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Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil

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MessageSujet: Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil EmptyLun 15 Oct - 15:04


Valparaiso, dîte Valpo. Capitale magique du Chili. Siège de la Présidence Magique de Victoria Naera.

Le lieu n’avait guère changé depuis le soulèvement merliniste un an et demi auparavant. Bien sûr, on avait réparé les balcons explosés, les portes enfoncés et les trous dans les murs. Des stèles avaient été élèves et on avait retiré les emblèmes de la période de la dictature d’Augusto Ramon Delantal. On avait dressé des tableaux dans tout le palais représentant animés dans leurs cadres ceux qui étaient tombés là. Enfin, on avait après une gouvernance provisoire par l’une des sorcières connues pour être l’une des baguettes les plus adroites du monde, Victoria Naera organisé des élections qui l’avaient porté au pouvoir mais cette fois de manière non plus provisoire. Elle avait choisis l’ancienne militante partisane de la lutte armée comme première Ministre, Gabriela Santos. Santos avait dirigé le groupe qui avait mené l’assaut victorieux le 22 juin 2003 issu du collectif « No por la razon sino por la fuerza ». Depuis elle avait acquis une gloire nationale presque égale à celle de Naera.

Les instances dirigeantes du pays étaient en ébullition, tout particulièrement son Ministère de la Défense et du Mystère Magique qui organisait le plus grand rassemblement international de résistants et de merlinistes en tous genres jamais vu. Le projet était top secret évidemment et tous les organisateurs étaient tenus au secret. Ils étaient nombreux à coordonner l’événement mais bien peu en étaient véritablement architectes.
Il y avait Naera, chef de l’Etat, et, bien sûr il y avait aussi Gabriela Santos, chef du gouvernement ainsi que son très renommé Ministre du Rassemblement Merliniste un ancien prisonnier du régime au temps de la dictature : Miguel Hernandez. C’était un petit bonhomme jovial âgé de presque cent quinze ans mais toujours vif, très rouge qui parlait très fort avec une grosse voix rocailleuse et un œil bienveillant malgré les douleurs subies, visibles dans la pupille parfois. Une barbe blanche en collier ceignait son visage d’une heureuse neige enjouée. Il était réputé pour sa maîtrise exceptionnelle de la métamorphose et ses vingt-trois thèses et essais de métamorphose. On le tenait pour la grande référence en la matière du continent américain. Il avait été très ami avec Albus Dumbledore et avait été membre du premier ordre du Phénix, l’un des rares non britanniques. Aussi avait-il été choisi pour ses nombreux liens avec les grands sorciers de l’étranger pour faire le lien avec tous les autres merlinistes, c’est-à-dire « bourbistes » dans le langage vulgaire du purisme. Il travaillait dur à fédérer les merlinistes. Il avait participé notamment à la renaissance de l’Ordre du Phénix en lui offrant hommes, bureau et soutien magique. C’était lui qui avait eu l’idée et mis en place le sort de duplication infini des lettres.
En outre le Ministre de la Défense et du Mystère Magique était l’ancien numéro deux de Santos, le gaillard Viktor Boskovitch, un né-moldu russe qui avait fui le purisme latent de son pays soixante-dix ans plus tôt, et qui avait grimpé d’échelon en échelon jusqu’à occuper un rang de choix dans l’intelligentsia chilienne. Lors de la victoire puriste il avait pris le maquis et permis à Santos de grandir. Il était son éminence grise car malgré de très bonnes qualités la jeune femme n’avait que 36 ans. A quatre-vingt douze ans il était l’homme solide du régime le plus connu et secret à la fois. Silencieux mais fort de l’appui de toutes les troupes défensives et secrètes d’élites du pays, il n’était pas au Palacio lors de sa prise mais avait dirigé les groupes chargé d’empêcher toute contre attaque puriste avec une efficacité telle que seul le terrible combattant qu’était le colonel Alvaro était passé avec seulement neuf hommes.
Enfin Alban Marquez était le petit nouveau. A vingt-quatre ans à peine, il n’avait pas à envier le pedigree de son entourage ni leur talent magique. Ce jeune surdoué, engagé dans la libération sur le tard (après la prise du Palacio, dans les Forces Chiliennes Magiques Libres, FCML qui avaient eu pour mandat de venir supprimer toute résistance puriste dans les poches les plus éloignées de la capitales aux prix de combats de rues sanglants ), s’était cependant révélé un homme de qualité. Son origine, une vieille famille liée avec les puristes chiliens n’avait pas joué en sa défaveur et même lui avait permis de construire de nombreux liens avec la technocratie. Une célèbre image désormais de la libération le représentait tel qu’il avait été, sous les traits adverses, au milieu des feux, portant le drapeau du Chili merliniste et franchissant le no man’s land sans peur. De fait, quatre exploits guerriers l’avaient propulsé au rang d’homme important. Il avait perdu sa jambe gauche son bras droit et quatre doigts à sa main droite face aux dernières poches, à l’extrême sud du Chili dans des températures extrêmement basses et avait le tout remplacé de métal et de bois. Son image de jeune engagé romantique ayant été renforcé suite à cela et appuyé par l’intelligentsia merliniste d’Amérique latine jusqu’hors du Chili, il avait participé à plusieurs insurrections anti-purisme ailleurs, malgré ses infirmités et si aujourd’hui toute l’Amérique du sud avait rejeté le purisme c’était en grande partie grâce à lui. A l’entente de son nom parmi sa résistance intérieur, l’Uruguay avait paniqué, le Brésil s’était renfermé sur la protection de la capitale poussant tout le reste du pays à faire sécession puis pression jusqu’à un abandon sans bain de sang. Grand fait d’arme à son actif, il avait blessé à mort Martin Powler, le surexpérimenté mage Noir étasunien artisan de la mise en place de dictatures puristes au sud des Amériques qui avait travaillé avec les Mangemorts que l’on n’avait de cesse de comparer à Léon Brom.

Vers le début de cette journée du 15 octobre 2004 arrivèrent par des Portoloins accueillis par une vingtaine d’hommes armés dans des endroits clos puis transférés dans des bases militaires de contrôle avant d’être finalement amené au Palacio par Portoloin lieu secret de la réunion du Merlinisme et des opposants au purisme. Chaque pays du monde envoyait entre une vingtaine et une cinquantaine de personnes de confiance dans sa déléguation. Des résistants ou des membres du gouvernement, parfois les deux dans les pays qui baissaient la tête devant le purisme. La réunion top secrète fut assurée de succès lorsqu’après que tous les arrivants eussent été sondés et que les mesures de sécurité extrêmement précises incluant le serment inviolable pour la totalité des participants (assurant simplement qu’ils ne venaient ni en espion, ni en traitres, ni n’espionneraient ou ne trahiraient dans le but de livrer des personnes et/ou informations). Le dispositif était complexe, il fallait traduire chacun phrase, s’assurer que tout fonctionne bien et rien de cela ne fut facile. La Présidence chilienne avait mis des interprètes à disposition de chaque délégation. La conférence de Valpo durerait quatre jours, au cours desquels tout serait contrôlé. Toute l’Amérique du Sud avait dépêché des forces armées, mais également se trouvaient là les chefs de la Resistance du monde entier dont la plupart étaient de bons combattants.

_________________

Big Ben, peu avant le départ de Londres.

La délégation britannique partait d’un Portoloin situé dans Big Ben et Ron était plutôt nerveux ce matin là, à sept heures tapantes. Il avait mis son plus beau costume et un chapeau d’aristocrate qui lui donnaient un air qui fit pouffer de rire Hermione (bien que Ron la trouva plus ridicule dans son tailleur sévère). Sur ses épaules, une cape de sorcier noir et rouge frappé d’un phénix d’or à la poitrine, et au dos. Le message était clair. Il était rasé de près et avait mis en ordre tout ce qu’il fallait lorsqu’il descendit dans la salle commune de Big Ben où chacun appréhendait la rencontre à venir et les éventuels problèmes liés aux puristes.

Ron resta silencieux, au milieu de la pièce jusqu’à l’heure du rendez vous arrivé, sept heure trente. Tous étaient présents. Il vérifia par l’intermédiaire d’une glace révélatrice l’identité de chacun en passant devant lui et en annonçant son nom et, le cas échant sa fonction. De manière non exhaustive, l’on retiendra les noms suivants et l’on vous fera grâce des noms moins fameux. Kingsley Shackelbolt était accompagné de tous ses directeurs de Département du gouvernement exilé. Ron Weasley, Hermione Granger, Elphias Doge par exemple, qui étaient aussi membres de l’Ordre du Phénix. Abelforth Dumbledore, Lee Jordan et les jumeaux Weasley n’avaient pas de véritable rôle mais ils étaient les journalistes chargé de rendre compte des événements via leur émission Pottermore mais aussi via des journaux clandestins. Lyna Sweet, Alex Carrol, Arthur Weasley, Thomas Jugson, l’ancien Mangemort, Neville Londubat, Buffle Ginsteps, garde du corps de Ronald, Luna Lovegood, Nymphadora Tonks, entre autres faisaient partie de la délégation. Enfin, John Sheppard, Edward Mustang, Karnaj, étaient les membres de l’expédition les plus à part en ce que Sheppard et Mustang refusaient d’adhérer à l’Ordre et que Karnaj représentait les Gobelins de Grande Bretagne massacrés. Et puis il y avait Samuel Siruaneta, un espagnol de catalogne qui faisait office de traducteur. Lorsque Ron eut procédé, on le passa lui-même devant la glace.

Après de courtes paroles échangées l’on prit le Portoloin.


Au Chili l’air était moins doux, beaucoup moins doux. En fait l’on y avançait vers l’été. Ron regretta de ne pas avoir revêtu un short et des tongs. Mais il n’eut guère le temps de regretter car ils furent aussitôt arrivés mis en joue par une vingtaine de sorciers.

-Délégation britannique ?

