Malachy toujours à observer l'aigle qui lui faisait face, ne savait plus très bien comment réagir sur le moment. Il se détestait, car à présent il se sentait bête. Que croyait -il ? L’emmener ici, tout lui révéler alors qu'il ne la connaissait même pas. Peut être signait t-il son arrêt de mort. Il devenait de plus en plus perdu quand à son acte, et la désagréable goutte d'eau glissant dans son dos jusqu'à l'échine n'était en rien pour arranger la situation. Momentanément, Malachy perdait de sa splendeur, les cheveux trempaient, le t-shirt collé à son corps parfait. Sauf son visage gardait, ce petit détail, qui pouvait le rendre toujours plus attirant. Le silence s'était installé, alors que le Parch souhaitait hurlait sa détresse, l'envie de se confier le démanger quelque part, il pouvait le sentir bouillonnait en lui, cette liberté qui ne cessait de crier. Et pourtant, il savait sur quel chemin il s'engageait. IL s'était mis à sourire faussement, presque de façon mélancolique, quand celle-ci lui annonçait qu'il cachait de nombreux secret.

~ Tu ne peux même pas t'imaginer~

Il souhaiter dire la vérité comme s'il le pouvait avec elle. Lui crier que malgré toutes ces apparences, il n'en était rien. Du moins si, tout ceci était une partie de lui comme la face d'une pièce. Une tempête intérieur se déchainer en lui, comme à l’effigie de la tempête qui se déroulait dehors. Et le lion rouge et or n'était pas au bout de ses peines, non loin de là. La dernière question l'ébranla comme jamais il n'avait connu.

~ Qu'est ce que je cache aux autres?~

La question ne cessait de s'abattre dans sa tête. Comme si de simple mot avait le pouvoir d'enfoncer un peu plus l'élève dans les ténèbres les plus absolues. Comment cette jeune fille avait pu découvrir ceci en lui finalement, avec une telle simplicité. Alors qu'il avait réussit à duper même les êtres les plus proches de lui, les magemorts proche de sa famille, etc etc. Comment elle alors? Devait-il l'attaquer, lui faire oublier la mémoire pour qu'au grand jamais, elle ne dévoile quoique se soit. Le "viking" -allusion à ses cheveux blond et yeux bleus- s'assombrit instantanément, toute la palette des sentiments négatif s'affichant sur son visage angélique. Que devait-il faire, lui d'habitude si calculateur, prudent, et d'une comédie parfaite, était au pied du mur, par une personne qui semblait si pure et presque compréhensive. Il tenta de rattraper tout ceci, s'enfermer dans sa comédie encore un peu, espérant que ceci fonctionne. Peut être était-ce juste un piège de celle-ci pour qu'il parle. IL la regarda reprenant irrévocablement son sérieux, et avec une intensité rare.

- Ce que je cache aux autres? Ce que je cache aux autres?

Il parti d'un rire peu commun, il tenta du mieux possible de le faire réaliste, mais quelqu'un d'un sens de l'observation extrêmement développé pouvait ressentir la fausseté de ce rire. Mais il ne se démonta pas et continua, dans son ultime sortie de secours:

-Je ne sais pas ce que tu peux bien penser, mais je ne cache absolument rien. Je suis aussi lisible qu'un livre ouvert, et ma réputation est là pour me précéder. Oui je sais ce que les gens disent sur moi!

Malachy s'adossa contre le mur, croisant les bras, en regardant l'aigle d'un œil provocateur à la mention de sa réputation et d'un petit sourire en coin. Toutefois au plus profond de lui, il espérait que ceci fonctionnerait car sinon.... il n'avait aucune idée!

Toujours adossé contre son mur le bras croisé, Malachy cessa son regard provocateur à l'aigle. Il était lasse de se comporter ici, et surtout en ce lieu. Regardant le sol d'un air absent, il écouta l'aigle attentivement. Il sourit simplement de façon distraite, aux paroles de la brune, en effet il avait la réputation d'un tyran, et souvent bien plus. Peut être ne voulait-elle pas le froisser et rester poli envers lui. Mais Malachy connaissait tous les dires qui courraient sur lui. Beaucoup souhaitait se faire bien voir de lui et rapporter donc tout ce qui se disait. Un tyran était surement la partie et le vocabulaire le plus gentil qu'on avait pu lui dire. Une petite douceur dans la haine des résidents de Poudlard, presque une marque d'affection ce simple mot aux oreilles du Parch. Néanmoins, il n'était pas tout à fait d'accord, avec certaines de ses pensées. Les personnes dites mauvaises, comme elle le disait avec tant d’innocence, étaient tellement différentes les une des autres. On pouvait passer de la grosse brute de base, au manipulateur et habile utilisateur des mots, et bien plus encore... Malachy avait choisi d'opérer avec un peu toutes ces personnalités, de telles sortes que personne n'arrivent réellement à le cerner. Il était un labyrinthe à lui tout seul... Mais peu importait, il n'était pas ici pour débattre et il n'en avait pas envie. Non, c'était une journée ou Le Parch était fatigué de jouer. Il se demandait encore pourquoi il lui avait proposé de venir, se sentant petit à petit piégé. IL décida tout de même de répondre à sa dernière question:

-L'histoire à montrer que la force plier n'importe quelle personnalité, c'est par la force que des personnalités de l'histoire ont régné par la crainte procurée. Mais ajoute à cela, le pouvoir de manipulation, de calcul et l'intelligence. Voilà comment peux tu piéger, les plus malins de ce monde. Sache que je n'utilise pas uniquement la force, mais c'est ce que les élèves de cette école retiennent seulement.

