Défiance par nature [PV Achille]

Date de naissance du joueur

La jeune Serpentarde avait quitté la froideur ambiante mais quotidienne des cachots pour la sourde chaleur du lac. L'habituelle manque de chaleur de la salle commune était devenu une marque de confort auquelle elle s'attachait. Même si tout le chateau était une seconde maison, elle ne se sentait bien que là-bas. Mais aujourd'hui, il fasait vraiment trop froid surtout au niveau température.

Dehors les nuages noirs grondait, rendant le lac encore plus noir que d'habitude. Une belle menace de pluie et de vents la menaçait au-dessus. Et elle avait déjà apperçu un éclair et perçu un grondement de tonnerre. Mais Eliza, dit Liz, adorait ce genre de temps. les éclairs, dont le reflets s'inscrivaient une demi-seconde dans le lac, était à son sens très joli. la seule chose qui pouvait gâché ce spectacle s'était la pluie. Trempé elle ne verrait plus rien. mais pour l'instant, les nuages restait menaçant sans mettre leurs menaces à execution.

Eliza caressa les eaux du bord du lac du bout des doigts avec un sourire réveur. Il avait fait le même temps chez elle, le jour où elle avait reçu sa lettre. Sa mère y avait lu un mauvais présage, mais Liz y voyait plutôt et surtout un trait joli spectacle. Entre les nuages, un faible rayon de soleil se faufila, rendant de faible couleur au lac. Le sourire de Liz s'élargit en regardant le ciel. Les jambes en tailleur, la jeune fille fixa le faible rayon jusqu'à ce qu'impitoyablement, les nuages étouffent cete lumière du ciel.

Un vent chaud frappa Eliza, déjà en tee-shirt, lui donnant encore plus chaud. Elle en retira pourtant pas sa veste ouverte, convaincu que les nuages lâcherait très bientôt leurs pluies. Ce phénomène ne se fit pas attendre. Liz sentit ue goutte sur son nez. La jeune fille commença à décroisa ses jambes, qu'une autre goutte touchait sa main. Dans queques secondes, il y aurait un véritable déluge. Déjà, une dizaine de goutte lui tombèrent dessu, alorsqu'elle se relevait. La pluie commença alors vraiment à tomber et Eliza, coinçant fermement les pans de sa veste contre elle, se mit à courrir vers les arbres non loin de là. En dix secondes à peine, elle arriva sous l'arbre le plus feuillus, pour s'abbriter, en dix secondes, elle était trempé. la prochaine fois, elle essayerait d'aller plus vite.

Eliza sourit en voyant le lac, tranquille quelques secondes auparavent, ravagé par le sgouttes de pluie. Son sourire s'évanouit en un regard noir quand elle vit une silhouette sous les arbres aussi, pas très loin. Et la couleur de sa robe était parfaitement reconnaissable. Rouge. Un Gryffondor.

Date de naissance du joueur

Achille avait quitté la salle commune, car il s'y était senti un peu oppressé. Beaucoup de gens travaillaient et il ne voulait pas les déranger. Profitant de son début d'année pas trop chargé, il était aller flâner sur les bords du lac pas loin des arbres. Il aimait la forêt. Il adorait la nature. Ce genre de ballade le détendait et l'apaisait. Parfois il aimait la compagnie, d'autres fois il préférait la solitude. Le ciel avait un peu viré au noir. Achille connaissait un peu la météorologie.

*-Je parie que dans moins de 5 minutes ça va flotter comme chez moi.*
Il sourit.
*-J'espère que leur rentrée s'est bien passée, à tous.*

Achille n'accélérait pas, (aussi par défi)malgré le risque de pluie il aimait voir les éclairs. Ce spectacle naturel était pour lui fascinant.
Comme prévu il se mit à pleuvoir dru. Achille démarra d'un seul coup. Il avait vu un arbre plus touffu que les autres non loin de là. Il savait qu'il pourrait l'atteindre sans trop être mouillé ou tout du moins il l'espérait! En voyant l'arbre, il avait aussi vu une robe verte virevolter vers le même endroit.
*-C'est bien ma veine, une Serpentard! M'enfin comme d'habitude partons sans à priori, il y a du bon et du mauvais partout, surtout quand on parle d'êtres humains!*

Achille arriva à fond de train sous l'arbre, parcourant les derniers mètres en glissant avec style. Le visage dégoulinant de pluie et les cheveux collés. Il passa ses mains dedans pour les rejeter en arrière.
Il regarda la Serpentard et parla pour briser la glace.

-Bonjour. Quelle pluie! Je ne savais pas que ça tombait si vite ici! C'est dommage, j'aime regarder les jeux de lumières du soleil dans les nuages.
Au fait, je ne me suis pas présenté. Je m'appelle Achille De Timhälon, je suis en 5ème année. Mais tout le monde m'appelle Ach'!

Achille attendit la réaction de sa compagne d'infortune, qui paraissait aussi mouillée que lui.

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Eliza défia le gryffondor du regard. le seul Gryf qu'elle arrivait à casé était Barry mais après quelques mois à Poudalrd, elle s'était rendus que pas mal de se simbéciles n'était pas aussi intelligent que le jeune homme qui partageiat volontiers son amitié avec elle. Cet imbécile en face d'elle faisait partie du lot aucun doute. Les pires, c'étaient les Poufsouffles! Ces canaris naif et si niais qu'on aurait pu leur convaincre qu'un gnome était un loup-garous sans qu'il mette votre parole en doute.

Le fait que le bouffondor la salue accentua l'impression qu'il s'amusait bien à la voir trempé.

*L'idiot! Il est pas dans un meilleur état que le mien. Retourne donc chez ta mère!*

Eliza détailla le Bouf du regard alors qu'il se présentait en essayant d'avoir l'air sympa. Encore une de leur moquerie sans doute.

