Obligations [Terminé]

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Parmis les 5 choses les plus disgracieuses aux yeux de Léon, il y avait les convocation et autres obligations données par une tierse personne qu'il n'avait jamais rencontré.

Recevoir un hibou qui apportait l'exigence de sa présence pour parler de son sang était à ses yeux une perte de temps. Mais après tout, comment éliminer la vermine sinon en contrôlant l'ensemble des personnes.

Derrière Brom, il y avait un de ses elfes de maison qui le suivait en protant un énorme carton. Brom s'arrêta au portique de Sécurité et de vérification des Baguettes.

Ce fut sans doute l'évènement le plus drôle de son début de journée, alors que le sorcier attendait la baguette de Léon, le Mage Noir en sortit quatre qu'il posa sur le présentoir avec ennui. Le Sorcier face à lui, extrèmement surpris ne sut pas quoi faire, il fallut attendre l'arrivée de son supérieur pour débloquer la file qui comportait désormais une trentaine de personnes.

Léon repartit, rangeant les quatre baguettes à leurs places, celle de son grand père dans la poche intérieur de sa cape, la sienne dans le fourreau à sa ceinture, la baguette d'invocation marquée de rune dans sa manche droite et l'ancienne baguette de son ami Rajaion dans la manche gauche.

Son elfe trottant derrière lui, Brom finit par accéder au niveau six où on le pria de remettre sa baguette magique au vigile pour ne pas qu'il puisse la sortir durant l'interrogatoire. Le vieil homme ôta sa propre baguette du fourreau avant de la remettre au vigile, conservant les trois autres en silence.

Celà faisait partie de Brom, le besoin irrationnel de pouvoir pratiquer la magie en toutes circonstences. Il aimait contrôler les choses et détestait se séparer du lien entre la magie et lui que représentait sa baguette. Il attendit devant la porte, s'asseillant sur son elfe qui s'était mis à quatre patte pour offrir son dos comme siège à son maître.

Date de naissance du joueur

La journée s’annonçait longue mais forte en émotions. Ce genre de journée où on vous donne le sort d’un nombre incalculable de misérables à juger comme vous le désirez. Le pouvoir vous appartiens de les mener droit à Askaban ou de les laisser filer. Quel politique ! Quel plaisir c’était de les contempler se détruire à petit feu. Antonin se nourrissait de leur stress et faisait en sorte de l’endurcir pour mieux refermer l’étau sur eux. Le mangemort trouvait dommage de ne pas avoir le plaisir de se servir de sorts pour stimuler les interrogés. Ca manquait un peu de sadisme à son goût surtout quand on sait que des vermines de la pire espèce se permettaient de se faire passer pour des êtres purs qu’ils n’étaient pas. Le ménage se devait être fait et correctement fait. Le monde des sorciers avait été trop longtemps salit par l’ordre ancien établi par un groupe constitué de ringards qui cachaient la faiblesse des êtres inférieurs. Pathétique…

Antonin se tenait sur les marches du parvis du ministère. Il contemplait la foule qui circulait dans tout les sens, le cigare au coin des lèvres. Chacun se rendait à leur travail respectif, lui aussi d’ailleurs. Un tapage attira l’attention d’Antonin et d’autre sorciers. Ses yeux, dissimulés par l’ombre que lui procurait son chapeau, s’attardèrent sur un homme qui semblait attirer l’attention sur lui. Deux agents du Ministère le maintenaient fortement malgré ses agitations. Il plaidait haut et fort sa cause, piaillant de tout côté qu’il était bel et bien un sang-pûr et qu’on était dans l’obligation de le croire. Antonin esquissa un rire contenu tandis qu’il se plaça en face de l’énergumène. Il le toisa de ses iris brumeux et assassins lui accordant un pâle sourire narquois.

- Calme toi. Tu nous as convaincus…

Commença t-il de son accent prononcée et de sa voix mielleuse. Le visage du jeune homme, au départ effrayé, s’illumina comme s’il venait d’apercevoir une divinité. Antonin rapprocha son visage de celui du condamné afin de lui murmurer la suite de sa phrase en suspend.

- …que tu étais digne de résider à Askaban !

Il lui souffla en pleine figure la fumée de son cigare et fit place aux agents. Le prisonnier toussa et lorsqu’il voulu se jeter sur le mangemort qui l’avait ridiculisé, l’agent de droite lui octroya un coup de poing dans le ventre. Antonin, par réflexe, esquissa un geste de recul, le même sourire sournois contorsionnant ses lèvres.