Il souffla un instant , comme si le fait de dire ceci, l'alléger d'un poids. Mais finalement il reporta son attention sur le sol, comme si celui-ci était la chose la plus intéressant qu'il puisse exister en ce monde. Dans ce silence forcé, on pouvait entendre la tempête qui s'amplifier, prêt à emporter tout sur son passage. Mais ici, il semblait tout à fait à l’abri. Ce lieu était un véritable havre de paix, tout semblait si calme, si apaisant. Malachy profitait de cet unique instant, puis finalement le naturel revint au galop. Cette jeune fille semblait être la seule à avoir percer une partie du mystère qu'il représentait. Alors même que l'élite ne l'avait pas remarquer ou décelé, qu'avait t-elle de plus que les autres? L'idée d'un piège était que peu probable, sinon elle aurait déjà piégé depuis longtemps. Peut être espionnait-elle, ce qui n'était pas non plus possible. Le Parch avait des oreilles partout, grâce aux "êtres inférieurs" qui lui révélait tout ce qui se tramait à son sujet. Finalement peut être pouvait il lui faire confiance. Mais si s'était le cas, le danger était encore plus grand, autant pour lui que pour elle. Car ainsi elle se mettrait à découvert. Que faire?

Le Lion rouge se releva, ses cheveux quasiment sec avaient repris, cette coupe de cheveux mi-coiffé mi-décoiffé, qui lui donnait une certaine attirance. Se tenant droit comme un I les bras sur le côté, on pouvait le voir brillait d'une aura charismatique. Il sembla prendre la direction opposé à la sortie et à Swan, quand il s'arrêta un instant, le dos tourné.

-Puis-je te poser une question?

Son comportement changeant ainsi était quelque peu perturbant pour les plus imbéciles de cette écoles. Mais victoria ne serait surement pas surpris, peut être attendrait elle sa question comme il le pensait. IL se tourna, ses yeux devenus d'un bleu cyan éclatant et brillant de mille feu, se posant sur l'aigle. Aucune agressivité, aucune peur ne ressortait de lui, une simple hésitation à lui faire confiance et une détermination se ressentait.

-Que crois tu de moi? Qui penses-tu que je suis? Que penses-tu que je cache?

Même si elle était persuadée de l'avoir cerner, elle n'était pas encore prête à gagner. Le lion était dure à convaincre, lui aussi. Il voulait voir si il pouvait lui faire confiance. Et si ce qu'elle pensait était réellement la vérité!

Ses yeux bleu cyan se posèrent de façon intense sur la dernière année. Que ressortirait de cet entretien entre eux? du bien ou du mal? pouvait-il réellement lui faire confiance? En tout cas, elle avait cerner une partie de sa personnalité et ne l'avait pas dénoncé mais n'était-ce pas un plus grand piège? Mais voilà qu'elle commençait à lui faire la moral et à l'évocation du nom de serpens, il manqua de partir de fou rire cruel

-Depuis toujours je joue mon jeu et j'avance. Rassure toi, je ne fais confiance à personne car personne n'ose me faire confiance. Et des personnes comme Serpens n'ont rien à faire dans mon entourage...

Ils 'arrêta net dans son explication, comme s'il en avait trop révéler et qu'un danger le guettait. Il regardait l'aigle avec méfiance. Pourquoi avait il dit ceci, les mots lui avaient échappés de la bouche, mû par une envie obscure. Il manquait plus que ça voilà que son esprit même lui jouait des tours. Avait-il besoin inconsciemment de vider son sac? Mais elle même ne semblait pas très à l'aise au moins, ils étaient deux ce qui était plus rassurant. Mais cela suffirait-il?

Enfin elle répondit à sa question tant désiré, du moins une partie. Elle lui avait donner les pistes ou les miettes de pains d'une histoire vaste et complexe. Elle ne voulait pas lui faire confiance, et s'en voyait même désolé. Son attitude toucha le Parc, il était rare de voir des personnes ainsi, sous le régime de terreur actuel. Elle lui tendait, toutefois, sa main ou du moins laissait entre ouverte une porte pour qu'il s'y engouffre.

Le Parch se releva s'enfonçant dans les ténèbres de la salle. Ironiquement s'était dans le noir le plus total ou il se sentait en sécurité. Comme si aucune personne ne pouvait l'atteindre ici. Il avait embrassé depuis longtemps les plus sombres lieux de l'âme, afin de els détruire de l'intérieur, et voilà qu'elle le lui rendait en le protégeant de sa cape oppressante. Il ouvrit notamment les yeux qui se fixèrent sur l'aigle, telles deux lapis-lazuli brillant dans les ténèbres.

