Une grande masse sombre errait dans le château, une baguette à la main. Dans le peu de lumière qu'il y avait, car le couloir était éclairé par quelques flambeau, on pouvait aperçevoir quelques reflets vert, bien que ce soit assez foncé. Zarkas quittait les cachots, pour se rendre, pour le moment, au Hall d'Entrée. Les agents du Ministère avait quittés le château, mais tous réunis dans le parc, forcément, la seule issue possible pour le dit voleur. Il disait cela parce qu'il était seul dans le Hall d'Entrée. Et il doutait que les agents et mangemorts soient assez idiot pour laisser une issue, même en pleine nuit. Au contraire, c'était la nuit qui était le plus favorable pour quelqu'un qui voulait s'enfuire sans être repéré.

Le jeune homme soupçonnait bien du monde. D'abord, Raphaël Sorel, ce crétin devenu professeur aujourd'hui, et qui disait à son cours, avoir changé. Le Serpentard ne l'appréciait pas, comme tous les autres. Mais la plupart des vert et argent ne le supportait pas parce qu'il a ridiculisé Serpentard au Quidditch, à maintes reprises, ou encore parce qu'il avait fait partit de l'Armée de Dumbledore il y a encore de cela, deux ans. Bon, il est vrai que Zarkas n'aimait pas les résistants, ou plutôt, ces terroristes. Mais il ne pouvait pas voir Sorel aussi parce qu'il trouvait que, pour sa situation, il se la jouait de trop. Il disait être un très fort sorcier, et le jeune homme n'en doutait pas. Ce qui faisait qu'il était suspect chez Zarkas. Il aurait très bien pu se débrouiller pour voler cette fiole, ce qui expliquerait la raison de sa venue. Ou aussi d'autres élèves. William Red, un autre Bouffondor qui s'en est prit à Lyud, et qui l'a bien amoché. Un petit prétentieux - il a une tête de prétentieux - qui reçevra sa leçon un jour ou l'autre. Red aurait pu être assez fou pour voler cette fiole. Ou encore, Barry Troy, lui qui n'avait, il semblerait, jamais de problèmes avec personne. Qui disait qu'il n'avait pas était ensorcelé, ou qu'il avait agit, pour la première fois contre le Seigneur des Ténèbres ? Ou encore Sakura Buxton, une Poufsouffle, qui semble trop innocente pour que quelqu'un l'accuse.

Tant de personnes que l'on pouvait se mettre sous la dent. Bref, avec tous cela, Malkövitch était arrivé au sixième étage. Un bruit attira son attention vers le couloir de cet étage, puis une voix.

«　Aller, dépêches-toi un peu Max !　», murmurait une voix, non loin de la position de Zarkas. Ce dernier approchait sans aucun bruit, mais l’autre l’avait aperçu. Aussitôt, un sortilège rouge fusa vers lui. Un sortilège Doloris, dont on pouvait entendre les cris du morveux. Avant que l’autre puisse sortir de la petite cave, Malkövitch lança un autre sortilège sur la porte, qui claque d’un coup sec, en se verrouillant.

«　Que faisais-tu, avec ton ami, petit ?　», demandait Zarkas d’une voix froide, en regardant le blason du gamin. Encore un Bouffondor, à ne pas douter. Puis, il reporta son attention sur le morveux qui se tortillait de douleur, haletant, suppliant Malkövitch d’arrêter cela tout de suite. Ce dernier laissa échapper un rire cruel, avant d’arrêter quelques secondes, le temps qu’il réponde à sa question.

«　R… rien　», commença-t-il, le souffle coupé. «　On v… voulait voler des ingrédients pour le cours de demain…　», continua le Gryffondor. Un troisième année, d’après l’allure qu’il avait.

Zarkas ne lui répondit rien. Il se contentait d'ouvrir une autre porte, avec un simple sortilège, après quoi, il leva le Gryffondor par le col arrière de sa veste, pour le pousser violemment dans la pièce. Comme pour l'autre, Malkövitch verrouilla la porte avec un sortilège qu'un troisième année ne pouvait connaître. Ainsi, il était quasiment sûr que les deux bouffons resteraient enfermés jusqu'à demain. Puis, comme pour attirer l'attention d'un professeur, en particulier Scofield ou Bellairs, il laissa un mot sur chacune des portes, en fixant un bout de parchemin.

