Théodora tentait de réviser maintenant dans la bibliothèque, mais elle était encore chamboulée par l’épisode de l’après-midi, et n’arrivait à rien de concluant, a part des gribouillis sur son parchemin, mais elle ne devait pas se laisser aller, les tracas de la vie n’étaient jamais pris en compte, dans la scolarité ce n’était pas une excuse elle devait réviser, travailler pour réussir à être plus forte…

C’était pendant ces moments-là, que la jeune fille aurait eu besoin du soutien de Kessy, mais absente elle était, elle ne pouvait lui en vouloir, elle devait avoir ses moments à elle, l’aigle agira donc seule avec ses livres, ses éternels amis d’autrefois, mais ne ils ne la renieraient elle pas ? De les avoir abandonnée si longtemps?

Elle divaguait encore et encore, et n’avançait pas le moins du monde, peut être devrait-elle abandonner pour ce soir, ou devait-elle faire une pause ? La deuxième valait mieux, toujours assise sur sa chaise, elle se mit à détailler les autres élèves, qui semblaient bien plus studieux qu’elle en ce moment, tous ?Non…Un garçon assez jeune semblait faire la navette entre les tables, un serdaigle apparemment, elle n’était donc pas la seule à déshonorer son blason, il semblait demander chercher quelqu’un, et ce fut donc sans surprise qu’elle le vit arriver,

« Théodora Malaria ? »
« Et bonjour c’est pour les chiens ? »

Le mioche pris peur, et mis ses mains en protection sur son crane, probablement de peur de subir d’autre sévices

« Nemefaispasdemaljesuisdésolé !!! »

La bleue souffla d’exaspération, elle allait vraiment finir par le fouetter

« Alors que me veux-tu ? Parles, j’ai pas que ça à faire ! »

Le gamin se fit encore plus petit, il avait l’air d’hésiter de se confier finalement, ce qui énerva encore plus l’adolescente, elle devait se retenir de lui mettre une raclée, de une parce que le lieu ne s’y prêter que peu et de deux elle n’avait pas envie de mettre encore devant les feux de la scène.

« Alors ? »
« Yakovsky veux te voir, ce soir à 22 h 30 au cinquième étage »

La demoiselle fut surprise, pourquoi le jeune homme tiendrait à la voir, et surtout si tard le soir, elle trouvait cela bien louche, cela ne ressemblait pas trop au garçon, un piège de l’élite ?Gabriel surement, ça serait bien son genre, mais elle n’avait rien à perdre…

« Ah…Gares à toi si tu me mens, autre chose ? »
« Oui voilà un papier qu’il m’a dit de te donner »

L’enfant fila sans demander son reste, la jeune fille ne tarda pas non plus, étrangement troublée, elle se décida de rentrer à la salle commune, elle n’avait vraiment pas le cœur à étudier, elle ne devait pas se leurrer elle n’y arriverait pas aujourd’hui…Une fois arrivé dans le dortoir, elle se posa sur son lit vidée, elle prit alors plus attention d’examiner le document que lui avait tendu le garçonnet, une autorisation pour ce soir, elle connaissait cette écriture, mais elle devait vérifier, elle sortit donc de sa petite commode le mot que le rouge et elle s’étaient échangés en botanique et comparaison elle avait vu juste, c’était bien un mot de H., elle était un peu rassuré maintenant, il avait moins de chance que cela soit un piège..




Le virus ne mangea pas beaucoup se soir-là, elle était anxieuse, elle regarda fixement pendant toute la durée du repas la table des lions, sans oser pour autant le regarder lui…

Kessy de nouveau à côté d’elle remarqua ce manège, peu dupe le repas fini elle lui quémanda des explications, d’abord réticente, Théodora fini par abdiquer, elle lui dévoila son rendez-vous avec le russe, son amie cria de joie, toute contente qu’elle a un rencard, surtout avec l’un de son top ten des beau mecs de Poudlard...

Et suite au hurlement de jeune fille, la plus jeune se maudissait de lui en avoir parlé, et elle se maudit encore plus, quand elle la poussa dans la salle de leurs dortoirs, leurs colocataire râlèrent visiblement peu satisfaite que Kessy est refermait la porte derrières elles, mais leurs suppliques ne portaient pas à ses oreilles, trop occupé à martyrisé la petite, elle lui épila tout d’abord les jambes avec un sort bien pratique, puis entreprit à coiffer et maquiller Théodora, elle respecta la simplicité de la demoiselle, ne se maquillant pour ainsi dire jamais, mais elle mit ses lèvres en valeur avec un beau rouge cerise…

Une fois prêtre, vêtu d’une petite robe blanche la serdaigle partit sans attendre, tout en promettant à Kessy qu’elle se vengerait, et un peu avant l’heure qu’on lui avait indiqué elle arriva au palier du cinquième étage…

Il était en retard, il courait dans les couloirs vides, une pile de livre sous son bras, sa robe noire le ralentissant vraiment, les cours ne l'attendraient pas, et il se devait d'y être.
Le troisième étage était le plus long, la salle des trophées, et tout ça, c'était la dernière ligne droite, le sprint final avant d'arriver en cours de sortilèges, c'était là, à quelques mètres de lui.

À ce moment, il entra en collision avec un rock, quelque chose de solide qui le renversa, l'obstacle vacilla à peine, lui par contre, se retrouva à terre, sonné, mais bien conscient qu'il venait de se passer quelque chose.
Lorsque le gamin eut l'intelligence de relever la tête pour voir ce qu'il avait heurté, son visage se décomposa instantanément, c'était lui … la personne à ne pas heurter … il venait de percuter la Brute, devant lui, se trouvait un élève plus grand, le visage mauvais, les cheveux en arrière, un écusson de Gryffondor, Mercurius Yakovsky.

Le petit Serdaigle balbutia, cherchant ses mots, mais trop impressionné pour sortir quoi que ce soit de cohérent.
L'autre, sembla agacé par ce cirque, il n'avait sans doute pas apprécié, ceci, c'était pas de bol pour le bleu, il allait être encore plus en retard.

Le capitaine des lions l'attrapa par le col de sa robe, et le releva façon barbare, avant de le balancer contre le mur le plus proche. La souffrance allait être de mise …
Il lui attrapa la gorge, serrant de sa main droite, il allait l'étouffer, mais il se foutait bien de savoir si l'autre manquait d'air ou non.

Les yeux du Serdaigle se refermèrent pour éviter de voir le monstre en face de lui, mais l'autre se montra moins clément.

« Tu vas où comme ça pauv' larve ? Hey regardes moi quand je te parle … regardes moi je te dis ! »

Il le plaqua plus fort, ce qui obligea l'autre à rentrer la tête dans les épaules, et à ouvrir des yeux timides, prêts à se refermer dès que le premier coup viendrait.

« Tu croyais me bousculer et t'en tirer ? T'es du genre optimiste petit botruc … juste une question : tu ne manques pas d'air ? »

Jeu de mot fin, vous en conviendrez.
Le gamin ne put répondre, étouffant, suffoquant devant l'étreinte du gars qui le martyrisait.

« J'ai pas eu de réponse ... »

L'autre ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortit.