Après les mesures de sécurité longues et fatigantes effectuées avec précision on leur fit prendre un autre Portoloin direction le Palacio présidentiel de Valpo. Ils arrivèrent à huit heure, la main sur un vieux balai et furent aussitôt mitraillés…par une dizaine de photographes. Les yeux meurtris on les invita à traverser le hall du Palacio à monter des marches sur un tapis rouge, harcelés par des journalistes qui leurs posaient des questions. Ces journalistes venaient tout juste d’apprendre ce qui se passait pour des raisons de sécurité et ils étaient pris au dépourvu aussi ils en oubliaient que les anglais ne parlaient guère espagnol. Hermione, bien entendu le parlait et répondit à quelques questions. Elle fut entrainée par le reste du groupe à la suite de trois chiliens aux gants blancs qui les conduisirent à leurs quartiers. Il y avait des chambres simples et doubles (il suffisait de demander comment l’on souhaitait la pièce et cela se faisait d’un de baguette) munies de douches et de cuisines, toutes liées à une salle commune par délégation et à une salle commune générale. Enfin, une porte gardée par deux militaires silencieux et immobiles conduisait à une grande assemblée circulaire et lumineuse, au centre de laquelle sur une estrade l’on discourrait. Dans l’assemblée circulaire pourvue de gradins à étages étaient préparé le nécessaire à la réunion. Lorsqu’ils eurent pris leurs aises, on les informa de certaines dispositions.

-Yé m’appelle Rafael Oleguer yé séré votré référent ici dourant quatré jours. N’hésité pas à faire appel à moi si voussavé bésoin. Votré sécourité est assuré par nos services. Cépendant si vous le souhaité vous pouvez en plous l’assouré vous-même pouisqué vous m’avez dit que Mr. Shéppard en était résponsable. La réounion commencéra cet aprémidi après lé déyouné dans la grande salle de répas, au premier étage à oune heure. Si vous le souhaité vous pouvez sortir et visiter la ville que nous avons exceptionnellément garni de sorciers pour surveillé grace aux soutiens des autres latinoaméricains. Soyez là après lé répas au plou tard à oune heure.

Et l’homme les laissa. Il n’était pas encore neuf heures du matin.

________________________

Ron hocha la tête, remercia Oleguer et lança un regard à Hermione. Il quitta la pièce avec elle quelques minutes plus tard après avoir salué les autres membres. Ils passèrent la matinée en ville, près de la Reloj Turri, le big ben du Chili, puis au bord de la mer y dégustèrent une glace et y déjeunèrent frugalement sous l’œil amusé de sorciers parmi la population qui se repéraient facilement par des erreurs un peu bêtes. Cependant cela fut efficace. Douze puristes furent arrêtés dans la ville, rien de bien grave, ils ne savaient même pas ce qui se passaient. Et de fait, l’on apprendrait bientôt que l’Intendance et Voldemort eux-mêmes ne réalisaient ni ne savaient ce qui se passait.

La ville était construite sur les collines surplombant la baie. Les moldus utilisaient des ascensores, des funiculaires pour aller vers les hauts quartiers. Comme c’était là que se trouvaient les quartiers magiques inaccessibles aux moldus et le Palacio Ron et Hermione surplombèrent ensemble, main dans la main la vallée et la mer, s’émerveillèrent des vagues, de la couleur turquoise de l’eau, du soleil et de l’accent chilien avant de retourner aux sombres affaires du monde. Les moments d’intimités étaient chers, ceux de vacances seraient eternels. Ils s’embrasèrent avant de redevenir des fonctions en lutte.

Lorsqu’ils revinrent vers le Palacio, Buffle Ginsteps, le chef des gardes du corps de Ron les attendait devant la grande porte blanche du palais, après les grilles ouvertes et la traversée du jardin, grand et fort debout et souriant.

-Voila un bon air, qui vous fait du bien à tous les deux.

Hermione, qui avait volé son chapeau à Ron le lui rendit le rouge aux joues. Ils rejoignirent la grande salle où nombre de convives avaient choisis de prendre leur repas sur l’un des grandes tables dressés, comme à Poudlard. La table d’honneur, où se trouvaient les chefs de délégations était surélevée et face aux autres comme celle des professeurs. Ron et Hermione, qui avaient failli suivre Ginsteps furent remis sur le bon chemin par celui-ci

-Non, rejoignez la table là bas, à coté de Kingsley.

Ils le firent.

________________________

Voilà c’est lancé. A vous de voir ce que vous voulez faire. Je vous laisse RPéer normalement, rencontrer d’autres gens, ou entre vous, etc, un peu comme Ron a fait.

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Jellyka Rose
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MessageSujet: Re: Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil EmptyLun 15 Oct - 21:58

Spoiler:

Monsieur John avait été étonné quand Alex avait débarqué dans son épicerie. Voilà plus d'un an qu'il n'avait plus revu la jeune SDF qui avait squatté pendant de longs mois son garage. Il avait été encore plus étonné quand la jeune fille avait déclaré qu'elle lui confiait la garde de sa fille et de son chien, Sièlro. Monsieur John savait pertinemment que la jeune femme n'hésitait pas un instant à confier la garde de sa gosse de cinq ans au chien pendant plusieurs heures mais là elle la lui confiait pour une durée apparemment indéterminée.

"Et qu'est-ce que je vais dire moi quand on va me voir avec la gamine, hein ?"

Alex, qui avait embrassé sa fille et avait déjà commencé à partir, sachant pertinemment que l'homme ne refuserait pas, se retourna :

"Que c'est ta petite nièce ?"

Le vieil homme regarda les cheveux blonds, les yeux bleus, la peau pâle de la gosse. Il était basané, brun, des yeux marrons... personne ne le croirait et Alex le savait. Encore une fois elle se moquait de lui. Oh pas méchamment évidemment mais il aurait tellement aimé que la jeune femme puisse vivre autrement.

Se tournant vers la petite, il fit des gestes pour lui faire comprendre qu'il allait lui donner de quoi dessiner. Il se sentait bien maladroit mais la petite, adorable comme autrefois, lui adressa un grand sourire. Il avait beau adorer la gamine, il espérait tout de même intérieurement que sa mère reviendrait vite. Il n'avait jamais été très doué avec les gosses. Alors quand l'enfant était sourd cela compliquait grandement les choses...

*
* *

Laisser Louve toute seule n'était jamais quelque chose qu'elle faisait avec une grande joie malgré l'air insouciant qu'elle se donnait. Et le fait que la petite se montrait si gentille et si compréhensive n'aidait pas la jeune femme. Elle savait qu'un tel comportement chez une enfant aussi jeune n'était pas normal, c'était sa mère qui l'avait forcée à devenir comme ça, à être forte, à ne pas pleurer quand elle s'absentait.

Toutefois elle ne pouvait renoncer. Elle avait fait le choix de donner naissance à Louve mais elle n'avait jamais renoncé à la résistance pour autant et une chance comme celle-là ne lui serait sans doute jamais redonné si elle la laissait passé. Car oui Alex Carroll était chanceuse ; elle allait pouvoir accompagner la délégation britannique... non pas accompagner, elle faisait partie de la délégation britannique pour aller à un des plus grands mouvements de résistants venus du monde entier. Pour la jeune femme, membre de l'Ordre depuis un peu plus d'un an, c'était inespéré. Elle avait eu des échanges, des rencontres mais sans grande importance. Elle n'avait rien fait qui lui permette de dire qu'elle méritait sa place parmi des gens très certainement plus importants. Peut-être cela représentait-il une sorte de test ou peut-être était-elle trop inquiète et qu'on lui permettait seulement ainsi de définitivement prendre pied dans cette résistance à laquelle elle était prête à donner corps et âme.

La jeune femme connaissait les grandes lignes du pourquoi de cette rencontre mais ne connaissait pas le lieu. Elle le saurait bien assez vite. En effet ses pieds la menait résolument à Big Ben d'où -si elle avait bien compris- ils prendraient un portoloin pour la destination encore inconnue. Alex avait fait quelques efforts dans sa tenue mais sa condition de SDF devait encore se voir ; ses cheveux n'avaient rien de disciplinés bien que propre. L'hygiène était une chose qu'elle n'avait pas sacrifié. Ses ongles n'étaient pas coupés hyper courts mais cela aurait peut-être été préférable car on était loin de ce qu'il pouvait se faire de pire mais loin également d'une french manucure parfaite. Les vêtements bien qu'en bon état étaient délavés, on sentait qu'ils avaient fait un bout de chemin avant attendrir sur les épaules de la jeune fille, d'ailleurs le T-shirt qu'elle portait était trop grand pour elle. Bref elle avait fait de son mieux, inutile de trop se lamenter sur ce qu'il aurait fallu faire, c'était trop tard, elle avait un rendez-vous à honorer.

Alex l'air du vent sur sa figure et le simple fait de pouvoir marcher librement dans une rue. Elle savait parfaitement que bon nombre de résistants ne jouissaient pas d'une telle liberté. Le privilège des morts. Pensée ironique qui traversa la jeune sorcière alors qu'elle arrivait à Big Ben. Elle était à l'heure. Elle savait comment se rendre à la salle commune. Des visages, beaucoup de visages. Des inconnus et des connus qui remontaient à loin. A Poudlard en fait. A une autre vie pour elle. Ces visages avaient vieillis, mûris. On sentait une expérience qu'Alex n'avait pas forcément. Beaucoup de choses à apprendre.

