Lamentable [Bellairs / Orcus] 1453055880-header-fullhd
POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
Auras tu le courage de nous rejoindre ?
POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
Auras tu le courage de nous rejoindre ?
Forum RPG Harry Potter Post-Bataille de Poudlard
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €
Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

Partagez|

Lamentable [Bellairs / Orcus]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage



Michael Scofield
Date de naissance du joueur : 22/01/1990
Âge du joueur : 34
Arrivé sur Poudnoir : 13/10/2007
Parchemins postés : 1231



Pensine
Mon casier judiciaire est: Rien à reprocher
Mon niveau magique est:
Ma résistance magique est de:
Michael Scofield


Lamentable [Bellairs / Orcus] Empty
MessageSujet: Lamentable [Bellairs / Orcus] Lamentable [Bellairs / Orcus] EmptyMar 29 Déc - 13:52

Il était rare que Scofield sorte de ses gonds mais là la situation le demandait et le Bras droit de Lord Voldemort était littéralement furax depuis qu’il avait entendu la déclaration du Directeur de Poudlard et il ne pouvait pas rester impassible. Il avait quitté immédiatement la Grande Salle tout en ordonnant à ses sbires de le lui ramener dans son bureau. Cela faisait maintenant moins de cinq minutes que le Mangemort était arrivé dans la Tour qui lui était réservé, habituelle c’était Bellairs qui siégeait derrière ce bureau mais pas ce soir, il y avait eu trop d’erreur commises.
Le Sous directeur était tellement énervé qu’il faisait les cent pas ne parvenant pas à rester sur place et on pouvait lire cela sur son visage, lui qui était un as pour dissimuler ses sentiments ce n’était plus le cas en ce moment même.

La porte du bureau finit par s’ouvrir, Scofield s’arrêta net pour fixer la personne qui était encadré de deux de ses Lieutenants, ces derniers poussèrent l’individu en avant tout en restant à proximité de façon à pouvoir intervenir immédiatement mais ne dire rien avant de baisser les yeux histoire de ne pas récolter la fureur du Mangemort se contentant de ne pas lâcher Bellairs des yeux à leur tour.

Michael attrapa sa baguette magique très rapidement la posant sur la gorge du Directeur, il avait beau avoir été nommé par ordre du Ministre de la Magie, il restait inférieur à Scofield, ce dernier lui avait été par le Seigneur des Ténèbres ce qui lui donnait les pleins pouvoirs en ce lieu.


« A genoux ! »

Il laissa quelques instants de répit durant lesquels celui-ci ne choisit pas d’obéir (si tu es pas OK je change), un des sbires s’assure qu’il exécute bien l’ordre en lui mettant une bonne béquille avant de rester à ses cotés les mains croisés sur sa baguette.

« Jamais je n’ai vu un tel incapable !! Se faire battre par 7 élèves !! »

Le sous directeur ne parvenait même pas à comprendre comment cela avait pu se passer, d’ailleurs il s’en foutait complètement et ne comprenait pas comment ce dernier avait pu revenir au château pour expliquer sa petite histoire. Il n’avait fait que se ridiculiser aux yeux de tous, professeurs, élèves, surveillants et autres personnes travaillant dans ce lieu, il venait de faire aussi passer les Serviteurs des Ténèbres pour des moins que rien, incapables de se battre.

« Je devrai te tuer immédiatement mais tu ne le mérites même pas… Tu mérites juste de vivre dans la honte et rien d'autres !! »

Michael leva les yeux vers l'un de ses sbires.

"Prévenez Malefoy que Poudlard a besoin d'un nouveau directeur et surtout d'une personne compétente !"
Revenir en haut Aller en bas


Invité
avatar


Invité


Lamentable [Bellairs / Orcus] Empty
MessageSujet: Re: Lamentable [Bellairs / Orcus] Lamentable [Bellairs / Orcus] EmptyLun 4 Jan - 20:05