« Tu sais quoi le chiard, je crois que je vais te laisser agoniser tranquillement, comme ça … tu vas commencer à manquer d'air, et tu vas crever lentement en sentant la mort venir, là tu te diras que tu as commis la pire bourde de ta vie et ... »

La porte du cours de sortilèges s'ouvrit, le professeur passa la tête par la porte, et vit les deux jeunes, il s'adressa donc à celui qu'il connaissait le mieux :

« Un soucis Yakovsky ? »

L'autre lâcha discrètement le mioche, et lui répondit de l'autre bout du couloir.

« Aucun professeur, j'avais deux ou trois trucs à dire à ce jeune homme, désolé si j'ai retardé votre cours, il est à vous. »

Le professeur approuva d'un signe de tête et rentra dans sa salle, laissant la porte ouverte.
H rattrapa l'autre par le col de sa robe avant de conclure.

« T'as de la chance morpion, mais tu vas pas t'en tirer si facilement, si tu tiens à rester en vie encore un peu, tu vas refiler ça à Théodora Malaria ( il lui met un bout de papier dans la poche de sa robe ), tu luis dis de me retrouver à 22H30 au cinquième ce soir. Si ça s'ébruite, ou si quelqu'un vient à le savoir, c'est simple, je vais te prouver qu'on peut enfiler tout tes bouquins ailleurs que dans un sac ... »

L'autre approuva plusieurs fois de la tête avant de filer en courant, H se passa une main derrière la tête, ça, c'était fait.
Le reste de la journée ne serait que l'attente de ce soir …






Elle était là, elle attendait, la gamine de Serdaigle, le Virus, attendait patiemment que quelqu'un se manifeste.
Lui aussi était là, mais bien plus discret qu'elle pour le coup, il était descendu des escaliers, et observait les tics de nervosité de son invitée, car c'était ni plus ni moins que ce qu'elle était, il s'était décarcassé à faire un mot de justification, ceci lui avait coûté un entretien avec le directeur de maison de Gryff', désormais, en tant que capitaine remplaçant, il avait le droit de faire respecter la loi à Poudlard, c'était dans ses attributions, n'ayant presque aucun brigadier de la maison rouge, on concevait facilement qu'il faille donner du pouvoir à ceux qui dirigeaient les masses, maintenant, les capitaines de quidditch étaient devenus des chefs de bataille, c'était eux l'autorité de la maison.

Il avait obtenu ce droit, de ce fait, il avait bien envie d'en user, et c'était pour cette raison qu'il s'était permis un petit mot à Malaria.
Quelles étaient ces intentions ? Un mystère.

Elle devait s'être préparée pour l'occasion, ce qui amusa un peu le capitaine des lions, pour être surprise, elle serait surprise, avec sa petite robe blanche, elle avait l'air d'une gamine de bonne famille, pauvrette ! Elle côtoyait des gueux, autant qu'elle s'affirme en tant que tel …
Alors il décida de mettre fin à son attente, lentement, il passa discrètement la distance qui la séparait et arriva derrière elle, il posa délicatement une main sur l'épaule de la jeune fille, elle semblait avoir mis du parfum, tant mieux pour elle.
Elle sursauta, non pas de peur, mais de surprise.

« Alors t'es venue … c'est cool, je doutais presque du fait que tu essayes de te convaincre que c'était pas un piège. »

Elle le découvrit, en habit simple, robe de sorcier noire, écusson de Gryff', après tout, il était en service, nan ?
L'attrapant par l'épaule, il l’entraîna dans le couloir.

« J'ai un truc à te montrer, un truc qu'on a pas du te montrer pendant la visite de Poudlard, tu vas juste adorer. »

Ils arrivèrent devant un tableau posé là, comme de nombreux autres, mais la plupart des étudiants ignoraient ce qu'il y avait derrière, c'était suite à une intrigue un peu bizarre qu'on avait délaissé l'endroit.
Il lui désigna le tableau.

« C'est là. »

Elle sembla interrogative, donc il lui expliqua rapidement, enfin … à sa manière.

« Tu vas voir … Bulle de savon ! »

Là, le tableau laissa la place à une entrée des plus somptueuses, qui menait sur un endroit vaste, bien plus grand que toutes les salles communes de Poudlard, il y avait plusieurs choses, des baignoires en tout genre, le grand bassin était au fond de la salle, très large, et mousseux aussi, mais ça, c'était autre chose …
Un vaste lustre couvert de bougies, éclairait la salle, donnant aux lieux, un aspect féerique et magique, alors que le marbre blanc de l'endroit, était des plus romantiques, ou classe selon les points de vue.
Le Gryffondor entra et vit que l'autre semblait hésiter.

« Allez viens, tu vas pas croupir là comme une loque ? »

Elle se décida à entrer.
Là, il se vanta plus ou moins de cette découverte.

« Alors t'en penses quoi ? On vous le montre pas ça hein ? »

Il hocha la tête, puis haussa les épaules, et retira sa robe, elle découvrit le russe, taillé dans une cure-dent ou presque, pas un poil de graisse, des muscles fins, un peu maigre tout de même, il était loin d'être un monstre de muscles, du genre brute épaisse, comme l'était Achille par exemple, non, lui était plus du style morveux frêle, mais ça ne l'empêchait pas de cogner plus fort que bien des lourdauds.

Surprise de le voir se mettre si facilement à l'aise ?

« Et bah ? Tu dis rien ? Ya un soucis ? »

Sans vraiment faire gaffe à sa réponse, il prit sa baguette dans sa robe, et d'un geste bref, l'eau s'agita, et de la mousse commença à se former, elle prit de plus en plus de place, jusqu'à former une légère nappe dans le bassin.
La vapeur du bain chaud, forma un petit nuage, l'endroit était vraiment … confortable, propice à la détente, un endroit pour se reposer à Poudlard, la tranquillité même.
Là, il n'hésita pas à retirer son pantalon, en caleçon, elle semblait gênée, lui pas, voir même pas du tout, au fond, il s'en foutait un peu.
Entrant dans la flotte, il se sentit bien, reposé, et vraiment détendu … alors il regarda la gamine plantée là, et lui dit d'une voix raillarde :

« Alors tu viens ? »

Et elle attendit sur ce palier, peu rassuré il faut dire vu l’obscurité ambiante, peur qui latente de l’enfance, mais enfin bref, la petite s’ennuyait plus qu’elle avait peur, c’était l’inconvénient majeur quand on arrive en avance, l’attente, et elle était rarement amusante et souvent assommante, la preuve en état que la serdaigle commençait même à somnoler, et quand le jeune homme lui posa la main sur son épaule, elle sursauta

« Alors t'es venue … c'est cool, je doutais presque du fait que tu essayes de te convaincre que c'était pas un piège. »
« Je suppose que je dois prendre ça comme un bonsoir, bon pourquoi tu voulais qu’on se voit ?»

Elle aussi était contente qu’il soit venu, maintenant elle était rassuré, il était vrai qu’elle doutait que c’était un piège, l’aigle et le lion font partis de camp ennemi, c’était à se demander pourquoi il se parlait si calmement, enfin comme peu parler calmement H et Théodora.

« J'ai un truc à te montrer, un truc qu'on a pas du te montrer pendant la visite de Poudlard, tu vas juste adorer. »

Elle acquiesça d’un hochement de la tête, et le suivit dans tout le cinquième étage, puis ils s’arrêtèrent finalement devant un tableau, un peu banal et le contemplèrent pendant un bref instant, le rouge avait l’air plutôt fier de lui, et la bleue se doutait qu’il devait cacher quelque chose, à moins que le garçon s’était pris un intérêt soudain pour l’art, mais si c’était le cas, Théodora tuerait le lion sur place, parce que cette toile elle l’avait mainte et mainte fois vu.