Le jeune homme retournait sur ses pas, pour continuer à monter, au dernier étage, et précisément, jusqu'à la Tour d'Astronomie. Il monta les dernière marches du petit escalier, avant de se retrouver au sommet. Il s'avançait doucement, restant dans l'ombre, bien qu'il faisait déjà nuit, un éclair de lune éclairait la tour. Il s'appuya sur les bords de la Tour, avec ses bras, pour observer le parc, et des hommes et des femmes, qui marchaient en allant et revenant, parfois s'arrêtant pour faire ce qui semblait être un rapport. Les Agents du Ministère était bel et bien là.

La nuit était fraiche ce soir la. Un vent cinglant les visages soufflait du nord, depuis les terres glacées qui s'étendaient très loin au delà de la cote septentrionale. Quelques nuages se baladant lentement erraient dans ce ciel sans étoile ou seule la parle clarté de la lune s'exprimait. Blafarde, fade blanche, en ce soir de septembre, elle n'étais pas aussi belle que d'habitude et sa lumière s'apparentait aux étranges lampes que les moldus suspendaient dans leur rues et qu'ils appelaient lampadaires.
Le parc, qui aurait du être désert à cette heure la grouillait de monde ! Les agents du ministère ne cessaient pas de patrouiller et revenaient sans cesse vers leur chef qui était au centre du parc pour rapporter ce qu'il se passait cette nuit la. Le vol du secret du Lord avait mis le chateau en effervescence et tout le monde était sur ses gardes. Chaque personne était suspecté, les bouffondors autant que les serpentards. Pourtout, Lyud avait été convoquée ce soir pour participer à la ronde de nuit du parc à cause du manque d'effectif, on était en effet un soir de week end. Ravie qu'on lui fasse enfin confiance elle avait accepté de bonne gràce et avait surveillé les différentes entrées pendant près d'une heure.
Devant retourner faire sa ronde mais cette fois ci dans le chateau, la jeune sorcière se rapprocha du centre du parc pour s'adresser au chef de l'armée ministérielle.

" J'ai rien vu monsieur, le voleur devait pas vouloir partir aujourd'hui...
- Bien miss Leenoth, vous pouvez disposez."

Lyud eut un hochement de tête puis s'exécuta et rentra derechef au chateau. Le vol la perturbait, elle n'avait pas beaucoup d'idées de qui ca pouvait être, il y avait tellement de monde au chateau ! Et la possibilité que le voleur se soit déjà fait la malle était rageante mais pas à exclure.
Crevée vu l'heure tardive, elle décida tout de même de monter jusqu'en haut du chateau pour faire sa ronde habituelle, heureusement les jours prochains, ce serait d'autres DS qui seraient chargés de cette corvée.
Arrivée au sixième étage, la serpentard entendit des vois plaintives sortant de deux portes au bout du couloir. Elle s'approcha silencieusement et arracha le mot qui était cloué à la porte.

"Deux élèves prit en flagrant délit de vol d'ingrédient, ont étés enfermés ici par mes soins. Zarkas Malkövitch"

Lyud eut un sourire en coin et rebroussa chemin en prenant bien soin de remettre le mot en place. Une nuit passée dans un pièce exigue de ne ferait pas de mal à ces deux voleurs qui seraient surement interrogés le lendemain. Une personne ferait surement le lien entre le vol d'ingrédients et le vol du secret du maitre des ténebres. M'enfin, Lyud doutait quand même que de si minables gamins aient eu l'audace de s'emparer du précieux butin du lors, et surtout eut l'intelligence !
Lyud connaissait un peu Zarkas, suffisement pour savoir qu'il était à serpentard chez les DS, qu'il avait un an de moins qu'elle et était d'origine russe mais trop peu pour connaitre quoi que ce soit d'autres. C'était une excellente recrue disaient les aurités des DS qui géraient les 6èmes années, Lyud s'occupant de tous les élèves mais trop globalement pour les conaitre trous.
Poussant un soupir de lassitude, elle poursuivit son chemin en direction de la tour d'Astronomie, plus que celle la et son périble nocturne toucherait enfin à sa fin !
L'escalier semblait interminable ! Pourtant une dizaine de minutes plus tard, la vert argent arrivait au dernier étage de la plus haute tour de poudlard.
Une silhouette se découpait dans la lumière blanche de la lune. Accoudé au rebord de fenêtre, l'homme, vu sa ses épaules carrées et sa haute taille regardait le parc. Un éclat de lune éclaira un bref instant sa cape et Lyud put y voir avec soulagement qu'elle était légerement teintée de verte. Elle n'était pas prète pour un combat et ce soir et espérait que ce soit Zarkas.
Elle s'approcha silencieusement de lui et se placa juste à coté de lui pour pouvoir elle aussi regarder le parc grouillant de monde.
Le serpentard l'avait surement entendu venir car il ne tressaillit même pas.

