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Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof)

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MessageSujet: Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) EmptyLun 23 Mai - 18:35

Petite musique d'ambiance : https://www.youtube.com/watch?v=Ht1PF3S7V-s


Dans le noir, dans le coin d'une bonne franquette, attendait une personnage intriguant.
La dernière table de ce petit bar sympathique, se balançant sur sa chaise, les bras croisés; de sa place il pouvait voir tout ce qui se passait dans cet endroit.
Un poste stratégique, il pouvait zyeuter les allers et venus de tout le monde, s'il était ici ce n'était pas pour rien.

L'angle mort de la porte, il avait choisi cet endroit par soucis de discrétion, l'entrevue n'était pas officiel, un hibou lui avait donné un rendez-vous ici. Frédérique LeeRoy, prof de sortilèges à Poudlard, une personne du corps enseignant voulait le rencontrer. Son dossier devait avoir fait forte impression, il y avait de quoi … une entrée fracassante. Le poste lui permettrait d'avoir un ancrage majeur, à la fois il rencontrerait des gens qui pourraient lui apprendre des choses, d'autre part, il se ferait un peu d'argent. Une bibliothèque immense à sa disposition pour poursuivre ses recherches … tout ce qu'il pouvait espérer en plus du ministère.
Il avait tiré le gros lot, tout ce qui pouvait lui servir serait réuni en un endroit.

Cet entretien était purement officieux, encore fallait il que se soit un entretien, une rencontre avant de travailler ensemble peut être. Le français ne savait pas trop sur qui il allait tomber … mais pour être prof à Poudlard, il devait falloir un niveau, un très bon niveau ou un piston monstre. Il s'attendait vraiment à tout … ce n'était pas comme s'il était fou.

Il arrêta de se balancer, bien appuyé contre le dossier de sa chaise, Nikolaï scrutait l'entrée. Le français ne s'était pas habillé n'importe comment, pour une fois, il avait soigné son allure. Il avait revêtit sa robe noire, celle qu'il appréciait tant, celle qui portait des argentures sur les manches, les épaules et le col. Outre ceci, il portait pour une fois, un paire de gants noirs, il les utilisait en général pour les duels, afin de ne pas être trop exposé au niveau des mains. Il était tout bonnement fringuant.
Il avait également arrangé ses cheveux, les rabattant en arrière, leurs reflets lisses et brillants accentuait la couleur verte de ses yeux, un de ses atouts principaux. Il était rasé de près, pas de barbe de 3 jours, le français était habillé chicos, il n'aimait pas vraiment ce genre de manière mais pourquoi pas ? La routine était toujours aussi chiante, toujours aussi ingrate, lui qui avait erré en tant que baroudeur dans les forêts françaises, lui qui aimait dormir à la belle étoile, se retrouvait en tenue d'apparat pour une discussion presque sérieuse.

Il faisait grand soif, sirotant tranquillement sa bière, il ne savait plus à quelle heure son invitée devait arriver … il n'allait pas se faire prier. Après tout un gentleman peut bien se permettre un petit écart de conduite, et encore, cela n'était pas à justifier. Ce soir, il se conduirait en gentilhomme, il délaissait son côté fourbe, sauvage, mesquin et méchant; mais rien ne l'empêchait d'être manipulateur, bien au contraire, c'était pour mieux en jouer. Tromper les apparences était une chose qu'il avait l'habitude de faire, jouer avec son être, être mr tout le monde, ou bien devenir un monstre … il aimait beaucoup ce petit jeu. Jouer de soi n'est jamais une bonne chose, mais lui adorait ça.
Peut être le fait d'être sociopathe jouait beaucoup, il avait bel et bien sa propre personnalité mais que faire quand le jeu était là ? Que faire s'il avait envie d'être quelqu'un d'autre ? En tout cas la couverture de jouer un rôle était vraiment une manière efficace de cacher son jeu, c'était sa carte piège dans la manche, une des nombreuses qu'il possédait … et il n'aimait pas la sortir sauf s'il le devait vraiment, et c'était assez rare, peut être n'était ce jamais arrivé …

Un homme arriva à proximité de lui, s'assoyant à la table presque à côté de lui, la réaction fut immédiate, il fusilla du regard le pauvre bougre, il devait avoir son regard de tueur sans remords, son air plus froid que la mort, doublé de son accoutrement, il devait avoir le look d'un tueur à gages pas très bon marché, un mafieux russe peut être ?
Problème récurent, les gens le croyaient d'origines slaves, il n'en était rien, fils de français depuis toujours, l'amalgame entre son prénom, qui, pour être franc étant bien de là bas, et son nom à consonance étrangère. En fait il avait vraiment le profil type, le nom, le teint vraiment blanc, les manières de faire assez rustres, le stéréotype et le cliché de l'archétype.

Asinof avait réussi son coup, l'autre bougea illico presto, son regard encore … il devait être insupportable, encore plus que sa personnalité, c'était dire. Ce regard, vide, inexpressif, où passait rarement une petite flamme témoignant du peu d'humanité qui lui restait. Cette couleur verte, son regard était à la fois charmeur et dérangeant, son insistance, le fait que jamais il ne détournera son regard de son objectif, sauf cas exceptionnels.

Nikolaï se sentait prêt, il allait passer une bonne soirée, le simple fait d'être ici en témoignait, la partie était presque déjà gagnée. Il allait mordre sa proie, laissant le venin faire effet, il comptait bien profiter grandement de la situation. Gagné une pièce sur un échiquier qu'on a pas encore joué c'est plutôt bon.
Une spécialiste des sortilèges qui plus est … à Poudlard elle pourrait sans doute lui apprendre quelques petits sorts utiles et méconnus, la magie de duel l'intéressait, il excellait dans les combats à la baguette, mais ça s'arrêtait presque là, des notions de sorts communs forcément, de l'alchimie aussi, spécialité des français cela allait de soi, mais pas grand chose d'autre. Une opportunité, encore un, et comme à son habitude, il la saisirait.

Le sociopathe porta sa main au niveau de son collier d'argent, cette petite croix se mariait fort bien avec les argentures de son col, une croix hautement symbolique …

( petite image assez parlante
Spoiler:
)


Elle siégeait toujours autour de son cou, il ne la retirait que pour dormir, c'était la seule occasion où il ne l'arborait pas. Son symbolisme ne s'arrêtait pas au simple fait qu'elle soit d'argent, cette croix était le symbole de l'immortalité, bien au combien désiré par Nikolaï.

Les pensées de l'individu au fond de la salle vagabondaient pleinement, il faisait passer le temps à sa manière.

*Si seulement je m'étais souvenu de cette heure … je serais pas en train d'attendre comme un con.*

L'attente, un grand vice, une abomination du temps.

*Tu ne peux t'en prendre qu'a toi même maintenant … je me demande ce sur quoi je vais encore bien pouvoir tomber … ces britishs sont tous plus étranges les uns que les autres. Enfin un peu de surprise ça fait pas de mal … normalement.*

C'était plutôt vrai, ils l'avaient pour beaucoup surpris, il avait fait de bonne rencontre, l'amusement était souvent au rendez-vous, le frisson du jeu aussi.

*De la bonne qualité ou presque.*

Un serveur s'approcha, lui demandant s'il voulait une autre bière, en effet la sienne était vide, il l'avait descendu assez rapidement. Faisant non de la tête, le jeune homme se demandait toujours sur qui il allait bien rencontrer.

Peu importe, il essayerait de faire bonne impression, l'habit ne fait pas le moine, mais il y contribue, manipulation subtile et courtoisie seraient de rigueur en ce beau soir.
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MessageSujet: Re: Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) EmptyMar 24 Mai - 18:30


L’été approchait et la saison des pluies avait laissé place au soleil. Les gens se découvraient autant que le ciel au dessus d’eux.
Pourtant vêtu d’une chemise verte foncé à manche trois quart et d’un pantalon droit noir, la Professeur de Sortilèges était de ceux qui se cachait du soleil, qui préférait la fraîcheur de la nuit et qui pestait intérieurement en voyant les rayons du soleil. Pourtant, tel un félin, représentait à merveille par son patronus, elle n’aimait pas le contact de l’eau. Mais elle n’était pas du genre à faire le lézard au soleil. La lune lui était plus fidèle et bonne confidente de ses aventures nocturnes. La nuit était un plus pur délice que le jour. C’était pour cela que notre action se passa en soirée.

A la demande du Sous-Direction, elle avait pris le temps de consulter le dossier que lui avait fait parvenir le Ministère, au sujet d’un dénommé Nikolaï Asinof. Beau jeune homme, potentiel intéressant, parcours atypique et offrant une panel de possibilité d’apprentissage et de disponibilité. C’était ce dont ils avaient le plus besoin en ce moment pour leur école. Ils ne manquaient plus depuis que le corps d’enseignant s’était renfloué ses derniers temps. Elle s’était donc proposé à le rencontrer, en dehors de Poudlard, pour le connaître plus intimement et le percer à jour. Intimement, cela était moins sur. Le regard que lui avait lancé Scofield en disait long. Il ne supporterait pas de la savoir dans les bras d’un autre. Si elle décidait que cela soit le cas, elle le garderait secret, tout comme leur propre relation. Et puis n’était-elle pas réputé pour son charme inexplicable ? Charme qui n’était pas du à son physique mais plutôt du à une force que tout son être dégageait malgré elle.
La réputation de la jeune femme n’était plus à faire. Son nom était à présent connu, ainsi que son emploi et les actions qu’elle avait mené pour le Seigneur des Ténèbres. Elle n’ignorait pas ce qui se disait sur son incroyable ascension malgré son jeune age et son milieu d’appartenance. Elle n’ignorait pas les rumeurs qui grondaient tout autour d’elle. Mais elle ne s’en préoccupait pas. Ce qui l’intéressait s’était ce qu’elle savait pour vrai. Le reste n’avait pas d’importance. Les gens savaient que ce qu’elle voulait bien leur laisser savoir. Si ils parlaient d’elle, s’était qu’elle les intéressait, et elle aimait être au centre des sujets, comme tout bon sorcier de ce monde obscur.

Ses cheveux longs encadrant son visage fin, les talons de ses bottes sombres claquant sur le sol, elle déambulait dans les rues menant à son lieu de rendez-vous sans presser le pas. Elle ne devait pas attendre mais être attendue. Elle était en position de force. A aucun moment il ne devait prendre le dessus où sinon le poste lui échapperait. Ils le savaient tous les deux. Elle allait prendre plaisir à jouer là dessus. Provocation, habilité, malice et intelligence, étaient les mots d’ordre de cet entretien. Elle savait qu’à son retour à Poudlard, son mentor, inquisiteur de l’école, lui demanderait un rapport. Celui ci avait fait parvenir un hibou confidentiel au postulant afin de convenir d’un entretien avec la jeune femme. Aux yeux de tous, elle était réellement la mieux placée pour découvrir qui il était. On n’embauchait personne à la légère à Poudlard et la sélection était encore plus scrupuleuse depuis le drame du Bal d’Halloween.
Parfaite apprentie de Léon Brom, elle userait de Legilimens et d’Occlumens sur cet homme si il le fallait. Il n’y avait rien d’officiel et elle avait carte blanche. Elle était maîtresse dans son domaine, les Sortilèges. Dans ces domaines, il ne pouvait se jouer d’elle. Il était bien trop jeune pour la surpasser dans ces pratiques. Bien que brillante quand elle était étudiante, elle n’était pas experte en tout. Seul le Maître pouvait se vanter de l’être et elle savait qu’elle devait se surpasser encore si elle voulait évoluer en tant que Mangemort. Sans cela, elle ne progressera jamais totalement. Donc elle ne refusait aucune mission, que cela passe par l’élimination de traîtres que par l’entretien officieux d’un jeune homme qui n’avait pas encore une vingtaine d’année.