Elle s’attendait à tout sauf à cela, enfin avec un mot de passe pareil, elle aurait dû s’en douter…Derrière le tableau était caché u ne salle de bain, enfin ce n’était pas n’importe laquelle, pas les banales qu’on pouvait trouver dans les salles communes, celle-là c’était autre chose, bon elle n’aimait pas trop le marbre pour sa part, bien trop froid elle préférait le bois bien plus chalereux, mais pourquoi le slave l’avait amené ici ?

Mais le jeune homme la coupa dans sa contemplation, visiblement pressé qu’elle le rejoigne à l’intérieur, elle ne tarda donc pas, et une fois qu’elle fut rentrée le tableau se rabattit sur l’ouverture, ne laissant plus aucune chance de fuite à la jeune fille mais ne voudrait jamais fuir son tortionnaire préféré…

« Alors t'en penses quoi ? On vous le montre pas ça hein ? »
« Euh….Jolie ?Enfin…Je.. »

Elle était fort étonné qu’il tienne à lui montrer cette salle de bain et surtout elle ne comprenait, ou voulait il en venir et ce fut quand il commença à lui faire un strip-tease, qu’elle comprit, une baignoire, eux dedans, elle rosit rien qu’a cette perspective, elle trouvait vraiment très séduisant …

*Non, Je ne dois pas !!!! Nous sommes que des amis de simples ami rien de plus, oui rien de plus…*
« Alors tu viens ? »

Elle était rouge pivoine, mais elle se résolu à se dévêtir anxieuse, aux yeux du jeune homme se disant que toute manière il la verrait en petite tenu alors le plus tôt ou plus tard ça ne changerait rien mais elle se déshabilla tout même le plus loin possible de la baignoire, n’ayant pas la moindre envie de rentrer avec ses affaire trempées, elle leva ses ballerines d’abord, puis ses collants elle voulait éviter au plus possible ce moment mais ce fut venu enfin le tour la robe et tout en évitant soigneusement H du regard, elle l’enleva ..

Ses formes était ainsi dévoilés, elle avait chance selon ,Kessy, même si Théodora mangeait très riche, elle ne prenait jamais de poids et quand elle en prenait c’était là ou il fallait, enfin le virus ne comprenait pas ce qu’elle appelait les bons endroits, il faudra qu’elle lui demande un jour ce qu’elle entendait par la, enfin au moins l’une des rumeurs sur son compte était fausse, elle n’était pas grosse …

Et elle ne tarda pas à le rejoindre dans le bain moussant, ce qui était une bonne chose, les bulles blanche, l’empêchant de voir son corps de démon tentateur, elle plaça en face de lui dans la baignoire toute intimidé.

« Alors….Pourquoi m’avoir amené…Ici ? »

C'était le premier bain de H dans cette salle, il fallait dire qu'on avait tardé à lui donner le mot de passe, passé d'élève perturbateur, pas très soigneux, forcément, on ne s'attendait pas à lui voir confier ce genre de mot de passe.
Mais après avoir insisté, fait valoir ses droits, on avait consenti à lui offrir ce privilège, comme si plus rien ne pouvait lui résister, l'administration ce mettait à lui faire des faveurs, mais ça, personne ne le saurait.

Cet endroit, il ne le connaissait pas vraiment, mais déjà, il lui plaisait bien, cette ambiance calme et sereine, ce serait peut être son nouveau refuge en cas de blues ou de volonté de solitude, fait récurent ces derniers temps, le Gryffondor sentait l'immense besoin de ne pas être suivi, de pouvoir s'adonner à ce qu'il aimait faire, mais seul, sans qu'on vienne lui parler.
Même à la table, il était pour une fois très silencieux, préférant se concentrer sur autre chose que l'échange avec des individus qu'il méprisait.
Et en cours, il ne comatait plus sur la table, il avait toujours le regard vide, mais son esprit était ailleurs, loin, très loin, beaucoup plus que certains pourraient l'imaginer.

L'élévation spirituelle, il y pensait de plus en plus, plus apprenait, plus il comprenait la finalité de tout ça, la magie noire, la destruction de tout ce qui est vivant, c'était vraiment ça le but, une communion avec son être vrai, et ça, malgré tout ce qu'on pouvait entendre, rien n'y faisait, c'était récurrent, l'homme était fait pour détruire, rien de plus.
De son comportement avec son équipe de quidditch, de sa vision de l'Elite, tout ceci, n'était que du vent, un moyen différent d'apprécier le chaos, tout n'était que prétexte à dissimuler LA Vérité, voilà pourquoi ils ne comprenaient pas, les païens se croyaient cachés, et de ce fait, ils pensaient échapper au jugement suprême, il n'était jamais trop tard pour se convertir, mais pour le pardon, c'était autre chose.

À travers lui et sa magie, c'était la volonté de l'être suprême qui se manifestait, cette violence, cette haine, ce n'était que l'expression d'un déité supérieur à tout ce qui existait, c'était fort et puissant, c'était ça, la magie. La magie, c'était Lui, ce dieu de destruction.

C'était pour ça que ces derniers temps, la magie l'avait favorisé, il avait eu l'illumination, Il était avec lui.

Il rêvassait dans son bain, ne prenant qu'à moitié gaffe à la gamine qui se déshabillait non loin, à vrai dire, quand il pensait à sa religion, rien ne pouvait le perturber, ni le divertir.
Ce n'est que quand elle entra dans l'eau chaude, à l'opposé du bassin, qu'il tilta, oui, elle était là elle, c'était vrai, il l'avait invité ici.
La gamine semblait vraiment mal à l'aise, chose que H ne comprit pas, lui qui cultivait le culte du corps, il ne voyait pas où était la gêne, les choses étaient ainsi faites, pas besoin de tergiverser dessus, un minus était un minus, un beau-gosse était un beau-gosse point.

Avec sa petite voie, la gamine, demanda sans grandes convictions :

« Alors….Pourquoi m’avoir amené…Ici ? »

Il haussa un sourcil, et répondit presque machinalement :

« Quoi t'es pas bien ici ? »

Presque agressif, dans sa phrase, il ne pouvait caché l'énorme balafre sur son cou, les traces apparentes de son opération lourde, si cela pouvait faire flipper certaines personnes, d'autres étaient intimidées, il y avait même une catégorie de tarés qui surkiffaient ce genre de stigmates.
Pour lui, ce n'était que le quotidien, il se levait avec, se couchait avec, essayait de transplaner avec tant bien que mal, c'était d'ailleurs pour son premier transplanage qu'il avait repensé à ce petit détail.
En effet, il avait 'perdu la tête', pour cause, elle était restée à l'endroit de son lieu de départ alors que son corps était à l'arrivée, heureusement pour lui, les médecins de Sainte-Mangouste avait bien fait le boulot, et il n'y avait pas eu de séquelles, mais plusieurs pétasses avaient tourné de l'oeil en voyant la scène, lui, ça ne l'avait pas vraiment amusé, être qu'une tête parlante, ce n'était pas forcément intéressant.

Mais ce n'était pas le sujet, après cette phrase à vocation presque provocante, il continua sur sa lancée.

