Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI 1453055880-header-fullhd
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Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI

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Tom Sallybanks
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MessageSujet: Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI EmptyLun 13 Juin - 16:47

On était dans l'après-midi, le service ne commencerait pas avant plusieurs heures. Fenton trainait dans le coin, le vieux aussi, vu que Emett Vance venait conclure une affaire. Il ne pouvait pas encadrer le Sorcier de Manchester. Thomas avait un jour bossé pour lui, sur consigne de Joe, et il n'avait guère aimé. Esprit rebelle et assez indépendant, il supportait mal de recevoir des ordres, et s'il les subissait sans trop broncher lorsqu'ils venaient de son père, pour le reste du monde, il était plutôt du genre à envoyer se faire foutre les gens. Il ne pouvait pas faire ça pour Vance, mais il s'était vengé en l'arnaquant, ce qui revenait, en gros, à la même chose. Peu importait. Il ne verrait pas Joe de la soirée, ni Fenton, ni personne. La perspective de gérer le bar seul n'enthousiasmait pas Tom, mais ce ne serait pas insupportable non plus. En somme, cela ne générait chez lui que de l'indifférence, tant qu'on ne le forçait pas à rencontrer de nouveau Vance.

Fenton débarqua alors qu'il nettoyait le bar et posa ses pieds sur une table comme si de rien n'était. Tom lui adressa un geste vulgaire simplement pour lui signaler que ruiner le travail des autres relevait de la psychologie du dernier des connards. Son frère se contenta de l'ignorer et partit se servir un verre. Au bout d'un moment, il s'aperçut que son frère le regardait fixement, sans qu'il sache bien pourquoi. Sans réelle agressivité, il releva la tête et demanda :

« Qu'est-ce que t'as encore ? Ca te dérange, les gens qui bossent alors que tu fous rien, gratte-papier ?
-Tiens, le retour du bouledogue. Je te dis rien, ne mords pas, Thomas. »


Tom tira une chaise en face de son frère, et s'assit à califourchon dessus, croisant les bras sur le dossier. Lorsque son frère l'appelait Thomas, ce n'était jamais annonciateur de choses positives ou agréables à entendre. Il alluma une cigarette et regarda son frangin d'un air interrogateur :

« Bon alors, c'est quoi, le problème, barrister ? » Il était probablement la dernière personne à utiliser ce surnom, qui datait de Poudlard. «  Crache le morceau.
-Tu as recommencé.
- Me balance pas ces yeux furax. Je sais même pas de quoi tu parles. Explique.

- Papa dit que Ernest Chambers se vante  d'avoir buté un avocat appelé David Hyatt – avocat qui n'existe pas au barreau, j'ai vérifié. Tu devais récupérer un million, pas te faire descendre, t'as fait quoi, Thomas ? C'est pour ça que tu as disparu une semaine ?
- Je me suis fait à moitié descendre. Et j'ai récupéré un demi-million, ce qui n'est pas si mal, déjà. Cesse de jouer au père la morale. Il n'ira pas porter plainte : Hyatt n'existe pas, mais il a tout de même descendu quelqu'un, et ce quelqu'un lui a pris cinq cent mille gallions. Il aura honte. Et même s'il décide de porter plainte, ce sera classé dans le même dossier que d'habitude. Crime légendaire et brillant commis par un ou plusieurs inconnus, sans doute les mêmes que ceux de tels et tels crimes tout aussi brillant. Au pire, ils diront qu'un mec se faisant passer pour David Hyatt est mort. Bon. Et après ? J'ai grillé une fausse identité, qu'est-ce qu'on en a à foutre ?
- Papa s'inquiète, Tom. Je te jure, il ne dit rien, mais il s'inquiète. Jez lui a parlé de Fraser. Je pense pas qu'il tienne spécialement à ce que tu la revois.
- Mais de quoi vous vous mêlez, bande d'abrutis ? Pourquoi elle lui en parlé, merde ? Je lui dois un resto, j'ai une chance de cesser de faire le con cinq minutes avec elle, et toi et Jez vous essayez de me gâcher tous les plans que je monte, on dirait que c'est un challenge perso ! Je vais lui parler, moi, au vieux, je suis sûr que c'est le seul qui me filera un coup de main. »

Quelle bande d'abrutis, franchement, ces deux là. D'abord, certes, son plan avait foiré, mais bon, il n'en était pas mort. Bon, ok, il avait largement failli en mourir, mais il avait survécu – merci Al, mais ça, Fenton n'avait pas besoin de le savoir. Ensuite, concernant Anne, valait mieux pas le chercher. Il avait déconné douze ans, réussi à rattraper la situation ou à peu près, il avait une chance de plus trop passer pour un crétin. Alors oui, dans le fond, il fallait bien l'avouer, il lui mentait sur ses véritables activités, mais honnêtement, elle n'avait pas besoin de savoir, pas maintenant en tout cas. Ne pas entièrement pouvoir parler de ce qu'il faisait à Anne dérangeait Tom. Il avait, pour une fois, l'impression franche d'être malhonnête, parce qu'il aurait voulu expliquer vraiment ce qu'il était. Il ne savait pas bien où il en était avec elle, s'il voulait ou même s'il pouvait aller plus loin. Il était un peu paumé, oui, ce qui ne ressemblait au Sally de d'habitude, mais ça faisait si longtemps, aussi, si longtemps qu'il n'avait pas vu Anne Fraser qu'il ne savait plus bien ce qu'il pensait au sujet de cette dernière. Avant Azkaban, tout était simple, mais maintenant ?

« Tom, elle travaille pour le Ministère. Jez s'est renseignée. Elle dit qu'elle bosse aux Mystères. Ses cousins sont des sangs purs. Qu'est-ce que tu feras lorsqu'elle découvrira que tu es le plus gros arnaqueur de la dernière décennie ? Et qu'est-ce qu'elle fera elle ? Tu peux pas aller plus loin.