Frédérique poussa enfin la porte de l’établissement et pénétra dans les lieux.
Il l’attendait effectivement déjà. Il se trouvait à la dernière table de ce bar qui n’avait plus de secret pour elle pour s’y être rendu assez souvent et avoir entretenu des rendez-vous et des entretiens officiels ou officieux. Il ne semblait pas vraiment de cacher mais plutôt se dissimuler. Il ne semblait pas non plus chercher à se mettre en évidence. Elle apercevait parfaitement son regard, dans l’ombre de sa position, scrutant les aller et venus des personnes qui peuplées cet endroit.

Tout en avançant vers lui, de son regard neutre et distant, de sa démarche class et assurée, de ses airs fiers et envoûtants, elle dévisagea chaque personne qui osa poser le regard sur elle. Elle voulait leur faire comprendre qu’ils devaient rester à leur place et ne pas chercher à les importuner ou à les trahir. Héritière des Faust, secrètement amante du bras droit de Voldemort, elle avait plus de pouvoir que tous pouvaient imaginer. Mais nous nous égarons et l’important ici était l’influence qu’elle pouvait avoir sur l’avenir de cet homme qui attendait avec impatience cet entretien.
Elle arriva à sa hauteur et ne chercha pas à s’asseoir immédiatement, gardant encore le recul du fait qu’elle était debout et lui assis. Elle prit le temps de le dévisager. Il était en effet un beau jeune homme, parfait pour les distractions qu’elle aimait s’accorder. Car il fallait le dire sans se cacher, ses aventures n’étaient qu’une distraction. Un plaisir qu’elle s’accordait comme ceux qui le faisaient en mangeant un bon repas ou en éliminant la vermine. Nous étions dans un monde des ténèbres, il n’y avait rien de déplacer dans son comportement. Bien au contraire, il en paraissait futile. Mais encore une fois, nous nous éloignons.
Elle décryptait toujours le jeune homme sans s’en cacher. On lui avait déjà montré à quoi il ressemblait afin de ne pas être trompée. Elle l’avait ainsi reconnu immédiatement, bien qu’il fut plutôt négligé sur ce qu’on avait pu lui montrer de lui. Ici, son allure, ses habillements semblaient avoir été soignés, comme pour indiquer l’importance de ce moment pour lui. Les premières apparences n’étaient jamais trompeurs l’observation que l’on avait des uns et des autres se révélaient souvent comme un atout.

Elle sourit en coin, comme satisfaite de ce que ses yeux avaient pu voir et tourna le regard vers le contenu de la table face à lui. Un pichet de bière vide, tout ce qu’il y avait de plus rustre. Elle pourrait presque être satisfaite de savoir qu’il l’attendait depuis un certain temps.
Il allait devoir à la fois la mettre en confiance, gagner sa confiance et la garder. Et quand on suivait un minimum ce qu’elle était, il n’y avait pas toujours trente six solutions.
La jeune LeeRoy reporta son regard sur lui et aperçut le pendentif au coup de Asinof. Une Ankh, clé de vie, magnifique croix de l’Egypte Antique où la magie avait trouvé des essences si intéressantes qu’on l’utilisait encore parfois ou qu’on avait réinterprété. N’étant jamais sortie du pays, elle ne s’attardait que peu à la culture extérieure. Elle ne connaissait ce symbole que pour en avoir vu une image dans l’un des livres qu’elle avait eu l’occasion de lire quand elle était élève à Poudlard.

Tout en gardant le silence, elle scrutait déjà son esprit prête à capter chacune de ses pensées. Déjà habile et connaissant les limites de ses capacités, il ne pouvait deviner ce qu’elle faisait. Ses airs fragiles et jeunes ne laissaient rien présager de ses capacités. C’étaient d’autres de ses atouts. En tout cas, elle se demandait si il imaginait voir une jeune femme comme elle se présenter à lui, ou bien il avait fait quelque recherche sur sa personne, ou bien il la voyait aussi vieille que pouvait être comparée tout professeur d’une aussi grande institution.


« Agréable soirée que nous avons là pour converser... »

Quelques mots pour casser ce silence. Les Bonjour vous allez bien ne faisaient pas partis de son vocabulaire. Habile dans l’art oratoire sans être forcement une experte, elle tenait à relever tout ce qui pourrait s’échanger verbalement. Tout sera bon à l’analyse…
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MessageSujet: Re: Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) EmptyMer 25 Mai - 0:48

Les échanges de personnes continuaient dans le bar, rien ne laissait à présager la présence de Frédérique LeeRoy. Ou alors elle avait un don pour se dissimuler aux yeux des gens, et encore plus aux yeux verts du sociopathe.
Il se demandait actuellement s'il n'était pas déjà épié. Moment de doute …

*ça sent le piège tout ça … comment se fait il qu'elle ne soit pas là … bah ! Je suis trop impatient, garçon va falloir améliorer ça.*

à la limite de la paranoïa, il en devenait presque trop précis, presque trop exigeant, de lui même comme des autres. Il avait l'habitude de tout prévoir, c'était souvent lui qui arrivait en retard, mais là vu qu'il ne connaissait pas l'heure, comment pouvait il juger ?

Puis une brunette entra dans l'endroit, plutôt belle fille cela dit, pas vraiment le genre de Niko, mais il fallait avouer que cette demoiselle n'était pas dénuée de charmes. Elle l'avait reconnu directement, il avait donc été déjà fiché, elle avait lu son dossier, cela ne faisait aucun doute.
Elle devait vraiment avoir potasser la chose pour le reconnaître bien habillé, le français en déduisit qu'elle était du genre sérieuse, apprenant bien ses leçons.
La demoiselle se dirigeait à présent vers lui, le visage fermé, elle défiait du regard ceux qui se retournaient sur son passage.

*Elle ne se laisse pas faire, elle a du caractère, et est confiante en elle … du mordant, du potentiel. Elle doit se savoir au dessus de ce tas de ramassis de mauviettes.*

LeeRoy le fixait avec insistance, une sorte de défis du regard ? Il ne lâcherait pas par politesse, il n'est pas très courtois de détourner ses yeux de son 'invitée'.
La brune arriva à son niveau, elle le contemplait du haut de sa posture. Une impression de supériorité, elle debout, lui assis … rien à redire, elle aimait dominer.

Affichant un sourire, elle détourna son regard, à la grande surprise de Nikolaï, une drôle de femme …

*Quel genre de personne es tu … ? *

Puis, elle revint sur lui, sur lui ? Pas tout à fait, elle fixait son pendentif, plutôt surprenant, un bijou qui ne servait à rien en soi, juste une valeur dite sentimentale ? À peine, un simple souvenir rien de plus, tout du moins, c'est ce qu'il prétendait.

Elle le fixait de nouveau, les apparences étaient trompeuses, qui l'eut cru que ce bout de femme plutôt pas mal puisse être une redoutable sorcière … le machisme n'était pas une caractéristique du sociopathe, mais il aimait en rire.
La belle paraissait si jeune pour une prof, une sur-douée sans doute, oui c'était le plus probable, ce n'était pas le genre de femme à subir un piston. Ou alors il ne devait faire qu'appuyer ce dont elle possédait déjà.
Un mystère avant même de savoir le début de l'équation, combien d'inconnues ? Deux, les deux protagonistes.

*Que me réserves tu ? À quelles sauces vas tu me cuisiner pour me tester ? J'ai hâte de voir ça … *

La dernière fois qu'il avait dit ça, c'était pour un vulgaire contrat en tant que mercenaire pour un type riche, un français plutôt aisé avec quelques soucis, une mission fort sympathique aux yeux du sociopathe. Il l'avait adoré, il devait rendre visite à ce fameux soucis, oh rien de bien intéressant … il ne s'était qu'a moitié amusé.
Se remémorant les quelques souvenirs qu'il gardait, il se repassait le film en version accélérée.

Il sonnait à la porte, l'autre lui ouvrait, à peine avait il eu le temps de dire quelque chose qu'il était déjà par terre … d'une redoutable efficacité ce cher Asinof. Le contrat était clair, lui faire passer le message … il l'avait, mais à la manière Asinof. Bien sûr la paye était au rendez vous.

Même s'il préférait les surprises de camping sauvage, dormir à la belle étoile n'était pas une solution particulièrement intelligente, mais le français trouvait ça décontractant, ça l'apaisait presque.
Combien de fois avait il été réveillé par des bestioles en tout genre, des renards ou autre bêtes s'approchant un peu plus près de son paquetage.
Le dernier en date, avait fini foudroyé par un 'Electro', au bien sûr il ne l'avait pas tué, il avait préféré étudier la bête, regardant comment elle réagissait aux divers sortilèges. Une histoire qui reflétait bien son sadisme, il avait profité de l'imprudence de cette bête pour s'amuser un peu.

Ceci ne dura qu'un éclair de seconde, le temps de faire une petite parenthèse, une analogie avec la situation actuelle. Une phrase de la part de l'autre le tira de ses pensées, oh combien sinueuses et torturées par un petit grain de folie.

« Agréable soirée que nous avons là pour converser... »

Lui souriant, il lui répondit :

« J'en conviens ... »

Son accent de frenchy, toujours aussi ignoble, massacrant presque la langue de Shakespeare. Puis s'inclinant respectueusement, il lui fit le baise-main … signe de grand respect, un peu vieux jeu et old-school mais plutôt approprié à la situation. Un fois ceci accomplit, il prononça quelques mots :

« Professeur Frédérique LeeRoy, enchanté, Nikolaï Asinof, ministère de la magie. Laissez moi vous invitez ce soir très chère. »

Que de courtoisie, il n'était pas habitué à ce genre de cérémonie, mais le jeu lui plaisait, il aimait ça, ce petit côté chic et gentleman, son côté fringuant et raffiné, oui il aimait bien cette image, même si au fond, il savait que ce n'était pas vraiment lui.
Un duelliste est raffiné, il a un code d'honneur, la bien séance, le respect des autres … le respect ? Le respect … une notion bien délicate et assez floue pour qui n'a pas de morale, Nikolaï Asinof savait faire la différence entre quelqu'un qu'il fallait respecter, et le pécore standard qui ne méritait pas un regard. Il se perdait encore dans un merdier inimaginable, on appelait ça les pensées, pour lui c'était plus de la manipulation intellectuelle, l'art de jouer avec les idées, d'analyser, de comparer, de cogiter, de trouver une solution, un application ? Un vrai scientifique, application d'une méthode de raisonnement qui lui était propre, comparant chaque situations à une partie d'échec, il le faisait actuellement. Qu'avait il en face de lui ?