" Je suis passée au sixième étage à l'instant, belle prise ! "

Toujours appuyé sur le rebord de la tour, il regardait chaque recoins du parc, du moins, ce qu'il pouvait voir, car il ne fallait pas oublier que des arbres un peu plus loin, pouvait lui gêner la vue. Mais en général, lorsque c'était vraiment le cas, un agent était non loin, donc ce dernier pouvait largement voir ce qu'il se passait, contrairement à Zarkas. Au cas où il verrait quelque chose, il n'hésiterait pas à lancer un sortilège, qui serait visible des agents, en direction de l'endroit où une personne - autre qu'un agent - pourrait se trouver.

En vérité, il se moquait pas mal de savoir qui était le voleur, bien qu'il soupçonnait pas mal de monde, mais s'il pouvait aider les serviteurs des ténèbres ainsi que les mangemorts... ce serait du bénéfice, aussi bien pour Malkövitch, que pour eux. Le Serpentard cherchait les bonnes relations pour pouvoir faire quelque chose de bien. Les études ne suffisaient pas, de plus, il voulait être important dans la communauté. Certaines personnes qu'il connaissait n'était que des connaissances bonnes pour la fréquentation importantes qu'elles pouvaient avoir, d'autres étaient des personnes respectées par Zarkas, et d'autres n'étaient rien du tout. La deuxième catégorie était extrêmement rare.

Pour les deux morveux qu'il avait coincés dans le sixième étage, en les enfermants, il espérait vraiment que le sous directeur, ou bien le directeur lui-même, les trouves. Voir peut être Kreuk, tant que ce n'est pas Sorel. Le jeune homme n'avait pas prit la peine de se les traîner jusqu'au bureau directorial, ils n'étaient pas assez important, bien qu'ils aient volés des ingrédients. Le Serpentard ne les soupçonnait pas, il n'avait pas étés assez malin pour ne pas se faire repérer par Malkövitch, alors inutile de croire qu'ils auraient pu voler dans le bureau de Scofield. Concernant la torture, Zarkas n'allait pas se salir les mains ce soir. En fait, jamais il ne s'était salit les mains de sang de vermine. Il laissait ce plaisir - ou déplaisir - aux autres Dark Snake. Qui disait que le jeune homme était radin ?

Alors qu'il était en pleine réflexion, quelqu'un s'approchait de lui, d'une manière discrète. On ne sait pas pourquoi, mais il le sentait, c'était comme cela. Sa baguette était dans l'une de ses mains au cas où il aurait à s'en servir. Une personne se retrouvait à ses côtés, une jeune femme, que Zarkas connaissait bien. C'était sa supérieure si on pouvait dire cela comme ça. Cette fille pouvait se vanter d'être respectée par Zarkas, mais elle ne le savait pas.

" Je suis passée au sixième étage à l'instant, belle prise ! "

Le jeune homme fixait toujours le parc de ses yeux gris sombres, un peu perdu dans ses pensées. Enfin, c'est ce que l'on pouvait penser.

«　Deux Bouffondors de troisième année…　», répondait Malkövitch, en fixant toujours le parc. «　Je n’ai aucun mérite, Lyud　», finissait--il. Quelque chose venait de bouger, Zarkas crut voir une forme humaine, près de la lisière de la forêt interdite.