- Faudrait déjà que j'aille quelque part. »

Tom se leva, livide, et un peu déprimé. C'était bien ça, la question, en fait. Il fallait qu'il voit le vieux. S'il vendait bien le truc, peut-être qu'il pourrait l'aider. Au moins à finir de faire la paix avec Anne, ce qui serait déjà pas si mal, s'il y réfléchissait bien.

« Je vais parler à papa.

-C'est ça. »

Il avait écrit un bout de chanson pour elle – parce que ça impressionnait, parce qu'il restait un chanteur potable et un guitariste pas mauvais -  même s'il n'osait guère l'avouer. Fou comme il avait l'impression de redevenir un gosse pris en faute, dans cette histoire, et qui plus est, sans talent, parce qu'il n'arrivait même pas à le finir, ce morceau. Peut-être que Joe pourrait l'aider, il écrivait pas trop mal, pour ce que Sally s'en souvenait. Ou pas. Il cogna à la porte vitrée du bureau.

« Eh, p'pa, j'ai besoin d'un coup de main pour une chanson, tu voudrais pas m'aider ? »


Dernière édition par Tom Sallybanks le Mar 19 Juil - 10:16, édité 1 fois
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Joe Emerald
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MessageSujet: Re: Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI EmptyMar 14 Juin - 15:00

« La question se pose en des termes très simples, messieurs. Je vous ai convoqué ici pour que vous me disiez si David Hyatt était un de vos hommes, et si oui, que vous me rendiez mon argent. »

Joe Emerald se dit à ce moment là, d'une manière très posée et très calme, qu'il détestait réellement Ernest Chambers, et que franchement, il lui aurait volontiers casser la gueule, sans que ça fasse doublon avec son surnom. Chambers était un magnat du quidditch, il était grand électeur, et il tentait de se faire une place dans la mafia, ce que ni lui, qui contrôlait la pègre dans le sud de l'Angleterre, ni Emett Vance, alias le Sorcier de Manchester, ni Charlie McRae, qui controlait les mafieux de Glasgow, ne semblaient décidés à laisser faire. Ils avaient accepté de recevoir Chambers, et ça s'arrêtait à peu près là. Il n'a pas les codes, et ça ne leur plait pas. McRae souriait : il prenait l'ancien batteur pour un crétin et ça se voyait. Quant à Emmett, il paraissait simplement surpris d'autant d'audace. Les avocats de chacune des parties, eux, semblaient simplement professionnels et indifférents, mis à part Fenton qui tiqua au nom prononcé, mais ne releva guère plus. Personne ne remarqua rien. Vraiment, c'est un crétin. Joe voyait tout à fait le genre de bonhomme que Ernest était. Sûr de lui. Trop sûr de lui. J'suis un mannequin glacé avec un teint de soleil. Ravalé, l'homme pressé, mes conneries proférées sont le destin du monde, je n'ai pas le temps. Je file, ma carrière est en jeu, je suis l'homme médiatique. J'suis plus que politique, je vais vite, très vite, j'suis une comète humaine universelle. Je traverse le temps, je suis une référence. Je suis omniprésent, je deviens omniscient. J'ai envahi le monde que je ne connais pas, peu importe j'en parle, peu importe je sais. J'ai les hommes à mes pieds : huit milliard potentiels de crétins asservis à part certains de mes amis du même monde que moi... Les mêmes conneries que d'habitude. Joe sourit aimablement.

« De mon point de vue, les choses sont effectivement simples, Ernest, mais pas pour vous. Je vous explique. Soit David Hyatt est un de nos hommes, sous une fausse identité, et auquel cas, nous devrions vous régler votre compte. »
Ernest pâlit. « Soit, plus prosaïquement, c'est un indépendant hors circuit, et vous l'avez liquidé. Auquel cas, vous avez assassiné quelqu'un, et la position très officielle de Charles au magenmagot – tu m'arrêtes si je me trompes, Charlie – nous permet de vous dénoncer. Un vol, même de cinq cent mille galions, ne justifie pas un meurtre.
-J'approuve tout à fait Joe. » Charlie McRae ne se donna pas la peine de sourire de nouveau. « Nous  pouvons également garder cette histoire pour nous. Vous vous tairez, vous oublierez cette histoire, et nous l'oublierons aussi, en échange d'une juste et préalable contrepartie. On appelle ça une transaction, en droit.
-Je...euh...mais qu'est-ce que vous voulez ?
-Vingt pour cent sur votre entreprise. C'est non négociable.
-Chacun ? Mais c'est...
-La majorité de votre capital, oui, nous le savons, mais vingt pour cent se partagent très mal en trois. C'est non négociable. Signez là. » Chambers signa. Joe sourit de nouveau aimablement et se leva. « Viens, Fenton, nous y allons, c'est un vrai plaisir de faire affaire avec vous. A demain, Emmett. »

Une fois revenus à l'Emerald's, il en vint enfin à une question qui le tenaillait depuis le début de la soirée. Il se tourna vers son fils, et demanda :

« Hyatt, c'était qui ? J'ai vu que le nom te parlait. 

-Tom. » Fenton semblait l'avouer de mauvaise grâce. « C'était une arnaque à un million. Une bonne affaire, pour lui.
-Sauf qu'il n'est pas mort, je l'ai vu ce matin. Où est passé le cadavre ?

-Oh, il s'est bien fait cassé la gueule, je pense. Pour ça qu'il a disparu trois jours, à mon avis. 
-Bon... » Il n'avait pas envie de se prendre la tête avec ça, pas ce soir, vraiment pas, il voulait juste aller se coucher. « Je lui parlerai demain, on verra bien ce qu'il dira. Bonne nuit, fils. »

Quand il monta se coucher, Jezabel lisait un livre et devait sans doute déjà penser à aller se coucher. Lui était furieux, et ça devait se voir à sa gueule. Jez le connaissait bien, et savait deviner ce qui n'allait pas – au moins à peu près – et sans surprise, il eut droit à une remarque à peu près pertinente :

« Ernest s'est comporté comme un connard, ou Tom a encore fait n'importe quoi ?