« Si t'as pas envie de rester, je t'oblige pas, ici c'est l'endroit le plus calme pour parler seul à seul. Pas d'interventions extérieures, pas de profs, pas de surveillants, pas de membres de la brigade ni de l'Elite, et pas de bouseux non plus. »

C'était la bonne planque, encore fallait il se souvenir de l'endroit et du mot de passe, en bref, c'était le coin à H, et à personne d'autre, sinon, il y aurait des réjouissances, et sans doute que la maîtresse de cérémonie se nommerait magie noire.

Que pouvait il bien vouloir lui dire ? De quoi parler ? H était bavard, mais pour des choses futiles, il parlait fort et tout haut, il gueulait quand nécessaire, on pouvait clairement le traiter de grande gueule, lui le 4ème année qui mouchait à peu près tout le monde ou presque, en duel ou pas, seul certains s'en étaient bien tirés contre lui, et pour la plupart, c'était des alliés, ou des personnes plus ou moins neutres. Serpens était un 'allié' de circonstances, même si H aurait vite fait de lui planter un couteau dans le dos quand l'occasion se présenterait. Achille, c'était Achille, une sorte de maitre pacha à ne pas trop déranger, à partir du moment où on lui foutait la paix, le colosse ne sentait pas le besoin de sortir la baguette et de sévir.
Qui d'autre pouvait lui tenir tête ? Gabriel ? Probable, mais ils n'avaient jamais combattu l'un contre l'autre, Victoria Swan ? Elle avait eu droit à un plongeon dans le lac, John Adams ? Lors du combat en équipe, c'était bien H qui l'avait stoppé.

Surtout que depuis que la rumeur de l'association H-Crow courait, on évitait soigneusement de parler en mal de l'attrapeur de Gryffondor.
Rien que d'entendre ces deux noms réunis, la suite avait de quoi faire peur, oui, l'intimidation passive jouait aussi un rôle dans la grandeur.

La Serdaigle semblait vouloir rester, tant mieux, aussi, Mercurius reprit.

« Je sais pas si on te l'a dit ou pas, mais Swan est venue me voir pour me parler de toi. »

Choc de la révélation ou indifférence ?

« Elle psychotait sur ton sort, soit disant que tu étais à elle blablabla … tu vois le genre de conneries qu'on peut débiter hein ! »

Il haussa les épaules, ce qui un instant, montra l'entièreté de sa cicatrice, après quoi il poursuivit.

« Swan s'imagine des trucs à ton sujet … tu peux même pas imaginer. C'est gratiné chez les bouseux. »

Ce n'était pas de la provocation, plus une simple constatation, comme si le ramassis de troupes qu'ils avaient, n'était au fond qu'un tas de détraqués inutiles, peut être que le virus valait mieux que ça, peut être pas.
Ce n'était pas vraiment à H d'en juger de toute manière, lui se foutait bien de se clivage, il cultivait cette idée d'anti-bouseux juste pour le style, au fond, tant qu'il tapait sur quelqu'un, c'était bon à prendre.

« J'ai même été surpris tiens, elle a dit que si jamais tu continuais de traîner un peu avec moi, elle emploierait les grands moyens pour te faire taire. Cette nana elle est vraiment nette du tout … »

Phrase assez comique si dite par un mec tel que lui, d'autant qu'il avait la réputation du taré de base, là, il se foutait bien de sa réputation.

« Dis moi, c'est eux tes potes ? Nan parce que j'ai connu mieux … il te prenne pour quoi un outil ? Après tout, c'est pas les bouseux pour rien ! »

Sortant ses bras de l'eau, il croisa les mains, et les passa derrière sa tête pour s'appuyer dessus, il ferma les yeux et continua son monologue.

« Franchement, tu mérites mieux que ça Malaria. T'es pas aussi chiante qu'eux … peut être un peu trop suicidaire, mais ça c'est pas un défaut, ça se corrige vite. J'ai l'impression qu'on t'a pas laissé choisir ton camp en fait. La question la vraie, c'est de savoir de quelle coté de la baguette qui lance le doloris tu veux te trouver. »

Il souffla un peu, l'eau chaude l’apaisait vraiment.

« Moi le purisme je m'en bats la race, mais j'ai choisi l'Elite parce que j'ai plus à y gagner, Lestrange le sait, il est pas aussi con qu'on peut le penser. Tu vas voir, une fois sorti de Poudlard, avec un mec comme ça dans les relations, tu peux vite avoir ce que tu veux, même là, ça a commencé.

Les bouseux une fois dehors, le ministère les chopera, et direction Azkaban, et puis tu sais à quel point c'est sympa un détraqueur, une galoche et c'est rangé.
Après, tu fais comme tu veux … juste te dire que Serpens et Lestrange compte pas avoir de pitié pour les mauvais, moi non plus d'ailleurs ... »

Et c'était un fait, il n'en avait pas.

« Quoi t'es pas bien ici ? Si t'as pas envie de rester, je t'oblige pas, ici c'est l'endroit le plus calme pour parler seul à seul. Pas d'interventions extérieures, pas de profs, pas de surveillants, pas de membres de la brigade ni de l'Elite, et pas de bouseux non plus. »

Si il n’y avait pas d’Elite, pas de Milice, alors qu’étaient les deux jeunes gens dans ce bain ?Ils étaient des ennemis, membres de deux factions dans mais cette eau savonneuse rien que des humains…

« Non non…C’est juste que c’est assez inhabituel comme lieu de rencontre… »

Tenta l’adolescente, pour essayer de le calmer, mais il semblait parti dans une vendetta comme Swan, elle le laissa donc parler, et apparemment elle avait après le virus, désapprouverait-elle la relation de entre le lion et l’aigle ?

« J'ai même été surpris tiens, elle a dit que si jamais tu continuais de traîner un peu avec moi, elle emploierait les grands moyens pour te faire taire. Cette nana elle est vraiment nette du tout … »
« Qu’elle essaie …Je côtoie qui je veux…»
« Dis moi, c'est eux tes potes ? Nan parce que j'ai connu mieux … il te prenne pour quoi un outil ? Après tout, c'est pas les bouseux pour rien ! »

Elle eut un sourire triste à ses derniers mots, il avait peut-être raison, elle n’était qu’un outil, après tout au début elle avait rejoint John comme pénitence, normal qu’elle n’était qu’un objet maintenant à leurs yeux, mais elle était bien inutile, bientôt viendrait le temps de la changer.

« Oui…Ce sont mes amis, tu sais je n’ai jamais connu mieux, je ne peux pas juger si il y a mieux et puis autant se satisfaire du peu que j’ai, car je ne pourrai pas avoir mieux avec mon caractère insupportable… »
« Franchement, tu mérites mieux que ça Malaria. T'es pas aussi chiante qu'eux … peut être un peu trop suicidaire, mais ça c'est pas un défaut, ça se corrige vite. J'ai l'impression qu'on t'a pas laissé choisir ton camp en fait. La question la vraie, c'est de savoir de quelle coté de la baguette qui lance le doloris tu veux te trouver.Moi le purisme je m'en bats la race, mais j'ai choisi l'Elite parce que j'ai plus à y gagner, Lestrange le sait, il est pas aussi con qu'on peut le penser. Tu vas voir, une fois sorti de Poudlard, avec un mec comme ça dans les relations, tu peux vite avoir ce que tu veux, même là, ça a commencé. »

D’une certaine manière on peut dire qu’elle avait Lestrange dans ses relations, elle avait eu le malheur de le croiser un jour, et grâce à cela ils avaient pu avoir un entretien privé avec sa tante, la directrice de Poudlard qui n’avait que peu apprécié les insultes de la serdaigle.