Une fois son patronus envoyé à Bellatrix Lestrange, Franck s'assit au pied du lac noir, la tête entre les mains. Toute sa colère, sa hargne, avaient été brisé par trois mots. "C'est mon anniversaire..." Il ne pouvait pas revenir en arrière, sa relation avec Mandrake ne devait pas être divulguée. De toute façon, elle était sérieusement compromise... Par sa bêtise. Son égoïsme. Son impulsivité. Et par sept Poufsouffles. Sept blaireaux qui l'ont pris par surprise quelques minutes avant son congé. Et qui l'ont livré au plus dangereux des résistants : Elliott Manrey. Valentine était un excellent duelliste, mais qui raisonnait de façon logique. Alors que Manrey était un puissant sorcier qui était totalement imprévisible, ce qui le rendait plus que redoutable, un fléau mortel, un drogué de surcroît... Bellairs, malgré ses travers vicieux, pouvait le traiter de dépravé. C'est pour dire. Il s'était sorti de la mort grâce à une ruse de renard roué qu'il était en réalité. Il se sortait souvent de situations compliquées grâce à ses mensonges, mais dans une échelle de danger, cette petite marade était la deuxième. Il n'avait pas touché Manrey une seule fois, alors que tout les sortilèges de ce dernier avaient faits mouches. C'était le pire duel de sa vie, même celui avec Lucius Malefoy qui l'avait fait bannir n'avait pas été si catastrophique. Le pire danger qu'il ait vécu, c'était en Roumanie, dans les alentours de Bucarest...

***

Bucarest. Vingt-deux ans plus tôt.

- Malefoy...

La rancune était le manteau dans lequel le cœur de Franck, Mangemort déchu, se drapait avec dignité. Une façon élégante de sortir par la petite porte. Des rodomontades, du vent, déjà tant de faiblesse alors que Michael Scofield marchait sur ses trois ans. Il sortait de l'avion, emmitouflé dans son éternelle veste noire jusqu'au nez, il faisait plutôt frisquet. Sa vie en Angleterre était finie. Renié par ses pairs, sa famille, dont il a déshonoré le nom, il voulait se reconstruire une vie dans un pays emprunt de magie noire. chargé d'histoire, ou régnaient et règnent encore des coutumes barbares et des rites anciens. Devenir un personnage important de ce pays, puis revenir botter le derrière prétentieux de Malefoy. Acquérir une dimension magique insoupçonnée pour remplacer les Lestranges au poste de plus fidèles conseiller de Lord Voldemort. Ou plutôt du Seigneur des Ténèbres, le nom que lui donnaient ses adorateurs...

La capitale Roumaine était une des plus jolies villes de l'Est. "Le petit Paris", comme on l'appelait, était un savant mélange de bâtiments modernes et de quartiers historiques, malheureusement il n'en restait plus beaucoup, conséquence du tremblement de terre survenu deux années auparavant - nous sommes en 1979 - et la ville est encore en pleine reconstruction. Comme tout bon magicien érudit, John se rendit dans une petite bibliothèque de quartier, d'apparence désaffectée. Mais il savait de source sûre que cette bicoque, plus semblable à une maison close qu'a une maison de savoir, était l'une des bibliothèques les plus fournies. Il entra dans le bâtiment, le nez froncé, à cause de la mauvaise odeur émanant des livres, une odeur humide et renfermée, qui semblait s'être accrochée entre chaque latte, en chaque aspérité des colonnes soutenant le bâtiment et le rendant plus antique que jamais. Arrivé dans la salle principale, il lança un regard circulaire. La salle était une immense étendue de feuillet jaunes et de reliures usées, d'échelle de bois.qui semblaient prêtes à partir en poussière au moindre orteil qui exercerait ne serait-ce qu'un dixième de sa force et de quelques rats éparses qui s'attaquaient aux volumes les plus bas. Cette bibliothèque n'accueillait que les sorciers, se dit Franck, et la réaction du bibliothécaire le lui confirma. Il se leva, un sourire chaleureux découvrant des gencives violacées, comme des étendues de terre souillés auxquelles on aurait arrachées les plantations, c'est à dire les dents. Une étendue désertique et nauséabonde, avec quelques bulles marronnasses aux coins de ce qui aurait pu s'appeler des lèvres mais qui ressemblaient plus à une forêt de gerçures sur deux tranches de foie de veau pour rappeler le reflet couleur mica du soleil de Gobi. Il n'était pas bien grand et dégarni, un mètre soixante-deux avec comme point culminant des cheveux marrons mi-longs et une grande tonsure de moine... Il semblait porter tout les fardeaux du monde à croire son dos voûté. Il se leva avec difficulté.


