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Transfert au ministère [Premier RP ; Adrian Rosier]

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MessageSujet: Transfert au ministère [Premier RP ; Adrian Rosier] Transfert au ministère [Premier RP ; Adrian Rosier] EmptySam 10 Sep - 17:25

Ce matin de septembre, Lillium se sentait comme à une rentrée des classes. Arrivée très tôt, elle constatait chaque jour que traverser les locaux du ministère, même si cela faisait longtemps qu’elle était de retour à Londres, ne la rajeunissait pas. Tout avait changé et rien à la fois. Dans l’ascenseur, les gens étaient toujours aussi encombrés et insupportables. A peine arrivé, elle se retrouva acculé au fond de la cabine par tous ces prophètes qui transforment ce haut-siège d’Etat en brocante avec leur bazar de monstre.
Même si elle ne l’admettrait jamais y-compris si on lui remplissait les narines de véritaserum, Lillium avait les boyaux un peu noués en songeant à son entretien du jour. Elle pensait qu’en portant la marque, elle serait envahie d’une énergie nouvelle, d’un sentiment de plénitude proche de l’invincibilité. Que nenni. Chaque jour depuis le cérémoniel l’enfonçait un peu plus. Il lui semblait avoir multiplié le nombre de ses ennemis par cent. Toutefois, indéniablement, elle se sentait moins vulnérable au ministère avec cette nouvelle reconnaissance.
Le Chef du Bureau des Mangemorts avait accepté son transfert beaucoup plus aisément depuis qu'elle avait la marque. Une place s'était libéré suite à un décès brutal dans les rangs de ces petits rats. Aujourd’hui opérait-on alors un entretien de formalité avant de la laisser procéder à son installation dans le secteur des mangemort.
Lillium ne connaissait pas très bien le cher disparu, en revanche elle n’ignorait pas tout le bourbier qui auréolait son ancien partenaire. Peu importe la vérité sur les conditions du décès, sa mort l’avait bien arrangé.

Pourtant pas du genre mélancolique, elle demeura un peu dans son ancien office après l’avoir débarrassé. Le bureau des mangemorts était situé à une courte minute du siège de la brigade magique. La pièce paraissait subitement très spacieuse, vidée de tous ses meubles et de tous son foutrac.
Il ne restait qu’un malheureux pupitre profondément marqué et un fauteuil au cuir déchiré. Lillium n’avait pas eu le temps d’habiter parfaitement l’endroit qu’il fallait déjà le quitter mais elle songea que son héritier peinerait malgré tout à s’approprier tout de suite un endroit qu’elle avait tant imprégné.  
Le changement de branche était aisé. Lillium n’ayant pas beaucoup d’affaire, tout son déménagement était contenu dans un petit carton un peu agité. Le bureau des mangemorts l’attendait pour neuf heures tapantes. D’un mouvement brusque, elle tira une montre dans son manteau, se leva du fauteuil lacéré et le ramena sous la table d’un coup de pied puis quitta les lieux sans se retourner dans un claquement de porte.

Dans le couloir, il y avait encore beaucoup de monde en ce début de matinée. Quelques audiences étaient en préparation et accaparaient beaucoup de personnel.  
Néanmoins, il fallait se rendre à l’évidence, l’ascension du Seigneur des Ténèbres avait aussi révolutionné la mode. A l’époque, tout le monde pouvait se moquer des queues de pies de Lucius Malfoy mais cette fashionista réchauffait désormais ses fesses sur le meilleur siège. Les costumes noirs, les robes et les tailleurs imprimés affluaient en tous sens. On se serait presque cru dans une de ses comédies musicales où les gens attendent qu’on arrive en bas des escalators pour se figer et faire des crises d’épilepsie collective en jetant des chapeaux. Ce petit monde administratif l’angoissait un peu.

