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Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
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Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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La bonne blague (PV Toto) [terminé]

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MessageSujet: La bonne blague (PV Toto) [terminé] La bonne blague (PV Toto) [terminé] EmptyDim 7 Mar - 12:40

    [HJ : pour éviter de m'avancer sur le résultat du RP avec Scofield, on va dire que d'un point de vue temporel celui ci-dessous se déroule la veille de mon entretien.]

    Dingling

    Le bruit habituel d'un client entrant dans une boutique se fit entendre. Madame Guipure s'affairait auprès d'un jeune homme cherchant une nouvelle robe pour Poudlard. Un Serdaigle à en voir les couleurs de son écharpe. Le garçon avait trop grandit depuis le début de l'année scolaire. Ah, les poussées de croissance juvéniles !

    La dame qui venait d'entrer s'avança un peu plus dans le magasin. Ses longs cheveux noirs tombaient sur ses épaules. Lâches, on pouvait apprécier leur ondulation. Leur couleur ébène tranchait avec le teint pâle de la demoiselle. Celle-ci jouait de ce contraste en mettant une touche de rouge à lèvre rouge –lui procurant un côté « Blanche-Neige »- et en sublimant ses yeux émeraude d’un soupçon de fard à paupière gris pâle, argenté. Un regard serpentardesque, en somme. Chose même pas préméditée puisque Lily était une Serdaigle lorsqu'elle étudiait à Poudlard et que son attachement à cette maison demeure encore aujourd'hui.
    La gérante de la boutique se tourna vers elle pour la saluer. Elle avait une aiguille dans la bouche et les mains prises par du tissu et une paire de ciseaux. Madame Guipure tout craché ! Une femme passionnée par son métier qui réussissait quelque soit l'époque et ses troubles. Une valeur sure ayant su démontrer son talent et s'adapter au monde contemporain, évoluer avec les gens.

    - Bienvenue, Madame. Je suis à vous dans cinq minute !

    Lily ne corrigea pas le "Madame". Cela la blessait suffisamment déjà de ne pas "mériter" cette appellation. Mais le pire, c'était son nom de famille. Cette horreur qui annonçait clairement son origine moldue. Bref, passons.
    .
    - Prenez votre temps, je vais jeter un coup d'œil à ce que vous avez.

    La -elle l'espérait- future professeur de Poudlard se dirigea vers les portants. Elle s'arrêta devant des articles de soirée. Elle n'était manifestement pas là pour une robe de tous les jours. Tranquillement, elle commença à regarder les vêtements proposés. Son attention se porta sur une longue robe de cocktail rouge sombre. Rouge sang. Un peu comme la teinte sur ses lèvres. Qu’elle aimait cette couleur ! Le décolleté formait un V élégant et pas trop plongeant. Parfait. Mais tant qu’à essayer des robes, elle allait en sélectionner plusieurs. Elle décrocha donc le cintre sur lequel reposait le vêtement pour qu’il se mette à flotter à côté d’elle puis continua sa fouille. Madame Guipure confectionnait de réelles merveilles.


Dernière édition par Pr Lily Boyd le Lun 3 Mai - 20:19, édité 1 fois
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Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: La bonne blague (PV Toto) [terminé] La bonne blague (PV Toto) [terminé] EmptyDim 7 Mar - 21:31

    - Et merde !

    Gronda t-il en constatant la déchirure de son smoking sur son bras droit. Un costume qui lui avait valu une bonne dizaine de poignée de galions. C’était bien l’une des premières fois qu’un reclus de la société, découvert pour son sang impur, parvenait à l’attaquer alors qu’il était emmené au tribunal pour subir son jugement. Antonin avait échappé de justesse au « Diffindo » de son assaillant. En réalité il n’avait pas fait grand-chose, le rebelle avait juste manqué sa cible, déstabilisé par la neutralisation d’un garde. Le sort avait frôlé le bras du mangemort, arrachant le précieux tissu à la verticale. Alors qu’il le regardait s’éloigner, vaincu, hurlant et rageur, le mangemort aurait tout donné pour se retrouver seul avec lui au détour d’une rue, ainsi il aurait pu lui régler son compte comme il se devait. Antonin détestait les coups qu’il ne pouvait rendre, ça le plongeait dans une colère noire qu’il avait du mal à canaliser. Cela dit, il pourrait un jour où l’autre réclamer la monnaie de sa pièce à Askaban. Les « visites de courtoisie » n’étaient pas encore restreintes alors autant en profiter.

    Le mangemort venait de faire passer son dernier entretien de la journée, quelqu’un prenait sa place. Bien que la colère lui rongeait chaque parcelle de son épiderme, il se devait d’agir en conséquence et neutraliser à tout prix cet élan de rage en occupant son esprit. Il aurait aisément prit la première victime innocente lui passant sous la main mais ni le moment et ni les lieux ne lui permettaient d’extérioriser sa fureur. Il rassembla ses affaires dans son bureau et quitta de ce pas le Ministère, le pas leste et déterminé. A peine eut-il franchi le seuil de la porte qu’il plaça sur sa tête son chapeau noir. Antonin huma le cylindre brun qu’il détenait dans sa main. Il sortit de sa poche intérieure une sorte de guillotine miniature et décapita la tête de son cigare cubain, à qui il mit le feu quelques secondes après. Il descendit les marches du parvis du Ministère et, quelques ruelles plus loin transplana vers le chemin de traverse. Le seul endroit qui lui vint à l’esprit était sans nul doute : La boutique de Mme Guipire. Elle avait le chic pour combler tous les désirs de ces client(e)s et ce quelque soit le type de clientèle. Antonin se fournissait, comme beaucoup d’ailleurs, chez cette femme. Il était un habitué des lieux et comptait parmi les plus fidèles acquéreurs. On pouvait soutenir d’une main de fer des idéaux récalcitrants la politique d’aujourd’hui, mais lorsqu’on était commerçant et qu’on avait pour clientèle de la noblesse de pure souche, on ravalait sa fierté et on ne crachait pas sur eux.

    Le mangemort arriva devant le magasin. Il avait consumait la moitié du précieux tabac boisé qu’il détenait entre son index et son majeur. Il n’avait pas l’intention de galvauder ce moment privilégié et exceptionnel sous prétexte que les locaux refoulés toute forme de nicotine. A mesure qu’il dégustait l’arôme du tabac, ce dernier s’appropriait sa colère. Un échange en bonne et due forme. Il en profita pour détailler les gens qui débouchaient aussi bien sur sa droite que sur sa gauche, les mains dans les poches et le bassin légèrement poussé vers l’avant. Certain(e)s le toisèrent, sous l’ébauche de différents regards. Antonin les sollicitait tous par le sien ; sournois et séducteur que deux sourcils épais surmontés. Il avait le profil de l’homme charismatique, mafieux mais à qui, la gente masculine, mettrait bien quelques claques pour lui faire ravaler cet air méprisable et supérieur qui trônait sur ses traits. Il dégusta sa dernière inhalation et laissa tomber le mégot sur le sol. Il ne le piétina pas, il en était hors de question. Il l’offrit au feu qui en devin son linceul.

    Il pénétra dans la boutique, le scintillement du carillon annonçant son arrivée. Il balaya à peine la pièce des yeux, s’attelant aussitôt à chercher son bonheur : un nouveau smoking plus élégant et plus cher. Il croisa dans un rayon Mme Guipire qui s’en retourna à son accueil, il la salua d’un signe de tête, un semblant de sourire sur les lèvres. Il farfouilla dans les différentes rangées de fringues masculines arrivant finalement où converger les smokings et toute sorte de costume de soirée. Une couleur vive lui tapa sur le coin gauche de son œil. Une jeune femme, à la chevelure obscure renversée dans le dos, tenait sous son bras une robe d’un rouge flamboyant. D’un geste naturel, elle se retourna pour jouer de sa curiosité sur les autres cintres. Antonin se délaissa de son occupation, la bouche figée dans un « o » inébranlable. D’où venait cette ravissante créature ? S’était-il égaré dans un rêve ? Et pour quelle soirée achetait-elle cette somptueuse tenue ? Ces traits fins et ces courbes parfaites lui firent oublier tout sentiments de colère pour laisser place à l’émerveillement. Il était cruel qu’une telle créature existe ; pure et totalement intouchable. Le mangemort poussa un soupir d’hébétude et alla à sa rencontre.


