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Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Les poings contre les murs. [Mary]

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MessageSujet: Re: Les poings contre les murs. [Mary] Les poings contre les murs. [Mary] - Page 2 EmptyDim 12 Oct - 23:03

Les hommes de main de Vaas étaient coriaces, mais surtout persévérants. Aucun n'avait envie de se voir crever à petit feu, aucun n'avait envie de laisser le temps s'écouler sans rien n'y changer. Ils voulaient prendre leur destin en main ou, tout du moins, exploser en plein vol avant la lourde chute qui les attendait. Au final, c'était ainsi. On n'y changerait rien, ils allaient chuter. Certains s'en rendaient compte mieux que d'autres. Pour ainsi dire, le chef du groupe des mercenaires savaient que son succès ne durerait pas éternellement. Mais Vaas était un peu particulier, n'ayant jamais vécu dans l'espoir de conserver ne serait-ce que sa propre vie. Mais des types comme Hoyt, eux, n'avaient pas nécessairement conscience de ce que serait la vie une fois le voyage achever. Car il s'achèverait, il fallait en être persuadé. Hoyt voyait la vie comme elle venait, sans s'imaginer qu'un tournant décisif se ramenait à grands pas. Il laissait couler. Erreur de la jeunesse ou simple désir de ne pas regarder la vérité en face, qui sait ? Il était plutôt bon dans son domaine, on pouvait espérer qu'il s'en sortirait toujours à peu près bien. Mais voilà, à quoi se résumait le « à peu près » ? Toute la nuance se retrouvait comprimer dans une infirme formulation. Avait-il la maturié pour en comprendre le sens ? Ou était-ce simplement son instinct qui lui jouait défaut ?

Au fond, Jagsper était foncièrement différent de Volker. William avait, quant à lui, été habitué à perdre, tout, tout le temps. Une vie difficile se tramait derrière ce visage brisé, caché, mutilé. Il était l'expression même de la souffrance humaine, de la torture psychologique, un fou à lier qu'on ne pouvait plus sauver. Pourtant Jagsper avait cette capacité incroyable à rester en groupe, à savoir se tenir. De mémoire, personne n'avait été égorgé, mutilé, attaqué par le fou. Personne, sauf ceux ne faisant pas partie du groupe de l'Espagnol. Combien de temps Jagsper avait passer à errer dehors, seul et dangereux, avant de retrouver celui qu'il verrait alors comme le seul ami encore vivant ? C'est une bonne question. En vérité, la vie secrète de Jagsper interrogeait, elle intriguait. On voulait comprendre d'où venait ce type aux origines douteuses. Américain ? Anglais ? Allemand ? Son regard en disait long sur son passé sans pour autant le trahir ne serait-ce qu'une seule seconde. Oui, les secrets du fou étaient bien gardés, précieusement enfouis dans un esprit implacable, impénétrable qui ne s'ouvrait qu'aux plus méritants, en l’occurrence, il n'en existait qu'un.
Mais Jagsper n'avait pas fait que violer ce gamin. Il avait vécu avec celui-ci. La mutilation en signe de rédemption ? Qui pouvait bien croire à ces conneries ? Il s'était simplement mutiler pour éviter la peine capitale. Car William n'était considéré fou que par les normes d'une société elle-même basée sur des principes flous. Il n'était pas plus fou qu'un autre. Du moins, ceci fut le cas avant son incarcération. Ne reste pas intact qui veut de Hammerfall, le très célèbre asile carcéral situé en plein cœur du désert Mexicain. Jagsper s'en était sorti seul. En tuant les cinq infirmiers, sans compter les gardes, s'occupant de son cas. Delà, on aimait à croire qu'il était fou car l'asile n'avait pas eu l'effet escompter sur lui. On l'avait juger fou sans qu'il le soit. Que pouvait-on espérer sinon qu'il ne retourne sa veste ?

