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Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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C'est sans danger ? || Anne [Fini]

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Hypérion A. Nott
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Hypérion A. Nott


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MessageSujet: C'est sans danger ? || Anne [Fini] C'est sans danger ? || Anne [Fini] EmptyDim 24 Jan - 23:39

C'est sans danger ? || Anne [Fini] Photofunky

Chaque jour était un éternel recommencement. Ou plutôt, devait être un éternel recommencement. Car pour Hypérion Alderan Nott, chaque jour était l'occasion rêvé de foutre un peu plus la merde dans sa vie déjà bien remplie. Et ses ennuis commençaient souvent avec une femme. Ou plusieurs. Le charme et les paillettes n'avaient qu'un charme éphémère et souvent venait à tomber le masque de l'éternel enculé. C'était ce qu'était Hypérion, à n'en pas douter, un petit enfoiré de première qui prenait autrui pour un imbécile et se jouait des codes sociaux et moraux pour faire de sa vie, à lui, un spectacle continu. Alors, non, la vie d'Hypérion n'était pas monotone, et chaque jour n'était définitivement pas un éternel recommencement.

Ce matin c'était Alice Dufort, une espèce d'allumeuse française qu'il avait vaguement rencontrée hier au gala des photographes et reporters de la presse magique Européenne. Il ne la connaissait que très peu, pour ainsi dire s'il avait retenu qu'elle bossait pour Images Magiques, il en aurait été heureux, mais le fort intérieur de la demoiselle, celui-là, il le connaissait bien. Il devait glisser une note à la réception de l’hôtel pour souligner l'effort quant aux matelas et sommiers tant c'était résistant et bien isolé. Il y penserait.
En attendant, Alice n'était pas très heureuse. Voire, pas du tout. Elle l'avait levé en trombe, à coup de beignes dans le ventre et claques sur le visage – Salazar soit loué, elle évitait les bijoux de famille. Elle n'y allait pas de main morte, la française et son petit caractère un peu trempé faisait son effet sur Nott qui l'embrassait follement alors qu'elle le repoussait sans cesse. Il la plaqua contre le lit en la retournant, lui empêchant tout mouvement brusque, avant de lui adresser un sourire amusé.

-Sauvage.

Ni une, ni deux, elle lui enfila un coup de genou dans les parties génitales qui le fit lâcher prise et tomber sur le côté, puis sur le sol, hurlant à la mort, riant de plus belles.
Alice se leva, nue comme un verre avant d'enfiler ses sous-vêtements et de l'insulter de tous les noms tandis qu'il se relevait comme il pouvait sans lâcher son engin d'une main. Elle termina de s'habiller, prit son sac d'une main et l'insulta en français pour finir avant de claquer la porte.

-Voilà une femme, putain.

Et il s'écroula par terre, ruminant sa douleur dans d'ultimes râles tout en riant à petits feux. Merde ce qu'il aimait cette vie de dépravé. Hypérion était un homme connu – bien que connu par ceux lisant la presse évidemment, il n'était pas une star – influent grâce à ses contacts et à son nom, et riche. Tout était à sa portée. Et lui, contrairement aux autres de son âge – trente-huit ans tout de même – et de sa classe sociale qui se foutait un balais dans les fesses dès leur passage à l'âge adulte, vivait de plein fouet la vie qui s'offrait à lui. Mais lui, ne se pavanait pas. Lui, ne fanfaronnait pas. Lui, n'exultait pas. Hypérion avait une classe que peu pouvait prétendre avoir en public, il était fin et distingué, cinglant et drôle, mais jamais débordant ou extravagant. Il ne criait pas sa richesse au monde, ni ne se prétendait supérieur. Hypérion était l'hypocrite opportuniste et égocentrique d’élégance. Sauf peut-être en privé.
Il mit une bonne heure à se relever. Sonna les douze coups de midi. Il fit venir un repas dans sa suite, prit tout le temps nécessaire pour apprécier le repas puis s'habilla de la plus élégante manière.
Il quitta l'hôtel vers quinze heures et passa par chez lui, dans le centre même de la capitale Londonienne où il s'était trouvé un appartement digne de ce nom pour un Nott à Prince Consort Road. Il avait pour voisine une gamine d'à peine vingt ans qui puait le fric à plein nez et qui, par-dessus le marché, s'en vantait comme si cette fortune était la sienne. Connasse. Il pensait à lui faire livrer des fientes de Sombrals pour la Saint-Valentin. C'était de bon goût, et ça allait bien avec son teint.

Chez lui, il attrapa du papier, et une plume, écrivit à sa fille, Cassidy qu'il allait voir les Holyheads ce soir, au Stade de Quidditch de Westminster, et que, si ça l'intéressait, elle pouvait l'y rejoindre. Est-ce que l'écervelée de grand-mère la laisserait partir c'était une autre histoire, mais qu'importe, il tentait le coup. Il glissa une place dans l'enveloppe, puis la lettre, qu'il scella de son propre sceau à la cire chauffée avant d'appeler son hibou qui s'envola à travers les beaux bâtiments du quartier riche de Londres.

Il quitta le domicile aux alentours de dix-neuf heures pour rejoindre le stade où venait se ruer la population magique Londonienne. Un match était un événement important. Et il était important d'y aller. Hypérion adorait le Quidditch bien qu'il n'est jamais été un grand joueur, il avait su rester dans l'équipe de Serpentard trois ans de suite en son temps. Alors il appréciait aller voir des professionnels jouer. C'était, visuellement, stimulant, et ça permettait de faire vivre le réseau social. Car Hypérion n'était pas de la plèbe. Il n'y allait pas seulement pour se divertir. Pour lui, à son niveau, il s'agissait de se montrer, d'apprécier le spectacle, mais de faire comprendre son omniprésence à ses congénères de rang sociale. Il était partout, voyait tout, entendait tout, et ne laissait aucune place à l'absence. Il fallait qu'on le voit. Et, croyez-moi, depuis l'avènement du Lord, Hypérion était une sommité qu'on ne loupait plus.  

Il passa par les sous-sols privés du stade – l'entrée des hommes et femmes d'exceptions – puis gagna le milieu des gradins où se situaient les loges. On ne lui demanda aucun justificatif. A peine entré, c'était champagne et petits fours à volonté. Il prit une coupe et s'en alla de ci, de là à la rencontre des âmes en peine. Pour peu qu'une Alice Dufort bis se pointe, il pouvait même finir la soirée en beauté. Il n'espérait pas une victoire totale – c'était compliqué – mais au moins quelques points de marqués, de beaux tirs et, pourquoi pas, quelques fautes pour pimenter l'action. On ne parlait plus de Quidditch.

Il passa à travers les quelques noms, salua à peu près tout le monde distinctement et individuellement. Allant de compliments en compliments – il était d'un naturel extrêmement charmeur c'était un fait – baisant chaque main de dame, et poignant chaque main d'homme. Il se laissa aller à une vague discussion presque intéressante avec Narcissa Malfoy qu'il respectait sans apprécier, puis salua franchement Yaxley. Il aimait bien ce vieux gars. C'était un dur, un vieux de la vieille, mais lui et son père s'entendaient extrêmement bien et, par extension, Hypérion l'avait en estime depuis des années. Ils se fréquentaient aujourd'hui comme des sommités du gouvernement anglais magique alors qu'il y a dix ans de cela, l'un était un fugitif pendant qu'Hypérion le cachait chez lui à Bristol de temps à autres.

Fini la discussion, Hypérion se laissa guider jusqu'au balcon des loges qui donnait directement sur le stade. C'était les premières festivités d'avant-match. Les gradins se remplissait. C'était grandiose, en fait. Et il était une brique de tout ceci. Il en aurait ri tant il trouvait la situation drôle. Lui, faisant parti d'un tout. Qui l'eût cru. Il était plus du genre loup solitaire à se faire minette sur minette sans se soucier du bien commun, en écrivant deux trois essais bien construits mais franchement coup de pub, plutôt que sommité d'un gouvernement politique. Tout du moins affilié à ce dernier.

Il resta là, un moment, à contempler le monde, le peuple, duquel il ne faisait pas partie. Sirotant son champagne avant d'allumer une cigarette.
La vraie vie n'était pas dans ce stade. Mais dans cette feuille à tabac. Il fredonnait dans sa barbe.

-'Cause London is drowning, and I live by the river
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Anne Fraser
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MessageSujet: Re: C'est sans danger ? || Anne [Fini] C'est sans danger ? || Anne [Fini] EmptyLun 25 Jan - 1:59

Anne était une grande fan de Quidditch. Enfant, elle avait eu l'occasion d'expérimenter bon nombre de sport : danse classique, tennis, équitation, natation, golf, badminton, hockey, ... La danse l'avait passionné pendant deux ans, jusqu'à ce que son professeur fasse une remarque négative sur son manque de grâce et lui retire son rôle du spectacle de fin d'année. Rancunière, elle en avait conçu une rancœur énorme et avait décidé de quitté la danse du jour au lendemain. Trois ans après, elle refusait toujours systématiquement de dire bonjour à son ancien professeur et ce malgré les remontrances de sa mère. L'équitation et le golf étaient des sports mondains pratiqués par la haute société anglaise. Il n'était pas rare le dimanche qu'elle accompagne ses parents lors d'un concours hippique. Tirée à quatre épingles, elle avait appris à observer et rester calme lors de ces spectacles qu'elle avait trouvés si ennuyeux dans sa jeunesse. Le tennis et le badminton lui avaient plus, mais elle trouvait ces sports très solitaires, trop peut-être pour elle. Quant au hockey, sport pratiqué dès le plus jeune âge dans les écoles privées anglaise, il permettait de se défouler. C'était probablement le sport qu'elle avait le plus apprécié pour son côté libérateur, parfois violent, mais aussi pour l'esprit d'équipe qui le caractérisait. Plus jeune, elle avait aimé être en compagnie des autres, ce n'est qu'une fois son secret à porter qu'elle avait généralement mis un mur assez discret entre elle et le reste des gens. Une distance de sécurité qui empêchait tout un chacun d'être trop curieux la concernant. La rendant presque banale alors qu'elle ne l'était pas. Ca ne l'avait pas empêché de faire du Quidditch. Elle était rapidement - avant même son entrée à Poudlard - tombée amoureuse de ce sport.