    - Magnifique…vraiment magnifique…

    Il fixait tout d’abord la jeune femme puis fit chuter ses deux prunelles au teint havane sur le tissu d’un rouge arrogant et brûlant.

    - Vous allez faire un malheur revêtu ainsi, qui plus est, le rouge est souvent la couleur préférée de tout ces Messieurs…

    Il lui adressa un curieux sourire puis posa une main sur son buste, se penchant légèrement vers l’avant en une révérence courtoise. Il ignorait les compétences que pouvait posséder la jeune femme en sorcellerie, mais il lui fut simple d'estimer la magie redoutable qui dominait les deux émeraudes pures incrustées dans ses orbites.

    - Pardonnez ce manque de courtoisie. Je suis Dolohov, Antonin Dolohov. Y a-t-il un nom que je puisse mettre sur ce ravissant visage ?
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MessageSujet: Re: La bonne blague (PV Toto) [terminé] La bonne blague (PV Toto) [terminé] EmptyLun 8 Mar - 0:40

    Madame Guipure devait avoir un don. Ce n’était pas possible autrement. Chaque vêtement semblait avoir sa propre magie. On dit souvent que le sorcier ne choisit pas sa baguette, mais que c’est celle-ci qui choisit son sorcier. Avec les habits c’était un peu la même chose. La pièce de tissu devait avoir la bonne taille, mettre en valeur la personne qui le revêtait. Si quelque-chose ne nous allait pas, alors rien ne servait de l’aimer, on ne le porterait pas. La seule différence était qu’à l’inverse des baguettes, un vêtement, on pouvait le retoucher.

    C’est pourquoi la jeune femme ne s’arrêta pas à certains détails comme la longueur d’une robe sur laquelle elle pourrait marcher. Vous vous en fichez ? Mais pas elle. Elle venait de trouver une perle noire : une robe cintrée aux fines manches permettant de porter de longs gants. Sauf qu’elle était, vous l’aurez compris, interminable. La mettre serait s’accoutrer d’un véritable casse-gueule, le lecteur nous pardonnera cette expression. Toutefois, la demoiselle ne put pas même mettre le vêtement sur son bras qu’une voix d’homme se fit entendre dans son dos. Elle se retourna donc vers l’inconnu, laissant la tenue sombre sur le portant.



    - Magnifique…vraiment magnifique…

    Se moquait-il d’elle ? A son air ahuri, non. Oui, oui, ahuri. Le mot est peut-être un peu fort, mais c’est ainsi que le tout premier regard d’Antonin que Lily parvint à capter le représentait. Bien sûr, celui-ci avait rapidement fait place à une expression plus … captivante. Presque charmante. Le mangemort dégageait un indéfinissable magnétisme. Son allure classe et assurée, sans doute.

    - Vous allez faire un malheur revêtu ainsi, qui plus est, le rouge est souvent la couleur préférée de tout ces Messieurs…

    Les lèvres rouges de la brune s’étirèrent subtilement en un fin sourire duquel transparaissait un net amusement n’étant point moquerie. L’inconnu se présenta alors. Il était plaisant de savoir à qui l’on s’adressait. En réponse à son salut elle exécuta un timide hochement de tête. Nous ne pouvions pas dire que les salutations aristocratiques étaient son fort. Ses grands-parents s’ils l’observaient se retourneraient dans leur tombe de voir leur petite-fille répondre avec si peu de cérémonie à un noble sang-pur tel que celui qui se trouvait face à elle. Mais eh ! La demoiselle ne souhaitait pas se plier à des manières si prononcées qu’elle pourrait donner l’impression d’un léchage de bottes, phase première d’un cirage de pompes.
    Quant au compliment qui ponctuait la présentation, il eut le mérite de faire rosire les pâles joues de la jeune femme. Le teint clair de sa peau rendait la chose plus nette encore.


    - Lily Boyd, enchanté, Mister Dolohov, annonça-t-elle en relevant ses orbes émeraudes sur Antonin suite à son inclinaison du chef. Le contact visuel ne durant cependant qu’un instant car l’attention de la demoiselle se reporta à la robe sanguine. Elle la souleva dans les airs pour la contempler. Sublime. Peut-être même mieux que la noire.

    - Si ce que vous dites est vrai, alors il va falloir que je m’en trouve une autre.

    De nouveau leurs yeux se rencontrèrent. Le regard du mangemort était vif, perçant et si opaque qu’il en devenait mystérieux. Rien qu’à cet indice physique on devenait qu’il n’était pas n’importe qui. Paradoxalement, cela ne nous en disait pas plus sur la personne…

    - Je risquerais d’occulter la mariée !

    Et Dieu sait si celle-ci lui en voudrait ! Ah non, les bagarres de femmes pour de telles futilités, Lily en était parfois exaspérée. La gente féminine avait le don de faire des chichis sur des chimères !

    Ce n’était pas pour autant qu’elle avait reposé la robe ! Si elle lui allait vraiment, elle la prendrait. Qu’elle la porta ou non à la cérémonie pour laquelle elle recherchait un habillement ne l’empêchait pas de s’en porter acquéreuse. Une si jolie tenue trouverait toujours son utilité une fois présente dans la garde-robe d’une dame.

    Lily était entrée dans le jeu de l’homme mûr. Même si elle n’avait pas relancé sur une question le concernant, elle avait répondu à celle qu’il lui avait posée. Elle avait même réagit à l’un de ses commentaires. Une réaction naïve et spontanée. Cela était-il réellement judicieux face à un tel « prédateur » ?
    Notons que cette qualification s’appliquait particulièrement bien à Antonin en sa qualité de Commissaire du Sang. Fonction que la demoiselle ne savait pas qu’il occupait. Toutefois, elle n’avait rien à craindre de ce côté-là. Du moins c’était l’une de ses convictions.
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Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: La bonne blague (PV Toto) [terminé] La bonne blague (PV Toto) [terminé] EmptyJeu 11 Mar - 21:21

HJ Pardonne cette médiocre réponse --' !

    Elle rougissait déjà ? Cependant il s’était simplement contenté d’être courtois. Une courtoisie à laquelle elle était visiblement réceptive. Le joli teint saumon qui s’étalait sur ses joues eut pour effet de faire sourire le mangemort, les sourcils perchés sur son front, soulignant sa surprise. Pourtant, s’il n’avait pas été ce personnage imposant, plein d’arrogance et de malice, il se serait sûrement perdu dans une confusion ridicule, incapable de débiter la moindre syllabe, devant ces deux rayons verts qui venaient de le traverser. Quel magnétisme elle pouvait posséder dans son regard ! Antonin n’en avait jamais vu d’aussi pur. Il su se contenir en majorité mais ne pu freiner le relâchement de ses traits, s’épanouissant devant la beauté de l’espace infini et verdoyante des prunelles de la jeune inconnue.

    Des le moment où elle se détourna pour observer une nouvelle fois la robe, Antonin se massa la tempe droite et remua un moment le menton pour se raisonner. La façon dont elle avait de soutenir son regard lui procurait une impression étrange de faiblesse qu’il jugea presque comme un affront. Mais ce raisonnement était idiot, ils ne se connaissaient pas et la jeune femme n’avait aucune raison de se montrer désobligeante avec lui. Le niveau de paranoïa du mangemort devenait inquiétant xD.


    "- Si ce que vous dites est vrai, alors il va falloir que je m’en trouve une autre."

    Telle une balle, il braqua son regard sur Lily. Quelle folie la traversé ? Quelle femme pouvait s’emparer d’une telle robe s’émerveillant devant sa séduisante couture pour au final renoncer à son achat ? Antonin intervint à temps avant que Lily ne fasse une grave erreur. Il se plaça entre le vêtement et la sorcière.

