Le jeune homme ne savait pas ce qu'il se passait, il y avait du monde dans le Hall pour une fois, ce qui était surprenant. Se rapprochant des panneaux, il pouvait lire tout le blablatage :

Citation :

"Par ordre du Ministère de la magie,
En raison de la montée de la délinquance et de l'indiscipline à l'école des sorciers, et pour les besoins des enquêtes des agents ministériels, seuls les élèves munis d'une autorisation signée de la main du directeur Kentz, de son adjoint Scofield, de la Ministre Lynsday ou du chef de sécurité Orcus, pourront quitter l'établissement. Cette autorisation devra être présentée aux agents postés à chaque sortie du château, et tout élève désireux de sortir devra être fouillé. La fouille s'applique également à tout autre membre du château, elfes de maison, assistants, professeurs... Quiconque tentera de passer outre ce décret s'exposera à de sévères punitions.

T.Hyran, secrétaire du Ministre"

Quelque chose se tramait alors, mais quoi. Puis, alors que Barry s'apprêtait à demander à Kathleen, une fille de sa maison, une harpie se posta devant lui, demandant de se rendre au cachot. C'était un patronus, il devait aller au cachot... lequel ? Pour quoi faire ? C'était les deux questions que se posait le Gryffondor. Sans attendre, il s'y rendait, se disant qu'il en saurait peut être plus.

Cherchant un peu partout, frappant et entrant dans pas mal de cachots, déjà occupé, Troy finissait par un cachot où personne ne se trouvait, à par un homme méconnu du rouge et or. Sûrement un agent ministériel, car l'Irlandais ne l'avait jamais vu dans le château. La baguette qui se tenait dans la poche de Barry vola dans les mains de l'homme.

Citation :

- Troy, vous êtes en retard...

Regardant l'homme d'un air hautain - pour une fois - il le dévisageait. C'était qui celui-là ? Un guignol ? On lui demande de se rendre à un rendez-vous dans les cachots parmi tant d'autres, et il est en retard. Mais le rouge et or se tut, ce n'était pas un "rebelle" - du moins pour le moment.

Le jeune homme reçut l'ordre de s'asseoir dans un fauteuil, tandis que des entraves métalliques se refermaient sur ses bras. Barry n'avait pas peur en vérité, il n'avait rien à se reprocher. Troy sentait la mauvaise haleine de l'homme, ce qui le répugnait. D'ailleurs, le jeune rouge et or en eut un haut le coeur.

Citation :

- Finissons-en, Troy... De nombreux témoignages vous ont dénoncés... Vous avez volé la fiole, n'est-ce-pas ? Avouez-le et Poudlard sera clément. Niez... De toute façon, vous ne le pourrez pas bien longtemps. Ca ne fera que m'amuser un peu et vous faire souffrir beaucoup. J'attends.

Les yeux sombres de Barry se poser sur l'homme, avec à la fois un air dur, et un air surpris. Il n'aimait pas qu'on le traite de voleur. Et puis une fiole, quel intérêt ? On en trouvait chez l'Apothicaire, et au pire des cas, le professeur de potions pouvaient en fournirs.

« Je ne suis pas un voleur, monsieur », disait Barry d’un ton cinglant. Le jeune homme perdait son sang-froid, le prendre pour ce qu’il n’est pas, ce n’est pas une chose à faire, croyez-moi. « Sans vouloir vous manquer de respect monsieur, si j’ai besoin d’une fiole, je vais chez l’Apothicaire, situé au Chemin de Traverse ».

Beaucoup d'élèves le connaissaient, et tous savaient que Troy n'était pas stupide au point de voler une fiole. D'ailleurs, pourquoi toute cette histoire pour une fiole ? Sans vouloir critiquer, les mangemorts sont de plus en plus crétins.

Des ingrédients étaient bien volé parfois en cours de potion, et on en fait pas toute une histoire...