Lillium entra dans le Bureau des Mangemorts, son manteau posé sur les épaules, ses longs cheveux blonds en dégringolade à l’arrière de son crâne, le carton sous le bras et dans l’autre main, une tasse fumante comme un cratère de volcan. Quand elle ferma la porte avec son coude, le brouhaha affluent du corridor s’éteint. Elle tourna vivement la tête vers la grosse horloge qui était fixé au mur d’entrée qui indiquait neuf heure moins deux.
Sans se laisser démonter par cette situation impressionnante, elle avança un peu sur le parquet qui ne manqua pas de signaler sa présence par quelques grincements agacés. Il n’y avait encore personne à l’horizon.
Lillium se laissa tomber dans un soupir agacé sur une chaise adossée au mur du couloir et déposa son carton sous ses pieds. Elle étira ses longues jambes et appuya son pied sur le mur d’en face en attendant qu’on la reçoive, comme un élève de troisième année qui patienterait avant son heure de colle. Les deux grands hématomes rouges sous ses yeux n’avaient pas encore tout à fait disparu. Sagement, elle sirotait son breuvage volcanique, mais bon sang qu’est-ce que tout le monde pouvait bien fichtre ?
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    | Mangemort ;; Membre du bureau des mangemorts
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MessageSujet: Re: Transfert au ministère [Premier RP ; Adrian Rosier] Transfert au ministère [Premier RP ; Adrian Rosier] EmptyMar 13 Sep - 11:31


Les journaux titraient en une sur le meurtre de Travers. Qui que fut son assassin, il avait acquis une notoriété impressionnante en quelques jours. Good morning, killer king, you're a star. Adrian Rosier reposa la Gazette du Sorcier sur la table de son salon avec un léger soupir, réajusta sa cravate, et s'en fut prendre la poudre de cheminette pour prendre son service au ministère – il était à peine sept et demi, mais il ne dormait jamais beaucoup, et avec la mort de son coéquipier, Adrian accumulait la charge de boulot avec une vitesse impressionnante. C'était lui qui avait découvert le corps de Travers. Il était étalé dans une rue sorcière de York, le crâne explosé par la chute. Adrian avait levé la tête vers le bâtiment d'où le mort était vraisemblablement tombé, sans voir personne. Qui  que soit la personne qui avait voulu tuer Brutus Travers, elle ne voulait pas le louper. On ne va pas pleurer, non plus. Adrian aurait du partir avec lui pour cette mission, mais le vieux Trav avait insisté pour se débrouiller tout seul : le résistant qu'ils poursuivaient était originaire de York, c'était sa ville, il connaissait, il ne pouvait que réussir. Ne jamais trop partir trop confiant : on ne lutte pas contre des idées, mais contre des gens, et la plupart sont doués, ils savent ce qu'ils font. Adrian avait appris depuis longtemps que si une guerre durait, ce n'était pas forcément parce qu'on la laissait durer, mais parce qu'on était incapable de l'arrêter. La preuve de sa théorie se faisait avec la mort de Travers.

Peut-être que j'aurais pu te sauver, mais je ne sais pas bien si ça valait la peine que je perde mon temps. Brutus – dit Brut, rapidement transformé par Adrian en « l'abruti » -  Travers était un sale gars : il était apprécié de la hiérarchie, c'était un puriste convaincu, et un combattant doué. C'était un pervers cruel et violent. Et il y en a des millions comme lui prêts à lui succéder. D'une certaine façon, Adrian était content de s'en être débarrassé, même s'il ne savait pas bien sur qui il allait tomber par la suite. Ca pouvait très bien être pire, et à vrai dire, il n'était pas si pressé que ça qu'on lui assigne un nouveau partenaire. Pourtant, le chef du bureau  des mangemorts s'était empressé de lui signaler qu'il en cherchait un :

« Va falloir qu'on te trouve un nouveau binôme, Ronce. Ca sera bon d'ici deux ou trois jours, je pense. Vous prendrez l'enquête sur la mort de Brut. En attendant, tu te charges des formalités, vu ? »


Formalités : aller voir Annie – Anastasia de son vrai prénom – Travers pour lui annoncer la mort de son mari. Très digne, presque indifférente. Est-ce qu'elle aussi a souffert de la brutalité permanente du connard qu'il infligeait à tout le monde ? A l'enterrement, il n'avait pas su quoi lui dire. C'était un bon flic était le truc le plus neutre à dire sur lui, ce n'était pas vraiment un mensonge et ça ne parlait pas de la vérité.