    - Mon opinion ne doit pas vous paraître comme étant un avis généralisé. Vous n’allez tout de même pas renoncer à une robe qui vous fait envie sous prétexte qu’un inconnu vous ait venté son impression ?

    La seconde réplique qui suivit soulagea ce courant d’anxiété et un sourire éclatant illumina son visage.

    - Occulter la marier ? Allons, bien qu’étant un homme mais particulièrement curieux pour ce qui est des coutumes féminines, le rouge n’est pas une couleur que l’on porte lors d’un mariage. Le blanc et le noir sont les teintes dominantes dans ces occasions.

    La ruse s’infiltra dans son regard, dégoulinant jusque dans son sourire. On ne dupait pas un mangemort. Du moins, on ne dupait pas un mangemort obsédé par les femmes. Il bascula la majorité de son poids sur sa hanche droite et plissa son regard, l’intensifiant de manière à illustrer ce désir de satisfaire son éternelle curiosité.

    - Alors, pour quelle raison cherchez-vous une robe de cette qualité ?


Dernière édition par Antonin Dolohov le Sam 20 Mar - 10:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La bonne blague (PV Toto) [terminé] La bonne blague (PV Toto) [terminé] EmptyMar 16 Mar - 23:56

    Bien qu’il lui ait donné son nom, l’homme demeurait toujours un inconnu pour Lily. Oh, elle avait peut-être lu une fois ou deux « Antonin Dolohov » dans les journaux à l’occasion de ses péripéties à Azkaban, mais elle ne s’en souvenait pas. D’autant plus qu’elle avait passé les dernières années aux Etats-Unis et non en Angleterre. Peut-être voulez-vous savoir où nous voulons en venir ? Et bien sachez que cette petite démonstration ne sert qu’à démontrer au lecteur que nous pouvons toujours dénommer le mangemort en tant que « l’inconnu ».

    Parlons un peu de Lily maintenant. Une jeune femme active n’étant ni une cinquantenaire désabusée ni une jeunasse prétentieuse. 28 ans. La sagesse d’avoir plus de la vingtaine et la jeunesse d’avoir vécu moins de trente année. L’âge parfait. Si elle n’était pas rayonnante maintenant, elle ne le serait jamais !
    La demoiselle était enseignante, vous le savez, d’arithmancie et de runes. Ces matières avaient pour point commun leur aspect scientifique, aussi possible soit-il d’apposer ce terme à la magie. L’arithmancie se servait des mathématiques, dans un faible niveau, certes, mais elle nécessitait de manipuler des nombres. Quant aux runes, il fallait une bonne connaissance des pouvoirs de la nature car il s’agissait comme d’une invocation. Biologie, géologie… il était impossible de parvenir à maîtriser une force naturelle sans avoir des notions sur la façon dont elle traversait le temps.

    Or, les sciences ont un but : découvrir comment fonctionne le monde. Vous me direz, c’est la recherche de tout le monde. Les philosophes veulent savoir le pourquoi du comment, les économistes élaborent des théories sur le fonctionnement monétaire des sociétés, les psychologues cherchent à découvrir le secret des esprits, les ethnologues ont pour but de comprendre chacune des multiples civilisations… Tant de passions ou de métiers différents mais un seul et unique objectif. Tout un chacun peut se reconnaître dans cette quête de la vérité. Savoir ce que l’on ne savait pas : trouver l’inconnu.

    Et pour trouver « l’inconnu », il fallait le chercher !

    N’était-ce pas là une magnifique démonstration prouvant que Lily devait faire montre d’un peu de répondant envers Mister Dolohov ? Elle saurait ainsi de qui il s’agissait. Naïve, la demoiselle ne savait pas qu’elle avait à faire à l’un des plus sombres hommes de ce bas monde. Un mangemort prédateur et collectionneur jouissant des actes les plus noirs qui fussent. Lily s’engageait dans un jeu dangereux, et à trop s’amuser avec le feu on se brûlait…


    Revenons-en à la situation dans le magasin. L’homme s’était placé, je cite, « entre le vêtement et la sorcière ». Et comme elle tenait le vêtement, il était entre ses bras… Gonflé le type ! Si proche, la jeune femme pouvait sentir à chaque mot les effluves du cigare qu’il avait consumé peu de temps auparavant. Très, très charmant. Heureusement Lily n’était pas allergique au tabac.


    « Coutumes féminines… On dirait d’après vos paroles que nous sommes toutes les mêmes. Je vous ferais remarquer que ce rouge est suffisamment sombre pour ne pas faire tape-à-l’œil ni vulgaire. »

    Tout en parlant elle avait abaissé la robe rouge qu’elle maintenait dans sa main droite et avait attrapé avec la gauche la noire. Celle qu’elle avait remarquée juste avant qu’Antonin ne l’interrompe dans son shopping.

    « Et si vous pensez la rouge tout de même déplacée, sachez qu’il y a aussi cette noire qui me plait. C’est une teinte plus habituelle, non ? Plus dominante parmi les convives, celle de tout le monde.. Parfaite pour… se fondre dans la masse. Donner aux photos d’aujourd’hui un air d’entant… Mais avec mes cheveux cela fait très sombre, surtout pour un jour de fête comme cela va être. Quant au blanc, j’ai horreur d’en porter ! Vous avez peut-être une autre idée de couleur ? »

    Aucune agressivité ni médisance ne s’entendait dans son ton, il y avait surtout de l’humour. Les mots employaient se suffisaient à eux-mêmes pour ce qui concernait l’acidité de ses paroles. Toutefois, un brin de nervosité s’était fait entendre dans sa voix habituellement plus posée. Elle osait moins le regarder dans les yeux. Il faut dire que l’une des premières choses (pas la number one mais presque) que miss Boyd regardait chez un homme qui s’approchait d’elle était ses mains. Surtout sa main gauche. Et pour aller plus dans le détail, allons jusqu’à dire que ce qu’elle détaillait n’était rien d’autre que l’annulaire gauche. Pourquoi ? Et bien parce qu’il s’agit là d’un révélateur de liens. Liens pouvant être cachés ou non, certains hommes n’hésitaient pas à ôter leur alliance. Les jeunes surtout. Avec l’âge, les autres ont eu tendance à grossir et leurs doigts également. Le cercle est devenu trop étroit, même avec du savon. Ils ne peuvent donc plus le retirer et piéger les jeunes naïves comme Lily. Bien fait pour eux. Bref, passons. L’or (le platine ?) liant Dolohov à une autre femme ne lui avait pas échappé et cela ne lui plaisait pas. Attention, elle n’était pas jalouse ! Oualala ne nous projetons pas trop ! Elle trouvait juste le comportement de l’homme lamentable. Ce n’était pas comme si Boyd était elle aussi déjà engagée et que tous deux pouvaient entrer dans une sorte de parade n’ayant pour aboutissant que le plaisir. Se connaissant, elle risquait de donner trop d’importance à cette relation, de faire des plans sur la comète, comme on dit. Alors la professeure restait méfiante et essayait de se tenir à l’écart des hommes mariés, manipulateurs et briseurs.

    La question qu’il posa ensuite la décontenança un instant. Ses sourcils se rapprochèrent un poil (c’est le cas de le dire) de ses yeux : ils se froncèrent.


    « Cela dépend de ce que vous entendez par le mot raison. S’il s’agit de l’occasion, c’est un mariage comme vous le savez. Le reste ne vous regarde pas… »

    En disant cette phrase elle le regarda à nouveau dans les yeux. Le vert émeraude était en contact avec une noirceur peu commune. Un précipice, que dis-je un précipice ? C’est un gouffre, un abîme ! Abîme dans lequel il était très facile de tomber. Lily en était au bord, tanguant… Mais elle préféra faire demi-tour pour se préserver avant de tomber irrévocablement. Ses orbes rompirent le lien établit avec le miroir de l’âme d’Antonin pour retourner sur la robe rouge.
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MessageSujet: Re: La bonne blague (PV Toto) [terminé] La bonne blague (PV Toto) [terminé] EmptyMer 17 Mar - 22:45

    S’il s’était montré un peu trop proche de la jeune femme, ce n’était pas là son intention première, bien que l’idée n’étant pas totalement exclue. Il avait simplement voulu s’interposer entre elle et l’erreur monumentale qu’elle allait faire en reposant le vêtement sur son portant. Puisqu’il bénéficiait d’une vue incomparable sur le physique de la jeune femme, il en profita pour l’observer discrètement. Antonin aimait diversifier ses envies, c’était un homme de goût et d’expérience. Il s’arrangeait toujours pour ne pas tomber sur une femme qui s’identifiait à une ancienne de ses conquêtes. C’était presque automatique ; lorsqu’il avait en vue une jolie petite minette à se mettre sous les draps il déployait mentalement son tableau de chasse et commençait à comparer les attraits physiques et psychologiques de l’être désiré.