*Achille de Timhälon! Le nom, franchement! Il est pas gâté! Je le plains! Encore heureux de ne pas porté un nom du type!*

Eliza détourna les yeux. L'exessive gentillesse surement hypocrite du Gryf lui donnait la nausée.

*Comment pouvait-on être aussi hypocrite et imbécile à la fois? Oh! il pleut! Tiens donc, quel nouvelle. J'avais pas deviné!*

Une remarque qui tira un sourire à la Serpentarde. Sentant que le Bouf attendait sa réponse, elle répondit de mauvaise grâce :

"Et moi, Grakster, Eliza Grakster, Liz pour les amis."

Première pique. La jeune fille s'approcha un peu plus du tronc en sentant quelques gouttes lui toucher le visage. Mais avec les cheveux presque trempé jusqu'à la pointe, une goutte de plus ou de moins, ne ferait pas grande différence! Liz se tourna vers le dit Ach' :

"Je ne savais pas que les Gryffondors aimaient la pluie!"

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Achille attendait la réponse de la Serpentarde. Il avait remarqué qu'elle ne le regardait pas quand il parlait, comme si elle avait cherché à l'éviter.

"Et moi, Grakster, Eliza Grakster, Liz pour les amis."

*-Et ben si j't'emmerde faut le dire jeune fille! Sûrement la pluie. Enfin, ils ne peuvent pas tous être arrogants et supérieurs, comme on me l'a annoncé! Il y a du bon partout je le SAIS!*

"Je ne savais pas que les Gryffondors aimaient la pluie!"
*Mais c'est qu'elle irait presque jusqu'à se payer ma tête! Ou peut être pas, ne jugeons pas. On verra après.*

Il répondit d'une voix calme et posée, la même que lors de la Répartition, quand il avait tenu tête à ce vieux dictateur en herbe!
-Je suppose que je devrais te dire que je croyais que les serpents avaient l'habitude de rester à l'abri sous les pierres chaudes ou froides...
Je ne sais pas si mes camarades sont friands des averses! Mais en tout cas, moi ça ne me dérange pas plus que ça, et...
Bon écoute, je vais jouer franc jeu. Nos maisons sont ennemies, je suis nouveau on ne se connait pas, et tu m'as l'air aussi amicale que les portes d'Azkaban. Je ne recherche pas forcément l'amitié de quiconque. Gryffondor, Serpentard, ou autres! Cependant, on est bloqué là, et vu le vent et les nuages je te dirais pour un bout de temps. Alors soit on fait les gamins et on suit le cours logique des choses en s'ignorant. Soit on fait contre mauvaise fortune bon coeur et on se démerde comme on peut pour ne pas attraper quelque chose à cause du froid et de l'humidité! Je ne connais que le sortilège Tergeo, mais c'est pour nettoyer et je ne sais pas s'il pourra nous sécher. Pour l'instant il faut penser à totalement être abrité.
Sur ce il agrippa une branche et la coinça au-dessus d'eux.
Ne te méprend pas! Pour l'instant c'est pour moi que je le fais, et la branche est large, tu as de la chance. Plus tard on verra ce que je déciderai. Mais ça, ça ne dépend pas que de moi!

Sur ce, il enleva sa robe de sorcier, l'accrocha à une branche. Puis il défit la veste imperméable et fine qu'il avait dessous, et l'étala par terre, pour ne rester qu'en tee-shirt.
*Voyons ce qu'elle va faire, maintenant cette "aimable et charmante"(cette pensée manque de lui arracher un rire!) Serpentarde, continuer dans son crédo, ou alors se raisonner un peu.*

HRP: Désolé de la longueur du dialogue, et de la petite longueur de la narration mais je ne savais pas trop comment narrer sans parler là. /HRP

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HJ : Pas de problème Wink

Eliza regarda sans broncher le gryffondor vidé son sac à son sujet. Sa première réplique était pertinente. Et Liz aurait aimé pouvoir lui lancer une réplique cide au visage. Mais elle n'aurait rien trouvé à répliquer et puis, il avait continué sur sa lancée. Il n'y avait plus de doute.

*Soit il est pas si bête qu'il en l'air, soit il se fiche sérieusement de moi s'il croit que je vais jouer avec ses règles.*

Eliza dévisagea le gryffondor alors qu'il avait accroché sa robe de sorcier à une branche et s'était assis sur sa veste pour ne pas se mouiller. un vague sourire se forma sur ses lèvres alors qu'elle retirait elle aussi sa veste et la déposait ar terre puis, à l'exemple du gryf, l'assit dessus.

"Ne te méprend pas. Ca veut pas dire que je cherche aussi la sympathie de qui que ce soit."

Sans pitié, le sourire de Liz s'était évanouit. Elle lâcha à dernier regard au gryf avant de s'appuyer contre le tronc d'arbre, détendu, croisant ses jambes allongées dans l'herbe humide. Achille avait jouer franc-jeu mais elle ne voyait aucune raison de faire de même. barry faisait partie des exceptions des gryffondor sympa. Mais Achille avait plutôt une tête et un air de donneur de moral. Et sur ce terrain-là elle avait déjà sa mère, pas besoin donc d'ajouter le bouffondor à la liste.

"Au pire, tu fais ce que tu veux. Une goutte de plus ou de moins ne me dérange pas, vu que je suis trempée."

Elle lui lancea un regard appuyé, signifiant clairement qu'il n'avait rien à dire sur ce niveau-là, il était aussi trempé qu'elle. Puis elle détourna les yeux. l'air était déjà moins lourd et le vent plus frais, sans aucun doute du à la pluie tombante.

"Si tu crois que ta moral a deux balles va me faire changer d'avis sur ton cas et ceux de tes arrogants stupides copains de gryfs, tu te trompes. je ne connais qu'une seule exception et ce n'est pas toi. Décide donc se que tu veux, ça ne dépend pas de moi, je suis pas ta mère, j'en ai donc rien à faire."