- Par chance, avant se soir, il sera arrivé dans ses lugubres appartements…

Se dit-il pour lui-même, une fausse compassion dans son timbre vocale alors qu’il observait le détenu s’éloigner lentement. Dolohov jeta le mégot de son cigare et pénétra finalement dans le Ministère. Il salua les collègues qu’il croisait et accorda un clin d’œil à la délicieuse enfant qui occupait le siège de secrétaire Ministérielle. Il continua son chemin en direction du niveau 6 qui correspondait au département de l’Ordre nouveau. Il passa devant le bureau de Mulciber mais n’aperçut qu’un siège vide. Peut-être faisait-il, lui aussi, passer des interrogatoires. Il perpétua sa route et arriva enfin à destination. Il pénétra dans son bureau, la jeune secrétaire arriva quelques minutes après lui.

- Mr Dolohov, vous allez recevoir Mr Léon Brom.

Surprit d’une telle précipitation, l’homme termina d’accrocher son manteau avant de lui répondre.

- Euhm…merci. Faites-le entrer je vous prie.

- Très bien.

Dans un sourire timide mais élégant elle alla chercher le sorcier convoqué. Antonin, quant à lui, en profita pour s’installer et organiser son bureau. Il vit le dossier de Leon Brom juste à côté de son agenda. Le mangemort plaça sur son nez ses lunettes et commença à consulter le dossier…Il connaissait de réputation le sorcier. Il savait qu’il était un professeur de Poudlard très compétent et attaché à la matière qu’il enseignait : La Magie Noire.De ce qu’il pu survoler du dossier, il pu le juger intéressant et très captivant. L’interrogatoire allait être un régale…

La ravissante Jane frappa à la porte du bureau et ouvrit le passage au sorcier qui imposait le respect et la fascination. Antonin leva son visage sur le mage qui venait de pénétrer puis sur la secrétaire à qui il adressa un hochement de tête.

- Je vous remercie Jane.

La jeune femme, les mains nouées timidement au niveau de ses cuisses, s’en retourna à son poste laissant les deux hommes converser. Antonin fit un signe de main, offrant ainsi à Léon un siège.

- Tout d’abord bonjour Mr Brom et merci à vous de nous accorder un peu de votre temps pour cet interrogatoire qui, je dois l’admettre est un peu agaçant, mais pourtant si essentiel pour la préservation de la pureté de notre peuple.

Les formalités prononcées, ils pouvaient commencer. Antonin était calme et sa voix l’tait tout autant. Son accent ne pouvait trahir ses origines…

- Votre dossier semble indiscutable ! Très surprenant et tout laisse à penser qu’il serait ridicule de douter de vos exploits et de la pureté de votre sang mais vous, plus qu’une autre personne, ne pouvez échapper à cette redoutable question : comment nous prouver la pureté de votre sang ?

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Léon attendait toujours, assit sur son elfe, des sorciers faisaient des aller-retours sans daigner lui adresser un regard. Il vit passer des agents avec des prévenus qui hurlait leurs mensonges pour être grâciés. Pitoyable.

Brom sentait l'agacement monter en lui quand une charmante jeune sorcière nommé Jane se présenta à lui pour lui indiquer le bureau de l'examinateur qui procédera à son interrogatoire. Il se leva et fit avancer son elfe à coups de pieds. La créature émit quelques politesses envers leur guide suite aux coup de son maître. Il portait toujours le gros carton, chancelant sous le poids de ce qui était dedans.

Léon entra dans le bureau et reconnu le mobilier utilitaire du Ministère. Il avait, il y a bien longtemps, fait une brève visite ici suite à ses petites expériences durant ses études. Rien de grave, juste une remontrance verbale d'un adulte inférieurement intelligent à un garçon intelligent sans aucune limites morales.

Il s'assit devant l'examinateur, le badge doré épinglé sur sa poitrine lui apprit qu'il se nommait Dolohov. Un mangemort. Léon sourit un léger instant tandis que l'homme face à lui prenait la parole :

Tout d’abord bonjour Mr Brom et merci à vous de nous accorder un peu de votre temps pour cet interrogatoire qui, je dois l’admettre est un peu agaçant, mais pourtant si essentiel pour la préservation de la pureté de notre peuple.

Léon opina du chef en répondant :

Bonjour à vous, la pureté des sorciers vaut bien le sacrifice de quelques heures. Venir ici est une manière de participer à la purification, c'est donc nécessaire.

L'elfe de Brom frémit devant le discours très extrémiste des deux hommes, la magie lui noua la langue, ainsi, son maître ne s'aperçut de rien.

Le Mangemort reprit posément :

Votre dossier semble indiscutable ! Très surprenant et tout laisse à penser qu’il serait ridicule de douter de vos exploits et de la pureté de votre sang mais vous, plus qu’une autre personne, ne pouvez échapper à cette redoutable question : comment nous prouver la pureté de votre sang ?

Léon sourit et répondit :

Simplement comme ça !

Le Mage Noir donna une grosse baffe à son elfe qui s'empressa de suite d'ouvrir le carton qu'il transportait. Il en sortit un immense parchemin qui déplié entièrement aurait facilement recouvert le sol du bureau. Léon tira la baguette magique de son grand-père de l'intérieur de sa cape de voyage, ce qui eut pour effet principale d'amener une expression de surprise de son iterlocuteur, et il tapota de la pointe de la baguette l'immense parchemin.