-Tu as raison de te méfier. Dans ce monde, il est malheureux de voir que l'ennemi peut provenir de partout. Mais malgré cela...

Il prit une pause dans sa phrase, comme si un poids incommensurable bloqué les mots dans sa bouche.

-Malgré cela, mais dans la noirceur la plus intense, il existe une lumière qui brillera toujours, pour devenir un véritable phare et un soleil. Afin de chasser ces ténèbres. Le monde tourne ainsi depuis la nuit des temps.


Ses phrases étaient tinté d'étranges mystère, mais de puissance et de détermination qu'on ne connaissait pas au Parch.

-Mais parfois... oui parfois... cette lumière ne suffit pas! Et il faut qu'une plus grande noirceur prenne place, pour détruire ce mal. La noirceur appelle à la noirceur et cela mène à la destruction des deux!

Ses phrases si mystérieuses étaient lourde de sens, mais fallait-il savoir s'il les pensait sincèrement ou si s'était un subterfuge. Mais ces yeux aussi intense que jamais pouvait laisser placer ce doute. Sans en dire trop, mais pour la première fois il se dévoiler plus que jamais...
Il s'était décidé à s'ouvrir un peu à cette jeune fille, pour quelle raison, il n'en savait rien s'était ainsi.

Le silence régnant entre eux était une source de confort et de méditation pour le jeune Malachy, il perdait la main dans cet entretien et devait rapidement la reprendre. Sa vie et son avenir était en jeu. Une partie de lui avait confiance en elle, après tout elle lui avait quelque peu prouvé, mais d'un naturel méfiant, il ne pouvait s'empêcher d'hésiter à dévoiler une plus grande partie. Et même ses phrases mystérieuses qui pourtant en avait révélait le plus important à son sujet, ne semblait pas avoir fait mouche. La sorcière n'aimait surement pas tourner autour du pot et préférait les paroles claires et concise. Mais pouvait-il se le permettre?

Et alors que le calme apparat faisait office de maitre d’œuvre, l'aigle changea tout autre de comportement s'emportant presque et annonça la tempête qui faisait rage en elle. Finalement, ce silence n'avait été que l’œil du silence et à présent la belle victoria souhaitait des réponses claires et précises. Mais elle opérait de la mauvaise manière sur le coup, alors qu'elle s'était armé de sa baguette. Le regard de Malachy se porte sur l'arme en question, et ses yeux s'assombrirent aussitôt. La mort elle même n'aurait pu être aussi inquiétante. Mais il se calma rapidement, redevenant l'être implacable qu'il était, pointant la baguette de l'aigle de la sienne. Car oui dans un habile et discret mouvement, il s'était emparé de la sienne à son tour. Et d'une voix calme il s'exclama:

-Tu souhaites la vérité alors que tu t'armes de ta baguette, faisant ainsi des sous entendu de menace?

IL avait comprit que cette élève était de nature impulsive, et il voulut s'en amuser. Peut être le fait de se dévoiler lui faisait peur inconsciemment et il voulut éviter ce moment fatidique, qui arriverait à coup sûre. Pendant un temps il pointa à nouveau sa baguette sur l'oisillon. A cette distance son sort partirait avant même que réagisse Swan. Mais après quelques minutes d'intense tension, il la regarda intensément, son sourire disparaissant de son visage.

-Qui je suis?

Il répéta cette phrase plusieurs fois, de plus en plus faible pour finir dans un long soupir. Son regard était absent, et il baissa sa baguette, son bras pendant mollement tout le long de son corps. Qui il était au final, bonne question! Il lui avait dit sa véritable nature et but par ses phrases qu'elle ne semblait pas avoir compris. Mais dans les profondeur de son âme qui était-il, lui qui ne jouait qu'un rôle à longueur de journée. Était-il l'être qu'il croyait être ou l'être qu'il jouait en permanence. A force de jouer le mal l'avait-il totalement rongé?

-Je suis une partie de l'être que tu vois auprès de tout le monde. Cet être est une partie de moi, mais je suis les ténèbres grandissante qui détruira les ténèbres actuelles de l'intérieur.

IL revenait aux allusions faites quelques minutes plus tôt peut être comprendrait elle mieux, à présent ses phrases mystérieuses. Il avouait discrètement, qu'il avait choisi de s'opposer au régime en entrant directement en son sein. Finalement, il avait sorti une véritable bombe à la Swan, même s'il ne l'avait pas dit clairement. Ses paroles ne faisaient aucun doute, et ainsi la première personne dans la vie de Malachy connaissait la vérité.

Il soupira un instant, comme si le poids de ses années se faisaient lourde sur ses épaules.

-Qui je suis moi? Un être qui est vouait à disparaitre à la fin! Je suis Malachy M Parch , élu de sa famille pour un destin tracé. Mais dont les buts sont inconnus de tous.

Il s'approcha de la sortie, de dos, attendant la réaction de l'aigle. Que déciderait-elle à présent? Même si elle ne connaissait pas encore tout et que de nombreuses part d'ombre officiait autour du Lion rouge et OR, elle avait appris une vérité dont personne ne savait.