Elle se souvenait de son premier match comme si c'était hier. Elle avait huit ans la première fois qu'elle apprit l'existence de la famille biologique de sa mère. Leurs premières rencontres furent empreintes d'une gêne que personne ne pouvait s'empêcher d'éprouver. En particulier du côté des adultes. Bien qu'elle n'ait jamais été d'un naturel timide, Anne s'était sentie partagée entre curiosité, peur et enthousiasme à l'idée de découvrir ce monde et cette famille inconnue. On lui avait toujours parlé de la magie dans les contes pour enfant, mais pas un seul instant elle n'avait imaginé que celle-ci puisse vraiment exister et encore moins qu'elle puisse la posséder. L'enfant arrivait dans une famille nombreuse puisque ses grands-parents, avaient eu quatre enfants, qui, le cadet mis à part, avaient eux-mêmes engendré plusieurs enfants. En tout et pour tout, ils étaient six petits enfants à être fréquemment chez ses grands-parents car si ceux-ci n'avaient rien de grands-parents gâteaux, leur maison étaient tout de même un point de rendez-vous ou tout le monde allaient et venait en particulier le samedi où la vieille demeure familiale vivait au rythme des cris et des rires des enfants courant et jouant dans la résidence sous l'œil vigilant des elfes de maison. Néanmoins dans son cas, il fallut un temps d'adaptation. Si les enfants s'étaient vite très bien entendus entre eux, la relation avait été plus malaisée avec ses oncles, tantes et grands-parents qui accueillaient pour la première fois au sein de leur famille une sang-mêlé. Pour essayer d'apprendre à mieux ce connaître, mais aussi pour faire savoir aux yeux du public qu'ils avaient pris sur leur aile cette pauvre nièce éloignée au statut de sang déchu, ils avaient décidés de l'emmener à un match de Quidditch. Elle n'en avait jamais vu un de sa vie, et c'était avec émerveillement qu'elle avait découvert le stade, les règles du jeu et tout le reste. Ce n'était pas un match exceptionnel, par la suite, elle en avait vu des biens meilleurs, mais c'était à ce moment-là exactement qu'elle était tombée amoureuse du score. Le match opposait les Pies de Montrose aux Harpies, ses cousins soutenant les Pies, elle avait fais de même, et depuis, elle soutenait encore son équipe favorite avec la même ferveur. Plus tard, lorsqu'elle avait appris que l'on pouvait jouer au Quidditch à Poudlard, elle prit la décision de rentrer dans l'équipe de sa maison coûte que coûte.
 
C'est en entrant, lors de sa deuxième année dans l'équipe de Quidditch comme poursuiveuse remplaçante qu'elle fit la connaissance de Tom Sallybanks avec qui elle fut amie durant toute sa scolarité à Poudlard, mais également d'Hypérion Nott. Plus âgé qu'elle, elle ne fut qu'un an dans la même équipe que lui, et encore, comme remplaçante. Il était amical, et contrairement à d'autres, il n'avait jamais spécialement essayé de martyrisé les plus jeunes de l'équipe. Elle se rappelait de lui comme un homme à femme, déjà à Poudlard, il enchainait les conquêtes. Elle ne l'avait pas bien connu, mais elle l'avait apprécié, des années plus tard, quand elle sortait de Poudlard, ils s'étaient retrouvés et étaient devenus amis. Leur amitié était teintée de quelque chose de "piquant" à défaut d'un terme approprié puisqu'elle était construite sur une tension sous-jacente. Hypérion avait fais avec elle, ce qu'il avait fais avec toutes les femmes de son entourage, c'est à dire, la draguer. Anne s'était refusée à lui. Plusieurs fois. Ce qui avait fini par devenir presque un jeu. Elle savait qu'il ne l'appréciait pas plus qu'une autre, ce n'était jamais que sa façon d'être, mais si en tant normal, elle n'était guère animé par les scrupules et qu'elle estimait que la fin justifiait les moyens, elle faisait une exception pour ses amis et sa famille. Nott, comme tout les sangs purs se souciait de la nature du sang des gens qu'il fréquentait puisque c'était la nature même de ce sang qui définissait en partie les relations des gens les uns envers les autres dans la société. Le gouvernement actuel essayait de changer les choses, mais Anne ne se sentait pas confiante, l'histoire sorcière était trop ancrée en eux pour que les choses changent vraiment en profondeur. Quoiqu'il en soit, elle estimait que s'eu été lui faire un coup bas que de céder à ses avances - si elle en avait eu envie - sans être honnête. On pardonne plus vite à une amie d'avoir laissé ce genre de chose sous silence qu'à une amante. Elle s'embarrassait probablement pour rien, mais elle avait sa propre vision des choses et elle s'y tenait depuis plus de quinze ans ce n'était pas pour la changer du jour au lendemain.
 
Ce soir, elle le rejoignait à Westminster pour aller voir un match des Hollyheads. C'était l'évènement de la semaine, elle savait que la moitié du gratin sorcier y serait. Elle prêta donc une attention particulière à sa tenue en restant élégante, mais sans trop d'ostentation, ca restait un match de Quidditch après tout. Une longue jupe d'un vert bouteille profond agrémentée d'un chemisier ouvert blanc et d'une capte assortie à sa jupe et un bijou discret. Elle transplana non loin du stade et s'y rendit à pied. Elle se rendit dans la loge où elle savait qu'elle trouverait Nott et y entra sans difficulté. Elle était une habituée du stade et les vigiles la connaissaient sans compter que son statut de Langue de Plomb lui donnait des entrées partout sans que personne n'y trouve rien à redire. Puisqu'on ne savait jamais exactement ce qu'ils faisaient et qu'eux-mêmes ne répondaient jamais aux questions, on ne se mettait pas en travers de leur chemin de peur de gêner leur travail et d'en sentir les répercutions dans un futur plus ou moins proche.
 
La femme du ministre était là, elle la salua avec déférence en vertus de son statut social, mais également en tant qu'amie de sa grand-mère. Prudence Parkinson avait très bien connu la mère de Narcissa et Bellatrix Black et elle avait été la marraine de la sœur cadette de celle-ci avant qu'elle ne soit reniée par la famille. Sa grand-mère lui en avait parlé une seule fois alors qu'Anne lui demandait comment elle connaissait Narcissa. Après lui avoir raconté l'histoire, elle lui avait enjoint de ne pas jamais en parler, le sujet étant tabou. Anne déjà habituée aux secrets n'en avait plus jamais dit un mot. Elle fit le tour de la pièce, saluant ceux qu'elle connaissait et avant d'arriver enfin près d'Hypérion qu'elle embrassa avec familiarité. Elle savait que les gens dans la pièce la regardait, parfois mal à l'aise sans savoir comment la considérer. Ses relations familiales et son travail lui donnaient droit à tous les égards, mais la nature de son sang faisait une tâche dans son curriculum vitae qui l'empêchait d'être considérée comme une marchandise potentielle pour d'éventuel fils à marié. Elle en était presque reconnaissante, les rendez-vous arrangé ne l'avait jamais intéressée.
 
"J'espère que tu n'attendais pas une jolie blonde."dit-elle, en s'asseyant à côté de lui. Elle ôta sa cape, croisa les jambes et remis en place sa jupe tout en faisant signe qu'elle désirait qu'on lui serve à boire. Une fois son verre arrivé, elle trinqua avec son compagnon :
 
"Et donc, pourquoi voulais-tu me voir ? J'imagine que ce n'est pas pour le simple plaisir de ma compagnie aussi agréable soit-elle."
 
 


Dernière édition par Anne Fraser le Mar 26 Jan - 22:38, édité 2 fois
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Hypérion A. Nott
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MessageSujet: Re: C'est sans danger ? || Anne [Fini] C'est sans danger ? || Anne [Fini] EmptyLun 25 Jan - 19:23

Anne Fraser était une énigme, une équation non résolue encore. Aux yeux d'Hypérion, c'était une très belle femme et réussir à la charmer aurait été une belle preuve de son talent inné pour attirer la gente féminine dans son lit. Elle, elle avait toujours résisté. Comment ? Pourquoi ? Très honnêtement, même avec toute l'objectivité dont il aurait bien voulu faire preuve, il ne trouvait pas de raison valable. Il avait tout ce que l'on pouvait apprécier dans un coup d'un soir. De l'argent – donc l'assurance de ne pas se retrouver dans un endroit miteux pour dormir – du charme et de la discussion, certainement l'un des meilleurs palmarès du monde mondain sorcier et assurément les meilleurs éloges physiques du moment. Nous exclurons volontairement tout avis personnel sur sa personne qui aurait faussé l'enquête visant à générer un avis objectif sur l'homme en question.
Homme à femme, mais jamais envahissant. En fait, Hypérion détestait qu'on lui dise non. Et il était d'une nature extrêmement mauvais joueur. Soit. Mais s'il y avait bien une chose que l'homme avait saisi, c'était l'importance du calme, du sang-froid et de l'indifférence. Alors il n'insistait pas. Il patientait, revenait de temps en temps à la charge d'une manière faussée, ou différente. Jusqu'ici il avait toujours réussi son coup. Sauf pour Anne.
Et au-delà de tout cet aspect purement sexuel, il résidait chez Hypérion un véritable intérêt dans la relation avec cette demoiselle. Elle avait une distinction particulière, une manière de se comporter, d'appréhender son entourage qui amusait le rédacteur. C'était un homme qui, sans vantardise, connaissait du monde, voire du très beau monde. Les manières, l'élégance étaient monnaie courante. Mais les gens à ce niveau-là, se distinguaient finalement simplement par de petites choses, de petits gestes, des caractères, et dans ce genre là, Anne faisait office d'exemple parmi les connaissances de Nott – qui, lui non plus, n'était pas à plaindre niveau caractère. Alors il avait appris à l'apprécier pour ce qu'elle était, et ce qu'elle avait à dire. Tout avait un intérêt pour Hypérion. Et Anne était langue-de-plomb. Il n'attendait certainement pas des informations qu'elle ne pouvait, de toutes façons, pas donner. Mais simplement des pistes, des idées. Car elle en lâchait. Pas volontairement, jamais, mais c'était ce qui avait rendu Hypérion si populaire : l'art d'entrevoir à travers les mots ce que les gens ne voulaient pas dire. Aussi, de simples phrases pouvaient le mener à de grands articles. Et il n'insistait jamais pour obtenir ce qu'il désirait.