* Voyons voir, je ne sais pas l'étendue de ce qu'elle peut faire, si elle ne fait rien actuellement, ça ne saurait tarder … le choix de la situation est plutôt délicat, probable qu'elle ne lâche qu'un léger aperçu d'elle, ou une fausse identité … pense à ça … que voir d'autre, cette tenue, ce n'est pas par chic, elle aurait conscience de son charme et chercherait à en jouer ? Pas de chance, elle est mal tombé ...*

En effet, les charmes de certaines femmes n'étaient pas négligeables, mais bien peu pour lui, il ne cherchait pas le plaisir de la chaire, il préférait le jeu intellectuel … un peu plus de frisson, d'incertitudes. Ou alors la souffrance, pas la subir l'infliger … regarder le sang couler, entendre les cris de ses victimes. Des images affluaient dans sa tête, des souvenirs, des êtres torturés, hommes, animaux, tortures physiques ou mentales … des images peu morales et peu soutenables pour qui n'était pas habituer à ce genre de pratique et ce genre de chose. Il se souvenait l'odeur du sang, le goût de la chaire et du précieux liquide rouge, les sens étaient intacts, le sadique avait une mémoire plutôt auditive, mais cela n'empêche en rien le souvenir de ces moments de jeux et de plaisirs.
Regardant son interlocutrice, il lui sourit en coin, lui faisant signe de s'assoir, et ajouta :

« Prendrez vous un verre professeur LeeRoy ? »

Il fit signe au serveur et commanda les deux boissons, il prit la même chose que son invitée.
Sa voix sifflante, il déversait son venin, le peu de charmes qu'ils possédaient se résumaient vite, une expression claire et limpide, une manipulation orale du verbe assez importante. Il déglutissait pour la plupart du temps du poison visant à empoisonner et à mieux contrôler sa proie. Même s'il ne le voyait pas de la même manière, pour lui, tout n'était question que de jeu... jamais ile ne pensait à manipuler... toujours à jouer. Que faisait il ? Il jouait tout simplement …

« De quoi discuterons nous ce soir miss LeeRoy ? Est ce un entretien, ou plutôt une rencontre ? »

Il avait cette même voix sifflante, la même que tout à l'heure avec en plus une petite pointe de narcissisme, cette chose qu'il n'arrivait pas à omettre … ce petit détail qui faisait toute son importance. Car oui le narcissisme est un défaut, mais bien utilisé, il permet de tourner quelqu'un à son avantage.
Dans la situation actuelle, il n'avait pas besoin de ça, il serait lui même, mais en plus courtois, en moins direct, en plus respectable. Il avait réussi son entretien avec le directeur du département des mystères, ce n'était pas rien. Mais si être lui même avait suffit à faire que son dossier soit sélectionner pour Poudlard, il avait pleinement confiance en lui.

* J'attends beaucoup de cette rencontre, un avant goût de Poudlard avant l'heure ?*

Il pensait toujours dans sa langue natale, le patois du morvan, chose qu'il n'abandonnerait pour rien au monde, c'était une des rares choses qu'il conservait. Mais sa pensée se fixa sur le château, il avait beaucoup lu, vu sur des photos … mais il ne savait pas ce qu'il renfermait. Juste quelques vagues descriptions concernant quelques endroits : la tour de divination, les cachots, la grande salle, le fameux saule … et beaucoup d'autres lieux intéressants, mais le fait de voir et de lire est différent, l'imagination est utile à partir du moment où elle sert la réalité.
Elle doit servir l'homme et non l'asservir … une devise peu connue mais très juste. Il en va de même pour la magie.

À Poudlard, il aurait du travail, du temps pour ces recherches, et des questions à poser, beaucoup de questions.

* Mon niveau n'en sera que meilleur ! Il y a des disciplines qui seraient intéressantes à étudier.*

Sa pensée se tourna instinctivement sur la nécromancie. Depuis le régime du Lord, cette discipline était légale, mais peu la pratiquait, en effet, elle était peu connu … peut être à cause des dangers qu'elle peut occasionner. Une chose était claire dans la tête du fou, maîtriser ce domaine ferait de lui quelqu'un de puissant, manipuler la mort … manipuler l'âme … tout ça était si intéressant pour lui, qu'il en perdrait presque la raison, si ce n'était pas déjà fait.

Encore une fois, il s'était perdu dans ses pensées, un bref instant dans tout le flot d'informations qui y circulait, la noyade n'était pas loin pour qui n'y était pas habitué, des situations d'échecs, des raisonnements, des morceaux de musique, quelques vagues souvenirs … un chantier monstre, à la hauteur de sa folie sans doute.
L'absence même de logique au sein d'un esprit rationnel, mais il en revenait à la réalité, la vraie, il était prêt à écouter son interlocutrice et à répondre si elle avait des questions.
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MessageSujet: Re: Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) EmptyMar 14 Juin - 18:59


Silencieuse, d’une entrée tout aussi calme mais qui ne passa pourtant pas inaperçue, la jeune femme s’était ainsi présentée à cet homme qui semblait l’attendre avec une grande impatience. Etrangement, cette impatience n’allait que dans un sens. Cette entrevue n’était qu’une tache entre d’autre qu’on lui avait confié, une tache qui occupait son esprit rapidement tourmenté quand elle restait trop longtemps au château. Mais cela tous l’ignorait et ce n’était pas ici l’intérêt de cette soirée.

Depuis son arrivée, Frédérique lisait en lui comme dans un livre ouvert. Il ne savait pas du tout fermer son esprit, et ses réflexions étaient aussi claires que de l’eau de roche. Elle les percevait donc sans aucun soucis et elle n’en sourcilla pas une seule fois à chacune de ses pensées. En Legilimencie et en Occlumencie, en plus de percevoir les pensées des autres, il fallait jouer finement pour ne pas montrer à quel point on les percevait. Elle pouvait même s’en faire des réponses, des réponses qu’elle se bridait ne sachant pas réellement l’étendu de des capacités du jeune homme. Mais ces capacités, elle les imaginait forcement moindre à coté d’elle. Pour une femme de son age, ses performances magiques n’étaient élevées que grâce au Seigneur des Ténèbres qui la positionnait dans la plupart des missions importantes et aussi grâce à son père d’adoption, le professeur Léon Brom, qui lui accordait un apprentissage en magie noire peut-être excessif mais pas dépourvu d’intérêt.
Elle avait donc parfaitement lu les craintes qu’il l’avait envahi suite à son petit retard, retard bien évidemment tout calculé. Cela lui aurait fait sourire si elle s’était bien gardée de lui montrer qu’elle avait perçu son état. Il en avait été à la limite du paranoïa et il ne fallait pas lire dans les gens pour ressentir cela chez autrui.
Ensuite, elle avait perçu la description qu’il avait fait d’elle. Tout était vrai et elle avait toujours apprécié les compliments qu’on pouvait lui faire, surtout quand ceux ci n’étaient pas directement exprimés. Elle s’en gardait toujours d’en dire quoi que ce soit. Il choisissait de la décrire, de l’observer avait de dire oralement quoi que ce soit. Elle, elle lui avait déjà adressé la parole. A lui de voir ce qu’il en ferait. Pourtant, alors qu’il la détaillait avec le peu qu’elle donnait d’elle, ce qui voulait dire pas grand chose, il se demandait quel genre de personne elle pouvait être. Cela était une grande question, et même les personnes qui pouvaient se dire les plus proches d’elle ne pouvaient y répondre. Secrète, mystérieuse et ambigu, il était impossible de la connaître réellement ou de prédire ce qu’elle pouvait faire.
Asinof semblait se montrer confiant. Il ne le devrait pas. Il voulait savoir comment elle allait procéder, ce qu’elle comptait faire pour le cuisiner un peu. Elle n’était pas là pour cela. Elle était en quelque sorte en reconnaissance. L’inquisiteur se chargerait lui même de leur véritable entretien et là sa confiance serait mise à rude épreuve. On ne gagnait pas la confiance du Mage Noir aussi facilement. Elle ignorait dans les détails ce qui avait fait que elle, elle était entrée en si grande estime pour lui, mais en tout cas, le moindre faux pas pouvait coûter la vie à ce gringalet si il se montrait un peu trop hautain et supérieur avec le Professeur Brom.

Enfin le jeune homme ouvrit la bouche pour prononcer deux mots. Léger accent français, assez désagréable à l’oreille de la jeune femme qui n’aimait pas vraiment les étrangers. N’ayant jamais quitté le pays, elle ne souhaitait en aucun cas voyager, sauf si le Maître l’exigeait personnellement.
Il lui fit un baise-main tout en se présentant et l’invitant à s’asseoir. Elle ne sourcilla pas. Ce geste ne lui faisait ni chaud ni froid. Respectueux, poli, ce fut tout ce qu’elle releva de cette attention peu british. Les français étaient décidément des êtres bien à part.
Elle prit place, s’adossa à son siège, croisa ses jambes. Alors qu’il lui proposait un verre, elle leva le regard en même temps et simplement et un serveur se présenta presque avec précipitation. On n’aurait su si c’était ce signe ou ce regard mais, dans ce coin de Londres, son visage était connu. Ses relations, ses actions n’étaient pas passées inaperçues et on jalousait son jeune age comme son ascension. Elle se fichait de ce que pouvait penser des gens au dessous d’elle. Seuls les plus grands l’importaient.
Elle se délecter de ses pensées, ou plutôt les images de quelques souvenirs qui semblaient passer dans la tête du jeune homme. Du sang, beaucoup de sang, elle adorait la vision du sang et tout ce qui s’en précédait. La dernière fois, elle avait été à deux doigts de se donner à son amant dans la mare de sang qu’il avait lui même provoqué avec l’une de leur victime. Celle de tout, celle de rien, elle pouvait parfaitement être intellect comme d’action. Elle aimait tous les genres de douleur et de plaisir. Elle s’amusait plus qu’elle ne vivait. N’était-elle justement pas trop courte pour se refuser quelques délices ?


« Est-ce nécessaire que de poser les limites d’une discussion afin d’entamer celle ci… ? Les mots, Monsieur Asinof, n’ont pas de règles… Ils se lient, se rencontrent, s’unissent et se séparent dans un enchaînement tel que seul les experts de l’art oratoire peuvent se vanter de maîtriser… La nature et la finalité de notre échange dépendront donc de ce que vous y apporterez… »

Nikolaï continuait à la détailler et Frédérique continuait à tout percevoir. On leur déposa des bièreaubeurres alors qu’il avouait ses charmes mais se vanter de ne pas en être attiré. Le cher enfant, car il n’était pas autre chose. Pour qu’un homme se dise insensible à la chair, il ne pouvait être encore qu’un enfant. Le métabolisme humain était similaire à tous. Qu’importait les aspects, qu’importait les comportements, qu’importait les penchants, tout humain avait un fond commun qui ne les différenciait pas toujours des animaux. Il fallait un déclic électrique pour succomber et elle savait parfaitement jouer avec cela. Même avec beaucoup de volonté, un homme ne refusait pas éternellement les avances d’une femme aux charmes évidents. Mais elle n’avait que faire de lui et les choses pouvaient ne pas fonctionner dans le sens inverse. Il était plus délicat de déclancher l’envie chez une femme, et aimant les délices de la gente féminine, elle savait à quel point il en fallait plus que du charme pour les attirer. Par exemple, Asinof était un bel homme en apparence mais il ne dégageait aucun charme. Son regard n’avait rien d’électrisant, ses voix n’avaient rien de mélodieux, ses gestes n’apportaient en rien l’envie. Même son baise-main l’avait laissé de marbre. Si Tom Jugson lui avait un tel honneur, elle aurait succombé sur le champ, et pourtant il n’avait pas le même charme brûlant que Scofield, mais il avait ce quelque chose qui faisait qu’on ne pouvait dire non. De même de quelques autres hommes ou même femmes.
Là, l’homme en face d’elle était plus proche de la coquille, démuni de la moindre possibilité sur elle. Apparence ou simple vérité, elle n’allait pas se fatiguer pour quelque chose qui pouvait être fade au final. Quel dommage, elle était pourtant de plus en plus disposée à l’amusement ces derniers temps. Et quand on entrait dans une telle intimité avec elle, on pouvait s’assurer une certaine protection et un grand soutien de sa part. Surtout quand on voulait entrer dans les bonnes faveurs d’une aussi grande institution qu’était Poudlard et pour laquelle elle faisait partie de l’équipe de Direction.

Donc, les deux boissons identiques placées devant eux, Asinof voulait à présent savoir de quoi il allait discuter. Précipitation, interrogation, trop de questionnement montraient une trop grande assurance. Sa voix sifflante et son accent continuaient à la contrarier. Elle n’en sourcilla pourtant pas. Posée, réfléchie, et quelque peu sur la réserve, elle leva à nouveau son yeux chocolat sur lui.