    En plus de compter parmi les mâles réputés et reconnus pour leur raffinement, il avait une assez bonne mémoire et, simplement parce que l’on dit que le risque 0 n’existe pas, ne se trompait pratiquement jamais. Des brunes, il en avait connu et au même nombre que les blondes, les rousses, les châtains et les…blanches…précoces. Mais jamais il n’en avait vu de si soyeux rien que par l’aspect, alors au touché vous vous imaginez…Et puis ce grand front nu, clair, lavé du moindre sillage qui présagerait un soupçon de contrariété. Ce nez fin et retroussé qui dénonce une curiosité dissimulée (whoua la rime !), ces joues satinées qui, quand le rouge vient à s’infiltrer sous sa peau, lui donne une apparence resplendissante de vie. Sans oublier ces deux belles courbes gracieuses au parfum sucré dont le dégradé de couleur démarre sur un rose innocent et, qu’à partir du moment où l’amour la rend folle, s’achève sur un rouge passion. Mais c’était surtout sans compter sur ces yeux d’une beauté et d’une profondeur inégalable. Ils étaient aussi limpides que les aurores polaires qui arborent les cieux de l’hémisphère nord. Leur pureté laissait à croire que l’on pouvait lire avec une facilité déconcertante ses romans d’aventures comme ses récits de guerre. Quant à la teinte émeraude qui surplombait ses prunelles, elle lui renvoyait l’image de forêts infinies, de vastes pleines vierges des hommes, de deux sculptures intouchables, invincibles et candides. Deux glaives aussi menaçant qu’un arbre mais qui ne manquerait pas de vous tomber dessus si vous veniez à rogner son écorce. Même le seigneur noir lui-même n’aurait pu oser faire virer ce vert péridot et angélique en un rouge aussi brûlant que les lueurs occidentales.

    Antonin mit un terme à ses torrents de rêveries et en revint à la situation actuelle. En fait, c’était grâce à Lily et à son sens de la répartie qu’il pu de nouveau réintégrer la réalité. Apparemment, elle démarrait sur les chapeaux de roue…


    « Coutumes féminines… On dirait d’après vos paroles que nous sommes toutes les mêmes. Je vous ferais remarquer que ce rouge est suffisamment sombre pour ne pas faire tape-à-l’œil ni vulgaire. »

    Et voilà. C’est typique des femmes de désirer se distinguer de leurs consœurs. Il leva un index pour accompagner ses futures paroles et emprunta un faux air litigieux. Cette fausse attitude hésitante dissimulait une certaine fourberie…

    - Et bien…vous venez d’en donner l’exemple. Vous tenez toutes à ce que l’on sache que vous n’appartenez pas à un même genre de femme. Toujours dans l’idée de généralité, vous savez que la routine agace et provoque un certain inintérêt chez les hommes. Compétitives, vous vous arrangez pour garder les devants et vous aimez à ce qu’on le sache. Mais rassurez-vous…

    L’amoureux des femmes esquissa un sourire malicieux. Ce n’était pas le genre de mangemort à jouer les gros durs ou à se croire surdoué. D’une part parce qu’il n’avait pas la carrure ni le profil d’un catcheur et de deux, parce qu’il préférait la courtoisie à la grossièreté.

    …je sais tout ça…Il n’y a pas plus compréhensible que moi pour ce qui est de vos petits problèmes.

    Ses deux sphères ambrées dérivèrent leur trajectoire pour venir ancrer leur attention sur la seconde robe dont s’empara Miss Boyd. Une robe brodée dans un textile précieux et noir. Un noir abyssal assez ténébreux pour faire d’elle la reine des ténèbres. Décidément elle le mettait dans l’embarra. Le choix était crucial. Pour Lily, le problème ne concernait pas l’achat mais le choix de la robe le jour de la cérémonie.

    « Et si vous pensez la rouge tout de même déplacée, sachez qu’il y a aussi cette noire qui me plait. C’est une teinte plus habituelle, non ? Plus dominante parmi les convives, celle de tout le monde... Parfaite pour… se fondre dans la masse. Donner aux photos d’aujourd’hui un air d’entant… Mais avec mes cheveux cela fait très sombre, surtout pour un jour de fête comme cela va être. Quant au blanc, j’ai horreur d’en porter ! Vous avez peut-être une autre idée de couleur ? »

    Le mangemort fit exprès de penser tout haut, se grattant machinalement le dos du crâne, le regard galopant sur le reste de la pièce…

    - La noir, le jour, pour tout ce beau monde et la rouge, le soir, pour ce bel amant…

    Après s’être éclaircie la gorge, il reprit plus haut, juste pour préciser qu’il avait bien saisie ce qu’elle venait de dire.

    - Oui…Oui, donner aux photos d’aujourd’hui un air d’entant…hum…

    Un blanc déambula dans le couloir du rayon convergeant surtout vers les deux et uniques personnages qui s’entretenaient. Leurs regards s’évadèrent rompant le lien ambigu qui les unissait. Celui de Lily s’était déposé, à l’insu du mangemort, sur sa main gauche, main qui détenait un anneau doré dont la signification était évidente. Le genre de bijoux qu’un homme porte lorsque, par les liens sacrés du mariage, il a été unit à une femme…La coutume veut que cet acte soit accomplie par deux êtres qui partagent un même amour mutuel ; somme toute deux amants frais et passionnés. L’amant frais et passionné Antonin l’avait toujours été. Pour ce qui était d’être amoureux…ça n’avait jamais été son cas. Appartenir à une famille noble qui plus est de sang pur demandait des sacrifices pour assurer une descendance intacte et pur. C’était comme diriger un élevage. Tout était programmé, on s’arrangeait pour trouver le partenaire idéal pour tel ou tel individu. Parfois, avant même que l’on vienne au monde, on était déjà déclaré comme promis à un autre être humain.

    Cet arrêt statique sur sa main interloqua Antonin qui revint observer la jeune femme. Sans même bouger la tête, il fit le lien entre la trajectoire du regard de la jeune femme et ce qui stimulé sa curiosité. Il faut le dire, son alliance lui allait à ravir. Elle ne lui boudinait pas le doigt. Il s’amusait même parfois à la faire tourner lorsqu’il méditait, cigare en bouche devant sa cheminé. En vérité, ce n’était pas Antonin qui avait choisi la bague, c’était Thomas, son frère, qui s’en était chargé. Il connaissait ses goûts mieux que quiconque et savait ce qui lui aurait convenu. Sachant que le mariage été une bavure, c’était l’opportunité de s’offrir un plaisir coûteux rien qu’à lui. Pour en revenir à la situation actuelle, Antonin n’avait rien à cacher. Ce n’est pas lui qui allait dissimuler la vérité dans sa poche. Alors il restait là, conscient de ce que, désormais, Lily savait. Cependant, ce qui l’interpella le plus c’est qu’elle se soit intéressée à ce détail. Etait-ce une habitude ou exécutait-elle cette action sur les hommes qui avaient apostrophé son attention ? A mesure d’observer le comportement des femmes, il avait remarqué que cette habitude à s’assurer de la liberté des hommes devenait de plus en plus fréquente. Pourtant, aucune de ses conquêtes ne s’étaient arrêtées sur ce fait. Elles se contentaient des perches que leur tendait le libertin et assouvissaient leur désir. Ca faisait seulement quelques minutes qu’ils se connaissaient et cette jeune femme ne cessait de l’intriguer. Il devait presque improviser avec elle car elle n’était pas dupe, il le sentait. Une résistante hum…bien. Antonin appréciait ce qui piquait, ce qui brûlait. Dire qu’Antonin mettait la charrue avant les bœufs n’était pas tout à fait faux. Il aimait les challenges et aimait se surpasser. Il y avait longtemps qu’il n’avait pas placé la barre si haut. Tellement haute, qu’à son premier essai pour la dépasser, il se la mangeait dans les dents.