Il aimait le Quidditch. Ce n'était pas un fan invétéré, à vrai dire, il considérait plus l'aspect sous-jacent du sport – le réseau, la démonstration sociale – que le réel effort sportif. Mais il aimait ça. C'était tout de même divertissant, soyons honnêtes. Mais comme toujours, tout était question d'intérêt. Le spectacle qu'offraient les Harpies ce soit n'était qu'une couverture à une discussion non plus dérangeante, mais qui n'avaient rien à faire dans les oreilles mal intentionnées. Et pourquoi choisir un lieu public alors ? L'image. Les gens comme Hypérion, comme Anne, comme Malefoy, comprenaient ce que le peuple ne saisissait. Voir Hypérion parler à une langue-de-plomb c'était lui accorder de la crédibilité, et c'était dans son intérêt. Elle, ses motivations lui étaient propres. Mais pour Hypérion c'était tout tracé. Un journaliste qui allait même jusqu'à avoir des entretiens privés avec les agents du département le plus mystérieux du ministère, c'était lui assurer une certaine présence professionnelle.
Et tout ceci n'avait aucun lien avec la discussion qu'il menait avec Anne.

Elle venait de le rejoindre, pimpante comme toujours. Elle prit place, et commanda un verre. Nott trinqua avec elle avec élégance avant de sortir son paquet de cigarette et de lui en proposer une.
Il posa son verre.

-Malheureusement, j'attends toujours une jolie blonde.

Il esquissa un sourire en coin. Tout ceci était pour lui un immense jeu de plateau où le plus malin menait sa bataille en avançant, lentement, pion par pion. Que l'on parle d'amour, de politique, de sexe, ou de sorcellerie, tout se rejoignait. Pour Hypérion, rien ne devait être laissé au hasard. Un silence était placé là où il voulait qu'il soit. Tandis que le monde se pressait pour découvrir, expérimenter, recommencer, échouer, réussir, Nott, lui, apprenait à observer.
Ses yeux parcourait la foule des gradins entourant le stade où les joueurs entraient pour le match. Il attrapa sa coupe qu'il porta à ses lèvres puis se pencha de biais légèrement vers Anne.

-Je parie sur les Tornades. Ils sont en plein essors sur les derniers matchs de la saison.

Et il aurait été tenté de rajouter que les Harpies étaient franchement mauvaise dans leur style. Mais ça risquait de se savoir, et c'était Cassidy qui allait lui faire un malheur. De toutes les répercutions qui pouvaient lui retomber dessus, c'était les enfantillages de sa fille qui lui montait le plus à la tête. Logique. Elle avait un don inné pour briser les noix quand elle en avait envie – mais elle était adorable. Dire que ça venait seulement de sa mère aurait été mentir, mais il aimait bien cette version là des faits. Alors c'était le côté Faulkner qui était en faute. Certainement par les Nott qui, anges gardiens, n'étaient que là pour rétablir l'équilibre. Étrange qu'il n'ait d'ailleurs toujours pas récupéré la garde sa propre fille.

Il termina son verre avant d'en commander un nouveau. Tandis qu'on le servait, il continua.

-A croire que je ne peux pas apprécier une amie et sa compagnie pour ce qu'elle est.

Il alluma une cigarette et se tourna vers le serveur qui pensait partir sans encombre.

-Vous, Wilson ?
-Finn, Monsieur.
-Bien sûr. Vous convenez que j'apprécie la compagnie des gens n'est-ce pas?
-Je... suppose que oui, Monsieur.
-Vous supposez bien Wilson. Allez, hop hop, fuyez.

Il leva sa coupe légèrement en direction de Anne et bu ce qu'il fallait.

-Enfin, tu supposes juste. Comme à chaque fois je présume. Il laissa un silence. est-ce que tu te souviens d'Edward Foster ? Un Serdaigle, un an ou deux de moins que moi. Il jouait aussi au Quidditch, attrapeur pendant deux ans sur mes deux dernières années.

Il lui fit glisser une photo où l'on voyait l'homme en question faire transiter dans les mains d'un autre homme une pochette. Le tout avait un aspect suspicieux. Presque illégal.

-Connaîtrais-tu le destinataire ? Et, je me demandais aussi... Il pivota amusé, un sourire aux lèvres, enjoué Si tu ne saurais pas où je peux trouver Foster !

Il lui adressa sa coupe, comme un hommage, puis d'un œil plus dur mais toujours amusé et sous-jacent, glissa d'une voix plus doucereuse :

-J'ai vraiment besoin de toi sur ce coup Anne.

Plus qu'une jolie blonde, il lui fallait ce coup. C'était presque primordial. Non pas pour sa renommée, car elle n'était plus à faire, ni sa carrière. Mais pour son estime propre. Car Hypérion détestait stagner, et Salazar seul savait que le monde magique anglais avait une trop forte tendance à se reposer sur ses lauriers.
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    | Gryffondor ;; 6ème année

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Cassidy H. Faulkner-Nott
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Cassidy H. Faulkner-Nott


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MessageSujet: Re: C'est sans danger ? || Anne [Fini] C'est sans danger ? || Anne [Fini] EmptyLun 25 Jan - 19:35

Allongée dans son lit, Cassidy soignait une mauvaise grippe. Elle était parfaitement remise mais laissait traîner pour profiter des longues siestes de l'après midi. Tout en caressant paresseusement la courte fourrure grise de Nietzsche, elle lisait vaguement le dernier numéro de Martin Miggs, le moldu fou.

Soudain le poil de la chatte se hérissa et elle se mit à feuler nerveusement, au même moment un hiboux vint toquer délicatement à la fenêtre. Cassie reconnu sans peine le majestueux grand duc de son père. Elle posa délicatement la main sur le dos de Nietzsche pour l'enjoindre à se calmer et bondi hors du lit.

Elle parcouru rapidement le court message d'Hypérion:

Citation :
Holyhead/Tushill à Westminster ce soir. Rendez-vous loge VIP - grand mère pas conviée -

La gamine sauta de joie, c'était une fan absolu de quidditch et une supporter acharnée des Harpies. En loge VIP en plus, la dernière fois quelle était allée au match avec sa mère elle avait des places minables au milieu de la plèbe. Et comme Cassie était haute comme trois pomme elle n'avait quasiment rien vu du match.

"M'maaaaaaaaaan" hurla t-elle en dévalant les marches de l'escalier quatre à quatre "Papa m'invite à aller voir un match à Westminster ce soir! J'peux y aller? Steuplaît?"

Seraphita qui lisait (oui, et alors?) le dernier best seller de Nymphéa DuMoldu -complètement débile ce roman policier, j'ai deviné tout de suite qui était l'assassin- laissa échapper un commentaire perfide:

"Pas besoin de te déplacer, je peux déjà te dire que..."

"Maman" l'interrompit Demelza "ne te sers pas de ton troisième oeil pour gâcher le plaisir de gens tu veux?"

"Quant à toi" continua à t-elle à l'attention de Cassidy "viens par ici que je t'examine"

De mauvaise grâce Cassidy laissa sa mère vérifier que tout était en ordre: ouvre les yeux, tire la langue, respire fort, tu as pris ta pimentine?, etc etc...

"Bon tu m'a l'air en état de sortir, MAIS, j'y mets trois condition, alors ouvre grand tes oreilles
1 - Je veux que tu range ta chambre avant, c'est un vrai capharnaüm
2 - Couvres toi bien et ne mange pas de cochonneries sucrées
3 - Je travaille à l'hôpital cette nuit, alors J'EXIGE que ton père te raccompagne à la maison, transplannage d'escorte, portoloin, rétablir la connexion de cette fichue cheminée, le moyen je m'en moque, mais je ne veux pas que tu rentre seule, bien compris?"


"Oui, d'accord, tout ce que tu veux" lui jeta négligemment Cassie qui remontait déjà dans sa chambre (finir sa sieste et ranger un peu, peut être.)

"Et surtout ne le laisse pas te fourrer dans un taxi moldu, Merlin seul sait ce qui pourrait arriver..."

Elle continua pendant un petit moment encore la litanie complète des milles recommandation nécessaires de la mère poule, mais Cassidy était déjà loin et avait, de toute façon, prit l'habitude de traiter les conseils de sa mère, disons, par dessus la jambe.

A 19H elle était prête à partir, son écharpe des Harpies soigneusement nouée autour du coup, un t-shirt des Harpies, une jupe courte, des basket propres, son habituelle cape noir et miracle, les cheveux domestiqués en en chignon bien sage. Elle avait essayé de faire un effort pour la loge VIP.

Elle arriva en bus près de Westminster, deux types lui firent une proposition qu'ils ne sauraient répéter devant leur mère, elle leur adressa un majeur tendu bien haut et entra dans le stade.

Tandis qu'elle se dirigeait vers la loge pour y retrouver son père, un vigile l'arrêta:

"Madmoiselle..."