«　Ce n’est rien ! Juste un centaure !　», criait une voix d’homme, avant de jeter un sortilège droit sur la bestiole. Le Serpentard restait sans aucune expression. Le centaure semblait paralysé, sûrement serait-il interroger, pour faciliter les recherches dans la forêt. Qui oserait s’y aventurer ?

«　Ont-ils besoin d’effectif ?　», demanda-t-il à la Serpentard.

Zarkas ne se retourna pas vers elle et laissa passer quelques instants avant de lui répondre. Ils restèrent la, un peu paumés au bord de la tour à zyeuter le parc faisant attention à la moindre mouvante, au moindre buisson qui semblait être agité par autre chose que le vent. Mais les agents ministérielles faisaient bien leur job, et à chaque geste suspect, un rayon rouge surgissait dans la noirceur de la nuit pour stupefixer l'hote indésirable, que ce soit un élève téméraire ou une petite bète.
Mais il n'était question que de bètes, les élèves avaient bien compris qu'il était désormais dangereux de se balader le soir dans le parc, un accident est si vite arrivé...

«Deux Bouffondors de troisième année…», répondit Malkövitch, en fixant toujours le parc. «Je n’ai aucun mérite, Lyud
- Le principal c'est que ce sont deux bouffondors..."

Elle eut un sourire en coin sachant bien que Malkovitch partageait son opinion en matière de bouffondor. D'ailleurs à part d'ultimes exceptions, aucun vert et argent ne pouvait s'encadrer ces abrutis de lions d'or, ou plutot de chatons jaunes...
Un bruit venant du parc attira l'attention des deux serpentards qui tendirent l'oreille pour capter ce que disaient les voix.
Juste un centaure apparemment, de leur tour, il ne voyait que son torse d'homme et avec juste la lumière de la lune on aurait facilement pu le confondre avec un homme. L'espèce d'hybride fut facilement maitrisé et tomba à terre encore plus rapidement. Lyud eut un reniflement de dégout, les centaures se pensaient supérieurs aux sorciers et leur faisait comprendre depuis la nuit des temps. Elle ne comprenait pas qu'on ne les tue pas tous ou au moins qu'on les extradit dans les terres d'Ecosse plus au nord la ou aucun sorciers n'était.

"Ont-ils besoin d'effectif ? " demanda Zarkas coupant ainsi son flot de pensées. Lyud prit la peine de se tourner vers lui pour répondre.
" Non c'est pour ca que je suis ici. Demain, les agents qui étaient retournés à Londres pour le week end reviendront et ce ne sera plus à nous de surveiller le parc de nuit. Pour ce soir aussi c'est fini, à nous deux je pense qu'on a ratissé tout le chateau, pas besoin de refaire une ronde..."

Pas besoin et pas envie surtout, eut-elle envie de dire. Lyud s'accouda à la bordure et laissa son regard errer sur le parc. Au loin on appercevait le lac dont les eaux devaient êtres glaciales à cette époque de l'année et encore plus au loin, les gradins du stade de quidditch. La saison allait bientot commencer et la serpentard avait ordonné à ses troupes de venir la rejoindre le lendemain pour un entrainement intensif. En pensant à cela, elle reprit la parole.
" Ca te dirait de faire partie de l'équipe de quidditch ? On est pas assez, et on est obligé d'avoir des bras cassés dans l'équipe la..."

Le jeune homme se redressa de toute sa taille, mettant les mains dans le dos avec élégance. Zarkas ne mettait jamais les mains dans les poches, sauf si par hasard, il fourrait sa baguette dans une poche, là oui. Il la mettra le temps de la prendre. Le centaure était entraîné au milieu du parc, avec beaucoup d'autres de ses congénéres. Les autres créatures, qui ne pouvaient pas parler, avaient dû être relâché, même si certains agents s'étaient défoulés en en tuant quelques une. Les centaures, bêtes complètement stupide, ligotés avec de fines cordelettes, seraient quant à elle interrogées. Malkövitch imaginé que l'autre côté de la forêt était étroitement surveillé, au cas où le voleur aurait voulut l'emprunter, sachant que les hommes dans le parc ne prendraient pas le risque de s'y aventurer.

- Le principal c'est que ce sont deux bouffondors..."

