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POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
Auras tu le courage de nous rejoindre ?
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La Gloire De Mon Père

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    | Gryffondor ;; 6ème année

| Gryffondor ;; 6ème année
Cassidy H. Faulkner-Nott
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Cassidy H. Faulkner-Nott


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MessageSujet: Re: La Gloire De Mon Père La Gloire De Mon Père - Page 2 EmptyMer 28 Fév - 12:38

Cassidy roula des yeux et poussa un soupir exaspéré en entendant Evan la qualifier d’anormale. Si pour lui la normalité c’était de ressembler à sa bande de pote, la Gryffondor saurait très bien s’en passer, merci pour elle. En règle générale, Cassidy supportait les autres adolescents de son âge, pour une durée limité seulement. Et, à de rare exception près, des personne comme Alice ou Niklaus, elle n’entretenait avec ses camarades de classe que des relations relativement superficielles, pour la simple et bonne raison qu’au bout d’une heure en leur compagnie, elle finissait invariablement par se dire qu’ils étaient un peu idiots dans le fond, et qu’elle pourrait certainement trouver des choses plus intéressantes à faire de son temps libre. Ce qui impliquait souvent son chat et un livre d’histoire de la magie. Oui, elle était désespérante.

« Quand je vois les brillants échantillons de normalité qui fréquentent l’école, je suis pas sûre que j’y perde grand-chose. »

L’attitude ambiguë de Cassidy envers ses condisciples, qu’elle aimait bien mais pas pendant trop longtemps, faisait qu’elle menait une vie plutôt solitaire. Ça ne la dérangeait pas plus que ça, elle savait apprécier à sa juste valeur les moments de qualités passés en sa propre compagnie. Mais en conséquence, les angles de son caractère, qui se seraient probablement arrondis si elle avait eu plus d’amis de son âge, restaient invariablement francs et brutal. Et à dix-sept ans bien passés, il y avait maintenant peu de chance que cela changea. Cassidy resterait sans doute aussi susceptible et délicate qu’un scroutt-à-pétard moyen, malgré les années qui passaient. Ça n’avait rien de dramatique, et comme elle aimait à le répéter, l’opinion des autres à son sujet « ça lui en touchait une, sans faire bouger l’autre. » L’adolescente tirait même une certaine fierté de sa différence avec les autres, ils pouvaient bien la trouver étrange, elle, la normalité, la banalité et le commun, ça l’emmerdait. Elle préférait se tenir à la marge de la foule. Enfin pas trop. Juste un peu. Pour se sentir spéciale. Mais pas trop. Elle ne voulait pas devenir un paria social non plus. Dans le fond, ça ne lui déplaisait pas trop ce rôle de la fille un peu bizarre. Inconsciemment elle en rajoutait même un peu, pour raffermir cette position. Sans oser se l’avouer, elle qui jugeait si sévèrement les poseurs, les frimeurs et autres personnes superficielles. Péché par omission d’une jeune fille aux hautes aspirations morales.

Avant de quitter le bar, la Gryffondor jeta quelques pièces sur la table pour régler la moitié de l’addition. D’un élégant coup de coude dans les côtes, elle invita Evan à payer sa part des consommations. Elle contempla avec un air incrédule sa figure outrée. Il manquait plus que ça. S’il croyait qu’elle allait payer pour les deux, il se fourrait la baguette dans l’œil, et jusqu’à l’omoplate encore.

« Quoi ? J’ai dit que je t’emmenais, pas que je t’invitais. Je suis pas une sœur de la charité non plus. »

Bon gré mal gré, ils quittèrent enfin ce premier bar. Le pas un peu chancelant à cause du pur-feu, et pour ne pas changer, se disputant vaguement à cause de cette histoire d’addition. L’air frais du Chemin Traverse aida Cassidy à retrouver ses esprits. Il lui rappela surtout que son déjeuner remontait à des temps immémoriaux, et qu’elle aurait eu bien besoin d’éponger tous ces verres qu’elle venait d’ingurgiter. Une alléchante odeur de frite vint mettre fin à la dispute des deux adolescents.

« Si je t’offre à manger tu arrêtes de te plaindre ? Tu vas finir par me rendre folle, bon sang de sang pur. »

Cette formalité expédiée, il était temps de se décider sur la suite des manœuvres.

« Bon moussaillon, on fait quoi maintenant ? »

Après quelques échanges d’idées, plus ou moins prometteuses. Cassidy proposa de se rendre au Verre d’Oz. Récemment ouvert, c’était le dernier bar à la mode du Londres sorcier. Et justement il s’y tenait ce soir-là une soirée spéciale. Cassie ne savait pas réellement de quoi il retournait, elle y avait été invitée par Massaneth Foreman, Masse pour les intimes, batteurs des Frelons de Wimbourne, qui l’avait informé qu’il y donnait une petite soirée privée et qu’il aimerait bien l’y voir. Après s’être assurée que la dite soirée ne comporterait aucune combinaisons de cuirs ou autre truc de pervers, Cassie lui avait répondu qu’elle passerait si elle avait le temps. Ça ne serait peut-être pas si mal comme soirée, sûrement un truc avec des joueurs de quidditch et beaucoup d’alcool. S’ils n’arrivaient pas à s’amuser là-bas dedans, c’est qu’ils étaient des cas désespérés. Motion adoptée à la quasi-unanimité.

En arrivant devant le club, Cassidy fendit, avec sa délicatesse habituelle, la petite foule agglutinée sur le trottoir. Contrairement aux autres traîne-patins rassemblés là, elle n’avait pas besoin de faire la queue pour rentrer, puisqu’elle était inscrite sur la liste des invités. En tout cas, elle l’espérait fortement. Sans quoi il faudrait qu’elle enterre sa honte et le cadavre d’un Rosier mort de rire en même temps. Heureusement pour son estime personnelle, le videur les laissa entrer sans faire d’histoire.

Le club était plein à craquer. Se tenant sur la pointe des pieds, Cassidy cherchait à apercevoir l’organisateur de la soirée. Elle le retrouva rapidement, difficile de manquer 150 kilos de muscle, étalé sur presque 2 mètres de hauteur. Cassie soupçonnait vaguement le batteur de nourrir un béguin pour elle. Lorsqu’il vint les rejoindre, engoncé dans un t-shirt de Célestina Moldubec, elle comprit que ce n’était pas la seule passion grotesque de l’individu.

« Salut Masse ! Alors comme ça c’est une soirée spéciale Célestina Moldubec ? C’est, euh, très original… » commenta-t-elle d’un air gêné.

Par Merlin. Cassidy et Evan, avec leur chance habituelle, venaient de se fourrer dans une réunion sauvage du fan club de la plus ringarde de toutes les chanteuses.

« Je vais avoir besoin d’un verre sérieux pour supporter ça » souffla la Gryffondor en se penchant vers Evan.
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    | Serpentard ;; 7ème année

| Serpentard ;; 7ème année
Evan F. Rosier
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Pensine
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Evan F. Rosier


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MessageSujet: Re: La Gloire De Mon Père La Gloire De Mon Père - Page 2 EmptyDim 25 Mar - 19:26

C'était très certainement la discussion la plus longue qu'Evan avait jamais eu avec Faulkner sans que ni l'un ni l'autre ne tentent de se débarasser de l'autre, sans qu'une plante carnivore essaie de les avaler tout rond ou sans qu'ils ne soient obligés de faire équipe - et quelle équipe, d'ailleurs. C'était déjà assez étrange en soi, mais le fait d'aborder le sujet de leur famille respective et des joies du divorce rendait tout ça encore plus abracadabrantesque. S'il n'y avait pas eu les piques fréquentes qu'ils se lançaient à la figure, histoire de ne pas oublier qu'ils ne pouvaient pas être amis, Evan se serait presque cru dans un rêve - ou un cauchemar ? - et aurait essayé de se réveiller par tous les moyens. Mais il fallait se rendre à l'évidence, c'était bien avec Faulkner qu'il était en train de discuter et de boire, à la table d'un café quelconque dans le Chemin de Traverse. C'était bien la fille qu'on avait essayé de lui coller dans les pates quelques mois plus tôt, n'est-ce pas ? Etrange revirement de situation.

Heureusement, leur bonne entente ne dura pas et, une fois le sujet sensible abordé et balayé, les habitudes, tenaces, revinrent rapidement, apportant une sorte de soulagement au jeune homme. Il préférait dire que Cassidy était anormale plutôt que de trouver trop de points communs entre leurs deux vies et et se rendre compte qu'ils étaient aussi paumés l'un que l'autre...

- Ce que tu es dure, Faulkner, siffla Evan, un sourire moqueur aux lèvres. Tant de mépris... Je vais finir par me demander qui a le plus gros ego de nous deux : toi, ou moi ?

