C'était un mois de Juin particulièrement chaud.

Les examens de fin d'année arrivaient à grands pas et Aelita était devant la fenêtre de son dortoire, la plus proche de son lit. Elle se trouvait assise, part terre, le dos appuyé sur un mur. Autour d'elle, les filles avec qui elle partageait sa chambre s'activaient pour aller prendre leur petit déjeuné. L'une d'elle lanca à la jeune fille un regard interrogateur et s'approcha avant de poser sur son épaule une main rassurante.


Aelita resta le dos tourné vers elle, et ne répondit pas. Comment aurait-elle pu manger, elle avait l'estomac tellement noué qu'elle avait l'impression d'avoir un rocher dans le ventre. Elle se contenta de secouer la tête. Anna, la fille près d'elle, préféra ne pas insister. Elle savait que lorsque la Gryffondor serait calmée elle descendrait à la Grande Salle manger un peu avant d'aller réviser dans le parc, près du lac, comme elle avait toujours l'habitude de le faire lorsque le soleil pointait le bout de son nez. Elle se releva et quitta la pièce.

Aelita attendit que la porte soit fermée pour fondre en larme. Dans sa main se trouvait un convocation au Ministère de la Magie pour la Commission du Sang. La jeune fille redoutait d'y passer. Elle avait, durant sept ans, pu échapper à cette Commission mais cette dernière semblait l'avoir enfin rattrapé. Aelita avait peur. Oh oui, tellement peur. Car Aelita était une Née-Moldue. Attrapant le médaillon que son oncle lui avait un jour offert, elle se mit à le tripoter afin de faire passer son angoisse. Ses larmes coulèrent sur son visage et virent s'écraser sur son T-Shirt.

Elle resta ainsi une bonne heure. Regardant pas la fenêtre, les élève qui s'amusaient dans le parc, profitant avec bonheur des rayons solaires. Aelita réussit à se calmer et essuya son visage avant de se lever. Elle alla sur son lit et sortit un miroire du tiroire de sa table de chevet avant de regarder son reflet qu'elle trouva pittoyable. Elle avait les yeux rouges et tout bouffis. Reniflant, elle entreprit de le cacher sous un peu de fond de teint. Puis elle prit son sac et sortit de la chambre avant de descendre dans la salle commune vide.

Elle ouvrit le passage du tableau et le passa avant de se diriger vers la grande Salle afin de grignoter un peu, si son estomas le lui permettait. Lorsqu'elle arriva à l'entrée de la Grande Salle, elle jeta un coup d'oeil à la table des Gryffondor afin de retrouver les filles de sa chambre mais elle ne les vit pas. Elles évaient sûrement du finir de manger et étaient parti pour réviser. Aelita alla s'installer sur un bac et se fit une tartine avec du beurre. Elle prit son petit déjeuner et finit par sortir à son tour dehors. Elle alla se dégourdir les jambes tout en surveillant l'heure. Elle tenta de rester calme mais la pression était très grande.

Aux alentours de deux heures de l'après-midi, la jeune fille alla voir la responsable de sa maison et lui tendit le papier. Le professeur Evans, la regarda et lui demanda de la suivre. Elle la conduisit jusqu'à son bureau près de la cheminée et ouvrit un passage directe pour qu'elle puisse arriver directement dans le grand hall du Ministère. Avant d'y envoyer la jeune fille, elle gribouilla quelques mots sur une feuille qu'elle glissa dans la cheminée. Quelques secondes plus tard un autre mot arriva et Evans fit signe à Aelita d'y aller. La jeune fille se glissa dans l'âtre et disparue. Juste après le professeur reçu un dernier message indiquant qu'Aelita avait bien été récéptionnée.

A peine Aelita était-elle arrivée dans la cheminée du ministère que deux hommes en uniforme la saisirent le bras et la tirèrent hors de la cheminée. La jeune fille se laissa faire encore étourdie par le voyage. Décidemment la Poudre de Cheminette n'était pas son moyen de locomotion !

Elle suivit les deux agents sans protester. Il la menèrent jusqu'à l'accueuil et lui demandèrent ses papiers d'identité ainsi que sa baguette. La jeune fille les chercha, tremblant de tout son corps. Cependant, le froid n'y était pour rien. Aelita tendit ses papiers et sa baguette. L'un des agent prit le tout inscrits quelques mots sur une feuille et demanda à Aelita de le suivre. Il la conduit jusqu'aus ascenseurs et ouvrit les grilles avant de la faire monter d'un geste raide. Aelita se calla contre le fond de la cabine qui étai vide et ne bougea plus. L'agent fit descendre la Gryffondor jusqu'à l'étage 10 et la fit aller dans un long corridor. Il s'arrêta toqua quelques coups sur la porte et entra avant de dire :


Aelita entra en tremblant et regarda autour d'elle. Tout était en métal ce qui laissa à la jeuen fille un profond sentiment de malaise comme si sa place n'était pas ici. Néanmoins la jeune fille continua d'avancer et jusqu'à s'arrêter au milieu de la pièce. Elle remarqua quelques titre de livre qui n'était pas du tout rassurant pour elle mais fit mine de ne rien voir. Elle tourna enfin son regard vers l'homme assit à son bureau. Celui-ci la regardait étrangement. Aelita resta silencieuse attendant continuant à le regarder toujours debout.