-Les deux. » Il s'allongea à coté de sa femme en fulminant. « Qu'est-ce que j'ai loupé dans l'éducation de ce gamin, tu peux me dire ? »

A peu près tout, tu le sais. Il te ressemble, il est ton digne fils, aussi malhonnête que toi, et dans le fond, il a tout de même ce relent de chevalier blanc qui l'empêche d'être un parfait connard. Mais il est tellement empêtré dans ses mensonges que même s'il le voulait, et peut-être même qu'il essaye, il ne pourrait pas retourner à une vie normale, à une honnête, même avec les meilleures intentions du monde. Tu lui as tout donné, et tu as foiré ton boulot de père. Tes enfants sont ce qu'ils sont, pas à cause de toi, mais malgré toi. Pas de problème avec Fenton. Il l'admirait, et il le glorifiait, parce qu'il était honnête et droit, parce qu'il était le portrait craché de Doug, sa conscience et sa morale, son meilleur conseiller, le meilleur d'entre eux, de cette famille digne mais jamais respectable. Meilleur que moi, que je ne le serais jamais. S'il peut nous sauver, sauver notre nom, quand je serais mort, alors ça ira. Mais pour Tom, non, il ne savait s'il pouvait faire quelque chose. Il lui ressemblait, mais il possédait aussi le sale caractère de sa mère : Joseph n'avait jamais gagné contre Liz, il avait été un mauvais mari, malgré toute sa bonne volonté – enfin pas totalement mais c'était une autre histoire – et il était sans doute aussi un mauvais père pour cette raison. Ton lot commun, maintenant, ta punition, c'est de t'inquiéter. Et d'essayer de le remettre dans le droit chemin. Pourtant, je suis le moins bien placé pour le faire, j'ai déjà pris la tangente.

« Je crois qu'il manque de jugeote, tout simplement. Tu te souviens de la fille avec qui il trainaît l'autre jour ?

-Celle du bar ? Oui, eh bien ? Il sort avec ? Je vais pas tout lui interdire, non plus.

-Elle bosse aux Mystères. Je crois qu'elle est liée à une famille de sang purs, aussi, mais je ne saurais pas dire laquelle. 
-Mais il sort avec ?

-Je ne pense pas. Mais ça m'étonnerait pas qu'il veuille. Ils étaient quasiment ensemble, quand Tom a fini à Azkaban. »

L'envie de prendre un somnifère, ou de se foutre une balle dans la tête de désespoir, traversa Joe Emerald un instant. Il décida de laisser tomber pour ce soir là, il en avait définitivement sa claque. Il verrait ça demain, et se contenta de se laisser tomber sur les oreillers en maugréant une fois de plus :

« Mais qu'est-ce que j'ai loupé dans l'éducation de ce gosse ? »


Le lendemain après-midi, lorsque Tom vint frapper à la porte de son bureau, il buvait son huitième café du jour, et arborait une mine sévère. Il n'avait pas beaucoup de temps, mais le gamin allait se prendre un savon.

« Entre, il faut qu'on parle. »
Il ne daigna pas lever la tête. « Assis. » Il signa un document, et alluma un éternel cigare. « Bon. Il faut qu'on parle, et tu vas m'écouter. On verra ce que tu veux plus tard. » Ce n'était pas agréable. « Tes conneries avec Chambers, je m'en fous. J'en ai profité, je pourrais presque te remercier. » Il soupira, puis déclara très fermement : « Mais là où je vais être très clair, c'est à propos de Anne Fraser. Je me mêle pas de ce que tu fais, Tom, mais elle bosse pour le ministère. Tu ne peux pas la revoir. Tu auras des problèmes. Je ne sais pas quelle est ta relation avec elle. Mais tu ne peux pas continuer, quoi qu'il se passe. Tu vas passer ta vie à mentir. » Il soupira de nouveau : « Je sais que tu penses que je n'ai rien à foutre dans cette histoire, que ce n'est pas mon problème, mais j'essaie de te protéger. Et si tu continues, si tu la revois, en continuant à lui mentir, parce que tu n'as pas le choix, ça finira mal, elle découvrira, vous vous entretuerez. » Il conclut durement : « Si tu continues, c'est moi qui irait la voir. Et je lui expliquerais que tu lui mens. »

Il allait le détester. Mais c'était nécessaire.
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Tom Sallybanks
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MessageSujet: Re: Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI EmptyMar 14 Juin - 15:35

Il n'était jamais facile pour Tom d'affronter son père. Non qu'il ne s'entendit pas avec lui, même s'il lui en voulait toujours d'avoir laissé tomber sa mère comme ça pendant qu'il était à Azkaban. Mais Joseph Emerald avait réellement une personnalité écrasante. On ne pouvait rien lui dire sans prendre le risque de se faire engueuler comme du poisson pourri, ou humilier parce qu'il restait un type très intelligent, ou sans se prendre une baffe si on était malchanceux. Il était lui même quelqu'un de dur, un bagarreur, et pouvait à peu près se sortir de toutes les situations sans trop de difficultés – sauf si on se décidait à le poignarder par surprise, auquel cas c'était tout de suite plus compliqué, encore que là il ne s'en tirait pas encore trop mal, même si Sally voulait bien avouer qu'il avait eu beaucoup de chance ce coup-ci.

Mais il ne pouvait pas réaliser face à Joe. Son père était dans la course depuis trop longtemps. Au mieux il le contournait pour agir à sa guise, mais il ne pouvait pas l'éliminer du chemin. Ils ne se comprenaient pas toujours, même avec un caractère semblable : c'étaient deux esprits indépendants, qui aimaient plus commander que recevoir des ordres. Forcément, au bout d'un moment, la crise d'autorité se faisait sentir. Joe étant le plus vieux, il gagnait souvent, malgré des choix que Thomas considérait souvent comme discutables. Même s'ils bossaient dans les mêmes milieux, le vieux s'était enfermé dans un carcan classique. Mafia, contrôle général du crime, accord tacite avec le gouvernement, ordres et taxes prélevées sur activités totalement criminelles.