Et lorsqu'il regardait l'agitation autour de lui, le cœur de William battait deux fois plus vite. Attiré par les mouvements brusques, il avait développé une tendance paranoïaque le poussant à agir violemment sans prévenir. Il continuait d'observer. A côté de lui, Hoyt enfilait des roustes à un type plus costaud mais bien habile avec ses poings. Volker avait toujours su se battre semblait-il. William n'était pas en reste et pourtant, il n'avait jamais réussi, même par surprise sur le coup de l'énervement, à devancer Hoyt, ni à le dominer. C'était incroyable la puissance que cachait les muscles du gamin. Il était fort bien formé – qui ne l'aurait pas été en suivant l'entraînement régulier de Volker ? - mais n'était pas grandiloquent physiquement parlant. Loin d'être un bodybuildeur, Volker misait sur la force physique, non pas sur l'apparence réelle. Il n'imposait pas comme d'autres brutes du groupe, mais il dominait par sa simple présence.

Aussi, alors que Hoyt esquivait les attaques de son adversaire, il lui rendait deux fois ses coups, avec une aisance survolter. L'autre chuta en arrière tant est si bien qu'il fut obliger de ramper sur quelques mètres pour éviter Volker qui avançait tel un bulldozer en plein champ de blé. Jagsper repoussa d'un geste de la main bien placé son adversaire venu l'attaquer de face. Il esquiva une fois, deux fois, puis d'un regard furtif aperçu Mary se ruer sur le dernier des trois. Il flanqua un coup de pied dans l'estomac de son propre ennemi pour l'envoyer valdinguer sans même l’égratigner parmi les chaises et table du bar. Alors que George venait de frapper Mary en plein visage, obligeant la gamine à tituber en arrière, Jagsper s'élança à l'assaut de son agresseur.

D'une main puissant il lui attrapa le cou au vol, le flanquant à terre sans mal. Un coup dans l'estomac, puis un dans les côtes arrachèrent quelques cris. Jagsper n'était pas Vaas, ni Hoyt, mais on pouvait difficilement le sous-estimer. Il releva sa cible non sans mal et l'enchaîna de quelques coups de poing en pleine mâchoire, lui pétant le nez en deux au passage, et obligeant son arcane sourcilière à pisser le sang comme jamais. Mal mené, Jagsper le repoussa. Il tituba, déboussolé, avant de reprendre ses esprits et d'afficher une bien maigre défense fébrile. Jagsper esquissa un sourire en coin sur sa partie de visage encore vivante. C'était sobre, mais bien présent. Un nouveau couteau quitta la poche du fou à lier qui vint se loger entre deux côtes. Il chuta. William ne perdit pas une seconde et sauta sur lui, le ruant de coups à droite, à gauche, faisant gicler le sang dans un rayon d'environ deux mètres autour du crâne de la victime. Muni d'un énième couteau, il perçait la chair, accompagné d'un bruit pur le moins sordide. Ne parvenant pas à arrêter le tsunami l'habitant, la violence qui suivit fut probablement la plus crue à laquelle assistait Mary. Quoique ?

-On. Ne. Touche. Pas!

Finalement, trop occupé à exploser le crâne de sa victime, il ne put prévoir qu'Albert vint l'attraper par derrière et de nouveau l'envoyer valdinguer en arrière. Jagsper chuta parmi les chaises et tables, et se retrouva enseveli dessous, quelques peu désorienté. Et Albert qui se ruait maintenant sur lui, assuré de remporter la victoire.

Delà, William avait laissé derrière lui un cadavre sans vie, mutilé jusqu'à la cervelle sortant à ciel ouvert. Le tout était rougeâtre et l'odeur aurait eu de quoi foutre la nausée. Mais n'étaient-ils pas tous habitués, ici, à ce genre de situation ?
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MessageSujet: Re: Les poings contre les murs. [Mary] Les poings contre les murs. [Mary] - Page 2 EmptyDim 12 Oct - 23:03

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MessageSujet: Re: Les poings contre les murs. [Mary] Les poings contre les murs. [Mary] - Page 2 EmptyLun 13 Oct - 23:29