« Les bouseux une fois dehors, le ministère les chopera, et direction Azkaban, et puis tu sais à quel point c'est sympa un détraqueur, une galoche et c'est rangé.
Après, tu fais comme tu veux … juste te dire que Serpens et Lestrange compte pas avoir de pitié pour les mauvais, moi non plus d'ailleurs ... »

Elle tressaillit à la mention de baiser, par deux fois aujourd’hui elle avait embrassé ,ce n’était pas un détraqueur certes mais cela lui avait fait le même effet, perdre son âme et tout ça pour quoi ?Elle était encore honteuse, quelle folie lui avait prit de protéger ces sottes, elle aurait dut lui laisser, s’occuper de ces filles comme il l’entendait.

« Je n’ai plus le choix, je ne peux pas faire marche arrière, c’est comme ça…Je ne peux pas tout renier maintenant ! je me suis pas comme Victoria… »

Elle lui en voulait vraiment, elle lui faisait confiance après tout, et elle les trahissait en plus elle voulait lui faire la morale, si un jour elle la revoyait en privé, Théodora lui ferait voir ses quatre vérités

« Et puis…Si je n’avais pas rejoint la milice, je ne t’aurais jamais rencontré, et je ne t’aurais vu que comme un bourreau…»

Elle était sincére mais complétement aveuglé dans son adoration du slave, à un point qu’elle ne se rendait même plus compte qu’il avait failli la tuer elle aussi..

« Et puis de toute façon que cela changerait? Je suis fiché à leurs yeux comme membre de la milice …Même en la quittant je resterai leur ennemie..»

Elle soupira, plus elle discutait avec son tzar, plus elle trouvait sa situation des plus pathétiques, et elle continua avec une certaine amertume.

« Et puis si je la quitte qu’est ce qui m’attend ? Rien…Je serai seule, toute seule… Et ça me ferait mal, j’ai appris à les aimer, j’ai appris à aimer la compagnie …Pour eux….»

Elle plongea soudainement la tête sous l’eau, pas qu’elle eut envie de se laver soudainement ses cheveux mais plus pour cacher ses larmes, elle ne voulait pas lui montrer, elle n’aimait pas qu’on la voit faible, peu après son immersion, elle ressortit la tête de l’eau , pour reprendre de l’air, elle trouvait maintenant plus proche du jeune homme, il avait toujours le minimum syndical entre eux, mais cela ne la gênait plus, après tout ce moment était à eux, plus d’élite, plus de milice…

« Dis-moi…Pourquoi te bats tu si ce n’est pas pour l’Elite ? Quel est ton but à atteindre?»

Elle était simplement curieuse, elle ne cherchait pas la moindre manière de le manipuler pour lui soutirer des informations pour le compte de la milice, elle voulait juste mieux le connaitre.

Le Virus avait quelque chose de pathétique, tout le temps.
Une victime permanente, elle ne semblait pas décidée à changer de comportement, toujours à se faire marcher dessus, marche ou crève, c'était ça, la loi de Poudlard, il semblerait qu'elle n'ait pas choisi la bonne option.
H l'avait bien compris, et chaque jour était un renouveau, il fallait renchérir, maintenir la pression prouver que tout ceci n'était pas qu'un simple spectacle, que c'était la vie, le seul moyen d'être et de pouvoir assumer une condition de vie suffisante.

Comme si au fond, Poudlard n'était que le début de la vie active, le monde sorcier ne serait pas tendre avec eux, jeunes apprentis à peine capable de tenir le choc, il fallait s'endurcir, sinon c'était la fin, on ne se ferait bouffer et condamné à errer comme de vulgaires loques inutiles, c'était ce que restait les faibles, de la chaire à canon.
Pour Mercurius, c'était différent, il avait déjà plus qu'un pied dans le monde adulte, il avait appris à transplaner, avec un succès mitigé, il avait un mangemort pour mentor, un beau-père qui lui offrirait un poste au besoin, mieux encore, il avait déjà été sur le terrain, il avait anéanti un village de moldus roux avec des grands noms, ce n'était pas donné à tout le monde de faire équipe avec en même temps Crow, Scofield, Menroth et Valverde, des mangemorts de calibre, voilà ce qui attendait H, les ténèbres, et bizarrement, il aimait ça.

Mais personne ne le savait hormis Serpens, puisque lui aussi était là, mais plus tard, quand il aurait un nom, il rejoindrait sans doute les rangs de ces hommes, pourquoi ? Pour ses idées, pour montrer à tous ce qu'était vraiment la nature humaine, pour semer le chaos et la désolation, parcequ'il aimait ça, parce que c'était son destin !

Virus ou pas Virus, elle n'était qu'un détail, une brindille de passage sur son chemin, comme le hérisson qui tente une percée sur un chemin fréquenté, c'était humain d'écraser les autres, c'était l'histoire, et ceux qui avaient vécu, transmettaient ce savoir de générations en générations, c'était ça que l'on cherchait à transmettre par la pureté du sang, H n'en avait rien à foutre de son statut de sang réel, sang-pur, mêlé ou de bourbe, qui s'en souciait ? Il avait le gêne de la destruction dans ces veines, et c'était ce qui importait le plus.

Se montrer aussi violent n'était pas un effet de mode, c'était dans sa nature, tout ce qu'il touchait, ne pouvait qu'être détruit, il était né pour ça, il vivrait pour ça, inutile de réprimer sa nature, avant il était faible, mais maintenant qu'il laissait libres ses pulsions et envies de massacre, tout lui semblait plus simple, plus aisé.
En lui, brûlait la flamme du désir le plus sombre, de l'univers glauque, d'un théâtral macabre, il n'y avait pas de petite voix qui criait « Save me ! » non, c'était plus du genre : « Damn it motherfucker ! », on ne pouvait pas contredire les faits.

Il n'avait pas choisi d'être ainsi, il avait juste fait le choix d'assumer ce qu'il était, ce potentiel moteur de destruction que Crow exploitait, et peu importe ce qu'en pense le plus grand nombre, il fallait prendre le tout d'un point de vue global, pas celui de l'ennemi brisé dans sa chaire, corrompu dans son âme par le vice répandu par H.
Cela avait commencé pour Malaria, déjà elle avait subi une humiliation de la part du Capitaine des Lions, la sanction physique était tombée, mais il l'avait épargné, et depuis, elle en était dingue, son sauveur était son bourreau, allez y comprendre quelque chose.

Le Gryffondor ne se souvenait pas des débuts de Malaria à Poudlard, c'était étrange, mais il semblerait qu'elle ne fréquente les bouseux que depuis peu de temps, il s'en foutait bien, elle lui était pour l'instant inutile, mais elle aurait son mot à dire très prochainement, sans même qu'on lui demande d'ailleurs.
Elle ne le savait pas, mais elle aurait un rôle à jouer, et le plus simple serait de l'avoir dans la poche, car bientôt, Poudlard perdrait des élèves très impliqués, Serpens, Gab', Adams, Swan, les chefs de chaque clan partiraient, et qui devraient s'imposer, ceux qui restent, Eden et Malaria pour les bouseux, H pour l'Elite.
Josh était la plupart du temps à l'infirmerie, on avait eu des soucis pour lui remettre les os en place, détruire les petits bouts qui se baladaient dans son organisme, il savait désormais que H n'était pas à prendre à la légère, Malaria elle, était raide dingue de lui, il s'en doutait, mais n'en profitait pas, il se contentait d'ignorer ce fait, comme avec Vasheden en fait.
Très prochainement, il serait l'élève le plus puissant de l'école, et ce, dès que les autres partiraient, c'était avant tout une priorité la puissance, son application n'était qu'un confort.