- Un visiteur ! Quel est l'objet de votre visite !
- Et bien, je voudrais en savoir plus sur...
- Les contes et légendes roumaines ? L'histoire des guerres entre loups-garous et sorciers ? L'étude de la faune et la flore humaine ? Un exemplaire des concoctions typiques ?
- Eh bien, non, toussota Franck, gêné. Il ne voulait refroidir l'enthousiasme débordant du vieil homme, qui semblait rajeunir de trente ans en le recevant. Je serais plus intéressé par des ouvrages traitant de la magie noire...
- J'aurais du m'en douter. La puissance, rien que la puissance... Aucun mysticisme, aucune recherche en profondeur... Tous les mêmes...

Franck grimaca. Loupé. Au moins, il avait généré de la joie avant que l'espoir ne meure... Il s'empressa d'ajouter, pour se redonner contenance

- Evidemment, je peux allier la culture à la puissance, je le fais...
- Ils disent tous ça...
- Donnez moi quelque chose qui me permet de faire les deux, un manuscrit, une énigme, n'importe quoi, si ca vous chante !
- Voila exactement ce que je voulais entendre, rebondit aussitôt le vieil homme, un sourire roublard aux lèvres. Ce qui ne rassura pas Franck, en le prenant pour un papy gâteau, il est tombé dans le jeu de l'autre grabataire... Qu'allait lui proposer celui qui semblait le tenir à sa merci ?
- Vous pourrez trouver une mine d'informations sur l'histoire de la magie Roumaine, agrémentée bien sûr de livres de Magies Noire et Elementalistes...

Franck était aux aguets, son intérêt piqué à vif. Mais le vieillard secoua la tête d'un air résigné...

- Non, vous n'êtes pas assez cultivé...
- Je le suis assez pour accomplit n'importe quelle tâche, vieil homme ! Je veux savoir ou ils sont ! dit Franck, agacé par le mépris du vieillard, il ne saisissait pas que tout ceci était une immense mascarade destiné à le piéger. Il le prit au collet et le secoua comme un prunier, abusant lâchement du petit gabarit de son interlocuteur. Celui-ci prit une mine apeurée parfaitement réussie, avant de supplier :
- Pardonnez moi, je vais vous tout vous expliquer ! Lâchez-moi, par pitié !

Se sentant supérieur, il imprima une dernière secousse avant de reposer l'homme, tout décontenancé mais prêt à mener sa barque dans son fleuve, Franck à bord. Et à la pousser pour que ce dernier dérive sans fin, puisque ce fleuve était un des affluents du Styx, le fleuve des Enfers... Le vieil homme, tout tremblant, prit une carte qu'il déplia maladroitement, trop même, sur son bureau, indiquant un point portant une marque à l'encre noire, qui paraissait plutôt vielle, tout comme la carte d'ailleurs.

- La Fontaine des Convoitises, à une trentaine de kilomètre de Bucarest. Un haut lieu, ou vivait une grande sorcière Roumaine, qui est morte sur le lieu même de ses travaux... C'était une Mage Noire élémentaliste, cela va de soi... De son lieu de vie, il ne reste que des ruines, des runes, et une fontaine à sa gloire au centre de la rune principale. On raconte qu'il faudra déchiffrer les runes pour trouver une énigme à résoudre... Si vous voulez, je peux vous fournir un livre de runes...
- J'accepte, dit Bellairs, heureux d'avoir quelque chose à se mettre sur la dent. Il était travailleur. Avec des sorts de duplications, il enverrait les runes à son beau-frère - la sœur de Franck et son mari étant les seuls à adresser encore la parole au minable de la famille - qui s'y connaissait en runes, comme il pouvait nourrir une dizaine de personnes avec ses rentes dans son manoir, il étudiait pour passer le temps. Franck passerait la belle vie dans un hôtel en se faisant embaucher en tant que traqueur de loups-garous, un métier plutôt bien payé. Il résoudrait peut-être même l'énigme... Et Franck deviendrait surpuissant. Il sortit de la salle sans payer, sans dire au revoir, obnubilé qu'il était par ses prochains pouvoirs. Tout en se frottant les mains, le vieillard dit, d'un ton réjoui, une fois la porte fermée :

- Je te souhaite bien du plaisir...