Alex s'avança d'un pas sûr mais elle savait que certaines personnes devaient se demander qui elle était et quelque part elle espérait qu'elle ne serait pas la seule presqu'inconnue du groupe, histoire de se sentir un peu moins celle. Et si ce n'était pas le cas, bah tant pis, elle ferait avec après tout on n'était plus des gosses, inutile de se sentir embarrassé pour des choses sans importance.
*
* *

Le portoloin les mena dans un endroit chaud, beaucoup plus chaud et Alex qui n'avait pas très chaud à Londres se sentait plus à son aise avec son simple T-shirt quoique le jean ne fut pas des plus agréables. Alex eut à peine le temps de comprendre qu'on était au Chili, de se plier à toutes les mesures de sécurité que déjà on les renvoyait ailleurs à l'aide d'un autre portoloin. Devant la foule de photographe, Alex s'inquiéta mais finit par réussir à transmettre un message qui serait transmis aux journalistes : elle ne voulait pas que son visage apparaisse sur les photos. A priori les photos ne devaient pas sortir du sommet mais on ne savait jamais. Elle passait sa vie dans les rues de Londres, le gouvernement britannique ignorait son existence, inutile de s'attirer d'éventuels ennuis. Alex avait un peu changé depuis Poudlard et sa fausse mort deux ans après mais ce n'était pas ces petits changements, ceux peut-être un peu plus marquant dus à sa vie dans la rue ou ses cheveux teints en noirs qui masqueraient totalement les traits de celle qui avait été Charlie Eston.

Alex resta un moment en admiration devant sa chambre. Une chambre ! Une chambre avec une vraie douche, de vrais toilettes pas des toilettes publiques crades ! Elle aurait tellement pu en faire profiter sa fille mais il était hors de question de l'amener évidemment et puis elle aurait tout cela chez Monsieur John après tout. Juste Alex ne pouvait le partager avec elle. On les laissa s'installer -ce qui fut vite fait pour Alex qui se contenta de poser un sac plus vide que plein sur son lit, on leur fit visiter un peu les lieux avec notamment les salles communes puis ils eurent quelques informations assaisonnées avec un fort accent :


-Yé m’appelle Rafael Oleguer yé séré votré référent ici dourant quatré jours. N’hésité pas à faire appel à moi si voussavé bésoin. Votré sécourité est assuré par nos services. Cépendant si vous le souhaité vous pouvez en plous l’assouré vous-même pouisqué vous m’avez dit que Mr. Shéppard en était résponsable. La réounion commencéra cet aprémidi après lé déyouné dans la grande salle de répas, au premier étage à oune heure. Si vous le souhaité vous pouvez sortir et visiter la ville que nous avons exceptionnellément garni de sorciers pour surveillé grace aux soutiens des autres latinoaméricains. Soyez là après lé répas au plou tard à oune heure.

C'était donc temps libre à présent comme on disait aux enfants en excursions scolaires... enfin ceux qui avaient la chance de fréquenter une école pas comme sa fille... Alex allait en profiter pour prendre une vraie douche avec de l'eau chaude et être réellement un peu plus présentable puis... puis elle aviserait, elle avait du temps jusqu'au repas, il fallait le remplir à présent. Elle serait à l'heure évidemment, il n'y avait pas de problème là-dessus.
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Tom Jugson
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MessageSujet: Re: Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil EmptyMar 16 Oct - 15:35

Il avait fallu du temps à Thomas Jugson pour se remettre de son duel avec le Ministre de la Magie -enfin, à priori, selon la doctrine de Weasley, Mulciber n'était qu'un usurpateur, mais faute de meilleur terme, il fallait bien employer celui-ci. Et même aujourd'hui, bien que sensé être remis, il restait marqué par le combat. Il lui avait fallu du temps pour simplement se remettre debout. Pour dépasser la haine, le noir, la mort. Il l'avait frôlé de près, cette fois là. Le visage émacié, pâle, il n'avait pas récupéré de bras métallique, pas encore. Les guérisseurs de Big Ben n'avaient pas les moyens nécessaire pour en refaire un, et ça aurait nécessité les soins d'un guérisseur plus compétent. Tom méditait sur le fait d'en enlever un. Tous les moyens étaient bon pour parvenir à un résultat. Pour commencer, il pouvait à nouveau marcher, ce qui était en soi un progrès. Ses cotes s'étaient plus ou moins ressoudées. Plus ou moins. Marcher, bouger, et même respirer étaient encore une torture pour lui, même si ça allait mieux. Tom avait en plus récupéré une nouvelle baguette. Cyprès, 31 cm, nerf de vert gallois commun. Rigide et noueuse, cette nouvelle baguette lui plaisait bien.

Il se remettait, peu à peu. Et lorsqu'on lui avait proposé de venir au Chili pour une réunion gigantesque de hors-la-loi, il avait tout de suite accepté. Non pas qu'il tenait spécialement à revoir le Chili, ni que le Chiliens tenaient à le revoir, mais il voulait sortir de Big Ben. L'enfermement, il ne pouvait pas le supporter. Donc il y allait. Tom supposait qu'il y verrait peut-être Antonio Cavalieri, chef du Parti Révolutionnaire Italien, et principale figure de la résistance italienne, un de ses amis.

Le matin du départ, il était là avec les autres, en costume gris et chemise blanche ouverte. Tom semblait avoir renoncé définitivement à la cravate après qu'il se soit fait capturer. Puis on prit le portoloin pour le Chili. Là, il y eut des photographes. Au final, bourbiste ou puriste, les paparazzi restaient les mêmes. Jugson alluma une cigarette, jetant un regard curieux autour de lui. On les installa dans leur quartier, et on les laissa tranquille. Il n'y avait pas vraiment d'occupation probantes, Tom sortit donc un livre (encore un) sur la pyromancie, fourni par Francesco Sternavi, référent italien en Angleterre du PRI.

Vers une heure de l'après midi vint l'heure du déjeuner. La délégation britannique, dont Tom rejoignit la salle où l'on devait déjeuner. Quelqu'un l'interpella alors tout haut, alors qu'il parlait avec Lyna :

"Jugson ! Eh, Tom !"


Il tourna la tête vers l'homme qui venait de l'interpeller. Toujours aussi chauve, toujours avec l'air d'un escroc, Antonio Cavalieri vint à leur rencontre :

"Ils ne t'ont pas arrangé, dis moi, au final. Mes respects, mademoiselle."

Cavalieri ajouta en italien :

"C'est ta copine, elle ?"


Jugson fronça les sourcils. Des fois, Tonio était vraiment agaçant. Il passa directement à autre chose. En anglais.

" Lyna, Antonio Cavalieri, leader de la résistance italienne et connard de première. Antonio, Lyna Sweet. Ma copine. Comme tu l'as deviné avec tant de galanterie. Tu sais ce qu'on doit faire, toi ?"

Cavalieri se mit à rire à peine touché par les propos de Tom :

"Rien ! Profiter, causer, décider de l'avenir du monde et d'une guerre qui n'est pas gagnée."

Eh bah. Elle commençait bien, cette réunion.
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Tryan De SaintClair
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Tryan De SaintClair


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MessageSujet: Re: Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil EmptyMar 16 Oct - 19:40

Depuis la victoire de Sligo, les gobelins s'étaient fait discrets, en effet, après le coup d'éclat qu'était la victoire en Irlande, le peuple des longs doigts n'avait plus refait surface.
De moins, c'était ce que les puristes pouvaient voir, car coté résistance, il en avait été autrement, fort de leur intervention plus qu'indispensable pour la victoire des Irlandais et de la Résistance, les gobelins avaient entrepris de négocier des droits suite à cet arrangement tacite d'aide mutuelle.
Aussi, il n'était pas rare de voir un gobelin dans les couloirs du ministère Irlandais, Karnaj, en bon maître d’œuvre et chef de mouvement, avait assisté aux négociations et avait lui même revendiqué les droits des survivants de son peuple, qu'il était désormais contraint de diriger et de représenter.
Fort de son statut de commandant des gobelins survivants de Mlijëv, il avait paradoxalement une sainte horreur de tout ce qui était bureaucratie, lui n'était qu'un chef militaire, rien d'autre, une guerrier que l'on avait évacué contre son gré pendant la descende d'eau de la citée, et qui à cause de son rang d'ancien et de membre du conseil Gobelin, avait été forcé de réorganiser un peuple déjà déclinant et désormais considérablement affaibli, contraint de négocier avec les porteurs de baguette qu'ils avaient combattu par le passé.
Au final, les affaires avaient été plutôt bonnes puisque désormais, un grosse partie des gobelins britanniques vivaient sur le territoire Irlandais, rassemblés en une communauté forte et soudée, inflexible et qui ne se laisserait pas faire.

Mais l'Ordre du Phénix avait rappelé le chef de file de ce petit peuple pour une réunion des forces résistantes, on ne lui en avait pas trop dit, mais après négociation avec les irlandais et un signalement donné par quelques connaissances dans la résistance londonienne, Karnaj avait décidé avec deux de ses frères d'armes et conseillers de rendre possible le déplacement, et si Ronald Weasley avait expressément demander la réunion de tous, c'était pour une raison simple, la résistance devait paraître unie, et la présence des gobelins devaient paraître comme indispensable aux yeux du jeune résistant.
Alors on avait cherché des solutions, et au final, à l'aide des mystères irlandais, dans un transplanage de nuit, et après de multiples déviations, les trois gobelins durent alors se faire bagarre ou pas, pour savoir qui irait là bas, et ce fut le leader qui arriva au QG de l'ordre, le Big Ben était là, et il l'accueillerait pour la nuit, arrivé sur les lieux, on indiqua les quartiers de fortune du visiteurs, qui salua au passage des connaissances, Dedalus Diggle, Edward Mustang, Ron Weasley, Tom Jugson, et bien d'autres qu'il avait rencontré dans diverses missions.
Même sous des aspects courtois, le gobelin gardait une méfiance bien visible envers les sorciers, son corps portant les stigmates d'une lute violente contre ceux ci, et il était difficile de lui faire oublier que sa race avait été trop longtemps méprisée.