    « Cela dépend de ce que vous entendez par le mot raison. S’il s’agit de l’occasion, c’est un mariage comme vous le savez. Le reste ne vous regarde pas… »

    A vrai dire…le fidèle serviteur du seigneur des ténèbres ne s’attendait pas à cette réponse. Il se figea sur place, le visage bloqué en une expression d’étonnement. Le mangemort brisa ce masque de stupeur en haussant un moment les sourcils. Il incrusta un regard plus lourds, plus sérieux dans les prunelles lumineuses de son interlocutrice. Le contraste entre leurs yeux était affolant. Ils n’étaient pas simplement sombres ou simplement clairs, leurs timbres étaient poussés à l’extrême et chacun la dominait. C’était comme si le feu et la glace s’entrechoquaient…Majestueux…Elle soutenait son regard, ses iris vacillant très légèrement. Finalement, elle rompit la première le contact oculaire mais pas de la même manière que le ferait quelqu’un apeuré. Ce n’était pas son attention, non, c’était juste le premier détail qui lui sauta aux yeux. Il ne s’y attarda pas plus. Elle lui avait assuré un mariage (xD)…autant continuer sur ce chemin libre d’accès.

    - C’est un ou une ami(e) à vous se mari ? A moins que se soit de la famille ?



PS : Je te laisse imaginer tous ses jeux de gestes à la « Al » xD.


Dernière édition par Antonin Dolohov le Sam 20 Mar - 10:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La bonne blague (PV Toto) [terminé] La bonne blague (PV Toto) [terminé] EmptyJeu 18 Mar - 16:47

    Alors que la réflexion autour du choix crucial entre les deux vêtements faisait son grand retour dans l’esprit de Lily, le mangemort décida de continuer la joute verbale. Sa tirade se termina par cette petite phrase :

    « …je sais tout ça…Il n’y a pas plus compréhensible que moi pour ce qui est de vos petits problèmes. »

    Ah ! La gente féminine n’avait plus aucun mystère pour Mônsieur ! Il devait bien s’ennuyer alors dans sa vie d’homme…

    -Et bien laissez mes petits problèmes où ils sont et occupez-vous des votre, si je puis me permettre…, lui lança-t-elle incontestablement irritée. S’il connaissait si bien ces dames, il devait savoir à quel point elles étaient susceptibles lorsqu’on les remettait en question ! Soit dit en passant, ce n’était pas le propre des femmes…
    Et puis d’abord, s’il pensait comprendre les problèmes féminins, ce n’était qu’une impression. Qu’il passe ne serait-ce qu’une journée dans la peau de l’une d’entre elles, tiens ! Je serais curieuse de le voir se débrouiller avec le maquillage ! Rien que l’art de la technique d’application demandait de l’expérience –surtout lorsque l’on n’avait pas pu bénéficier des conseils d’une mère- mais il fallait également trouver les bonnes teintes ou le mascara correspondant le mieux à nos cils. En parlant de cils, regardons un peu au dessus : les sourcils. Eux posent la question des poils. Qui dit poils pour une femme dit épilation. Haha ! Bon, d’accord, les sorts sont très efficaces, rapides et indolores. Pas besoin de cire pour les sorcières (veinardes !). Mais surtout, il y a ce cher, très cher ami qui les visite une fois par mois. Antonin peut-il comprendre les réellement les femmes sans avoir ressenti une douleur fulgurante dans le ventre ? Douleur à se plier en deux. Douleur poignardante. Douleur n’étant bien souvent pas solitaire. En effet, elle invitait régulièrement sa cousine appelée Migraine. A toutes deux elles faisaient un carnage et parfois même les pauvres victimes s’évanouissaient (oui, j’en connais :S). On racontait les femmes chochottes… S’ils savaient…
    Mais même sans cette semaine affreuse, il y avait un tas de torture habituelle pour les dames. Prenez les talons par exemple. Un tac tac martelant, un pas peu naturel, des gamelles à n’en plus finir, un mal de dos récurrent, des ampoules… Ce type de chaussures était la création d’un misogyne. Qu’Antonin passe une seule journée dans la vie banale d’une femme et nous verrons s’il était bien conscient de leurs « petits problèmes ». Simone de Beauvoir disait « On ne naît pas femme, on le devient. ».

    Le courroux de Lily n’avait pas été invoqué uniquement par les paroles du bellâtre ( :p). Il fallait avouer que la jeune femme était désormais un peu sur la défensive. Se sachant naïve, elle voulait à tout prix éviter de tomber dans les filets très facilement tendus par ces messieurs aux filles comme elle. Au moins celui-ci avait la qualité de ne pas se cacher derrière un arbre et de montrer directement ses intentions. Sans idée derrière la tête il ne serait pas venu lui parler… il ne se serait pas rapproché autant … et pourtant il était lié. C’était on ne peut plus clair : il la voulait dans son lit. Que ce soit pour un soir ou un mois n’y changeait rien, au final il rechercherait un autre espoir à séduire puis briser. La brune voulait y échapper, elle en avait déjà suffisamment souffert.

    Puis les deux sorciers en revinrent aux couleurs.


    - La noir, le jour, pour tout ce beau monde et la rouge, le soir, pour ce bel amant…
    Dolohov présentait une façon originale de régler ce dilemme. Stendal écrivit Le Rouge et le Noir. Pourquoi ne pas en faire autant plutôt que de rester dans le schéma fermé de « Le Rouge ou le Noir » ? Ou, en l’occurrence, La Rouge ou la Noire ? La réponse semblait pourtant évidente. Cependant, issu d’une grande famille de sang pur riche et noble, l’homme qui humait le cigare n’avait pas idée qu’on puisse être moins fortuné que lui. Il ne se rendait pas compte du prix d’une robe de soirée de chez Madame Guipure, surtout de celles-ci qui étaient d’une grande qualité. Lily n’était pas pauvre, elle avait un tas assez sympathique de gallions à Gringotts, mais c’était pour investir dans autre chose qu’une robe ! Mais désormais elle était piégée. En effet, la robe rouge serait peut-être de trop pour la cérémonie. A vrai dire la jeune femme pensait plutôt la porter le soir, au bal. Son but ? Trouvez un cavalier… voir plus… Elle devait donc prendre la noire pour la journée. Soyons honnête, elle pouvait aussi porter la noire le soir. La rouge devenait donc obsolète. Mais après une telle phrase, la reposait reviendrait à annoncer clairement et sans aucun doute possible son célibat. Or il fallait à tout prix éviter que l’inconnu ne sache qu’elle était libre. Il risquerait de sauter sur l’occasion, si je puis dire… Et ce prix était celui de la petite merveille rubis. Cela ferait du mal à son portefeuille mais il valait mieux ça qu’une énième déception amoureuse risquant de la conduire tout simplement au dégout des hommes. N’y en avait-il pas un de respectable ou capable d’aimer autrement qu’en paroles ?

    De toutes façons, croire que l’Amour dans le monde sorcier pouvait exister et entrainer des couples heureux était insensé. Il y avait trop peu de familles de sang pur pour cela. L’Amour, s’il avait un droit sur les actions des uns et des autres unirait des sangs qui n’ont pas à se mélanger. Ce serait la fin des vrais sorciers. Tout cela par faute des moldus !! S’ils ne s’étaient pas infiltrés parmi des gens qui vivaient très bien sans eux, il n’y aurait pas aujourd’hui les problèmes que nous connaissons. Chaque union serait le fruit de sentiments sincères, chaque enfant désiré. Les familles ne se déchireraient pas autour d’une guerre des clans entre tatoués et rebelles. Et la magie permettrait de faire des choses bien plus grandes. Il Le régime politique actuel avait la ferme intention de stopper l’hémorragie en se débarrassant des sangs de bourbe. Quelle excellente initiative !