Elle n'était pas à sa place. Nul n'aurait pu prétendre le contraire. Une gamine comme elle n'avait rien à faire dans un endroit pareil. Pour commencer, elle n'avait rien à faire dans un bar. En Angleterre, la consommation d'alcool par un mineur était interdite avant 18 ans, 16 ans en présence des parents si l'alcool est commandé par ceux-ci. Or, Mary n'avait pas encore 18 ans, Hoyt et Jagsper ressemblaient fort peu à ses parents, quoiqu'on eut pu également arguer que Vaas ressemblait fort peu à sa fille, mais c'était un tout autre sujet. Quoiqu'il en soit, sa présence dans ce bar était déjà illégale à la base. Restait le bar en lui-même, endroit fort peu fréquentable pour une adolescente comme elle. On l'aurait plutôt vue dans un salon de thé. Dans le fond, qu'importait la légalité quand on était une apprentie mercenaire ? Pas grand chose. Personne n'a une place réellement prédéfinie dans ce monde. On la crée ou on se bat pour l'avoir. C'était peut-être en partie la leçon du jour, elle n'aurait sa place ici que si elle décidait de l'avoir. On ne la considérait pas comme un adversaire sérieux. Qu'est-ce qu'une adolescente comme elle, sans muscle, qui n'avait même pas l'air agressive pourrait bien faire à des gens comme eux ? Ses deux acolytes en revanche, c'était autre chose. Entre celui dont la stature ne laissait aucun doute sur son habilité au combat, et l'autre à la figure à moitié masqué qui jouait avec ses couteaux avec un naturel déconcertant, il y avait de quoi être inquiet.

Encore une fois, elle était sous-estimée. Elle n'avait pas fait ses preuves. C'était le moment de les faire. L'homme en face d'elle ne voulait pas la frapper, c'était évident. Beaucoup d'hommes, même certains criminels, rechignaient à frapper une femme, encore plus une enfant. Ça faisait partie des règles qu'on applique parce qu'on nous les a appris, mais sans en connaître le fondement, on évite de brutaliser une femme. Son adversaire lui gueula de foutre le camp. L'ancienne Serdaigle n'avait rien d'un héros, elle sentait son estomac se tordre et tandis qu'autour d'eux, la violence prenait place, la peur et l'angoisse l'assaillirent un moment, elle ne sut pas le frapper, elle rata son coup, et l'autre, probablement exaspéré et voyant qu'elle n'avait pas du tout l'intention de s'en aller lui retourna une gifle qui résonna dans la pièce. Sous la force de l'impact, elle se sentit reculer de plusieurs mètres et se prit la table derrière elle.

Son regard devient mauvais. Elle sentait sur la joue la douleur du coup toujours présente, mais plus que ça, c'est l'humiliation qu'il venait de lui faire subir qui la mit en rage. Non-content de ne pas la prendre pour un adversaire à sa taille, il l'humiliait en la giflant comme une vulgaire enfant. Il n'avait pas le droit, elle refusait d'être considérée encore une fois comme une moins-que-rien. Elle voulait prouver qu'elle pouvait être quelqu'un, qu'elle aussi pouvait apprendre à se défendre. Dans son esprit, elle refusait de faire honte à son père, celui qui lui avait donné sa chance quand tous les autres la lui avaient refusée.

Lui tournant le dos, comme si l'affaire était réglée et que Mary avait compris la leçon, il se détourna d'elle, la rendant plus furieuse qu'elle ne l'était déjà. C'était un spectacle étrange de voir Mary en colère puisqu'elle ne l'était jamais. On était rarement arrivé à la faire sortir de ses gonds, et même dans les rares actes de violence qu'elle avait accomplis durant sa courte vie, elle l'avait toujours fait avec un calme assez déconcertant. La violence n'était pas quelque chose de naturel chez elle, comme ça l'était pour Vaas et sa bande. Décidée à ne pas baisser les bras, et à faire la peau si elle le pouvait à ce type, elle n'eut pas le temps. D'un geste très rapide, Jagsper se débarrasser de son adversaire qu'il envoyait valdinguer parmi les meubles et attrapa l'adversaire de Mary.

Le reste fut d'une violence inouïe, il ne fallut pas longtemps à l'homme de main de Vaas pour réduire son adversaire en charpie sans que le pauvre homme ne puisse riposter, le tout, avec un sourire aux lèvres. Voir Jagsper sourire avait quelque chose de profondément dérangeant parce que son visage ne semblait pas être taillé pour. Finalement, il parla pour la première fois depuis que Mary l'avait rencontré. L'état d'esprit de la jeune fille se situait entre admiration et ahurissement. On ne pouvait qu'admirer une puissance pareille. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait quelque chose comme ça, et normalement la vue de cette scène aurait du lui donner envie de vomir, mais prise dans l'excitation du moment, elle pouvait passer outre. Après tout, elle s'était vue se vider elle-même de son sang, et avait survécu, qu'est-ce qui pouvait être plus traumatisant que ça ? Elle se sentait reconnaissante aussi, parce qu'il la protégeait et qu'aux yeux de Mary, il n'était pas obligé de le faire. La reconnaissance entraînait une espèce de loyauté chez l'adolescente et quand elle vit Albert se ruer sur Jagsper, elle ne réfléchit pas et le bout de bois qu'elle avait en main s'abattit avec toute la force qu'elle avait sur l'homme touchant la cage thoracique et le laissant sans souffle un moment.

