro un, bon, voilà. Maintenant, nous nous méfions. Nous voulons quelqu’un qui ait de l’expérience en tant que joueur, et aussi quelqu’un qui n’ait pas peur d’affronter de sales méthodes. Au cas où. Tu comprends ?
- C’est une occasion unique, mon garçon." Molloy commenta d’un air calme : “Vous avez une chance de vous réhabiliter auprès de la Ligue. Réfléchissez bien.” Il se leva d’un pas lourd et gagna la sortie. “Je vous laisse en discuter avec Charlie.”

Une fois Molloy parti, Tom se tourna vers son amie, toujours un peu sous le choc. Il ne savait pas quoi répondre. Bien sûr, cette vie de serveur le tuait parfois, il s’y emmerdait profondément. C’était inespéré, vraiment. Il avait envie de dire oui, tout de suite. Mais il ne savait pas. C’était trop beau pour être vrai, quelque part.

“Je t’ai connu moins hésitant, Thomas.”
Charlie se mit à rire. “Ecoute, ce n’est pas un traquenard. Molloy croit vraiment en toi, et d’une certaine manière, moi aussi.
- Oui, mais la Ligue me déteste, je te rappelle ça comme ça. Alors certes, je m’en fous, c’est pas eux qui m’embauchent, mais, est-ce qu’on ne va pas me mettre des bâtons dans les roues ?
- On en a déjà, des bâtons dans les roues, Tom, crois moi. Mais on a une bonne équipe. Quingley te plaira, tu verras. Et on peut gagner le championnat. Et si on le fait, crois moi, ils oublieront Emerald et ne se souviendront plus que de Sallybanks.”

Un moment, il resta sans rien dire, l’observant elle. Charlie était quelqu’un de bien, travailleur. Il avait toujours eu du caractère et de l’humour. Il l’aimait bien. Et Ballycastle était loin, peut-être que s’éloigner un peu de Londres lui ferait du bien.

“Alors, tu en es ?
- Tope là, ma grande.” Il lui serra la main. “On va le gagner, ce championnat.” Il ajouta : “Je commence quand ?
- Tu rencontres l’équipe lundi. Et j’exige que tu me payes un verre, en souvenir du bon vieux temps.

- T’exagères, Charlie.
- Non, c’est simplement ce qui arrive quand on détrousse quelqu’un qui a de l’humour. Et pas peur de boire un verre avec quelqu’un qui a l’air aussi défait que toi. Voir la lumière du jour te fera du bien, je crois. ” Elle lui sourit : “Tu peux garder ta barbe, cela dit, ça te va assez bien.” Elle se leva et gagna la porte : “ A la prochaine, Tom.”

________

Le lendemain. Il était attablé en terrasse du Ruby avec Dupont et Dupond (alias Fenton Emerald, son frère et Fenton Sallybanks, son grand-père). Et il avait sacrément meilleure mine. Barbe taillée et chemise propre, Tom donnait une impression correcte à ceux qui le voyaient. On n’avait pas envie de le traiter de de loque, c’était un progrès.

“Tu vas vraiment faire ça ? Et qu’est-ce qu’on fait pour les affaires ?”
Fenton paraissait interloqué. “Le plan standstill ne demande qu’à être mis en route.
-Je pense qu’il peut attendre, ce n’est pas comme si les circonstances allaient changer.” Sally sirotait une bièraubeurre. Autant se mettre dans l’ambiance, Barnie la Roussette, la mascotte des Chauves-Souris de Ballycastle, apparaissait dans les publicités pour la biéraubeurre.”Attendons, deux trois mois. Je serais installé, et on pourra reprendre tout ça.
- Tu comptes t’installer là-bas ? Tu me fais peur, Tom. Et puis cette barbe…
- Moi je trouve ça cool. Et non, je ne vais pas m’installer en Irlande. Juste me poser, voir comment ça se passe.” Il flanqua une bourrade à son frère. “Allez, fais pas la gueule. Tu vas avoir des places gratuites pour voir les matchs de la seconde meilleure équipe de la ligue, que demande le peuple ?”

_______
Quelques semaines plus tard. L’ambiance était bon enfant, aux soirées où étaient invités les membres de l’équipe. C’était de bon standing, on y portait costumes et on y croisait des célébrités, mais ce n’était pas prise de tête. Tom était à l’aise. Il souriait, serait des mains. Ils avaient gagnés deux matchs depuis son arrivée, des choses mineures, mais l’équipe l’appréciait, et il appréciait l’équipe. Les magasines de quidditch le présentaient de nouveau sous son meilleur jour et Sorcière Hebdo avait fait sa couverture sur le couple qu’il formait avec Charlie. Il y était en gros plan, saluant la foule d’une main, impeccable dans son costume sombre, frappé du blason de l’équipe, un bras passé autour des épaules de Charlotte. Le magasine titrait “Sallybanks, la victoire à portée de main ?” Suivaient des tas de révélations toutes plus ou moins inventées sur leur couple. Non, ils ne vivaient pas ensemble, non, ils n’étaient pas fiancées, non, non et renon. Les choses s’étaient faites naturellement entre Charlie Considine et lui. Ils avaient pris un verre, il l’avait embrassé, ils se voyaient depuis, fin. Ca durerait, ou non. Il ne savait pas.

En attendant, comme il avait dit à Fenton, que demandait le peuple ?

On lui fit signe de venir, on l’entraina danser et chanter. La fête battait son plein, et tout le monde reprenait en choeur des classiques irlandais.

“...(Far away) sad to say I must be on my way
So buy me beer and whiskey 'cause I'm going far away (far away)
I'd like to think of me returning when I can
To the greatest little boozer and to Sally MacLennane !”
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