Le jeune homme pensait soudain à une diversion possible. Les deux bouffondors auraient pu attirer l'attention du Serpentard... Non, Lyud et lui-même s'étaient assurés de faire maintes et maintes fois le tour du château. Certains portrait avaient étés respectueusement mit en alerte par Zarkas lui-même, ce qui renforcait la surveillance. Il les avait srucupleusement choisit, se rappelant de certains portraits qui figuraient dans le bureau directorial, dont Ophineas Ramulis, très ancienne directrice des Serpentards. Le directeur pourrait être aussitôt avertit. Cela arrangeait Malkövitch, car la surveillance pouvait se faire même lorsqu'il était couché.

" Non c'est pour ca que je suis ici. Demain, les agents qui étaient retournés à Londres pour le week end reviendront et ce ne sera plus à nous de surveiller le parc de nuit. Pour ce soir aussi c'est fini, à nous deux je pense qu'on a ratissé tout le chateau, pas besoin de refaire une ronde..."

Le jeune homme avait profitait de sa sortie à Pré au Lard, pour voir s'il pouvait en entendre plus, sur ce qu'il se passait chez les agents ministériels, si, par hasard, quelqu'un aurait parlé du voleur en question. Pour cela, le Serpentard avait dû faire toutes les tavernes où il était possible de discuter, sans oublier les magasins.

«　Pour ma part, j’ai aussi profité de l’autorisation de sortie que Bellairs m’a faite pour essayer d’en savoir un peu plus　», déclara Zarkas, en regardant Lyud, avant de reporter ses yeux vers le parc.　 «　Ophinéas et beaucoup d’autres portraits choisis soigneusement ont étés chargés de la surveillance pendant la nuit, histoire d’être tranquille. La plupart figurent aussi dans le bureau du directeur, au cas où　».

Malkövitch se retourna, pour s'appuyer sur la bordure, tout en fixant la porte noire, à peine visible à cause des barreaux d'escalier. La Serpentard lui demandait s'il était interessé par l'équipe de Quidditch. Sa réponse était toute faite.

«　Je ne m’intéresses pas vraiment au Quidditch　», avoua Zarkas. Dommage pour l’équipe, mais Malkövitch n’avait aucune envie de voler après une balle, bien qu’envoyer des Gryffondors un peu partout dans le stade, ou encore les moineaux, aurait pu être amusant. «　Je ne suis pas l’homme de la situation, concernant le Quidditch. Je préfères me rendre utile dans la Dark Snake, et réussir mes études　».

Peut être que la jeune femme le prendrait pour un Serdaigle, mais contrairement à eux, ce n'était pas pour impressioner les professeurs. En fait chez Zarkas, c'était naturel, et puis cela restait gravé.

«　Pour ma part, j’ai aussi profité de l’autorisation de sortie que Bellairs m’a faite pour essayer d’en savoir un peu plus　»

Lyud se crispa un quart de seconde avant de retrouver sa tranquilité. Quand, ou, comment, pourquoi ? Pourquoi surtout...Pourquoi se faisait-il que le vieux directeur avait accordé une autorisation de sortie à Zarkas et pas à elle ? Autre que de la colère, c'était plutot de la jalousie qu'elle ressentit à ce moment la. Elle faisait tout dans ce chateau pour être indispensable, elle assumait tous les roles possibles excepté celui de prefet car elle ne se sentait vraiment pas prète pour une telle responsabilité, et surtout parce que ca la pomperait grave de devoir se coltiner les gnomes de première année. Elle était capitaine de quidditch de surcroit et mettait tout en oeuvre pour que son équipe gagne chaque année. D'ailleurs un entrainement était prévu d'ici quelques jours. Mais non...ce n'était pas elle qui avait eu le droit de sortir.
Une petite voix dans la tête, surement la tête de diable qu'on décrit dans les bouquins qui chuchota qu'elle n'avait peut être pas eu l'autorisation de sortir à Pres au lard parce qu'elle ne l'avait pas demandé.
Lyud poussa un soupir mais ne répondit pas à son camarade.

«　Ophinéas et beaucoup d’autres portraits choisis soigneusement ont étés chargés de la surveillance pendant la nuit, histoire d’être tranquille. La plupart figurent aussi dans le bureau du directeur, au cas où　».

