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POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
Auras tu le courage de nous rejoindre ?
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As they took his soul they stole his pride [flashback-Nash]

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Mike F. Witcher
Date de naissance du joueur : 13/09/1995
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Mike F. Witcher


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MessageSujet: As they took his soul they stole his pride [flashback-Nash] As they took his soul they stole his pride [flashback-Nash] EmptyJeu 15 Jan - 15:14

Chaque jour qui passait apportait son lot de condamnations diverses et variées. Chaque jour comportait des procès ou des commissions nouvelles. Mike Witcher sectorisait les tâches. Avec ces nouvelles missions attribuées suite à la refonte du département de l'Ordre Nouveau et celui des Lois, le tout niveau directeur de ce qu'on pouvait presque nommer un super département se devait de toutes les mener à bien correctement mais il était quasiment impossible de le faire sans procéder calmement, une tâche à la fois, une mission après l'autre. Sévérité ? Non, pas réellement, mais rigueur, oui. Si la vie du directeur du département du Sang et des Lois était à proprement parler bordélique, il l'admettait lui même, quoique pas en public, c'était un gestionnaire méthodique. Il n'aimait pas la sévérité et il n'aimait pas se prendre la tête en cadrant tout : aussi était-il vu par ses employés comme beaucoup plus libéral que Valverde. Ce n'était pas une méthode de juriste, mais on  n'était plus exactement dans une méthode totalement militaire.

En réalité, Mike travaillait réellement comme un gestionnaire. Il posait un cadre, il donnait des instructions, et tant qu'on respectait ce cadre alors il n'intervenait pas. Michael Witcher jugeait tout simplement qu'il n'avait pas le temps d'être un maniaque du contrôle comme le vieux mangemort. Les problèmes administratifs faisaient perdre du temps, l'absence de cadre avait donné lieu à quelque chose d'anarchique et qui perdait en efficacité ce qu'on gagnait en rigueur. Des procédures souples mais claires – en témoignait les lois sur le sang qui donnaient pour la première fois une véritable définition des statuts du sang et un cadre clair, et donc légal, aux interrogatoires des commissaires du sang – permettait de gagner du temps. Ce qui était répétitif devait être fait correctement, car c'était important, mais on ne devait pas perdre de temps. Au contraire, il fallait en gagner pour accomplir les missions qui nécessitaient plus de souplesse.

Souplesse. Négligence. Appropriée, adéquate. Les mots favoris du lexique bureaucratique - le lubrifiant capable de gommer les aspérités déplaisantes, le cache trouille permettant d'éviter d'être précis. Le vocabulaire du département du Sang et des Lois, mis en place par Witcher, faisait disparaître tout ce qui était glauque, immonde, la boue irlandaise, le sang des tortures, l'élimination, la folie même du directeur, qu'on ne commentait pas parce que ses colères étaient devenues rapidement aussi célèbres que la bienveillance qu'il déployait envers ses employés lorsqu'il était de bonne humeur. Les conditions en Irlande étaient exécrables pour les rafleurs et même pour lui. Boue et résistance. Vaincue peut-être, l'Eire n'était pas pacifiée, ce qui justifiait un grand nombre d'actions spéciales. Rafles. Meurtres. Interrogatoires. Torture. Le mangemort appliquait avec la rationnalité d'un chef d'entreprise les méthodes des mercenaires.

Cela se voyait, pour le grand public, dans l'organisation de la Haute Cour de Justice, qui se réunissait parfois en cour martiale. En ce moment, les procès militaires duraient cinq minutes, étaient souvent à juge unique – l'Intendant se donnant rarement la peine de se déplacer. La collaboration, d'autre part, de Witcher avec le département de la Sécurité Intérieure, qui constituait souvent les témoignages clés du procureur, commençait à être bien connu. Les juges portaient les mêmes uniformes que les procureurs, que les témoins. La logique militaire imprégnait le tribunal. Jamais on n'avait vu le mangemort autrement qu'en uniforme.