[HRP : Barry est en cinquième année, non en sixième ^^ /HRP]

[IRL : Je sais. C'pour montrer que tu fais plus vieux. Et que Bellairs n'est pas un devin. ]

Je ne suis pas un voleur, monsieur. Sans vouloir vous manquer de respect monsieur, si j’ai besoin d’une fiole, je vais chez l’Apothicaire, situé au Chemin de Traverse

- Je parle évidemment de l'objet dérobé dans le bureau de Mr Kentz, l'ancien directeur, Troy, déclara sèchement Bellairs. Il n'avait absolument pas apprécié le ton sec du capitaine de Gryffondor. Et il se doutait que le Gryffondor faisait l'idiot en déclarant ne rien savoir. Il ne pensait pas que le Gryffondor était impliqué, du moins pas encore, mais il était certain qu'il avait vu quelqu'un qui avait un rapport de près ou de loin avec l'affaire. Il reprit la parole, d'un ton supérieur et mesuré.

- Je vous prierai dorénavent de m'appeler Monsieur le Directeur et de cesser de faire l'idiot. Vous êtes sang-pur, sportif, raisonnablement doué en magie, et je ne pense pas que vous soyez idiot, bien que votre remarque sur la fiole ne met en valeur votre spiritualité. J'ose espérer que c'était là une aimable boutade ou alors vous étiez en parfaite ignorance de l'affaire dont nous allons traiter. Dans les deux cas, j'espère pour vous, Troy, qui vous ne réiterez pas ce genre de remarques insolente et déplacé.

Bellairs s'enfonca dans son fauteuil, et croisa les doigts. Il regarda Troy bien en face, soupira un bref instant et exposa la situation.

- Soyons concis, Troy. Si je vous ai accusé, c'est pour voir votre réaction. Hors, soit vous jouez très bien la comédie, soit vous êtes au courant de rien. Je vais donc vous expliquez le topo. Le Jour X, entre 20h et 2h du matin, un élève s'est introduit dans le bureau de Mr.Kentz, le directeur provisoire de l'établissement, comme vous le savez sans doute. En tant que directeur nommé par le Ministère, c'est mon devoir d'enquêter sur ce qui s'est passé ce jour-là. Vous devinez sans doute pourquoi vous êtes ici. Je dois vous soutirez des renseignements. Et j'aime autant que vous me les confiez que vous me les cachiez. Je répugne à verser le sang de jeunes hommes tels que vous. Néanmoins, si vous persistez à ne rien savoir, je chercherais, bien entendu, à creuser un peu la question. Et je vous prie de me croire que je n'y irais pas de main morte. Ou étiez-vous à ce moment là, avez vous vu quelqu'un en particulier dans ce créneau horaire, ou avez-vous des soupcons ? Je vous déconseille le mensonge, fortement.

Evidemment, évidemment. Facile à dire, alors que Barry n'était au courant de rien. Restant le plus droit possible, malgré ces bracelets qui entouraient ses bras, le Gryffondor fixa le nouveau directeur, d'après ce qu'il comprenait. Kentz avait dû être viré. Remarque, cette fiole devait vraiment être importante...

Sang-pur, il aurait pu l'être, mais il ne l'est pas. Les familles de sang-pur sont rares paraît-il. Sportif, oui, Troy l'est. Doué en magie... cela dépends. Est-ce que Barry savait quelque chose ? Peut être que oui ... peut être que non. Il avait passé sa soirée avec son ami et équipier, William Red. Connaissant le règlement, et n'étant pas "suicidaire", le jeune homme s'est couché au couvre feu, pas assez idiot pour traîner dans les couloirs, alors qu'il n'y a rien à faire.

« J’ai passais ma soirée avec quelques Gryffondor, des amis à moi », commença Barry. « Mélanie Treacy, William Red, Mike Newel et Dave McLaren. Vous pourrez leur demandé, ils vous le confirmeront ». Tout cela était bien vrai, malheureusement pour le directeur, heureusement pour l’Irlandais. « Ensuite, nous sommes montés faire un devoir dans notre salle commune, tous les cinq. Le règlement dis bien de ne pas sortir de la salle commune après le couvre feu, ce que je fais aussi, car j’ai prévenu mon équipe de ne pas profiter des heures d’entraînements pour traîner dehors sous le demande de monsieur Scofield ».

En disant cela, le rouge et or avait gardait un ton calme et serein. Au moins, l'homme pouvait être sûr que ce n'était pas Barry le voleur, il avait quatre témoins, sans compter les autres élèves qui les ont vu ensembles.

