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Tant que ce ciel reste bleu

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MessageSujet: Tant que ce ciel reste bleu Tant que ce ciel reste bleu EmptySam 16 Sep - 13:20


Si difficile qu’ait pu être la semaine, Astoria se sentait de meilleure humeur lorsque venait le samedi. C’était traditionnellement le jour auquel elle rendait visite aux Macmillan. Il s’agissait d’une habitude établie de longue date, qui avait débuté peu après le mariage de sa tante Aloysia avec Darius Macmillan.

Astoria se rappelait encore combien elle s’était sentie hésitante et intimidée au début. Petite fille timide et craintive, Darius lui avait semblé distant et même un peu effrayant, elle était persuadée que sa présence le dérangeait et que sa tolérance cesserait si elle venait trop souvent. Sa tante avait dû insister pour établir ces visites hebdomadaires, et Astoria ne s’était laissée convaincre que parce qu’elle était désespérée. Avec l’entrée de Daphne à Poudlard, la plus jeune des sœurs Greengrass s’était retrouvée très seule, sans personne à qui se confier. Contrairement à Daphne qui était rapidement devenue indépendante et autosuffisante, Astoria avait encore eu besoin d’être entourée, de savoir qu’elle n’était pas abandonnée. Et aussi triste que ce soit de l’admettre, après Daphne, Aloysia était sa plus proche famille, Astoria n’avait jamais pu compter sur ses parents.

A présent, l’habitude était bien établie, et Astoria se sentait tout aussi proche de son oncle que de sa tante. Il arrivait qu’Aloysia soit occupée ailleurs, et cela n’empêchait pas la jeune femme de rester, elle passait alors l’après-midi en compagnie de Darius et en revenait rarement sans avoir appris quelque chose de nouveau. La jeune Greengrass soupçonnait même sa tante de faire parfois exprès de s’absenter pour leur laisser un peu de temps à deux.

Astoria transplana directement du manoir des Greengrass au manoir des Macmillan à l’heure habituelle, en début d’après-midi. Elle avait conscience de la faveur que représentait sa permission d’accéder directement au manoir n’importe quand, et de la confiance dont cela témoignait. Elle veillait donc à ne pas en abuser et à arriver à une heure prévisible, de manière à ne pas prendre les Macmillan par surprise.

Dès son arrivée, un elfe de maison se matérialisa auprès d’elle pour la débarrasser de sa veste, qu’Astoria avait enfilée au cas il leur prendrait l’envie de sortir pour profiter de ce qui était sans doute l’une des dernières belles journées de l’été. L’elfe l’informa également que son maître se trouvait dans la bibliothèque. Astoria lui confia donc sa veste et le remercia pour son assistance – une attitude atypique chez les Sang-Pur mais répandue au sein de la famille Greengrass, dont la fortune reposait en grande partie sur le travail des elfes dans leurs diverses exploitations agricoles. Elle rejoignit ensuite la bibliothèque, rendant au passage leurs salutations aux quelques portraits qu’elle croisait.

La porte de la bibliothèque était entrouverte, mais elle frappa tout de même deux coups à la porte pour annoncer sa présence – son oncle avait probablement remarqué son arrivée lorsque les sorts de protection du manoir avaient enregistrés un transplanage, mais il restait possible qu’il ait été trop absorbé par sa lecture du moment – avant de s’avancer dans la pièce. Comme elle s’y attendait, elle trouva Darius installé dans son fauteuil préféré, avec plusieurs livres et parchemins entassés sur la table basse lui faisant face. Elle lui adressa un large sourire et le salua.