"Mon père m'attends là haut"

"Je ne pense pas non..."

"Genre depuis quand ça pense un gorille?"

Profitant que le type était estomaqué devant tant d'insolence elle passa derrière en courant, et commença à gravir lestement les marches. Le costaud et un collègue lui emboîtèrent le pas.

Cassidy accéléra le pas, semant derrière elle ses épingles à cheveux, sans une minute de remord pour son beau chignon.

“J'suis la tornade de Hatch End, je cours comme le vent, vous m'aurez jamais! TOCARDS!”

Elle débaroula sans ménagement au milieu des VIPs, et avant qu'elle puisse reprendre son souffle les deux vigiles la saisirent par les épaules.

"Allez ça suffit gamine, la partie est finie"

"Lâchez moi! Face de goules!" leur cria Cassidy, plus échevellée que jamais, et se débattant du mieux qu'elle pouvait.


Dernière édition par Cassidy H. Faulkner-Nott le Sam 6 Fév - 9:46, édité 2 fois
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Anne Fraser
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Anne Fraser


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MessageSujet: Re: C'est sans danger ? || Anne [Fini] C'est sans danger ? || Anne [Fini] EmptyVen 29 Jan - 15:37

Les buts de chacun dans ce genre de soirée étaient très différents les uns des autres. Certains venaient pour le plaisir du sport, l'adrénaline qu'il procurait, les paris qu'il engendrait. D'autres n'étaient là que pour le plaisir d'être vu et de voir, s'afficher en bonne société, en profiter pour nouer des relations. Dans cette loge, on pouvait dire que c'était bien plus qu'un match de Quidditch et qu'un enjeu sportif qui se jouaient ici. C'était à la fois financier et politique.

1998 avait vu l'avènement du purisme en Angleterre, lors de la grande bataille de Poudlard, c'était le Seigneur des Ténèbres qu'on avait vu triompher et Harry Potter perdre la vie de façon tragique. A la suite de quoi, les mangemorts avaient réussi un tour de force, celui de s'imposer en tant que gouvernement démocratique. Ils auraient pu simplement régner par la force brute, les mangemorts imposant leur dictature au rythme des ordres donnés par le Seigneur des Ténèbres. Etrangement, la pire crainte des merlinistes ne s'était pas réalisée. A la place de ce scénario catastrophe, il y avait eu des élections que Lucius Malefoy avait gagnées - légalement d'après ce qu'on disait - et il dirigeait maintenant le pays depuis à peu près six mois. Seul ennui pour les puristes, la quotte de popularité était en baisse ces derniers temps. Reconstruire Poudlard avait été un des objectifs sur lequel Malefoy avait axé sa campagne et pour le moment, rien n'était fais en ce sens. Si bien, qu'aujourd'hui, dans la loge, où elle se trouvait en compagnie du ministre et sa famille, se jouait bien plus qu'un simple match.

Contrairement à la majorité des gens présents dans la pièce, Anne n'avait qu'un seul but, celui de passer une soirée agréable en regardant un match. Ni les Harpies, ni les Tornades n'avaient ses faveurs, mais ça restait tout de même deux bonnes équipes qu'elle prenait plaisir à regarder jouer. Si elle était là pour le plaisir du sport, ce n'était probablement pas tout à fais le cas pour Hypérion. Elle le savait amateur de Quidditch, mais Hypérion Nott faisait partie de ces hommes qui ne font jamais rien sans avoir un autre but derrière la tête. Du moins, c'était l'idée qu'elle se faisait de lui. Elle ne niait pas qu'il fût possible qu'elle manque d'objectivité. Une vie à mentir et à se cacher donne souvent de mauvais réflexes.

Acceptant une cigarette de sa part, elle sortit l'heureuse élue du paquet et pris sa baguette magique pour allumer celle-ci tandis qu'elle s'enfonçait plus confortablement encore dans son siège capitonné, impatiente de voir la rencontre débuter. Elle tira une bouffée avec reconnaissance et continua sa discussion avec Hypérion sans faire attention au coup d'œil qu'on leur lançait :

"Il vaut peut-être mieux être une brune dans ce cas-là, on a droit à plus de constance de ta part."

Elle lui lança un sourire moqueur, sa réputation d'homme à femme n'étant vraiment plus à faire. Les joueurs commencèrent à entrer le terrain, le stade vibrant au rythme des acclamations des spectateurs hurlant lorsque leur joueur favoris entrait en lice. Anne se détourna un moment d'Hypérion, absorbée par l'arrivée des joueurs et ne refit attention à lui que lorsqu'il reprit la parole.

"Ce n'est pas du jeu, les Tornades sont nettement supérieures aux Harpies, ce n'est même plus un pari à ce stade là, c'est du bon sens."
, répondit-elle sans se soucier de savoir si des fans des Harpies les écoutaient. "Après tu me connais, je resterais éternellement une fan des Pies de Montroses, ils ont fais de très bon match cette saison-ci d'ailleurs."

Le match venait de commencer et les Tornades avaient déjà pris le souaffle, mais aucun but n'avait été mis pour le moment, si le gardien des Harpies n'était pas le meilleur joueur qui soit, il fallait reconnaître qu'ils avaient deux batteurs assez impressionnants. Sans décoller les yeux du match, elle se contenta de lever les yeux au ciel quand il se défendit de sa supposition comme quoi il la voyait par intérêt, le tout sans perdre son sourire. Elle le laissa badiner avec le pauvre serveur sans intervenir le laissant entrer dans le vif du sujet de lui-même. Ce ne fut que quand il le fit qu'elle détourna son attention du match pour revenir sur lui.

Elle jeta un œil intéressé à la photo qu'il tenait tout en ce remémorant qui était Foster. Elle se souvenait de lui, puisqu'elle avait rapidement intégré l'équipe de Quidditch des Serpentards. Elle ne l'avait plus vu depuis des années, mais elle avait entendu parler de lui, quant à son destinataire, elle savait parfaitement qui c'était, mais l'information ne viendrait pas d'elle.

Hypérion était le genre d'homme qui ne perdait jamais l'occasion d'avoir des informations. Si beaucoup de gens trouvaient son attitude méprisable, Anne la comprenait parfaitement, ils n'étaient pas allé à Serpentard pour rien tous les deux. Elle faisait la même chose que lui, mais elle n'avait simplement pas les mêmes buts.

"Je me souviens bien de Foster. Un joueur assez quelconque."

Elle leva la main discrètement, faisant signe au serveur de remplir son verre. Une fois qu'il fut partit elle voulu continuer ce qu'elle avait à lui dire, mais fut interrompue par un bruit venant des escaliers qui conduisaient à la loge. Un gracieux "Lâchez-moi face de goule", interrompis leur discussion. Elle se leva par automatisme pour aller voir ce que se passait, ayant reconnu la voix des gardes qu'elle avait salué à l'entrée. Elle descendit les marches et vit qu'ils tenaient une adolescente qu'elle reconnu instantanément et interpella les gardes d'une voix sans appel :

"Lâchez-là, vous voyez bien que c'est une adolescente. La femme de monsieur le Ministre est présente, vous n'allez pas créer un scandale.
Mais ...
Avez-vous vérifié l'identité de cette jeune fille avant de l'interpeller ?
Non, mais ...
Vous êtes donc en tord. Mademoiselle Faulkner-Nott est attendue par son père à l'intérieur de la loge, vous pouvez disposer, je vais l'y conduire."

Elle leur tourna le dos et laissa l'adolescente lui emboiter le pas sous le regard abasourdit des gardes. D'autres personnes qu'elle aurait pu se charger de cette affaire, mais le match absorbait la plupart des gens présent dans la loge et en tant que Langue de Plomb, elle avait tout de même une certaine autorité qu'on ne contestait pas.

Il lui suffit d'un coup d'œil à l'adolescente pour savoir à qui elle avait affaire. Même si elle n'avait jamais rencontré la fille d'Hypérion, elle avait déjà vu des photos et elle savait parfaitement qui elle était, ce qu'elle faisait, et tout ce qu'il y avait à savoir sur elle. Elle arriva à hauteur du père de celle-ci et reprenant son verre, elle déclara :

"Tu m'avais bien dis que tu attendais une jolie blonde après tout."

Elle laissa le soin à Hypérion de la présenter à sa fille si elle le désirait et poussa la courtoisie jusqu'à dire :

"Vous préférez peut-être que je vous laisse en famille ?"




Dernière édition par Anne Fraser le Sam 6 Fév - 21:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: C'est sans danger ? || Anne [Fini] C'est sans danger ? || Anne [Fini] EmptyMar 2 Fév - 14:01

Arracher des informations n'était jamais qu'un énième jeu à chance. Il suffisait d'une bonne introduction, ou d'une bonne question, de tomber au bon moment voire même d'user du bon ton, pour vous ouvrir les portes de la réflexion. Anne était sur-entraînée par son travail à déjouer les pièges des journalistes et des politiques. Hypérion en était conscient, ça ne l'empêchait pas de foncer tête baissée. Après tout, qu'était la vie sinon un peu de risque ? Et quand bien même si se serait permis l'impardonnable, que pouvait-elle faire ? Hypérion était un homme qui, comme tous les gens de son rang et de sa classe sociale, se tenaient au courant des faits et des lois. Et si, ce soir, les vigiles, les serviteurs, voire même quelques gens de la loge s'inquiétaient de sa présence et des pouvoirs obscurs qu'elle possédait, ce n'était guère le cas de Nott. Il était d'une rarement inquiété, mais ici, tout particulièrement, il avait une confiance absolue. C'était absurde de penser qu'une femme telle que Anne était capable de vous enfermer, de vous condamner, ne serait-ce qu'à une amende. Les pouvoirs étaient répartis, et les Mystères n'étaient pas la Justice. Encore fallait-il le savoir et être capable de garder toute confiance face à ce département des plus secret. Mais la confiance d'Hypérion n'était pas due qu'à de simples lois – car les lois pouvaient être transgressées pour peu que l'on connaissait la bonne personne. Hypérion avait confiance en lui-même pour ce qu'il était. Certes pas intouchable, mais difficile d'accès. Et pour des personnalités de seconde zone comme Anne qui n'était, finalement, qu'une employée du Ministère, il était proprement volatile. Un écran de fumée que l'on voulait enfermer.
Par contre, s'il n'était pas inquiet ni intimidé face aux mystères que dégageait la jeune femme, il n'en était pas moins intrigué. Il voulait percer à jour tant de secrets que s'en devenait maladif. D'un naturel très curieux et, par extension, intrusif, Hypérion ne rechignait pas à connaître la vie de ses sujets. Et il y aurait eu à dire et à écrire sur Anne. Au moins une trilogie. De bons pavés indigestes que seul l'auteur, Nott, aurait appréciés écrire. Il pouvait parler de ces gens-là, les gens de mystère, des heures durant. Pas pour leur pouvoir inexistant, mais pour cette simple et incroyable capacité à dégager tant de secrets sans froncer un sourcil. C'était intriguant.