« Je n’ai plus le choix, je ne peux pas faire marche arrière, c’est comme ça…Je ne peux pas tout renier maintenant ! je me suis pas comme Victoria…  »

Il eut un sourire, visiblement, elle ne savait pas que Swan avait essayé d'intégrer l'Elite, sans succès, car deux des membres les plus importants avaient plus moins décidé qu'il n'en serait rien, ce serait sans doute le sujet d'une autre discussion.

« Et puis…Si je n’avais pas rejoint la milice, je ne t’aurais jamais rencontré, et je ne t’aurais vu que comme un bourreau…»

Un déclaration en bonne et due forme, comme bourreau, et bah, si ça n'avait été que ça dont il était question, elle aurait du participer à la fin du petit jeu de Scofield, elle aurait sans doute pris aussi cher, si ce n'est plus, car là, c'était la force seule qui comptait.

« Et puis de toute façon que cela changerait? Je suis fiché à leurs yeux comme membre de la milice …Même en la quittant je resterai leur ennemie.. Et puis si je la quitte qu’est ce qui m’attend ? Rien…Je serai seule, toute seule… Et ça me ferait mal, j’ai appris à les aimer, j’ai appris à aimer la compagnie …Pour eux….»

Voilà bien un bagage que H n'avait pas, lui, n'avait aucunes affinités au sein de l'Elite, si ce n'est Elena ou éventuellement Lestrange, Elena qui, tranait de plus en plus avec lui, ils s'étaient rapprochés, surtout depuis que H lui avait proposé une échappatoire, ils étaient maintenant plus que le meilleur binôme de l'Elite, ils étaient désormais complices.
Il lui avait plus ou moins sauvé la vie à elle aussi, donc il ne fut pas surprenant qu'un rapprochement ait lieu, et si elles savaient … bientôt, elle pourrait même loger ches les Ashford …

La gamine était au bord des larmes, ça se sentait, tant d'émotion, elle ne devait pas se laisser guider par ce qu'elle ressentait, dommage pour elle, elle n'en aurait été que plus forte, Mercurius l'avait expliqué à Elia Holm, une demoiselle rouge, elle ne l'avait pas compris, mais au moins, le russe avait la certitude que le commun ne pouvait pas le comprendre.
Malaria plongea sous l'eau, non pas pour se décrasser, mais pour faire son petit manège, après tout, elle n'avait que quatorze ans, H en avait trois de plus, et pourtant, il la considérait comme mieux qu'une gamine, plus simpliste peut être, mais plus proche de l'illumination, elle, avait compris le sen du mot souffrance, et c'était très rare, surtout à ces âges.
La serdaigle tenta de se rapprocher, mais encore trop timide, n'alla pas jusqu'à se coller à l'attrapeur des lions, qu'elle prenne ses aises, elle n'en serait que plus victime.

« Dis-moi…Pourquoi te bats tu si ce n’est pas pour l’Elite ? Quel est ton but à atteindre?»

Il n'avait toujours pas ouvert les yeux, restant calme et détendu, même s'il ne voyait pas, c'était futile, cette question, Elia lui avait déjà posé, mais n'avait pas compris la réponse, est ce qu'elle pourrait saisir la portée de son raisonnement ? Pas sûr, après tout, elle n'irait pas le crier sur les toits, et puis, tout le monde s'en foutait de toute manière.

« T'es pas la première à poser la question ... »

Il lui avait répondu du tac au tac, sans l'envoyer dans les roses, c'était déjà signe qu'il prêtait attention à la question.

« A quoi ça t'avance de savoir ? Tu penses comprendre ? Si je te réponds, tu ne saisiras pas la moitié de ce que je te dirais, mais sait on jamais ... »

Il haussa les épaules.

« L'Elite n'est rien, c'est simple, pour moi ça ne représente qu'une catégorie de personnes à ne pas tabasser. La pureté du sang je m'en fous, ce qui m'intéresse, c'est ce que celui ci véhicule. »

Faisant une pause, il fit craquer sa nuque en tournant la tête, les cervicales se remettant en place à l'arrache.

« Je me bats pour mes croyances, rien de plus. Et la finalité de cette histoire ? Plomber un maximum de ceux qui ne croient pas … et c'est pas le nombre qui manque. »

Il avait été flou, mais au moins, il avait répondu.

« Je te pose pas la question du pourquoi t'as rejoins les bouseux, puisque je m'en fous. C'est ton choix de finir comme Eden, et encore, il a eu de la chance ce con … si Crow n'était pas intervenu, je le finissais. J'ai horreur qu'on m'empêche de terminer ce genre de chose … enfin, il a compensé tout ça donc j'ai rien à dire. »

Comme si au fond, ce duel n'avait été que le début d'une alliance de haute voltige.

« Si je me bats c'est parce que je le dois, et parce que j'aime ça, je m'en fous qui j'ai en face de moi, tant que je lui fais la peau ! Bouseux ou pas, Elite ou pas … ceux qui croient pas doivent subir et souffrir, c'est dans l'ordre des choses, c'est dans la nature humaine que se trouve la réponse. »

Il ouvrit les yeux et la fixa.

« Ce que vous ne comprenez pas, c'est que tout ceci fait partie d'un grand plan, c'est divin, on y peut rien, alors autant coller au plus proche de ce qu'on attend de nous, les préceptes sont les préceptes, qui ne les respecte pas doit subir le châtiment approprié, la mort. »

Soupirant, il referma les yeux et se laissa tomber un peu plus dans l'eau il n'y avait maintenant que la tête qui dépassait.

« Ça te va comme réponse ? »

Le lion semblait un peu réticent à lui dévoiler ses plans, comme la jeune fille serait incapable de les comprendre étant d’un niveau de complexité si élevée qu’une simple mortelle qu’elle était ne pourrait assimiler ces précieuses informations mais finalement il céda, et il commença les révélations :

Le rouge était convaincu de ses actes, on ne pouvait que le croire, seul ses idéaux à lui comptaient les autres devaient périr pour leur impiété, mais cela restait obscure pour la bleue, pourquoi éliminer ceux qui ne croyaient pas lui ?Mais c’était la loi, seul ceux qui avait la force pouvait échoir de la vie des faible, c’était les règles.

« C'est ton choix de finir comme Eden, et encore, il a eu de la chance ce con … si Crow n'était pas intervenu, je le finissais. J'ai horreur qu'on m'empêche de terminer ce genre de chose … enfin, il a compensé tout ça donc j'ai rien à dire. »

Josh Eden…La serdaigle l’avait totalement oublié, elle n’avait même pas honte, elle avait essayé au début, quand il se retrouva à l’infirmerie à cause de H mais le temps passant l’amour s’était fané, comment aimer quelqu’un qui ne peut pas vous le rendre comme il le devrait ?Une autre fleur avait donc profité pour naitre dans son cœur, et jamais à cette instant présent la plante n’avait jamais aussi vigoureuse, et de jour en jour elle ne faisait que croitre.