***
Arrivé après un stop éprouvant dans un camion plein d'œuf et une marche à pied de cinq kilomètres, Franck arriva enfin à la fontaine des convoitises. Elle était comme l'avait décrite le vieil homme, mais il n'avait pas parlé de l'atmosphère qui y régnait. Et tant mieux. Franck se serait sans doute dégonflé. Ca puait la magie noire et le piège à plein nez. Mais Franck ne pouvait reculer, il avait une opportunité de devenir le plus grand sorcier de tout les temps... Il s'approcha avec précaution des runes cabalistiques, et posa un pied à l'intérieur du pied qu'elles formait. Une musique enchanteresse retentit aussitôt et vint emplir les oreilles du jeune sorcier, qui recula aussitôt et faillit marcher sur sa cape. Franck avait ressenti une sensation plus qu'étrange... Une onde partant de ses pieds qui remonta à la pointe de ses
cheveux. Tous ses poils, sans exception, se hérissèrent, et un frisson plutôt agréable lui parcourut la nuque et le haut du dos... Qu'est ce qui se passait ? Il n'avait pourtant mis qu'un pied, et il avait ressenti une émanation de pouvoir ahurissante... Le vieil homme ne lui en avait pas parler... C'était mauvais signe...

Franck, pourtant averti, se laissa emporter par l'appât du gain et pénétra entièrement dans cet espèce d'hôtel dédia a Irina Radinoscu, comme inscrit sur la fontaine. La musique résonna à nouveau, fort que jamais, le frisson s'intensifia pour gagner tout le corps et le Serviteur des Ténèbres chancela avant de tomber à genoux, vaincu et conquis. Il ferma les yeux... Quel lieu parfait pour dormir et ne jamais se réveiller...


- Viens, Franck... Viens...

Dans un effort surhumain, Franck releva la tête et ouvrit ses paupières... Et se fit la promesse éternelle de ne jamais les refermer si cette vision se perdurait jusqu'a la fin des temps. Une femme se trouvait devant lui. Il ne pouvait rien distinguer de concret, à part de longs cheveux bruns et une peau aussi blanche que la légère étoffe qu'elle portait. Mais qu'importait... L'aura qui s'en dégageait était propice à rendre n'importe quel homme extatique, de telle façon que cela en devenait malsaine. Avec un soupir rauque, toujours à genoux, Franck rampa frénétiquement pour tenter d'atteindre la tentatrice silhouette. Mais une voix mélodieuse l'arrêta net, un vrai mur de douceur qui le laissa pantois.

- Arrête-toi, à présent...

La gorge sèche, les yeux brillants, Franck tenta de croiser le regard de la femme... Et se résout finalement à poser une question...

- Mais... Qui êtes vous ?

Sa voix lui parut croassante comme celle d'un corbeau assoiffé, détonnant dans l'univers féerique dans lequel il se trouvait. Le visage indistinct de la jeune femme ne trahit aucune expression, et pour cause. Soudain d'une démarche légère et dansante, elle s'approcha de Franck. Ce dernier, subjugué, rejeta la tête en arrière pour la contempler intégralement. Soudain, les runes se mirent à rougeoyer, et Franck se sentit soulever délicatement par une force invisible, il était comme en apesanteur. La silhouette se suréleva elle aussi, et vint, d'un geste de la main, effleurer la poitrine de Bellairs. La veste du sorcier partit aussitôt en lambeaux, le laissant en polo simple, qui partit lui aussi en morceaux, le laissant en un simple débardeur blanc, révélant ses bras maigres. Sa ceinture commençait à se dégrafer, alors que la voix reprenait, plus suave que jamais :

- Je suis l'esprit de Irina Radinoscu. Je suis connue comme une mage noire célèbre, morte il y a des années...

Franck frissonna et voulut s'écarter de la sorcière, mais, au contraire, se jeta sur le fantôme, pourtant bien matériel, qui émit un soupir qui mélangeait satisfaction simple et triomphe total. Il sentait son parfum, ses cheveux lui chatouillaient l'épiderme du crâne, ses mains agiles parcouraient, comme un frémissement, un souffle de vent, son torse pour finir de dégrafer la ceinture du jeune homme...

- Je suis morte il y a plus de cent ans sur le lieu même ou mes créations ont vues le jour... Tué par une horde de mâles qui voulaient me posséder et s'approprier mes secrets...

Les chaussures de Franck se délaçaient pendant que ses chaussettes commençaient déjà à se baisser, pour permettre au blue-jean de quitter les jambes de son possesseur. Franck dévorait la défunte du regard, tout en sachant au fond de lui que la défunte dévorait son âme... Il était prêt à se damner, il n'attendait plus que ça...

- J'en ai tué une grande partie, mais je n'étais pas capable de lutter face à autant de personne... Ils n'ont pas pu trouver tout mes secrets magiques, il en reste quelques uns... Mais c'est pour la petite histoire, je vais à présent te dire qui je suis réellement...