« Comme vous n’êtes pas sans savoir, en plus d’enseigner les Sortilèges, je dirige la célèbre maison de notre Maître… J’ai une confiance totale en notre Ministère… Or, je me demande ce que vous pourriez nous apporter de plus… Vous ne serez ni Professeur, ni Brigadier… Vous n’aurez aucune autorité sur nos élèves ni aucune maîtrise sur l’école… Vous ne valez pas plus qu’un de nos élèves de dernière année fraîchement sortie de l’école et que nous nous sommes pourtant évertués à façonner à l’image de nos élites… Alors qu’attendez-vous d’une telle entrée à Poudlard… ? »

LeeRoy continuait à lire en lui à chacune de ses pauses, à chacune de ses intonations. Il semblait être impatient d’entrer à Poudlard. Elle voulait savoir pourquoi. Ce château était une forteresse. Une fois en son sein, on pouvait en fait une allié parfaite, ou une grande ennemie.
La jeune femme le testait. Elle voulait provoquer à la fois son égo mais aussi ses volontés. Si il pensait entrer ainsi à Poudlard pour faire évoluer ses compétences, autant qu’il aille frapper à une autre porte. On ne donnait pas impunément des cours particuliers. Il fallait les mériter, il fallait faire partie d’un cercle très fermé. Elle se moquait de lui plaire et d’entrer en bonne estime avec lui. Elle n’était là que pour dévoiler en lui ce qu’il pourrait ne pas montrer une fois à Poudlard. Et on lui avait donné carte blanche pour cela...
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MessageSujet: Re: Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) EmptyJeu 16 Juin - 1:17

« Est-ce nécessaire que de poser les limites d’une discussion afin d’entamer celle ci… ? Les mots, Monsieur Asinof, n’ont pas de règles… Ils se lient, se rencontrent, s’unissent et se séparent dans un enchaînement tel que seul les experts de l’art oratoire peuvent se vanter de maîtriser… La nature et la finalité de notre échange dépendront donc de ce que vous y apporterez… »

La réaction fut immédiate, il ne put se retenir d'afficher un sourire en coin, et il n'oublia pas de penser.

* Me faire croire que l'échange dépend de moi, c'est bien étrange, presque stupide. Ne me sous-estimerait elle pas ? À moins qu'elle ne soit bien plus puissante que je me l'étais imaginé. *

« Vous conviendrez, Miss LeeRoy, je l'espère, qu'il y a une limite à chaque chose, je ne pense pas que les mots fassent exception. Le langage est lui même restrictif, il faudrait maitriser bien plus de langues qu'il n'y parait pour ne saisir qu'une nuance de l'art oratoire. »

Tout admet une limite, une chose qu'il pensait, et qu'il croyait à juste titre exacte, en effet, l'infini n'est pas réalisable, surtout en pratique. Que dire des mots ? Si ce n'est qu'ils prennent la tournure qu'on leur donne, mais en prennent une autre selon la réceptivité de l'individu qui les entends.
Le langage n'était pas grand chose, juste un moyen d'expression, il fallait y comprendre plus que cela visiblement. Nikolaï le savait bien, les mots étaient une arme redoutable, combien de fois l'avait il utilisé, il n'aurait su le dire, le constat était qu'il était toujours ici, en vie, devant une prof de Poudlard, bien décidée visiblement à lui donner un peu de fil à retordre.

« Chacun de nous, même par sa présence, ou la non-expression la plus totale, apporte une pierre à l'édifice. Le système n'est pas fermé, et croire que seul un paramètre influe, ne me semble pas très réaliste, mais tout ça vous le savez déjà. Disons que par convention, l'entrevue prendra la tournure que nous lui donnerons, cependant, je n'ignore pas que c'est vous qui avez l'avantage, n'est ce pas ? »

Il fallait se jauger, c'est ce que les deux protagonistes faisaient, le round d'observation, il prendrait le temps qu'il faudrait. Mais la moindre erreur serait fatale, encore et toujours, décidément ça devenait plus qu'une habitude.

* ça ne peut pas me faire de mal, au moins, je travaille un bout de compétence. *

Les bières arrivèrent, à point nommé, mais on attendit avant de se servir, avant de boire, politesse quand tu nous tiens.
Les civilités avaient d'ennuyeuses le fait de ne pas permettre d'être direct, en effet, au risque de paraître brutal, peut être même impolis. La politesse devenait un art, on faisait des chichis et des manières pour un rien, un oui, un non, une incompréhension … dans le clivage actuel, on ne choisissait que les meilleurs, les plus débrouillards, les plus compétents, les plus culottés ?
Lui, il ne savait pas vraiment comment il avait fait, ni même pourquoi on l'avait choisi lui dans le tas de dossier, nul doute qu'il était jeune, peut être voyait on là une occasion d'en faire un très bon élément, prometteur ? Difficile à dire encore une fois.
Ne reste qu'un constat, il était assis en face de la miss qui jaugerait le tout.

« Comme vous n’êtes pas sans savoir, en plus d’enseigner les Sortilèges, je dirige la célèbre maison de notre Maître… J’ai une confiance totale en notre Ministère… Or, je me demande ce que vous pourriez nous apporter de plus… Vous ne serez ni Professeur, ni Brigadier… Vous n’aurez aucune autorité sur nos élèves ni aucune maîtrise sur l’école… Vous ne valez pas plus qu’un de nos élèves de dernière année fraîchement sortie de l’école et que nous nous sommes pourtant évertués à façonner à l’image de nos élites… Alors qu’attendez-vous d’une telle entrée à Poudlard… ? »

Que voulait elle ?

* Vraiment ? Titillé comme ça ma vanité , c'est plus que du jeu … un test en bonne et due forme ? Mais sans questions prédéfinis, de l'impro ? Ô miss LeeRoy, que me réservez vous encore ...*

Bien sûr qu'il s'était renseigné sur son interlocutrice, mais sur le poste … quelques bribes, vite fait. Il ne pensait pas obtenir le poste, c'était qu'un numéro rien de plus, ça ne serait que du bonus et encore, ce job l'éloignerait du ministère donc des recherches actuelles. En fait, le français était plutôt mitigé concernant ce travail, d'un côté, il avait l'occasion de se retrouver avec un dossier en béton, Poudlard sur un dossier, ça faisait classe, enfin c'est ce qu'il pensait. Mais être loin de toutes les intrigues, loin de tout ce travail … loin de toutes ces expérimentations et découvertes.
Choisir entre le long terme, et la passion. Un choix qu'on lui avait plus ou moins imposé, même si s'opposer à ça était loin d'être le bon plan, le bleu reviendrait en force au ministère, avec un dossier costaud, il serait sur le devant de la scène, à lui les missions passionnantes, à lui les sujets les plus funs.

« Vous avez une vision bien restrictive, je trouve, sans vouloir vous manquer de respect, si je ne valais pas plus qu'un élève sorti de Poudlard, je ne pense pas que je serais devant vous en ce moment, ou alors, vos élèves ont le niveau pour entrer au département des mystères.
Ce que j'attends de l'école, peut être trop, peut être pas assez … à vrai dire, je n'ai que peu fréquenter de grands châteaux, dotés de grandes bibliothèques ainsi que d'illustres professeurs. Vous savez, pour un gamin, car oui, c'est ce que je dois être à vos yeux, c'est du pain béni ce genre d'occasion, et comme vous avez lu mon dossier, vous devez savoir que je ne profite jamais de quelconque ouvertures. L'opportunisme est une qualité à mon sens, ne le pensez vous pas ? »


Au moins, il jouait honnêtement, sans pour autant paraître impolis, borderline, comme souvent. Le fait qu'il soit sociopathe, ne signifiait pas forcément que c'était un monstre dénué de tout sens humain, il ne savait juste pas le faire parler. Si on cherchait à jouer avec lui, c'était toujours avec plaisir qu'il acceptait, tout chalenge était bon à prendre, sauf s'il en allait de sa vie, et encore, le danger n'était qu'un détail, si on avait pas un minimum confiance en soi, ça ne servait à rien de vivre. Vivre dans la crainte du moindre péon qui passe, du moindre risque, ou pire, de la moindre opportunité, c'était là un signe de faiblesse, pire, de bassesse.
Et comme toujours, il continuait à détailler sa pensée, mais cette fois ci, oralement.

« Si le ministère juge bon d'intervenir, c'est qu'il y a sans doute une raison à cela. Visiblement, vous avez sans doute besoin d'un coup de main, mieux, le régime pense que certaines bases doivent être consolidées. L'attentat a dû remettre en cause bien des idées. Je n'aurais pas actuellement le niveau pour enseigné, c'est indéniable, pour la sécurité, une personne de plus ou de moins … face à 4 résistants, c'est maigre il faut le reconnaître. De mon point de vue, je vois ça comme une aubaine, on m'offre la possibilité d'apprendre encore plus et de prendre un bon appuis dans le monde magique anglais, je ne crache pas dessus. Et pis comme je serais présent, le ministère pourra surveillé comment on forme la jeunesse. Il y a des doutes, beaucoup de doutes, et vous savez comme moi, Poudlard est un lieu sensible … propice à la naissance des germes qui potentiellement, peuvent porter atteinte à l'institution et aux idées, que, vous comme moi, servons. »

Il avait ce même ton, sobre, monotone, mais à la fois presque piquant, celui qui dit la chose tel qu'elle est, sans considération autre que les fait. On cherchait à retourner la situation, œil pour œil, dent pour dent. Portant sa choppe vers l'avant, saluant comme s'il portait un toast, tout en affichant son air sombre, manipulateur et dénué d'émotion, il but une gorgée et reprit :

« La brigade ne doit pas être très considérée pour qu'on en vienne à faire appel à un inconnu du fin fond du ministère. D'un côté les élèves seraient rassurés de se savoir protégés par le ministère, de l'autre, on pourrait détecter plus facilement les dissidents. Comme vous le pensez sans doute, je n'aurais pas un rôle très proéminent, mais c'est l'image qui passera, rassurer, confirmer … tout ça dans le but non pas de parfaire de l'éducation de vos jeunes, mais de s'assurer qu'ils ne dévieront pas. »

C'était presque un affront fait au professorat que ce poste, et même à l'enseignement, mais le constat était là, les résistants avaient profité de la mollesse de Poudlard pour frapper.
Son rôle serait dissuasif, une sorte de message 'attention le ministère veille et protège, s'inquiète et intervient'. Plus que de la figuration, il pourrait faire de la surveillance, encadrer, proposer des activités extra-scolaires. Le tout dans un but moins personnel, bien que le coté contact et humain, qui lui faisait défaut, pourrait se retrouver sur le devant de la scène. Si le poste lui reviendrait, il avait déjà sa technique : se rapprocher des élèves, de tous, devenir presque un pote, pour mieux les attacher au régime. Il aurait des contacts privilégié avec chacun, scrutant par la même occasion les sujets sensibles, il serait presque le bras armé du ministère dans l'école. Loin d'être une figure d'autorité, il serait un conseiller, celui sur qui on peut compter, celui qui aide, qui protège et par la même occasion délie les langues.
Mais logiquement, les profs seraient contre, bien qu'ils soient concernés, cette mesure ne devait pas les encourager à faire des efforts, et Nikolaï s'exprima sur ce point.