Oui, Evan savait bien ce que pensait la jeune femme de lui. En réalité, tout le monde pensait la même chose de lui. Un petit con prétentieux ave un ego surdimensionné et des chevilles bien trop larges. Oui c'était un miracle que la terre puisse encore supporter son poids avec toute la fierté qu'il avait de lui-même. C'était ce qu'on disait, et le Serpentard n'avait jamais jugé bon de détromper les gens. Mais il pensait différement les choses. Il n'était pas incroyablement narcissique ou égocentrique, ou quoi que puissent dire les autres. Il savait juste mieux mettre en valeur ce qu'il savait faire et ce qu'il y avait de bien chez lui, et, coïncidence, il y avait beaucoup de choses qui rentraient dans ces catégories. Il était beau - c'était du moins ce qu'il avait cru conclure de ses victoires auprès de la gente féminine -, il était intelligent - la preuve en était ses résultats aux BUSEs et aux ASPICs -, et il était bourré d'un tas d'autres qualités. Les reconnaître faisait-il vraiment de lui un être égocentrique ? Si c'était le cas, il acceptait la critique avec plaisir, et même avec le sourire. Il était un petit con prétentieux, oui, et il aimait bien ce rôle, comme Cassidy semblait bien aimé son propre rôle de fille dérangée.

Quelques verres plus tard, pourtant, tout ça était bien loin du Serpentard. Les cul-secs, c'était pas ce qu'il y avait de mieux pour tenir toute une soirée sans se retrouver à rendre tripes et boyaux dans un caniveaux, à demi-mort, mais c'était ce qui était le plus facile à consommer, et Evan n'avait pas envie de s'embêter pour le moment. Il réfléchirait plus tard à tout ça. Sûrement demain, ou plus tard dans la soirée, s'il avait le temps et l'envie de le faire.

Ils décidèrent d'aller continuer leur petite soirée autre part, sous l'impulsion de Cassidy, et alors qu'Evan se levait de table sans même penser à déposer ne serait-ce qu'une noise, la jeune femme le rappela à l'ordre d'un violent coup de coude dans les côtes.

- Hé, non mais ça va pas ? s'indigna-t-il en se tournant vers elle. Ah non, non, non Faulkner, ajouta-t-il en se rendant compte qu'elle voulait qu'il paye sa part. Tu n'as pas compris le principe d'emmener quelqu'un boire un verre. Tu vois, si tu sortais plus souvent, tu le saurais. C'est ce que font les gens biens élevés quand ils emmènent quelqu'un boire : ils payent ce que l'autre consomme. Tu es venues me chercher jusque chez moi pour me traîner jusqu'ici, et même si l'information était capitale, elle ne justifie pas que je paye ma part. Considère que tu paies les dommages que tu as fait à mon petit coeur en venant m'apprendre que ma mère n'était pas une sainte, hum ?

Et sur ce, il tourna les talons et s'éloigna. Il savait bien qu'il ne s'en tirerait pas comme ça, mais, avec un peu de chance, Faulkner ne pensait déjà plus tout à fait correctement et paierait sans rien dire et en le traitant des plus beaux noms d'oiseaux qu'elle pourrait trouver. Allez, pour la peine, il était prêt à lui payer un nouveau verre dans un autre bar, si ça lui crevait le coeur de débourser quelques gallions. Mais il ne fallait pas lui en demander plus : les bons comptes faisaient les bons ennemis, et il tenait à ce que cela reste ainsi.

Une fois dehors, Evan respira un bon coup et, comme c'était prévu, les deux adolescents commencèrent à se disputer vaguement, marchant sans réel but dans les rues du Chemin de Traverse. C'était étrange à voir, ces deux jeunes qui se balançaient piques sur piques et qui, pourtant, marchaient presque l'un à côté de l'autre - oui, Evan essayait de mettre un peu de distance avec Faulkner et marchait donc un peu en avant. Mais qui avait dit que la relation d'Evan et Cassidy était normale ? Certainement pas lui. La preuve, pour la lui faire boucler, elle lui offrait à manger. Eh bien, eh bien, c'est que sa charité n'a plus de limites, pensa ironiquement le Serpentard en acceptant - évidemment.

- Je sais pas toi, mais moi, je veux faire la fête. Des idées ?

Et, une idée, Cassidy en avait une. C'était que mademoiselle commençait à avoir des contacts dans le milieu du Quidditch et, apparemment, l'u d'entre eux lui avait proposé de venir à sa petite fiesta privée au Verre d'Oz. Evan avait déjà eu l'occasion de se rendre dans ce bar, même si ce dernier n'avait ouvert que depuis peu de temps, et il fallait dire qu'il s'y était bien éclaté les dernières fois qu'il y était allé. Il accepta donc sans rechigner, pour une fois, se disant qu'il aurait l'occasion de parler avec pas mal de pro et de se faire des potes dans le milieu, qui sait ? Tout pouvait arriver en soirée.

Lorsqu'ils arrivèrent devant le bar, Cassidy les fit passer sans encombre. De nombreux regards se posèrent sur eux et une vague de murmures parcourut la foule agglutinées devant les portes : était-ce bien Evan Rosier et Cassidy Faulkner-Nott qui venaient d'entrer ensemble dans ce bar ? Leur histoire n'avait-elle pas été niée ? Que se passait-il ? Un instant, Evan maudit la jeune blonde qu'il suivait, avant de se dire qu'il se fichait pas mal de ce qu'on disait de lui : la fête était dedans, si Faulkner pouvait le faire entrer, il n'allait certainement pas dire non et faire demi-tour juste à cause des ragots.

L'organisateur de cette soirée privée, un certain "Masse", selon Cassidy, était un batteur, et quand Evan le vit, il se dit tout d'abord que ce poste lui allait comme un gant. Le mastodonte était tellement grand qu'il atteignait presque le plafond du bar. Pendant quelques instants, le Serpentard le regarda s'avancer avec l'impression d'avoir à faire à un géant qui allait les massacrer d'une seconde à l'autre. Puis, fatalement, son regard se porta sur le tee-shirt du gus, et, après un moment de totale incrédulité, Evan pouffa, tentant tant bien que mal de se retenir en baissant la tête et masquant ses lèvres avec sa main. Célestina Moldubec ? Sérieusement ? Même sa mère n'écoutait pas cette daube. Mais le plus drôle, dans tout ça, c'était de voir Cassidy se débrouiller avec le mastodonte, qui la regardait avec une sorte de fascination insistante qui ne laissait que peu de doute sur les sentiments qu'il nourrissait à son égard. Ce type avait réellement le béguin pour Faulkner ? Mais qu'est-ce qu'ils avaient tous à vouloir supporter cette furie ?

- Si tu veux mon avis, c'est plus qu'un verre qu'il va nous falloir si on veut survivre à cette soirée. Notre chance a encore frappé, Faulkner, que veux-tu, les plans foireux et nous, on commence à former une bonne équipe, répondit Evan en souriant largement, plus qu'amusé par cette situation.

Ne tenant pas à perdre de temps, Evan arrêta le premier serveur qu'il vit et commanda deux verres bien dosés.

- Allez Faulkner, tu sais, quoi, je te le paye ce verre. Profite, je fais ma BA de...

La fin de la phrase d'Evan se perdit dans une bousculade. Un homme, qui ne semblait déjà plus tout à fait clean, trébucha et se rattrapa au jeune homme. Il riait en se tenant les côtes et l'alcool avait rougit ses joues.

- Oooh ! s'exclama-t-il en relevant la tête vers le Serpentard. Mais je te connais pas toi ! T'es un pote de Masse ? Hé, Masse ! Il est chouette le nouveau ! cria-t-il par-dessus la foule à l'organisateur de la soirée.

Evan lança un regard interloqué à Cassidy et essaya de se détacher de l'homme, mais ce dernier passa soudainement ses bras autour de son cou, le serrant contre lui.

- Qu'est-ce que... ? s'étonna le jeune homme, les yeux écarquillés, gros comme des balles de tennis.
- T'es mon nouveau doudou ! s'exclama l'autre type, clairement amôché. En plus, t'es beau gosse, ça va être chouette ! Yeaaaaah !

Evan avait clairement loupé un épisode.