Lui, Sally, faisait ce qu'il voulait. Il cognait sur les riches, il montait des choses spectaculaires, il s'en sortait bien, et c'était brillant. Il adorait emmerder les riches et les sang purs. Il adorait arnaquer le monde, et que le monde ne sache pas qui était en train de l'arnaquer. Oh, c'était bien un merliniste, dans le fond, vu la puissance à laquelle il détestait le gouvernement et les mangemorts. Mais il ne prendrait jamais sa carte du MpM, contrairement à quelqu'un comme Fenton. Certains merlinistes restaient des pourris adoptant une posture – ce vieux con de Lawrence Wolf, à qui il avait piqué sept cent mille gallions – et qui ne feraient jamais rien. Ceux là méritaient une leçon, qu'il leur donnait sans aucun scrupule.

Bon, en attendant, il ne comprenait pas non plus ce que Joe lui voulait. Son père avait le don pour faire traîner les choses, et être mal-aimable sans raison. Et ce n'était pas le moment, avec Tom. Il était crevé par son attaque, il passait des nuits horribles, et il ne comprenait pas ce que son père lui voulait. Il aurait pu avoir la décence de s'inquiéter de savoir comment il allait, mais ce n'était pas vraiment le genre de la maison. Il alluma une cigarette et se servit une tasse de café, ignorant les ordres précédents qui étaient de rester assis – pour des choses comme ça, l'autorité de son père lui passait complètement au dessus de la tête.

« Puisque tu es au courant, merci de t'inquiéter de ma santé. »
Il tira sur sa cigarette d'un air nonchalant. « Je fais pas ça pour t'arranger, je te signale, papa. C'est mon boulot – mon vrai boulot, j'entends. » Il regarda autour de lui d'un air interrogateur : « T'as pas un truc à bouffer, je crève la dale. »

Sa nonchalance relevait presque de l'insolence. Il se foutait aussi des leçons de morales de Joe Emerald. Globalement, son père abandonnait depuis vingt la simple idée de se mêler de sa vie et de sa morale, en échange de quoi, Tom ne lui demandait pas grand chose. C'était un arrangement qui leur convenait très bien à tous les deux. Joe encensait Fenton, grand bien lui fasse, tant que Sally pouvait continuer à se marrer avec Fenton. Mais qu'est-ce qu'ils devenaient mortels lorsqu'ils se mettaient à parler de morale ! Surtout qu'ils étaient mal placés pour le faire. Fenton, cet abruti, aurait pu lui éviter Azkaban, il bossait avec le juge qui l'avait condamné. Quant à Joe...bon dieu, il avait fait tous les mauvais choix possibles et imaginables qu'on pouvait faire dans une vie. Voilà pourquoi Tom pensait qu'il n'allait pas le juger, pas essayer de lui donner de conseils ou de lui interdire de faire des choses. Voilà sans doute ce qui était le plus énervant avec Joe Emerald. Il pensait qu'il savait tout mais il ne comprenait rien.

« Mais de quoi est-ce que vous vous mêlez, tous ? Je te demande si en tant qu'auror t'as épousé la fille de gens que tu devais arrêter ? Si t'as eu deux gosses avec elle ? Je te demande si maintenant que t'es le boss de la foutue mafia londonienne, t'as épousé une flic ? » Il voyait littéralement rouge. Avec Anne, il ne savait clairement pas où il en était. Il devait la revoir, oui, mais sortir avec ? Il n'en savait rien. « Je ne l'ai pas vue depuis douze ans, merde ! Je suis passé pour un connard pendant tout ce temps, je veux juste arrêter d'avoir l'air d'un minable. Qu'est-ce que j'en sais si je veux sortir avec elle, tu crois vraiment que je me suis posé la question ? J'ai juste...merde, je sais pas ce que je veux faire. Au moins essayer d'arranger les choses. »

Il y avait autant de colère que de désespoir dans sa voix, parce qu'il avait la sensation très claire d'être totalement confus, et de perdre totalement les pédales. Est-ce qu'il voulait la revoir ? Oui. Mais sortir avec elle ? Peut-être. Mais pourquoi voulait-il la revoir, sinon ? Il n'en savait rien. Il ne voulait pas qu'on lui fasse la morale. Tom savait que ça allait être compliqué. Mais il voulait essayer. Peut-être que s'il lui parlait...mais elle était au département des Mystères, et si elle le dénonçait ? Non, ce n'était pas le genre de Anne. Oui, mais si on l'obligeait ? Trop d'informations se bousculaient dans son cerveau, et lui qui avait l'habitude de toujours avoir un plan de secours n'arrivait pas à formuler une seule pensée claire.

Peut-être est-ce pour cela qu'il partit au quart de tour dès que son père lui annonça qu'il parlerait lui même à Anne s'il s'avisait de la revoir. C'était un fumier, un connard, qui flippait pour rien et qui ne lui laissait aucune chance d'arranger la situation.

« Espèce de fumier ! »
Il essaya de lui lancer un sort, mais sans succès : malgré sa guérison, il restait fatigué, et peu de taille pour affronter Joe. Se ravisant, il agrippa son père par le col de son costume pour le faire tomber. « T'essaye de m'enfoncer, pas de m'aider, ordure ! »
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Dernière édition par Tom Sallybanks le Mar 14 Juin - 16:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI EmptyMar 14 Juin - 15:35

Le membre 'Tom Sallybanks' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé PA 4' :
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Résultat :
Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI 1453402453-echoue
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MessageSujet: Re: Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI EmptyMar 14 Juin - 16:44


Joseph Emerald ne savait pas quoi faire de ses enfants. Avec Fenton, cette attitude suffisait : il était autonome et n'avait besoin de personne. Il s'entendait simplement bien avec son père, et en retour, Joe était simplement fier de lui. Il préférait ignorer les scrupules de son ainé, ou le jugement qu'il portait sur lui. Tu es le salaud de la famille, Joe, lui avait un jour dit Douglas, son frère, mais ce n'est pas grave : il en faut bien un, de toute façon. Emerald n'avait jamais renié cette étiquette : la morale, ce n'était pas pour lui. Je suis l'homme des décisions difficiles et des choix impossibles, je suis l'homme prêt à tuer s'il le faut, pour vous sauver tous. Je n'ai pas peur. Je suis simplement là, et s'il faut me sacrifier pour rattraper vos conneries, je le ferais sans hésiter. Il voyait bien, parfois, la honte dans les yeux de Fenton, les remarques qu'il brûlait de lui faire.