« Je conçois que vous ne le voyez pas d'un très bon œil, je n'ai pas votre niveau, ni celui d'aucun prof, enfin je l'espère pour eux, mais si les autorités le juge nécessaire... Je ne compte pas vous piquer votre travail miss LeeRoy, loin de là, ni le faire d'ailleurs. Votre orgueil doit en prendre un coup avec cette mesure, et je le comprends parfaitement, mais que dire ? Cette action nous dépasse tous les deux, enfin pour ma part je le suis. Si mon dossier est dans la pile, c'est qu'il y a une raison, je ne suis pas dans la tête de tout ceux qui gère cette partie là du ministère. »

Non, il ne croyait pas au hasard, et encore moins à celui là. Le peu qu'il savait de ses supérieurs, lui permettait de dire, même d'affirmer, qu'on voyait un avenir en lui, et il se foutrait clairement du reste. Si on l'avait jugé assez digne pour servir le ministère, pour entrer dans le département le plus secret, sur entretien avec son directeur, c'était qu'il y avait une raison. Chaque chose doit être faite selon des règles, qui obéissent plus ou moins à un code, à une logique, celle du potentiel était la plus probante dans le contexte en place. Asinof était jeune, presque sans expérience, mais on voyait sans doute en lui, un devenir plus grand.
Menroth était sans doute le plus doué, celui qui avait pu le sonder dans toute sa 'splendeur', et il ne s'en était pas caché. Pourquoi la langue-de-plomb n°951 à ce poste ? Simple :
Un excellent manipulateur, il pourrait soutirer des informations sans se compromettre, se faire des alliés, et peut être même des contacts qui avoueraient des noms ou d'autres indices sur d'éventuels liens avec la résistance. Un combattant intéressant, aucunes limites si ce n'est celle de son imagination, pas de pitiés, no regrets, un instinct de tueur. Les vrais monstres, ceux qui ne sont que des machines, ceux qui ne possèdent qu'un cerveau et qui savent l'utiliser, ceux là étaient rares; on avait beau dire que dans le contexte, il était monnaie courante de croiser un meurtrier, mais que dire quand à la qualité de celui ci ? Tôt ou tard, le regret serait là, la notion humaine aussi, la sociopathie ne fait pas de distinction. C'était ça le secret, un dénis de la vie, une vie n'était rien aux yeux d'un tel monstre, la douleur, la torture, la haine, le sang, l'odeur de la chaire encore fraiche … Tout pour en faire un être exceptionnel.
Que dire d'autre quand à ce choix, il avait démontré depuis son appartenance au ministère, une présence, un goût du travail relevant pas de l'acharnement, mais de la passion doublée de l'envie. Quand on veut, et qu'on a le potentiel, on peut.

« Vous savez ce que le ministère veut que l'on apporte à Poudlard, ne reste qu'à choisir la personne qui sera la plus à même de le faire. C'est précisément votre rôle, bien que vous ne fassiez, je pense, que le premier tris, si vous voyez ce que je veux dire. Vous avez été jugée compétente pour ce travail, on m'a sans doute jugé apte à postuler. »

Il reprit une gorgée de ce doux breuvage, finalement cet entretien lui plaisait de plus en plus, le français semblait trouver ses aises, faisant outre les intentions de son interlocutrice. Il aurait eu un manchot lépreux en face de lui, il aurait été le même, quoi que … il fallait un minimum de politesse avec les infirmes, les gens de 'la haute' comme il disait, avaient bien mieux à faire que de s'occuper de lui et étrangement la drôlesse qu'il avait devant lui ne le perturbait pas d'un poil.

* Cette demoiselle, doit cacher son jeu, comme toujours … merci les ressources du ministère, je leurs apprendrais à faire un vrai profil, à moins que ça ne soit trop chiant ? Oh oui … je vois, encore une perte de temps. Quand est ce qu'ils comprendront que les administratifs ne servent à rien, l'illusion de la compétence ...*

Il avait fini de s'exprimer sur la chose, maintenant il se perdait dans ses pensées.

Frédérique LeeRoy l'intriguait vraiment, elle n'avait rien de commun. S'il l'avait croisé dans la rue, il ne se serait pas retourné, l'aurait il seulement remarqué … mais la situation était autre, il faudrait convaincre, encore et toujours, rependre ce même poison qui faisait des ravages depuis que le jeune homme avait été en âge de sécréter ce précieux venin. Trouver un moyen, un faille … une ouverture, et en profiter, à titre d'indice, il ne savait pas jusqu'où il pourrait aller, lui qui ne connaissait que peu les limites de l'expression se devait de jouer finement.
Et pourtant, ce n'était pas ce qui manquait les failles, mais fallait il les utiliser ? Un mari décédé, un fils disparu et il en passait, autant de possibilités que de moyen de les manipuler.
Manipuler, ce mot qu'il aimait tant, un des rares d'ailleurs, ce mot qui résumait approximativement sa vie, son œuvre, son art. À défaut de ne pas profiter de la faiblesse de ces adversaires, il fallait jouer de sa personne.
Niko préférait profiter des autres, cela lui permettait d'avoir un coup d'avance, de ne pas dévoiler son jeu, ni qui il était, mais attaquer LeeRoy, était ce sage, était il sage ?
Une envie monstrueuse d'appuyer sur la plaie, d'espérer pouvoir lire la souffrance et la douleur sur le minois de la femme devant lui, sentir la haine que l'on éprouverait envers lui, qu'on le déteste, qu'on le hue, qu'on le reconnaisse plus fort … plus malin, plus fourbe également. Cruel paradoxe que de rendre la maîtresse de la maison serpentard prise en traitre par la fourberie, si caractéristique de son domaine, prise de vitesse par un jeune homme plein d'ambitions, il avait tout d'un serpentard …
Mais cette maudite logique, la seule barrière et unique frontière entre sa folie et son intelligence le bridait pour une fois, remuer le couteau dans la plaie, quel jeu jouissif, un plaisir succulent, qu'on ne peut détester, qui vous rend plus fort. Si elle avait lu son dossier, la professeur de sortilèges aurait deviné qu'il s'informerait, que si la moindre petite faille pouvait apparaître, ou même commencer à se dessiner, il s'engouffrerait dedans pour son plus grand plaisir, pour le jeu, pour faire mal. Mais était ce logique dans son cas, il se le demandait …

* Si je le fais, c'est quitte ou double, le jeu ou le job ? Saloperie de destin, rien à y faire encore une fois … décidément on cherche à me piéger, à m'abattre. Quand pourrais je jouer plein jeu ? Je me le demande bien tiens ! Bon garçon focus, reste concentré sur cette charmante demoiselle et soit le génie que tu es …*

Il avait encore ce foutu doute, ça lui arrivait aux échecs, de réfléchir à un coup tellement il lui paraissait évident, là on lui tendait le bâton, le français n'avait plus qu'à le prendre et commencer l'autodafé. Fou pour fou ?
Dans sa tête il visualisa la situation d'échec suivante :

Spoiler:

Le mouvement du fou blanc-blanc permettrait une attaque plus appropriée, le roi noir ne pouvant bouger, la situation étant bloqué pour les noirs, il lui faudrait choisir entre pousser les noirs à la faute ( sacrifice d'une pièce ), ou tenter une attaque (mouvement du fou). C'était le genre de situation, où, il aimait prendre son temps pour calculer chaque coups, envisager la contre-attaque … mais les aiguilles tourneraient trop vite pour se le permettre. Son choix, il le fit .. attaque ou défense ? Le voilà décidé.

« Puisqu'il faudra gagner sa place, je vais être direct comme toujours. Vous cherchez quelqu'un de disponible, je suis jeune dynamique, je n'ai pas un très haut poste au ministère, par conséquent je serais tout le temps ou presque au château. Vous cherchez du potentiel, j'en ai à revendre, et ce n'est pas ma place actuelle qui prouvera le contraire. Vous avez besoin de quelqu'un qui puisse apprendre vite les méthodes, depuis mon ascension au ministère, j'ai rattrapé le retard d'une carrière de langue-de-plomb. Je pense que ceci est à peu près ce qu'il vous faut. Ou bien j'ai raison, ou bien je passe pour le parfait crétin qui n'a rien compris à la chose, vous comme moi, connaissez la réponse n'est ce pas ? »

Il posa ses yeux verts sur ceux de son invitée du soir, bas les masques, il fallait jouer maintenant.

* Maintenant c'est vous et moi … Frédérique LeeRoy*

Son regard devait en dire long, l'insistance, la confiance en soi, le culot également. Mais actuellement, il semblait avoir joué le meilleur coup possible et envisageable, ne restait à voir que ce qu'il aurait en face, joueur ou pas, il sentait la partie bien engagée.
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MessageSujet: Re: Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) EmptyVen 24 Juin - 20:40


Frédérique se fichait qu’il était honnête. Personne ne l’était réellement. Elle se moquait qu’il lui révélait tout ce qu’il comptait faire et pourquoi. Elle était là pour le juger sur des abords que Brom ne pourrait pas juger dans un cadre officiel. Elle était brillante et ce gamin risquait de rapidement comprendre à qui il avait affaire et pourquoi il ne pourrait jamais gagner, physiquement et moralement, face à une telle femme. L’entretien se poursuivait donc sur des airs de provocation dissimulés.

« Pour la vision bien restrictive, cela n’est que votre avis… Le respect est parfaitement manqué… Vous semblez bien ignorer qui je suis…
Si vous valiez plus qu’un de mes élèves sortant de Poudlard, vous auriez obtenu plus qu’un poste avec de telles limites… Si vous cherchez de Poudlard uniquement ses connaissances supérieures et sa ouvrage, vous pouvez postuler ailleurs… Nous n’avons guère le temps de nous attarder sur des cours particuliers et sur des portes ouvertes à notre bibliothèque… Je pourrais justement vous y interdire l’accès le temps que vos véritables preuves sur nos élèves ne soient faites… »


L’opportunisme était peut-être une qualité, mais tout dépendait de qui en profitait et à partir de quoi. Elle chérissait tellement l’institution que pouvait être Poudlard qu’elle n’appréciait pas réellement qu’un étranger veuille profiter de ses atouts. Cette école n’était pas une porte ouverte pour toutes les personnes qui se rendent compte qu’ils leur manquaient des connaissances et que la bibliothèque, unique, qu’elle offrait pouvait les enrichir en plus de leur ouvrir la porte vers de nouvelles magies, secrètes voire inédites. Les élèves étaient sélectionnées sur dossier, au vu de leur famille et leur sang. On n’y acceptait pas n’importe qui. Cela ne risquait pas de changer. Pour le personnel de l’école, s’était pire. La Directrice de Serpentard fera ce qu’elle lui avait dit dès son retour au château. Elle exigera une interdiction d’accès à la bibliothèque de l’école, interdiction qui ne pourra être retirée qu’à son accord et unique accord. Vu les arguments qu’elle énoncera, l’inquisiteur ne manquera pas de l’appuyer, elle n’en doutait pas.

« Un coup de main… ? Vous n’êtes pas indispensable… Le Ministère vous envoie à Poudlard et Poudlard vous accepte parce qu’il le veut bien… Ne vous mettez pas en porte parole du Ministère, nous avons des personnes hautement qualifiées qui le font déjà… Vous êtes un pion dans les deux institutions, ne l’oubliez pas… »

Elle sourit en coin, fière et confiante. La jeune femme ne craignait pas le Ministère. Au contraire elle y avait elle-même un pied dedans et cela tous l’ignoraient et encore plus ce gamin hautain. Le Ministère était dirigé par divers hommes, qui la connaissaient parfaitement et qui la respectaient sachant son implication pour le Maitre. Et justement, le Seigneur des Ténèbres dirigeait le Ministère. Et elle, elle couchait avec le bras droit de celui-ci. Elle ne craignait pas et sa place importante, elle-même temps que implicitement bras droit de Scofield, on croyait bien plus sa parole que celui de Nikolaï. Il devait se méfier car il pourrait s’en mordre les doigts.

« Vous vous placez donc comme un nouveau Brigadier… ? Vous doutez donc de la direction que prend l’Inquisiteur au sujet de notre Brigade… ? Vous ne devriez pas jouer à cela Monsieur Asinof… Le Professeur Brom ne sera pas aussi diplomate que moi… Il saura tout de cet entretien..
Vous ne passerez aucune image et les élèves ne pourront pas voir en un jeune la protection du Ministère… Avez-vous déjà travaillé avec des enfants… ? Cela se voit que non… Leur habilité vous étonnera… »


Elle se moquait pas mal de ce qu’il pouvait croire en prenant ce poste. Elle était supérieure à lui et pouvait tout mettre en œuvre pour lui faire comprendre où était sa place. Elle ne doutait pas de ses élèves pour qu’ils l’aidaient dans cette entreprise. Elle ne doutait pas de ses collègues pour qu’ils l’aidaient dans cette entreprise. Elle imaginait déjà ce qu’elle comptait faire et si il se plaignait, si il faisait un seul écart, elle ne le manquerait pas. Il ne savait vraiment pas à qui il avait affaire.