Est-ce qu'on pouvait juste mettre sur pause et rembobiner les quelques dernières secondes de son existence ?
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    | Gryffondor ;; 6ème année

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Cassidy H. Faulkner-Nott
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Pensine
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Cassidy H. Faulkner-Nott


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MessageSujet: Re: La Gloire De Mon Père La Gloire De Mon Père - Page 2 EmptyMar 10 Avr - 13:42

Cassidy ne put s’empêcher de tirer la langue et de faire une grimace de dégoût lorsque les échos de rumeurs qui accompagnaient leur entrée dans le club parvinrent jusqu’à ses oreilles. Non, déjà il n’y avait jamais eu aucune relation entre elle et Evan et non, les choses n’étaient pas reparties entre eux. S’ils se retrouvaient une fois encore dans la rubrique couple de sorcière hebdo, elle irait elle-même foutre le feu aux bureaux de ce torchon décadent, et faire avaler sa pellicule au photographe qui oserait publier la moindre photo du ménage Faulkner-Nott-Rosier. Si c’était ça la rançon de la gloire, elle allait commencer à se balader avec une capuche sur la tête en permanence, ou pas, ça c’était plutôt le style Mangemort, qui ne l’inspirait pas vraiment. Heureusement pour le bien de sa santé mentale, et de son casier judiciaire, aucun journaliste ne semblait être présent devant le club, juste des gens qui tuaient le temps en attendant qu’on les laissa rentrer.

Une fois à l’intérieur, les raisons de cette absence de journalistes à l’entrée lui apparurent clairement. Une réunion du fan club de Célestina Moldubec organisée par le batteur des Frelons, c’était un sommet de ridicule. Le succès de Foreman sur le terrain reposait sur deux composantes : son talent pour renvoyer violement les cognards et sa stature gigantesque, prompte à effrayer ses adversaires. Dans le milieu on le surnommait parfois la machine de guerre. Et si on venait à apprendre que la dite machine était un passionné de romance jazzy, c’était un très bon moyen d’en ruiner l’effet.

La Gryffondor contemplait la salle d’un air incrédule, et ne put s’empêcher de laisser échapper un rire nerveux. C’était pas possible une poisse pareil, elle avait dû être un chat noir dans une vie précédente, c’était la seule explication possible. Le fan club de Célestina Moldubec, c’était plus angoissant à chaque fois qu’elle le répétait. Cassidy était toute en faveur de la liberté de chacun à écouter ce qu’il voulait, elle était elle-même une grande fan des Bizarr’ Sisters, mais ses nobles convictions de tolérances se trouvaient ébranlée face à cette assemblée. Moldubec enfin, c’était, c’était ce qui se faisait de pire dans le genre chansons niaises et sirupeuses. Elle avait déjà du mal à accepter qu’on puisse écouter ça de son plein gré, mais se réunir pour organiser une fête à la gloire de la chanteuse, ça passait les limites de ce qu’elle était capable de comprendre.

Elle jeta à Evan un regard désespéré et secoua la tête avec incrédulité

« On est maudit, je vois que ça, on est maudit… »

A ce niveau de catastrophes enchaînées depuis le jour de leur première rencontre, la malédiction finissait par devenir la seule explication crédible à l’infortune des deux adolescents. Car oui, dans la tête de la Gryffondor, ça où un combat contre une monstro plante, c’était un niveau de danger équivalent. On pouvait mourir d’une mort longue et douloureuse par écoute prolongée des disques de Célestina Moldubec, Cassie en était sûre et certaine.

L’adolescente hochait la tête, tandis que Masse lui expliquait avec moult détails, qu’elle n’avait pas demandés, le grand génie contenu dans le dernier album de la chanteuse. Elle bredouilla une réponse qu’elle espérait diplomatique bien qu’honnête (personne n’a envie de se fâcher avec 150 kilos de muscle), tout en cherchant nerveusement une porte de sortie. Une diversion inespérée se présenta à elle, sous la forme d’un type passablement aviné, qui traitait Rosier en propriété de rapport. La première réaction de Cassidy fut d’éclater d’un rire peu charitable, voir Evan en mauvaise posture arrivait toujours à lui remonter le moral. Mais abandonner Rosier à son nouvel admirateur signifiait se retrouver en tête à tête avec Masse, une perspective qui ne l’enchantait que moyennement. Mieux valait profiter de l’occasion pour s’échapper, et de préférence en direction du bar, question de survie.

D’un geste nerveux, elle passa son bras sous celui du doudou, et déclara d’un ton péremptoire :

« Non c’est le mien ! » avant de tourner énergiquement les talons.

L’adolescente poussa un soupir de soulagement en atteignant le bar. Un verre, il lui fallait un verre, tout de suite. Jusqu’à aujourd’hui elle n’avait jamais réellement comprit ce qui pouvait pousser les gens à se saouler, mais maintenant elle comprenait, boire était un nécessité pour échapper à ce genre de situation. Elle parcouru rapidement la carte des cocktails, trop d’alcool et de choix possible pour une débutante comme elle. Elle haussa les épaules quand on lui demanda ce qu’elle voulait boire.

« Puisque c’est toi qui paie Rosier, choisi le poison, surprend moi. »

Ce premier verre, ajouté aux précédents, commençait à rendre la situation un peu plus supportable. Mais de l’avis de Cassidy mieux valait en reprendre un autre, pour être sûre.

« Bon sang de sang pur, si ça part en karaoké, je fous le feu à la boîte… »

Un cri perçant, plus glaçant encore qu’une interprétation d’Un Chaudron Plein de Passion par Masse, vint troubler la seconde tournée. Un petit groupe de filles de Poudlard pointa ostensiblement les deux adolescents, depuis l’autre bout de la salle. Apparemment l’idée qu’ils n’avaient jamais, ô grand jamais été un couple avait du mal à faire son chemin.

« Ou bien je fais cramer tout ce qui glousse. » laissa échapper l’adolescente avec un soupir agacé.
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    | Serpentard ;; 7ème année

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Evan F. Rosier
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Evan F. Rosier


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MessageSujet: Re: La Gloire De Mon Père La Gloire De Mon Père - Page 2 EmptyVen 4 Mai - 22:22

Evan décida d’ignorer royalement les groupies qui les épiaient depuis l’entrée du bar quand ils y entrèrent, remarquant à peine la grimace de Cassidy. Il avait démenti l’histoire, et, même si les circonstances ne l’aidaient pas franchement, il n’était pas revenu sur ses paroles – et, Merlin lui en soit témoin, il n’y reviendrait jamais dessus. En réalité, la seule chose qui l’unissait à Cassidy, c’était leur malchance et les plans foireux. Déjà, il y avait eu leur « rencontre » - si on pouvait appeler ça comme ça – puis l’attaque de la monstro-plante cannibale suceuse d’énergie. Celle-là, ils risquaient de s’en souvenir encore longtemps. Qui aurait pu prévoir qu’un plan foireux, organisé par leur grand-père respectif, aurait pu devenir une excursion potentiellement mortelle dans le grand parc de Poudlard ? Pas eux. Heureusement pour leur vie, ils étaient parvenus à réussir leurs examens malgré leur collaboration. Et, là encore, on pouvait dire que le fait qu’ils aient fait équiper relevvait d’une poisse hors du commun.

Et puis maintenant, pour couronner le tout, il y avait… Ça.

Au départ, Evan avait été plutôt emballé par l’idée. Une fête organisée par de joueurs de Quidditch - s’il se fiait à ses propres expériences dans la Salle Commune de Serpentard – était souvent très, très réussie. La seule chose que le jeune homme avait oublié, c’était que, à eux deux, ils attiraient les plans foireux encore mieux que Potter en son temps. D’ailleurs, ils devaient sûrement avoir dépassé le niveau de l’Elu, au point où ils en étaient. S’incruster de son plein gré dans une soirée en l’honneur de Célestina Moldubec, il fallait le faire, et ils l’avaient malheureusement fait.

- Maudit ? Faulkner, à ce niveau-là, c’est plus une malédiction. C’est pire… Bien pire, ajouta-t-il en voyant un home et une femme passer devant lui, bras dessus, bras dessous, en chantant à tue-tête une chanson criarde et en arborant fièrement des tee-shirts à l’effigie de la chanteuse.

Evan était clairement partagé entre l’envie de mourir de rire et celle d’aller se noyer dans ses propres larmes de désespoir. Il n’aurait jamais û suivre Faulkner… Il aurait dû le savoir, pourtant ! La dernière fois qu’il avait suivi un de ses plans, ils s’étaient retrouvé à combattre une monstro-plante ! Bon, certes, il avait sa part de responsabilité, mais l’adolescent n’était pas prêt de le reconnaître. Il se voyait plutôt comme un héros dans cette histoire : après tout, n’était-ce pas lui qui avait sauvé les fesses de Faulkner, alors qu’elle était en train e se faire maltraiter par cette chose ?