"Je ne suis pas invisible, connard."

Non, elle l'avait été, et ne le serait plus. Si elle était partie avec Vaas, c'était pour exister, et si pour exister, il fallait tuer, massacrer, à la bonne heure, elle le ferrait, parce que plus jamais elle ne redeviendrait quantité négligeable.

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MessageSujet: Re: Les poings contre les murs. [Mary] Les poings contre les murs. [Mary] - Page 2 EmptyLun 13 Oct - 23:29

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MessageSujet: Re: Les poings contre les murs. [Mary] Les poings contre les murs. [Mary] - Page 2 EmptyDim 19 Oct - 21:01

Lorsqu'Albert avait soulevé ce fou à lier et l'avait envoyé valdinguer parmi le meublier du bar, il n'en avait pas cru ses yeux. Sa force l'avait surprise, certes, car il ne pensait pas être capable de faire autant de manoeuvres sans l'ombre d'un effort. Mais ce qui l'étonnait encore plus, l'avait même surpris, voire choqué, c'était la violence qui l'avait pris une fois avoir assisté au meutre – ou plutôt au massacre – de George. Cet enfoiré de masqué avait simplement exploser la tête de son compagnon de comptoir, il l'avait tué sans effort, sans peine, sans rien, sinon un pauvre et narquois sourire ravageur. Albert n'avait qu'une parole, et elle était droite. Il ne supportait pas l'injustice, et bon Dieu que la situation était injuste. Pour une bagare de bar on en venait à se tuer les uns les autres ? Fichtre, jamais il ne s'en était rendu à ça, lui. C'était bien bas, même pour un salaud du quartier dans lequel se trouvait “My Dear Bear” qui n'était pas réputé pour accueillir les plus tendres. Les rumeurs iraient vite par ici et bientôt l'on saurait comment était mort George. Bonne chance au tueur, s'il venait à échapper à Albert, pour s'en sortir une fois toute la famille sur son dos.

Pourtant, alors qu'il s'apprêtait à défoncer à son tour le visage du fou masqué, la gamine rappliqua, plus déterminée que jamais, abattant sur lui un bout de bois arraché à une chaise. Cage thoracique touchée, il tituba un instant, le souffle coupé. Il balbutia quelques mots sans réellement les formuler, et continua d'échouer sur quelques tables le temps de resituer la situation et de reprendre ses esprits. Fichtre, elle avait de la poigne, elle aussi. Ils les formaient à quoi les gosses, chez eux ? Au circuit imprimé Nokia ou quoi ? Il arqua un sourire désespéré.

-Putain, gamine, tu vas la fermer, ta grande gueule de merde. Ton connard de protecteur a explosé mon pote, salope. Un ami, tu piges ? Un putain de père de famille, un bon fils et merde à la fin, c'était un putain d'être vivant ! Si t'es assez conne pour pas saisir ça, ferme ta putain de gueule de merde et laisse moi en paix !

Il détourna le regard. Ce dernier se porta brièvement sur l'autre duo, Marly et Volker, même s'il ignorait le nom de ce dernier. Il se précipita en direction de l'intru qui menait la danse face au plus puissant des pilliers du bar.
C'était un enchaînement de coups de poings, de sang dégoûlinant, et de bave en sulfateuse. Marly se faisait littéralement exploser la tronche, et il ne pouvait rien faire. Sitôt il tentait une approche qu'il se recevait deux coups pour un demi envoyé. C'était dur à supporter, l'échec était fatal à ce moment là de la bataille, et pourtant, que faire ? L'arrivée d'Albert sonna comme une libération sous conditionnelle, Marly esquissa un sourire et tenta une nouvelle approche, ponctuée par l'espoir de s'en sortir. La réalité reprit rapidement ses droits. Hoyt bloqua sans peine Marly et le repoussa sans peine avant de saisir une assiette et de laisser le poing envolé d'Albert à son encontre se briser contre elle et l'exploser en mille morceaux de fausse porcelaine. Hoyt se battait maintenant avec deux hommes à son encontre et, force était de constater, qu'il s'en tirait merveilleusement bien et sans encombre. A croire qu'à cent contre lui, il parvenait à mener la barque sans perdre le cap.