« Après… je ne suis pas autorisé à sortir la nuit, seul les préfêts je crois le peuvent. Et je suis déjà capitaine de l’équipe, donc je ne vois pas comment je pourrais savoir qui se trouvait dehors ce soir là, alors que je dormais dans mon lit ».

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Le jeune homme avait donné son "alibi", mais apparemment, cela ne satisfaisait pas monsieur le directeur. Newel était bien trop trouillard pour oser quoi que ce soit, surtout voler un objet dans le bureau du directeur, ou bien il faudrait qu'il soit fous. Pour son cas, cela était réglé. McLaren lui était trop fatigué ce soir là, à moins qu'il joue la comédie, Troy le connaissait, il ne savait pas mentir. Et pour Red, il serait bête pour lui de trahir la confiance de son capitaine, qui a bien rappelé de ne pas sortir dans les couloirs la nuit en profitant des entraînements, sous la demande de Scofield. L'Irlandais en avait la responsabilité, et il doutait que Will le trahisse.

« Newel n’est pas le genre à voler quelque chose, surtout dans le bureau du directeur, je crois ? Sans le juger, il est trop peureux pour cela. Pour McLaren, il nous a demandé à se coucher, car il était trop fatigué - on devait se manger des bonbons », disait sereinement le rouge et or. « Concernant Red, il est trop fidèle à l’équipe et à moi pour pouvoir se promener la nuit alors que j’ai demandé à ne pas profiter des entraînements parfois tardive… après, je ne suis pas sa mère s’il se crée des problèmes ».

L'Irlandais était trop calme, ce qui semblait enervé monsieur le directeur, mais ce n'était pas le but de Barry. Ce n'était pas la faute de ce dernier si Troy n'avait rien à se reprocher. Ensuite, Bellairs voulait interdire Barry de jouer au Quidditch, voir même empêcher les Gryffondor d'avoir leur équipe. Etaient-ils trop fort à un tel point que l'on devait retirer leur équipe du championnat pour laisser une chance aux Serpentards et aux autres maisons ?

« Il n’y a pas que à Poudlard où nous jouons au Quidditch, monsieur le directeur », disait Barry toujours l’air posé, bien que cela l’embêterait de jouer au Quidditch. « De plus, cela n’arrangerait pas le cas des Serpentards si notre équipe devait être retirée, ou bien si je devais être privé de Quidditch ». Et il y a quatre ans, Barry était en première année, pas en deuxième, lorsqu'Ombrage avait instauré des décrets. « Je ne sais rien qui pourrait vous aider. Je n’ai rien à voir là-dedans, tout simplement ».

Bellairs avait disparut dans le noir, il y a quelques minutes, alors qu'un sortilège frôla le Gryffondor. Avait-il voulut le viser, ou bien était-ce un simple avertissement ? Dans le premier cas, ce directeur était un... charlot ?

IRL : J'aime bien ta réponse. Mais je veux être sûr de ce que tu avance...

Newel n’est pas le genre à voler quelque chose, surtout dans le bureau du directeur, je crois ? Sans le juger, il est trop peureux pour cela. Pour McLaren, il nous a demandé à se coucher, car il était trop fatigué - on devait se manger des bonbons. Concernant Red, il est trop fidèle à l’équipe et à moi pour pouvoir se promener la nuit alors que j’ai demandé à ne pas profiter des entraînements parfois tardive… après, je ne suis pas sa mère s’il se crée des problèmes...

Troy avait dit cela d'un air posé, serein. Bellairs sentait que ce qu'il disait était vrai. Ce qui écartait les piste Newel et McLaren. En revanche, Troy semblait se décharger de Red. Savait-il quelque chose à son sujet ? Alors que Franck cogitait la dessus, Troy continua, un peu plus tendu que précedemment, et pour cause.

Il n’y a pas que à Poudlard où nous jouons au Quidditch, monsieur le directeur. De plus, cela n’arrangerait pas le cas des Serpentards si notre équipe devait être retirée, ou bien si je devais être privé de Quidditch.Je ne sais rien qui pourrait vous aider. Je n’ai rien à voir là-dedans, tout simplement.[color=red]

Bellairs était dubitatif. Bien sûr que les retraits des joueurs de Gryffondor arrangerait Serpentard... Serdaigle n'était plus cette équipe étincelante des années précédentes, et Poufsouffle ne se remettait pas de l'après Diggory... Et Troy passait la majeure partie de son temps à Poudlard... S'il il voulait jouer chez lui, à sa guise. N'empêche que les vacances, c'était pas pour tout de suite... Bellairs ne put s'empêcher de rire brèvement.