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Achille avait voulu être courtois. Elle avait enfin cessé de faire la gamine-capricieuse-et-précieuse-bonne-à-tarter-par-envie à sa maman. Pendant qu'elle s'asseyait, il eut donc un sourire, non pas de circonstance, ni de satisfaction par rapport à une quelconque victoire psychologique. Non il était content de voir qu'il y avait un peu(un tout petit peu, faut pas pousser non plus hein!) de bon en tout. Du moins pour le moment. Elle lui répondait:

-Ne te méprend pas. Ca veut pas dire que je cherche aussi la sympathie de qui que ce soit.

A cette réplique cinglante il se dit:
*-Et ben voilà, on est d'accord sur un point. C'est une fille, de Serpentard, avec un caractère de merde! Bon sang, mais c'est quoi ce sosie de moi version Vert et Argent là?!
Ach était un peu éxaspéré par cette fille, même si elle l'amusait. Il reprit sa voix habituelle, calme, posée. Il la regarda dans les yeux et dit d'une façon qui ne pouvait laisser planer aucun doute sur sa sincérité:
-Je vois qu'on a malgré tout certaines idées communes sur la vie en communauté dans un futur immédiat voire imminent...

Le "délicieux" sourire de la vipère en culotte courte venait de s'évanouir avant que Ach envoie légèrement la sauce. Tant pis. Il ne cherchait pas à la contenter encore moins à se battre. Pour ça il y aurait sûrement d'autres candidats au Château, mais il espérait, pas tout de suite...

Elle avait l'air un peu plus détendue:

-Au pire, tu fais ce que tu veux. Une goutte de plus ou de moins ne me dérange pas, vu que je suis trempée.

Et ben non apparemment! Vu son état d'énervement, un petit en fait, "J't'emmerde petite sotte", n'aurait sûrement pas été de trop, et il aurait un peu désamorcé Ach. Mais non il n'allait pas sortir de ses gonds pour ça, c'était stupide. Et puis lui était de ceux qui pensaient que chacun devait agir à sa guise en respectant un tant soit peu son voisin. Si elle était mouillé ce n'était pas son souci à lui. Il avait déjà dépassé sa part du boulot en lui proposant son aide. L'individu seul comptait pour lui. Les amis aussi. Mais les étrangers une fois qu'ils l'avaient mordu, il s'en souvenait... Et puis c'était trop facile, il ne rentrerait pas dans son jeu, enfin pas si tôt...

L'air était moins lourd, et elle, détourna son regard de lui. Il attendit:

*-Allez fais moi plaisir, vend moi du rêve là! Joues le jusqu'au bout ton personnage de mégère acariâtre de 15 ans! Qu'on se marre un peu! Si t'es vraiment comme ça, autant se divertir un peu. Je vais te le péter ton argumentaire, et tu vas comprendre qu'avec moi faut pas brasser de l'air... Quand on attaque faut pas dormir!*
Puis il rajouta pour lui même pour se raisonner et éviter de tomber dans la vulgarité et la grivoiserie la plus totale qui ne lui ressemblaient d'ailleurs pas:
*-N'oublie pas de rester poli et courtois, si elle est sur la défensive c'est qu'elle doit avoir ses raisons. Tu n'es pas omniscient Ach!*

Il la regardait fixement, comme s'il voulait qu'elle entende sa pensée.
Son voeu fut exaucé une dizaine de seconde plus tard, elle balança sa tirade:

-Si tu crois que ta moral a deux balles va me faire changer d'avis sur ton cas et ceux de tes arrogants stupides copains de gryfs, tu te trompes. je ne connais qu'une seule exception et ce n'est pas toi. Décide donc se que tu veux, ça ne dépend pas de moi, je suis pas ta mère, j'en ai donc rien à faire.

*-Ah! Et ben tu vois quand tu veux! Bon maintenant à moi...*

Tandis qu'il se redressait, il releva sa tête, plongea droit son regard dans le sien.(HRP oui j'aime tenter de balancer des leadership! /HRP)

-Déjà, je peux t'assurer que tu fais fausse route Eliza. Pas sur tout la ligne évidemment. Je n'ai pas de leçon de morale à donner, mais ça tu ne pouvais que l'ignorer, ne me connaissant pas.
Quant à mes copains de Gryff' comme tu dis si bien, à vrai dire je n'en connais que 3 à ce jour. Mon meilleur ami, une de ma classe qui pour l'instant m'a l'air sympathique(hrp d'où les inconvénients d'avoir des RP en même temps^^ /hrp!) et le Capitaine Barry Troy. Les autres sont peu être de sombres crétins, mais ceux là n'en ont vraiment pas l'air. Je me fiche que tu me juges stupides tout ça parce que je suis d'une maison "ennemie" ou que ma tête ne te revienne pas. Moi je ne suis là que depuis cette année. Vos luttes fratricides ancestrales de maisonnées allants de vendetta en vendetta dans le but de sauver un quelconque honneur face à l'ennemi éternel, je m'en contrefiche complètement. Ca sert à rien de dénigrer les moldus, vous faites les mêmes conneries! Ah ah ah! Pour moi c'est le genre de truc qui donne du piment à une histoire dans les pièces de théatre ou les livres de moldus pfffouuuu et encore.Il leva la main(paume vers le haut) et leva les yeux au soufflant. Il reprit son sérieux et enchaina.
Je vis POUR moi il posa un index sur sa poitrine, je demande qu'on m'embête pas et qu'on m'impose pas sa vision des choses, j'essaie d'en faire autant avec les autres. D'où la non moralisation forcée d'autrui...
Donc ce que je décide, désolé pour Toi, c'est de rester là, de ne pas me tremper plus et d'attendre gentiment ici que cette pluie passe, ne t'en déplaise.
Puis il parla de manière préventive, sans pour autant être menaçant, de façon à bien poser les choses. Il voulait qu'elle sache ce qu'il pensait, sans se dire qu'il était hostile à l'instant T!
Maintenant je vais te parler franchement si tu t'inscris dans cette soi-disant lutte idéo-familialo-je-ne-sais-quoi, et que t'as envie de montrer tes talents tu seras reçues... Je veux bien être neutre, voire un tant soit peu amical, mais il y a certains sujets de "discussions" sensibles sur lesquels il ne vaut mieux pas s'aventurer physiquement. Fille, garçon, ou autre d'ailleurs!
Maintenant que j'ai parlé comme un livre pendant un moment, et que tu sais ce que j'ai dans la tête en ce moment même, tu es libre de prendre tes décisions comme bon te semble...
Au fait, sans vouloir te faire aucune leçon. Fais pas la tronche, ça fatigue bien plus les muscles faciaux que de sourire. Et puis sans vouloir être prétentieux ou cavalier, ton visage, 10 gallions que s'il ne rayonne pas, au moins il fait plaisir à voir quand tu souris ou que tu te crispes pas...