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MessageSujet: Re: Les poings contre les murs. [Mary] Les poings contre les murs. [Mary] - Page 2 EmptyDim 19 Oct - 21:01

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MessageSujet: Re: Les poings contre les murs. [Mary] Les poings contre les murs. [Mary] - Page 2 EmptyDim 19 Oct - 21:09

Les étoiles étaient d'une beauté sensationnelle. William les contemplait comme l'on observe, fasciné, la vie autour de soi. Il semblait rêver, pourtant tout semblait réel. Sous ses yeux ébahis se trouvait l'immensité de l'univers. Était-il encore sur Terre ? Où l'avait-il quittée ? A cette instant précis il ne se souciait plus que de se savoir ce qu'était une étoile, ce qu'elle représentait, son passé, son futur. Sa vie n'avait d'importance que dans une moindre mesure et, au fond, cela ne changeait pas de ce qu'il ressentait une fois ancré dans la réalité. Jagsper ne tenait pas à la vie, il provoquait la mort. Cherchant, vainement, à mourir, sans pour autant s'imaginer se la donner elle-même. Il n'était pas suicidaire, juste psychologiquement instable à cause d'un traitement bien trop dur à supporter. On mettait ça sur le dos des fous, on mettait leur folie sur le compte de leur propre dégénérescence génétique, mais tous les crimes leurs revenaient à eux, ces soi-disant docteurs, psychothérapeutes et autres médecins en tout genre, incapables de discerner le vrai, du faux, du mensonge, de la réalité. Avaient-ils imaginé que William avait agi comme un fou par pur besoin manipulatoire ? S'étaient-ils imaginé que l'on pouvait les berner sans même qu'ils ne le sachent ? Passant, ainsi, à travers les mailles du filet ? Ce fut à une époque où la vie souriait encore à Jagsper, où lui et elle avait encore à se dire. Désormais, l'amour était brisé, le couple séparé, et l'un des deux n'en pouvait plus de vivre. Il répugnait l'existence, et tout particulièrement la sienne. Fou à lier qu'on disait, fou masqué qu'on répétait. Fou. Tout court. Il était fou, dingue, barjot, attardé, psychopathe. Il avait un problème, et ce problème on l'avait créé de toute pièce en faisant méticuleusement attention à ce que l'on croit à son existence depuis le début, depuis la toute puissante procréation, comme si cette putain de mère absente avait eu une tare génétique, ou que ce père dont le nom même hérissait les poils du meurtrier, était sensible à un changement psychologique. Tout n'était que mensonge, et William ne croyait plus en rien.

Crise de toux, il reprenait ses esprits, lentement, mais sûrement. Suffisamment tôt pour observer, d'un regard trouble et parsemé d'écrans noirs, Mary éclater le barreau de bois contre Albert qui tituba et s'éclata contre une table avant de repartir en courant. Il avait parlé, aussi. Il avait déballé un monologue qui échappait totalement à William. Il repoussa une chaise qui lui était tombé dessus, puis une autre, et se redressa lui-même sur ses fesses avant de passer sa main dans ses cheveux. Un filet de sang coulait très lentement depuis le haut de son crâne. Rien de grave à vrai dire, il ne sentait même pas la douleur et ce n'était pas suffisamment important pour avoir causé le moindre dommage. On avait simplement fait couler son sang. S'approchait-il de l'heure fatidique ?