Jamais il ne prononçait autre chose que des condamnations à mort, ou la réclusion perpétuelle. Depuis qu'il dirigeait le département du Sang et des Lois, il n'avait jamais acquitté personne. Sans doute y avait-il des innocents dans le lot, mais si on avait cinq pour cent de coupables, c'était déjà bien. Le procès du jour fut bouclé en un quart d'heure. Il s'agissait du cas d'une femme, dénoncée par ses collègues au département de l'Education du peuple, médicomage à Sainte-Mangouste, qui avait épousé un moldu violent et alcoolique qui cognait ses gosses. Le moldu en question était décédé mais peu importait ; l'idée qu'elle aie souillé son sang valait en elle même condamnation. Le traitement accordé à ses gosses, valait la mort.

La femme était anéantie, elle se laissait faire, et en tout, le procès dura quinze minutes. Il aboutit à la condamnation à mort, prononcé d'une voix indifférente par Mike Witcher. La gamine était en larme. Le gamin pâle. Mais il maintint et fixa le jour de l'exécution. Fin de l'histoire.

Le jour de l'exécution, il était à Azkaban avec Asbach, le chef des rafleurs. On emmena Katia Collins, qu'on avait sorti des tréfonds de la prison. Elle ne semblait rien voir, pas même ses propres enfants. Michael Witcher rappela la sentence. Puis il recula à coté d'Asbach. Ce dernier demanda :

« Je peux vous demander un truc, monsieur le directeur ?
-Vous commencez si bien. Allez y.
-La femme, là. Vous croyez vraiment que c'était une mauvaise puriste ?
-Peut-être, peut-être pas. C'est possible. Ou pas. On n'en sait rien, et finalement, ce n'est pas le problème ! C'est le symbole qui compte, Fred ! Pas la vérité.
-Vous voulez dire que quelqu'un a menti ?
-Je vais vous dire une chose que j'ai appris au cours de mes études de droit, Fred : tout le monde ment. Les flics. Les avocats. Les témoins. Les victimes. Un procès n’est que concours de mensonges. Et dans la salle d’audience, tout le monde le sait. Le juge. Les membres du jury, même eux. Tous, ils viennent au prétoire en sachant qu’on va leur mentir. Tous, ils prennent place dans le box et sont d’accord pour qu’on leur mente. Et tous sont d'accord pour trouver une sentence.
-Parce qu'il faut maintenir l'ordre ?
-Parce que la société a besoin de coupables. »

L'avada kedavra du bourreau, foudroyant, fusa. La femme tomba comme une poupée de chiffon. Les enfants restaient là. Witcher partit à la rencontre des enfants Collins :

« Vous ferez évacuer votre sœur, monsieur Collins, ces pleurs sont indécents. Je suppose que vous comprenez que nous faisons pour le mieux dans l'intérêt général ? Il faudra également que vous m'accompagniez pour identifier le corps et prendre les mesures qui s'imposent. Nous ne permettrons pas, bien sur, un enterrement ostentatoire, ce serait déplacé là-aussi vue la condamnation de votre mère. »
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Nash Collins
Date de naissance du joueur : 22/01/1990
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Nash Collins


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MessageSujet: Re: As they took his soul they stole his pride [flashback-Nash] As they took his soul they stole his pride [flashback-Nash] EmptyMer 21 Jan - 13:55

Azkaban… Personne ne désirait en franchir les portes car il n’y avait que deux cas de figure : soit tu faisais partie du Ministère de la Magie ou de l’Intendance du Royaume Uni ou alors tu y étais comdamné. Les deux Collins faisaient exception à la règle aujourd’hui : ils ne faisaient partie d’aucun des deux et pourraient repasser ses portes en vie d’ici peu de temps.

Les doigts de Tyscha s’entremêlèrent aux siens, les serrant vivement lorsqu’ils passèrent les portes de l’établissement. Leurs baguettes furent confisquées à l’entrée de la prison avant qu’une fouille ne soit effectuée. Ils n’avaient aucun objet magique ou même dangereux sur eux. Deux hommes à la cape sombre et à l’air patibulaire leur ordonnèrent de les suivre, ce qu’ils firent sans échanger le moindre mot. Parvenus dans une pièce circulaire, assez sombre à l’exception du blason de l’Intendance sur le mur qui semblait être là pour attirer le regard, leurs deux gardes se positionnèrent juste derrière eux. Comme prêt à intervenir si les deux désiraient tenter quelque chose.
Nash ne se sentait pas bien. Il avait froid, ses extrémités étaient agitées de tremblements mais ils n’étaient rien comparés à ceux dont étaient parcourus sa sœur. Il resserra son emprise sur sa main, quitte à faire blanchir ses jointures. Ses genoux semblaient prêts à la lâcher et ses reniflements incessants témoignaient de ses pleurs. Le visage du garçon était aussi creusé par les jours difficiles mais aussi par les sillons de larmes versées.