Et deux jours après, il venait donc au ministère pour rencontrer sa nouvelle partenaire. Adrian ne se demanda pas comment ça allait se passer : il connaissait déjà à peu près le scenario. L'habitude de dealer avec la violence, de la supporter, d'essayer de l'atténuer, d'avoir été deux ans le mec raisonnable du duo avec Travers. Essayez de vous figurer ça, vous, que ce soit moi, le type raisonnable, et vous comprendrez vite pourquoi bosser dans ce bureau est une vaste et sinistre putain de plaisanterie. Les accès de colère d'Adrian Rosier étaient aussi connus que sa réputation, qui n'allait pas en s'arrangeant depuis sa rupture quasi-définitive avec le reste de sa famille, de libertaire, d'électron libre, de modéré – pourtant, il était un bon flic, et c'était sans doute pour ça, parce qu'il obtenait des résultats, qu'on le laissait à peu près libre de ses mouvement, tout en lui adjoignant des partenaires plus puristes que lui. Arrivé au bureau des mangemorts, le chef le fit passer dans son bureau :

« Bon, je vais pas te le cacher, le chef dit que tu es sur la sellette. »
Le chef du chef : Chapman Rosier, bien sûr. « Je t'aime bien, Ronce, mais arrête tes conneries un moment, essaye de bien t'entendre avec la prochaine.
- Prochaine ? Je croyais que vous me filiez Selwyn Junior parce qu'il avait besoin d'être formé ?

- Ouais, mais il part avec Wilkes, au final. On t'as adjoint Archdeacon. Elle dirigeait la police magique avant. Bonne flic. Sale caractère, je crois. Essayez de vous entendre.
- Hm.
- Ronce, j'ai dit quoi ?
- Je vais essayer. »

Cela parut suffire au chef, qui fit entrer Lilium Archdeacon dans le bureau. Ohla. Adrian resta un instant muet avant d'esquisser un signe de tête. L'a pas l'air facile, encore, celle là. Il connaissait un peu la réputation de l'ancienne chef de la police magique : mal dégrossie, caractérielle, sans aucun verni social. Le chef prononça quelques mots :

« Bon. Donc je vais un tour rapide des présentations : Archdeacon, voilà Adrian Rosier. Adrian, voici Lilium Archdeacon. Vous bossez ensemble à partir de maintenant – Adrian va vous montrer votre bureau. Je vous signalerai les enquêtes sur lesquelles vous devez vous pencher. Pour commencer, vous avez le dossier Travers. En cas de problèmes ou de questions, vous demandez à moi ou à Adrian. »


Il leur fit signe de partir. Du coup, ils se levérent et se retrouvèrent dans le couloir. Adrian n'avait pas grand chose à dire à cette femme qu'il connaissait à peine, du coup, mais entreprit de meubler ce qui promettait d'être un silence gênant s'il ne faisait rien :

« Bon, du coup, enchanté de vous rencontrer. »

Il lui tendit la main : après tout, tant qu'il n'avait pas vu à quoi s'en tenir par lui même, il n'avait aucune raison de juger Lilium Archdeacon.