Mais tu te tais toujours, et tu me laisses agir. Tu as compris. Tu sais que le monde a besoin de salauds comme moi pour qu'on puisse y reconnaître les héros, ces mêmes héros qui m'emmerdent, qui ne sont pas si parfaits que ça lorsqu'on gratte, qui cachent aussi leurs secrets. Toi, par exemple, Fenton, comme Douglas, ce sont vos principes, votre droiture qui vous ont tué, votre incapacité à savoir vous coucher, à savoir plier. Peut-être que moi, à l'inverse, je suis trop souple, je laisse passer trop de choses. Pourtant, il ne manquait pas de principes, contrairement à ce qu'il affirmait. Il n'avait jamais changé de camp. Il faisait affaires avec les riches, les oppresseurs, et il s'en gardait un bon paquet, parce qu'il se voyait comme un opprimé, et indirectement, refilait le reste aux opprimés. Il leur donnait un boulot, une raison de vivre, de faux papiers, des renseignements, du fric – combien de fois avait-il malmené ses propres règles sur les bénéfices, faisant volontairement tricher les croupiers pour faire gagner des gens qui avaient vraiment besoin d'argent ? Malgré tout ce qu'on pouvait dire de Joe Emerald, il ne laissait pas tomber les gens. Il était con, amoral, grippe-sou, buté, violent, autoritaire, mais souvent, il était le dernier ami qui vous restait lorsque vous étiez dans une sale situation.

C'est simplement du bon sens. Je suis pas un brave mais je suis pas non plus un salaud. J'essaye de survivre. Je ne peux pas sauver tout le monde, mais je ne peux pas ignorer le malheur. Il était profondément imparfait, profondément véreux, mais il lui restait des bribes de lucidité, des bribes d'humour et un peu d'humanité. Nous autres escrocs, nous sommes nés sous la même étoile. Mais on a un sale destin. Personne ne reconnaîtra jamais ma valeur, malgré tout ce que j'ai fait pour la prouver, et ce sera pareil pour toi, Tom, mon petit Tom. Je te vois encore avoir cinq ou six ans, je te vois encore à Poudlard, quand je pouvais te remettre sur le droit chemin en te foutant une baffe, parce que c'était suffisant. Aujourd'hui, à écouter son insolence, Tom lui ressemblait plus que jamais.

« Tu n'as qu'à prendre des gâteaux. Ta mère qui les a fait, elle me les a envoyé. Ca se trouve, elle essaye de m'empoisonner, donc je préfère que tu goûtes avant. »
Il fumait lui aussi une cigarette, pour Tom : «  Et pour te répondre, si je dois m'inquiéter à chaque fois que tu te fais casser la gueule... »

Ils avaient en commun le goût pour l'illégalité, mais plus il vieillissait, plus Tom ressemblait à sa mère...incisif, sans concession, franc. Ce n'était pas une surprise pour Joe. On est pas vraiment nés sous la même étoile, même si tu es mon portrait craché. C'est moi, mais un moi inclassable, intelligent et libre. Chargé comme un flingue, sec et nerveux, prêt à partir à la moindre provocation. Mais pas méchant, malgré ses foutues arnaques – il s'en sortait bien, la plupart du temps, d'ailleurs. Non, pas un mauvais garçon, malgré tous les sales coups où Tom avait été impliqué. C'était quelqu'un sur qui on pouvait compter, quelqu'un qui ne laissait pas tomber les gens, qui tout en en disant pis que pendre s'occupait d'eux s'ils étaient malades ou malheureux. Je pense que beaucoup d'amis autoproclamés du genre humain, n'ayant à la bouche que les mots de bienveillance et de compassion, sont en réalité plus égoïstes et indifférents que ce garçon qui a passé sa vie à se peindre sous les traits d'un méchant. Personne ne t'acclamera jamais comme un héros, mon garçon : tu vis à la mauvaise époque, et tu as fait les mauvais choix. Moi aussi, voilà pourquoi on ne peut pas se parler. Parles moi encore. Cette fois je pense qu'on peut y arriver, même si on se comprend mal. T'as une drôle de façon de faire, et de penser. Il comprenait les reproches, et oui, il savait qu'il avait fait les mauvais choix. Mais tout de même, il fallait qu'il essaye :

« Ce n'est pas à propos de moi, Tom ! Je n'ai jamais été à Azkaban, bordel, j'ai été assez intelligent pour ne jamais me faire avoir ! Mais toi...qu'est-ce que tu crois ? Qu'ils te laisseront continuer à magouiller s'ils découvrent ce que tu fais ? Ils te renverront là-bas ! »

Mais peut-être qu'il aurait du se taire, encore une fois, ou pour une fois peut-être, justement, et écouter les griefs de son fils. Mais Joe Emerald ne savait pas faire. On ne se comprend pas, mais ce n'est pas une raison pour se détester. On ne se comprend pas, mais je peux te sauver quand même. Il le croyait fermement, mais c'était faux. On est peut-être en train de se regarder dans le blanc des yeux, ma défaite et moi. Cela fit sourire Joe, qui ne se rendit pas compte qu'il allait trop loin : son fils lui sauta littéralement dessus pour le cogner.

L'avantage de faire deux mètres et d'être un ancien auror, c'est que même surpris, Joseph Emerald n'avait pas de problème pour se défendre. Par réflexe, il asséna un coup de poing à Tom, en plein visage, ce qui projeta son fils en arrière : il tomba au sol. L'adrénaline de Joe retomba soudainement. La personne qu'il frappait, c'était le petit garçon à qui il avait appris à voler sur un balai, qu'il avait emmené sur le Chemin de Traverse pour sa première rentrée, qu'il avait acclamé lorsqu'il était dans l'équipe d'Appleby.