« Bonjour, oncle Darius. J’espère que je n’interromps pas tes travaux ? Tu me sembles bien occupé, pour changer... »

Elle désigna d’un geste du bras les différents ouvrages posés devant lui ainsi que la pile encore plus impressionnante amassée un peu plus loin sur un bureau. Aussi loin qu’elle se rappelle, elle n’était jamais entrée dans cette bibliothèque sans y trouver des piles de livres sortis des étagères car son oncle était en train de mener des recherches sur un sujet ou un autre. Et c’était toujours son oncle, car sa tante préférait ne consulter que deux ou trois ouvrages à la fois et les ranger soigneusement juste après. Darius se faisait donc régulièrement taquiner à ce sujet.

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MessageSujet: Re: Tant que ce ciel reste bleu Tant que ce ciel reste bleu EmptySam 16 Sep - 20:42

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Tant que le ciel reste bleu

« Le temps est pour toujours gelé, immobile. »




Darius n'avait pas l'habitude de passer du temps avec sa fille. Ou du moins, il n'avait plus l'habitude. Quand Meredith était petite, avant que tout ne tourne mal pour elle, ils avaient de nombreux moments entre père et fille. Entre les promenades le long de la plage, les lectures au coin du feu ou les premiers essais de vol sur son balais pour enfant. Hors depuis la morsure, Darius n'avait pas osé regarder sa fille en face pendant plusieurs mois. S'il refusait de se laisser avoir par la peur et de la laisser croire qu'elle n'était qu'un monstre, se convaincre lui-même avait été aussi difficile. Pourtant, il l'aimait terriblement. Elle avait toujours été son petit soleil, qui l'extirpait de ses noires pensées et lui donnait un peu d'espoir. Meredith avait une bonté que Darius n'avait pas, lui montrait une autre manière d'appréhender le monde. Mais depuis, elle était devenue la peur la plus profonde de Darius, celle qu'il ne parvenait pas à accepter.

Souvent, il se perdait dans l'album de famille. Les premières photos, celles où tous rayonnaient, montraient comme ils avaient pu être heureux. Que ce soit Meredith qui riait aux éclats, Lester qui enlaçait sa soeur jusqu'à l’étouffement, Aloysia qui bordait ses deux enfants dans le lit parental, et toutes les photos où la famille était complète. Puis peu à peu, les photos où Meredith était présente diminuaient. Si Aloysia tenait encore à en prendre avec sa fille, elles étaient rares et le teint pâle et cireux de l'enfant montrait comme son état s'était dégradé. Elle avait perdue toute sa joie de vivre. Et plus jamais elle n'avait prononcé un mot, plus jamais elle ne l'avait appelé Papa.

De ces photos, Darius en avait gardé une pour lui seul, qu'il rangeait dans l'un de ses livres, dissimulé dans les nombreux ouvrages de sa Bibliothèque. Presque tous les jours, quand il entassait les documents pour ses recherches du jour, il sortait ce livre. Ce n'était qu'un conte pour enfant, de ceux que même Lester trouvait ennuyant et sans aucune leçon à en tirer. Il ne comprenait même pas quelles idées saugrenues avait eu l'auteur. Et pour cause, ce n'était qu'un conte pour jeunes Moldus. Un des rares ouvrages moldu qu'il détenait, parmi les quelques écrits sur la biologie. Il n'y avait alors pas de meilleur livre qu'Alice au Pays des Merveilles pour que Darius ne cache son petit trésor.

Assis bien au fond de son fauteuil, il feuilletait un livre d'une main et en faisant venir d'autres de la baguette de son autre main. Si ses instants auprès de Meredith s'étaient réduits, il ne cessait pour autant de penser à elle. Toutes ses recherches avaient été mises de côté, il ne réfléchissait plus à un nouveau poison ou théorie magique quelconque. Il consacrait tout son temps libre au remède qui redonnerait vie à sa fille. Elle pourrait se remontrer au public, se promener de nouveau sur la plage et ne plus jamais craindre la nuit.