« Si je me bats c'est parce que je le dois, et parce que j'aime ça, je m'en fous qui j'ai en face de moi, tant que je lui fais la peau ! Bouseux ou pas, Elite ou pas … ceux qui croient pas doivent subir et souffrir, c'est dans l'ordre des choses, c'est dans la nature humaine que se trouve la réponse. »

Il se contredisait, selon ses précédents dires, l’Elite était une catégorie de personnes à ne pas tabasser, pourtant il revenait sur ses dires, cela démontrait surement qu’il n’hésiterait pas le moindre instant de trahir sa faction, de plus Théodora était en vie, cela voudrait dire qu’elle croyait la même à la même chose que le jeune homme, mais elle ne savait pas le nom ou même les préceptes de cette croyance, croire sans connaitre, était ce possible ?

« Ça te va comme réponse ? »
« Et toi elle te va ta réponse ? Et pour te répondre…Oui… Même si tu as raison, ça me dépasse, j’ai du mal à assimiler, c’est si complexe et si simple à la fois…Ai-je droit de te demander des précisions ?»

La dernière question était plus pour la forme, et elle continua sans plus attendre.

« J’aimerai comprendre, quels sont ces préceptes et surtout en quand crois-tu ?Parce que pour respecter ou dénigrer, il faut d’abord connaitre, alors je saurai enfin quel sort tu me réserve… »

Elle finit sa phrase sur une note plutôt gaie, limite coquine, pensant à tout autre chose que ses idées morbides habituelles

« Tu sais…C’est une bonne idée que tu as eue de nous amener la…Dommage que cet endroit ne soit pas plus connu…Quoi que au moins, on l’a rien que pour nous… »

Elle était pensive, barboter dans cet eau savonneuse lui faisait un bien fou, tous ses ennuis de la journée se disloquer dans le liquide, son Tzar avait peut chercher à lui faire une fleur finalement.

« Et tu sais ce qu’il est commun de faire dans une baignoire ? »

Lui demanda-t-elle malicieuse, elle s’approcha alors de lui, elle semblait alors avoir perdu toute timidité qu’elle possédait avant d’arriver ici, elle semblait gourmande et une fois qu’elle fut sur lui, leurs visages si proche qu’elle aurait pu déposer un baiser sur sa bouche, elle lui susurra alors sensuellement quelque mot à son oreille

« Je vais te le dire, Hidan c’est…La noyade »

Et sans plus de cérémonie, elle poussa la tête du slave dans l’eau, probablement surpris il se laissa faire, le virus s’éloigna rapidement du gryffondor, complétement hilare, elle s’amusait à l’évidence, on aurait dit que cela faisait longtemps, qu’elle n’avait pas aussi heureuse, pas aussi bien même si le russe l’avait du mal un jour cette tendance s’inversé..

« Si..Tu pouvais..Voir ta tête »

Réussit-elle à prononcer entre deux rires, une fois que le jeune homme sortit sa tête de la flotte

« Alors…Tu viens, je te défie ! »

Et elle lui tira la langue, joueuse...

Le membre 'Théodora Malaria' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Elève Connaisseur' :

Résultat :

Il aimait à se rappeler ces moments de douleur, ces instants de souffrances mus dans une imperceptible jouissance.
Ces temps où il passait ses victimes par sa baguette, où celles ci s'écroulaient sous la douleur, un lien se créait entre elles et lui, une sorte de complicité, d'union dans la douleur, là, il arrivait presque à ressentir ce qu'elles subissaient, et lui, il aimait ça.
Ressentir par le corps d'un autre, vivre à travers l'autre et se sentir dépérir.

Ce premier instant, le moment où la vie de l'autre était emporté, il l'avait partagé avec Théodora Malaria, elle était là, elle avait vu.
L'instant où il avait ôté la vie à ce prisonnier, en lui, il avait senti chaque coup, plus puissants étaient le suivant, et quand la vie s'envola du pauvre bougre, ce fut comme la libération, une sorte de vide de tout ce qu'il avait en son fort intérieur, un orgasme violent et puissant, la douleur suprême n'était qu'extase du corps.
Et quand enfin, il avait regardé la dépouille de l'autre, c'était de la jouissance que de voir le travail accompli.

Désormais, à chaque meurtre, il avait ressenti, ou presque ce plaisir, qui s'effaçait avec le temps, pour le prisonnier de Crow, celui qu'il avait torturé avec un Amet, celui qu'il avait laissé ce vidé de son sang, ce plaisir là, n'était que minime face à celui qu'il avait éprouvé en pendant cette gamine moldu en Irlande, chaque meurtre était une expérience nouvelle, un autre phénomène, une nouvelle jouissance, différente, car aucun assassinat ne se ressemblait, c'était là, l'éternel plaisir dans ce vice.

Chaque phrase lancée à H, c'était un nouveau tour qui passait à la roulette russe.
La prière était la seule arme utile face à lui.
Si tu joues, tu joues pour vivre, prends l'arme devant toi, fermes les yeux, comptes jusqu'à trois, entends une dernière fois ton cœur battre, et appuies sur la gâchette, attends le résultat.
La foi, il n'y avait que ça pour sauver les pauvres âmes égarées, avant, il était de ceux qui craignaient de lancer le barillet, maintenant, il était du genre à prendre le flingue, se le coller sur la tempe, à sourire de toute ces dents, de ceux dont le regard montrait à la fois de l'insouciance et de la joie dans l'acte, mais pas de place pour la peur.
Et d'un geste après ce sourire, il appuyait, et là, rien ne se passait, un rire, dément, machiavélique.

S'entretenir avec lui, c'était tenter ce pari fou de pouvoir ne pas tomber sur la phrase qui serait la balle, la baguette sortirait, lancerait le sortilège de magie noire, et la fin serait proche.
La vie n'avait pas de prix monétaire, mais avec H, il ne s'agissait pas de gagner, juste de ne pas perdre.

Prier, pour le salut de son âme, pour que le cœur continue de battre sans qu'il y laisse une trace, c'était ça le jeu.

« Et toi elle te va ta réponse ? Et pour te répondre…Oui… Même si tu as raison, ça me dépasse, j’ai du mal à assimiler, c’est si complexe et si simple à la fois…Ai-je droit de te demander des précisions ?»

Que voulait elle ? Un nouveau lancé de barillet ? Dans ce cas, qu'elle le demande.

« J’aimerai comprendre, quels sont ces préceptes et surtout en quand crois-tu ?Parce que pour respecter ou dénigrer, il faut d’abord connaitre, alors je saurai enfin quel sort tu me réserve… »

La roulette venait d'être lancée.

« Tu sais…C’est une bonne idée que tu as eue de nous amener la…Dommage que cet endroit ne soit pas plus connu…Quoi que au moins, on l’a rien que pour nous… »
Petit bruit, premier passage.

« Et tu sais ce qu’il est commun de faire dans une baignoire ? »

Le clips arrive, encore un tour. L'embrasser, c'était se préparer à la fin.

« Je vais te le dire, Hidan c’est…La noyade »

Elle appuie …
Sa tête plonge sous l'eau, comment réagira t'il ? Quel verdict ?
Alors il releva la tête de la flotte, secouant ses cheveux.