Un sourire commençait à étirer les lèvres d’Evan, qui se disait que, quitte à passer la soirée là, autant en profiter pour se marrer un bon coup, quand, soudain, un mec qui ne tenait de toute évidence pas l’alcool s’accrocha à lui. Les mots « doudou », « beau gosse » et « chouette » furent les seuls que le jeune homme entendit, avant de presque perdre l’équilibre sous le poids de son fardeau. Le Serpentard vacilla, manqua de s’étaler par terre, puis tenta de se dégager de la prise de l’homme.

- Hé ! Lâche-moi mec, retourne dans ton délire ! s’exclama Evan.
- A moi !
- Ouah ! s’écria le jeune homme en voyant le visage de l’autre s’approcher dangereusement du sien.

Evan recula brusquement et fut sauvé in extrémis par Faulkner, la seule qui semblait saine d’esprit dans ce bordel. Enfin, elle faillit quand même achever le Serpentard quand ce dernier l’entendit dire qu’il était « son » doudou. Le jeune homme avala de travers un instant, avant de respirer plus facilement en atteignant le bar. Plus loin, il pouvait voir l’homme se mettre à pleurer dans les bras de Masse. Evan poussa un soupir de soulagement.

- Bon… Il était collant. Et flippant. L’effet Moldubec, je suppose ? ricana Evan, un sourire un peu crispé aux lèvres, se demandant ce qui serait arrivé si Faulkner ne l’avait pas tiré de là. S’ils sont tous comme ça, je crois que je vais avoir besoin de munitions, ajouta-t-il en se tournant face au bar.

Contrairement à Faulkner, Evan en avait connu des soirées où il valait mieux boire que d’assister à la suite des événements en ayant toute sa tête. Parfois, Evan se débrouillait si bien qu’il ne se rappelait plus de ce qui avait pu être gênant le soir d’avant. Le pire, c’était quand il se rappelait. Et il était presque certain que, demain matin, il ne se souviendrait pas de grand-chose.

- Deux Hippogriffes, commanda-t-il au barman. Tu m’en diras des nouvelles, Faulkner. Recette spéciale de la maison. On sait pas ce que y’a dedans, mais c’est vraiment pas mal. Si ça, ça nous aide pas à survivre, alors je sais plus quoi faire, ajouta-t-il en ricanant, tentant de faire abstraction des chansons qui tentaient de lui vriller les tympans à chaque instant.

Le barman revint rapidement avec les deux boissons. Les verres, ronds, étaient remplis d’un liquide bleu presque fluorescent, qui brillait dans la pénombre tamisée du bar. Une sorte de poudre blanche étincelante agrémentait le tout, accompagnée d’une longue paille grise. Evan but rapidement une gorgée et sentit le liquide pétiller dans sa bouche, puis dans sa gorge, avant d’aller danser dans son estomac, laissant une sensation chaude et explosive sur son passage. Après cette première gorgée, la boisson changea de couleur et devint violette.

- Santé Faulkner, dit-il en faisant tinter son verre contre celui de la jeune femme. Et je valide le bûcher. On devrait les faire flamber avec leur idole, on serait débarrassé de deux fléaux du mode sorcier : Moldubec et ses fans.

Evan grimaça ensuite en entendant les cris de midinette poussée par les groupies de Sorcière Hebdo et leur lança un regard peu engageant, avant de soupirer.

- Bon sang… Si je me retrouve encore une fois en première page de ce torchon, je te jure que je porte plainte et que je fais flamber les locaux en foutant du Moldubec à fond pour être sûr qu’il n’y ait pas de survivants.

Le jeune homme lança un nouveau regard vers les fangirls à l’autre bout de la boîte et ricana en les voyant s’agiter. Elles devaient être, quoi, en cinquième année ? Peut-être un an de plus, ou bien de moins. Est-ce qu’on pouvait être aussi bête à cet âge ? Evan ne se rappelait pas de l’avoir été.

Pour se rassurer, il commanda deux autres verres. Il n'aperçut pas, au fond de la salle, ce regard posé sur lui et Faulkner. Pas plus que ce fichu appareil photo, posé sur la table...
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Cassidy H. Faulkner-Nott
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Pensine
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Cassidy H. Faulkner-Nott


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MessageSujet: Re: La Gloire De Mon Père La Gloire De Mon Père - Page 2 EmptyJeu 17 Mai - 12:49

L’adolescente jeta un regard soupçonneux à la boisson que lui tendit Evan, un hippogriffe, ça ne lui disait rien de bon. Déjà parce qu’elle avait une méfiance naturelle envers toutes les créatures magiques, oui, même quand elles n’étaient rien de plus qu’un nom pour un cocktail, de l’autre, cette couleur fluorescente, ça n’avait pas l’air très sain. Le liquide n’était pas sans lui rappeler certaines potions qu’elle avait pu observer en train de mijoter dans le chaudron de sa mère. Mais entre ça et le fan club de Celestina Moldubec, elle préférait largement ingurgiter une potion à la couleur douteuse.

« Ça n’a pas l’air très naturel ton truc… » commenta-t-elle en reniflant son verre. Puis se rappelant qu’elle n’était ni une hippie ni le seigneur des graines germées, elle but une gorgée, avant de rendre un avis définitif. « C’est pas mauvais, c’est plutôt bon, je dirai même qu’on devrait en boire un deuxième. »

La Gryffondor se retourna vers le bar pour passer une seconde commande du même poison. Son œil fut attiré par une affiche, indiquant le nom des clients habitués, qui possédait une table réservée et une ardoise. Ce fut sans surprise qu’elle y découvrit le nom de son propre père. En même temps, pouvez-vous prétendre tenir un débit de boisson si Hypérion A. Nott ne faisait pas parti de votre clientèle fidèle ? Non, évidement. Et puisqu’elle tenait son père comme principal responsable de la désastreuse situation qui avait conduit Evan et elle à cette soirée, il lui semblait tout naturel de faire mettre leurs consommations sur l’ardoise de son géniteur. Après une courte négociation avec le barman, « Mais non, ça posera pas de problème, mais puisque je vous dis que je suis sa fille adorée, oui, voilà, deux hippogriffes donc ! » ce dernier accepta de placer toutes ses consommation sur le compte de son paternel.

Cassidy revint au près d’Evan, un verre dans chaque mains et un sourire au coin des lèvres.

« Tiens, deuxième round, c’est mon père qui offre. »

Il leur devait bien ça. Et Cassie pensait bien qu’elle pouvait prendre de telles liberté avec les notes de bar de son père, elles étaient tellement pharaoniques qu’elle n’était pas certaine qu’il s’apercevrait de la différence. De l’autre, il n’arrêtait pas de lui faire remarquer qu’elle ne sortait pas, ne s’amusait pas assez pour une jeune fille de son âge. Eh bien voilà, ce soir, il participerait à l’amusement de sa fille. Bon, sans avoir donné son accord pour ça, mais on aurait le temps de s’en occuper lorsqu’il le découvrirait. Agir d’abord et réfléchir ensuite, c’était le mode d’action préféré de sa fille.

Tout vient à point à qui sait attendre, et après moultes demis engueulades sur le trajet, les deux adolescents avaient finalement trouvé un sujet sur lequel ils étaient d’accord : la nécessité de purger toute cette faune avec l’aide d’un bon vieux bucher des familles. Reconnaissons au moins ce mérite à Célestina Moldubec, elle avait réussi à mettre d’accord Cassidy Faulkner-Nott et Evan Rosier.

« Puis c’est bien les buchers, on peut faire griller des marshmallows autour. » déclara-t-elle d’une voix pâteuse en terminant son deuxième verre.

Elle prit le verre que lui tendit Evan lorsqu’il fut revenu, ça se laissait boire ces hippogriffes. Mais ce n’était pas raisonnable, ça, plus les pur-feu précédents, Cassidy commençait à être franchement saoule, et par conséquence, un peu déraisonnable. Conséquence de cette consommation d’alcool inusité, Cassie supportait encore plus mal que d’habitude qu’on la regarde en gloussant. Elle s’avança, d’un pas moyennement assuré, bien décidée  faire cesser ce petit manège. Les gens qui gloussent c’est agaçant, il faut les arrêter, ou les cramer, au choix.

Elle entraîna Evan avec elle et aborda les adolescentes. Elles lui semblaient bien jeunes pour être ici ce soir, déjà, elles auraient dû être chez elles à réviser pour leurs B.U.S.E.S, ces pimbêches. Cassidy dressa un index accusateur et déclara d’un ton péremptoire.

« Je sais pas ce que vous vous imaginez, mais on est pas ensemble. ‘Fin, on est là, ensemble, ce soir, mais on est pas ensemble, ensemble. Je veux dire… »

S’en suivi de pénibles explications, qui à défaut d’expliquer clairement pourquoi elle et Evan étaient là ce soir, permettait au moins de se rendre compte que l’esprit d’analyse et de synthèse dont faisait preuve Cassidy en classe, et que louait ses professeurs, était totalement soluble dans l’alcool.