« Vous… ? Me prendre mon travail… ? Je crois qu’il y a méprise… Vous me connaissez si mal et risquez d’aller d’étonnement en étonnement… Nul être ne peut imaginer prendre mon travail… Je ne crains pas de le perdre, au contraire… Vous êtes loin de toucher mon orgueil… »

Elle avait ri au début de ses propos là. Pas un rire gêné, pas de la moquerie. Il s’agissait d’un rire bien plus froid qui faisait comprendre qui ne s’amusait pas d’elle. Il l’agaçait, elle s’ennuyait déjà de l’entretien. Plus il parlait, plus elle l’écoutait tout en pensant à autre chose. Il paraissait que ce n’était pas conseillé lors d’une discussion, mais il se répétait et tentait de l convaincre. Elle était plutôt entêtée et n’aimait pas qu’on lui disait quoi penser ni quoi accepter. Il ne pourrait rien avoir d’elle. Elle se doutait qu’il voulait la manipuler. Elle avait eu son dossier et plus encore. On ne manipulait pas une personne comme elle.

« Vous êtes en effet apte à postuler, comme beaucoup d’autres… Mais la compétence est une tout autre affaire qui semble vous dépasser encore… »

Elle sirota sa boisson en percevant à nouveau ses pensées. Il ne la duperait pas.
Elle était restée d’une voix posée, d’une attitude calme et d’un air confiant tout le long de ses propos, en dehors de son rire froid. Rien de ce qu’il disait ne la perturbait. Elle n’avait pas de faille dans l’art oratoire. Elle n’avait pas de faille en mission. Elle pourrait ressembler à Belatrix Lestrange, mais avec un peu plus d’émotions, de sentiments et surtout sans le coté brin de folie. On lui avait fais quelques fois la remarque à ce propos et elle ne avait été des plus fières. Peut-être était-ce son air détaché, ses yeux observateurs, son attitude droite, froide et fière qui charmaient hommes et femmes. En tout cas, pour elle, ce n’était pas une carapace. Ces failles étaient autre et il était loin de les atteindre.


« Vos arguments sont pris en note… Ne croyez pas que cela soit nécessaire… Il ne le sont pas pour moi…
Ne croyez pas connaitre mes réponses Monsieur Asinof… »


En effet, car malgré tout ce qu’il disait, pour elle, il n’était pas le candidat qu’il leur fallait. Il lui manquait quelque chose et qu’il posait ses yeux verts sur elle, qu’il voulait jouer au plus malin d’après ce qu’elle en lisait en lui ne changerait rien. Elle ne jouait qu’avec ceux qui en valait la peine et surtout, elle jouait à ses propos jeux avec ses propos règles…
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MessageSujet: Re: Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) EmptySam 25 Juin - 18:52

*Mais c'est quoi cette bonne femme ?*

Il y avait de quoi presque déstabiliser le sociopathe, lui d'ordinaire si froid et posé, commençait à se demander où il était, et surtout qui il avait en face de lui.

Visiblement, celle la lui poserait bien des soucis. Elle devait avoir un pouvoir monstre sur Poudlard pour pouvoir lui interdire un accès simple à la bibliothèque, presque agaçante.
À défaut de pouvoir constater ses capacités, le français percevait bien qu'elle en faisait un usage remarquable, pouvoir ainsi avoir un peu d'emprise et d'estime auprès de l'inquisiteur.

Puis elle se campa sur sa position, l'attaquant sur ce qu'il était, un simple stagiaire langue-de-plomb, il n'avait pas de grandes responsabilités ça c'était certain, mais il en avait et ceci n'était pas abordable par tous. D'ailleurs, il aurait bien aimé la voir elle à 19 balais …
Là c'était lui qui se faisait bouffer, jouer une partie d'échec en aveugle, sans voir le jeu ni même les coups jouer par son adversaire se révélait difficile, voir impossible, son approximation avait été fausse.

*Décidément, tu vas me foutre dans la merde, tu y arrives même bien ...*

Force était de reconnaître que la miss LeeRoy gérait à la perfection l'entretien, sans laisser de mouvements à Asinof.
Qu'est ce que ça donnerait aux échecs … une situation d'échecs continuels sans interposition juste des mouvements forcés, sans pour autant trouver tout de suite un mat valable, elle bougeait ses pièces jusqu'à arriver à une situation potable pour un mat évident.

Elle avait raison, lui n'était pour l'instant qu'un pion, même si son niveau tendait à s'améliorer au fur et à mesure qu'il expérimentait pour le département des mystères.

Bien sûr qu'il doutait de la brigade, qui au ministère pouvait prétendre le contraire ? Elle était belle la brigade, un attentat sur les épaules, un vrai fiasco … alors niveau crédibilité, on pouvait trouver mieux.
Et pis bon, Brom avait beau être connu et reconnu, au ministère, tout le monde ne voyait pas ses décisions d'un bon œil, et étrangement, Asinof s'en foutait royalement de ce qu'on pouvait penser de ce type.
Son pragmatisme était un des plus grands défauts qu'il possédait, les rumeurs et ragots n'étaient rien pour lui, il lui fallait voir pour croire, et pour l'instant, il n'avait pas jugé le vieil homme, diplomate ou non.

Bon, maintenant c'était clair, elle avait décidé de le faire chier, et le plus possible visiblement.

« En effet je n'ai pas travaillé avec des personnes de ces âges, bien que certains soient proches du miens, je pense les comprendre, en partie. Leurs habilités … je ne demande qu'à voir miss LeeRoy. »

Nikolaï constatait avec dépit, qu'il ne savait rien des compétences de son interlocutrice, il avait négligé ce facteur dès le début … et là, il le payait cash.
C'était rare qu'il se trompe à ce point, une image lui vint en tête.
Il avait commis la même erreur que quelqu'un qui pourrait croire qu'un manchot ne pourrait pas jouer aux échecs …

*Pauvre idiot, tu as baissé ta garde avant même le début de l'entrevue … tu sais jouer des apparences LeeRoy, on ne m'y reprendra pas deux fois avec toi. Bordel c'est quoi cette erreur Niko … tu ne sers à rien définitivement ! C'est ça la compétence, bah bravo couillon*

Et elle … toujours aussi confiante, si elle savait ce que Niko pensait à ce moment, elle devait être satisfaite de son entrée en matière, la provoc' ne marchait pas avec elle, sa place et son importance la couvrait suffisamment pour ne rien craindre d'un sociopathe employé par le ministère.

*Tu as de la ressource, mais ne me croit pas fini pour autant.*

Ce n'était pas du courage, mais de l'entêtement, même pas de l'orgueil, juste le jeu qui commençait à se transformer pour le français, il avait compris que jouer à ça avec elle ne le mènerait nul part.
Le tout changeait désormais, il rebattait les cartes.

Son regard, son expression corporelle, tout devait changer, désormais il fallait être plus concentré, commettre moins d'erreurs, et surtout, limiter la casse.

Voilà maintenant, plus une once de crédibilité … même si le jeune homme savait que l'autre le sous-estimait, même malgré la mauvaise interprétation de ses propos, il devait relever le niveau.

« Il y a méprise en effet, je voulais dire que je ne pourrais empiéter sur votre domaine puisque c'est vous l'experte … loin de moi l'idée de croire que j'ai votre niveau. »

Son regard restait froid, sans émotions apparentes, mais plus dur que d'habitude, il y avait une place pour la concentration désormais. En révision de son jugement, les yeux verts du français détaillèrent le visage de l'invitée qui le malmenait, pas une trace de bluff … et en général c'était mauvais signe, très mauvais signe.

*Soit elle est aussi puissante qu'elle le dit, soit elle se surestime, peut être qu'elle bluff extrêmement bien, mais je ne pense pas … ou elle est complètement folle, et là je suis sacrément dans la merde. *

Mais le directrice de Serpentard semblait étonnamment consciente, elle avait vu qu'il essayait de la manipuler depuis le début, et voilà qu'il commençait à comprendre sa stratégie.

*Alors toi ma grande, tu m'as bien eu … bordel je savais que TOUT était dans mon dossier, même ça … putain j'ai l'air con, je m'étais mal préparé à ça ! Saleté … mais attends … comment elle aurait pu deviner que c'était son orgueil que je visais … *

Les yeux serpentines se plissèrent en même temps qu'un sourire de coin se formait sur son visage, Nikolaï venait de tout comprendre.

*J'espère que mes pensées ne vous dérangent pas Miss LeeRoy ? Il serait mal venu en tant qu'hôte de ne pas vous recevoir correctement.*

Pour qu'elle puisse mieux visualiser sa phrase, il s'était imaginé au bord d'un lac clair debout à côté d'elle, il prononça cette phrase tel qu'elle était dans sa tête.
Mais ce n'était pas tout, il y avait quelque chose dans ce lac, une figure blanche, quelqu'un ? Une personne vêtue d'un lin blanc, qui flottait en profondeur, le corps était totalement immergé.
Les deux avancèrent sans bouger, se rapprochant des bords de l'eau imaginaire.
Un peu plus, encore un plus … toujours plus … jusqu'à voir complètement le reste humain.

C'était une jeune femme, brune, la vingtaine passée, le teint blanc cadavérique, le visage inexpressif. Les cheveux formaient un halo autour d'elle, ne semblant pas la dérangée dans son paisible sommeil.
Le corps flottant semblait se rapprocher d'eux, Niko ne bronchait pas, il ne disait rien.
L'atmosphère lourde mais tranquille, un havre de paix perdu au milieu de nul part, perdu dans son songe …
L'emblème cadavérique arriva juste devant les deux, qui s'ils le pouvaient, aurait l'occasion de toucher la morte, mais personne ne bougea parmi les vivants.

( passage du point de vue de l'image de Fred, à travers ses yeux )

Une demi seconde s'écoula, avant que par surprise, la jeune femme morte ouvre les yeux. D'un bleu pâle, on pouvait y lire la mort à l'intérieur, le voile blanc transparent devant eux ne laissant rien présager de bon. Ils étaient exorbités, ouverts sous l'eau sans broncher … le reflet de la faucheuse était là, que voyait elle ?
Juste après l'ouverture, le corps se releva en poussant un hurlement macabre, le cri de la non-vie... comme une banshee exprime sa haine de la mort. Il n'y avait plus rien d'humain.
Le buste de celle ci s'était précipitamment retrouvé devant LeeRoy, le sursaut fut sa première réaction, les bras tendus de la femme cadavre allaient s'entourer auprès du corps de la jeune prof.

Le souvenir se stoppa, revenant à un fond noir.

Maintenant, c'était occlumancie pour le français, qui ne cachait pas quelques unes de ces pensées.

*Avez vous apprécié la scène miss LeeRoy ?*

Il espérait en tout cas, c'était le genre de chose qui lui passait régulièrement par la tête. Des idées assez morbides, des situations glauques, même en expérimentant, il lui arrivait d'imaginer nombre de choses et de cas, c'était un plus aux échecs.
L'occlumancie lui avait été enseignée par son grand-père, mais le peu de temps qui lui avait été accordé pour une remise à niveau au ministère, avait insisté sur l'importance du secret pour les langues-de-plomb, par conséquent, on lui avait montré divers moyen de cacher ses pensées.
Comme ils avaient dit … au cas ou il se ferait chopper par un hors la loi et torturé, ou même par quelqu'un désireux de connaître ce qui se passe au niveau 7.