    Mais nous nous égarons. Fermons cette parenthèse digressive pour retourner à nos moutons (n’en déplaise à Toto qui aurait préféré des chèvres).


    -Hmmm… C’est une bonne idée…, non la bonne idée c’était celle qui venait de lui traverser l’esprit !… Mais si je lui dit comment j’ai choisis cette robe, il risque d’être jaloux !

    Et donc il fallait qu’elle la pose pour éviter une scène de ménage ! Qu’est-ce que la panique ne nous fait pas dire ! Oui, la panique. Lily avait peur. Si elle donnait l’impression d’une femme forte au fond ce n’était qu’une trouillarde. La preuve, plutôt d’assumer qu’elle était célibataire mais pas intéressée elle préférait fuir. Peut-être était-ce parce-que, en creusant bien, elle n’était pas si désintéressée que ce qu’elle voulait admettre ?

    Il était vrai que l’homme, bien que plus âgé qu’elle, avait plus qu’un certain charme. Ses yeux plus sombre et ténébreux que l’esprit du Seigneur des Ténèbres ne laissait rien filtrer de plus que ce que le mangemort voulait montrer. A l’allure générale d’Antonin on pouvait savoir qu’il n’était pas n’importe-qui et même qu’il appartenait à une famille de sang pur. La classe, l’habillement (non, Lily trop obnubilée par les robes et les yeux noirs de Dolohov n’avait pas vu la déchirure dans sa manche), l’assurance, la façon de marcher… sont autant de détails qui donnent un nombre impressionnant d’indice sur une personne : de sa position sociale à son égo. Physiquement il avait tout pour séduire. Mais intérieurement… sa passion pour les femmes semblait être une obsession. C’était exactement cela. Pour la demoiselle, l’homme donnait l’impression d’être un obsédé. Non pas dans le sens vulgaire, mais dans le sens pervers. La pire espèce. Ceux qui se dissimulent derrière un sourire resplendissant et un apparat impeccable. Ceux qui se délectent de leur emprise sur les femmes. Ceux qui les épient, les guettent, étudient leur mode de vie comme un chasseur étudie sa proie. Elles ne sont pour lui que des cibles, des animaux, du gibier. Combien y avait-il à parier qu'il avait un "tableau de chasse " ? Que Lily ne lui laisse aucun terrain à fouler car à la moindre brèche il s’infiltrerait ! La preuve :


    -C’est un ou une ami(e) à vous se mari ? A moins que se soit de la famille ?

    -Quelle différence cela fait-il pour vous ? En quoi savoir qu’il s’agit du mariage d’une amie vous avancerait-il ? Tenez, je vais même vous dire que c’est la meilleure amie de ma cousine. Et maintenant ? Êtes-vous plus avancée ?

    Et voilà ! Les deux pieds dans le plat ! Par des questions rhétoriques elle croyait pouvoir refroidir les ardeurs de l’homme alors qu’au contraire, elle lui avait donné la réponse à sa question, l’encourageant tacitement à continuer… Naïve je vous dis…
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Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: La bonne blague (PV Toto) [terminé] La bonne blague (PV Toto) [terminé] EmptySam 20 Mar - 10:47

    « Et bien laissez mes petits problèmes où ils sont et occupez-vous des vôtres, si je puis me permettre… »

    Hum…Antonin n’avait qu’à bien se tenir. C’était direct, franc et avait l’avantage d’être clair ; Lily ne tenait pas à ce qu’on l’importune. Disons plutôt que Antonin cherchait la discussion et par tous les moyens possibles. Le moindre sujet était le bienvenu et quel plaisir cela pouvait être de le partageait avec quelqu’un de si jolie et de si droite que cette jeune inconnue. Ce qu’elle ignorait c’est que ; plus elle le repoussait et fuyait la conversation et plus il s’accrochait à la communication. C’était inévitable, comme notre ombre qui exécute en harmonie nos mouvements : si elle allait à gauche, il allait à droite, si elle reculait, il s’avançait. Il ferait en sorte de se trouver toujours en face d’elle à épier ses gestes et ses paroles. Le mangemort fixa un point mort, le regard dans le vide et les traits du visage tirés.

    - Je n’ai pas de problèmes, simplement des solutions.

    Il revint à la contemplation de la jeune créature qui lui faisait face. A cet instant, elle ressemblait à un ange dont les ailes hérissées soulignaient l’agacement. Dieu que la colère qui vivait sous sa peau à cet instant la rendait belle ! Une attitude qui, sans qu’elle ne s’en aperçoive excitait agréablement le psychopathe. Tous les souffles chargés en ondes négatives qu’elle dégageait lui procuraient quelques frissons lorsqu’il les inhalait. C’était à la fois plaisant et surprenant. Néanmoins il était tant de faire pencher la balance de l’autre côté au risque de créer un déséquilibre irrévocable. En somme, il était temps pour lui de paraître moins provocant aux yeux de Lily.

    - Et j’aimerai en trouver une pour le dilemme qui vous chiffonne.

    Il saisit les étiquettes des robes rouge et noire et jeta un œil sur le prix. Effectivement, il y avait deux « 0 » en trop derrière le « 1 ». Pour l’aristocrate, c’était une somme qu’il avait coutume de dépenser régulièrement soit dans l’achat de matériels magiques de grande qualité, dans les cigares ou la Vodka, dans les tableaux ou tout autre objet susceptible de trouver sa place dans son manoir, ou encore – la raison première pour laquelle il se trouve chez Guipire - dans ses smokings. Il redressa son regard aux reflets d’onyx sur la jeune femme aux apparences fragiles et étira la commissure droite de ses lèvres.

    - Laissez moi vous offrir la rouge au moins pour me faire pardonner de l’agacement que je vous ais procuré et du temps que je vous ais fait perdre. En plus ça me ferait plaisir, à condition qu'à notre prochain entretiens vous me permettiez de vous admirez dedans.

    Il lui adressa un sourire aussi sincère qu’il était rare. D’ailleurs, même s’il semblait lascif dans ses propos, il y avait réellement une part de sincérité et de sérieux dans ce qu’il disait. Après…selon ce qu’elle lui procurerait, son sourire se disperserait dans la malice et il était incapable de prédire s’il parviendrait à se tenir xD. Il s’empara de la rouge et, tout en fixant la jeune femme, il effectua quelques pas en arrière ; direction la caisse.

    « Mais si je lui dis comment j’ai choisis cette robe, il risque d’être jaloux ! »

    Il se figea sur place, stabilisant son équilibre sur un pied, l’autre figé dans son action. Il ? Qui était ce Il ? Voilà qu’elle venait d’exciter sa curiosité. S’amusait-elle à l’amadouer ? Edifiait-elle un bouclier derrière lequel se protéger des attaques mesquines de son assaillant ? Une barrière infranchissable pour le charmeur qui, avec ses bonnes manières et son éducation aristocratique, saura se contenir et mettre un terme à ces jeux de séduction. Niet ! Le Russe la voulait et il l’aurait de gré ou de force ! Il lui adressa un regard plus sombre qui, en réalité, était adressé à ce play-boy – fictif ? – qui partageait sa couche. De toute manière il lui était impossible de faire marche arrière, elle l’avait trop obnubilé pour qu’il daigne disparaître tout à coup oubliant à la seconde qui suivait la jeune Lily. Célibataire ou non, il irait jusqu’au bout. L’homme baissa un moment le menton observant ainsi la jeune femme d’un tout autre angle de vue. Il venait de plisser légèrement ses paupières de manière à accentuer un regard réfléchissant (réfléchir comme dans un miroir xD) la méfiance.

    - Jaloux ? Suis-je aussi menaçant que ça pour qu’il puisse se permettre d’éprouver de la jalousie à mon égard ?

    Au fur et à mesure qu’il parlait, il se rapprocha de Lily jusqu’à ce qu’un seul malheureux mètre les sépare.