Sur ce, Ach lui sourit, mit ses mains derrière sa tête et se coucha tranquillement n'attendant pas une hypothétique réponse intelligente de celle qui commençait à n'être pour lui qu'une pénible pue-la-vie coincée dans ses idéaux stupides de luttes à 2 balles.
*-Il y a des trucs pour lesquels ici on devrait minimum faire une révolution, je dis bien minimum, et ces mulets se prennent la tête avec des histoires de sang de blason, de couleur de cape... On dirait des Power Rangers. Bon d'un autre côté ça peut être inquiétant. Le Voldy là, il me fait penser au ptit moustachu avec ses idées de race là. Mais bon, tant que çe ne me touche pas, j'en ai rien à taper, ni de lui, ni de la lutte que se mènent les élèves. Sur le terrain c'est pas la même en duel non plus... Mais on y est pas encore à ça.*

Sur ces saines pensées il ferma les yeux, et se mit à écouter tomber la pluie. Ce son le relaxait. Il se disait bien qu'elle allait répliquer, mais il ne savait pas quand et il s'en fichait, il avait annoncé la couleur, posé les jalons, maintenant si elle voulait de la joute il allait se faire un plaisir de la tailler ici en aparté pour lui montrer que ce genre de comportement avec lui ne servait à rien. Non pas pour la ridiculiser, juste pour le plaisir, de se battre pour ses idées, de les exposer, d'argumenter, et peut être de changer un peu les choses. Aaaaah stupide idéologie humaniste moldue dont il était empreint! C'était un idéaliste, et elle le savait sans doute déjà. Elle avait du comprendre que tout libertaire qu'il était, fallait justement pas empiéter sur sa liberté d'être peinard sans avoir à se défendre. Mais il ne voulais pas la confrontation. Il aurait aimé qu'elle se calme et qu'au pire elle l'ignore. Il ne se voyait pas continuer ainsi tout le temps de l'orage, non qu'il n'en avait pas la force, mais ça le gonflait prodigieusement, tout comme un duel magique. Il n'aspirait qu'à la tranquille neutralité de sa voisine du moment et ou à son ignorance quant à sa présence. Néanmoins il aurait espéré la décoincé un peu de cet espèce de moule ou de carcan dans lequel elle avait l'air enfermé, et qui au final, réduisait fort son charme.

Date de naissance du joueur

Eliza l'écouta débalé son délire sur elle, en contemplant le paysage. La pluie faisiat tellement de bruit que Liz n'avait presque pas besoin de faire d'effort pour ne pas écouter le gryffondor. Presque était un mot de trop. Et malgré le bruit, son discours moralisateur dont elle n'avait que faire lui parvenait aussi surement que si elle l'avait voulu. sa première remarque n'avait rien que Liz aurait pu prendre pour une répliquecinglante, mais il semblait bien s'amusé.

*Qu'il s'amuse donc.*

En revanche quand il commença son deuxième discours moralisateur, Liz ne put s'empécher de laisser échapper un soupir réisgné. Elle plaignait de beaucoup ses copains.

*Les pauvres.*

La mention de Barry l'arracha à sa contemplaton et elle lancea un regard étonné au gryffondor.

*Comment Barry peut-il supporter un bavard pareil?*

Eliza avait sa connaissance au début de l'année et le gryf lui avait paru très sympa. Et à ce moment-là, elle ne faisait pas de distinctio entre les maisons, sauf pour les Pouffy et encore... Ces gens-là, des idioits, de Serd, Pouf et gryf lui avait fait vite comprendre que si elle ne prenait pas leurs maisons en ligne de compte, ce n'était pas pareil pour eux. Les coups vaches et agacants s'était enchainé et Liz avait finit par leur rendre la pareille, exaspérée.
Un peu plus attentive, Liz écouta le reste de son discours qu'elle jugea ennuyant sans le regarder. Plus attentive car il correspondait à son état d'esprit... avant.

*Après tout si Barry le supporte, il doit bien y avaoir une explication.*

Ce radoucissement fut de courte durée à sa dernière phrase. Eliza l'incendia du regard. C'était le genre de phrase à deux balles du dragueur de base et même si ce n'était pas son but, elle en supportais guère ce genre de réflexion. Agacé, Eliza détourna les yeux :

"Tu peux pas te taire deux secondes? Tu deviens fatiguant! Ecoute pour une fois."

Le gryffondor s'était tut, avec un sourire, position décontracté. Eliza l'avait vu du coin de l'oeil. Le bruit de la pluie était écrasant et les ravages qu'elle faisat sous ses yeux était impressionant. Sur l'herbe avec le vent, on aurait dit que des vagues agitait les brins d'herbe. Acaparé à sa contemplation, ses pensées vagaondèrent. les yeux fixés sur l'herbe elle sourit regardant l'herbe se couché au fur et à mesure des "vaues". Un superbe phénomène... qu'elle aurait pu contempler seule chez elle au lieu d'être assise trempé au côté d'un bavard de gryf. Mais pour l'instant ce dernier se taisait. Et cla lui faisiat un bien fou.
La jeune Serpentarde tourna les yeux vers lui à la recherche d'un signe qui lui confire qu'il pensait vraiment ce qu'il avait dit.