Après ce petit épisode, il dit calmement, comme si rien ne s'était passé.

« Je ne pense plus connaître vos réponses désormais … j'ai commis une erreur qui me coutera sans doute le poste. Ce n'est pas par flatterie que je vous dis ce qui va suivre, mais vous avez vraiment bien caché votre jeu … et j'avoue que ça me déplait de l'admettre, mais j'ai pris très cher … ma stratégie n'a pas été payante tant pis. »

La cruelle vérité, Asinof n'était pas mauvais perdant, même si on pourrait le penser, il avait beau être acharné, il savait reconnaître une défaite quand il en voyait une … la plus récente ? Larsen Menroth … la plus belle rouste de sa courte vie.
Son aïeul lui avait appris à retenir une leçon de l'échec, de mieux interpréter la situation, de savoir comment il fallait agir, les réactions adéquates.
Par contre, son honneur de duelliste lui permettait de faire abstraction de nombreux paramètres, femme ou non, vieillard ou jeunot … si la défaite était cuisante, il faudrait plier l'échine, à contre coeur avait il pensé au début. Le département des mystères lui avait servi d'exemple, peu importe comment il aurait géré la chose, le résultat d'une confrontation avec le mangemort à la cape ne pouvait pas être inchangé … jamais il ne pourrait dans sa condition actuelle, rivaliser ne serait ce qu'avec un cinquième de la puissance de son boss.

Là c'était la même chose, forcé de plier …

*à défaut d'avoir perdu le poste, au moins puis je passer une soirée agréable.*

Sortant une petit bourse de sa poche, juste à coté de sa chaise, il l'agrandit, et en tira une bouteille de vin rouge.

« J'ai lu dans certains renseignements sur votre personne que vous étiez amatrice de bon vin ? Accepteriez de vous de goûter celui ci. »

Il tourna celui de façon à présenter l'étiquette à la demoiselle, on voyait l'habitude, ses parents possédait un domaine viticole, il avait reçu une formation avant ses 12 ans …

« Puligny-Montrachet 1998 … un vin plutôt jeune, mais déjà fort impressionnant, un pinot noir excellent. Me feriez vous l'honneur d'en prendre un verre ? »

Maintenant que le côté scolaire avait été abordé, ne restait plus qu'à passer une soirée sympathique. Niko s'était procuré ce grand cru après une mission de sauvetage de mineurs coincé par un troll dans la côte de Beaune … avec deux autres mercenaires, ils s'étaient très bien débrouillés pour gagner une belle somme, un investissement fut celui ci.

En tant que Bourguignon, il avait toujours aimé le vin, même si le blanc était plus appréciable, ça ne l'empêchait pas de reconnaître une bonne bouteille quand il en voyait une … une des rares choses que les moldus savaient faire correctement selon lui.

Désormais, le reste ne serait que du plus.
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MessageSujet: Re: Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) EmptyJeu 7 Juil - 18:34


La jeune maîtresse des Sortilèges déstabilisée le jeune homme. Elle le sentait, elle le savait. Toux ceux qui disaient ne pas être sensible à son charme, à sa présence finissaient par être déstabilisé malgré eux. Elle aimait l’aura qui se dégageait de sa personne. Elle lisait en lui comme un livre ouvert, il ne suffisait pas d’être un expert pour parvenir à cela. Mais pour lui, elle était un total mystère. Pour lui comme pour nombreux autres, même pour ceux qui pensaient la connaître.
A chacune des pensées de Nikolaï, elle avait envie d’hausser un sourire de satisfaction. Mais parfaitement capable d’adopter une attitude neutre, voir lointaine, elle se garda de toute expression du visage qui pouvait trahir ses pensées. Brom pouvait être fier de sa disciple qui prenait l’occasion pour parfaitement bien travailler cet art. A 23ans, elle était la jeune femme la plus prisée d’Angleterre. Et si les rumeurs étaient vraies et qu’elle n’avait pas encore fini son ascension, au contraire, qu’elle n’était même pas à la moitié de ce qu’elle était capable d’avoir encore.

Il était certain que Frédérique était capable de mettre dans l’embarras n’importe quelle personne qui se mettait en travers son chemin ou qui osait la mettre au défi. Ce jeune homme en faisait partie. Mais celui ci ne semblait pas se rendre compte de son comportement. Elle le sentait. Il se sentait au dessus des lois et en tout cas au dessus des hautes autorités de Poudlard car il venait du Ministère. Il allait devoir comprendre que le Ministère et Poudlard ne formaient qu’en fait une seule et unique entité. Les personnes de l’un était des membres reconnus dans l’autre et vis versa. Elle avait plus de connaissances qu’on ne pourrait le penser. On la connaissait, on savait ce dont elle était capable, on n’ignorait pas une partie de ses aventures ni les missions qu’elle menait. Elle était respectée et reconnue. Elle n’attendait pas moins.


« J’avais votre âge quand j’ai été officiellement été acceptée parmi les Serviteurs des Ténèbres… J’ai appris rapidement à tirer profit de leur bienveillance… Vous devriez apprendre à faire de même au lieu de vous placer déjà au dessus de tous… N’oubliez pas que vous êtes un pion à nos yeux… »

En pensée, il disait ne pas se faire avoir deux fois. C’était ce qu’il croyait. Il n’était pas au bout de ses surprise et malgré le fait qu’il semblait avoir compris, elle avait plus d’un tour dans son sac. Il n’avait eu qu’une infime partie de ses capacités. Ce qu’elle avait à peine entrepris était des choses maîtrisées depuis des années déjà. Lire simplement des pensées n’était que la première étape de la legilimencie. Le reste, plus complexe, commençait à être à sa portée. Elle était très loin de parvenir au niveau de Brom, mais elle était capable de pousser un peu plus l’occlumancie à un point que Asinoff ne pourrait pas prétendre le faire.

Confiante, et loin d’être déstabilisée par ce qu’il s’apprêtait à entreprendre, la provocation pourtant dissimulée qu’elle faisait sur lui fonctionnait. A l’inverse, il avait fait trop d’erreur pour être assez crédule et espérer l’atteindre. Toujours droite sur son siège, les jambes croisées, elle sirota encore un peu de sa boisson avant de reposer le contenant dans des gestes gracieux et délicats. Il se trompait. Elle ne se surestimait pas. Elle, elle savait ce qu’elle valait et il lui semblait évident et indéniable qu’elle suit puissante. D’une puissante enviable pour une personne aussi frêle de son rang.


« Pensez-vous alors être en position de force… ? Vos pensées n’ont rien d’un délice… Elles reflètent parfaitement le fond de votre être… Une fois trahit, on ne peut espérer faire marche arrière… Qu’importe ce que vous ferez, attitude, langage, mot, je sais à présent ce que vous êtes sans fioriture… »

Il voulut donc la faire vivre une vision, à travers ses pensées. Elle en rit cette fois, d’un rire sombre, moqueur et en coin. Il voulait se croire en position de force. Il voulait se mettre à sa hauteur. Il se trompait lourdement et allait le payer de vouloir se jouer d’elle et de la manipulation de cet art qu’elle exerçait depuis le début de l’entretien. Il disait vouloir la recevoir en tant qu’hôte mais elle ne fut ni choquée, ni perturbée, ni inquiète par l’image qu’il projetait. Ce n’était pas de legilimencie et encore moins de l’occlumancie qu’il menait en action. Elle jouait à ses propos jeux, avec ses propos règles.
La jeune LeeRoy inspira profondément et lui montra à quel point elle pouvait modifier cette image en même temps même que Nikolaï la projetait. Celui lui sembla plus amusant que la lecture même d’un esprit. Elle souriait en coin tout le long de son entreprise.

La lac clair s’obscurcit. Le lin blanc dont était vêtue la personne devint noir. Alors qu’il pensait les faire avancer tous les deux vers ce corps immergé, Frédérique elle, stoppa son avancer pour rester en retrait. Même dans ce genre d’interprétation, elle n’aimait pas qu’on manipulait son corps, ses pensées, ses actions. Il n’y avait qu’elle qui était maîtresse de son être et personne d’autre. L’atmosphère devint plus légère, même une brise semblait avoir fait son apparition. Elle se moquait pas mal de cette morte. Elle avait vu la mort plus de fois que Asinoff ne verrait encore. Elle avait connu la mort et s’en délectait de la donner. Cette vision l’ennuya donc plus qu’autre chose comme quand on regardait un mauvais film.
Aucun geste, ni sursaut quand la morte ouvrit les yeux et poussa un cri. Elle se demandait ce qu’il voulait à la fin. Rien, de tout cela ne l’ébranla. Nouvel échec cher Nikolaï. Un geste, ou plutot un mouvement enfin. Frédérique pencha doucement la tête sur le coté quand le buste de la morte se retrouva précipitamment devant elle. Son souffle était régulier comme si il ne se passait rien. Elle cligna les yeux dans une nature déconcertante quand le cadavre tendit les bras pour l’entourer autour de son corps. Ce n’était pas réel, elle n’avait nul besoin de bouger ou se débattre. Elle savait l’impact ou non de tout ce qui pouvait se passer. Elle se remit à rire alors que ces images disparurent.

Elle n’avait pas fermé les yeux et avait toujours son attitude droite et fière. Une personne extérieure aurait pu passer à coté d’elle et n’aurait vu aucune différence entre le fait qu’elle modifiait les pensées de ce jeune homme et avec le fait qu’elle aurait pu être tout simplement en train de cogiter à une quelconque affaire. Le jeune homme conversait avec elle par la pensée. L’art de la legilimencie et de l’occlumancie consistaient à savoir brider ses pensées et privilégier la parole. Si on s’affaiblissait en ne manipulant que son esprit, on pouvait laisser une porte ouverte à celui ci.


« Une scène… ? Quelle scène…? Oh, vous parlez sans doute cette tentative pitoyable de manipulation de l’art de nos grands Mages Noirs… Pardonnez moi, j’étais en même temps en train de penser à mon prochain cours… »

Ce qu’il avait fait n’était pas ce qu’elle avait pu voir avec Brom. Il n’était pas entré dans sa tête à elle, trop habile pour le brider contre des êtres aussi faibles. Elle était née dans un univers morbides, avait connu nombre situations glauques. Ce qu’il avait fait n’était qu’un peu de sucre dans son thé.
Elle voulait lui faire comprendre que ce qu’il avait fait n’était rien à coté de ce qu’elle pouvait faire. Elle pouvait tellement brouiller son esprit qu’il pourrait en devenir fou. Il était certain qu’il avait commis une erreur et qu’il allait le payer. Elle n’allait pas faire passer une seule occasion de le faire. Il la connaissait mal, très mal.
Il faisait à présent son modeste. Elle avait vu ce qu’il était au fond. Il ne pouvait définitivement pas se jouer d’elle avec de pareilles paroles.

Alors que son verre était à présent vide, ce qu’il semblait avoir remarqué, il sortit une bouteille de vin rouge. Elle regarda l’étiquette, et pu lire quelques mots malgré l’absence de ses lunettes. Cela semblait être un bon cru. Il fallait à présent le goûter pour l’attester.


« Pas besoin de renseignements pour connaître mes quelques pêchés… Je ne m’en cache pas…
Un vin jeune mais pas tant… La jeunesse peut être intéressante… »


Elle sourit en coin à ses derniers mots tout en regardant le nectar couler dans un verre à ballon…
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MessageSujet: Re: Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) EmptyVen 8 Juil - 15:39

Il ne se savait pas si bon dans l'art de manipuler l'esprit, sa tentative avait échoué, mais il était satisfait, il avait su à ce moment occupé l'esprit de LeeRoy pour masquer sa deuxième pensée , un échec ? Pas tant que ça au final, la diversion avait marché, ce fut l'orgueil de la prof qui l'induisit sans doute en erreur.
Les deux se sous-estimait, à ce jeu là, Frédérique avait l'avantage.