    - C’est très flatteur ça vous savez…

    Ronronna t-il de sa voix suave et grave. C’est lorsqu’il ordonna à son bras droit de se poster sur sa propre hanche droite qu’un bruit de déchirement lui fit rappeler la raison de sa venue ici. Il observa la fente dans sa veste et soupira vivement.

    - Décidément ! De nos jours les sangs-de-bourbes se font de plus en plus agressif. On ne cesse de leur répéter qu’ils sont contre nature et lorsqu’on le leur prouve en les mettant au pied du mûr, voilà qu’il vous attaque. C’est à eux qu’ils devraient s’en prendre.

    Après ce qu’il venait de dire, il s’accorda un moment de réflexion. Lily ne devait pas comprendre un traître mot de ce que lui réciter son interlocuteur. Il n’était pas du genre à ce venter de son statut ou abuser du fait qu’il était mangemort. Selon les sexes, il aimait à ce qu’on le désire pas qu’on le craigne, donc il ne lui avait pas fait part de qui il était en réalité. Il n’y tenait pas tant que ça, non par crainte ou par dépit mais simplement parce qu’il n’en voyait pas l’utilité. Hors il venait de s’avancer trop loin dans son discourt, il se sentait obligé de lui présenter une partie de lui.

    - Oui je suis commissaire du sang au Ministère de la Magie. Je venais de terminer un interrogatoire quand l’exalté en question me lança un « Diffindo ». Je peux dire que j’ai échappé de justesse à une amputation.

    Il évalua une seconde fois la déchirure puis revint ancrer ses deux ancres noirs dans les mers sauvages des prunelles de Miss Boyd. A sa dernière tirade, il ne pu contenir une seconde de plus son léger rire moqueur. On aurait dit un jeune chaton déterminé jusqu’aux griffes à montrer qu’il était menaçant même devant le carnivore supérieur qui lui faisait face. Hélas, nos paroles nous transportent parfois un peu trop loin.

    - Et bien…oui ! Je sais désormais que vous avez une cousine qui elle a une amie - la meilleur qui plus est - et qui, dans quelques jours, tirera un trait sur sa vie de jeune fille.

    Il patienta un léger moment avant de reprendre…il avait sa phrase de préparée mais essayer de s’imaginer la réaction qu’allait avoir Lily. Il aimait ces suites de réactions en chaîne, ça lui permettait de découvrir et d’étudier les interactions de ses interlocuteurs et ainsi d’y dénicher les points faibles. Il agissait aussi comme ça avec les sorciers qu’il interrogeait.

    - Et vous ? Vous n’avez pas parlé de mariage avec…votre compagnon ?

    Antonin était un homme entêté, déterminé et vraiment énervant. Tellement énervant qu’on en venait à lui donner ce qu’il réclamait pour qu’on trouve enfin la paix. Il adorait cette technique de persuasion ! Comme quoi, un mangemort était capable de récolter certaines choses qu’il désirait sans pour autant en venir à sortir sa baguette. Toutefois il y avait deux choses qui excitait le mangemort : un corps de femme offert et débordant de vie et le corps d’une de ses victimes, inerte et flottant dans son propre liquide vitale. L’odeur, le goût du sang et du meurtre lui procuraient aussi des pulsions vertigineuses. Dans les deux cas il était une bête. Il excellait aussi bien dans le sexe que dans le crime. Sa dernière victime remontait à 1 mois ; un jeune homme qui s’était cru assez malin pour l’agresser la nuit tombé au détour d’une ruelle. Etait-ce son âge qui lui avait laissé croire à de tels fantaisies de gloire ? Grave erreur car le quinquagénaire n’avait rien d’un vieillard rabougri et voûté et il lui prouva par des réflexes vifs. Avant même que le jeune rebelle ait pris conscience des sévices qu’il allait subir, il s’écroula au sol agonisant sous l’effet d’un « Strouika » – sort favori d’Antonin xD – suivit d’un « Avada Kedavra ». Il fit disparaître le corps en le brûlant et par les flammes qui léchaient sa chaire, il y alluma son cigare de la victoire.
    Pour en revenir à la situation actuelle, Antonin était maintenant focalisé sur ce mystérieux « compagnon ». Il désirait ardemment savoir s’il était réel ou fictif…
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MessageSujet: Re: La bonne blague (PV Toto) [terminé] La bonne blague (PV Toto) [terminé] EmptyDim 21 Mar - 18:48

    -Laissez moi vous offrir la rouge au moins pour me faire pardonner de l’agacement que je vous ais procuré et du temps que je vous ais fait perdre. En plus ça me ferait plaisir, à condition qu'à notre prochain entretiens vous me permettiez de vous admirez dedans.

    « De quel droit venez-vous troubler ma tranquillité ? »*

    Elle voulut protester. Juste avant il avait dit que cette rouge devait être destinée à son amant. Et puis avant même cela, il insinuait que tous deux se rencontreraient à nouveau ! C’était un peu prématuré, ne croyait-il pas ? Qu’est-ce qui pouvait lui faire penser que Lily voulait se retrouver de nouveau face à lui et surtout dans une situation où elle pouvait porter ce genre de vêtement… ? Pour qui la prenait-il ?!!


    « Mais si je lui dis comment j’ai choisis cette robe, il risque d’être jaloux ! »

    - Jaloux ? Suis-je aussi menaçant que ça pour qu’il puisse se permettre d’éprouver de la jalousie à mon égard ?

    Ah ! Lily ! Quelle bourde ! Que tu peux être stupide parfois… Le voici un peu plus entériné dans la conviction qu’il peut y avoir quelque-chose entre vous… Malheureusement le mal était fait, la jeune femme ne pouvait revenir en arrière et trouver d’autres mots. L’homme s’approcha d’elle ce qui eut pour effet de la faire reculer. Elle commençait à ne plus se sentir en sécurité. Son pouls s’était d’ailleurs partiellement accéléré.

    - C’est très flatteur ça vous savez…

    En vertu de je ne sais quel mystère, la voix masculine fit frissonner la brune. Mais pas un frisson lié à la crainte. C’était… d’une origine autre … Mais cela n’enlevait en rien l’inquiétude qui commençait à s’installer en elle ! Le bruit de déchirement du smoking du mangemort arriva comme une délivrance. Son attention était détournée. Alors qu’il pestait contre ces nuisibles de sang-de-bourbe [seul élément qu’elle capta de son discours, toute sa concentration étant consacrée à la façon dont elle pouvait se tirer d’affaires] la demoiselle aurait pu en profiter pour sortir de la boutique et transplaner ! Pourtant, elle en fut incapable. Qu’est-ce qui pouvait bien la retenir ? Ce n’était pas les pouvoirs magiques, transplaner faisait partie de son quotidien. Peut-être était-ce une certaine fascination ? Un enchantement que l’homme lui aurait jeté ? Une folie ? Une joueuse sadique ? De toute façon, Antonin lui barrait la route ! Prise au piège, Lily ne pouvait rien faire.

    -Oui je suis commissaire du sang au Ministère de la Magie. Je venais de terminer un interrogatoire quand l’exalté en question me lança un « Diffindo ». Je peux dire que j’ai échappé de justesse à une amputation.

    La discussion partait dans un tout autre sens. On parlait désormais de lui. Ceci n’était pas pour déplaire à la demoiselle. Non seulement elle évitait d’en dire trop sur son cas, mais en plus elle accédait à des informations sur son interlocuteur. Curiosité mal placée ou non, elle était intéressée. S’il n’avait pas réagit si violemment précédemment, lui lançant un des plus menaçant regards auxquels elle n’eut jamais à faire, elle aurait surement continué sur cette lancée. Cependant, là, la seule chose qu’elle souhaitait c’était s’échapper. Non. Pas s’échapper. Elle voulait qu’il la laisse partir. Si c’était elle qui quitter les lieux précipitamment, il la poursuivrait sans aucun doute. Il n’avait pas l’air de quelqu’un renonçant si facilement…

    Quant à sa profession, Commissaire du Sang… Vu la façon dont il s’exprimait sur les né-moldus et étant donné l’autorité suprême du régime en place il y avait fort à parier qu’il s’agissait d’un mangemort. Des hommes et des femmes fanatiques habitués aux crimes les plus abominables. Certains y prenaient même plaisir… Qu’est-ce que Lily avait bien pu faire à Dame Fortune pour qu’elle rencontre un tel être ?