*Et puis mince, je m'en fiche.*

Eliza détourna les yeux, agacé contre ellle-même et contre cet imbécile. mais impossible de l'oublié et Liz finit par lâché :

"Je ne prend part dans aucun conflit, messieurs-j'ai-réponse-à-tout, j'avais ta façon de penser, avant. Tu verra rapidement que tu es obligé de changer d'opinion si tu veux pas accumulé les crasses, les coups bas, les insultes et d'autres trucs du genre. Je sais de quoi je parle."

Eliza sourit en se souvenant du sort qu'elle avait lancé pour se vengé d'un imbécile de Serdaigle qui n'avait pas été content qu'elle l'aborde. Le pauvre avait finit à l'infirmerie pendnat deux jours. Eliza, toujours souriante se tourna vers Achille et lui demanda :

"Tu connais bien Barry?"

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Ach avait noté qu'elle parut étonné à la mention de Captain'T! Elle le connaissait donc? C'était donc lui!
*-Enorme, je pensais pas que ça serait si facile. Elle cache vraiment mal son jeu. C'est une armure... En papier qu'elle porte. C'est pas de glace qu'elle reste, c'est de givre, un passage de doigt et ça se craquèle! Ôôôh joie du hasard de la discussion! Maintenant ça va peut être être intéressant.* Il finit de parler quand:

-Tu peux pas te taire deux secondes? Tu deviens fatiguant! Ecoute pour une fois.

Achille était content, enfin elle commençait à craquer. Il n'étais pas un excellent psychologue mais il pouvait souvent trouver la faille dans laquelle s'engouffrer. Cependant il fallait que la personne parle ou qu'elle l'explicite physiquement. Le mieux était de la connaitre, ce qui n'était pas le cas.

Il pensa:
*-Maintenant que je l'ai bien gonflée ça va pas être la même. T'en fais pas Eliza, t'en as pas besoin de ton armure de coincée arrogante et revêche! De toute façon, il suffit de souffler dessus pour la fendre. Ce qui me sera aisé si jamais je dois le faire. Alors retire là... Au moins pour maintenant. J'ai pas envie d'un conflit, ça serait trop long et terriblement emmerdant!*

Elle, de son côté regardait vers le château. Il comprit. C'était donc la pelouse qu'elle regardait. Il avait tourné la tête et avait ouvert les yeux.
*-On dirait les films de guerre moldues sur le Vietnam, genre Full Metal Jacket, quand les hélicos se posent.*
Puis il continua de laisser aller son imagination. Une pensée emplie de nostalgie et de tristesse l'envahie soudain.
*-On dirait aussi les parfaits rouleaux tubulaires déferlants sur les côtes Landaises. C'est là-bas que j'ai appris à surfer, et aussi où j'ai passé les meilleures vacances de ma vie, avec les cousins Marc, Aurore, Luc et Johanna. J'espère qu'ils vont bien. Et surtout il y avait Diane. Aaah Diane. Tu me manques tant, et souvent mes pensées volent vers Toi comme tant d'oiseaux migrateurs qui jamais ne se posent... Car jamais le repos ils ne trouvent...*

Soudain sa voisine sortit de sa léthargie tout relative et balança comme un sac:

-Je ne prend part dans aucun conflit, messieurs-j'ai-réponse-à-tout, j'avais ta façon de penser, avant. Tu verra rapidement que tu es obligé de changer d'opinion si tu veux pas accumulé les crasses, les coups bas, les insultes et d'autres trucs du genre. Je sais de quoi je parle.

Elle sourit. Ach pensa que comme lui des souvenirs remontaient souvent à la surface de son esprit. Puis arriva enfin l'ouverture qu'il attendait:

-Tu connais bien Barry?

*-Mais quel escroc! Elle me traite de moraliste après ça! Elle je l'adore! Ah ah ah! Mais bon, trêve de rigolades. JE LE SAVAIS! J'en étais sûr! Elle a morflé, et donc, maintenant elle se venge. Seule ombre au tableau elle a l'air de catégoriser pas mal quand même... Elle a du faire un exemple. Aaaaah, mais je me souviens à présent! Des filles affolées allant voir un camarade blessé... Ca ferait un bon titre pour Poudlard Tribune^^! Tut tut tut n'allons pas trop vite en besogne.*

Ach se redressa d'un coup, mais tout en douceur. Il plongea son regard dans le sien à nouveau, un sourire aux lèvres.