Tout le monde avait remarqué l'étrange manège des tableaux en ce moment. Parfois, quand un élève dit " suspect" du genre un gryffondor de septième année marchait dans les couloirs, des personnages de tableau le suivait en sautant de toile en toile. Loin d'être discret, c'était tout de même assez efficace et bon nombres de petits actes de vandalisme de resistants en herbe avaient cessé leurs activités à cause de ces surveillants faits d'eau et de peinture.

«　Je ne m’intéresses pas vraiment au Quidditch. Je ne suis pas l’homme de la situation, concernant le Quidditch. Je préfères me rendre utile dans la Dark Snake, et réussir mes études　».

Lyud eut un demi soupir et expira tout l'air de ses poumons avant de reprendre une grande goulée d'air. Elle leva un instant les yeux au ciel en entendant sa réplique puis conclut qu'on ne pouvait pas se permettre de juger quelqu'un qu'on ne connaissait pas...exception faite évidemment des bouffondors et des pouffys pouffs; naturellement...Dommage certes, mais en même temps il n'avait pas tort. Elle aurait eu bien plus de temps pour réviser si les entrainements de quidditch ne lui avaient pas bouffé la majorité de ses samedis après midi.
Resserant autour d'elle les pans de sa cape, elle maudit un instant le vent glacé d'Angleterre et eut un pincement au coeur en se rappelant ses étés en Russie quand elle était plus petite. Soudain, la sorcière se retourna vers Zarkas, une idée venant de pointer le bout de son nez.

" Au fait ! Si je me trompe pas tu es d'origine slave, non ? Tu peux m'en dire un peu plus ? "

Tout en étant tourné vers le parc, tout comme sa camarade, Lyudaya Leenoth, il pouvait voir cette dernière se crispait, lorsque Zarkas avait annoncé qu'il avait obtenu une autorisation de sortie.

Il imaginait bien que, malgré tout ce qu'elle ait pu faire ici pour les mangemorts, et surtout, leur véritable et seul Maître, le Seigneur des Ténèbres, la Serpentard n'avait pas obtenue d'autorisation de sortie. Ce n'était pas évident à obtenir en effet, d'où les grandes flatteries de Zarkas, comme quoi il avait confiance au nouveau directeur, comme quoi celui-ci occuperait très bien son rôle. Oh oui, le jeune homme savait mettre les gens de bien bonne humeur pour mieux les attaquer et obtenir ce qu'il veut. Attaquer ? Oh non, il n'a pas sauter sur Bellairs. Disons que c'est un petit malin. Nous ne pouvons pas tout obtenir de la violence, et cela, le Serpentard l'a démontré plus d'une fois. Très calme oui, mais excellent manipulateur. La jeune femme soupirait, et Zarkas lui n'obtenait aucune réponse, mais il ne pu s'empêcher de laisser échapper un petit sourire en coin. Il plissa ses yeux en regardant à présent la lune. Jusqu'à présent, les deux jeunes gens s'étaient interessés à ce qui se passait en bas, les agents ministériels faisaient très bien leur travail. Après quelques secondes, il rebaissa les yeux quelques minutes vers les masses sombres du parc, faiblement éclairées par la lune, avant de se retourner vers la porte, faisant à peu près face à Lyudaya, mais préférant fixer la porte, en restant sur ses gardes. Certains négligés cela, et se faisaient malencontreusement surprendre, ce qui était intolérable. Les mains dans le dos, Malkövitch avait toujours cette élégance de lever le menton, tout en restant droit. Il avait refusé un poste de Quidditch, jeu qu'il trouvait totalement inutile. Bon, on ne peut pas dire qu'il est très ininteressé, car il lui arrive parfois d'aller voir son équipe jouer. Mais il vient plus lorsque Serdaigle joue, ou encore ces satanés Gryffondor. Quel plaisir de les voir tomber un par un de leur balais !