    « Cessez donc, je vous en conjure, cessez de vouloir troubler un cœur à qui la tranquillité est si nécessaire ; ne me forcez pas à regretter de vous avoir connu. »*

    La dernière remarque du mangemort aurait fait sourire la demoiselle si celle-ci s’était sentie moins oppressée. Mais là, elle en venait presque à regretter que le sang de bourbe n’ait pas réussi ! Vous rendez-vous compte ? Elle espérait qu’un impure ait le dessus sur un sorcier supérieur ! My God. Elle délirait !

    « À quoi vous servirait, Monsieur, la réponse que vous me demandez ? »*


    - Et bien…oui ! Je sais désormais que vous avez une cousine qui elle a une amie - la meilleur qui plus est - et qui, dans quelques jours, tirera un trait sur sa vie de jeune fille.

    Voilà qui l’avançait grandement… Mais ce genre de détail pouvait s’avérer crucial plus tard. Au-delà des mots, on savait désormais que Lily était proche de sa cousine… C’est dans les détails que l’on trouve les contradictions et les points faibles. Or le monsieur face à elle était un commissaire du sang ; inutile de préciser qu’il était plus qu’expérimenté… Les traits de la demoiselle se crispèrent. Ses dents se serrèrent. Face à quelqu’un de normal il y aurait eu moins matière à s’inquiéter mais là… Gloups.

    - Et vous ? Vous n’avez pas parlé de mariage avec…votre compagnon ?

    Touché ! Ce n’était pas étonnant… Lily était encore une fois piégée. D’autant plus qu’elle n’était pas encore passée à la commission du sang… Reconnaître qu’elle lui avait menti serait un acte de pur suicide. D’un autre côté, mieux valait tard que jamais et s’il le découvrait par lui-même, ce qui ne manquerait pas d’arriver, les conséquences seraient surement pire. Le must était donc d’en finir tout de suite avec la tromperie. A moins que…

    - Et vous, vous devriez peut-être vous occuper du votre plutôt que de celui d’inconnues…

    Tout l’art de l’évitement… mais de l’acte suicidaire également. Voilà de quoi attiser la colère et l’ardeur du mangemort qui n’obtenait pas réponse à sa question. En même temps, la demoiselle n’était pas parvenue à trancher ce dilemme : mettre fin à la mascarade ou non. Si elle cessait son mensonge, elle devrait aussi l’expliquer. Il ne laisserait rien au hasard… Jamais elle n’avait eu affaire à un tel homme. Lui avait beaucoup parlé, elle avait commencé à s’enfermer dans un certain mutisme protecteur. Pour ne pas en dire trop, il fallait minimiser ses paroles…



    *Citations de la lettre LVI des Liaisons Dangereuses, De Madame de Tourvel au Vicomte de Valmont.
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Antonin Dolohov
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Arrivé sur Poudnoir : 04/01/2010
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Pensine
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Antonin Dolohov


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MessageSujet: Re: La bonne blague (PV Toto) [terminé] La bonne blague (PV Toto) [terminé] EmptyJeu 25 Mar - 22:19

    Visiblement elle n’avait pas réellement l’intention de vouloir le revoir ! Il fallait qu’il se rattrape et vite avant de perdre toutes ses chances. Elle était différente et il le remarquait de plus en plus. Avec cette femme là, il ne devait pas trop jouer avec le feu car elle avait tout d’un volcan sur le point d’exploser. Il profita de cette longue page de silence pour sonder ses réactions. Plus ses répliques pertinentes la piquaient et plus cette flamme de mépris dansait dans ses prunelles émeraude. Elle ne semblait pas le croire lorsqu’il lui précisait qu’ils se reverraient. Lorsque Antonin désirait impérativement revoir quelqu’un, il s’arrangeait toujours pour parvenir à ses fins, quelque soit les conséquences. Puisqu’il faisait partie de la communauté qui dirigeait l’ordre établi, il avait le bras long.

    Étrangement, il pressentit comme un changement radical dans le comportement de la belle. Elle était passée de la colère à la crainte. Était-il le déclencheur de cette crainte ? Oh non sincèrement pas elle ! Elle n’avait aucune appréhension à avoir de lui puisqu’elle lui plaisait. En vérité il n’avait que de bonnes choses à lui octroyer si tant elle se laissait un peu faire Evil or Very Mad

    Comment éradiquer ces cumulus ténébreux qui embrumaient l’esprit de la jeune sorcière ? Mais avant tout, pourquoi le craignait-elle ? Avait-elle quelque chose à se reprocher ? Qu’il lui avoue qu’il était mangemort, là, ses frayeurs auraient été justifiées mais il n’avait rien dit de tel. Il s’était contenté de l’informer sur le fait qu’il était Commissaire à la Commission du Sang. Il garda ses doutes pour lui-même. De toute manière il pouvait à tout moment consulter son dossier, il connaissait son nom et son prénom.

    Il laissa un moment la jeune femme jurer intérieurement qui devait probablement se répéter les répliques de son interlocuteur. Soit il touchait à chaque fois un point sensible, soit elle préférait garder le silence pour éviter de lui manquer de respect. Il consulta la rangée de vêtement derrière lui, feuilletant les quelques smokings susceptibles de lui taper dans l’œil. Il en prit un, regarda la taille, la qualité, la texture puis le posa sur lui de manière à donner l’impression qu’il le portait. Le mangemort se retourna de nouveau vers la jeune femme visiblement toujours sous le joug de la colère, ce qui le fit sourire.


    - Qu’en pensez-vous ? Voudriez-vous me donner votre avis ? Le regard d’une femme est beaucoup plus recommandable. Sans vouloir vous offensez bien sûr.

    Précisa t-il, ses mains devant lui en signe d'abdication pour apaiser le futur emportement de la jolie brunette. Ses bras retombèrent lamentablement face à la réplique cinglante qu’il venait de se prendre en pleine face. Elle n’avait pas tord xD ! Mais elle ignorait tant de chose de sa vie et surtout de l’arrangement de son « couple ». Laura-Marie et lui vivait sous le même toit, se côtoyer mais c’était tout. Chacun vaquait à ses occupations respectives, souvent contraires l’un de l’autre. Ils ne s’aimaient pas, c’était clair et net. Ils représentaient, comme beaucoup d’ailleurs, une union aristocratique ayant pour seule but d’engendrer une descendance pure. Contrarié, ses iris s’assombrirent et il replaça d’une manière nonchalante le vêtement sur son portant, cela sans quitter des yeux la jeune rebelle qui venait de dépasser les bornes. Il se plaça à sa hauteur, imposant, la toisant du haut de ses 1m80.

    - Il ne faut pas abuser de ma gentillesse Mademoiselle. N’entamez pas des sujets que vous n’êtes même pas apte à comprendre. Une bague autour d’un doigt ne veut rien dire à mes yeux. Ca ne prouve rien et ne signifie rien. Sur ce, puisque ma présence vous dérange tant que cela, je vous libère de ma personne. Bonne fin de journée et…à bientôt alors !

    Il recula de trois, pinça le bord de son chapeau et mit en évidence la robe rouge qu’il allait bel et bien acheter et lui envoyer à son domicile, lorsqu’il aura mis la main sur son dossier. Si elle n’était pas encore passer à la Commission, comme il le présageait, elle allait être surprise…
    Le Russe se dirigea vers la caisse et au lieu de ressortir avec un costume de soirée, il ressortie avec une tenue féminine et ô combien sexy.

    Déguerpir ainsi était le seul moyen de faire pencher la balance de l’autre côté. Puisqu’il était incapable de sortir une parole sincère et mielleuse, il préféra jouer les fuyant pour qu’on lui court mieux après xD ! Soit elle le laissait s’échapper maintenant…soit elle le retrouverait au Ministère…a sa guise…
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