Son ton de défis, cette allure arrogante et dégueulasse, c'était quoi ce nom, Guildford, une pétasse de famille riche, et il avait bien compris, il était chez eux, mais qu'importe.
Personne ne viendrait la sauver, elle avait beau être chez elle, se sentiment de solitude intense face à un homme dont elle ne connaissait rien et qui visiblement, n'avait pas l'air très sympathique.
Elle l'interrogea sur son identité et ce qu'il voulait, ça il le comprit bien, mais c'était elle qui voulait l'agresser comme ça, sans raison, il ne comprenait pas.
« Qui je suis hein ? Ce que je veux ... »
Il rit, comme si la situation était amusante, comme si ce qu'il venait de dire était très drôle, rien de plus raisonné au fond.
Il enfonça un peu plus l'extrémité de sa baguette dans le cou de sa victime, elle n'était pas à l'aise la bourge, ô quelle grande erreur elle avait fait en venant se promener ici, en plus son comportement n'arrangerait rien …
Il la fixait toujours avec cet air mauvais, elle le cherchait, oui c'était ça elle lui en voulait, que pouvait elle faire ? Elle regretterait ce moment.
Contre toute attente, il la repoussa d'un coup de baguette, puis se détourna d'elle, qui affichait toujours une mine hargneuse, ça ne lui plaisait pas, elle cherchait sa baguette dans les feuilles, oui elle lui voulait du mal cette pétasse.
Elle ne le quittait pas des yeux, une envie de tuer le prit aux tripes, faire souffrir, se défendre, la tuer, faire couler son sang !
Vas y explose lui la gueule ! Elle l'a cherché, oui c'est pas faux, mais pas ici, tu es déjà recherché, et alors, tu es plus à ça près, fais lui payer cette infamie, qu'elle regrette de t'avoir traiter comme de la merde, non mais on va te retrouver si tu fais ça ! Personne ne saura que c'est toi, ils sont tous occupés à s'occuper de la baraque que tu as cramer et à savoir si c'est toi ou non.
Tu ne risques rien, vraiment ? Je le fais alors, évites c'est des ennuis, non ! Ne l'écoutes pas je suis toi, si elle vit, elle témoignera que c'est toi, que tu es bien là … si elle vit, tu auras encore plus d'ennuis, elle va se montrer clémente, la mort oui !
Regardes la, elle te bave dessus, elle te hait, elle nous hait ! Ce qu'elle veut, c'est notre mal à tous … cette fille de riche est contre toi, tues la !
Je dois le faire, tu peux le faire, tu en as les moyens, je vais le faire, oui je vais lui faire regretter de vouloir imposer des chaines aux autres … oui c'est bien ! Je vais lui donner un aperçu de la vie d'esclave … non ! Tues la, ça ne sert à rien de lui montrer, elle ne verrait rien.
JE …
Elle bougea un peu plus, paniquer par la situation, elle avait peur n'est ce pas, il se retourna d'un air décidé, se rapprocha d'elle qui essaya de reculer un peu, lui lança un vulgaire sort pour la ramener au sol, puis il la contourna, la botte de Malkavian vint écraser la main frêle de la gamine qui hurla avant de se prendre un coup dans le crâne, elle tomba plus lourdement en arrière.
La miss de Serpentard bougeait encore, elle ne pouvait guère se relever, le coup de savate l'avait sans doute bien déboussolé, se trouvant au dessus de son corps qui ne bougeait presque plus, il fixa son visage, oui cette expression y était collée, jamais elle ne s'en déferait.
Pourquoi continuait elle à se défendre ainsi ?
Elle bougeait faiblement, comme si elle se débattait d'elle même, fermant les yeux, soufflant un coup et serrant les dents, le hors la loi lui asséna un coup de pied, celui là plus violent dans le flanc droit.
Rien n'atténuait la rage du grand gaillard, nan pas un simple coup, elle se débattit encore, coriace la gamine, tout aussi chiante, en se rapprochant d'elle, celle ci trouva le moyen de s'accrocher au bas de sa robe, il recula alors qu'elle venait d'en déchirer une partie, que diable venait elle de faire comme erreur.
Il se recula pour arriver dos à un autre arbre, soufflant plus fort, il ne réfléchit pas plus longtemps, il retira sa robe, dessous, une tenue de combat qu'il appréciait, un jean à la façon militaire, et un t shirt noir, lançant un dernier sort avec sa baguette, qui souffla un peu l'endroit où se trouvait le bout de chaire qu'il détestait, il lâcha son instrument magique qui retomba sur le reste de sa robe.
Les gants en cuir laissèrent échapper une petit crissement, puis sans attendre, il assena un nouveau coup de pied à la petite, rien ne pouvait plus l'arrêter.
Le cri de celle ci ne fit qu'augmenter le degré de violence, il se positionna sur elle et commença à lancer ses poings, des droites et des gauches pleuvaient sur le corps gesticulant, mais trop faible pour faire face à un monstre.
Le visage commençait à saigner, et elle abandonna la partie, sans doute par perte de connaissance.
Mais rien ne l'empêchait de continuer, et il le fit … pétage de câble.
Ce coup là, ce fut lui qui cria continuant de marteler un corps qui ne répondait déjà plus, il s'adressait à elle dans une langue qu'elle ne comprendrait pas si elle était toujours consciente.
« Tu me détestes hein ! Tu as mal, tu souffres, tu regrettes ! Tu ne comprends rien ! Tu ne comprends pas ! »
De nombreux hématomes vinrent couvrir le visage de la miss Guildford, son sort était scellé, le sang coulait par les narines, la bouche, et les oreilles.
Mais Malkavian ne s'arrêta pas là, il roula sur le coté, sortit un couteau qui était serré contre sa cuisse, et la lame vint entailler l'abdomen de sa victime.
Une première fois, puis une autre … encore et encore, alors que le sang s'écoulait sur la terre où gisait le punchingball humain.
Les vêtements en lambeaux, la chaire trouée comme un gruyère, il se souvenait.
Oui, maintenant qu'il y repensait, elle lui ressemblait beaucoup, c'était elle ? Qu'avais tu fait ?
Prit d'un doute, il s'agenouilla, prenant la tête de Penelo entre ses mains … elle lui ressemblait ! Tu l'avais tué !
Le regret … un choc émotionnel puissant s'emparant de Malkavian, le poussa à s'excuser.
« Je suis désolé, je voulais pas te faire ça, je suis désolé … je voulais pas te tuer ... »
De petites larmes vinrent se loger au milieu de la flaque de sang, elle ressemblait terriblement à Luxra, il venait de tuer sa cousine …
Pure psychose, imagination de l'esprit, manque de la famille …
Il prit le corps, comme pour faire une embrassade, appuyant sa tête contre le ballant de la mourante.
Il regrettait.
Puis il essaya de le relever, pour le voir de plus près, mais non, la réalité revint, ce n'était pas elle !
Il rejeta le corps en arrière … fixant le cadavre les dents serrées et les larmes, souillant son visage d'un regret qu'il n'éprouvait plus, se perdirent à nouveau dans la forêt.
Le corps ne devait pas être trouvé, jamais on ne retrouverait Penelo Guildford, une fois revenu à lui, il constata le massacre.
Une marre de sang dans laquelle pataugeait le corps inerte … il se décida.
Après avoir remit sa robe, reprit sa baguette, il prit le corps avec lui et transplana dans un endroit autre.
Le lendemain, on chercha la miss dans toute la propriété des Guildfords, on ne retrouva que sa baguette dans un tas d'herbe à coté d'une marre de sang, la famille, devait maintenant faire un deuxième deuil.