« Maman ! »

Le cri de Tyscha fut déchirant. Nash dut se retenir de pousser le même, le stoppant du bout de ses lèvres lorsqu’il aperçut sa mère entrée dans la pièce. De nombreuses chaines reliaient ses poignets, ses chevilles lui permettant seulement de faire quelques pas de manière lente. Ce n’est pas le métal qui l’attrista le plus mais bien l’état de sa mère. Elle, qui était si coquette, si belle, était habillée de haillons. Ses cheveux étaient en bataille, pas coiffés et il semblait y apercevoir des toiles d’araignées. Lorsque son regard se posa sur le sien, il tenta de lui adresser un sourire mais il ne parvint pas à s’accrocher sur son visage. Il remarqua en revanche le regard hagard de sa mère. C’était comme si il n’y avait rien derrière, comme s’il n’y avait déjà plus personne. Nash voulut s’approcher d’elle, un garde lui barra aussitôt le chemin.

Ce type bourru ne pouvait-il pas comprendre ce qu’il pouvait ressentir ? Visiblement non… La bouche légèrement entrouverte, Nash sentit une vague de panique l’envahir tandis que Witcher rappelait les inculpations et la sentence. La boule qui s’était formé dans son estomac depuis le jugement semblait remonter dans sa gorge. Tyscha a ses côtés venait de fondre en larmes, il ne lui accorda pas un regard pour ne pas craquer lui aussi. Personne ne désirait vivre une telle scène : l’exécution de sa mère. Elle n’était pas toute blanche, Nash lui en voulait de n’être jamais intervenu lorsque leur père les violentait. Il l’avait repoussé à plusieurs reprises, refusant ses soins ou ses câlins suite à un tabassage. Ce n’était pas ça qu’il attendait d’elle mais à ce moment-là, il ne désirait qu’une chose : la prendre dans ses bras… une dernière fois.

La lumière verte ne lui en lassa pas le temps. Katia Collins venait de s’écrouler, telle une simple poussée de tissu. Tyscha poussa un cri déchirant avant de fondre en larmes dans ses bras. Tête baissée, le visage livide, Nash accusait le coup fixant le corps désormais sans vie. Une larme fit son apparition, ruisselant sur sa joue droite avant d’être suivie par une autre puis une autre. D’un geste mécanique, ses mains caressaient le dos de celle-ci mais le cœur n’y était pas. Il n’était pas capable de la consoler. Il devait déjà se consoler lui-même. Une voix grave le tira de son malheur l’obligeant à détourner son regard du corps vers le Directeur du Sang et des Lois. Une main tenta vaguement d’effacer tout trace humide de son visage tandis qu’il écoutait les paroles de cet homme si puissant et y répondit d’un ton d’une voix teintée de tristesse.


« Oui, Monsieur. »

D’un signe de tête, il lui signifia sa prise de décision avant de repousser sa sœur pour lui faire comprendre de le lâcher. Lui attrapant la main pour ne pas qu’elle se sente abandonnée, délaissée en un tel moment où elle avait besoin de lui, Nash l’entraina dans les couloirs de la prison.

« Suis moi, Tyscha… »

La demoiselle n’omit aucune résistance, se contentant de le suivre tout en continuant de pleurer. Il ne pouvait la réprimander, ils venaient de perdre leur mère. Elle avait beau ne pas avoir eu un comportement digne du Régime, elle demeurait leur mère. Le Serdaigle ne chercha pas à réfléchir, obéissant mécaniquement aux ordres de cet homme et ramena sa sœur jusqu’aux portes de la prison. Après quelques secondes où il la pris dans ses bras, le garçon lui adressa quelques mots.

« Va chez tante Anne… Je te retrouve là-bas au plus vite…»

La séparation ressembla à une déchirure. Tyscha avait besoin de son réconfort, il ne pouvait le lui apporter. Il ne la quitta pas du regard, la voyant s’éloigner lentement avec un des gardes pour rejoindre la zone de transplanage. Détournant les talons, le garçon refit le chemin en sens inverse. Le Directeur était toujours là, tout comme le corps à quelques mètres de là ce qui focalisa toute sa attention.
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