[color=green]- Eh bien, Troy, puisque vous pouvez jouer ailleurs qu'a Poudlard et que votre retrait n'affecterait en rien le suspense concernant la victoire finale, et qu'en tant que capitaine vous parlez au nom de l'équipe, alors je peux des maintenant supprimer Gryffondor de la liste des équipes pour cette année !

[i] EH PAN ! Cloué le bec, à cet arrogant Gryffondor ! Il voulait répondre et jouer avec le feu, finalement le serpent l'avait muselé ! Il n'hésiterai pas à supprimer l'équipe des Gryffondors. Il se mettrai Serdaigle, Poufsouffle et Gryffondor à dos, mais bon. Il était là pour sévir, n'est ce pas ? Bref, tout cela était bien beau, mais cela n'élucidait pas le cas Red... A nouveau, je lançai un sortilège, un Impero cette fois. Pas bien convainquant, juste pour tester les limites mentales du Gryffondor. Il le repoussa au bout de quelques secondes. Bellairs avait eu le temps de lui parler, d'insinuer quelques idées dans sa tête, mais pas de prendre son contrôle. Il en lancerait un plus fort plus tard...[i]

* Troy... Troy... Ceci est un avertissement... Cède, repousse moi, mais je t'arracherai la vérité quoiqu'il arrive... Dis-moi tout sur Red... Ou sur Vandom... Ou Leenoth... Je suis sûr que tu as vu quelque chose ce soir là, alors DIS-MOI QUI !*

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Le Gryffondor répondait à toute les questions que lui posait le directeur. Concernant William, il avait dit sa dernière phrase pour montrer à Bellairs que même s'il était le capitaine de l'équipe de Gryffondor, il n'était en rien responsable des actes des membres de son équipe. Scofield lui avait bien dit qu'il était responsable seulement si un Gryffondor de l'équipe en profitait pour traîner la nuit après un entraînement. Après, Barry n'avait pas dit forcément que c'était William.

Ensuite, Troy avait fait remarquer au directeur qu'il n'y a pas qu'à Poudlard, où on peut jouer au Quidditch. S'il le fallait, pour que son fils fasse ses études en vivant aussi sa passion, Jorthaln l'inscrierais ailleurs, il a les moyens. Cependant, la réponse de Bellairs ne plaisait pas tellement à l'Irlandais, il voulait retirer l'équipe. Barry savait que cela ne ferait pas plaisir à Achille ou à William, et de plus, Troy était un bon capitaine.

«　Je parles au nom de l’équipe, et pour l’équipe, monsieur le directeur　», commença-t-il, en se penchant un peu. «　Retirez-moi de l’équipe si vous voulez, mais pas l’équipe entière. Elle n’est pas responsable des paroles de son capitaine. De plus, certains de nos supporters pourraient penser à du favoritisme… Je crois que Serpentard n’a pas gagné de coupe dernièrement　», continua-t-il. «　Bien que j’apprécies Leenoth, je dois dire que si l’équipe de Gryffondor devait être retirée, je pourrais penser - et j’en serais heureux - que notre équipe est bien trop forte pour eux　».

En disant cela, Barry n'avait laissé échappé aucun sourire. Il était des plus sérieux. Concernant l'équipe, il ne la pensait pas plus forte qu'une autre, mais Gryffondor pouvait monter très haut encore cette année.

Troy se prenait alors un impero, qu'il repoussait il ne sait comment en quelques secondes. Barry ne se sentait pas possédé. Comment avait-il fait, sachant que Bellairs avait sa baguette ? Il n'avait pas pu lancer un protego. Peut-être en refusant de le prendre, car l'Irlandais avait fermé les yeux. Maintenant, il était en sueur.

Et pour la énième fois...

«　Je n’ai vu personne, excepté les Gryffondor qui étaient ce soir là, dans ma salle commune　». Barry ne changerait pas de réponse.