Après une courte nuit, dès le réveil, le vieux gobelin se prépara, ses atours les plus valeureux bien visible, rappelant la noblesse passée de sa nation, lui même n'arrivant pas à se faire à l'idée de n'être plus qu'un gobelin résistant contre un ennemi trop fort qui les avait massacré.
Une fois la cuirasse en argent enfilée, brillante comme sortie de la plus valeureuse des forges, son fidèle sabre à la ceinture, le chef des gobelins se hâta en boitant de rejoindre la salle de rendez-vous, certains sorciers y étaient, et il était clair que Karnaj n'était pas à fourrer dans le même panier, on le remarquait assez aisément avec son allure de militaire gobelin vieux briscards rescapé d'on ne sait trop où, mais il avait tout de même la fierté et la prestance exigée d'un commandant.
Il resta alors près de Mustang, personnage valeureux et digne de confiance, lui même portant les marques d'un combat passé, il considérait d'ailleurs l'ex auror comme un frère d'arme, sans doute le sorcier le plus digne de confiance dans la résistance.
Se présenta à eux un sorcier qui parlait un anglais déjà fort châtié, quand il ne parlait que par moments.
Après inspection générale, on prit les portoloins direction inconnue …

Aussitôt arrivé, l'air chaud envahit les arrivants, et une horde de sorciers braquèrent leurs armes sur la délégation, le gobelin porta immédiatement la main à son arme, prêt à la sortir à tout moment, le regard sec et difficile, il pouvait en un moulinet trancher quelques mains, mais la sécurité devait être assurée et après analyse de risque et compagnie, la délégation put accéder au palais présidentiel chilien.
Le monde sorcier paraissait si … dégoûtant, même celui là paraissait vicié au gobelin, il n'y voyait là que l'orgueil de se croire supérieur aux autres races, les sorciers, puristes ou égalitaires, restaient des sorciers, donc hautains et méprisants envers les autres, c'était d'autant plus vrai pour les puristes qui l'assumaient, mais il y avait de ça également chez les résistants, et ça, tout gobelin avec au moins un demi-cerveau le savait.
Une fois en place, un sorcier à l'accent proche de la diarrhée auditive vint se présenter à la délégation, et il eut fallu le secours d'une jeune sorcière pour que le commandant gobelin, maladroitement familier avec la langue, puisse comprendre, il avait comme la plupart de ses congénères, appris l'anglais, sa maîtrise en était donc imparfaite, c'était d'autant plus vrai que l'accent Scotish était bien différent de celui d'un latino.
Après l'intervention de celui ci, on laissa quartier libre à l'équipe, cette dernière se devant d'être au grand banquet du midi, alors chacun partit de son coté …

Que pouvait bien faire un gobelin au Chili ? Pas grand chose à vrai dire, pour ne pas dire rien.
Le représentant resta donc dans l'endroit, claudiquant au travers d'un couloir, puis d'un autre, à la recherche de quoi faire, il avait pris ses quartiers, puis avait visité le palace, dont il eut vite fait le tour, avant de trouver d'autres membres de son espèce.
Il y avait des gobelins d’Amérique du sud, et certains d'Asie, aussi, ils échangèrent un long moment, sur leur politique interne, les situations des différentes communautés, pour ne noter que l'exode des gobelins d'Asie, commençant à être chassé du Japon par un purisme latent mais présent, les gobelins d'Amérique avaient eux, vu leur prospérité s'agrandir avec l'âge de la révolution 'bourbiste', défendant alors cette idéologie qui les enrichissait tant … pour en venir à la situation désespérée des gobelins de Mlijëv, et après une explication des plus franches, le dirigeant de cette dite populace, parvint à obtenir une promesse d'aide de la part de ses congénères, de quoi rebâtir une petite citée, ou une possibilité d'implantation en Amérique latine en cas d'échec de la résistance de l'Irlande, moyennant évidemment des services éventuels, en troupe comme en savoir.

Quand sonna l'heure du repas, Karnaj revint vers la délégation britannique, déjà fort satisfait de ce qu'il avait pu obtenir avant même le début de la réunion, ne restait qu'à les placer, après quoi, on passerait au principal sujet.
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John Sheppard
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John Sheppard


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MessageSujet: Re: Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil EmptySam 20 Oct - 11:35

Il était temps pour la Résistance de grandir, de devenir une puissance à part entière et cela passait par une union avec d'autres forces. Ne pouvant en trouver davantage au Royaume Uni, les Hors la loi devaient se tourner vers les pays d'Amérique du Sud qui semblaient être de providentiels renforts. La politique n'était pas le fort de l'Aigle, il n'était pas un habile manipulateur et ne savait s'exprimer correctement devant une foule. Il n'était pas de ses hommes capables de convaincre une foule de s'allier à lui. Non, ce n'était vraiment pas lui car agir en groupe ne lui ressemblait plus, il était devenu solitaire.

Néanmoins l'avenir du Royaume Uni, sa terre d'accueil, était suffisamment importante à ses yeux pour demander à Weasley de les accompagner. Le fait que Mustang, son complice, participe à la réunion n'était pas étranger à sa décision. Les deux étaient désormais liés pour toujours, unis pour le pire et le meilleur. A l'écart des multiples décisions de l'Ordre du Phénix, Sheppard avait dû s'entretenir avec le leader de la Résistance en privé. John était son propre maître mais dans ce genre de moment, il avait l'impression de devoir se soumettre à un autre en devant lui demander son accord. Ce dernier ravala donc sa piètre fierté mais mit ses conditions : à savoir ne pas participer aux multiples débats. Les deux finirent par parvenir à un compromis afin que le Hors la loi se montre utile à savoir assurer la sécurité de la délégation Britannique. Il ne serait pas seul dans la tâche mais ce rôle lui convenait et il accepta la proposition.

Les voilà désormais au Chili, place à la négociation. Mustang et Sheppard avaient été mis ensemble dans la même chambre, deux lits séparés avaient été prévus à cet effet et cela ne dérangea en rien le jeune. Peut être que son complice aurait préféré se retrouver seul pour pouvoir se reposer après de très longues discussions et surement un mal de tête phénoménal. Il pouvait toujours décider de changer de chambre. Le sac contenant quelques affaires personnelles comme des vêtements fut posé négligemment sur le meuble avant de suivre la délégation. Un homme se présenta alors : Rafael Oleguer, les regards se tournèrent alors vers lui puis vers le désormais responsable de la sécurité de la délégation Britannique qui se contenta d'un signe de la tête. Certains ne dissimulaient en rien une certaine surprise voir un agacement de le voir obtenir un rôle si déterminant alors qu'il n'était même pas de l'Ordre ni même le meilleur sorcier. Tanpis pour eux, ils n'auraient pas le choix.

Petit temps libre avant que les débats ne commencent. Sheppard n'était pas là pour un peu de tourisme mais bien pour s'assurer que rien ne viendrait les déranger. Il se permit alors de vérifier un peu les dispositifs de la sécurité mis en place, les testant quelque peu même si certains échappaient à sa compréhension. Un sorcier latino l'accompagnait mais les deux se comprenaient peu. L'un était incapable d'aligner deux mots en espagnol, l'autre avait un tel accent lorsqu'il s'exprimait dans la langue de Shakespeare que l'ex Serdaigle avait du mal à relever le sens de ses propos sans devoir lui faire répéter plusieurs fois. Ce dernier s'informa aussi sur les différentes délégations ainsi que le planning de la journée. Certaines informations ne lui étaient pas accessibles car trop brûlantes pour un membre ne faisant pas partie de l'Ordre. A lui de savoir tendre l'oreille, de savoir se faire oublier et de se montrer attentif à l'environnement ainsi qu'aux différents membres des délégations. Pas question qu'un espion ne se glisse parmi eux. N'est ce pas Jugson... ce dernier, il l'avait à l'oeil.

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MessageSujet: Re: Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil EmptySam 20 Oct - 22:04

C'était probablement la pire journée de toute sa vie. Entre l'autre imbécile qui ne pouvait pas mettre les affaires au bon endroit, l'autre timbré qui s'était décidé à partir faire un tour voilà cinq heures et toujours pas de retour, et enfin, le pompon, Aria, qui prenait la tête pour un rien ce jour là. Lyna ne savait pas bien ce qu'elle avait pu faire, ou n'avait pas fait, elle doutait même qu'elle y soit pour quelque chose, mais ces temps-ci tout partait en cacahuète. Elle ressentait une gène face au reste de l'Ordre... peut-être sa relation avec Tom ? Non, ils s'en fichaient, tous. Et après, tout, elle aussi s'en fichait. Elle profitait de l'instant, elle profitait de lui, de leur vie, du bonheur qu'elle pouvait trouver en sa compagnie, elle l'aimait, tout simplement, et c'était bien suffisant, le reste n'avait pas d'importance. Non, c'était autre chose qui la rendait malade. Elle était constamment sur les nerfs, n'arrivait pas à rester calme plus d'une heure entière, elle devait s'activer, faire quelque chose, l'impression d'être inutile, chiante, dépressive. La vie de résistante c'est bien, la vie de paresseuse, c'est autre chose. Voilà trois jours qu'elle n'était pas sortie de Big Ben excepté pour aller chercher un peu d'eau pour le soir... comment dire... elle craquait littéralement.

Mais fais quelque chose, je deviens folle, active toi, bouge toi, pète un câble, baise, mange, tue, mais fais quelque chose ! MERDE !

Ah toi, c'est bon ! J'en ai ma claque ! Tu me prends la tête!

Je te prends la quoi ? Ah bah c'est la meilleure celle-là ! Hé ! Je te rappelle que moi je voulais pas venir ici à la base!


-Hé bien on y est ! Voilà ! Contente?!

Elle ouvrit grand les yeux, se mit la main sur la bouche, et regarda lentement autour d'elle. De plus en plus, chaque jour, ça lui prenait de parler à voix haute. Aria devenait de plus en plus réelle chez elle. Elle ne la percevait pas, mais elle l'entendait comme Tom lui parlait, comme Ron, comme Sheppard. Aria était une personne qui la contrôlait de l'intérieur en étant à l'extérieur... et bizarrement, sans trop comprendre pourquoi, elle avait ce sentiment de devoir parler à voix haute, un besoin pour le moins dérangeant puisque à terme on allait la prendre pour une folle à lier ce qui n'était, en soi, pas si faux.