Lorsqu'Albert avait tenté une approche contre Hoyt, celui-ci était parvenu à contrer par le biais d'une assiette en imitation porcelaine qu'il avait interposé entre le coup et sa propre figure. La vaisselle avait volé en éclats, laissant le poing d'Albert se couper lui-même. L'autre pissait le sang tandis que Hoyt riait de bon cœur. Un rire moqueur, mais tellement sincère qu'il en devenait drôle. Oui, Volker était un type drôle lorsqu'il se battait. Toujours disposé à faire des conneries, ou, par le biais de son simple comportement, à rendre la situation cocasse. Il avait repoussé d'une main Marly qui s'était enfoncé dans un coffre ouvert contre le mur du bar, et il s'approchait d'Albert, qui tenait son poing ruisselant de sang, et le visage trahissant sa douleur, sa peine et sa colère. Il hurla et se précipita sur le lieutenant de Vaas qui, d'un coup de genou, le flanqua à terre, net. Jagsper arriva, et Hoyt écarta les bras, amusé par la situation. William se pencha en direction d'Albert. Il le retourna et l'enchaîna. Une fois, deux fois, trois fois, explosant littéralement son nez et arrachant d'une main son oreille gauche. Il se releva alors, observant son œuvre et lui crachant au visage alors qu'Albert pissait encore le sang. Il releva la tête en direction de Hoyt alors qu'il s'essuyait le visage, et que celui-ci indiquait à Mary :

-Tue moi ce gros tas.

Et Hoyt se détourna en direction de sa dernière victime qui, lui, peinait à sortir du coffre, accablé par les coups qu'il avait reçu. Hoyt le tira d'une main et le flanqua, par le col, sur une table encore debout. Il sortit son arme et la pointa sur la tempe de sa victime.

-Où ils sont?
-De qui tu parles?!
-J'ai dit... Il tira une balle dans le pied de Marly. Muni d'un silencieux, aucun bruit n'avait fuité de la pièce. Mais Marly hurlait. Où, sont-ils?
-Mais... mais j'en sais rien moi ! Putain je viens juste boire un coup tous les soirs tranquillement! S'il te plaît, me tue pas, j'ai de la tune, je te jure.
-Aide moi à trouver quelqu'un qui saurait m'informer, et je te laisse partir, lopette.
-Claude, le patron!

Le bruit sourd du pistolet retentit dans la pièce pour les oreilles les plus affûtées, et la balle traversa la tête de Marly d'un bout à l'autre, tandis que Hoyt laissait tomber le corps inerte sur la table en bois. Le sang coula, longuement, jusqu'à chuter du bord jusqu'au sol, où se forma une large flaque rouge. Il observa la salle, Albert ne pouvait plus bouger, ou du moins, cela aurait été une surprise. Mary se dirigeait vers lui, tandis que Jagsper continuait d'observer Albert, encore sonné.
Les yeux de Volker parcourirent la salle jusqu'à tomber sur Claude.

-c'est lui qu'on cherche les gars. PATRON ! ON VEUT JUSTE PARLER!

Mais Claude partait déjà par une porte dérobée à l'encontre du reste de la bâtisse qui devait bien préserver quelques surprises. Et celles-ci attendraient la mort d'Albert.
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Pensine
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Mary Kane


Les poings contre les murs. [Mary] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Les poings contre les murs. [Mary] Les poings contre les murs. [Mary] - Page 2 EmptyLun 20 Oct - 1:41