Mais Hypérion était loin d'être un homme patient. De nature plutôt pressé et vif, il n'aimait pas ne pas obtenir gain de cause. C'était un mauvais joueur aux travers prononcés. Les jeux d'argent étaient, pour lui, un véritable cancer qui le consumait. Il quémandait même à son propre frère, encore jeune, de l'empêcher de jouer. Lui, était incapable de résister. Car résister c'était attendre, ne pas se précipiter, ne pas céder au plaisir, à la tentation, au désir. Et Hypérion, homme à femmes et à désirs, n'était pas enclin à résister.
Ce pourquoi, d'ailleurs, il n'aurait pu être merliniste.
Parce qu'il en fallait, des couilles, pour s'opposer politiquement à un parti aussi inquisiteur, hypocrite, lâche et perfide, que le parti Puriste. Nott adorait le purisme parce qu'il était faux et moqueur, raciste et hautain, hypocrite et froid. C'était un monde obscur de la politique qui commençait à renaître de ses cendres et c'était magnifique à voir. Bien sûr, au fond, Nott était un fervent partisan. Mais comme toujours, il était d'une perspicacité presque bête. Si le monde des ténèbres se graissait la patte et se léchait les babines à l'idée d'imposer un gouvernement puriste radical, grand bien leur fasse. C'était absurde et sur-joué. Tout ceci n'avait rien de démocratique, ni même de consenti. C'était de la manipulation de masse dont le seul et honnête tireur de ficelles était encore Lord Voldemort qu'on ne voyait plus depuis la bataille de Poudlard. Delà à savoir ce qu'il était devenu, Hypérion n'aurait pas prétendu en avoir conscience. Et bien que curieux, il n'était pas suicidaire au point d'enquêter dessus. Son père restait discret à ce propos. Tout comme Anne à propos de Foster.

Elle se gardait bien des détails. Il n'était pas stupide par Salazar. Evidemment qu'elle se souvenait de lui, sinon pourquoi lui aurait-il demandé ? Nott faisait partie de ces gens insupportables qui connaissaient les réponses aux questions qu'ils posaient. La seule différence était qu'il y avait un fond de vérité dans ses demandes puisqu'ici, l'homme traitant avec Foster lui était inconnu. Et, clairement, il n'avait juste besoin que de cette information. Mais quel journaliste se risquerait à montrer ses intentions à une langue-de-plomb s'il n'était pas sûr et absolument sûr qu'elle pouvait lui amener un élément de réponse ?

-Pitoyable tu veux dire ? Il n'a pas dû mettre deux fois le souaffle à travers les arceaux.

L'éternel jeu du déni. Quoi qu'on en dise, ça marchait à merveille. Laissez libre court à la conversation, attendant patiemment que les informations tombent des nues. Car elles tomberaient. Si ce n'était pas avec Anne, ce serait avec un autre, Hypérion n'était franchement pas inquiété quant à sa réussite. Il savait que Anne serait plus précise et il n'avait absolument aucun doute sur la véracité des propos de la langue-de-plomb. Si elle parlait, c'était pour ne dire qu'une vérité qu'elle connaissait. Sinon, elle se contenterait de la boucler. Un très bon choix. Avec les autres informateurs, c'était souvent plus compliqué. Il fallait recouper les informations et ça devenait pénible après presque vingt ans de carrière.

La discussion pris une drôle de tournure. Hypérion n'eut pas à se lever pour reconnaître la douce mélodie d'une voix d'adolescente bien connue. Il prit son verre tandis qu'Anne se levait pour rendre compte des événements de la cage d'escalier. Lentement, d'un regard perçant, il scrutait le match. Son regard puissant n'en était pas moins décontracté et tranquille. Sa posture en témoignait, il était ici comme chez lui. Les harpies menaient la barre à ce stade du match mais tout était encore possible et rien n'était joué d'avance. Surtout pas avec les Tornades en adversaire.
A vrai dire, il n'avait pas parié.
Mais pour la beauté du sport, il aimait planer l'idée qu'il le faisait. Car un type comme Nott, s'il pariait, pariait gros. Et c'était ainsi que les côtes montaient ou chutaient. L'intérêt d'un gros poisson pour une équipe poussaient les masses à se joindre à lui. Aussi con que cela puisse paraître, le monde de la politique et du jeu étaient semblables. Ils étaient stupides. Alors Nott faisait courir quelques rumeurs de temps en temps, pour son propre bonheur personnel. Ici celui qu'il suivait, financièrement, les Tornades à une côte de cinq contre un. Et ça affluait aux guichets.

Anne revint avec Cassidy. Nott indiqua à sa fille le siège à sa gauche. Le regard ferme et l'intention assez soutenue pour qu'on n'ait pas à contester son autorité. Car si Demelza faisait figure d'une mère intransigeante mais aimante, Hypérion était aussi détendu que sévère. Il aimait les excès, mais l'homme des soirées arrachée du Londres magique n'était pas le même homme une fois son costume de père en place. Et les excès de sa fille lui couraient dangereusement sur le système. Particulièrement lorsqu'il s'agissait d'en faire en présence d'un public particulier aux yeux d'Hypérion. Oh ! Ils ne valaient pas grand chose fondamentalement, ces abrutis vissés à leur argent et leur pseudo-influence. Mais ils étaient une source inépuisable de réseau et d'armure contre la Justice, et pour Nott qui vivait dans l'excès et frôlait dangereusement le crime à chaque article, il était nécessaire que ces personnes le soutiennent dans sa cause.

-Anne, Cassidy ma si délicate fille. Intentions à peine dissimulées Et ne fais pas ta sang-mêlé, tu ne vas pas t'en aller sans avoir goûté au Vin de Chartron. J'en ai commandé pour l'occasion, c'est excellent.

Il s'adressa au serveur et commanda trois verres. Puis se tourna vers Cassidy.

-Cassy, voici Anne. Une amie de longue date. Langue-de-plomb aussi. Mais c'est accessoire entre nous.

Il tira une cigarette et l'alluma lentement, observant le match.

-Tes harpies sont en forme princesse. Mais elles vont se faire bouffer malheureusement. Quel sport!

Puis il se tourna vers Anne tandis qu'on leur servait les coupes de vin. On hésita à en donner une à Cassidy mais le regard à la fois interloqué et persuasif d'Hypérion enleva tout doute au serveur qui plaça le verre en pied devant la jeune fille.

-Tiens, parfois ça aide à se rafraîchir la mémoire. Il lui tendit deux autres photos compromettantes mettant en scène Foster toujours en compagnie de l'inconnu au bataillon. L'une où au fond d'une ruelle, ils semblaient crever les yeux à un type qu'on distinguait mal, et l'autre où l'inconnu donnait à Foster un dossier blanc sur lequel le sceau du Ministère figurait. Signe évident qu'il s'agissait d'une taupe. Comprends moi bien, je sais que tu n'es pas stupide, Anne. Tu trouveras ton compte si je le retrouve. Notamment celui de la traduire en justice. Et, de ce que je sais, mon père apprécie les justiciers en herbe aux Mystères.

Car le père Nott n'était pas n'importe quel employé des Mystères. Et s'il n'en était certes pas le Directeur, il n'en était pas moins l'actionnaire principal et Directeur de la recherche du Temps et de l'Espace. Une fonction qu'on pouvait aisément associer à celui de second du département bien que le Directeur des Prophéties le concurrençait comme il fallait.
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Cassidy H. Faulkner-Nott
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Cassidy H. Faulkner-Nott


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MessageSujet: Re: C'est sans danger ? || Anne [Fini] C'est sans danger ? || Anne [Fini] EmptyMar 2 Fév - 20:58

C'était l'une des choses que l'adolescente oubliait régulièrement, le poids que pouvait lui conférer son nom. Et pourtant cela aurait pu lui éviter bien des embêtements. Mais Cassidy était comme ça, foncer et réfléchir ensuite. Elle était d'un naturel trop honnête pour profiter de cet avantage, et jugeait mesquin tout ceux qui en profitaient.

"Cassidy Hephzibah Faulkner-Nott, parfaitement mon vieux !" approuva Cassidy toujours retenue par les deux gorilles.

Et peu importe si les deux vigiles savaient ou non qui étaient les Faulkner ou qui étaient les Nott, ils desserrèrent leur étreinte.  Et ceci était très certainement du à l'autorité dans la voix d'Anne plutôt qu'autre chose. Car s'appeler Nott ne faisait pas tout, même avec cet ornement en plus, Cassie avait toujours l'air d'une ado maigrichonne et débraillée, et jurait affreusement avec l'ambiance de calme et de volupté de la loge VIP.

"Et merci hein, dieu vous la rendra, au centuple même" souffla t-elle avec désinvolture à Anne.