« Merde. » Il fit le tour du bureau. « Allez, garçon, debout. » Il aida Thomas à se remettre sur pied. « Allez, assis. Tu veux de la glace ? Désolé. C'est vraiment un réflexe. » Il lui tendit un verre rempli de glaçons. Joe était sincèrement navré. « Tu ne vas pas me réattaquer, si ?

Il ralluma une cigarette, lentement, prenant le temps de savourer le goût du tabac. Il avait entendu ce que disait son fils lorsqu'il prétendait ne pas savoir où il en était. Je savais pas où j'en étais non plus, à la fin, avec Liz. Je l'aimais, par Merlin, je l'aimais, même si c'était la pire salope de l'univers, même si elle était partie, mais je voulais la tuer, et je savais pas si je voulais la revoir, mais j'aurais donné n'importe quoi pourvu qu'elle cesse de me faire la gueule.

« Tu es calme ? » Il lui jeta un regard intransigeant. « Ecoute...je sais que c'est dur à entendre. Je sais que tu m'en veux, mais tu peux pas continuer comme ça, Tom. A force de se mentir, de raconter n'importe, j'ai bousillé mon mariage, je sais ce que c'est. » Il leva une main pour arrêter son fils. « Oui, je sais, tu ne sais pas où tu en es. D'accord. Mais son point de vue compte pour toi. Donc il y a quelque chose. Alors qu'est-ce qu'on fait ? Tu peux pas continuer à lui mentir, c'est intenable, comme situation. Alors si tu penses qu'Anne Fraser est prête et capable d'entendre ça et à ne pas te dénoncer, tu lui dis la vérité – toute la vérité. Et si elle te fait la gueule après ça, alors que tu es honnête, que tu as le courage de lui dire ça – ce qui est une preuve de confiance, tu noteras – alors c'est une connasse, point barre. » Il tira sur sa clope. « Soit tu penses que ce n'est pas le cas, et dans ce cas, tu reprends ton attitudes des douze dernières années, et tu ne la revois pas. Mais il faut que tu décides, Tom. »

Il n'y avait pas de juste milieu. Il aurait voulu aider Tom, mais il savait aussi qu'il n'y avait pas de bonnes solutions. Que des choix difficiles, ou impossibles. Tout est comme ça, à commencer par l'amour. Il faut apprendre ça : aimer quelqu'un ne suffit pas toujours à le sauver.

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MessageSujet: Re: Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI EmptyMar 14 Juin - 16:44

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MessageSujet: Re: Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI EmptyLun 20 Juin - 14:27

D'aussi loin qu'il se souvenait, Tom s'était toujours engueulé avec son père, et ce pour tout et n'importe quoi, de ses fréquentations à ses choix de vies – des questions toutes plus ou moins existencielles. Il était moins proche de son père que de sa mère : Liz avait toujours été là pour lui, quand Joe disparaissait des heures, voire des jours, avec ses potes dans les bars ou bien en mission. Il voyait même plus ses grands-parents que Joe, autant dire que Tom, s'il ne pouvait entièrement détester son paternel, avec qui il avait un peu trop de points communs pour lui en vouloir réellement.

Il n'arrivait même pas à détester Fenton, avec qu'il n'avait strictement rien en commun mis à part un certain humour qui n'était pas évident à déceler si on ne connaissait pas son frère ainé. Mais simplement, parfois, ils ne se comprenaient pas, aussi bien avec Joe qu'avec Fenton. Il savait assez bien pourquoi avec Fenton : il essayait toujours d'être honnête, et se faisait toujours entrainer malgré lui dans des combines foireuses parce qu'il s'inquiétait pour les gens qu'il aimait et qu'il ne savait pas dire non. Pour Joe, c'était un peu différent. Son père se faisait moraliste en vieillissant, peut-être parce qu'il voyait bien où son propre comportement, qui versait totalement dans l'illégalité, l'avait mené. Mais essayer de ramener son gosse sur le chemin de l'honnêteté alors qu'on était soi-même le leader d'une grande partie de la mafia sorcière anglais, ce n'était pas possible. Il ne pouvait pas réussir.

Son père vieillissait, réalisa soudainement Tom, c'était ça, le mot clé. L'inquiétude sur ce visage creusé par le temps, il ne l'avait pas revu depuis le temps où il était à Poudlard, quand Joe courait après les mangemorts, quand l'avenir était bouché et que les gens tombaient comme des mouches, assassinés sauvagement. Il ne l'avait pas revu depuis ce temps : c'était la mine qui disait « qu'est-ce qui va arriver à mes gosses ? ». A cette époque, elle disparaissait vite : Tom se souvenait des rares moments passer avec son père, où il trainait avec lui et montait aux arbres, prétendant qu'il allait être joueur de quidditch. Et Joe était jeune, alors, maigre comme un clou, il s'en souvenait, et puis de sa teinture blonde dégueulasse.

Et maintenant ? Il lisait l'inquiétude sur le visage de son père. Et la crainte du gendarme. Il avait beau dire, le vieux, mais le système l'avait broyé. Il en avait peur. Trop de factures à payer, trop de compromission, trop de deal avec un ennemi qu'il méprisait. Quelque part, Tom avait érigé son père au rang de modèle, comme ses grands-parents, les plus grands voleurs de tous les temps, et comme sa mère, modèle de droiture intellectuelle, et de caractère. Joe avait oublié ce que ça signifiait d'être libre, d'avoir son propre libre arbitre. C'était ce qui guidait Tom : la liberté, et profiter des failles du système. L'argent ? Il s'en foutait. Il suivait simplement ses propres règles, et ça lui suffisait pour être heureux. C'était marrant à observer, mais Sally espérait qu'il ne vieillirait pas comme ça : perdre tout espoir et juste vouloir gagner sa vie, et même très bien la gagner comme Joe, c'était un sale plan, c'était minable.