Le papier se plia et se replia dans tous les sens suite à ce touché, l'immense arbre généalogique se résuma à 4 générations au dessu de Léon. L'arbre était frappé d'un F formé de trois os, le blason des Faust.

Il laissa lire l'inspecteur et dit en même temps :

Comme vous le voyez, du côté maternel, mon ascendance est pure sur 15 générations. Du côté paternel il y a un léger doute pour mon arrère-grand-mère, environ 9 mois avant qu'elle ne naisse, sa propre mère a été admise à Sainte-Mangouste, elle avait subit un Imperium et avait été violée.

Tout porte à croire qu'elle a été violée par un sorcier, mais rien n'est sur. Je tenais à vous le dire, il serait stupide de le renier. La lignée de mon côté paternel est entâché également neuf générations avant moi, un de ces ancêtres ayant fricoté avec une moldue.

Sinon pour le reste, tous sont des sorciers.

Léon laissa l'examinateur lire l'entièreté du résumé qui s'était affiché, puis, une fois qu'il eut finit, il ordonna à son elfe de ranger l'immense arbre des Faust.

Brom attendit que son serviteur eut finit et que le silence fut de retour pour prendre la parole :

Quel est votre verdicte ?

Date de naissance du joueur

HJ Pourras-tu indiquer le sujet comme "terminé" une fois que tu auras posté ta réponse s'il te plaît ? Merci Wink

Bon sang si tous ses interrogatoires pouvaient se dérouler avec cette même facilité ! Comme c’était agréable de s’entretenir avec un homme serein, courtois et non réfractaire au règlement. Le dialogue était fluide, correct et chacun satisfaisait les demandes de l’autre. Cette fois-ci Antonin n’aurait pas à sortir l’attirail conçu pour lutter contre les énergumènes déchaînées. Léon semblait parait à toute éventualité et tenait en sa possession tous les arguments convainquant et prouvant la pureté de son sang. D’ailleurs, sans perdre une minute, Brom s’exécuta. Après avoir remis en place l’esprit dispersé de son elfe de maison, il dégaina de l’intérieur de sa cape une baguette ancienne et déploya un parchemin qui, au contact de la baguette, se mit à pivoter dans diverses sens. Soudainement, le manuscrit laissa entrevoir un arbre généalogique très structuré qui s’étendait sur 4 générations. Le mangemort ne dissimula pas sa surprise. En même temps, il fallait s’attendre à grand lorsque la venue d’un professeur de magie noire arpentait les couloirs du Ministère. Antonin se permit d’observer avec insistance et curiosité le document fournit, écoutant tout en même temps, les explications de son interrogé.

« Comme vous le voyez, du côté maternel, mon ascendance est pure sur 15 générations. Du côté paternel il y a un léger doute pour mon arrère-grand-mère, environ 9 mois avant qu'elle ne naisse, sa propre mère a été admise à Sainte-Mangouste, elle avait subit un Imperium et avait été violée.

Tout porte à croire qu'elle a été violée par un sorcier, mais rien n'est sur. Je tenais à vous le dire, il serait stupide de le renier. La lignée de mon côté paternel est entâché également neuf générations avant moi, un de ces ancêtres ayant fricoté avec une moldue.

Sinon pour le reste, tous sont des sorciers. »

Une qualité que Antonin appréciait et qu’il retrouva chez son interlocuteur était : l’honnêteté. Mais il ne pouvait libérer les gens selon son intuition. Tout documents apportés demandaient à être vérifiés. Il demanda l’autorisation au mage de faire transférer le document à sa secrétaire afin qu’elle puisse comparer avec les informations enregistrées dans les banques de données du Ministère. L’accord reçu, il appela Jane.

- Pourriez-vous vérifier ce document s’il vous plait ? Les informations doivent se trouver dans le fond de dossier de la salle des archives de la commission. Je vous attends.

- Tout de suite Mr !

- Merci.

La jeune femme acquiesça puis quitta la pièce. Sur ce, Antonin se remit à examiner les papiers sur son bureau, à prendre des notes jusqu’à ce que son assistante revienne. Celle-ci lui tendit les documents demandés puis se fondit à nouveau dans le décore. Le mangemort commença alors à les examiner et constat que les informations données étaient identiques à celle de Mr Brom. Antonin redressa la tête, un sourire satisfait aux lèvres.

- N’ayez craintes pour ce qui est des quelques dérapages familiaux, la comparaison de vos documents à nos sources d’informations montrent très clairement que vos aveux ne comportaient aucun mensonges. Par les pouvoirs qui me sont conférés, je déclare votre sang comme « pur ».

Le mangemort clôtura le dossier puis se releva, une main tendue vers le professeur.

- En vous souhaitant une bonne fin de journée Mr Brom, vous pouvez partir rassuré.

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