Un des problèmes fréquents quand on côtoyait des gens, c'était cette tendance à croire que le monde tournait autour d'eux. Ça avait un côté assez exaspérant, surtout pour quelqu'un comme Mary. Elle n'était pas égoïste. On n'aurait pas pu parler d'altruisme chez l'adolescente, mais elle n'était pas égoïste. De même, elle ne possédait pas d'ego surdimensionné. On ne l'avait pas élevée pour. Persuadée qu'elle n'était rien, elle n'aurait pas su en développer un. Force était de constater que ce n'était pas la même chose pour les gens autour d'elle. Des hommes. Elle ne l'avait jamais pensé avec dédain jusqu'à présent. Il était là, lui souriant avec désespoir, puis lui hurla dessus. Son ami était mort. Oui, et quoi ? Des millions de gens mourraient dans le monde à tous les instants. En quoi la mort de son pote de comptoir était plus importante que celle d'un autre ? Un pote, un ami. Ça ne le protégeait pas. L'amitié ne protège pas songea-t-elle amèrement. Si l'amitié protégeait, Jill, Wayland ou Jellyka l'auraient avertie pour la torture, ils auraient empêché ça. Mais non. Ils n'avaient rien fait, ou rien pu faire. La nuance était là, mais le résultat était le même. Viens un moment où on est seul, plus personne ne peut rien faire pour vous. Son ami avait été seul face à Jagsper, face à la mort. La faucheuse ne prend pas toujours l'apparence à laquelle on s'attend. Aujourd'hui, elle avait le visage de deux hommes et une enfant. Un père de famille. La remarque n'amena qu'un rictus haineux sur le visage de l'enfant. La famille et elle, s'était une notion dangereuse. Celle sur laquelle on ne voulait pas jouer. Si elle n'était pas loin d'idolâtrer Vaas, la notion de bon parent était pour elle très floue. Sa mère avait voulu être une bonne mère, et pourtant, elle n'avait pas reçu l'amour et l'attention dont elle avait besoin. « Un bon parent », un titre que les gens s'auto-décernaient sans même savoir ce que c'était vraiment de l'être. Un bon fils. On était tous le fils ou la fille de quelqu'un. Non l'esprit logique de Mary ne voyait aucun argument valable dans sa tirade, rien qui donnait tort à Jagsper. Tout le monde mourrait. Ça lui arriverait un jour aussi. Pourquoi sa mort serait plus dramatique que celle d'un autre ? Parce qu'elle serait importante, parce qu'elle serait forte. Un jour, elle pourrait lui rire au nez, ou du moins, c'était ce à quoi elle aspirait. Et si elle n'y arrivait pas, c'était qu'elle ne valait pas le coup, mais au moins aurait-elle vécu en tentant d'y arriver.

Une fois que l'homme l'eut noyé sous son flot d'insultes, il se détourna d'elle, déterminé à l'ignorer. Ça en devenait lassant, pire insultant. Il n'avait d'yeux que pour Jagsper et Hoyt. Eux étaient des adversaires sérieux. Volker était particulièrement en forme puisqu'il menait le combat de très loin. Son adversaire avait beau faire, il n'était bon qu'à encaisser les coups. Si une lueur d'espoir se fit dans son regard quand il vit son compère approcher. Peut-être pensait-il avoir une chance. Heureux sont les simples d'esprit. Il ne fallut que quelques instants à Hoyt pour le finir tandis que Mary sortait l'arme que Vaas lui avait prêtée. Elle refusait d'être ignorée. Vaas lui avait demandé de faire ses preuves, pas simplement d'être dans les pattes de ses deux hommes sans rien faire. Elle entendait accomplir sa part du contrat. Pragmatique, elle estimait que le résultat était le même, avec son bout de pied de table, ou son pistolet, elle le tuerait d'une manière ou d'une autre. Sachant qu'elle ne savait pas tirer, la seconde méthode n'était probablement pas la plus miséricordieuse qui soit.

Elle jeta un coup d'œil à Jagsper, pas vraiment inquiète pour lui, mais concernée. Mary était quelqu'un de plutôt loyal, et les deux hommes de Vaas la traitaient comme une personne. Pas vraiment leur égale, mais comme quelqu'un qui comptait. Peut-être étais-ce son père qui l'avait demandé, peut-être était-ce simplement parce qu'ils acceptaient tous ceux qui avaient assez de crans pour entrer dans leur monde, mais il le faisait. Ça rendait Mary pleine de gratitude en quelque sorte et puis Jagsper l'avait défendue, et ça valait bien un peu de loyauté dans son esprit. Il avait de s'en sortir. Du sang coulait, mais pas en abondance et ce n'était probablement rien pour un homme comme lui.