-Et après on me traite de moraliste hein?... Je vais te dire une chose Eli. Je te comprend, et même mieux que tu ne le penses. Il baissa la tête et soupira. Malgré son tempérament c'était quand même dur de devoir faire des exemples, de se battre. Pour lui qui n'aspirait qu'à la tranquillité. Il releva vite la tête et replongea dans ses yeux, espérant qu'elle n'avait pas remarqué sa légère absence. Et je t'approuves même pour certaines choses. Cependant pour moi, c'est Man-on-Man, c'est ma philosophie. Si j'en ai contre quelqu'un après une crasse ou autre coups bas comme tu dis, j'en ai après la personne en elle même, parfois ce qu'elle représente, mais jamais contre ce à quoi elle est rattachée. Si tu te bats contre moi. Ou que tu me fais un sale coup... J'en aurais après Eliza Grakster, et non pas contre une jeune Serpentade, ou une je-ne-sais-quoi. Je me fiche du blason. Il des cons et du bon partout pour moi. Ce n'est pas de la morale, c'est une manière de penser... Et...
Il s'arrêta là. Il ne voulait pas continuer. Elle avait du souffrir. Il le voyait, et espérait qu'elle interpréterait son arrêt non pas comme un bug intellectuel, mais comme de l'empathie, ou ... Non vraiment il ne savait pas ce qu'il voulait qu'elle pense de lui. De toute façon elle était franche, et il espérait qu'elle lui ferait savoir assez tôt. Il ne voulait pas qu'elle croit qu'il cherchait l'amitié ou à faire le pasteur avec les brebis égarées! Lui s'en fichait de tout ça. Mais plus ça allait, plus il la comprenait, et se disait qu'il avait eu raison de ne pas couper court à la discussion en étant vulgaire voire grossier et insultant envers elle. *-Même une Serpentarde peut cacher ses cicatrices et ses plaies à peine refermées. On ne nait pas méchant et revanchard. C'est la vie et les autres qui se chargent de vous faire devenir ainsi. Dans cette Ecole on dirait que chacun cultive une image courageuse ou dure et violente. Juste pour avoir la paix. Le monde va donc si mal que ça au point que les élèves aient envie de s'attaquer juste parce qu'ils sont de maisons dites "ennemies"?! Je sens que ça va être long. Très long ces 3 années à venir là...*
Achille ressenti une légère tristesse toute relative. Il n'espérait pas un monde tout beau et tout rose en venant ici. Mais on ne l'avait pas prévenu que dès lors qu'on lui enlèverait le Choixpeau il rejoindrai les rangs d'une des 4 armées de Poudlard. Car il s'agissait bien de ça. Des groupes avec des comportements parfois quasi para-militaires. "Tiens un Gryffondor, à l'assaut!" "Salaud de Serpentards! VENGEANCE!" C'était donc ça l'Ecole de Sorcellerie Anglaise de Poudlard? Une confrontation permanente sur fond de différence de maison, de sang... Au moins on ne parlait pas d'ethnies et de richesses, enfin pas trop... Les maisons servaient donc à se fédérer, non pas pour soi et ses amis, mais contre les autres. "Les Anglais ne sont fair-play que quand ils gagnent c'est bien connus!" Disaient ses cousins Français en parlant de rugby.
Non, lui il se refusait à ça. Ach roulerait pour lui même et c'était tout pour l'instant. Tant que ces idioties sanguines et ces querelles de voisinage ne le toucheraient pas, il ne serait pas neutre, mais un électron libre. D'ailleurs il le serait toujours. Personne n'avait jamais décidé pour lui, ce n'est pas maintenant que ça allait commencer!

Il sortit soudain de ses pensées et se reprit. Décidément il n'était pas le seul à attaquer dans cette conversation. Et même si elle le faisait inconsciemment, ses paroles ouvraient des brèches en lui.
*-Ach t'es dans la merde là! WOW reprends la main, reste cool, discute, t'arrêtes pas! On ne s'expose pas avec des inconnus! PARLES MAINTENANT! ACTION!*
Puis.

-Barry est mon Capitaine et un camarade de classe à Gryffondor. Je ne me suis entrainé qu'une fois avec lui. Je ne suis pas spécialiste mais je le trouve très bon. Il a l'intelligence du jeu ça crève les yeux quand tu le vois, et je pense que c'est un excellent capitaine. Je le trouve très sympa. Il a été accueillant avec moi. Il m'a de suite intégré dans l'équipe. Il s'est occupé de moi. Je ne peux pas te dire si c'est un ami, car il n'y a pas que moi qui en décide, et puis je ne le connais pas assez. En tout cas, lui, il m'a pris comme j'étais, ne m'a pas jugé, comme ont fait beaucoup d'autres. Pour cela, je lui en serai toujours reconnaissant. Il avait dit cela sans la regarder vraiment, quand il parlait des images défilaient devant ses yeux. Il était honoré d'avoir ce jeune homme comme Capitaine.
Il s'arrêta un instant puis rajouta une dernière phrase, et ce pour marquer l'importance de celle-ci. D'ailleurs il appuya bien dessus...
Et surtout je le respecte. Et ça, c'est un privilège dont peu ont eu et ont le loisir de se vanter.

Il n'avait pas dit ça de façon hautaine. Non il voulait juste lui montrer que les personnes qui comptaient pour lui il les respectaient. Une façon de se dévoiler un peu sans s'exposer. Se protéger, toujours se protéger. Car même si on s'attache à l'individu, ce qu'il arbore montre sa manière de penser.(D'où les multiples styles de Ach... Aucune attache pour les habits, juste l'envie de porter ce qu'il aimait!)
Avec Ach c'était donnant donnant! "Tu me respectes? J'en fais autant sinon plus." "Tu me plantes? Toi, toi, tu vas avoir des problèmes..."
Même s'il se doutait de ce qu'il allait entendre, il ne le fit pas voir ni savoir. Il se contenta de lui demander des réponses à ce qu'il avait entendu...

-Et Toi, tu le connais bien à Barry? Vous êtes amis? Et si oui, comment peux-tu l'expliquer alors que ton crédo c'est la guerre inter-maisons? Puis il déclara comme pour lui même en se tapant légèrement la tête, non pas pour se moquer mais pour appuyer son propos. Il est différent des autres évidemment je suis bête... Ou alors c'est simplement que quand tu as sympathisé avec lui tu était Eliza, et lui Barry, et non pas une Serpentarde et un Gryffondor et que comme certains Il pensait à lui en disant certains. , tu as su voir le bon en lui? Et dis moi, si ce n'est pas trop indiscret, pourquoi tu détestes tant les Gryffondors? Parce que c'est inscrit dans tes gènes depuis le jour où on t'as retiré le Choixpeau de la tête et qu'ils ont hurlé de joie? Puis il parla plus bas, sur un ton de confidence en se penchant vers elle...

-Pour moi ça n'a rien changé, j'étais juste content d'être avec mon meilleur ami et pas tout seul. J'aurais été chez vous, ça m'aurait pas fait mal au dos plus que ça...
Il lui avait dit ça pour bien lui montrer que tout ce qu'il avait dit ce n'était pas une espèce de technique de drague complètement bidon en tentant le rapprochement par points communs...