Tandis que les deux molosses s'éloignaient, elle leur adressa un bras d'honneur magistral, avec toute la mesquinerie de sa jeunesse et emboîta rageusement le pas de son sauveur. Elle ne chercha même pas à savoir qui était Anne, et comment elle savait qui elle était. Sans doute une de ces godiches qu'elle rencontrait parfois dans le sillage de son père. Le genre -mais quelle est mignonne-, -et comme elle te ressemble- ou pire, le genre croqueuse de galion. Aucun intérêt.

Pour l'heure la gamine bouillait intérieurement de toute façon, alors peu importe si Anne était la plus sang pur des sangs purs britanniques, l'héritière de Gryffondor ou une licorne en costume d'humain.

L'injustice révoltait Cassidy au plus haut point et plus encore quand c'était elle qui en était victime. Sa mésaventure avec les vigiles venait juste de lui rappeler une fois de plus à quel point elle était illégitime au milieu de toutes ces belles personnes. Elle avait même envie de pleurer lorsqu'elle pensa à tout le chemin qu'il lui restait à parcourir pour être à un niveau acceptable d'adéquation sociale.

Mais plutôt crever que de le montrer en public, elle se mordit la langue, renifla bruyamment et entra dans la loge.

Elle marcha droit vers son père, et ne prit pas la peine de saluer aucune des huiles ici réunies en arrivant. Cassidy était peut être bien la seule âme pure de cette foutue loge, celle qui était là pour regarder et profiter du match, elle n'avait pas besoin de se montrer, rien à gagner, rien à prouver.

Du moins pour l'instant, une nature moins idéaliste aurait déjà profité de ces occasions offertes par un nom prestigieux pour tisser sa toile, mais Cassidy et toute sa naïveté pensaient que sa personnalité et la somme de ses petits talents suffiraient à lui ouvrir les portes de la réussite. Et la réussite sociale était une notion qui lui échappait encore, ses rouages complexes représentaient pour Cassidy rien de plus qu'une effroyable machine, juste bonne à vous broyer.

"Je ne suis PAS jolie, vous fatiguez pas!" maugréa t-elle en prenant place sur le siège que lui indiquait Hypérion.

Elle n'adressa même pas un regard à son père. Elle se contenta de serrer les dents et d'achever de ruiner ce qui restait de sa belle coiffure. Tout en essayant de rattraper le cours du match qui avait débuté sans elle.

"La délicatesse mon cul" répondit elle, en levant enfin les yeux sur Hypérion "et merci pour rien, PAPA" lâcha t-elle en appuyant sur le dernier mot.

Un grief de plus, Hypérion n'avait même pas prit la peine de prévenir que sa fille le rejoindrait, ou de lever ses fesses quand elle avait eu besoin d'aide, à se demander si il avait réellement eu envie qu'elle vienne ou si il la considérait comme autre chose qu'un joli bibelot qui décorait agréablement sa vitrine sociale. L'idée traversait parfois la tête de Cassie, si ça se trouve son père ne la sortait dans le monde que pour leur montrer que les Nott vivraient même après lui.

Elle leva les yeux au ciel et laissa échapper un profond soupir quand son père lui fit passer un verre de vin.

"J'ai quinze ans nom d'une licorne galeuse! Je veux un soda de branchiflore."

C'était l'un des rares point de l'éducation exigeante de Demelza que Cassidy appliquait à la lettre. Elle ne buvait jamais rien de plus fort que de la bière au beurre, ne fumait que très occasionnellement, et surtout pour se donner un genre, n'avait jamais touché de près ou du loin à la drogue et n'avait même jamais embrassé un garçon. Pour ça, ce n'était pas la fille de son père...

Cassidy regrettait presque d'avoir fait le déplacement, et regardait avec envie les tribunes basses ou les gens se gavaient de hot dogs et de bière au beurre en s'agitant joyeusement, avec envie. L'ambiance de la loge VIP n'était décidément pas faite pour elle.

"'chantée" continua t-elle en adressant un rapide v de la victoire à Anne en guise de salut.

Langue-de-plomb hein? Rien que d'y penser Cassie en avait des frissons, ce n'était pas un métier qui l'attirait, même si fouineuse comme elle l'était, le département des mystères ne manquait pas de l'intriguer.

Mais au moins elle avait l'assurance qu'Anne n'était pas une greluche sans cervelle, alors elle en profita pour lui adresser un pale sourire, avant de se replonger dans le match.

Ce fut le moment que choisi la capitaine des Harpies pour envoyer un cognard sournois qui désarçonna méchamment le poursuiveur des Tornades, l'empêchant de marquer un but. Cassidy se leva et poussa une gueulante en agitant son écharpe de Holyhead.

"JONES! FOR THE WIN! Éclatez moi ces nullards les filles!"

Si les Harpies étaient l’équipe favorite de Cassidy ce n'était pas forcément pour la beauté de leur jeu, mais surtout pour sa composition exclusivement féminine. Moitié de Faulkner, famille à l’organisation matriarcale, les femmes de pouvoir exerçaient une véritable fascination sur elle. Et l'idée que son genre puisse être une limitation dans les opportunités que lui offrait la vie l’écœurait.  Ce n'était pas sur Cassie qu'il faudrait compter pour faire un beau mariage et rester à la maison à torcher des mioches.

Cette magnifique action acheva de faire retrouver à Cassie sa bonne humeur habituelle. Elle en profita pour s'intéresser plus en détail à ce qui se passait à coté. Sans gêne, comme toujours, elle empiéta sur l'espace vital de son père pour mieux voir.

"C'est quoi? C'est qui? Ah mais qu'est ce qu'y fait, c'est gore!"

Sa majesté des loutres, euh des fouines, pardon, erreur de carnassier.
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Anne Fraser
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Anne Fraser


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MessageSujet: Re: C'est sans danger ? || Anne [Fini] C'est sans danger ? || Anne [Fini] EmptyDim 7 Fév - 15:22

Du haut de ses 32 ans, Anne était encore la prunelle des yeux de son père. Sa petite fille. Lord Suffolk aimait ses deux enfants. Il était un père fier et heureux, mais il ne s’était jamais vraiment remis de ce qu’il appelait « la perte de sa petite fille ». A huit ans, on avait découvert les pouvoirs sorciers d’Anne. Le choc fut rude pour lui. Certes, sa femme lui avait parlé de son secret et de son adoption et même s’il avait eu du mal à le croire, le fait qu’elle lui ait assuré qu’il n’y avait aucune chance pour que leurs enfants soient un jour sorcier avait rendu la chose un peu irréelle à ses yeux.  Techniquement, une fois qu’elle aurait eu 11 ans, elle aurait été envoyée – comme son frère – dans une école privé. Stowe n’était pas fort loin, située près de Buckingham, ça leur permettait de voir leurs enfants quand le besoin se faisait sentir. Tous ces projets furent réduis à néant par l’arrivée de cette belle-mère inconnue qui débarqua donnant ses directives comme s’il n’existait pas. Bien sûr, il comprenait que c’était un monde étranger pour lui. Il ne le comprenait pas plus qu’il n’aurait compris celui d’extraterrestre débarquant d’une autre galaxie, mais pour la forme, il aurait voulu qu’on lui demande son avis, qu’on le consulte, parce que c’était l’avenir de sa fille qui était en jeu.

Alors elle était partie, revenant deux fois par an avec toutes ces pratiques étranges. Tant qu’il avait pu, il avait essayé de la garder dans le monde moldu. L’obligeant à continuer un cursus moldu en parallèle, la sortant dans le monde, lui donnant des contacts et s’assurant qu’elle aurait toujours un pied là où elle aurait du être. Elle le remerciait pour son acharnement en un sens. La plupart des enfants sorciers qu’ils soient né-moldus ou sang-mêlé abandonnaient souvent leur ascendance moldue pour ne se concentrer que sur la sorcellerie. Elle, elle avait continué de garder un pied dans le monde moldue et elle était devenue particulièrement compétente en ce qui concernait leurs technologie, c’était un avantage indéniable dans son département.

Son père n’avait jamais compris qu’elle choisisse de rester dans un monde où elle était considérée comme quantité négligeable. Chez ses parents, elle avait tout, l’argent, la position, les contacts, il lui aurait presque suffit de claquer des doigts pour avoir ce qu’elle voulait. Ca n’avait pas d’intérêt. Elle aimait les défis. Elle voulait réussir. Malgré son obligation de faire profil bas à cause de ses origines, elle avait cette envie de réussir par elle. Arriver en haut en trompant tout le monde serait sa plus belle récompenser. Dans ce genre de cas, des gens comme Hypérion étaient utiles. Oh oui, c’était un ami, mais ils se connaissaient bien, assez pour s’utiliser l’un l’autre sans se sentir vexé pour autant. Anne savait qu’il tentait toujours de lui soutirer des informations et il se doutait qu’il pourrait être utile à son avancement. Il connaissait plein de monde, était lié à des familles puissantes, que demander de plus ?

L’esclandre créé par la fille d’Hypérion mit un terme à leur petit jeu. Peut-être qu’elle lui aurait donné l’information dont il avait besoin, peut-être pas. Rien ne disait que c’était terminé, simplement reporté à plus tard. Normalement, Anne ne se mêlait pas publiquement des affaires de sécurité publique. Encore moins à un évènement pareil. Néanmoins, la famille du ministre était présente, le match en cours, et un esclandre aurait été du plus mauvais effet. Le travail d’Anne concernait la recherche, la surveillance, les expériences, mais en pratique, les mangemorts étaient devenus les remplaçants des aurors. Anne n’avait pas et ne voulait pas outrepassé son rôle.

Elle se dirigea avec l’adolescente vers la loge où se trouvait son père, tout en tiquant un peu sans le montrer par le peu de reconnaissance qu’elle laissait voir. A la réflexion, elle ne savait pas pourquoi elle s’en étonnait. C’était une sang-pur, tout leur était acquis, c’était comme ça. Elle se contenta juste de répondre doucement : « Dieu n’existe pas. », mais elle doutait avoir été ne serais-ce qu’entendue par la tornade blonde.