« Comment vous voulez faire, on se tutoie, on se vouvoie ? Je vouvoyais Brut', mais bon, il avait l'âge de mon grand-père, quasiment. Pouvez m'appeler Ady si vous voulez. Ou Ronce. Faites comme tout le monde. » Il déverrouilla le bureau : « On est un peu au fond, mais bon, c'est plus grand qu'un placard à balai, alors on se plaint pas. Hm...faites pas gaffe à mon bordel. »

Il désigna le bureau vide en face du sien, qui était recouvert de papiers :

«  Celui là c'est le votre. On va vous faire un double des clés dans la  semaine, ce sera plus simple. Et j'ai...où est-elle ? Ah, voilà. »

Il lui lança une copie du dossier Travers :

« C'est le dossier sur la mort de Brut'. J'ai vu que vos équipes, enfin vos anciennes équipes, avaient fait une première enquête de voisinage, et qu'ils ont découvert que le bâtiment d'où on a jeté Brut' était abandonné, mais qu'ils ont vu de la lumière le soir de sa mort. Je voudrais bien trouver qui était le proprio, après on ira voir s'il en sait un peu plus. »

Il avait beau être le plus jeune, il connaissait son boulot et c'était après son genre d'enquêtes : les mangemorts s'occupaient des trucs les plus louches et les plus politiques : c'était un truc louche et on ne peut plus politique qui les occupait aujourd'hui.

« Normalement, ça doit pas trop vous changer de la police magique, les poissons qu'on cherche sont juste souvent un peu plus gros. »
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MessageSujet: Re: Transfert au ministère [Premier RP ; Adrian Rosier] Transfert au ministère [Premier RP ; Adrian Rosier] EmptyJeu 15 Sep - 2:05


Il aurait été facile de déprimer en voyant ce qu’elle laissait comme bureau de rock star à la BM pour récupérer cette espèce de clapier. Son successeur n'avait vraiment pas intérêt à émettre la moindre note de plainte. Lillium eut un petit pincement au cœur à cause d'un sentiment d’être rétrogradé, mais de toute évidence elle avait survécu dans des endroits pires que celui-ci. Le coup des clés acheva de la rendre morose. Pendant quelques jours, elle n'aurait donc même pas accès au bureau comme elle le voulait... Il allait vraiment falloir habiter à Londres.
Elle jeta le carton sur le bureau et se laissa tomber sur une chaise lourdement en recevant le dossier de Travers. Quand elle découvrit le pancake grumeleux qui servait de photo d'identité, elle grimaça.

-Beeh…et dire que je suis posée dans sa chaise…

Un peu brusquement, elle posa le dossier sur le champ de paperasse cultivé sur son nouveau bureau et fit s’envoler quelques feuilles en ouvrant le corpus. Elle suivit leur chute du regard sans trouver la force de se précipiter pour les rattraper. Peut-être y avait-il encore de l’espoir pour que tous ces torchons appartiennent à feu-Brutus et qu’on puisse les envoyer à sa veuve dans une belle urne. Malheureusement c’était peu probable.  

-Il pouvait pas trier ses bulletins de note avant de… , maugréa-t-elle. Il est vrai qu’elle pouvait manquer de tact en ce tout premier jour mais Travers lui remontait déjà dans le nez comme un gros grain de moutarde alors qu’il ne pourrait même plus jamais se défendre.

Lillium sourit devant sa photo. Dans la Gazette on ne le voyait pas très bien mais c’est vrai qu’il avait vraiment une sale trogne. Même son agresseur avait préféré supprimer toute parcelle de son visage. Le dossier donnait plus de détails que le journal du jour et effectivement, même si Travers n’avait pas préparé sa succession en cas de décès en rangeant correctement son bureau, il méritait une enquête.
Par-dessus le rapport, elle jeta un œil à Adrian. Les imaginer ensemble était une image plutôt cocasse. Est-ce qu'à l'époque la direction s’était amusé à coller ce bel éphèbe avec le vieux dégueu pour faire une espèce de binôme un peu cocasse qu’on retient facilement ? La pensée l’amusa, mais elle réalisa ensuite qu’elle prenait la suite du vieux.