Tenu en haleine, il attendait la suite, se disant qu'elle voulait simplement défendre ses secrets contre les envahisseurs, et qu'elle n'avait pas vu d'humains depuis longtemps, qu'elle le féliciterai peut-être pour être parvenu jusqu'ici...

- Ils n'ont pas trouvé ce qu'ils voulaient. Ils se donc vengés sur mon cadavre, en abusant à volonté. C'est pour ça que je suis revenue, indigné, pour les punir... Mais je suis condamné à errer dans l'espace délimité par ces runes cabalistiques... Ma soif de vengeance est donc loin d'être assouvie...

Pétrifié, Franck sentit l'étoffe de son débardeur se soulever elle aussi pendant que Irina reprenait, implacable, de son timbre ensorceleur

- Mes pouvoirs magiques m'ont aidés à retrouver une certaine splendeur... Tu resterai volontiers avec moi jusqu'a la fin de ta vie, n'est-ce-pas ?

Le piège, inexorable, se refermait sur l'imprudent, qui ne put que, dans un souffle, prononcer une syllabe.

- Oui.
- Parfait, sourit l'esprit, dévoilant des dents plus blanches que natures. Les mains recommençaient à courir, à palper, à éveiller les sens de Franck, tandis que le tissu blanc qui constituait le dernier rempart de Franck contre l'appétit apparent de la défunte, était maintenant soulevé jusqu'au niveau des pectoraux.Dommage pour toi, elle risque d'arriver prématurément... Je suis ce que l'on peut appeler une succube, sauf que je ne suis pas un démon de nature, j'en suis devenu un volontairement, ce qui est pire... Voici le programme... Le haut de Bellairs était ôté, et maintenant, les doigts de la satyre couraient sur la peau du trentenaire et se rapprochaient de l'espèce de caleçon gris qu'il portait. Je vais te consumer sexuellement, tu vas mourir vivant dans un cri de plaisir, je te tuerai sous ton ordre, car tu en aura envie... Oui...

Ce fut tout ce que put entendre Franck, car la succube se mit à parler en roumain, tandis qu'il espérait que sa mort soit longue et qu'elle commence au plus vite. Irina empoigna le haut du caleçon, puis...

***

Franck sursauta. Il avait entendu un bruit de pas, un craquement de brindille à proximité. Ses pensées avaient été interrompues... Il repensa brièvement à la suite. Après quelques expériences qu'il n'aurait jamais pensé vivre, au moment ou Irina le regardait dans les yeux avec une lueur qui n'annonçait rien de bon, ou au contraire qui annonçait quelque chose de trop bon, une explosion retentit au loin. La concentration de la succube en fut altérée, et Franck tomba. Deux mètres plus bas, l'impact ne fut pas doux. Il se brisa une cheville. La musique s'était éteinte, la silhouette s'était enlaidie, et avait prit l'apparence de Irina à sa mort, c'est à dire une vieille femme ratatinée aux yeux injectés de sang et aux mains noueuses. Poussant un cri perçant en voyant que le charme était rompu, elle fondit sur Franck. Ce dernier, dans un effort surhumain transplana, et atterrit à l'extérieur de l'espèce d'autel. Toujours vêtu de son caleçon uniquement, il était aux premières loges pour voir la colère de celle qui avait faille le tuer. Des flammes bleutées jaillissaient de son corps qui retrouvait enfin sa vraie apparence, brisé et ancien, qui portait les vestiges des sévices infligés par ses assassins. Elles fusaient, destructrice, consumaient tout sur leur passage... Et s'éteignaient des qu'elles s'approchaient des runes les plus éloignées. Sa baguette, ses vêtements avaient été réduits en cendres. Puis, dans un sifflement aigu et sonore, elle s'évapora. Franck, harassé, se releva, et, au lieu d'aller se soigner, se traîna prêt de la fontaine pour s'abreuver, comme un animal blessé. L'eau était malheureusement souillée et vieillie par la manque de mouvement, elle était tout simplement croupie.

- Et merde...