« Si..Tu pouvais..Voir ta tête »

Le doigt presse la détente.

« Alors…Tu viens, je te défie ! »

Il lui sourit.
Cliquetis du métal, ce n'était pas pour ce tour.

Le russe releva la tête, la tourna sur le coté, les cervicales craquant d'un bruit sonore, alors que sa balafre sur le cou, fut visible par la bleue, il releva le buste, ses pectoraux bien que moins proéminents que ceux d'un athlète accompli, avaient le mérite de montrer tout de même une musculature présente.
Avait elle peur de voir ce que la nature pouvait faire ? Avait elle peur de constater que H n'était pas un chasseur, mais une victime ? Se doutait elle que lui, était passé par la case sauvetage de dernière minute ? Avait elle la moindre idée de tout ce qu'il avait subi ? De tout ce qu'il avait endure pour en arriver là ?
Pouvait elle ne serait ce qu'imaginer que devant elle, se dressait là un miraculé ? Celui la même qui administrait le châtiment divin, n'était qu'un élu du sort, celui dont on avait pas voulu aux cieux.

Il avait joué à la roulette, la balle était restée dans le chargeur, il était encore là, et maintenant, c'était à lui de passer le flingue au suivant, celui ci, était condamné, la balle serait pour sa caboche.
Elle, elle acceptait les règles contrairement aux autres, mieux, elle souriait alors que le flingue se posait sur sa tempe, elle faisait partie des rares à pouvoir le faire, sans même le comprendre sans doute.
Elle … était elle une élue ? Ou juste une simple chanceuse de passage ?

Il la toisa, et lança le barillet.

« Peste ! Petite drouille … tu veux jouer ? J'en suis. »

Le barillet tourne …
H s'approcha lentement d'elle.

« Tu sais ce qu'il est commun de faire après un baiser ? »

Premier tour.
Il arrive devant elle, colle son corps contre le sien, lui passant une main autour de la taille, il lui déposa un baiser dans le cou, rien n'était visible dans son regard noir, le néant.

« Je vais te le dire Malaria … »

Le doigt presse la détente … verdict.

« L'étranglement. »

Headshot !

Le Russe, bien plus puissant qu'elle, parvint à bouger le corps de Théodora sans difficulté, il n'eut aucun mal à se placer derrière elle, son bras droit passant sous le cou de sa victime, le muscle se contracta rapidement, alors qu'il serrait , son deuxième bras vint en soutien sous le deuxième, elle essaya de se débattre, mais il était dans son dos, elle ne pouvait rien faire, c'était la fin.
Alors qu'il était contre le rebord de la baignoire, elle avait beau chercher de l'air, elle ne pouvait rien faire, bien plus fort qu'elle, il n'avait aucun mal à la maintenir ainsi.
Alors il susurra à l'oreille :

« Alors gamine … tu sens l'air te manquer ? Tu sens la vie abandonner ton corps ? Est ce que tu aimes ça ? Ressens tu ce plaisir divin ? »

Un nouvel assaut, le bras se leva un coup, relança l'étreinte plus forte, alors qu'il la sentit faiblir il lui dit :

« Alors Malaria, je sens en toi ce plaisir, j'arrive à le sentir à travers toi ! C'est jouissif n'est ce pas ? C'est ça ce en quoi je crois !! »

Une nouvelle fois, il renforça le mouvement.

« Et maintenant, je vais te montrer ce que c'est que la noyade ahaha ! »

Le Gryffondor se baissa, bien plus grand qu'elle, elle avait désormais le visage sous l'eau, le peu d'air que la Serdaigle pouvait encore avoir, n'était désormais qu'eau savonneuse.
La secouant, il ne sentit plus de résistance, alors il la releva, son corps inanimé, et la posa sur le marbre de devant la baignoire.
La démarche lente, il s'avança jusqu'à ses affaires, prit la baguette, de sa poche.

Il avança à nouveau jusqu'au corps posé là, pointa la baguette sur le corps, nouveau tour de roulette.

« Anapneo ! »

Alors verdict ?
Le sort de soin fut lancé, mais ricocha sur le corps, et H en fut la cible, alors il toussa grassement.
Bam.

Cette fois, c'était fini pour elle, la seule balle venait de trouver un endroit où se loger, le crâne de Théodora.

Là, il contempla le corps de cette demoiselle qu'il avait embrassé.
Pitoyable créature.

« C'est ça ce en quoi je crois, le jugement divin. »

Il se détourna d'elle, attrapant ses frusques, il se dirigea vers la sortie, le sort avait voulu qu'elle ne vive pas, Dieu l'en garde.
Mais trop orgueilleux pour ne pas regarder ça, il regarda le corps encore une fois, dans sa tête beaucoup de chose se passèrent, et il revit les moments de Sainte-Mangouste.

Le néant, l'illumination, la souffrance, le désir de mourir, l'état pitoyable dans lequel il était, le fait de revenir, de vivre alors qu'il ne le devait pas.
Il s'en voulait d'être encore là.
Oui, dans cet hôpital, il aurait désiré mourir, comme une merde, parce que c'était ce qu'il était !
La vie ne lui souriait pas, la mort ne voulait pas de lui, il était là sur volonté de Dieu, renvoyé sur Terre comme pour achever un travail.
Lui, avait décidé de mourir, mais ce n'était pas lui qui avait appuyé sur la gâchette …
Alors il ferma les yeux, et prononça à haute voix, comme si elle avait pu entendre.

« Le châtiment de Dieu s’abattra sur toi, car son pouvoir est partout … tu n'y échapperas pas Malaria ... »

Il cligna des yeux.

« On ne peut transiger avec la religion ... »

Il croyait en la destruction de toute forme de vie, cela incluait celle de la gamine, il aurait du sentir le devoir accompli, ses yeux brillaient d'une étrange flamme, alors il voulut le sentir, une dernière fois, la souffrance se déversant en lui.
Il lâcha tout, se coucha à coté d'elle … mais rien … pas une émotion, pas un sentiment de plaisir, rien, le néant.

« Sombrons ensemble Théodora … dans les abîmes de la souffrance. »

Alors là, il lui appuya sur le sternum, un mince filet d'eau ressortant par la bouche de la gamine, une seconde fois, il n'en sortit rien, alors là, il s'essaya avec hasard au bouche à bouche, sans trop y croire, il lui boucha le nez, et expira dans la bouche de la quatrième année, il reprit le manège deux ou trois fois, quand enfin, le dessus de poitrine de la petite se resouleva de lui même.
Elle venait de reprendre connaissance, ni une ni deux, il lui lâcha une baffe monumentale, il se releva et la toisa alors qu'elle galérait à reprendre le contrôle.

« Si tu avais cru … il aurait peut être daigné te tirer de cette situation ! »

C'était lancé sur le ton d'une insulte, méchamment, avec violence, les sourcils froncés, l'air sombre.
Il avança vers les serviettes empilées là, en balança une sur elle, et commença à se sécher, sans doute déçu et agacé de constater qu'elle ne s'était pas convertie.
Mais peut être avait il raison, il n'était pas trop tard pour se convertir, seulement … Il ne pardonnait pas.

La roulette russe, un jeu où le seul perdant, est celui qui ne croit pas en Dieu, ou celui qui n'a pas d'amis.

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'Elève' :

Résultat :