Comme pour célébrer une victoire, ou une défaite, ou rien du tout, Niko servit un verre de rouge à chacun, on entendit une explication sur les goûts de la miss.

« Pas besoin de renseignements pour connaître mes quelques pêchés… Je ne m’en cache pas…
Un vin jeune mais pas tant… La jeunesse peut être intéressante… »


Lui ne la connaissait pas de réputation, ça ne faisait que quelques semaines qu'il avait atterri ici, comment aurait il pu le deviner.

« Cela va faire à peine deux mois que je suis ici, je n'ai pas encore eu beaucoup de ouï-dire, je suis relativement occupé par mon poste, je n'ai pas le temps de sortir, pardonnez moi si je vous dis qu'avant de recevoir ma convocation ici, je n'avais jamais entendu parler de vous. »

Et pis, qu'est ce qu'il en avait à foutre, cette fille n'était qu'une étape dans son ascension, rien de plus ni de moins, il ne la rencontrerait sans doute plus jamais, même à Poudlard … s'il y allait.
Pourquoi se prendre la tête avec ça, c'était détente maintenant, elle avait son opinion et n'était pas du genre à le réviser, à défaut de certitude, miser sur les valeurs sûres était le bon plan, rien de mieux qu'une bonne bouteille pour oublier les cérémonies, au diable le protocole et toutes ces conneries.

La jeunesse intéressante ? Elle en pensait ce qu'elle voulait, de toute façon, il fallait bien être jeune un jour, c'était un passage obligatoire, si on veut vivre tout du moins.
De plus, elle aussi était jeune, mais si elle semblait avoir bien bourlingué, ça ne l'empêchait pas d'apprécier sa jeunesse, sans doute.

Les verres furent remplis comme il se devait, levant son verre avant de trinquer avec elle, il porta brièvement son toast habituel.

« A ceux qui nous aiment ... »

Les verres s'entrechoquèrent, après une gorgée, Asinof reprit :

« … ou pas. »

C'était sa manière de rendre hommage, un rituel avant chaque dégustation, et avant d'apprécier le subtile breuvage.
Un délice, les tanins, le goût boisé, un rouge idéal qui correspondait bien à son invitée, le goût persistant laissait sur une note moins fauve, plus légère et subtile, presque aussi délicat qu'un rosé de Provence, mais à la fois vif comme un de ses Bourgognes que l'on sert avec du gibier, un équilibre parfait entre douceur et violence.

Il y avait de quoi apprécier la bouteille, vu son prix. Si ça n'avait pas été le cas, le scandale n'aurait pas été loin.

« Je m'en serais voulu que celle ci soit bouchonnée, l'inconvénient des bouchons lièges, bien que le vieillissement soit plus appréciable que sur du synthétique. »

Fin connaisseur, il avait grandi dans le milieu avant que toute cette mascarade ne tombe, il en gardait de plutôt bon souvenir, ce temps là, c'était le temps sans soucis, là ou l'insouciance était mêlée à la bêtise.
La jeunesse c'était ça aussi.

« Aimez vous ce qui se rapporte à la viticulture miss LeeRoy ? »

Reprenant une gorgée du délice qu'il avait dans son verre, il s'intéressait aux goûts de son invitée, peut être par politesse, peut être par volonté de mieux la connaître.
C'était par là qu'il aurait du commencer, après tout, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même, une erreur de jeunesse ?

Toujours dans le sarcasme et le cynisme, rien ne pouvait le faire bouger de son état, toujours à vouloir jouer les plus malins, c'était un point faible, uniquement en présence de plus fort que lui.
Vanité, peut être, lui n'en voyait pas autant, il aurait pu se perdre dans des délires psychotiques comme à son habitude, mais l'envie n'y était pas.
La belle en face de lui ne devait pas réalisée qu'elle était une des rares à avoir profité d'une bouteille de tel que celle ci, il n'était pas dans les manières du français d'offrir ou de partager, surtout ce genre de chose, seul une autre demoiselle en avait profité, c'était il y a bien longtemps.

C'était quoi son nom … Jackie, oui ça c'était le prénom, le nom, May ? Ou un truc du genre, une demoiselle charmante, pas du coin, qui travaillait dans un bistro du coin de Niko.
Un soir après la fermeture officielle, ils s'étaient retrouvés pour échanger quelques paroles, Asinof était juste de passage, ce rituel avait lieu durant cinq soirs, et le dernier, il avait ouvert une bouteille du même genre.
Les adieux n'étaient pas un fort chez la langue-de-plomb, son sens ô combien développé du romantisme et de la sensibilité faisait de lui un piètre poète, bien plus réaliste que la moyenne cependant.

L'art c'était subtile, le vin était un art … mais pour lui qu'était l'art ? Pas grand chose, il n'aimait pas la musique, pas la poésie, peu la littérature.
C'était abstrait, et qu'en avait il à foutre, ce qui comptait c'était d'arriver où on voulait, peu importe le sacrifice.
Et pour ça que faire ? Que faire des rêves brisés d'un gamin coupé à vif et avide de pouvoir, que faire de ce potentiel encore trop peu exploité, que faire de la dangerosité d'un monstre tel que lui.
Que faire de Nikolaï Asinof ?

Il avait compris que s'il était envoyé à Poudlard, c'était que Menroth ne voulait pas l'avoir dans ses pattes, mais pourquoi ferait il ça ?
Asinof était une langue-de-plomb modèle, bien que récemment affecté, il avait fait montre de grandes capacités, celui ci aimait à croire qu'on le jalousait sans doute au ministère.
Des types comme Rosier, humiliés par ce gamin, ça faisait rager, ils auraient bien leur revanche un jour, le plus tard possible serait le mieux.
Pour l'instant, c'était LeeRoy et lui, avec une bonne bouteille.

On ne surveillait pas l'heure, qu'est ce qu'il en avait encore à foutre de l'heure, demain il se lèverait, irait bosser et basta … pas d'obligation spéciale.
Poudlard lui changerait la vie, outre les horaires, il aurait des responsabilités, et ça, il n'en demandait pas tant.
Faire la sécurité ou faire régner la loi c'est pas compliqué, le plus dur serait de ne pas amocher les élèves, il devait avoir une patience monstre les profs …

Intéressé par ce sujet, il demanda des informations à la belle directrice des Serpentards.

« Voyez vous, je me pose beaucoup de questions sur Poudlard, n'ayant jamais beaucoup fréquenté le genre humain, vous l'avez sans doute vu, je me demande comment tout ceci fonctionne. Quel relationnel vous avez avec les élèves, comment vous gérez ces sorciers en devenir. »

Le côté relationnel serait sans doute une chose qu'il aurait du mal à gérer, 3 ans d'isolement quasi-total n'était pas bon, et en plus de ne pas être de nature très sociable, il pêcherait sans doute à ce niveau là.
Après, entre ce que voulait le ministère et ce que désirait Poudlard … il y avait un monde d'écart.
Les deux milieux si différent ne pouvaient vraiment pas s'entendre à cent pour cent.
Un monde de démagogue … de bureaucrates, c'était pas vraiment ce que recherchait le sociopathe, lui c'était plus de l'action, quelque chose de tangible.
Et on lui proposait un poste où il était écarté de son domaine, rien que pour le faire chier ou presque, plus il y réfléchissait et plus il se disait qu'on voulait plus l'entraver qu'autre chose.

Il n'était roi de rien, même à travers les corridors de sa pensée, Leeroy lui prouvait qu'il n'était maître de rien, lui, à genoux devant un maître ? Pas pour tout de suite, devant un patron certes, mais pas un maître.
Il avait besoin de savoir, savoir quoi, où et quand, c'était plus que de la curiosité et de l'intérêt, il voulait connaître un peu le château, lui qui n'avait jamais rien fréquenté de tel.
Cette bâtisse attirait, même sans l'avoir vu, vraiment très étrange.

L'heure avançait, la course au temps, encore et toujours ces mêmes aiguilles qui tournent encore et encore. La soirée avançait.
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MessageSujet: Re: Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) Courtoisie et bonne bouteille. ( F-LeeRoy, N-Asinof) EmptyMar 26 Juil - 19:38


Le jeune homme osait affirmer qu’il n’avait jamais entendu parler d’elle alors qu’il avait connaissance de l’un de ses plaisirs : le bon vin. Et puis, pour quelqu’un qui se présentait pour un poste à Poudlard, il ne s’était donc pas informé de son personnel. Il partait sur des mauvaises bases trop nombreuses. Pour elle, même si il rentrait au château, il n’allait pas tenir de nombreuses semaines. Elle le pressentait. Ses pressentiments ne l’avaient jamais trompé jusque là alors elle s’y fia à nouveau.

Il trinquait avec elle, pas seulement en levant son verre mais en accompagnant son geste de quelques mots. Quels étranges coutumes pouvaient avoir les français. Elle n’usait pas de ce genre de rituel et dévisagea le jeune homme en le laissant faire tout en soulevant un sourcil. Elle se contenta de regarder la robe du liquide et de le faire tournoyer doucement dans son récipient. Elle se fichait de qui pouvait l’aimer ou pas. Une bonne partie de ses élèves l’appréciaient et la respectaient. Elle aimait ses amants et ceux-ci l’aimaient tout autant. Elle maudissait ses ennemis et les traîtres et ceux-ci la détestaient aussi. Tout allait donc bien dans le meilleur des mondes. En tout cas, dans son monde à elle.


« Ce vin est bon… Mais vous m’excuserez, j’en ai bu des plus fameux… Pourtant je ne dirais pas qu’il est détestable…
En viticulture, je n’aime que le vin, le déguster, le savourer… Quel intérêt que de lever le voile sur le mystère de sa préparation… »


Et puis ce n’était pas un vin, aussi bon qu’il était, qui allait la faire se décider sur ce jeune homme. Son avis pouvait ne pas compter dans la décision finale de l’Inquisiteur de Poudlard, mais il serait écouté. Mais elle pensait de plus en plus qu’on l’avait dérangé pour rien. Asinof n’avait rien d’exceptionnel. Au contraire, il avait tout de banal. Elle ne dégageait aucun potentiel extraordinaire en lui. Il avait un physique plutôt agréable mais elle doutait qu’il fasse le poids face aux élèves de Poudlard qui étaient considérés comme la future élites des sorciers d’Angleterre.

« Je mets un point d’honneur d’être proche de mes élèves… Ma manière d’agir avec eux, mon relationnel comme vous le dites, m’est propre… Si je m’entends bien avec certain, cela n’est pas forcement le cas avec d’autres… »

Elle ne lui en dirait pas plus. Il était normal qu’il se posait autant de questions sur Poudlard mais elle restait étonnée qu’il n’en fasse pas plus de recherche avant de la rencontrer. Cette école était une institution partout dans le monde de la magie. Elle était enviée, désirée. Ses élèves en sortaient plus puissants que jamais. Bien qu’il osait dire n’avoir jamais entendu d’elle, elle avait l’honneur de faire partie du corps professoral et dirigée la maison du Seigneur des Ténèbres. Cela représentait plus qu’un honneur à ses yeux.

La soirée avançait, le vin fut siroté et elle décida de prendre congés sans prolonger la conversation sans finir la bouteille avec lui. Les bonnes choses devaient avoir une fin, et elle parlait seulement de la bouteille car le reste c’était une autre histoire. On ne pouvait pas dire qu’elle s’ennuyait. Elle s’était déplacée professionnellement. Mais elle avait d’autres projets pour ce soir là, comme allait rendre visite à un autre professeur dont elle avait passé l’entretien et pour lequel elle voulait s’assurer du bon déroulement de son parcours au château.
Après les salutations de politesse, elle sortit de l’établissement et disparut…

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