Elle sortit en trombe de sa chambre, les cheveux en bataille, l'air agacé, et se dirigea vers la cuisine principale, où la plupart des membres allait trouver à manger de temps à autre. Elle prit une pomme, croqua dedans à pleine dent, et se fixa dans le miroir. Elle expira, d'un air exaspéré et fatigué. On la prit alors par la taille, elle sursauta se retourna et se retrouva devant Tom :

-M'as fait peur. T'con.

Elle l'embrassa rapidement, avant de se dégager. D'un signe elle lui fit comprendre qu'elle avait pas mal de choses à régler, qu'ils se verraient plus tard et qu'elle était, sincèrement désolée. Elle se rua jusqu'à sa chambre, en jetant un regard noir à un membre qui l'avait volontaire, ou pas, fait chier hier soir. Elle se déshabilla, s'éloigna jusqu'à la salle de bain d'une superficie approchant l'inexistant, et pris une douche. Elle prenait son temps, elle voulait avant tout décompresser et rien de telle que l'eau chaude pour ça. Elle y resta peut-être une demie-heure, voire trois quarts d'heure, qu'importe, ça lui faisait du bien, et si jamais il manquait d'eau, elle en créerait se disait-elle. « Fuck off » comme ils disent.

-Lyna ! LYNA!

Bordel, qu'est-ce qu'il se passe encore ? Fallait qu'on vienne la déranger à cette heure, à ce moment là, à cet instant précis où elle se sentait bien ?

Arrache lui l'entre-jambe avec les dents...

Évidement, il fallait qu'elle se ramène, elle aussi. Lyna l'ignora, car elle ne pouvait faire que ça après tout. Si elle répondait, l'autre enragerait et ce serait pire... alors elle se taisait, et faisait mine de ne rien entendre, espérant simplement que l'autre ne prendrait pas ça trop à cœur. Bref, elle sortit de la douche, se sécha simplement, passa la serviette autour d'elle, et d'un geste ébouriffa légèrement ses cheveux avant d'ouvrir la porte, elle jeta un regard froid à son invité surprise mais se ravisa rapidement, lorsqu'un sourire jusqu'au oreille l'accueillie:

-PAUL !

Elle se jeta sur lui, l'enlaça et finalement, le sourire aux lèvres le fit entrer dans la chambre. Elle lui fit signe de prendre un siège tandis qu'elle partait vers la salle de bain pour s'habiller.

-T'es debout depuis quand ?
-Greg' m'a laissé sortir y'a pas une heure.
-Oh vache. Tu vas bien ?
-Bah écoute, pour l'instant ouais, un peu le tournis je t'avoue...
-Il t'a pas loupé l'autre enflure.
-Ouais, un beau combat.
-C'était qui au fait ?
-James Eccleston je crois, Greg' m'a dit qu'il avait été promu au titre de Président du Magenmagot.
-Quel mouton...
-Je te le fais pas dire.


La porte s'ouvrit de nouveau, laissant revenir la jeune femme dans une tenue des plus classe. Elle s'était bien habillé, et pour cause, aujourd'hui, l'Ordre partait pour le Chili, à Valpo, lieu d'une bataille mémorable entre bourbisme et purisme. Une robe courte, serrée, blanche, laissant notamment ses jambes au trois quarts nues, et rien de mieux qu'un coup de baguette magique pour obtenir une coiffure des plus soignées.

-Ravissante chère madame.
-Mademoiselle s'il te plaît.
-Bon, et Tom ?
-Bof, j'sais pas si Weasley le sait, en fait, je m'en fous royal.
-T'as bien raison.
-Tu viens ?
-Non, non, je reste ici moi, pas trop la tête, ni la possibilité, de me farcir les médias et les discussions.
-Si j'avais pu m'en passer... bon, accompagne moi au moins jusqu'au salon.
-Allez.


Il lui ouvrit la porte, et alors, tout s'enchaîna rapidement. Le transplanage, l'arrivée à Valpo, les flash des médias, la foule, l'accueil par le délégué du gouvernement bourbiste... Lyna n'y croyait que peu à ce qu'il se passait. Elle était là, au beau milieu du monde bourbiste, monde qu'elle méprisait au plus haut point disons le, et duquel elle avait été tenue le plus loin possible de part son éducation et sa famille. Elle était là, regardant à droite, à gauche, sans véritablement savoir si tout était réel...

Bourbiste, puriste, c'est du pareil au même.

C'est vrai, mais je... j'y arrive pas Aria, c'est complètement improbable que je sois ici.
Écoute, profite du buffet, éclate toi, et on se cassera quand y'aura besoin. Te prends pas la tête.


Peut-être avait-elle raison ? Qu'importe.

Elle retrouva Tom plus tard, au moment du déjeuner, belle réception, mais elle avait faim. Très faim. Elle scrutait de loin les plats du buffet, pendant que Tom lui parlait. Finalement, il lui tapota la main

-M'écoute ?
-Ouais ouais, bien sûr.


A ce moment là, on héla Tom. Un accent italien... ça se sentait. Il la salua poliment, sans plus, elle lui fit un signe de la tête. Elle gardait sa main sur celles de Tom, les deux étaient proches, sans être collés. Il lui parla en italien, et même si Lyna n'était pas italienne et ne parlait pas italien, le simple fait d'y avoir passé un mois lui permis de décrypter brièvement ce que l'autre venait de dire, ce qui la fit sourire. Tom lui présenta l'énergumène.

-Sois poli un peu.

Elle aimait bien le titiller sur des détails, c'était plus amusant, plus stimulant.

-Bon, je vais vous laisser entre hommes, et je vais aller piquer à manger, j'ai faim.

Elle embrassa Tom, leva les yeux sur l'italien avec un sourire malicieux, et tout en replaçant sa robe qui la mettait, indéniablement, en valeur, elle se dirigea vers le fond de la pièce. Elle fit le rencontre de quelques personnes, sans pour autant bien s'attarder à les connaître. Finalement, une personne l’interpella. Jeune -bien qu'un peu plus âgée qu'elle- visiblement seule, et il y avait chez elle quelque chose qui rappelait à Lyna son enfance... Poudlard notamment.

Elle s'approcha, sans gène, jusqu'à lui adresser un sourire timide mais rassurant :

-Salut, hum... tu... tu étais à Poudlard non ?

Bien que le repas était assez festif dans sa globalité, la jeune femme semblait seule et terriblement défaite face à cette foule. Lyna n'était pas, de nature, très généreuse, mais elle préférait de loin parler avec quelqu'un que rester avec un rital prétentieux. Elle n'aimait pas les ritals.
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Jellyka Rose
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Jellyka Rose


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MessageSujet: Re: Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil EmptySam 20 Oct - 23:17

Spoiler:

Une fois propre comme un sou neuf, une sensation qu'elle n'avait plus eu depuis longtemps, Alex fut bien obligée de remettre ses habits usés jusqu'à la corde. Elle-même ne faisait plus cas de sa tenue vestimentaire. Tant que c'était le plus propre possible, tout était bon à se mettre sur le dos. Ce jean était d'ailleurs le seul à ne pas être raccourci en bas ; en effet elle avait une fâcheuse tendance à découper ses pantalons pour rallonger ceux de sa fille en pleine croissance. Mais au milieu de la délégation britannique ce n'était pas la même chose que dans la rue ; elle avait bien été forcée de reconnaître qu'elle jurait à côté de ces messieurs dames qui -pour la plupart- avaient fait un effort vestimentaire manifeste.

Mais Alex n'était pas du genre à pleurer sur son sort, si quelqu'un avait un problème avec sa façon de s'habiller eh bien qu'il vienne lui dire en face. S'il n'osait pas, s'il n'avait pas le cran de dire ce qu'il pensait, c'était qu'il ne valait pas la peine qu'on fasse des efforts pour lui. Le moral ainsi remonté à fond, Alex sortit de sa chambre bien décidée à profiter du temps libre qu'il lui était donné. Sauf qu'une fois dans le couloir la question fut : "qu'est-ce que l'on peut bien faire ici ?". Sûrement plein de choses et comme ce n'était pas en restant plantée comme un piquet qu'elle découvrirait qu'elles étaient ces choses, autant sortir et découvrir un nouveau pays. Après tout il serait bête de ne pas profiter de cette occasion de voyager tous frais payés -même si elle n'oubliait pas l'importance de pourquoi ils étaient ici.

Sauf qu'Alex ne put pas aller bien loin avant d'être interpellée par une jeune femme. Habillée classe tiens justement. La SDF reconnue une membre de la délégation britannique. Elle était un peu plus jeune qu'elle et elle avait la vague impression de l'avoir déjà vue quelque part. Les propos de la jeune fille lui firent vite comprendre pourquoi :


-Salut, hum... tu... tu étais à Poudlard non ?

Oui, non, peut-être. Alex ne s'était jamais posé la question de savoir ce qu'elle répondrait dans de telles situations. Elle n'avait pas envie de mentir mais elle s'était vraiment convaincue que Charlie Helen Eston était morte qu'elle n'avait pas envie de nouer de nouveaux liens avec des personnes qui la prenaient pour Charlie. Elle était Alex.

Et Alex avait un visage qui ne pouvait pas cacher ses sentiments aussi elle était persuadée que son embarras devait se voir comme un phare au milieu de la nuit. Elle se mordilla la lèvre inférieure avant de répondre :


"Oui... Poufsouffle mais disons... que cela n'a plus vraiment d'importance aujourd'hui ?"