" Au fait ! Si je me trompe pas tu es d'origine slave, non ? Tu peux m'en dire un peu plus ? "

Le jeune homme apportait son attention sur la jeune femme, la contemplant de ses fins yeux gris. Effectivement, Zarkas était d'origine russe, et fier de l'être. Ce pays à des tas d'histoire à raconter, et le jeune Serpentard aurait aimé naître là bas. Malkövitch savait qu'elle était aussi d'origine slave, donc la question ne le surprenait pas. Zarkas avait des tas de livres au sujet de la mère la Russie, mais presque tous en russe. Et il doutait que cela l'intéresse...

«　Effectivement, je suis Russe d’origine　», déclara-t-il d'une voix sûre. «　Père est naît à Petrograd, ville maintenant appelée Saint Petersburg. Lorsque je m’y rendais pendant les grandes vacances, avec Père et Mère, j'étais assez surpris. Certes, il fait froid, mais il pleut moins souvent qu’ici…　». Cela n’était pas très intéressant, Zarkas s’en doutait. «　Si tu veux, je peux te prêter certains des mes livres, tous parlent de la Russie. Si tu veux savoir autre chose, je suis à ton entière disposition　».

Il restait sans expression, comme d'habitude, mais face à Leenoth. Il avait dit si peu d'un grand pays. Il y avait beaucoup de choses à savoir, il suffisait de demander précisément.

Lorsque Zarkas se retourna Lyud fit de même afin d'avoir la porte en visuelle. Puis avisant une bordure en pierre qui courait tout le long de la tour, elle s'y assit en prenant bien soin de ne pas froisser sa robe de sorcier. Serrant les bras autour d'elle, la jeune sorcière observa un par un les instruments d'optique disposés dans la tour. Devant chaque fenêtre, excepté celle ou ils étaient accoudés l'instant d'avant se trouvait une lunette astronomique pointé sur les astres. Lyud adorait l'astronomie, peut être pas autant que les sortilèges ou les potions mais cette matière restait l'une de ses préférées. Pendant longtemps, avant de venir à Poudlard elle avait suivi des cours avec un moldu erudit, un vieux marin qui se servait des étoiles pour naviguer. Certes ce n'était qu'un moldu pitoyable mais il était réellement un puit de connaissance. Lyud n'avait jamais parlé de lui à quiconque même pas à sa famille qui l'aurait forcément mal pris...

«　Effectivement, je suis Russe d’origine. Père est naît à Petrograd, ville maintenant appelée Saint Petersburg. Lorsque je m’y rendais pendant les grandes vacances, avec Père et Mère, j'étais assez surpris. Certes, il fait froid, mais il pleut moins souvent qu’ici…Si tu veux, je peux te prêter certains des mes livres, tous parlent de la Russie. Si tu veux savoir autre chose, je suis à ton entière disposition　».

Lyud fut ravie d'entendre qu'il était tout comme elle d'origine russe, les pays slaves étant si nombreux. Elle eut un sourire moqueur lorsqu'il lui rappela que Petersburg était l'ancienne Petrograd. Elle connaissait l'histoire par coeur de l'Europe, des Etats Unis et particulièrement de l'Angleterre ainsi que de la Russie. Elle était quasiment incollable ! Surtout sur Petersbourg ou sa famille avait une résidence ou ils passaient l'été parfois.

" Nan merci pour les livres, il y a une collection entière chez ma mère. Ses parents sont originaires de Petersburg mais elle a passé sa vie à Vladivostok. Actuellement on a une maison la bas, un appart à Moscou et à Petersburg.
Bah on s'y fait vite au climat qui reste meilleur que dans ce foutu pays je trouve."

La sorcière se rappela un bref instant les bals que faisaient ses parents à Vladivostok avec leurs amis il y a de cela plusieurs années. D'aillleurs en se replongeant dans ses souvenirs, elle repensa qu'elle n'avait toujours pas de cavaliers ni même de tenue pour le bal...

Le jeune homme ne comprenait pas certains propos, ou plutôt, il ne les connaissait pas, tout simplement. Le Serpentard s'écarta de la rembard, pour s'approchait d'une table basse, où était posé dessus, un petit télescope. Celui-ci était vraiment très étrange, juste une impression qu'avait Zarkas. Il le prenait dans ses mains, avant de jeter un coup d'oeil dedans, rapidement. En effet, on voyait tout en gros plan, comme si on y était. Enfin, prenons exemple sur une planète. Avec cet objet, on pouvait se croire sur la planète observer, tellement la vue semblait proche. Complètement désintéressé par cet objet maintenant, il le reposa délicatement sur la table, comme il l'avait trouvé, avant de faire les cent pas, une fâcheuse habitude qu'il avait prit. D'un air hautain, il regardait à nouveau les silhouettes en bas, avant de refaire face à Lyud.