La conversation suivait tant bien que mal son cours : Cassidy parlait fort et n’écoutait personne d’autre qu’elle-même. Puis finalement la Gryffondor en eu assez, laissa échapper un long soupir et haussa nerveusement les épaules.

« Puis vous êtes qui d’abord ? Personne. Je croyais que c’était une soirée sélecte. MASSE ! »

Avec un peu de chance, elle pourrait faire évacuer cette bande de gamine et se reconcentrer sur, euh, sur un truc. Elle n’était plus très sûre de pourquoi elle était là ce soir. Mais peu importe. Tant qu’il y avait à boire.
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MessageSujet: Re: La Gloire De Mon Père La Gloire De Mon Père - Page 2 EmptyMar 21 Aoû - 19:07

L'ambiance dans le bar empirait de secondes en secondes. La voix de la vieille sorcière emplissait la salle et ses fans semblaient de plus en plus excités, et de plus en plus saouls également. Evan aussi était en bon chemin pour le devenir. Entre ce qu'ils avaient bu après l'annonce choc de Cassidy et ce qu'ils venaient de consommer, ça commençait à faire beaucoup, même quand on tenait bien l'alcool. Le Serpentard sentait que ses jambes cessaient de le soutenir de plus en plus. C'était comme si son esprit fonctionnait parfaitement, mais que son corps suivait de moins en moins bien la cadence.

- J'ai jamais dit que c'était naturel, mais que c'était efficace, répliqua le jeune homme en haussant un sourcil amusé. Et plutôt deux fois qu'une, ajouta-t-il en vacillant légèrement, un rire dans la voix.

Oula. Si le Serpentard se mettait à rire pour un rien, la situation était plus grave qu'il n'y paraissait. Enfin bon, mieux valait ça à une soirée entière à devoir supporter les cris suraigus de la chanteuse la plus ringarde du monde sorcier, ainsi que ses fans tout aussi irritants que sa voix. Heureusement, Faulkner était là pour lancer la tournée suivante, et le fait que ce soit son père qui paye pour eux fit ricaner Evan.

- Tu crois qu'on serait capable de boire assez pour le ruiner, ou c'est utopique comme plan ? demanda-t-il, bien tenté par l'idée de se venger un peu de ce sale coup que leurs parents respectifs leur avaient fait.

Cependant, même avec les idées troublées, Evan n'était pas idiot au point de penser pouvoir surpasser le père de Cassidy en terme de boisson. La réputation d'Hypérion en tant que grand buveur n'était plus à faire, et le Serpentard ne lui arrivait même pas à la cheville. En fait, il ne pouvait même pas se comparer à lui : ils ne jouaient pas dans la même catégorie. Evan était un fêtard ; Hypérion était un trou.

Soupirant, Evan se rendit soudainement compte que, non content de devoir supporter une musique bien pourrie, il devait apparemment également supporter les midinettes en délire qui venaient de les repérer, lui et Cassidy. Qu'est-ce qu'elles fichaient là, au juste ? Il doutait qu'elles fussent fans de Célestina Moldubec, et elles ne devaient pas avoir leurs entrées dans des bars comme celui-ci. Elles avaient soudoyé le videur pour les suivre ou bien ?!

- Pas fan des marshmallow, répondit Evan, à peine conscient de l'inutilité de ses propos.

Il venait de finir son deuxième verre, et il recommanda une tournée, toujours sur le compte d'Hypérion - "Mais oui, vous pouvez, regardez, je suis avec sa naine, là. Oui bon, sa fille, si vous voulez...". Il portait à peine le verre à ses lèvres qu'il se sentit tirer en arrière. Encore une fois, Faulkner semblait décidé à le traîner partout avec elle. Cette idée irrita Evan bien plus que d'ordinaire et il fit ce qu'il savait faire le mieux : il se mit à râler.

- Faulkner, lâche-moi ! Non mais tu te prends pour qui ? Me traîner partout, là... Hé, oh, Faulkner ! M'ignore pas comme ça ! Je suis pas quelqu'un qu'on ignore ! Hé !

Finalement, elle le lâcha et commença des explications complexes devant le groupe de filles qui les avaient regardé en gloussant. Il y en avait des plutôt mignonnes dans le lot, dommage qu'elles fussent trop jeunes pour lui. Evan ne faisait pas dans les enfants, non merci. Quoi ? Comment ça il n'était pas autorisé à penser à ce genre de choses ? Elena ? Aucun souvenir.

Soudain conscient de sa partenaire en crime qui braillait tout ce qu'elle pouvait à côté de lui, Evan soupira et fit une grimace, devenant le véritable gamin puéril qu'il faisait semblant d'être par moment.

- Rah, Faulkner, ferme-la ! Tu brailles, tu brailles, tu brailles ! Tu braiiiilles ! Et puis d'abord, qu'est-ce que je fous là moi ? s'étonna-t-il, sourcils froncés, perplexe. C'est quoi c'te soirée pourrie ? ET POURQUOI TU CRIES TOI ?! s'exclama-t-il brusquement quand Cassidy lui hurla dans les oreilles.

Ah, ils avaient l'air malin tous les deux, vacillant devant une bande d'écolières, de plus en plus avinés, en train de crier au milieu de ce bar. Evan avait sérieusement besoin d'un verre. Tandis que Cassidy se précipitait à la recherche de Masse, il vida son troisième verre presque d'une traite sous le regard médusé des adolescentes.

- Bah quoi ? demanda-t-il ensuite en les regardant. Z'avez jamais vu un mec boire ? Allez vous rafraîchir les naines, de l'air, de l'air !

Il leur tourna ensuite le dos et s'éloigna. Il allait rejoindre Cassidy quand, soudain, il aperçut le flash d'un appareil photo. Avec les spots de lumière un peu partout dans la salle, il avait presque failli le rater. Il regarda l'homme, qui le regardait, puis regarda son appareil photo. Cette situation lui disait quelque chose. Homme, appareil photo, homme, appareil, homme...

- Par le calbut en pilou de Merlin ! FAULKNER ! hurla-t-il à travers la salle. On est repéré, on est repéré !

Bah tient, bien sûr que cette situation lui disait quelque chose ! C'était le même foutu journaliste que celui qui avait fait de leur vie un cauchemar ! Ce mec a qui il avait explosé son appareil photo sur ce foutu Chemin de Traverse, pendant cette foutue visite moisie !

- Faulkner ! Prépare le bûcher, on a vraiment quelqu'un à faire cramer là ! s'exclama-t-il en attrapant la blonde par l'épaule. Là ! LA ! hurla-t-il presque en pointant le photographe de doigt.

Ce dernier était d'ailleurs en train de se faire la malle.
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MessageSujet: Re: La Gloire De Mon Père La Gloire De Mon Père - Page 2 EmptyMer 14 Nov - 16:25

« Qui t’ignore ? Moi je t’ignore ? Par les fondateurs, comment pourrai-je t’ignorer ? Tu te plains, tu pleurniche, tu geins CON-TI-NU-ELLE-MENT. Un sourd voudrait t’ignorer qu’il n’y parviendrait pas ma parole. Si tu venais à mourir dans des circonstances absurdes, tu te ferais appeler Vava Geignard. Et tu hanterais les toilettes du Chaudron Baveur.» Monologua la Gryffondor, tout en restant sourde, malgré ce qu’elle avait affirmé quelques secondes plus tôt, aux jérémiades de Rosier.

C’était l’une des principales différences entre les deux adolescents. L’un comme l’autre étaient de grands râleurs face à l’éternel, mais Cassidy elle en appelait à la moral, à la décence et aux grands principes, alors qu’Evan prenait un plaisir malsain à s’apitoyer sur sa petite personne. Différence subtile, que personne ne semblait avoir remarqué, puisque, dans l’ensemble, les gens s’accordaient à dire que, l’un comme l’autre, était plutôt casse-pieds. Mais c’était sans importance, car comme Cassie aimait à le répéter : « les gens ne sont que des imbéciles, à une ou deux exceptions près, et encore. »

Sans vraiment sans rendre contre, elle se trouvait maintenant face aux groupe de jeune filles portées sur les gloussements. Et sans réellement sans rendre contre non plus, elle s’était lancée dans une longue et complexe diatribe, rendu plus inintelligible encore par cette absorption inusité d’alcool. Fascinant breuvage, en particulier pour une non initiée comme Cassidy : plus elle parlait, plus elle se rendait compte que ce qu’elle racontait n’avait aucun sens, et qu’elle était en train de s’énerver pour une broutille. Pour autant, elle semblait incapable de s’arrêter, pire, elle ne pouvait s’empêcher de parler de plus en plus fort, pour essayer de faciliter la compréhension de ce qu’elle estimait être un raisonnement complexe. C’était donc une Cassidy qui commençait à être particulièrement saoule qui s’agitait et s’égosillait face à un groupe d’innocentes adolescente, qui gloussait nettement moins, et toisait la Gryffondor avec un mélange de dédain et d’incompréhension.  