Il se remit à sa place, se recoucha, et attendit. La pluie forcissait par moment. Il savait que ça allait encore durer un moment. Ach espérait qu'elle continue sur sa lancée! Quel intérêt de "calmer" quelqu'un comme elle. Elle ne respirait pas l'arrogance! Ce n'était qu'un façade, et maintenant qu'il l'avait entrevu il envisageait les choses bien différemment. Ach, avait appris au cours des années à arrêter de faire le cow-boy dès que quelqu'un faisait le malin. Car souvent, ceux qui paraissent les plus durs dès le départ se cachent derrière ça. On découvre ensuite que le rempart n'est que papier. Et c'est là qu'on s'aperçoit que le château que l'on a brûlé n'était qu'une maisonnette qui cherchait à se protéger en leurrant l'ennemi potentiel. Il ne chasserai pas le moustique au canon, même si ce moustique essayait de le piquer...
*-Ma foi, cessons d'intellectualiser, on ne fait pas un débat politique là. En fonction de ce qu'elle dira, je verrai ce que je fais...*

Date de naissance du joueur

Eliza se demanda vaguement :

*Ca lui arrive de répondre à une question sans politiser pendant dix minutes ?*

Néanmoins sa remarque sur la morale lui fit froncer les sourcils car elle n’avait pas eu l’impression de donner quelconque leçons moral, mais plutôt un conseil. La façon de penser d’Achille n’était pas mauvaise et Eliza aurait volontiers aimé que la réalité marche sur ses règles-là. Mais quand on a tous les gryfs à dos plus des idiots très nombreux de Poufs…

*Bande d’imbéciles.*

Et quelques Serdaigles en plus, on se rend vite compte qu’il faut rapidement changer de philosophie. Liz se renfrogna devant l’entêtement de son interlocuteur mais elle ne prit pas la peine de lui faire la « morale », il apprendrait bien vite la leçon.
D’ailleurs, le satané gryf se tut sans que Liz ait besoin de le lui demandé.

*Un progrès fantastique !*

Il resta suffisamment longtemps silencieux pour qu’Eliza puisse reprendre sa contemplation. La serpy posa sa tête cotre le tronc d’arbre et respira avec une inspiration semblable à un soupir. La pluie était encore violente et elle frappait les feuilles de l’arbre avec plus de force. Eliza, ramena ses jambes contre elle en sentant la pluie tombé sur son pantalon déjà mouillé. Même si le contact du jean mouillé était désagréable, elle les croisa en tailleur. les mains derrière la tête, elle écouta la pluie. Perdu dans des pensées sans visage, la jeune fille faillit sursauter en entendant Achille recommencé à parler.

*J’aurais du le parié, il ne peut pas se taire bien longtemps.*

Quoi qu’elle n’avait pas à se plaindre puisqu’il répondait à sa question. Mais ca ne l’intéressait pas. Achille parlait de quidditch. Elle parlait d’amitié. Bref, ça n’était vraiment la réponse qu’elle avait attendue. Néanmoins, elle choisit de s’en contenté. La suite de la conversation ne lui plut guère car le bouffondor venait de lui retourner la question. Eliza décroisa ses jambes, les encerclant de ses bras, renfrognée. Le fait qu’il se penche vers elle comme pour une confidence, l’agaça énormément et elle lui décocha un regard noir. Si ses yeux était capable de lancé des éclairs le pauvre imbécile aurait été foudroyé.

« Je lui ai ramassé un livre. C’était avant que je me rende compte que la plupart des bouffondors étaient des imbéciles. »

Eliza n’appréciait guère que le gryf continue à lui faire la leçon et elle continua, sans le regarder :

« On est pas amis. C’est juste quelqu’un que j’apprécie parce qu’il n’a pas cette mentalité arrogante… »

Liz tourna les yeux vers Achille :

« Je ne sais pas si c’est une caractéristique des gryffondors, mais je déteste les bavards qui parlent dix minutes pour dire une seule chose. »

Encore une pique. Eliza détourna les yeux et regarda le ciel qui semblait toujours aussi noir à l’horizon. La jeune Serpentardes songea :

*S’il continue de pleuvoir ainsi jusqu’à demain, je suis mal barré. A moins, qu’il arrête de polémisé, je ne vois pas comment je pourrais continuer à le supporter. Enfin au moins il m’a fait de crasses, comme certains. De toute façon, il comprendra bien vite qu’ici, on se fiche de sa philosophie, on regarde surtout les couleurs qu’il arbore. Et ce jour-là, il comprendra que s’il veut la paix, il faut qu’il change d’attitude… Bon, on va au moins essayé de lui expliqué… courage !*

Eliza recroisa ses jambes en tailleur et se tourna face au gryffondor :

« Imagine deux secondes que tu te retrouves dans le hall avec plein de Serpy. Avec ta philosophie pacifique, tu vas pas les provoqué. Parfait. Mais eux si. Tu veux me faire croire que tu vas retenir tout les visages et t’en prendre à tout ces gens-là sans jamais attaquer les autres ? Tu te venges. Très bien. Admettons. T’a prit ta revanche, tout va pour le mieux dans le meilleur monde. Ta victime a forcément des copains. Et s’il te chope, t’s bon pour une autre partie de chasse à la vengeance. Tu vois où je veux en venir ? Ca ne finira jamais. Tu t’en prends à une personne, c’est comme si t’en avait insulté une trentaine d’autre. Dans ces cas-là, on fait de distinction… Ce n’est pas une leçon de morale. Juste une explication. Mais tu ne comprends pas, n’est-ce pas, t’inquiète, tu en feras très bientôt l’expérience, crois-moi. »

Eliza décroisa ses jambes, les remmenant près d’elle, s’appuyant contre le tronc d’arbre.

« Je n’ai rien contre toi. J’en ai contre les imbéciles. Point. »

Date de naissance du joueur

La jeune Eliza avait sursauté en entendant parler Ach. Puis finalement, il lui avait retourné la question qu'elle même lui avait posé:

-Et Toi, tu le connais bien à Barry? Vous êtes amis?