C'est vrai que le climat à Saint-Petersbourg - ou Petrograd - ou même partout en Russie - presque - le climat était bien meilleur qu'ici. Peut être aussi le mal de pays. Pour le cas de Malkövitch, jamais il n'avait vécut en Russie. Mais quelque chose lui disait que dans les gênes, quelque part, il est fait pour vivre là-bas, dans un pays où il fait nettement plus froid qu'ici, mais où il serait habitué à vivre, sans problèmes. Simplement parce que son père, Sergei Malkövitch, était un russe lui aussi.

Tout d'un coup, alors qu'il observait de nouveau la porte, il repensa au bal. Tellement de filles... mais le jeune homme avait brisés beaucoup de coeurs - rares étaient ceux de Serpentard. Non, en vérité, Zarkas se servait plus des filles de gens assez important. Enfin, cela était bien avant que le Seigneur des Ténèbres arrive au pouvoir de nouveau. En fait, Poufsouffle était la maison où Zarkas était connu des filles. Beaucoup de ces filles étaient de cette maison.

«　Votre élégance accepterait-elle de m’accompagner au bal ?　», demanda Zarkas, les mains dans le dos. C’était une demande digne d’un homme, digne d’un cavalier. Il n’aimait pas les demandes stupides. Le jeune homme aimerait bien y aller avec elle, et ils pourraient sans doute, surveiller ensembles. Pour la gente féminine, pas d’inquiétude, élégant tel qu’il est, le Serpentard danse parfaitement bien. Mais ce qu’il trouvait stupide, c’était le déguisement… il y réfléchirait.

Zarkas observait maintenant un des microscope magique posé sur une table basse devant eux. Un simple coup d'oeil sur sa couleur, sa taille et sur les symboles disposés le long du long tube d'argent renseignèrent Lyud sur la fonction de ce formidable appareil. C'était de cette lunette astronomique dont se servaient le plus souvent les élèves pendant les cours d'Astronomie. Permettant de voir ce qui se trouvait à la surface des astres comme si on y était ! Le procédé pour arriver à un tel résultat n'était pas des plus simple et largement inspiré des astronomes moldus. Tout comme les lunettes astro non magiques il y avait un système de lentilles convergentes sauf qu'ici, au lieu de seulement deux : l'objectif et l'oculaire, se rajoutait une troisième lentille la Juninar qui permettait d'agrandir le diamètre apparent de l'astre de façon exceptionnelle ! ( dsl je ressors mon cours de spé ^^"' et invente un peu...)

Toujours assise sur son rebord de pierre, Lyud posa son menton au creux des mains et contempla son camarade qui semblait perdu dans ses pensées. Zarkas avait de la classe, c'était indéniable. Mais il n'en était pas pour autant puant comme bon nombre de serpentards. Face à lui on était comme obligé de s'écraser si on tenait à vivre !
Sautant du coq à l'ane il se tourna vers elle et lui posa la question fatidique de la soirée.

«　Votre élégance accepterait-elle de m’accompagner au bal ?　»

Mais voila, avec lui on ne savait jamais si il se moquait de vous ou si il était juste incroyablement pédant et précieux, ces deux traits de caractère ne plaisant pas des masses à Lyud.
Celle ci releva la tête doucement sachant bien quelle réponse elle allait formuler. Et ce fut presque naturellement qu'elle répondit sur le même ton que lui :

" Naturellement votre grâce. "

Zarkas était un excellent parti et n'importe quelle fille autant de serpentard que d'une autre maison aurait voulu être à sa place. Lyud se surprit même à adopter une léger sourire triomplant avant de se rappeler qu'il ne s'agissait pas d'une proie qu'elle avait habilement capturé mais de son futur cavalier lors du bal.

" Je change de sujet, tu as une idée de déguisement, le mieux serait de s'accorder...sans tomber dans le ridicule bien sur."