Alex n'était vraiment pas sûre qu'on la laisserait s'en tirer avec ça. Le pire serait si la jeune femme qui lui faisait face venait à croire qu'elle mentait, qu'elle cachait quelque chose. Si vraiment il le fallait, elle expliquerait en déterrant le passé. Cela pouvait paraître comme une manière bien étrange de se compliquer la vie mais Alex avait vraiment tiré un trait et c'était ça qui lui avait permis d'avancer, elle avait peur qu'en faisant des retours en arrière les fantômes du passé viennent la déranger.

Et puisqu'elle était une personne bien réelle avec une identité tout aussi réelle autant l'affirmer. C'est donc avec un regain de confiance en elle que la SDF se présenta :


"Je suis Alex Carroll, mère au foyer et c'est du boulot quand son foyer n'est rien de plus et de moins que la rue. Assez dur de faire le ménage je dois l'avouer."


Alex accompagna sa phrase d'un sourire espiègle. Tout le monde n'appréciait pas vraiment l'humour impertinent de la jeune femme qui ne se laissait pas facilement démontée... Alex espérait juste que la jeune femme ne faisait pas partie de ces gens-là car alors elle laisserait une première impression pas vraiment top. Mais la SDF était comme cela, franche et égale à elle-même si ça ne plaisait pas elle envoyait les gens voir ailleurs si elle y était et pas toujours de manière très subtile...

"Et tu es ?"

Elle l'avait tutoyé, elle pouvait se permettre la même chose, n'est-ce pas ?
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Edward Mustang
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Edward Mustang


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MessageSujet: Re: Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil EmptyDim 21 Oct - 23:20

Edward avait la plus sainte horreur des protoloins, autant avait-il su s'habituer à transplaner, autant ce truc là, ça lui filait une de ces gerbes canon, il était encore pâlot après qu'il aie déversé le contenu de son estomac dans la putain de première poubelle sous son regard unique.

Il se redressa et suivit le cortège vers la chambre qu'il partageait avec Sheppard, en toute amitié naturellement. Son tatouage magique en forme d'aigle, Piaf, se moqua outrageusement de la situation, laissant clairement sousentendre du sexe entre hommes, il se ravisa quand son propriétaire le menaça d'un silencio.

Il s'installa près de la fenêtre, car il ne profitait pas assez du soleil à son goût. Un accord fut fait entre Sheppard et Ronald, le premier ferait de la sécurité une réussite, mais Mustang en contre partie, devrait se mettre à la table du deuxième. Edward n'avait pas de problème avec la hiérarchie, il était auror de formation, il avait été agent sous le ministère de Fudge, alors il n'avait plus peur de servir un incapable, c'était déjà fait.

Il fut content de revoir furtivement Kingsley, un bon Auror, bien meilleur que Mustang ne l'avait jamais été à son sens. Plus ouvert, plus indépendant, moins attentiste, Shackelbott était un visionnaire, et il avait risqué son poste et sa peau à de multiple reprises pour ce qui était la meilleure solution pour combattre le Seigneur des Ténèbres.

Il écouta furtivement tout ce qui se disait, il aimait bien les choses organisées, mais le problème principal, était précisément, de les organiser. Il devait avoué avoir faim à présent, estomac vidé par le portoloin, décalage horaire,... Rien de tel que pour se mettre à table.

Avant de quitter son ami John, il lui dit avec une tape sur l'épaule :


Je te débriefe dès que tout ça sera réglé, si jamais t'as besoin tu sais où me trouver.

Edward rejoignit la table du milieu, le plus proche possible de la table des chefs de délégations, il ne chercha pas particulièrement à plaire à ceux qui l'entouraient, il discuta de tout et de rien en attendant que les choses se fassent et que la réunion débute pleinement. Il profita d'un repas chaud, au chaud, fait plus rare qu'il n'y paraissait en Angleterre soumise à Voldemort. Au moins pourrait il parler sans tabou ici, peut être que la paix dans son propre pays dépendrait de la réunion faite dans le pays d'un autre...
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MessageSujet: Re: Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil EmptyJeu 25 Oct - 21:04


Ron et Hermione prirent place à la table des chefs de délégation. Il y avait là de nombreux chefs de gouvernement, parfois même certains alliés officiels du Royaume-Uni et Ron ne put se priver d’avoir un certain dégout à les regarder. Il n’était pas à sa place ici, lui, jeune chef de guerre. Il se sentait mal à aise de serrer les mains d’hommes qui avaient été au Ministère de la Magie en terre amie, qui avaient serrés les mains des pires hommes et si tous ici étaient soumis au Serment qui prouvait leur volonté d’en finir avec la dictature du Nom-tabou, ils n’étaient pas comme lui. Non lui n’était pas un homme de la politique. Il n’aimait que la liberté, les sourires, le Quidditch, un bon bacon grillé avec des œufs au plat et de temps en temps contempler l’immense étendue de la mer en toute liberté, sa douce près de lui pour lui susurrer des galanteries polissonnes à l’oreille tout en y répandant son souffle chaud. Il était jeune, il voulait voir les cœurs s’embrasser en embellir le monde. Il n’avait plus guère d’aspiration, très peu d’espoir et de nombreuses cicatrices au cœur, qui le meurtrissaient et le frappaient, gelaient son âme d’une froide main blanchâtre, mais il aimait la simple vie.

Andras n’avait pas le choix, il baissait le regard vers ces petits hommes gros et défendant d’obscurs et indéfinis intérêts et se fendait d’un sourire timide face à eux. Naera fit asseoir Kinglsey Shackelbolt, plus grand que tous ici par la noblesse de son maintien et sa voix grave et profonde, son eternel anneaux d’or à l’oreille qui regardait l’homme de toute sa grandeur d’âme, comme le dernier des hommes grands, comme la finalité passée d’un homme accompli qui n’était que droiture. Ron n’était pas à cette hauteur : il était l’homme du commun monté à la noblesse. Et Hermione, qui le sentit, prit sa main dans la sienne pour la lui réchauffer comme on allume un feu. Ils étaient assis cote à cote et nul autre qu’elle, excepté Harry Potter n’eut pu sentir le désarroi du jeune homme qui avait appris à en imposer. Il était grand, puissant de corps, célèbre et respecté. Ennemi public numéro un du purisme, il était tout à la fois un étendard, une force de la nature encore en sommeil et le respecté instigateur de la renaissance du monde. Qui d’autre que lui aussi là jouissait d’un tel prestige moral ? Il avait redonné l’espoir aux hommes. Hélas, pour son propre cœur, il n’y en avait plus. La guerre passée, il irait se retirer loin du monde dans un endroit calme où il pourrait fonder une famille et mourir dans les bras de celle qu’il aimait plus que tout et ses proches une dernière fois se réuniraient le jour de la mort du dernier des grands romantiques, laisser là un chrysanthème et s’en retourner d’où ils étaient venus, au cocon du monde.

Lorsque tous furent là les portes furent fermées et scellées par des sortilèges. Ferme, le visage plaisant et rude la sorcière la plus puissante du monde peut-être se leva, le regard et la voix graves, ombrés de solennité.

-Chers amis du monde entier, fiers défenseurs et puissants remparts du Monde, soyez les bienvenus ici, dans la Palacio de Valparaiso.

Elle s’exprimait en espagnol, mais tous la comprenait car un enchantement faisait parvenir chacune des paroles prononcées dans l’espace scellé dans la langue que chacun en son cœur pouvait entendre et les paroles prononcées là réchauffaient le cœur d’un baume ardent et apaisant. Tous ceux qui se sentaient fatigués se sentirent mieux. Ron sourit. Il était amoureux.

_________________________________

-Je ne saurais vous dire combien il m’est agréable qu’ici soient représentés chacun des pays, peuples, nations et Etats du Monde magique et que c’est un immense honneur pour ma patrie de vous voir tous ici rassemblés. Je vous invite à vous lever, si vous le souhaitez pour marquer cet instant solennel d’un énième serment, mais non point inviolable, celui de notre détermination à tous ici à faire valoir nos libertés et à affirmer notre volonté de nous unir comme nous le jugerons juste pour faire valoir la plus terrible des coalitions qui soit. Il ne s’agit en rien d’un accord officiel, mais d’une manifestation de notre aspiration en un monde différent.

Elle leva sa baguette pour envoyer une indescriptible lumière qui fusa, morceau d’espoir au dessus des têtes de chacun tel un grand soleil estival. Une douce odeur emplit la pièce, légère, presque insignifiante mais terriblement meilleure que toutes les autres à l’exception peut-être de celle de la tendresse. Même les plus marqués par la douleur et la souffrance purent la ressentir, comme un frison d’extase et de paix. Un léger bruissement joyeux se fit au furent à mesure que l’immense majorité, peut-être même tous imitaient son geste. Dans l’assistance en effet, des Êtres de l’eau levèrent leurs tridents, des Gobelins levèrent des baguettes gagnées, des épées ou simplement leurs mains. Ron, debout leva sa main d’argent qui brilla comme l’étoile du berger dans la nuit noire.

L’instant parut durer une éternité éphémère qui apaisa les cœurs et les tensions, puis Victoria Naera, la Présidente chilienne qui avait libéré son pays abaissa sa baguette et tout fut plus paisible. Elle reprit son discours, sereine et calme :

-Que chacun qui le souhaite prenne la parole. Il s’agit dans cette conférence qui j’ouvre pour l’honneur de nous unir comme chacun le souhaitera. Si quelqu’un souhaite quitter la salle qu’il le fasse en demandant aux portes scellées de passer. Si quelqu’un souhaite entrer ou revenir, que son cœur soit pur d’intention et il entrera ici. Mais si son âme est perverse qu’il ne franchisse point le pas des portes !

Je suis fière aujourd’hui de pouvoir vous présenter que la libération n’est pas une utopie. Certes il nous faudra de la peine et du travail, de la rigueur et de la confiance pour vaincre et nul n’a jamais eu à affronter le péril qui nous menace. Mais vous ici, et moi-même si nous sommes là c’est parce qu’il y a un fol espoir de victoire que nous devons saisir.

