Les visites de Léon Brom au Ministère étaient rares. En effet, on ne sort jamais vraiment indemne d'une vie passée à se cacher des membres de ce lieu. Son autorité nouvelle au sein du pouvoir décisionnel des sorciers l'épatait toujours, si il arrivait on l'écoutait, si il était de mauvais poil on s'écartait devant lui, quand il était abordable, on le félicitait...

Le monde ouvert était insipide et inepte par rapport aux monde fermé de la Magie Noire, tout lui semblait fade, d'une désuette fragilité par rapport à ce qu'il connaissait de l'ancien monde clandestin.

L'Inquisiteur de Poudlard arriva d'une démarche vive compte tenu de son âge, il se mouvait comme un homme jeune et dispo le ferait, aussi étonnant que celà puisse paraître.

Il venait d'arrivé par poudre de cheminette, moyen de transport fort utile depuis le Bureau du Directeur, de nombreux sorciers et sorcière affluèrent autour de lui, croyant que sa visite était signe d'un problème plus vaste, mais après de brèves paroles, il retrouva le calme de la sollitude qu'il aimait tant.

Trois gardes arrivèrent pour lui demander de passer par le guichet, pour qu'il soit badgé et son indentité contrôlée, d'un geste, Brom leva sa manche gauche et montra la Marque pour tout indentifant, il fiit rapidement comprendre qu'il tuerait quiconque tenterait à nouveau de se mettre entre lui et l'ascenseur.

Rentrant dans la cabine, il appuya sur le bouton n°7, profitant du léger temps du trajet, il vérifia que les trois baguettes qu'il portait étaient en place, au cas où. Un brin paranoïaque en ces lieux, Brom ne venait jamais en visite à Londres sans être bardé de sortilèges de protections, et de baguettes.

Un femme l'accueilli alors que l'hotesse de la cabine annonçait le département des Mystères. Chacun savait l'impatience du Professeur Brom, ainsi on veillait à ce qu'il n'aie pas à chercher le bureau en lui octroyant un guide. Chacun lui passait ses caprices car baguette à la main, il n'avait que très rarement été mis en échec.

Visiblement, le nécessaire fut fait par un autre pour que sa visite soient répertoriée comme officielle chez les Langue-de-Plomb. Léon avait toujours été curieux de voir comment ils opéraient jadis, c'étaient des sorciers aussi puissant que des aurors, voir plus, mais Brom n'avait naturellement jamais eut l'occasion de visiter l'endroit par le passé.

La jeune femme, se prénomant Cynthia, lui indiqua la porte du directeur du Département, ainsi que la porte de son propre bureau pour qu'elle puisse le ramener vers la sortie par la suite. Le Mangemort allait mettre la main sur la poignée de la porte quand celle ci s'ouvrit avec lenteur, l'invitant à rentrer.

Larsen Menroth se trouvait dans son bureau, il attendait la visite de toute évidence. Un siège confortable fut avancé pour que Léon puisse y déposer son séant et ainsi discuter tranquillement du sujet de sa visite.

Je prendrai la même chose que vous.

Pragmatique, Léon s'abstint de dire que ça visite était plaisante puisque le sujet à aborder ne l'était pas vraiment. Il attendit que son collègue de l'Ordre du Maître aie préparé les boissons pour s'assoire, le verre à la main.

Il y avait du wisky là dedans, relativement vieux, et donc probablement coûteux, le Mage Noir se laissa quelques seconde à profiter de la boisson puis sans transition apparente, il pris la parole :

Il est étonnant de voir un homme de votre qualité...

Léon montra les différents trophées, l'Ordre de Merlin et autres marques de reconnaissance présentes dans le bureau.

... se planter avec autant d'applomb sur le jugement d'une personne.

L'Inquisiteur se releva quelque peu sur son siège afin de planter son regard dans celui du Mangemort à la Cape.

Vous m'avez conseillé jadis d'accepter que le Ministère mette un surveillant dans mon école, m'assurant que la personne serait choisi par vos soins et que vous vous en porteriez garant. Mais j'ai vécu quelque chose qui je pense devrait vous ouvrir les yeux sur ce qu'est Nikolaï Asinoff.

D'un geste fluide, il sortit une petite baguette de sa manche gauche, et il prit une fiole dans la poche de sa veste. Touchant sa tempe de l'ustensile magique, Léon Brom sortait une copie d'un souvenir de son esprit. Le fin filament argenté et blanchâtre à la fois eut tôt fait de remplir la fiole à ras bord tant les détails étaient frais, et la mémorisation parfaite.

Je n'ai pas vu de pensine en entrant dans ce bureau, alors je vais me permettre de vous en offrire une.

Sans un mot, Léon Brom se leva et toucha la pierre qu'était le sol dépourvu de tapis de la pointe de sa baguette magique. Une vasque se forma, se transformant en une petite fontaine semblable à celle qu'on aurait utilisée pour rafraîchir des oiseaux. De quatre sorts, il grava les côtés de l'urne parfaitement demi-sphérique qu'il remplit d'une eau claire d'un aguamenti. La Magie opéra rapidement, l'eau reçu de nouvelles propriétés, celle de conserver les souvenirs, la pierre et ses gravures permettrait d'entrer dans les souvenirs.