Une minute plus tôt, dans le bureau du directeur, elle ne s’était pas beaucoup présenté. La comparution avait été brève. La première chose à laquelle elle avait songé en découvrant Adrian, c’est que le nom n'aide peut-être pas tant que ça. Il avait certes l'air d'un prince charmant pour sang pur mais il n'avait pas le meilleur poste de sa partie. Pourquoi n'était-il pas à la place du Chef, d'ailleurs ? Une enquête de commérage s'ouvrait. Toutefois, même s'il avait l’âge d’être son apprenti, il serait son référent. Formidable. Elle espérait qu'il ne fasse pas une crise de bouton à chaque fois qu'elle se montrerait insolente comme le font la plupart des jeunes formateurs. « Ça marche… » avait-elle simplement répondu aux consignes du Chef. Quand Adrian lui avait tendu sa main, elle l’avait serré un peu rudement, poussant son amabilité au maximum. Il lui offrait son surnom de castor junior dès le premier abord, au moins il n’y aurait pas ce genre de taquinerie entre eux. « Tu peux m’appeler Archie… » inventa-t-elle aussitôt, puisque Lilou ne lui semblait pas si approprié. Bon sang, c’était presque si Adrian ne lui collait pas déjà des complexes avec sa dégaine de mangemort idéal. La quantité de blagues racistes au travail allait peut-être baisser, finalement. Ce pauvre garçon devait avoir des ennuis pour se retrouver ici avec elle…

Lillium se retint encore un peu de mettre tout de suite les pieds sur la table mais elle se débarrassa de sa carcasse de trappeur sur le fauteuil. Sous la table, elle étendit ses jambes et s’adossa un peu plus confortablement.
Elle ne demanda pas tout de suite s’il vivait mal d’avoir perdu son acolyte dans des circonstances aussi brutales. De toute manière avoir de la peine pour Brutus ne semblait pas si évident. On pleurerait peut-être davantage pour un ongle cassé de Lucius Malfoy.
Le dossier relatait un peu les circonstances de la mort et elles étaient particulièrement indigestes à cette heure de la matinée. Lillium regretta de ne pas avoir assez petit déjeuné et elle bu une autre gorgée de son thé des enfers.

-Ouais…aehe. Le tueur devait lui en vouloir personnellement pour lui Confrigo la face comme ça… le petit poisson…

Machinalement, elle souleva quelques feuilles sur la table, espérant peut-être révéler une annotation ou un gribouilli de Travers qui aurait pu faire avancer l'énigme. Visiblement il n'était pas terriblement plus organisé qu'elle. La direction devait avoir des standards et il fallait un vieux grognon mal dégrossi dans chaque team.

-Il était pas si pataud que ça, Trev, si ?

Elle n’était pas contre sortir d’ici rapidement pour aller enquêter. L’assassin avait eu amplement le temps de disparaître, mais qu’il ait eu l’audace de venir aussi prêt pour commettre un massacre pareil était très énervant. En lisant le détail de la scène de crime, elle eut un rictus agacé.

-C’est bizarre, on dirait presque un meurtre moldu. Elle ricana. En même temps… avec eux, ça n’serait même pas étonnant.

Malgré cela, le rapport de la brigade ne notait pas la présence d’un objet ensanglanté ni même d’une arme moldu. Il restait peut-être encore un gramme de dignité chez les merlinistes.
Comme on conquiert un territoire toujours étape après étape, elle posa la semelle de sa botte contre la tranche du bureau devant elle en repliant son genou vers sa poitrine.