Il lui fallait se redresser. Péniblement, il s’appuya au rebord pour se hisser sur ses genoux. Puis, quand il trouva le courage de se lever - il lui fallut une éternité - en s’aidant du monument à l’effigie de la sensuelle assassine, il trébucha sur une roche invisible, et bascula à moitié dans la fontaine, la tête contorsionnée de façon à ne pas ingurgiter de cette eau malsaine. Par contre, son bras gauche et une bonne partie de son torse, de l’épaule gauche au nombril était immergé. Heureusement qu’il n’y en avait pas assez pour le recouvrir… Il étreignit la statue de celle qu’il avait serrée de près quelques instants plus tôt, et amorça la remontée. C’était un spectacle plutôt pitoyable de voir cet homme malingre en caleçon mouillé à présent se remettre debout, le torse collé au marbre et les bras liés autour d’elle. Il manqua retomber, et se rattrapa à la tête finement modelée. Qui se descella. Franck retomba de tout son long dans l’eau, et regarda bêtement des livres tomber dans l‘eau. Quand il fit le rapprochement avec les grimoires élémentaristes, il se jeta dessus. Mais ils étaient déjà imbibés et illisibles. Il ne put sauver qu’une partie des livres tomber dans l’eau, la dernière partie des livres particulièrement. Tous des livres élémentalites, traitant d’un élément différent, l’eau, le feu, la glace, la foudre, la lumière… Il lui faudrait relire tout ça. Par acquis de conscience, il vérifia dans le socle ou se trouvait le chef de la statue, et trouva les livres de Magies Noires qu’il cherchait tant, deux ou trois, avec le livre élémentaliste de la terre. Il ramassa le tout et transplana chez lui.

***

Retour d’une triste réalité. Dans les livres élémentaristes, il n’avait trouvé que les sorts les plus complexes. A part l’Inferno, à une très faible dose, et sur une seule personne, pas en tant que sort de zone, il n’avait jamais réussi à maîtriser les éléments qu’il voulait, le feu, la foudre et la lumière. Heureusement, il avait découvert grâce à des notifications à la fin des livres qu’on pouvait créer n’importe quel bouclier et n’importe quelle métamorphose si on mettait une racine associé à l’élément. Le Poséido, qu’il n’avait pas découvert mais qui était une extraordinaire découverte car l’inventeur à réussi à réduir au maximum le nom de la formule originale, le Poséidus Protego, en était une extraordinaire preuve. Il avait découvert, ne sachant pas si quelqu’un avait fait trouver ce sortilège avant lui, le Protegaia, le Proterno, et un sortilège encore trop complexe, le Janus Flipendo in Protego, qu’il n’avait pas réussi à réduire, mais qui avait des propriétés très intéressantes. Une sorte de bouclier à double face apparaissait, qui absorbait par exemple un Aguamenti et qui faisait rejaillir un Electro. Un sort d’attaque-défense à lui tout seul. Il avait eu plus de deux décennies pour les parfaire avant son retour en Angleterre, et même en faire un petit incipit qui se trouvait dans la bibliothèque, oublié. Il s’était aussi perfectionné dans la métamorphose, son chef de bande - il avait fait parti d’une bande de brigands connus en Roumanie, suite à une rencontre dans un bar alors qu’il essayait d’oublier ses déboires avec ses sortilèges et son échec lors de sa tentative d’intégrer le cercle fermé des tueurs de loup-garou - ne se battait que grâce à cela, et lui avait appris des techniques plus qu‘intéressantes... A défaut d’être un guerrier exceptionnel ou un maître des sorts, il était un sorcier dangereux. Et il en est fier.

- Il est la, Yawle…

Franck se figea. Il venait de reconnaître la voix de Jarrett Perkins, Mangemort endurci. Et ce Yawle ne pouvait être que ce vieux briscard de Danather. Il se retourna, une moue méprisante comme à l’accoutummée, du haut de la chaise directoriale il pouvait toiser les deux hommes comme des petites gens, et il ne s’en privait pas. Mais dans l’attitude des deux hommes, il avait decelé une arrogance dont-ils n’avaient plus fait preuve devant lui depuis son entrée à Poudlard.

- Danather, Perkins ? Vous cherchez la sortie ?
- Trêve de plaisanterie, Bellairs, cracha Danather avec mépris, ce qui n’annonçait pas de bons présages. Il semblait reconsidérer le Directeur comme un simple Serviteur des Ténèbres. Donne nous ta baguette, Scofield veut te voir.
- Comme si j’allais le faire ! J’irais le voir moi-même, vaut mieux être seul que mal accompagné.
- Vous avez été destitué il y a quelques minutes de votre poste de directeur, je vous conseille donc d’obtempérer sur le champ.