Ce savoir se perd, pourtant l'étude de ses propre souvenir permet de résoudre bien des problèmes.

Je vous laisse regarder le mien, c'est une entrevue avec le surveillant dans mon bureau, vous y découvrivrez sa vraie nature, et j'espère que vous saisirez l'importance de sa faute.

Léon Brom ne fut pas surpris de voir Larsen piqué au vif par la remarque du Mage. C'était le but, faire monter la pression pour Menroth se rende compte de ce qui fut et de ce qui sera.

Brom attendit donc la fin des paroles de Lars, puis il rentra dans la mémoire vivace de son frère d'arme au sein des rangs du Seigneur des Ténèbres, les détails foisonnaient également, il pu assister a la fin d'une discussion entre son surveillant agaçant et le Directeur du département des Mystères, il y reconnu les facettes des personnalités de chacun, puis il assista au serment inviolable .

Brom comprit que Menroth l'avait envoyé pour Poudlard uniquement en le sacahnt lié à lui par ce serment, Léon ne pouvait que se félicité d'avoir recquis cette entrevue, ça lui permettait d'ouvrir les yeux sur les décisions prises par Larsen, tout fut calculé avec le soin d'un mage noir, un délice.

Vous m'épaterez toujours Menroth, vous semblez ignorant alors que vous possédez la connaissance, un don rare. Je vous ai mal jugé à ce sujet, je m'en excuse. Vous comprendrez toutefois que je ne pouvais que me retourner vers vous vu le peu d'information que j'ai sur ce français.

Brom fit une légère pause, il avait maintenant à donner son avis sur la sentence.

Faites comme bon vous semble, dans ma hâte je n'ai pas pu faire ce qui aurait du être fait. Vous avez la possibilité d'agir de manière réfléchie et posée, ainsi, je suis sur que vous prendrez la meilleur des décisions avec sang froid.

Le Maître vous fait souvent confiance, commente pourrais-je ne pas le faire ?

Léon s'arrêta de nouveau, la discussion de sujet en lui même était terminée à son sens, mais la curiosité s'empara de lui :

Alors, que faites vous de beau ces temps-ci ?

Léon écouta et regarda la démonstration avec intérêt, la magie pure, une invention dangereuse, telle la pierre philosophale en son temps.

On ne pouvait pas dire le vieil homme étranger à ce genre de pratique :

Il en connaissait les rudiments, mais il n'y avait pas trouver la source de savoir et de puissance qu'il désirait obtenir, contrairement aux rituels de démonologie de l'ancienne Egypte.

Quoi de plus beau que d'apprendre à maîtriser la puissance d'Anubis ? Il avait déjà converser une fois avec le démon qui fut proclamer dieu par le passé, il en apprit comment dévoiler son potentiel pour tuer ce qui semble immortel. Ce savoir lui permit de se vaincre Versus Dolcadis. Grace au pouvoir de l'anneau d'Anubis.

Léon avait confectionné plusieurs bijoux imprégner et gravé par de la magie presque pure, ce qui lui permettait d'écourter ses invocations de puissance en cas de besoin. Mais il se garda bien de dévoiler ce genre de connaissance à quelqu'un qui savait épurer l'essence de la magie. Des bijoux, une baguette ou une arme créée de cette manière avec de la magie pure seraient inarrêtable, il valait sans doute mieux que les deux emplois ne soient pas combinés.

Brom arqua un sourcil, comme il le faisait pour manifester sa curiosité puis il dit :

Ce doit être un long processus de purifier l'Essence de la Magie. Vous devez extraire l'Essence de l'Essence de l'Essence et ainsi de suite. Pour obtenir un tel résultat vous avez dut mettre des mois, voire des années...

Brom s'arrêta un instant puis il dit, comme réfléchissant à voix haute :

A moins d'user d'un condenseur magique, il épurerait forcément l'Essence en n'absorbant que les parties puissantes de la Magie. Ensuite il vous suffit de briser le condenseur en particules fines, et vous pouvez ainsi vous servir de la Magie comme matière. Je me trompe ?

Quoi qu'il en soit, la mémoire destructice et constructrice est prévisible, rappelez vous vos premières leçons Menroth, c'est dans les bases que la puissance jaillit... La Magie laisse des traces ! Si ma pensée est exacte, l'Essence de la Magie use de ces traces pour faire marche arrière, la mémoire existe pour toute chose, ce qui permet aux sorciers les plus habiles de deviner les modifications que la magie a apporté à leur environnement.

Soudain, en relevant les yeux, Brom vit un trophée d'une compétition de duel qu'il avait remporter il y a fort fort longtemps, ce n'était pas le chamionnat d'Angleterre, mais c'était une compétition privée très prestigieuse, il ne put s'empêcher de faire la remarque :

Duelliste à vos heures perdues Menroth ? Je le fus moi aussi, ça ne me rajeunit pas...

Brom avait éluder la question sur Poudlard et son apprentie, préférant changer de sujet à étaler ses projets, mais il saurait quoi répondre si son interlocuteur insistait, il avait pris le temps de réfléchir.