Heureusement, cette scène digne du grand guignol s’interrompue lorsqu’Evan réussit enfin à crier plus fort que Cassidy et à se faire entendre. Loin d’améliorer la situation, cette intervention poussa simplement Cassie à parler encore plus fort, toisant le Serpentard de toute sa hauteur (3 pommes et demi, environ.) Qui aurait pu penser que quelqu’un si petit pouvait crier autant ?

« QUI CRIE ? MOI JE CRIE ? C’EST TOI QUI CRIES, MOI JE CRIE PAS. ENFIN, LA, SI JE CRIE, MAIS C’EST PARCE QUE TU AS COMMENCÉ ! AVANT ÇA J’ÉTAIS TRES CALME, PARFAITEMENT CALME ! »

Qu’elle audace ! Le sans gêne de cet énergumène ne cesserait jamais de la surprendre. Heureusement pour les oreilles de tout le monde, Masse vint à la rescousse de Cassidy, et à l’aide d’une coupe de champagne parvint à la ramener à un niveau sonore raisonnable. Le batteur des Frelons l’entretenait d’un sujet brûlant : les plus glorieux moments de la vie de Sainte Célestine Moldubec et l’alcool aidant, Cassidy trouvait même qu’il s’agissait là d’un sujet passionnant. Qui aurait cru qu'elle avait écrit « Tu Me Fais Tourner Le Chaudron » après avoir mangé des crevettes pas fraîches pendant une tournée japonaise. Quelle vie mes enfants, quelle vie. Malheureusement, cette savoureuse conversation fut interrompue par une énième intervention de l’énergumène Rosier.

« Par quoi ? Les calbou en pilut de Merlin ? Mais c’est quoi un calbou en pilut ? Qu’est-ce que tu baves encore ? »


Un éclair lumineux lui frappa le coin de l’œil. Ah tiens, il y avait de l’orage dans l’air. Ah non, ils étaient à l’intérieur. Y’avait pas d’orage à l’intérieur. Ah si y’en avait, quand il y avait un plafond magique. Elle leva la tête en direction du plafond. Non, plafond normal. Pas d’orage donc. Mais alors, c’était quoi ce flash ? Flash, photo, photographe, magazine, SORCIERE HEBDO. Haaaaaaaaan, ça devait être qui faisait s’agiter Rosier comme une vieille rombière le jour des allocations. Il devait y avoir un photographe dans la salle. Par Salazar, il n’avait pas les nerfs solides ce garçon.

« Déjà, on dit les cilbut en pallou de Merlin et non pas les calbou en pilut… »
« Je ne crois pas Cassie, je pense qu’on dit le calbuts en pilou »
commenta doctement Massaneth, une gigantesque main posée sur son épaule.
« C’est sans importance. » Répondit la Gryffondor, en terminant sa coupe de champagne « tu es un sorcier Evan, considère toi en tant que tel. »

Pour un type qui était le meilleur des meilleurs en sortilège, elle le trouvait drôlement long à la détente. La jeune fille farfouilla dans sa poche, en sorti sa baguette et la pointa sur le photographe. « Accio pellicule. » Malheureusement, à moins d’être l’un des plus gros sacs à vin du monde sorcier (à savoir Hypérion Nott, Adrian Rosier ou Betty Holmwood-Black) il était terriblement difficile de lancer un sortilège en étant saoul. Celui de Cassidy atteignit de plein fouet une âme innocente, qui en réaction trébucha sur une autre, et ainsi de suite, jusqu’au barman qui préparait des cocktails flambés.

« Oulah, oups, pardon, c’est ma faute » s’écria Cassidy

De réactions improbables en réaction improbables, un verre d’alcool enflammé s’échappa, réussissant à mettre le feu au pantalon du photographe, qui laissa tomber son appareil, qui fut piétiné dans la panique. C’était donc ça, la chance insolente des Gryffondor ?

« Hé ben voilà. » Commenta-t-elle, d’un air satisfait. « Bon, faut que j’aille faire pipi, je vais vous laisser, euh, vous occuper de tout ça. » dit-elle en désignant d’un geste vague le chaos qu’elle avait provoqué.

Et la petite blonde s’éloigna, en sifflotant Un Chaudron Plein de Passion. Elle réapparu 15 min plus tard, avec une nouvelle tournée d’hippogriffe pour Evan et elle.

« Santé Rosier. D’ailleurs, j’y pense, tu quittes l’école à la fin de l’année, tu vas faire quoi ? »


Dernière édition par Cassidy H. Faulkner-Nott le Jeu 6 Juin - 11:35, édité 1 fois
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Evan F. Rosier
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MessageSujet: Re: La Gloire De Mon Père La Gloire De Mon Père - Page 2 EmptyMer 2 Jan - 18:21

Pendant un instant, Evan resta muet de stupéfaction face à la tirade de la tornade blonde, aka Faulkner. Il la regarda parler sans rien dire, se demandant comment est-ce qu’elle pouvait enchaîner autant de mots sans prendre une seule respiration. Un moment, il essaya même d’arrêter de respirer, voir s’il arriverait à tenir le coup, mais il fut obligé de prendre une profonde inspiration au bout de quelques secondes. Bon sang, elle n’était pas humaine, cette fille-là !

- C’est même pas vrai ! répliqua finalement Evan, de façon totalement puérile. Je me plains pas, je fais juste savoir quand quelque chose ne va pas ! Si vous faisiez mieux les choses, j’aurais pas besoin de faire des remarques ! C’est juste que vous êtes pas à la hauteur, voilà tout ! Je peux vous filer des conseils, si vous voulez ! ricana-t-il.

Est-ce qu’il se prenait au sérieux ? Pas entièrement, mais il y avait une part de vérité. Bah quoi, si les gens faisaient les choses bien dès le départ, y’aurait pas de problèmes, si ? Alors il n’y aurait pas nécessité de se plaindre ! Quoi ? Comment ça « Et Evan alors ? » ? Evan était hors-jeu, il était exceptionnel ! Véritablement exceptionnel. Un ange tombé du ciel, un être supérieur qui illuminait les autres de sa présence.

Soupirant à ses propres pensées, se rendant compte de ce que les autres perdaient à ne pas savoir apprécier sa présence, Evan se tourna vers Cassidy et se rendit compte du spectacle qui se déroulait devant ses yeux : Faulkner, de plus en plus saoul, en train d’engueuler une bande de gamines pas finies. La voix de la blonde montait de plus en plus en volume sonore et devenait également bien plus aiguë. Evan grimaça, porta ses mains à ses oreilles et regarda la folle furieuse, qui lui faisait office de partenaire de crime pour la soirée, ameuter ses fillettes, sans rien dire. Oh bon sang, mais qu’est-ce qu’il fichait encore avec cette fille, au juste ?

De plus en plus irrité, Evan finit par intervenir, en hurlant plus fort que la tornade blonde. De toute évidence, ce fut une mauvaise idée : Faulkner se retourna brusquement contre lui et se mit à crier plus fort que tout le bar réuni. Par Merlin, comment une naine comme cette peste-là pouvait brailler aussi fort ?!

- TOI, CALME ?! FAULKNER, T’ES UN ENFER SUR PATTES, T’ES TOUT SAUF CALME !

Les deux sauvages furent soudain interrompus par l’arrivée de Masse. Ce dernier offrit une coupe de champagne à Cassidy, puis commença à lui parler. Euh… Pardon ? pensa Evan, haussant les sourcils. On l’ignorait encore là, ou est-ce qu’il était en train d‘avoir la plus grosse hallucination de sa vie tout entière ? De plus en plus irrité par cette soirée, Evan croisa les bras et se mit à foudroyer le géant du regard. Oui, il était en colère, il voulait qu’on le remarque, mais en voyant la montagne de muscles en face de lui, il se disait qu’il valait mieux ne rien dire. Le jeune homme, faut de pouvoir râler librement, commença alors à geindre dans son coin, en se plaignant de tous ces crétins qui ne savaient même pas la chance qu’ils avaient de respirer le même air que lui.

Et c’est en râlant qu’il remarqua le photographe en fond de la pièce, en train de prendre des photos.

- FAULKNER !

Mauvaise idée. Perdu, Evan regarda la blonde divaguer sur les calbuts de Merlin – pourquoi est-ce qu’elle parlait de ça, au juste ? Qu’est-ce qu’elle était encore en train de déblatérer comme conneries ? – puis il la vit ensuite sortir sa baguette.