-Il est peut-être tombé sur un nid. C’est un propriétaire moldu ou on peut le trouver ici, dans les archives ? Je vais vérifier s’il n’y a rien eu d’autres pendant cette nuit dans les environs ou si cet endroit a déjà eu des problèmes. Tout doit être consigné dans les archives de la brigade…
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MessageSujet: Re: Transfert au ministère [Premier RP ; Adrian Rosier] Transfert au ministère [Premier RP ; Adrian Rosier] EmptyJeu 22 Sep - 15:43


T'es pas un mauvais flic : appréciation qu'on pouvait caser à beaucoup de gens dans le coin. Elle pouvait signifier tout et n'importe quoi. Pour Travers, c'était une manière assez élégante de passer sur le fait qu'il était un pervers alcoolique et sadique. Pour Adrian, c'était une manière de dire qu'il était meilleur flic que mangemort – en réalité, il faisait même un excellent flic. Pour le reste du monde...mieux valait parfois fermer les yeux. Ça soulageait la conscience, ça la nettoyait, de ne pas voir.

Ils mentent, comme des arracheurs de dents, ils prétendent servir la Justice, mais en réalité, ils se foutent sauf de leur propre gueule. Ça n'avait aucun sens pour Ady Rosier, qui possédait un sens assez développé de l'injustice, parce qu'il la subissait depuis des années, et de la vérité. Ils n'ont même pas la décence de croire en quelque chose d'un peu noble, d'avoir un but. Ils sont vides, ils ne sont rien, des coquilles à la recherche de leur plaisir personnel, qui se foutent de la gueule de tout le monde, des gens qu'ils torturent aux filles qu'ils remettent à leur soit-disante place, sans jamais se dire qu'ils ne feraient pas mieux de se demander pourquoi ils pleurent en se branlant plutôt que de se demander pourquoi leurs copines ne sont pas à leur place dans la cuisine. Il ne se considérait pas comme brillant – sa vie était d'une vacuité sans nom et les échecs s'y succédaient – mais ça, ça lui donnait envie de gerber.

Il subissait ce petit monde auto-satisfait de lui même en permanence : c'était pareil à tous les étages de la société sang pure. C'était minable et minant. Aussi il se concentrait la plupart du temps sur son boulot de flic, en essayant d'ignorer les ambitions et les rires gras des connards qui l'entouraient, et d'humaniser un peu le débat – ou de le limiter au strict nécessaire. J'arrête des gens qui tuent d'autres gens au nom d'un prétexte politique. On ne tue pas au nom de la politique, on débat. Il aurait fait la même chose dans le sens contraire – mais malheureusement, il y avait peu de zèle lorsqu'un merliniste disparaissait, malgré l'acharnement, souvent contre vents et marées, d'Adrian. On le laissait faire en général, parce qu'à coté, il obtenait de bons résultats, mais le cœur n'y était pas, et les rumeurs courraient en permanence.

Peut-être que c'était pour ça qu'on lui donnait en permanence des partenaires plus convaincus, plus zélés que lui – encore qu'on aurait du mal à faire mieux, ou pire selon les points de vue, que Brutus Travers, sur ce terrain là. Pendant presque deux ans, ils avaient joué au gentil et au méchant flic, sans doute était-ce là l'utilité du duo. Adrian jugea dans les cinq minutes que c'était Lillium Archdeacon – sans surprise – qui allait récupérer le rôle de Travers. Même s'il n'était pas mauvais duelliste, même s'il était colérique et peu patient,  il restait restait tout de même plus aimable et plus sympathique que Brutus. Peut-être était-il encore un peu tôt pour se faire une idée concernant Lilium, c'était à voir. En tout cas, elle avait l'air d'avoir un peu plus d'humour que son prédécesseur. Et être assez lucide sur Travers lui-même. Il se permit un sourire, et demanda :

« Café ? Ou tu restes au thé ? »
Il tapota une vieille cafetière du bout de sa baguette, et elle se mit à chauffer seule avec des borborygmes et de la fumée digne du Poudlard express. « Le service des usages abusifs de la magie nous l'a refilé. Brutus trouvait qu'une cafetière qui chauffait toute seule, c'était marrant. Elle s'enflamme de temps en temps, mais le café est bon. » Il remplit une tasse aux couleurs des Flèches d'Appleby et retourna s'asseoir à son bureau. Pris d'une inspiration soudaine, il lança : « Je voulais te demander tout à l'heure, si c'est pas indiscret...tu es parente avec Caliban Archdeacon ? On a fait un bout de temps ensemble à Azkaban, donc je me posais la question. »