Ils ne se comprenaient plus, sans doute, s'ils s'étaient jamais compris. Est-ce que c'était si grave ? Ca ne l'aurait pas été si son père avait admis qu'ils n'étaient personne, ni lui, ni Tom, pour juger de ce qui était bien était mal. Ils auraient pu s'asseoir, discuter. Ils auraient pu trouver un terrain d'entente. Ils auraient pu oublier à quelle point leur vie pouvait être merdique et à quel point ils ne savaient plus ou pas où ils en étaient. Ils auraient pu, si son père n'avait pas été un affreux donneur de leçon alors qu'il était très mal placé pour le faire. C'était sans doute ça que Tom digérait le moins. Ni lui, ni Joe Emerald, n'étaient pas dans le camp des immondes salopards, ni dans celui de la cruauté gratuite ; ils n'étaient pas non plus dans le camp des gentils : même avec leur vieux fonds d'humanité, et leur révolte profonde contre un monde qui décidément, refusait de les accepter, et les traitait par un mépris crasse, même avec les meilleures intentions du monde et leurs convictions, résolument humanistes, ils ne pouvaient pas y arriver. Tom savait ça : il avait bien essayé, mais voilà, il ne savait définitivement pas faire, et pire, il ne voulait pas. Parce qu'il avait déjà essayé, et que c'était ennuyant. Il ne pouvait pas le faire, il se serait flingué.

Donc oui, il était malhonnête, il prenait des risques, mais voilà : il ne pouvait pas se résoudre à suivre une voie qui le conduirait à respecter des règles auxquelles il n'adhérait pas, et où il fermerait sa gueule. C'était ça, l'objectif, disait Fenton : avoir une vie où il n'aurait à s'excuser auprès de personne. Tom préférait répondre qu'il voulait d'une vie où il n'aurait pas à s'excuser auprès de lui-même, pour ne pas avoir été honnête envers sa propre personne, pour s'être ennuyé, avoir manqué sa vie. Fenton disait aussi qu'avoir une vie ennuyante n'était pas le pire. Il disait que non, qu'ennuyant était le pire. Il préférait une vie correcte, ou loyale, peu importait le mot, il ne l'avait pas, c'était simplement quelque chose que Tom sentait confusément, envers lui-même. C'était ça, ce qu'il appelait une vie honnête.

Faire correctement les choses, du moins essayer, ne pas reproduire les mêmes erreurs trente-six fois...tous ces principes, curieusement, se retrouvaient et se condensaient si on abordait le sujet Anne Fraser, et son père n'y comprenait rien. Il paniquait, simplement, à cause de la peur du gendarme...alors oui, bien sur, Tom le savait, il y avait bien le risque qu'Anne le dénonce, mais il y croyait peu. Sally savait aussi que se taire ne serait pas toujours possible. Il pouvait mentir à des tas de gens sans rien en avoir à foutre, mais pour certains, c'était simplement trop dur. C'était comme mentir à Fenton, comme à sa mère, il n'avait jamais su vraiment faire. Et le fait que Tom savait pertinemment qu'il s'était comporté comme un connard pendant douze ans n'arrangeait rien. Ça ne lui ressemblait pas de se sentir coupable, mais voilà, c'était comme ça. Preuve qu'il était moins qu'il était moins mauvais qu'il ne le prétendait, peut-être...

C'était sans doute pour ça, autant que parce que son père se permettait de lui donner des leçons, que Tom était en colère. Il ne se mêlait pas de la vie des gens, il aurait franchement apprécié la réciproque. Mais bien sur, il était inutile de parler avec Joe Emerald. Il n'écoutait rien ni personne, et bien sûr, Tom ne pouvait pas avoir le dessus sur son père. Il heurta le sol, sonné. Peut-être que c'était simplement la fatigue – même s'il s'était à peu près bien remis de son passage à tabac par Chambers – mais si le coup de poing en lui même ne l'affecta guère, l'idée de s'être fait cogné par Joe lui donna presque envie de pleurer. Pas de douleur, plutôt de rage, ou de tristesse. Oh, il s'était déjà mangé des mandales, il s'était déjà frité avec des gens, mais Thomas ne s'était jamais battu avec son père : c'était peut-être ça, le vrai choc.

Il prit de bonne grâce le verre rempli de glace et le posa contre sa tempe, s'appropriant les gâteaux de sa mère au passage, avant de déclarer :

« T'y es pas allé de main morte, putain... »
Il allait avoir un œil au beurre noir. Tom sourit : « Ca commence à devenir une habitude, chez les gens, d'essayer de me latter la gueule, va falloir que ça s'arrête à un moment... » Ce n'était pas que pour le plaisir de râler, il avait sérieusement marre. Tom marqua une assez longue pause, puis affirma : « Je lui parlerai. » Nouveau silence. Puis il répéta lentement : « Je lui parlerai. Mais je veux que tu me foutes la paix. Tu comprends ? Je veux pas que tu te mêles de ça. » Il alluma lui aussi une cigarette : « Je m'en sors très bien tout seul. »

Etre honnête en parlant de sa propre malhonnêteté, sacré paradoxe, hein ? Tom jugea que ce n'était pas très important. Un de plus, un de moins, après tout...
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Joe Emerald
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MessageSujet: Re: Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI Boy, you'd better say goodbye to Miss Memory || Joe || FINI EmptyMer 13 Juil - 15:52

Alors, alors tu penses que tu peux dire quelle est la différence entre le paradis et l'enfer ? Entre le ciel bleu et la douleur pure ? Est-ce qu'ils ont réussi à te faire échanger tes héros pour des fantomes ? Ton idéal pour quelques pièces et un confort froid ? Est-ce que finalement, tu as échangé ton rôle de quasi-figurant dans la guerre pour un premier rôle dans une cage ? Les mots de Douglas résonnaient encore et toujours dans sa tête. Joe Emerald les ressassait depuis une éternité. Son frère était mort depuis longtemps, et ils n'avaient cessé de s'engueuler pour des conneries. Doug était un type bien, un type droit, honorable, sans concession. Ils ne se comprenaient pas – Joe était bien trop malhonnête, bien trop peu impliqué dans la grande lutte entre puristes et merlinistes  pour tout à fait s'entendre avec Douglas. Pourtant, il regrettait son frère. Comme je souhaiterais, comme je souhaiterais que tu sois ici, mon vieux. Je ne suis qu'une âme perdue qui essaye de sauver ce qui peut l'être, je tourne et je cours dans le même monde, froid et à mon image, qui se compromet pour un peu de fric tout en gardant quelques vieilles idées honnêtes. Oh, j'ai toujours les mêmes vieilles peurs, et je ne sais pas quoi faire.

