Bon, j'uppe et je livre une petite oeuvre que j'ai écris aujourd'hui en français
Homme misérable, héros anonyme
Homme soi-disant de lettre, qui peine à trouver la rime
Esprit éclairé dans les ténèbres de la campagne
Enfermé dans l'étable comme enchaîné dans un bagne
A peine orphelin, je fuyais déja mon passé
Pour monter à Paris, sans pouvoir empêcher
Des souvenirs de me suivre, de me pourchasser
A chaque fois je coulais des larmes, nostalgique bien que fâché
Apprendre à se dominer à l'approche de la ville
Changer sa nervosité en assurance tranquille
Homme de peu de foi, impoli et libertin
Devait se dominer pour accomplir son destin
Qu'il pressentait glorieux, parsemé de victoires
Plus forts que la mort mes textes surpasseront les Moires
Enfin. Le moment est arrivé
D'imposer ma verve à tout les poètes bien nés
Riches de mes seuls yeux tranquille et de ma plume
Je bondissais vers le succès pour tomber dans l'amertume
Le mépris que je subis à cause de mes origines
Mon avenir serait plus tragique qu'une pièce de Racine
Rejeté par mes collègues que j'aurais pu appeler mes frères
Je n'avais même pas la ressource de retourner chez mon père
J'avais vendu le hameau pour une somme coquette
Prends garde à ta bourse collège car les 20 ans te guettent
20 ans. L'âge de toutes les tourmentes
J'ai tutoyé l'enfer et entamé la descente
Embourbé jusqu'au coup dans le pire des marécages
Vous qui m'écouter, n'entrez pas dans l'engrenage
De cette machine créatrice de coeur tendre et de guimauves
Enfant, préserves-toi, il faut que tu te sauves
Flèche d'or, flèche d'airain, toutes le même combat
Chaque flèche de Cupidon te fera tomber plus bas
Emporté par ma fougue, aveuglé par la passion
Je mettais à un point d'honneur à finir mes relations
Avant qu'elles n'aient jamais commencé
Révulsées par mes paroles et mes gestes endimanchés
Pourquoi cet echec ? *rire* Je m'étais enfermé dans une bulle
Et une bouteille de Peterson ca aide pas trop à prendre du recul
Dans un sursaut de fierté j'ai voulu partir à la guerre
Pour effacer les erreurs que j'avais accompli naguère
Petit poète commencait une carrière militaire
N'ayant pour tout barda que sa croix et sa bannière
Acte de rédemption, pour un homme sans foi ni loi ?
*rires*Il est trop tard pour revenir, je parcours mon chemin de croix
Le feu jaillit du canon de ma carabine
Ou grillait et grésillaient quelques gouttes d'hémoglobines
Amé damnée sera bientôt condamnée
Diseur d'insanités sera bientôt trépané
Il ne reste plus qu'a périr pour pouvoir tout oublier
Seule exception à l'adage"'C'est les bons qui partent en premier"
Je resterai fier comme un roi à l'heure de ma mort
Il ne vous reste plus qu'a pleurer sur mon triste sort