Franck regarda les deux Mangemorts. Perkins était formel, dur et suivait les règles de politesse à la ligne près. Un jeune loup aux dents longues. Au contraire, Danather, un des camarades du Lord, qui gravitait autour de lui alors qu’il n’était qu’un élève modèle, était un modèle d’irrespect et d’orgueil. Il le tutoyait. Franck fut outré par cette marque d’insolence à son égard, même émanant d’un des plus fidèles sbires de son maître.

- Il faudra me l’enlever par la fo…

Un rayon rouge jaillit de la baguette de Perkins, et le Directeur fut projeté dans le lac. Le choc avec le fond, il était encore prêt de la berge, fut rude. Evidemment, il avait lâché sa baguette, qui était passé aux mains de Danather. Merde. Trempé, il sortit de l’eau sous les sourires narquois de ceux qui l’avaient ridiculisé. Un nouveau sortilège jaillit de la baguette de Perkins. Bellairs eut le reflexe de se protéger avec ses bras. C’était un simple sortilège de Séchage. Il redevient sec comme il y avait deux minutes, sauf que son arme était passée à l’ennemi. Bellairs, vaincu, du se rendre à l’évidence et, serré de prêt par ses gardes du corps improvisés, il se dirigea vers son ancien fief.

***

La porte de son ancien bureau s’ouvrit avec fracas. Franck fut poussé sans ménagement à l’intérieur de la pièce. Pendant que les Mangemorts, chiens soumis et fidèles, se rangeaient prêt de la porte en baissant les yeux, Perkins avec soumission, Danather contre son gré, Scofield s’arrêta, une expression de rage dans le visage. Lamentable. Il pouvait jouer les gros bras devant le maître, il était rongé par le doute, et cela ce voyait. C’était dans la première fois que Franck le voyait dans cet état, même lors de la torture et du meurtre du Poufsouffle il avait gardé une étincelle de lucidité dans sa cruauté. Il ne put néanmoins retenir un sursaut quand le bras droit du Lord pointa sa baguette sur sa gorge. Pourquoi s’énervait-il ainsi ? Voulait-il des informations sur Manrey ? Lui reprocher de ne pas avoir tué Milkes ? D’être intervenu pendant qu’il mangeait ? Scofield lui demande de s’agenouiller. Il n’était pas un simple sous-fifre, et Franck refuserait de s’executer. Si Scofield s’abaissait à le frapper comme un Moldu, à sa guise. Il fut bien frappé, mais par Perkins, d’une forte béquille. Franck, avec un cri de douleur plia. Il n’avait jamais été très résistant, juste hargneux. Mais il comprenait qu’il ferait mieux de ne pas broncher et d’attendre.

Evidemment, Scofield commença à débiter la raison de sa colère. Ce qui provoqua la stupéfaction de Bellairs. Il n’avait strictement pas écouté, ou compris le savant kaléidoscope de mensonges et de vérité entrelacées qu’il avait prodigué à la foule. Il était resté bloqué sur sa capture par les sept élèves. Mais quel idiot ! Et après, il dit que Bellairs devrait vivre dans la honte ? Et il veut quelqu’un de compétent ? Mais putain, t’as besoin d’explosif pour déboucher tes oreilles ? Alors que Danather se préparait à sortir, Perkins restant prêt de Bellairs, le soi-disant sorcier médiocre, toujours courbé, releva la tête.


- Sauf votre respect, Scofield, m’avez-vous vraiment écouté ? Je vais donc vous repetez plus simplement ce que j’ai raconté, et si vous êtes vraiment un sorcier intelligent, vous prendrez la peine de prêter attention à mes dires avant de juger.
J’avais rendez-vous avec le préfet de Poufsouffle. Quand il a toqué à la porte, je me suis levé et ai ouvert la porte d’un coup de baguette. Et au lieu de la poignée de main que j’attendai, je me suis pris une flopée de Stupéfix, Impidenta et autres sortilèges d’immobilisation ? Milkes n’avait jamais posé de problèmes, je n’avais donc pas ma baguette pointée comme un paranoïaque sans traitement sur sa carotide, et je n’ai pas de sang de géant pour résister à autant de sortilèges. Ce n’est pas sept élèves qui m’ont piégés, c’est Manrey. Il y a beaucoup moins de honte à cela. Vous vous êtes bien fait avoir par Valentine lorsqu’il s’est échappé… Certes, il y avait peu de probabilité qu’il y arrive, mais à mon sens beaucoup plus que le fait d’avoir une insurrection d’élève modèle dans la maison modèle - c’est triste à dire, mais avant cet évènement, Poufsouffle était en tête du championnat des 4 maisons - menée en plus par Elliot Manrey…
Je n’ai pas ridiculisé les Serviteurs des Ténèbres. Ou alors, si le fait d’avoir échappé et blessé Elliott Manrey est synonyme de déshonneur, je veux bien être honni à vie.