Mais plutôt que de m’ébattre en longs discours, je vous souhaite la bienvenue comme on devrait pouvoir le faire à chaque étranger qui entre en pays inconnu.

Avant de laisser la parole, je vous donne le programme de ces quatre jours ensembles. Aujourd’hui nous débattrons de la question de comment abattre le régime illégal d’Angleterre. Demain, la question de la guerre en Irlande et des actions que nous y mèneront sera débattue. Après demain, nous en viendront à l’écoute des doléances et besoin de chacun d’entre nous, enfin le dernier jour, jour de clôture de ce grand rassemblement, nous nous engageront et fixerons nos buts, liens et impératifs, ainsi qu’une amorce de calendrier. D’autres événements, je l’espère suivront notre mouvement.

Elle fut applaudie avec ferveur car elle était de grande valeur, élevée dans la douleur, veuve jeune mais de terrible volonté et d’une droiture exceptionnelle. Kingsley Shackelbolt se leva, grand imposant, droit et impressionnant comme elle s’assit. Les restes de repas disparurent soudain (au grand dam de Ron qui n’avait pu s’empêcher de lorgner sur une part de gâteau et espérait pouvoir la manger) pour laisser place à des pupitres et espaces de travail. Il parla de sa puissante voix grave et profonde, pure comme le verre qui rayonne et l’eau qui coule au ruisseau.

-Merci. Je me présent, Kinglsey Shackelbolt, Ministre de la Magie Anglais en exil. Je vais vous présenter mon mandat, ceux qui m’accompagnent, ma tâche et vous demande de m’excuser si mes paroles vous paraissent concerner mon pays essentiellement et les miens. Après mon discours j’inviterai ceux qui le souhaitent à me questionner et donnerai la parole à ceux de ma délégation.

Puisque c’est par le manque de vigilance des anglais que le Mal ronge notre terre, parce que nous n’avons pas su l’éradiquer quand il était temps que cette guerre, j’élève maintenant la voix afin que tous ici puissiez entendre parler les fautifs.

Mon mandat tout d’abord est temporaire et d’une durée indéfinie. J’ai été choisi parmi les miens pour mon expérience que vous connaissez. Les pouvoirs qui sont miens sont ceux d’un Ministre en situation exceptionnelle de défense du pays et mon territoire est occupé aussi toutes les forces qu’il nous reste sont dirigés vers sa reconquête.

A mes côtés, je ne vous les présente pas tous, il y a des parchemins ici qui le feront aussi bien que moi, mais je vous présente Ronald Bilius Weasley qui dirige l’Ordre du Phénix dont la majorité d’entre nous sont membres ou proches chargé de la résistance intérieure, Hermione Jane Granger qui y protège comme il est possible les victimes d’exactions et Elphias Doge qui a pour mandat de communiquer avec les autres peuples et c’est à ce titre qu’il est venu vous trouver.

Nous ne prétendons pas représenter une légitime autorité et avons prêté Serment d’organiser des élections libres dès lors que la menace sera éradiquée et le mal tombé comme l’exigent nos statuts.

Quelle est notre action ? Jusqu’ici en grande partie elle a été de fédérer, de rassembler. Et, de fait, elle fut importante. L’ennemi est en difficulté depuis que nous agissons. Que ce soient les Mangemorts capturés ou éliminés, les personnes sauvées, les moyens désormais mieux adaptés à lutte et en constante amélioration ou notre collaboration avec le grand allié chilien qui nous a donné les moyens de réaliser ces ambitions. A terme, un assaut devra être lancé contre la faction qui a ourdi notre perte et elle devra déchirer le monde. Sans alliés nous pourrions mourir bravement et donner matière à chanter pour peu que l’on chante encore.

Mais avec vous, et c’est pourquoi nous requerrons vos soutiens, nous l’emporterons. Nous leur sommes supérieurs. Même parmi les puristes, il existe de nombreux opposés à ma tyrannie du Mal qui sévit. Lord Voldemort est un fléau dont il nous faut nous débarrasser.

L’assistance frissonna à la mention du nom. Kinglsey ne craignait rien semblait-il.

Voila pourquoi je vous remercie d’être venus si nombreux. Je vais maintenant vous exposer ce que nous proposons pour lutter contre le purisme.

A premier titre, nous pensons qu’il est nécessaire de rassembler les armées du monde libre contre celles du monde puriste. A ce titre, nous estimons nécessaire de créer une à deux armées d’Alliance Magique Sacrée avec pour seul but, l’une de franchir les frontière anglaise et d’y éradiquer le purisme, l’autre de frapper là où les renforts de l’ennemi viendront la soutenir.

Secondement, le problème majeur, nous en avons conscience, n’est pas de déplacer la guerre sur le territoire contrôlé par l’ennemi, mais d’en faire tomber la tête. Notre cible prioritaire est et restera Lord Voldemort dont, pour les raisons évidentes que vous connaissez nous recherchons la mort. Pour cela nous voulons la création d’un groupe de sorciers, en opposition aux Mangemorts, liés par la confiance, sans serment, des meilleurs d’entre nous chargés, durant l’invasion d’affronter Voldemort, soutenus par les armées qui peuvent, par le nombre écraser les forces ennemis tant que Tom Jedusor, car c’est là son véritable nom, ne les dirigera pas.

Cette victoire apparait hypothétique, mais elle ne l’est pas. En effet et je laisse à parole à M. Weasley et Mme Granger sur ce point, la victoire sur ce Maître du Mal avance et n’est pas impossible, il fut en effet le compagnon d’Harry Potter durant ses années d’adolescence et ce furent bien trois adolescents, qui combattirent et vainquirent presque le Mal.
__________________________________


Kingsley, après applaudissements par l’assemblée désormais concentrée, déterminée, s’assit et Ron se leva, ainsi qu’Hermione. Le Monde avait trop souffert pour que le temps soit à la discorde et tous, silencieux semblaient prêt à écouter et à donner de sa personne. Il n’était évidemment pas question de se laisser imposer, mais l’on parut apprécier le ton de la présentation faite. Ce fut du moins ainsi que Ron ressentit les choses. Il parla clairement, le regard du guerrier fixé vers son auditoire, mourant d’envie de l’entendre exprimer l’unité et la force qui serait leur si celle-ci se réalisait le temps d’une sanglante période d’unité pour la libération du monde.

-Amis, dit-il, Je vais vous parler avec beaucoup moins de qualité que mes predecesseurs mais je vais essayer de me hisser à leur niveau.

Andras inspira profondément et commença.

-Nous avons rencontré Harry Potter et Albus Dumbledore lors de notre scolarité, les seuls que Voldemort ait jamais craints. Oui, je vous invite à prononcer son nom, car comme le disait Dumbledore « La peur d'un nom ne fait qu'accroître la peur de la chose même. ». Oui il faut avoir peur ! Mais il est de notre responsabilité de ne pas laisser cette peur détruire le peu qu’il nous reste.

Certes des réalités nous éloignent. Mais ce qui nous éloigne doit être l’enchantement qui nous lit. Dans nos armées unies, dans nos économies liées, dans nos matériels prêtés, dans nos hôpitaux où le gobelin soignera le centaure et où l’ami soutiendra l’ami, c’est dans la différence qu’il nous faut nous lier. Dans la discipline et l’ordre en marche face à la tyrannie. Dans les lois que nous édicterons comme nous l’avons fait jadis, tous ensembles Êtres pour représenter nos peuples.

Tout ne fut pas fait. Dans le monde qui doit venir demain, que le gobelin, l’elfe, le sorcier, le géant, le centaure vivent ensembles et portent la baguette s’ils le souhaitent. Que nos communautés soient unies, que la loi soit la même pour tous. Tel est ce monde que nous avons voulu voir naitre, adolescents.

Hermione pris la suite sans pause.

-Oui, c’est ainsi que guidé par Harry Potter et Albus Dumbledore nous avons fait nos preuves. Voldemort possédait sept Horcruxes, sept enchantements de magie noire dont il espérait la vie éternelle. Nous les avons détruits et combattus. La victoire fut si proche le jour de la mort d’Harry qui n’était pas, comme on peut le croire un jeune insouciant, que nous avons été abattus et qu’il nous fallut longtemps pour nous remettre.

Nous avons affronté les Mangemorts, Voldemort en personne, déjoué des pièges terribles, nous sommes entrés dans Gringott’s et en sommes sortis vivant après avoir du faire face à des Mangemort et à un dragon, nous avons même dut faire face aux pires choses qui soient, le Sortilège de Mort comme le Feudaymon, la Magie Noire comme à la mort de nos proches. Nous étions prêt à la vaincre et quiconque se rend vraiment compte de ce que fut notre épopée comprendra alors qu’Harry aurait dû vaincre Voldemort ce soit là. Lui-même le sait et se le cache. Pourquoi sinon ne pas lancer assauts contre le reste du monde s’il est si fort ? Il est mortel et il le sait. Il a peur, il craint et si nous brisons leurs défenses, il se protègera. Ron, John Sheppard ici présent, Neville et moi-même l’avons encore affronté il y a un an, en présence de Léon Brom et de nombre de Mangemorts.

Notre épopée fut éprouvante mais nous revoilà, plus mûrs, plus forts pour abattre ce Mal. Sept Horcruxes, sept morts de Tom Jedusor. Il n’en reste qu’une aujourd’hui à terrasser, la plus ardue sans doute mais pas impossible. Nous sommes nombreux, nous disposons d’idées ce qu’ils n’ont pas. Leurs alliés les abandonneront et ne mourront pas pour un vieux sorcier fou devenu une liche à l’orée de la mort. Nous devons le vaincre et cela par tous les moyens qui soient. Lorsqu’une armée libre aura prit pied sur le sol britannique, nous pourrons l’éliminer.

Cela nous coutera moins cher qu’à lui car il ne peut qu’espérer que nous ne nous unissions pas.

Elle se tût et Ron termina.