Arrivée à hauteur d’Hypérion, il lui présenta officiellement sa fille Cassidy. Fille qui ne semblait pas le moins du monde être heureuse d’être là pour le moment agissant avec toute la mauvaise grâce d’une enfant mal embouché ou mal à l’aise, au choix. Elle lui adressa tout de même un pâle sourire et Anne inclina la tête en signe de reconnaissance.

« De même Cassidy. »

Elle adressa un sourire indulgent à Hypérion en reprenant sa place :

« Rien n’est jamais accessoire Hypérion, nos professions respectives encore moins, mais on le sait tout le deux. Enfin, si tu insistes, je reste je m’en voudrais de louper le vin. »

Elle passa sous silence le commentaire sur son sang. Ca ne la vexait pas, après tout, c’était ce qu’elle était. Une autre aurait probablement mal vécu que suite à une erreur de naissance, elle ne puisse pas être sang pur comme l’ensemble de sa famille et faire partie de cette élite de la société. Anne n’y avait jamais pensé comme ça, les choses étaient ce qu’elles étaient, ne pouvaient être changées. Il valait mieux le prendre avec philosophie plutôt que de s’appesantir sur un élément sur lequel elle n’avait pas de contrôle.

Se concentrant sur le match, elle prit le verre de vin qu’on lui tendait et le goûta avant de le lever à la santé d’Hypérion :

« Excellent comme prévu. »

Le refus de Cassidy la fit rire et elle commenta :

« Au moins, elle sait ce qu’elle veut. »

La présence des enfants, en particulier les enfants des autres, la mettait un peu mal à l’aise. Elle se serrait bien garder de le montrer, mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’envier les parents. Il était peu probable qu’elle se marie et encore moins qu’elle ait des enfants. L’appel de la maternité ne s’était pas encore fait sentir de façon flagrante, mais à 32 ans, elle savait que les 3 prochaines années étaient critiques si elle voulait en avoir un jour.

Cassidy absorbée par le match, Hypérion se tourna de nouveau vers elle avec quelques nouvelles photos. Ca la fit sourire, il ne lâchait décidément pas l’affaire. Elle prit les photos en main tandis que Cassidy se penchait par-dessus leurs épaules pour regarder les photos tout en commentant. Anne retient un soupir exaspéré, et la discrétion dans tout ça ? Autant crier à l’ensemble de la loge qu’elle fournissait des informations à un journaliste. En un sens, ce n’était pas tellement la faute de l’adolescente, n’importe quel gamin ayant sous les yeux ce genre de photo ce serait empressé de regarder et commenter, mais tout de même un peu plus de discrétion n’aurait pas fait de mal. Redonnant les photos à son propriétaire, elle commenta :

« Ton père serait très certainement heureux d’en être informer, mais pour ce qui est de le traduire en justice, tu sais mieux que moi à quel point les mangemorts sont jaloux de leur autorité en ce moment. »

Depuis que les aurors avaient été démis de leur fonction au profit des mangemorts, ceux-ci essayaient de légitimer leur toute nouvelle autorité. Les débuts avaient été houleux, en particulier vis-à-vis de son département puisque les Langues de Plomb servaient de service de renseignement. Sans répondre directement à la question, elle but un peu de vin et regarda le match tout en commentant l’action :

« Les Harpies ne sont pas mauvaises aujourd’hui, mais franchement leurs poursuiveuses ne sont pas au top. Je te parie ce que tu veux qu’un changement leur permettrait de remonter un peu leur quotte. »

Elle laissa quelques secondes passés, imaginant bien que son compagnon s’impatientait doucement.

« Si j’étais toi, après le match, j’en profiterais pour offrir à Cassidy un livre chez Fleury et Bott.»

Se tournant chez Cassidy, elle demanda avec un intérêt réel malgré le tour que prennait la conversation. 

 « Tu aimes la politique ? On m'a dit que Fleurry et Bott était sortit de leur philosophie et qu'ils ont pris en rayon un livre auquel Shackelbot aurait contribué. Autant dire que c'est audacieux de leur part par les temps qui courrent.»

Se tournant de nouveau vers Hypérion, elle dit : 

« Quoiqu'il en soit, en passant, tu apprendras peut-être de la part de Ruby, la nièce de monsieur Bott que son cousin est mort la semaine passée. Bavarde et sensible à ton charme comme elle l’est, elle prendra peut-être même le temps de t’expliquer que son cousin avait perdu son travail trois semaines avant et qu’il devait apparemment une grosse somme d’argent à un certain Rivers. On m’a dit que lui et Foster étaient très proches à Poudlard – sûrement un hasard. Si tu t’y prends bien, elle t’apprendra peut-être qui s’est arrangé pour que cette histoire ne s’ébruite pas, après tout, personne n’a entendu parler de la mort de Therry Bott dans les journaux. »

Se tournant vers le serveur, elle fit un signe de la main indiquant qu’elle voulait qu’on la serve de nouveau. Même un match de Quidditch n’était jamais un simple match.
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Hypérion A. Nott
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Hypérion A. Nott


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MessageSujet: Re: C'est sans danger ? || Anne [Fini] C'est sans danger ? || Anne [Fini] EmptyDim 7 Fév - 20:08

Hypérion n'était pas tendre. Il était d'un naturel sarcastique et moqueur, et il était difficile pour lui d'apprécier autrui. Que ce soit social, comportemental ou personnel, il était une personne extrêmement dure en matière de relation sociale. Ce qui était complètement contradictoire avec sa reconnaissance et sa notoriété. Rares étaient ceux qui, dans le milieu puriste et politique, ne le connaissait pas. Il était souriant et avenant, d'un professionnalisme sans faille et tout à fait intelligent et mesuré. Mais il avait cette éducation drastique qui l'avait formé à trouver les autres sans saveur. Le surprendre devenait une épreuve et c'était presque perdu d'avance.
Et quand il s'agissait de sa propre fille, les règles s'appliquaient également. Il adorait le style, la classe anglaise. Il était raffiné, discret et d'une précision calculée. Cassidy était brutale, énervée, grossière et certainement pas classe. Et s'appeller Nott, et être sa fille ne sauvait pas de quelques regards insistants. Il était très fort à ce petit jeu. Ses yeux trahissaient son étonnement face à la normalité. Il exécrait la foule, il détestait le peuple, il refusait d'en faire partie, et tout ça passait aussi par le comportement et l'aspect.

-Quinze ans et aucune tenue.

Il saisit son verre et laissa ses lèvres tremper dans le vin qui se révéla exquis. Mais, ça, il le savait déjà. Il ne commandait jamais du vin sans avoir la certitude qu'il était d'une rare finesse et d'une originalité inédite. D'un calme absolu, il déposa le verre, sans daigner regarder sa fille. Il croisa les doigts.

- Maintenant Cassidy, hausse encore le ton ce soir, et je rendrai ta vie si misérable que tu auras souhaité n'être jamais venue au monde. Simple et ferme. Elle pouvait tester, mais d'expérience, Hypérion savait qu'elle était assez intelligente pour ne pas tenter le diable. Amenez un Soda de Branchiflore à Mademoiselle Ingrate, s'il vous plaît, Wilson.
-Tout de suite Monsieur.

Il replaça sa chemise. L'éducation de sa fille n'était certainement pas celle qu'il avait reçu. Elle n'était pas moins bien, ni meilleure, simplement différente. Mais clairement illégitime aux yeux du puriste journaliste qui estimait l'élégance discrète. A défaut de sa voisine de palier âgée d'une vingtaine d'année qu'il trouvait stupide et grossière, il était, lui, dans la subtilité. Son père lui avait montré la façon de se comporter et Hypérion y voyait là une forme sûre d'intelligence.

-Tu as montré ma lettre aux vigiles à l'entrée ? Non ?Il souffla en se passa une main sur le visage. Soit, tant pis.

Il déporta son attention sur Anne tandis qu'on servait une boisson exécrable et à la limite de l'acceptable à sa fille.
Leurs métiers n'étaient pas accessoires ? Il en aurait ri – mais ce n'était pas le moment. Tout était accessoire. Le seul et unique facteur d'identité pour Hypérion était l'aura. Rien de divin là-dedans, simplement ce que l'on renvoyait aux autres. Et, c'était prévisible, pour Nott, plus l'on respirait l'intelligence subtile et complexe, plus l'on avait de l'intérêt. Et tout ceci n'avait rien à voir avec le travail que l'on occupait. Malefoy était au sommet du monde magique Anglais, Ministre de la Magie. Pourtant, Hypérion le trouvait stupide et ne l'estimait pas. Anne était intelligente, et, étrangement, mystérieuse. Nott ne perçait pas la coquille de cette femme comme il perçait à jour tous ceux qu'il croisait d'habitude.
Mais il ne releva pas. Il pouvait entrer dans le champ du conflit autant qu'il voulait avec Cassidy, elle était sa fille. Anne n'apprécierait probablement autant qu'il lui serve sa soupe condescendante injustifiée sur le tapis alors qu'il attendait d'elle des informations importantes.

-Un changement, oui. Enfin, à ce compte, virer Fincher et Carropola pour y mettre Swan et Zephyria serait aussi un choix judicieux. Je comprends pas, d'ailleurs, pourquoi le Coach des Harpies ne met pas Zephyria en titulaire.

Il pensait parfois à investir de l'argent dans l'industrie trépidante du Quidditch. C'était un bon endroit où placer son argent. Vivant et en pleine mouvance, c'était un moyen intelligent de gagner le gros lot sans effort. Il suffisait de s'y connaître suffisamment et de prendre les actions principales d'une équipe favorite pour la coupe du championnat. A vrai dire, ça n'avait rien de sorcier. Ce qui empêchait les gens de le faire, c'était l'argent. Car racheter les actions principales d'une équipe favorite de Quidditch, était indécent. Le prix demandé était exorbitant.