Alors qu'un silence imposant s'installait, il eut soudain un gros courant d'air sûrement provoqué par la baguette du sorcier et la porte se referma avec un graand claquement métallique qui fit sursauter la jeune fille. Celle-ci ne se retourna pas et garda le regard droit devant elle. Tous ses sens étaient en éveil. Elle essayait de parraître calme mais le mouvement de que fit ses yeux en se tournant vers la bibliothèque. Le sorcier de la Commission le remarqua, bien évidement, et prit un livre. Aelita put lire le titre poussa un gémissement plaintif. Le sourire froid de l'inquisiteur n'était pas fais pour l'aider à se sentir mieux, loin de là. Soudain l'homme demanda :


Aelita avait comme un noeud dans la gorge qui l'empêchait de parler, aussi, elle répondit par un hochement de tête approbatif. Gryffondor était ccertainement la Maison qui lui convenait le mieux. Lors de sa première année, au combien, elle avait eu peur, a ce moment-là Rogues était directeur, il ne le resta qu'un an mais apparement il avait pu changé les traditions de l'école. Aelita n'avait pas eu le temps de connaitre le Collège Poudlard comme il était sous la direction d'Albus Dumbledore, l'ancien directeur qui fut assassiné par Severus Rogue, le nouveau chef d'établissement qui fut lui-même tué par Nagini, le serpent de Voldemort.

Aelita se sentit de plus en plus mal lorsque Monsieur Lawson se mit à tourner autours d'elle comme le faisait un prédateur avec sa proie. Cela la rendit plus que nerveuse. Ses mains se mirent à trembler malgré elle tout comme ses genoux. Elle tenta de le cacher en joignant ses mains derrière son dos et en se redressant autant qu'elle le pouvait. Sa respiration s'accéléra mais elle se griffa le dos de la main pour rester lucide. Cet homme ne cherchait à faire qu'une chose : la destabiliser.


La Gryffondor fronça les sourcils et secoua la tête. Son silence trahissait la panique qui l'envahissait. Elle aurait tellement voulu demander d'aller plus vite mais soudain un sifflement se fit entendre et quelque chose vint taper l'arrière des jambes de la jeune sorcière de premier cycle. Destabilisée, Aelita tomba en arrière sur le siège. Elle n'osa poser ses mains sur les accoudoirs et fixa le mur en face d'elle. Elle réussissait enfin à calmer les battements de son coeur et se détendre un minimum, quand un souffle parvint jusqu'à ses oreilles. Il était froid et tranchant comme un couteau bien aiguisé.


Aelita déglutit et acquiesça. Elle le vit s'éloigner, feuilleter son dossier et commencer à demander :


La jeune fille ouvrit la bouche et commença :


Sa voix se mit à trembler et ses yeux s'embuèrent en repensant à cette soirée sanglante de printemps. La nuit où ses parents furent tués. Elle se tut et baissa la tête en réprimant un sanglot.

Aelita osa un regard à l'inquisiteur.

Ce dernier ne semblait pas être satisfait de sa réponse. Souriant intérieurement, Aelita rebaissa la tête et regarda ses genoux. Elle se fichait purement et simplement deu sorcier en face d'elle, par sa réponse sans la moindre importance. Bien sûr, elle savait que ses parents n'avaient pas le moindre don magique, bien qu'elle ne puisse pas l'affirmer avec certitude car elle ne les avaient jamais vu pratiquer la magie mais tout aussi bien l'un d'eux était sorcier et et personne ne le savait.

La Gryffondor vit l'Inquisiteur partir derrière elle et évalua sa position grâce à son ouïe. Soudain, il eut un grand silence. Aelita releva légèrement la tête afin de voir si, sur le bureau, se trouvait un quelconque objet pouvant lui servir à se défendre. Elle repéra un ouvre enveloppe qui ferait une très bonne arme au cas où les choses tourneraient mal. La jeune fille lorgna dessus une bonne minute quand subitement elle sentit une main se poser sur sa nuque.


Aelita prit une profonde inspiration. Elle avait peur mais un choix s'offrait à elle. Dire la vérité et mourir, ou bien essayer de faire durer un peu l'interrogatoire afin de trouver un moyen de reprendre sa coupe papier et se sortir de ce pétrin. Le regard fixé sur son seul espoir, elle réfléchit un moment et répondit aussi calmement que possible :


Elle tourna la tête vers le sorcier et le regarda dans les yeux. Son regard était glacial, animé par la fureur. Elle ne partirait pas sans ses battre. Elle était une sorcière, elle l'était. Soulignant le regard d'Hugo, elle resta ainsi. Une note vola jusqu'au bureau de Lawson et s'y déposa. Aelita n'y prit pas garde, sentant toujours la main de l'inquisiteur au niveau de sa nuque, comme une épée de Damoclès. Cependant, une petite flamme s'était remise à briller en elle et semblait lui apporter force et courage.