Ce à quoi elle lui avait répondu, l'air visiblement agacée par la remarque de Achille:

-Je lui ai ramassé un livre. C’était avant que je me rende compte que la plupart des bouffondors étaient des imbéciles.
Puis elle détourna la tête et continua:
-On est pas amis. C’est juste quelqu’un que j’apprécie parce qu’il n’a pas cette mentalité arrogante…
Elle le regarda à nouveau et.
-Je ne sais pas si c’est une caractéristique des gryffondors, mais je déteste les bavards qui parlent dix minutes pour dire une seule chose.

Soudain elle devenait presque aussi bavarde que lui. Il décida donc de lui répondre, voyant une ouverture.
-Non désolé, c'est une aptitude propre. Je voulais juste être clair en fait...
Ses piques ne lui faisaient rien. Il ne voulait pas qu'elles le touchent. Il n'avait pas envie d'entrer en conflit là. Il était peinard, et n'avait pas envie ni d'une joute ni d'un duel. Il espérait qu'elle le sentirait. De toute façon il comprenait à présent la rage de la jeune fille. C'était sûrement la rage qu'éprouvait chaque élève à l'encontre des autres maisons. Poudlard était donc enfermé dans un cercle vicieux. Chacun avait tiré. Mais chacun voulait le dernier mot...
*-Bon du coup, c'est qui les Palestiniens là? C'est Serpentard en vert? Ma foi ça fait raccord...*
Il n'eut pas envie de rire de cette blague qui au final n'en était pas une. Combien d'années encore, combien de blessés ou de morts faudrait-il avant que les élèves ne comprennent?! Il ne le savait pas, et ce n'est pas lui qui se bougerait pour faire changer le monde!
Il voyait bien qu'il énervait la jeune Serpentarde. Cependant, à sa grande surprise, elle décida de lui expliquer SA manière de voir les choses, avec cas concret à l'appuie et tout et tout...

-Imagine deux secondes que tu te retrouves dans le hall avec plein de Serpy. Avec ta philosophie pacifique, tu vas pas les provoqué. Parfait. Mais eux si. Tu veux me faire croire que tu vas retenir tout les visages et t’en prendre à tout ces gens-là sans jamais attaquer les autres ? Tu te venges. Très bien. Admettons. T’a prit ta revanche, tout va pour le mieux dans le meilleur monde. Ta victime a forcément des copains. Et s’il te chope, t’s bon pour une autre partie de chasse à la vengeance. Tu vois où je veux en venir ? Ca ne finira jamais. Tu t’en prends à une personne, c’est comme si t’en avait insulté une trentaine d’autre. Dans ces cas-là, on fait de distinction… Ce n’est pas une leçon de morale. Juste une explication. Mais tu ne comprends pas, n’est-ce pas, t’inquiète, tu en feras très bientôt l’expérience, crois-moi.

C'était pas con sa remarque. Mais il n'était pas foncièrement d'accord. Cependant il se fatiguait, alors il tenterait d'être clair et concis...

-Ok, ok... Il soupira. -Tu marques un point Grakster. Cela il le dit sur un ton de dépit et d'acceptation, voire de renoncement.
Puis il se reprit, sourit et enchaina:
-Un contre un, c'est trop easy... Et puis, tu sais. Il faut être malin quand on se venge... Pas vu, pas pris. Tout le monde est ennemi non? Alors qui devinera que c'est moi qui me venge et pas un autre... Je ne vais pas non plus tout t'apprendre...Sur cette dernière phrase il lui fit un clin d'oeil et eut un sourire malicieux.

Elle s'appuya contre le tronc d'arbre et termina par:

-Je n’ai rien contre toi. J’en ai contre les imbéciles. Point.

Il avait compris. Elle avait rompu le débat. Il ne voulait pas que cela dégénère. Elle avait l'air aussi énervée que lui. Et pourtant la pluie ne diminuait pas. La cohabitation semblait de plus en plus délicate. Une fois n'est pas coutume, il décida de faire un effort, ce qui l'étonna lui même. Il ne répondrait pas à sa pique, mais répondrait tout de même!

-Bien, alors j'espère ne pas en faire partie. Quant à Toi, à défaut de me faire une amie, ce que je ne recherche pas, je ne veux pas me faire une ennemie. Et ça me fatigue. Alors je me tais...
Ca le désolait que ça parte comme ça, mais en même temps, aller au conflit ne l'intéressait pas. Il essaya d'être crédible en lui souriant, et puis se recoucha vite. Il était un peu dépité. Non seulement à cause de la discussion qui partait en vrille, mais aussi à cause de cette réalité merdique qu'elle venait de le forcer à renifler. Il en avait déjà marre. Des conflits, de la haine, des appartenances... Pour lui ça devenait beaucoup trop lourd... Il ne se voyait pas affronter des élèves juste pour leur couleur de robe. C'était pour lui un cruel dilemme... Mais si on l'attaquait, il répondrait, c'était sûr. Donc il devrait passer son temps à esquiver ce genre de choses... Il se devait d'être au-dessus de tout ça.
Il attendait maintenant un signe, ou autre chose. Il se demandait si elle allait lui répondre. Mais quel caractère de merde!
*-S'il le faut cette fille est géniale, mais tout ça parce que nos maisons sont ennemies et que personne n'a voulu faire de concessions, on va DEVOIR être ennemis!!! Non mais là, on marche sur la tête!*
Il était relativement attristé de ça. Il ne recherchait pas l'amitié, mais savoir que des gens étaient des ennemis désignés alors qu'il ne les connaissait pas, le mettait en colère, et l'attristait au plus au point. La mine déconfite il regarda vers le château. Il eut un regard déterminé et se dit que de toute façon c'était lui qui avait raison, et que c'est dans ce genre de circonstances qu'il fallait croire en un idéal!

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