Franck jouait avec les nerfs de Scofield en lui rappelant ses échecs. Mais il était resté agenouillé en signe de soumission et avait parlé avec déférence. Yawle s’était arrêté. Il avait compris que c’était sans doute quitte ou double. Soit Franck était emmené à Azkaban, soit il était rétabli dans ses fonctions. Il voulait voir le spectacle…

[MP moi si quelque chose ne va pas, et désolé du HS et du temps de réponse Wink ]
Revenir en haut Aller en bas



Michael Scofield
Date de naissance du joueur : 22/01/1990
Âge du joueur : 34
Arrivé sur Poudnoir : 13/10/2007
Parchemins postés : 1231



Pensine
Mon casier judiciaire est: Rien à reprocher
Mon niveau magique est:
Ma résistance magique est de:
Michael Scofield


Lamentable [Bellairs / Orcus] Empty
MessageSujet: Re: Lamentable [Bellairs / Orcus] Lamentable [Bellairs / Orcus] EmptyMer 6 Jan - 14:33

Peu importait les explications de Bellairs pour tenter de se justifier, le Sous Directeur n’était pas en état pour l’écouter sagement, la main de celui-ci tremblait légèrement malgré que ses doigts étaient on ne peut plus serrer sur sa baguette magique d’un bois sombre presque noir, il finit par l’enlever de la gorge du Serviteur mais son sbire s’empressa de le remplacer afin d’éviter que Bellairs ne commette le moindre geste insensé car aucun dans cette pièce n’hésiterait à lui porter une attaque fatale. Ce dernier commit une erreur en parlant de Valentine à Scofield, si il y avait bien un truc que ne supportait pas le Mangemort c’était d’entendre parler de son rival et de sa défaite et immédiatement il pointa sa baguette sur le sorcier et une détonation se fit entendre tandis qu’un jet de lumière argenté expédia le corps du Directeur sur une étagère remplie de livres.

« Si Valentine vous aviez attaqué, vous ne seriez plus de ce monde, Bellairs !!! »

Cela Michael en était certain, peu de sorciers auraient été capables de rester vivants après une telle attaque, lui-même avait dû s’incliner devant une puissance pareille après avoir lutté de toutes ses forces contre cet homme. Les hommes de Scofield s’empressèrent de remettre Bellairs à la même place qu’il occupait juste avant l’incident en essayant de faire le moins de bruit possible sachant que les nerfs de leur boss étaient plus qu’à vifs avant de s’écarter de lui. Le jeune homme s’appuya sur le bureau directorial ne cessant de souffler pour tenter de se calmer un peu mais là c’était franchement dur pour lui, il avait très envie de lui ôter la vie mais aussi de le faire souffrir pour passer un peu sa colère sur lui mais cela n’avancerait à rien.

« Yawle ! »

Le Mangemort s’empressa de se mettre à sa hauteur comme un bon petit soldat, baissant les yeux et attendant les ordres.

« Dégagez moi cet homme de Poudlard mais avant… »

Le Lieutenant de Lord Voldemort se retourna une derrière fois vers l’ex Directeur de Poudlard, il le dévisagea une nouvelle fois avant de lui parler d’une voix sèche.

« Vous allez donner le nom des élèves à McKenzie… Ils pourriront à Azkaban pour acte de terrorisme… Allez emmenez-moi cet homme !! »

Il n’en fallut pas plus pour que ses sbires s’empressent de s’exécuter relevant ainsi le directeur sans douceur avant de l’emmener en dehors de la pièce.

Hj : si cela ne te convient pas, dis le ;-) Mes hommes t'ammènent en dehors du portail donc après libre à toi de rejoindre Ministère etc...
Revenir en haut Aller en bas





Contenu sponsorisé


Lamentable [Bellairs / Orcus] Empty
MessageSujet: Re: Lamentable [Bellairs / Orcus] Lamentable [Bellairs / Orcus] Empty

Revenir en haut Aller en bas

Lamentable [Bellairs / Orcus]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
POUDNOIR :: 

Détente

 :: Archives :: PN origins :: Poudlard
-