S’il y avait un autre point difficile pour Darius, dans la maladie de Meredith, était de devoir la cacher de tous, même de la famille proche. Personne en dehors d’Aloysia, Lester et lui-même n’était au courant. Hormis la perfide Aaliyah peut être, mais c’était un autre problème. Il était préférable de ne pas la montrer à Clovis, ou d’éviter d’en parler à sa mère. Mais ceux qui, comme Astoria, n’était pas de si grande menace pour la petite fille. Et si Darius avait une grande confiance en la nièce de sa femme, il ne voulait laisser aucune chance à l’information de fuiter.

Pourtant, il l’appréciait beaucoup, Astoria. Darius la considérait comme sa propre nièce, et s’il aimait aussi Daphne, c’était à Astoria qu’allait sa préférence. La famille d’Aloysia était devenue, en quelque sorte, sa vraie famille. Si les Rosier avaient une certaine place dans son coeur, il n’entretenait plus grande relation avec les Macmillan. Entre sa mère irresponsable, son frère jaloux et son grand-père fou furieux, c’était bien avec ses nièces qu’il préférait se retrouver.

Et en ce jour, comme tous les samedi, c’était la visite d’Astoria qui animerait sa journée. Retranché dans sa Bibliothèque depuis plus de deux heures, il n’avait pas vu le temps passer et ne se doutait pas qu’il était déjà l’heure de la visite de la jeune femme. Pourtant, sur le mur d’en face, la grande horloge venait de sonner. L’aiguille pointait un nom parmi tous ceux autorisés à transplaner sur le manoir Macmillan, et ne hurlait pas pour signaler l’arrivée d’un étranger. D’un coup d’œil, Darius remarqua qu’Astoria était chez eux, et qu’il était plus tard qu’il ne le pensait. D’un geste rapide, il envoya tous les livres sur la lycanthropie se ranger à leur place, ne laissant aucun soupçon et ne gardant près de lui que le tas de manuels de potions. Darius avait souvent l’impression de mener une double vie.

Elle frappa deux coups à la porte, avant d’entrer. Quand elle s’approcha pour le saluer, Darius déposa son livre sur la pile à sa droite, puis se leva avec son sourire habituel.

    ▬ Astoria, tu ne m’interromps jamais, tu sais bien. J’étais seulement plongé dans mes pensées, je n’avais pas vu le temps passer.


Il s’approcha pour une brève étreinte. Darius avait assez peu de gêne pour un Sang-Pur, était plus tactile et moins à cheval sur les coutumes que ses condisciples. Astoria avait la chance d’être l’une des seules avec qui Darius était sincère dans son affection, alors une étreinte était de mise.

    ▬ Tu n’as pas croisé Aloysia, ou Lester en montant ? Demanda-t-il en se détachant.


Il ne lui semblait pas que sa femme devait s’absenter, mais peut être avait-elle amené leur fils au fond du jardin, à l’orée du bois ou profiter des dernières chaleurs de l’été sur la plage. Mais il ne s’en fit pas, Aloysia finirait bien par revenir en se souvenant que sa nièce était de visite. Ou était-ce encore l’une de ces nombreuses fois où elle préférait les laisser entre eux.

    ▬ Comment tu vas ? Lysia m’a dit que tu avais commencé à bosser, elle garde un peu un œil sur toi au Magenmagot. Plus protectrice qu’elle n’en a l’air ta tante. Tout fonctionne bien au moins ?


D’un geste de la main, elle l’invita à s’installer sur le siège en face de son propre fauteuil, en virant d’un coup de baguette toutes les notes étalées dessus. A cet instant, Dyx, la petite elfe de maison apparut devant eux, chargée d’un lourd plateau pour leur proposer le thé. Généralement, Darius était aimable avec elle, elle était travailleuse et commettait assez peu d’erreur, et semblait satisfaite de les servir. Darius n’était pas comme son grand-père, à maltraiter ses elfes à la moindre excuse, bien qu’il ne soit pas tout blanc pour autant.

S’asseyant dans le fauteuil en cuir, il observa Dyx proposer une tasse à Astoria avant de venir vers lui.