Hypérion était un impatient invétéré. Attendre était l'une des choses qu'il prenait en grippe. Et voir Anne changer de sujet et virer sur un vulgaire livre de Fleury et Bott, d'évoquer la politique avec Cassidy – ce qui allait irrémédiablement mené à une réflexion de la gamine qui ne perdait pas une occasion d'exposer ses connaissances comme tout gosse de quinze années – menait Nott en bourrique. Il serra son poing gauche et tira une cigarette avant de se lever et de mettre au balcon pour fumer sa cigarette. Il savait qu'il n'était pas loin d'obtenir ce qu'il désirait. Il connaissait suffisamment Anne pour savoir qu'elle lâchait ce qui ne la mettait pas dans la merde. Et ce que demandait Nott n'avait rien de dangereux pour elle, si elle trouvait les bons mots. Et elle s'amusait. Il mordait le filtre de sa clope tellement ça le mettait hors de lui qu'on le prenne pour un jouet.

Il observa le jeu quelques instants sans prendre le temps d'écouter les deux femmes parler derrière lui. Les Harpies avaient une hargne rare pour être franc. Le jeu était un brin brouillon mais oser dire qu'elles jouaient mal aurait été sacrément audacieux. Elles méritaient leur place en première ligue d'Angleterre. Il leur fallait quelque chose en plus, quelques bonnes joueuses et un coach digne de ce nom. En face, les Tornades savaient qu'ils maîtrisaient le match et, d'ailleurs, le championnat. Les Pies leurs faisaient de l'ombre mais rien d'insurmontable.
Il avait quelques petites idées pour dynamiser la prochaine saison. C'était à tenter. Il se renseignerait sur le financement et l'investissement des équipes de Quidditch. Il allait bien trouver les bons contacts pour se faire connaître dans ce milieu fermé. Peut-être prendrait-il la tête d'une des plus grosses compositions de la saison prochaine. C'était très certainement une excellente idée.

Il se retourna, cigarette au bec, en écoutant enfin quelque chose d'intéressant.
Donc son entrée était Fleury Et Bott ? Il n'y aurait pas cru si ça n'était pas venu d'Anne elle-même qui était, à ses yeux, la plus sûre des informatrices. Mentir n'était pas dans ses options. Seulement le silence.

-Cassidy. Tu vois bien qu'il lui éclate la boîte crânienne. Et c'était dit avec tant de désinvolture que c'était naturel Donc Ruby aurait une entrée dans le monde de Foster ? Qui l'aurait cru ? Sale histoire d'argent qui aurait mené la famille Bott dans la tourmente ? Quel titre.

Il reprit son verre et bu lentement une longue gorgée.

-Compte sur moi pour qu'on en entende parler dans les prochains jours. Tu es exquise Anne, heureusement que je t'ai.

Il reposa son verre et fit signe à un homme de venir. Le type vêtu d'une longue robe de sorcier noir n'avait rien d'un vigile, ni d'un homme de pouvoir.

-Vous transmettrez à mon père de ma part que j'ai quelqu'un pour remplacer son Chef d'Opération des recherches temporelle parti... à la retraite disons.

Il fit un signe de la main et l'homme disparu pour ne jamais revenir. Hypérion reprit place entre les deux femmes et reprit son verre avant de se faire servir de nouveau. Quel vin.

-Il y a mille façons de récompenser quelqu'un. Qu'en dis-tu  Anne?

C'était à peine dissimulé. Voire grossier. Mais les travers d'Hypérion n'ayant jamais outragé son éducation, il n'avait cure d'être un poil entreprenant. D'ailleurs c'était aussi ça qui faisait de lui un personnage haut en couleur.
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MessageSujet: Re: C'est sans danger ? || Anne [Fini] C'est sans danger ? || Anne [Fini] EmptyMar 9 Fév - 19:41

Visiblement Hypérion ne connaissait pas aussi bien Cassidy qu'il le croyait. Sans quoi il aurait su qu'on obtenait rarement quoique ce soit en lui parlant de cette façon. Le mieux était encore d'essayer de jouer sur la culpabilité, mais là, c'était juste bon à la rendre encore plus furieuse.

L'autorité était le plus sur moyen de la faire ruer dans les brancards. Elle avait la révolte facile et prenant un malin plaisir à défier quiconque essayait de lui en imposer. On pouvait la tenir avec de la douceur mais pas en serrant la vis, ça c'était juste bon à la faire exploser.

Et en particulier quand elle ressentait de l'injustice dans les remarques qu'on lui faisait. Et comme elle ne voyait aucun problème dans son attitude précédente, elle trouvait la précédente remarque de son père absolument gratuite.

Et aucune menace de punition ne l'avait jamais empêché de dire ce qu'elle pensait.

Elle se leva pour être à sa hauteur et  lui répondit d'une voix blanche que la colère faisait trembler.

"Je parlerai sur le ton qu'il me plaira, je ne suis pas un de tes foutus larbins qui ne bougent pas une oreille sans ton autorisation."

Possédant (entre autre défaut) une assez haute opinion d'elle même et de sa propre valeur, elle supportait assez mal qu'on s'adresse à elle de la façon dont on traiterait le premier elfe de maison venu.

Elle se rassit avant de continuer, d'un ton rasséréné.

"Et fais seulement mine de lever la main sur moi et je t'assure que c'est la dernière fois que tu me vois."

Et c'était pas des paroles en l'air. Cassidy n'avait jamais reçu une gifle ou même une tape sur les doigts. Elle n'était pas rancunière et pouvait tout pardonner, tout sauf la violence. Et même si beaucoup pensait qu'un ou deux coup de pied au derch' aurait arrangé le caractère de Cassidy, Demelza était partisane d’une éducation non violente, et professait les pires malédiction sur qui oserait touché à un cheveu de son joyau tout en or.

Maintenant c'était à Hypérion de voir comment il voulait finir cette crise, mais une chose de sure, Cassidy n'avait rien à perdre ici en faisant une esclandre. Puis lorsqu'elle était en colère comme ça, il n'y avait rien à en tirer,mieux valait attendre que ça se tasse.

Mais au jeu de la tête de mule, plus les années passaient, moins Hypérion était assuré de l'emporter sur sa fille.

Avec le même geste que son père, elle poussa un long soupir et passa la main sur son visage.

"Non j'y ai pas pensé." répondit elle épuisée par sa propre stupidité.

"Mais tu m'avais pas dit de le faire aussi, j'suis pas devin!"

Si justement, espèce de courge blonde.

Elle continuait de suivre le match avec avidité. L'ambiance de la loge n'était pas top, mais vrai ça valait le coup d'être là, jamais elle n'avait pu voir aussi bien les joueurs voler. Elle retrouvait peu à peu sa bonne humeur en se laissant gagner par l'enthousiasme du sport.

"Mais suivez le match au lieu de bavasser" dit elle en faisant un geste de la main à Ann et Hypérion.

Au même moment Dawkins le poursuiveurs des Tornades tacla sauvagement Fincher qui faillit en tomber de son balai. Et aucune réaction de l'arbitre ne vient sanctionner cet acte bien peu sportif.

"Oh tu le siffle cet usage excessif des coudes oui ou merde?" grommela la gosse "Vendu! Pourri!"

L'amour de la justice de Cassidy avait ses limites, en particulier lorsque ça concernait le quidditch. En début de parti l'arbitre n'avait pas accorder un penalty aux Tornades quand Jones avait envoyé un cognard violent au poursuiveur, hors de la zone de défense et personne n'avait entendu Cassie se plaindre.

Mais que le premier supporter qui n'a jamais été de mauvaise foi lui jette la première bière.

"J'adore la politique et les livres, alors les livres qui parlent de politique, vous pensez!" répondit elle à Anne.

A la bonne heure, enfin quelqu'un qui comprenait quelque chose à Cassidy, enfin presque, celle ci fait une grimace en entendant parler de l'ex auror.

"Shackelbolt hein? Non merci, pas besoin de l'avis d'un type qui a déshonoré sa nature même de sorcier en acceptant d'être le larbin du premier moldu" commenta t-elle avec une dureté qui ne lui était pas habituelle.

C'était l'un des raisons pour lesquels les gens avaient du mal à la suivre sur le plan politique. Elle ne méprisait pas les moldus, et prenait même plaisir à les étudier, elle ne détestait pas les sang de bourbe (et ne prenait pas pour acquis que leurs ascendance faisait d'eux de moins bon sorcier) alors certain la considérait comme une merliniste. Mais faisant face au mépris qu'elle avait pour Kingsley qui avait travaillé avec le premier ministre moldu pour le protéger, ils n'étaient plus si sûr de ne pas avoir en face d'eux une puriste convaincue.

Pour faire simple, elle pensait que les sorciers devaient (pour protéger leur sacro sainte culture) se désengager de toute relation avec les moldus et gérer eux même toutes leur affaires. Pour se protéger les sorciers devait se cloisonner, et les né moldus, si ils voulaient appartenir à cette culture devait renoncer à toutes leur attaches non magiques. C'était la porosité entre l'une et l'autre culture qui mènerait les sorcier à leur perte.

La ségrégation égalitaire, c'était le purisme de Cassidy, égaux mais totalement séparés.

"Ouai ben c'est gorasse, c'pas un spectacle pour une enfant pure et innocente dans mon genre" fut son dernier commentaire avant de se replonger dans le match.

Elle reporta finalement son attention sur la discutions entre Anne et son père, en tirant la manche de celui ci.

"Hey dis donc, c'est pas ça qu'on appelle de la corruption?" murmura t-elle en riant.

La vérité, elle aura vu de bien belles choses ce soir, si sa mère savait ça.
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