-Voila pour notre part. Je voudrais maintenant laisser la parole à ceux de mes compagnons qu vous parleront également de leur vision de la situation et tout particulièrement cet homme à la vie extraordinaire dont l’existence est un véritable paradoxe, Tom Jugson.


Voilà ! Long post dont j'espère la lecture ne vous sera pas trop fastidieuse.

J'invite Tom à parler mais les autres peuvent le faire et faire intervenir les PNJs qu'ils souhaitent dans la cohérence, y compris Kinglsey. Je me reserve Hermione seule ar je joue plus ou moins le couple entier.

Je ferai dans mon prochain post une cloture, des interventions et la fin de la première journée pour Ron aussi n'hésitez pas à faire le recit jusqu'au moment où vous irez vous reposer de la journée ou à raconter votre soirée et y rencontrer des pnjs, mettre en place des choses si vous le voulez.

La journée suivante commencera dans mon prochain post aussi. et je vous laisserai à nouveau vous exprimer. De même pour la suite même si la troisième journée devrait être courte et peu détaillée directement IRP car trop spécifique.

La dernière journée, je demanderai l'appui du staff, surtout de Léon afin de voir ce que l'on peut décider comme accords et liaisons opposées au purisme. Si un adversaire est chaud un petit duel amical pourra être organisé histoire de s'amuser. Enfin ce sera l'occasion pour vous de poster une dernière fois pour quitter le chili.

J'essaierai de continuer à jouer Ron pour institutionnaliser ce monde d'opposition par la suite au travers de missions ( pourquoi pas des batailles ça et là d'armées liguées ? ) qui reprendront le principe de Sligo afin de pouvoir se faire des bastons et de s'amuser sans risquer trop nos personnages.


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Tom Jugson
Date de naissance du joueur : 13/09/1995
Âge du joueur : 28
Arrivé sur Poudnoir : 15/05/2011
Parchemins postés : 2381



Pensine
Mon casier judiciaire est: sur le bureau de Crow
Mon niveau magique est: PA4 - Adulte Supérieur
Ma résistance magique est de: 14PV
Tom Jugson


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MessageSujet: Re: Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil Retour à Valpo/ Le Ministère en Exil EmptySam 27 Oct - 15:25

Tom écoutait, impassible, les discours qui s'enchainaient. Il avait de loin préféré le repas en lui-même, mais bon, on faisait avec ce qu'on avait et ce qu'on pouvait. A vrai dire, Jugson était un peu réfractaire à l'esprit général de l'assemblée. L'ancien mangemort avait l'impression de ne pas être à sa place ici, et pour cause. Il était tout de même puriste, malgré une certaine ouverture d'esprit. Et puis il ne fallait pas oublier non plus que c'était l'ancien Ministre de la Magie Anglais, chef et fondateur du PPA qui se tenait là et qui écoutait sagement ses anciens ennemis parler de ceux qui avaient été ses amis et avec qui il allait devoir se battre. L'impression de malaise grandissant de Tom, et son silence allaient en s'accentuant au fur et à mesure que passaient les discours. La seule qui devait vraiment comprendre ce qui se passait dans la tête de Jugson était Lyna, puisqu'elle était, à une échelle moindre, dans un cas similaire. Et du coup, Tom ne savait pas vraiment quoi dire. Sa présence en elle-même lui semblait un peu incongrue. Peut-être qu'il n'aurait pas du venir.

Tom n'était pas un fanatique absolu du Chili. Rien que le lieu ne lui plaisait que moyennement. Il avait été de ceux qui avaient combattu au Palacio de Valpo, alors puriste, qui avait été reconstruit dans une sorte de gloire bien-pensante qu'e les chiliens se plaisaient eux-mêmes à qualifier de merliniste. Tom ne savait pas d'où sortait cet équivalent du bourbisme, étant donné que Merlin avait été à Serpentard, même s'il avait été un grand sorcier. Que les résistants se revendiquent de Gryffondor, ou encore de Dumbledore, ça aurait largement passé, mais merliniste, ça, Tom trouvait ça un peu fumeux. Quoique le dumbledorisme et le gryffondorisme, ça avait un peu moins de classe que le merlinisme...pourquoi ne pas rester comme tout le monde, à la bonne vieille appelation de bourbiste ? Ca aurait simplifié le débat, tout le monde aurait mieux compris, et après tout, c'était un formidable coup de pub, finalement. Qui était capable parmi eux, songea Jugson en observant la salle de dire « oui, je suis un bourbisme, je l'assume, et je vous emmerde ? ». Non, il fallait être bien pensant. Se revendiquer d'idéaux reprenant la liberté, la justice, dire qu'on organiserait des éléctions libre, et patati et patata...du flan, les idéaux. Tom trouvait largement qu'ils étaient inutiles. Etre bien pensant ne suffisait pas pour gagner une guerre.

Alors oui, Jugson était foncièrement méprisant de ce dans quoi il débarquait. Certes, il ne considérait pas qu'il valait mieux qu'eux tous, parce que ces gens là avaient une force que lui n'avait pas, celle de ne jamais avoir trahi, mais Tom Jugson avait un avantage sur eux, il était beaucoup plus réaliste. Il écoutait donc, notait rapidement, et reprenait à écouter. Naera, Shacklebot, Weasley...ils semblaient tous à peu près sur la même longueur d'onde, ce qui était un avantage. Désunis, ils ne gagneraient jamais.

Jugson en était donc à écouter le discours de Weasley lorsque ce dernier,curieusement, trouva très intelligent de lui céder la parole. Tom n'avait rien prévu, mais au fond, ce n'était si important que ça. L'ancien Ministre avait toujours aimé parler. Il avait toujours aimé qu'on l'écoute. Doué d'un certain charisme, et d'une facilité étonnante à s'exprimer à l'oral, l'ancien mangemort se leva à son tour. Il y eut quelques applaudissements polis, mais la majorité de l'assemblée conserva un silence sceptique. Loin de se démonter, Tom adressa un signe de tête aux quelques personnes qui l'avaient applaudi, majoritairement venant de la délégation anglaise. Grand, avec un physique plutôt agréable et une voix tranquille, Jugson en avait toujours imposé lorsqu'il parlait. Et il commença tranquillement, d'une voix imperturbable, très british, avec cette pointe d'accent écossais si caractéristique.

« Merci à vous tous. Je vous avoue, je n'ai rien préparé, je ne pensais pas qu'on m'obligerais à parler. (il y eut quelques rires dans l'assemblée, sans doute de la part des plus ouverts, mais le silence s'était durablement installé)J'ai écouté ce qui a été dit. Je crains, malheureusement, d'être légérement moins optimiste. Je crois que cette guerre est gagnable, oui. Mais pas forcément gagnée.

Le problème vient essentiellement des ennemis que nous avons en face. Oui, ce que nous combattons vient d'Angleterre, et il paraît évident que pour faire tomber le purisme, il faut faire tomber le Lord. Mais le problème ne se résume pas à lui. Le problème s'appelle aussi John Mulciber, Léon Brom, Larsen Menroth, Lincoln Crow, William Avery, Eris Valverde. Le problème, c'est qu'en face, ils sont honnêtes. Ils croient se battre pour la bonne cause. Ils croient. Tout comme la résistance croit.
(Une voix s'éleva dans l'assemblée : « S'ils croient autant que toi, Jugson, alors on a déjà gagné ! » Tom sourit d'un air dur). Ah oui, ce serait bien, hein, monsieur O'Dune. Mais le truc, c'est qu'ils ne sont pas moi.

Moi, je viens d'une famille puriste, c'est vrai, mais je suis devenu mangemort un peu sur le tard. Ce n'était pas une vocation. A l'origine, je crois que je voulais être juriste. Ou entrer dans les Sharks de Liverpool. (Rires). Oh, il ne faut pas s'y tromper. Je crois au purisme. Je suis un de ces salauds, oui, c'est sur. Mais j'ai des doutes. Je ne crois pas qu'une famille entière doive payer parce qu'un membre de celle ci a pu faire quelque chose de répréhensible. »


Un silence. Tout le monde le savait, c'était de sa famille que Jugson parlait, et il reprit bien vite, ne semblant pas vouloir s'éterniser sur le sujet.

« Je suis un salaud, ça je le saiset je le revendique, depuis le départ, et un assassin. Quand j'étais à Poudlard, j'avais des amis qui sont devenus des gens biens. Des amis qui sont morts, parce qu'ils existaient. J'étais un salaud, mais j'étais seulement méprisant, je n'étais pas un tueur. Et croyez moi, j'aurais préféré rester un salaud.

Oui je crois aux mêmes idées qu'eux. Mais je crois aussi que le mépris est suffisant. Je crois qu'il vaut mieux être un salaud qu'un assassin, et que l'un n'implique pas forcément l'autre. Je crois que peut-être, je me suis planté en disant oui, alors que je pensais non, il y a longtemps.

Seulement voilà, il n'y en pas beaucoup des comme moi. Ils croient, eux. Ils disent et pensent la même chose. Et pour ce en quoi ils croient, ils sont prêts à crever. Ils ne sont pas si divisés qu'ils ne le paraissent. Sinon ils n'auraient pas gagner.

Je ne peux qu'en appeler à l'unité, à s'unir pour vaincre en mettant de coté les rancoeurs et les différences. Nous combattons une hydre. Je crois qu'il faut en frapper les têtes, et faire en sorte qu'elles ne repoussent pas. La première d'entre elles, c'est le PPA. Mulciber en a pris la tête par intérim, mais ils ne savent pas comment le diriger. En frapper le siège, montrer que la résistance peut frapper les têtes du régime, et puis ensuite attaquer personnellement les directeurs de département, ça c'est diviser le régime et s'assurer la victoire.

Il ne faudra jamais se taire. La résistance existe. Alors il faut continuer à l'afficher.

A présent, je crois que j'ai tout dit, donc il ne me reste plus qu'à laisser la parole à d'autres. Je vous remercie. »
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