Ce n'était pas la peur du gendarme qui poussait Joe à se méfier d'Anne Fraser, ou à tenter d'avertir son fils. C'était sa connaissance aigue du problème qui rongeait le Ministère de la Magie, toutes les institutions de ce pays. Il en avait été membre. Là bas, si tu veux survivre, il faut être un salaud. On te dis qu'il y a une place pour toi au soleil, mais d'abord, tu dois apprendre à sourire lorsque tu assassine quelqu'un. Il ne voyait pas Tom comme quelqu'un de naif. Il savait que son fils n'était pas tout à fait le serveur qu'il prétendait être. Ce n'était pas mon cas non plus, et pourtant...ce monde était un sale monde, Joe le savait depuis longtemps.Ceux qui se révoltaient finissaient par payer : l'humanité ne triomphait pas, c'était les salauds qui menaient le monde, alors il en avait accepté les méthodes, jusqu'au bout. Mais dès que vous montrez une faille, ou que vos vieilles idées sont encore là, que vous refusez de les abdiquer, alors ils vous débarquent, peu importe qui vous êtes, peu importe si vous leur avez consacré votre vie, si vous avez adopté le même discours, si vous aussi vous êtes devenu un salaud. Pire, on vous accusera, vous deviendrez le méchant de l'histoire.

Ce n'était pas quelque chose que Joe Emerald pouvait dire précisement. Parce qu'il ne savait pas quelle genre de personne était véritablement Anne Fraser. Il ne la connaissait pas. C'était juste la méfiance préventive d'un vieux briscard envers un système qu'il utilisait et qu'il cotoyait depuis des années. C'était plus ou moins aussi une méfiance de classe, une méfiance dictée par son milieu d'origine. Tu passes ta vie à essayer d'arriver au niveau de ce milieu, des riches, des puissants, et même quand tu y es, on te fait bien sentir que c'est pas ta place. Bien sur, il ne peut pas écouter, ou entendre ça, et ça ne changera rien que je le dise. On se battra pour rien.

Comme d'habitude, non ? C'était dans leurs habitudes, c'était leur relation père-fils classique, après tout. Joe et Tom n'étaient jamais d'accord sur rien. Parce qu'ils se ressemblaient, et parce que Tom ressemblait en plus à sa mère, ça ne pouvait qu'aboutir sur des conflits. Il se contenta d'un sourire un peu amusé, maintenant que la situation était un peu rassénérée, quand son fils se mit à râler :

« Avoue que tu cherches un peu les ennuis. Entre nous, c'est différent, on est comme ça tous les deux, et ça s'arrête rapidement. »
Parce que Tom ne pouvait pas gagner contre lui, et que lui ne pouvait pas se laisser aller à frapper son propre fils, tout de même. Ce qui limitait singulièrement l'ampleur et la durée des potentiels affrontements. « Pour Chambers, par contre...bon, il s'est fait amplement avoir – comme je te l'ai dit, j'ai fait une bonne affaire -  alors tout est bien qui finit bien, mais tout de même ! Je crois que tu ferais bien de te faire oublier quelques temps. Juste histoire de ne pas retomber sur un maboul qui veuille te buter, tu vois ? »

Il laissa Tom poursuivre. Soupira. Il est barge, et il l'aime. Génial. Comment tu peux préférer parler à quelqu'un qui potentiellement ne te dit pas tout et qui peut te dénoncer plutôt que d'assurer ta propre survie ? Ca lui passait complètement au dessus de la tête. Joseph ne comprenait vraiment pas. Tom avait tout : du fric, des combines qui marchaient bien lorsqu'il ne faisait pas trop le con, à ce qu'il semblait, et il risquait de tout gâcher. Tu aurais fait pareil – mieux, tu as fait pareil. Par amour pour Liz, tu t'es attiré les premières foudres de tes chefs, et c'est là que ton déclin a commencé. Il soupira. Oui, il était très mal placé pour donner des leçons à Tom, surtout que son fils choississait une option qu'il avait lui-même proposé.

« Ca vaudrait mieux. Ta mère savait à quoi s'en tenir sur moi et je savais à quoi m'en tenir sur elle. C'est pour ça qu'on a réussi à s'entendre. »
Puis Liz était partie, mais ça c'était de l'histoire. Et il ne pensait pas que son fils tiendrait autant de temps avec Anne Fraser que lui avec sa femme. Ou si ça arrivait et qu'il y avait mariage, il mangerait son chapeau, parole ! « Mais, Tom, garde à l'esprit qu'elle ne t'a jamais tout dit, tout de même. Elle ne t'avait pas parlé, pour les Mystères. Anne Fraser est peut-être merveilleuse, mais qui sait ce qu'elle cache encore ? » Il soupira de nouveau. Quelle situation pourrie. « Tu peux y aller, si tu veux. »

Il laissa son fils partir, et resta un instant dans son fauteuil, immobile, regardant la fumée de son cigare dessiner des volutes au plafond. Il lui sembla que Tom voulait lui demander quelque chose, au début de leur discussion, mais il avait oublié quoi. Tant pis. Finalement, il se leva, et lança une poignée de poudre de cheminette dans la cheminée. Il fallait qu'il parle à son beau-père, qui dirigeait un service important au ministère : à défaut d'être écouté par Tom, il pouvait éventuellement contacter par des amis communs Anne Fraser elle-même. Peut-être serait-elle plus raisonnable.
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