Il avait un peu tiqué à l'annonce de son nom : il était presque sûr de connaître le nom Archdeacon, par par Lillium, mais à cause de quelqu'un d'autre, et il se souvenait bien d'un mangemort qui portait ce nom à Azkaban.   Il était dans le carré VIP quand il était là bas, avec les plus bargeots – qui ne l'étaient pas tous, au départ, certains étaient normaux. C'est comme un don : je crois que je suis toujours présent au mauvais endroit au mauvais moment. J'étais quand l'autre con est venu dire c'est fini, vous enterrez Evan lundi, j'étais là quand ils ont décidé que j'allais payer à la place de Chapman, j'étais là pour qu'on m'enferme, j'étais pour entendre des gars qui essayaient de s'ouvrir les veines à coups d'ongles me dire à travers les barreaux de leur cellule qu'ils n'avaient pas mal et qu'ils ne sentaient rien. J'étais là pour les batailles et les victoires. J'étais là après la chute de Potter, j'ai bien compris le sort que l'élite de ce nouveau monde réservait aux masses, bien compris le mépris. J'étais là pour compter les morts, aussi. J'étais là, et je n'ai rien fait. Mais on partait très loin du sujet du jour. Peut-être était-ce impoli : mais Adrian n'y voyait aucunement une question faite pour blesser quiconque. Il connaissait quelqu'un, il demandait comment il allait. Reste de la vieille éducation Rosier, la franchise – quitte à la regretter après s'il blessait les gens – était très ancrée en lui. Pour autant, il n'était pas idiot : s'il n'avait aucune ambition et aucun sens du politique, il savait bien qu'il y avait des choses à ne pas dire. Adrian état sur le fil en permanence, à la limite extrême du politiquement correct. Dans le fond, il était d'accord avec les idées – plus ou moins – mais il n'aimait guère les méthodes de ses supérieurs, ou de ses collègues. Il ne savait pas bien ce que valait Lillium Archdeacon pour l'instant, autant se faire une idée avant. Aussi se contenta-t-il de hausser les épaules :

« C'était pas un mauvais flic. »
Il ajouta : « Le genre vieille école, si tu vois ce que je veux dire.  » Interrogatoires plus que musclés, butant les gens sans chercher à comprendre, mais aussi têtu qu'un chien enragé dans la poursuite de ceux qu'il devait arrêter. « L'avait peur de rien, et je pense que c'est ce qui l'a perdu. Il a voulu aller chercher un mec tout seul, il voulait pas d'aide...on sait comment ça a fini. »

La blague sur les moldus – en était-ce vraiment une ? - ne le fit pas rire. Il se contenta de jeter un œil au rapport du médicomage légiste. Il désigna une photographie épinglée sur le tableau blanc qui couvrait la moitié du mur derrière lui. « Travers cherchait Sony Balwyn. C'était un juge du Magenmagot, sang mêlé – père moldu, mère sorcière – qui est passé dans l'Ordre. Je pense que l'immeuble pouvait lui servir de base : abandonné, en plein quartier sorcier, ça devait être pas mal. » Il tourna quelques pages. « L'immeuble est vide depuis 97, c'était occupé par deux familles nés-moldue. Le propriétaire doit se planquer pour pas avoir d'emmerdes...surtout s'il a filé un coup de main à Balwyn. Donc on cherche au minimum un né-moldu, plutôt merliniste, ayant acquis l'endroit avant la guerre. Avec toutes les listes, on devrait bien pouvoir trouver ça. Et s'il est pas en fuite, on ira le voir tout à l'heure. »
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