Tout ça se passa en quelques secondes, très rapidement en réalité, mais Mary voyait les choses étrangement au ralenti. Peut-être parce qu'Hoyt n'était que force et rapidité quand elle-même n'avait pas encore pris ses marques. Elle était hésitante, cette scène n'était pas encore la sienne et l'adolescente ne savait pas encore comment se positionner dessus. Mary cherchait ses marques tout en essayant de ne gêner personne dans l'opération. Elle ne voulait pas se planter, elle estimait ne pas avoir droit à l'erreur, et elle n'avait probablement pas. L'école s'est fini ma jolie. Ici, c'est la vraie vie. Rien à voir avec les manuels scolaires. On ne te raconte plus des histoires d'horreurs au coin du feu pour te faire frémir. L'histoire, c'est toi. Le temps qu'elle sorte l'instrument moldu, le lieutenant de Vaas s'était mis à rire en voyant un de ses adversaires s'entailler la main avec une assiette. Sans qu'elle sache vraiment pourquoi, Jagsper arriva comme une furie pour s'occuper d'Albert, et encore une fois, ce fut le massacre. Le visage ensanglanté. Il était tellement défiguré qu'ils auraient du mal à identifier le corps, peut-être l'oreille restante les aideraient-ils. Hoyt, pas le moins du monde choqué, lui indiqua de tuer sa propre cible. Elle hocha la tête, signe qu'elle avait compris et ne discutait pas l'ordre.

Marly. Elle ne connaissait pas son nom. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'il n'avait pas voulu la frapper. Il n'avait pas voulu la mêler à ça, mais il l'avait traité de salope, arguant qu'ils n'auraient pas dû tuer son ami. Lawless. Les lois ne les concernaient plus. Qui était-il pour leur dire ce qu'ils devaient faire ou non ? Ça ne tenait pas la route. Il semblait sonné, mais même s'il ne l'avait pas été, elle n'avait pas peur. Non. Il n'était pas effrayant. Jagsper et Volker étaient dangereux, lui, il serait juste bientôt mort. Elle l'avait pour elle seule puisque ses deux compagnons semblaient occupés à extorquer des informations à leur dernière victime. Elle écoutait d'une oreille tandis qu'elle fixait l'homme qu'elle devait tuer.

L'ancienne Serdaigle avait toujours l'arme en main, mais elle ne se décidait pas à la pointer sur lui. Pas de suite. Il y avait quelque chose de trop facile. Trop simple. Il n'aurait pas mal. C'était problématique. Tout le monde devait avoir mal. Elle, elle avait eu mal. Réfléchir lui donnait mal à la tête. Rien de tout ça n'était très clair. L'adolescente tentait de penser, rationaliser, mais force était de constater que ce n'était pas le lieu pour le faire. Finalement, elle lui tapota la joue, il était sonné, mais conscient. L'homme semblait vouloir bouger sans y arriver.

« Bien, tu m'entends. »

Elle se fendit d'un bref sourire.

« Tu vois, ce que tu m'as dit tout à l'heure, ce sont des conneries. Ce n'est pas logique. Tous les êtres vivants meurent. Il était faible. Il n'y avait pas de raison pour qu'il vive. Toi non plus. Tu voulais la paix, tu vas l'avoir. Tu verras, je ne suis pas méchante. »

Il tenta de parler, mais sa voix ne sortait pas, tout ce qu'elle entendit fut un :

« Cinglée. »

Ça la perturba alors qu'elle enlevait la sécurité de l'arme. Était-elle folle ? Ce n'était peut-être pas le moment pour se poser la question. Elle pointa l'arme sur l'homme, ce n'était pas comme la première fois. Le bar était d'un calme morbide, et on entendait que le bruit de Hoyt qui interrogeait son prisonnier. Elle ne ressentait pas cette espèce de force invisible qui l'avait poussé dans le Suffolk. Le geste était facile à faire pourtant, mais son corps ne semblait pas vouloir répondre immédiatement. Finalement, elle recula de deux pas, et fixa sa victime dans les yeux pour graver son visage. Le premier coup qu'elle tira visa le bras. L'homme hurla, mais il n'était pas mort. Elle tira une seconde fois et visa la gorge, très vite, il commença à se vider de son sang. Elle ne jugea pas utile de tirer une troisième fois. Il mourrait bien assez vite de ses blessures. Mieux, il souffrirait, puis il aurait la paix qu'il voulait tant.

Elle se détourna du cadavre en devenir au moment où Hoyt hurlait qu'il voulait juste lui parler. Elle ne put s'empêcher de rire, ça semblait déplacé de sa part, mais le lieutenant la faisait rire. Juste parler. S'il y avait une chose qu'elle avait vite comprise, c'était que chez Vaas, personne ne voulait « juste parler », à moins qu'il n'y ait une grosse somme derrière. Elle posa sa question à Volker puisque Jagsper ne semblait parler qu'en de rare occasion :

« On lui court après ? »

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