    ▬ Et le Malefoy, ça se passe ? demanda-t-il en prenant une tasse de thé et se laissant servir par l’elfe.


Darius n’avait aucun brin d’affection pour Drago, et le cachait à peine. Il était vert de savoir que sa nièce serait bientôt son épouse, persuadé qu’elle méritait mieux. Mais pour en discuter avec le père de la jeune femme, c’était toute une histoire.
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MessageSujet: Re: Tant que ce ciel reste bleu Tant que ce ciel reste bleu EmptyMer 20 Sep - 1:44


Même si elle était entrée dans la bibliothèque sans attendre une invitation, Astoria était restée à proximité de la porte au cas où le moment serait mal choisi. Elle préférait ne jamais présumer. Mais en voyant son oncle se lever pour l’accueillir, elle n’hésita plus à s’avancer vers lui. Elle lui rendit son étreinte, appréciant dans ce contexte le manque de respect des conventions de Darius : elle n’aurait jamais osé initier un tel geste, et s’était sentie très gênée les premières fois, mais s’était depuis totalement convertie. Cette brève étreinte constituait une marque d’affection tangible, et elle ressentait parfois le besoin d’obtenir l’assurance que son existence ne se passait pas dans l’indifférence la plus totale.

Elle s’écarta ensuite pour revenir à une distance raisonnable de conversation, et secoua la tête en réponse à la question qui lui était posée.

« Je n’ai croisé ni tante Aloysia ni Lester, j’ai supposé qu’ils étaient sortis pour profiter de cette belle journée. »

La jeune femme désigna d’un geste du bras le ciel bleu dégagé visible à travers la fenêtre de la bibliothèque. Elle soupçonnait Darius de n’y avoir prêté aucune attention. S’il s’était plongé dans ses recherches au point de n’avoir pas vu le temps passer, il avait probablement été trop absorbé pour avoir remarqué le temps qu’il faisait.

Avec un sourire amusé, Astoria compléta sa réponse précédente.

« Par contre, j’ai croisé grand-tante Aglaia. Elle voulait que je te transmette ses doléances : elle estime que son portrait mérite mieux qu’être relégué tout au bout de l’aile nord, qui est trop éloignée et rongée par l’humidité. »

Sur l’invitation de son oncle, une fois qu’il eût déplacé la pile de livres occupant l’emplacement, elle alla ensuite s’installer sur le fauteuil qui faisait face au sien. C’était son fauteuil habituel, elle s’installait toujours là lorsqu’ils conversaient dans la bibliothèque, et savait exactement comment s’y asseoir pour profiter au maximum du confort qu’il offrait tout en conservant une posture distinguée. Les fauteuils de la bibliothèque des Macmillan étaient incontestablement plus accommodants que ceux de la bibliothèque Greengrass, qui obligeaient  s’y tenir raides comme des piquets. Raison pour laquelle la plus jeune des Greengrass ne les utilisait jamais.

Elle venait à peine de s’installer que l’elfe de maison apparut avec une collation. Astoria accepta avec un remerciement la tasse de thé que Dyx lui tendait, et remarqua avec plaisir qu’elle avait pensé à mettre sur le plateau ses biscuits à la cannelle préférés. Le thé étant encore trop chaud pour qu’elle puisse le boire, elle se contenta de s’imprégner de la bonne odeur qui s’en dégageait, avant de se lancer dans le descriptif de ses premières semaines de travail.

« Concernant mon travail… Eh bien, cela fait déjà trois semaines que j’ai commencé, et je dirais que ça se passe plutôt bien. Tante Aloysia a dû te le préciser, j’ai été affectée au Département de la Justice magique, dans les services administratifs du Magenmagot. Pour le moment, je suis chargée d’assister l’un des juges pour monter rapidement un dossier plutôt urgent. Je trouve ça intéressant. » Elle marqua une pause et adressa à son oncle un sourire un peu embarrassé. « Je suis heureuse de savoir que tante Aloysia veille toujours sur moi, mais il faudra que je lui rappelle que je suis adulte maintenant. Il faut que j’apprenne à ne pas toujours dépendre de la protection des autres, c’est important. »

Elle baissa les yeux sur sa tasse de thé, préférant éviter le regard de son oncle quelques instants. Elle n’aimait pas être considérée comme faible, même si elle n’était que trop consciente de ses failles.