Les effets de l’alcool refluèrent instantanément.

Evan savait bien une chose : ne jamais, JAMAIS, sortir sa baguette après le deuxième verre d’alcool. Il avait déjà testé, et le résultat avait été catastrophique – pas pour lui, heureusement, mais James lui en voulait encore pour les deux semaines passées à Sainte Mangouste, les fesses à l’air, les infirmiers lui enduisant sa peau brûlée d’essence de Murlap. Depuis, il avait toujours eu assez de présence d’esprit pour garder sa baguette dans sa poche. Faulkner, elle, pourtant, n’avait pas l’air de faire cas. Elle visa le photographe, lança un Accio… et enflamma la moitié du bar par la même occasion. Evan regarda les dominos humains s’entrechoquer, s’effondrer, puis enflammer le pantalon du photographe. Bon… Au moins, plus d’appareil photo, plus de preuves, donc plus d’emmerdes. Il fallait voir le bon côté des choses.

- Bon sang Faulkner, mais t’es une grande…

… malade.

Où est-ce qu’elle était encore passée, celle-là ?! Bon sang, cette fille était une vraie plaie ! Elle foutait son bordel, puis après, elle disparaissait, pouf ! Comme si de rien était ! Non mais quelle peste !
Plus blasé qu’irrité, pour le coup, Evan se tourna vers Masse, haussa les épaules, puis le planta là, le laissant s’occuper des détails, tandis qu’il allait prendre place à une table encore libre, dans un coin. Enfin un peu de paix, pensa-t-il en s’installant. Il avisa alors une carafe d’eau, au milieu de la table, et se servit un verre.

L’instant d’après, Faulkner était de retour.

- T’étais où ? demanda-t-il. Ça pétait le feu, t’aurais dû voir ça, ajouta-t-il en ricanant, dégoulinant de sarcasme.

Il accepta volontiers le nouveau verre et en avala rapidement une gorgée. Il haussa un sourcil quand la discussion reprit un ton plus calme et s’orienta vers un sujet plus sérieux. Tiens, on ne parlait plus des caleçons en pilou de Merlin ?

- Je sais pas encore. J’ai posé plusieurs demandes de stage un peu partout : Gringotts, des entreprises spécialisées dans la conception, des laboratoires de recherches en sortilèges… Je crois que j’ai utilisé toutes mes options.

Il avala une nouvelle gorgée.

- J’aimerais bien bosser à la banque. Juste pour voyager. J’ai envie de me tirer d’ici, l’ambiance est de plus en plus pourrie, ajouta-t-il en fronçant les sourcils. Et toi Faulkner ? Comment ça se passe ta carrière de pro du Quidditch ?

Maintenant qu'ils étaient tous les deux un peu plus calme, autant faire la discussion. Enfin, avec le nouveau verre qu'il tenait en main, cette dernière risquait de tourner court.

Oh, et puis c'était pas de leur faute, de toute façon. C'était leurs parents et leurs histoires de fesses qui les avaient amené jusqu'ici : ils pouvaient se dédouaner de toutes responsabilités.
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MessageSujet: Re: La Gloire De Mon Père La Gloire De Mon Père - Page 2 EmptyVen 7 Juin - 10:22

Cassidy sorti des toilettes le cœur (et la vessie) un peu plus légères. Elle avait eu, dans l’intervalle, une conversation charmante avec de parfaites inconnues (aussi saoules qu’elle-même), et après s’être assurées mutuellement qu’elles étaient toutes magnifiques, avaient décrété que les hommes étaient tous des porcs qui ne valaient pas la corde pour les pendre. Bénie soit la sororité des toilettes pour femme. La Gryffondor se sentait tellement ragaillardie qu’elle en avait totalement oublié ce qui l’avait amené au Verre d’Oz en premier lieu. Grace Rowle ? Hypérion Nott ? Une affaire médiocre et sans intérêt.

Après un détour par le bar où elle commanda une énième tournée (la combien était-ce déjà ? Où étaient passées les limites et la modération janséniste de Cassidy ?)  Elle alla rejoindre Evan qui l’accueilli avec un sarcasme au vitriol, pour changer. Auquel elle n’adressa rien d’autre qu’une moue vaguement satisfaite.

« Bah, tu sais ce qu’on dit, il ni y’a de problème qu’on ne puisse solutionner par une bonne flambée. »

Elle n’arrivait pas à se souvenir de qui venait cette brillante citation, saleté d’alcool, mais elle n’excluait pas totalement la possibilité qu’elle vienne tout juste de l’inventer. Et alors ? Cassie était un esprit brillant après tous, elle considérait que l’on devrait citer ses sages paroles plus souvent. L’incident ne semblait pas avoir dérangé la bonne marche de la soirée d’ailleurs, personne ne semblait s’en plaindre, à part le photographe au pantalon carbonisé, qui venait d’être expulsé manu-militari par la sécurité. Au vu de la rapidité avec laquelle les dégâts avaient été nettoyés, ce n’était visiblement pas le premier départ d’incendie au Verre d’Oz. Quel endroit fascinant ! Cassidy et Evan avaient décidément choisi le bon endroit pour venir se coller une bonne petite cuite des familles (au sang PUR), Moldubequeries mises à part.

Les deux adolescents prirent place autour d’une table et commencèrent à… discuter ! Calmement, et sans ce jeter aucunes vacheries à la gueule. Étonnant ce qu’on pouvait obtenir comme résultats avec un ou deux (ou dix) cocktails. La discussion c’était soudainement faite sérieuse, Cassidy et Evan étaient à un tournant important de leur vie. La fermeture de Poudlard avait fait reculer l’échéance d’une année, mais ils y étaient presque : le grand saut dans la vie d’adulte. Leurs études seraient bientôt terminées, et le moment était venu pour eux de choisir une carrière, ce qu’il ferait de leur vie. Quelle angoisse.

« Je t’imagine bien en briseur de sortilège » Commenta Cassidy, sans aucune moquerie (qu’il en profite, ça ne durerait pas) « tu te souviens du labyrinthe pendant les examens ? Ça doit ressembler un peu à ça comme boulot. »

Encore un de ces fois où le destin avait jugé bon de réunir Cassidy et Evan contre leur plein gré. La Gryffondor évoqua avec enthousiasme les dangers qu’ils avaient eu à affronter : le filet du diable, le mur de flammes, les strangulots ces sales bêtes, et l’épouvantard, l’elfe zombie La Gloire De Mon Père - Page 2 3214741174 . Au moins ils pouvaient tomber d’accord sur ça, c’était le meilleur des examens jamais passé.

« J’arrive pas à y croire moi-même » répondit Cassidy avec des étoiles dans les yeux (qui n’étaient pas seulement dues à l’excès d’éthanol. « Je joue au quidditch dans une équipe de première ligue, c’est tellement incroyable, j’osais même pas en rêver avant. » conclu-t-elle avec son honnêteté et sa modestie habituelle.

A en croire son entraîneur, Cassidy quitterai probablement l’équipe de réserve à la saison prochaine, pour devenir l’attrapeuse officielle de Pies. La carrière de la Gryffondor semblait donc être toute décidée : joueuse de quidditch professionnelle. Et après ? On verrait pour après quand après sera là. On n’est pas sérieuse quand on a dix-sept, et qu’on vous offre la possibilité de voler derrière une minuscule balle dorée, pour l’argent et la gloire.

« Mais ce que je voudrais surtout c’est être indépendante, vraiment indépendante pour une fois, tu vois ? »

Elle expliqua plus en longueur ce qu’elle entendait par là. Après Poudlard, Cassidy voulait prendre un peu de distance avec sa famille. Elle n’avait rien contre eux, mais elle avait dépendue d’eux toute sa vie et voudrait essayer de se débrouiller par elle-même un peu. Quitter le manoir familial, prendre son propre appartement, mener sa vie sans compter sur les gallions de papa et maman, et sans avoir de comptes à rendre à quiconque, sauf à elle-même. Ça, ça devait être génial.

« Mais les loyers c’est de la folie, il me faudrait un colocataire. » Elle dévisagea soudainement Rosier comme si c’était la première fois qu’elle le voyait. « Hé, tu pourrais être mon colocataire, on se tirerait vers le haut ! » ou dans les pattes, plus probablement.

C’était une mauvaise idée, une très mauvaise idée qui sentait le pur-feu. Et qui fut chassée par une idée pire encore : Masse venait de monter sur scène pour annoncer le lancement du grand karaoké. Cassidy eu un frisson d’horreur et termina promptement son verre.