La manière dont Darius s’enquit de son fiancé arracha un nouveau sourire à Astoria. Son oncle ne faisait pas beaucoup d’effort pour dissimuler le dédain que lui inspirait Drago Malefoy. Astoria trouvait cela plutôt amusant. Et touchant, également, car elle savait que ce mépris venait en partie du fait qu’il la trouvait trop bien pour lui, et qu’il voulait la protéger d’une union mal assortie. Elle tâcha néanmoins de lui présenter la situation sous un meilleur angle.

« Le travail de Drago l’occupe beaucoup en ce moment, je l’ai donc vu assez rarement. Mais à chaque fois, il s’est montré parfaitement courtois. Il ne cherche pas à hâter le mariage, il nous laisse le temps d’apprendre à nous connaître un peu mieux. »

Elle ponctua encore cette explication d’un sourire, cherchant à convaincre son oncle que la situation lui convenait. De toute manière, qu’aurait-elle à gagner à rejeter Drago ? Son père insisterait tout de même, ou alors lui imposerait un autre mari qu’elle ne choisirait pas non plus. Quand il n’existait pas d’issue heureuse, à quoi bon lutter ?
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MessageSujet: Re: Tant que ce ciel reste bleu Tant que ce ciel reste bleu EmptyMer 15 Nov - 20:01


Bien qu’il était difficile à cerner et d’une certaine manière, assez hypocrite, Darius avait un grand sens de la famille. Même pour ceux qui l’avaient déçu, qui s’étaient joués de lui ou qui lui avaient tourné le dos. Il ne considérait pas sa mère comme telle, mais avait suffisamment de valeurs pour ne pas la rejeter si elle venait sonner à sa porte. Malgré tout ce qu’avait pu faire son grand-père, Darius l’acceptait toujours à sa table lorsqu’il venait le dimanche. Même Leith, son frère, à qui il ne parlait plus depuis des années, aurait toujours droit à un traitement de faveur. Alors quand il s’agissait d’un membre de la famille qui ne lui avait jamais rien fait de mal et dont la présence était appréciable quel que soit son humeur, il ne pouvait qu’être lui même une bonne personne. Avec Astoria, Darius n’avait aucun faux-semblant. La jeune femme savait sans doute que son oncle n’était pas parfait, qu’il avait peut être beaucoup à cacher, mais il était lui même en sa présence. C’était assez étonnant d’ailleurs qu’il considère Astoria comme sa famille proche, alors qu’elle n’était tout compte fait qu’une nièce par alliance. Mais il y avait bien longtemps que Darius s’était fait à l’idée qu’il pouvait plus compter sur sa belle-famille que ses propres proches.

Après s’être levé pour saluer sa nièce et l’avoir invité à s’installer, il suivit du regard le geste d’Astoria indiquant le ciel par la fenêtre. Il avait été tellement occupé par ses recherches qu’il n’avait vu ni les heures passer, ni le temps se dégager. Il y a quelques années, il aurait sans doute profité de son temps libre pour emmener ses enfants sur la plage ou faire un tour en mer. Mais il prenait de moins en moins de temps pour ce genre d’activités, et il voyait souvent Lester le lui reprocher. Quant à Meredith, il voyait bien dans son regard à quel point elle regrettait ses plus jeunes années, quand elle n’était pas encore… Ce qu’elle était.

Darius chassa ses pensées, préférant revenir sur la conversation et ne pas paraître maussade.

    ▬ Tu as sans doute raison, Lester veut profiter de la plage tous les jours avant que le temps ne nous le permette plus. Il ricana quand elle lui parla de la vieille Aglaia, retrouvant son sourire bien large. Où qu’elle soit, elle n’est jamais contente. Lorsqu’elle était dans le couloir du deuxième étage, elle me faisait tout un raffut parce que l’oncle Donald ronflait trop fort pendant sa sieste. Est-ce que ça dérange ma cousine Hilda ? Non.


Il fit un geste de la main comme pour clore la discussion. Il entendait déjà bien assez parler des problèmes de tous les ancêtres du manoir, ce n’était pas pour que ce soit en plus le sujet principal de discussion avec tous ses invités. Se réinstallant et prenant son thé, il écouta avec attention Astoria parler de son nouveau travail.

    ▬ Bonne nouvelle, j’avais peur qu’on te demande d’être la secrétaire du premier imbécile de flic venu. Mais Chapman est un bon patron, il n’aurait pas décidé d’une telle absurdité. Que pense-tu de lui, d’ailleurs ? Il ne t’en demande pas trop ? demanda-t-il avec intérêt, sachant qu’il pouvait parfois se montrer dur, mais Darius estimait qu’il était toujours juste. Il fallait cependant dire que le jeune homme n’était pas très objectif. Oh, tu régleras ça avec ta tante, je ne veux pas m’en mêler. Elle ne pense pas à mal tu sais, mais tu as sans doute raison, il faut savoir voler de ses propres ailes.


Il préférait l’encourager à se débrouiller par elle-même, il fallait dire que le Ministère était un peu la jungle. Heureusement, elle partait avec de bonnes bases, son sang pur soit loué. Mais il fallait aussi apprendre à se faire respecter par soit-même, et pas seulement pour les relations qu’on avait dans le milieu. Surtout quand on avait un fiancé pareil, Astoria ne pouvait avoir que des avantages politiques. Mais Darius tenait à ce qu’Astoria ne dépende pas de son idiot de compagnon. Il n’était pas son père, même pas réellement son oncle, mais il mettait un point d’honneur à faire d’elle une femme forte, savante et débrouillarde. Il savait qu’elle le voulait aussi, et c’était parce qu’il avait énormément d’estime pour elle qu’il en faisait autant.

    ▬ C’est qu’il aurait presque l’air charmant, fit-il d’un sourire ironique. Le neveu de Gael Flint aussi, est charmant. Et il est bien moins idiot que Malefoy, siffla-t-il presque. Il changea cependant de sujet, sachant celui-ci sensible. Et tes parents ? Je crois qu’Aloysia a envoyé une lettre à ton père hier, elle voulait savoir si ta sœur allait bien. On ne la voit pas beaucoup ses derniers temps.


Elle était sans doute occupée. Si Darius avait une relation moins forte avec l’aînée des Greengrass, il ne l’appréciait pas moins pour autant. Il ne manquait jamais une occasion de discuter avec elle quand ils allaient aux repas de famille ou qu’ils se croisaient en ville.

Mais Darius était surtout intéressé par un tout autre sujet. Terminant le contenu de sa tasse d’un trait, il la posa et se redressa dans son fauteuil, observant Astoria avec plus de sérieux. S’ils aimaient discuter de tout et de rien, Darius adorait aussi aider sa nièce dans autant de domaines qu’il le pouvait. Que ce soit à l’aide de conseils, en lui donnant un accès illimité à sa bibliothèque ou en lui enseignant ce qu’elle voulait savoir.

    ▬ Alors, t’es tu un peu entraînée au sort que je t’ai montré, la semaine dernière ? Tu avais déjà fait de gros progrès la dernière fois, je t’ai déjà dit que tu étais prometteuse ? Oui, sans doute. Et bien je te le redis.


Elle aurait été sa propre nièce par le sang qu’il n’en aurait pas été autrement.
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