« Faut qu’on s’arrache, avant que Masse me demande de chanter en duo Un Chaudron Plein de Crevettes. De Passion, t’es sûr ? La passion des crevettes, je mangerai bien des crevettes. »

Une fois dehors, Cassidy aspira à plein poumon l’air frais de la nuit. Ça faisait du bien. Elle n’avait jamais été aussi saoule de sa vie, et avait toute les peines du monde à tenir debout. Elle jeta un regard en coin à Evan, qui n’était pas franchement dans un état plus reluisant.

« Bon, où j’habite moi ? Ah oui, chez grand-père, au Pays de Galles. Est-ce que je peux transplaner sans mourir ? Probablement pas… » Elle sortit sa baguette et l’agita frénétiquement « MAGICOBUS ! »

Le bus violet déboula. Il était drôlement cabossé, comme si quelqu’un avait lancé des cailloux dessus. Étrange. Cassidy dit rapidement au revoir à Evan, ou au lampadaire à côté d’Evan, mais bon, on va pas pinailler et grimpa dans le véhicule.

« Chauffeur, au marché aux poissons le plus proche, il me faut des crevettes ! »

Foutue soirée, qui promettait aux deux meilleurs ennemis une sacrée gueule de bois.
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    | Serpentard ;; 7ème année

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Evan F. Rosier
Date de naissance du joueur : 16/07/2000
Âge du joueur : 23
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Pensine
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Mon niveau magique est: PA2 - Elève Connaisseur
Ma résistance magique est de: 7PV
Evan F. Rosier


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MessageSujet: Re: La Gloire De Mon Père La Gloire De Mon Père - Page 2 EmptyVen 14 Juin - 15:37

Evan ricana quand Cassidy sortit sa réplique sans queue ni tête. Il ne l'aurait jamais avoué mais, en un sens, elle le faisait rire cette folle furieuse. Dans une autre vie - une où elle n'aurait pas été Cassidy Faulkner-Nott et lui Evan Rosier - ils auraient peut-être pu s'entendre, voire même devenir amis. Mais dans cette vie-là, c'était pas gagné. Au moins, ils avaient la chance d'avoir un adversaire de qualité en face d'eux, c'était déjà ça.

En tout cas, l'incident ne semblait pas avoir pris autant d'ampleur que cela aurait pu et le feu avait rapidement était étouffé. Tant mieux, Evan n'aurait pas eu la force de gérer une catastrophe supplémentaire - surtout que, il fallait être honnête, il n'y était pour rien dans cette histoire, et aucune chance qu'il se tape une fois de plus les conséquences des conneries de Faulkner, hors de questions, même pas dans les rêves les plus fous du plus fous des hommes. Mais il ne faisait qu'abandonner une dinguerie pour une autre : voilà maintenant que les deux se retrouvaient attablés autour d'un verre en train de taper la causette comme deux vieux potes ! Cette soirée ne tournait pas rond, il y avait clairement un truc pas net. Ah bah oui, pensa Evan en amenant son verre à ses lèvres. Décidément, l'alcool faisait des ravages.

Emportés par un élan de maturité qu'ils ne se connaissaient sûrement ni l'un ni l'autre, les deux jeunes adultes commencèrent à parler de ce qu'ils allaient faire après Poudlard. Evan exposa ses ambitions, avec un pragmatisme et une modestie qui aurait pu en étonner plus d'un - mais pas lui, voyons, Evan n'était que modestie, un être humble parmi les humbles, il ne connaissait pas l'arrogance, il se tuait à la dire : tout ce qu'il faisait, c'était reconnaître ses propres capacités. Ce n'était en rien de sa faute s'il était gâté par la nature et doué dans tout ce qu'il entreprenait.

Bref, il exposa ses ambitions. Et Cassidy - à son plus grand étonnement, il devait bien se l'avouer - lui répondit sans piocher dans sa réserve de sarcasme et autres joyeusetés qu'ils se lançaient habituellement à la figure.

- Si je m'en souviens ? C'était les meilleurs examens de ma vie ! répondit Evan en reposant son verre un poil trop fort. Enfin, le Détraqueur de la fin, j'avoue, je m'y attendais pas, mais c'était quand même autre chose que ce qu'on nous servait à Poudlard.

Comme deux gamins, ils rejouèrent l'intégralité des épreuves. Ils les avaient passées ensemble, après tout. Finalement, plus le temps passait plus Evan se disait qu'ils ne formaient pas une équipe si terrible que ça. Certes, ils étaient radicalement différents, mais, d'un autre côté, pas tant que ça. Si l'un comme l'autre parvenait à mettre leur ego de côté, il y aurait sûrement la possibilité d'une amitié - étrange, certes, mais amitié tout de même.

Finalement, la discussion s'orienta sur la carrière de Cassidy et Evan vit immédiatement ses yeux s'illuminer. Il ne put s'empêcher de sourire, sans venin, cette fois-ci, et il s'empressa de cacher cela en terminant son verre.

- Bah, au final, c'est comme tout le reste : t'es douée dans ce que tu fais, y'a pas de raison que t'y arrives pas.

Evan détourna le regard. Qu'est ce qui lui prenait de faire des compliments à Faulkner ? Bon, il fallait dire qu'il l'avait déjà vu jouer et qu'en toute objectivité, sans l'intervention de son ego, elle jouait très bien. Elle avait parfaitement le niveau pour être joueuse professionnelle, c'était certain. Bof, au final, un petit compliment, ça pouvait pas faire de mal de temps en temps.

- Je vois parfaitement ce que tu veux dire, Faulkner, soupira Evan en faisant tourner son verre entre ses doigts. J'en ai ma claque que les gens autour de moi continuent à me voir comme un gamin. Je veux trouver un travail, avoir un endroit à moi et ne plus dépendre de personne. Ce serait le pied...

Marre de tout devoir aux adultes. Marre que ces derniers ne se privent jamais de le faire remarquer. "Blablabla tout ce qu'on fait pour toi, blablabla c'est grâce à nous si..., et bla et bla et bla". Assez. Il avait envie de respirer, avoir un endroit à lui où il pourrait faire ce qu'il voudrai, voir qui il voudrait - oui, il pensait essentiellement à Lys - et vivre comme il l'entendrait, loin de l'influence de sa mère - qu'il adorait, mais qui, depuis quelques temps, l'étouffait dans une atmosphère de plus en plus Mangemoresque - et, surtout, loin de celle de Chapman - dingue comme deux personnes aussi différentes pouvaient se rejoindre dans leurs objectifs...

Mais la proposition de Cassidy le prit de court. Certes, les loyers étaient hors de prix - du moins pour le standing qu'ils visaient tous les deux - mais de là à faire une collocation ? Evan voyait déjà Cassidy lui hurler dessus en lui balançant des assiettes à la figure parce qu'il avait laissé traîner la petite cuillère sur le bord de l'évier. Et pourtant... pourtant, Evan resta silencieux, profondément plongé dans une réflexion aussi intense que le lui permettaient les quinze grammes d'alcool qu'il devait avoir dans le sang. Et puis, brusquement, il releva la tête.

- Tu sais quoi Faulkner ? C'est parti ! Pas sûr qu'on se tire vers le haut, mais au moins on se tirera de chez nos parents, c'est déjà ça !

L'instant d'après, ils étaient dehors, avec une Cassidy parlant crevettes et chaudrons. Evan lâcha un rire et vacilla dangereusement avant de se reprendre : décidément, Faulkner bourrée, c'était quelque chose à voir au moins une fois dans sa vie !

La tornade blonde - toujours aussi énergique même dans cet état - brailla quelques paroles incompréhensibles, puis se tourna vers le lampadaire à côté d'Evan et lui dit au revoir, avant de disparaître dans le Magicobus. Le jeune homme la regarda partir, écroulé de rire contre son lampadaire, puis se calma finalement après un instant. Bon, c'était bien joli tout ça, mais maintenant, il devait aussi rentrer chez lui. Mouai... Comme l'avait dit l'autre folle, c'était moyen de transplaner maintenant, et puis si sa mère le trouvait dans cet état, il était pas couché - et puis, est-ce qu'il avait vraiment envie de voir sa mère, là, tout de suite, sachant que c'était un peu à cause d'elle qu'il était dans cet état ? Pas tellement.

C'est donc ainsi qu'à deux heures du matin passée, il se retrouva devant chez James, à faire léviter des cailloux jusqu'à sa fenêtre pour le réveiller. Et cela fonctionna parfaitement : au bout d'un moment, la fenêtre s'ouvrit. Et puis...

- ROSIER ! JE VAIS TE TUER ! hurla le jeune homme après s'être pris un cailloux de la taille d'une balle de ping-pong dans la tête.

Oups. Sorry not sorry.
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