Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  1453055880-header-fullhd
POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
Auras tu le courage de nous rejoindre ?
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Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes

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Pr Hildegarde M. Madne
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Pr Hildegarde M. Madne


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MessageSujet: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  EmptyJeu 30 Jan - 21:04

Potions Magiques — Cycle III — Cours n°3



Spoiler:

Hildegarde Madne marchait dans l'immense Grande Salle. Ses talons martelaient le sol de façon atypique. Elle avait une démarche pas tout à fait droite et linéaire. Quelques petites dérives de ci de là, son immense chevelure orange ne passant pas inaperçue. Elle était grande et presque fine, son âge n'aidant pas toujours les femmes à être maigres. Mais elle était d'une silhouette allongée, semblant toucher quelque chose de plus haut, de plus indistinct et étant de nature totalement autre et irrationnelle.
Au dessus d'un chemisier noir, elle avait revêtu une veste de satin noire cintrée à la taille par une ceinture à boucle d'or. Un pantalon fluide et noir descendait sur ses grandes jambes et était terminé par des chaussures à talon violettes qui faisaient écho à un foulard de même qu'elle couleur qu'elle avait noué autour de son coup.
Hildegarde trouvait toujours le moyen de bien s'habiller. Son image extérieure avait une importance plus que nécessaire pour ce qu'elle dégageait. De son oeil haut et doux, elle observait les différents élèves terminer leurs petits-déjeuner. Les portes de la Grande-Salle arrivaient bientôt à se venue, et elle voyait le tout se rapprocher avec un étrange regard, derrière ses lunettes noirs. Son regard devint quelque peu plus amusé et sombre à la fois quand entra Eleonore. Ou plutôt, Madame l'Inquisitrice de Poudlard auprès de l'Intendance du Royaume-Uni. Intendance mon derrière, ma chérie. Tu ne vaux rien dans cet immense château. Ton nom retombera dans l'oubli. Tel est ton destin.
Les deux femmes arrivèrent chacune au niveau de l'autre. Elles étaient presque de la même taille, bien que l'Inquisitrice était quelque peu plus petite. Mais laquelle des deux avait le plus de charisme? Choc des egos, des intelligences et des classes. Hildegarde fit un sourire qui ressemblait plus à l'incarnation de l'hypocrisie même, tandis que sa supérieure ne lui répondait que par un dédain devenu coutumier. Une petite scène, ne durant que quelques secondes, à l'échappée des regards de tous sauf de ces deux femmes.

Puis les chemins se séparaient de nouveau. L'Inquisitrice allant asseoir son pouvoir sur l'ancien trône de Dumbledore et Hildegarde retournant à sa science, ses folies et ses élèves. Les deux femmes avaient passé un bout de scolarité ensembles. Et pour tout dire, elles se haïssaient tout bonnement. Il fallait dire qu'Hildegarde avait toujours envié cet esprit brillant sans se rendre compte du sien propre. Et Eleonore, elle, avait sûrement suffisamment eu d'esprit pour se rendre compte de l'intelligence d'Hildegarde et s'était donc bien gardée de lui faire savoir. Elle préférait avoir l'assise, le sentir et le vivre ainsi. Mais l'actuelle Maîtresse des Potions était bien plus gentille que l'Inquisitrice de Poudlard. La gentillesse pure et simple, nouée à l'honnêteté d'Hildegarde contrastait avec l'esprit tordu et rusé de sa rivale.
L'immense hall était calme. Dans quelques minutes, la cloche sonnerait. C'était à se demander pourquoi Platt s'était ramenée à une telle heure. Sans-doutes pour se faire remarquée, ne pas faire oublier qu'elle avait été assise là par l'Intendant et qu'elle les surveillait avec dédain et classe. Hildegarde rigola seule, au milieu du hall, imaginant quel esprit tordu était assis là-bas, surplombant la salle. Quelques premières années qui passaient la surprirent alors qu'ils quittaient la Grande-Salle. Elle ne fit pas attention, habituée à vivre dans un monde qui n'appartenait qu'à elle.
Elle emprunta le passage qui menait aux cachots de Poudlard, prenant soin de s'agripper à la rampe. Pas à pas, elle descendait les rugueuses marches qui permettaient l'accès à ce qui était presque son domaine désormais. De nombreux grands potionnistes avaient vu la naissance de leur carrière dans ces cachots de ce château de cette école. Et elle, elle était là, retrouvant les pas de son enfance, cette excitation qu'elle avait de se rendre aux cours sublimes de ce si grand Horace Slughorn, passé ennemi de l'Etat par on ne sait quelle bêtise de la nature humaine.

La cloche sonna, elle sourit lançant un « Appel général à la mobilisation nationale! » bien fort, faisant résonner le couloir vide des cachots. Les Inquisitions Valverde et Platt successives avaient regroupé les élèves. Des masses d'individus perdus et reclus. Ils étaient les élèves de Poudlard. On savait tout d'eux, et bien qu'Eleonore avait redonné un peu plus de poids aux professeurs de l'Ecole, la dictature sanglante était toujours aussi... aussi sanglante. Hildegarde ria à nouveau tandis qu'elle entrait dans sa salle de classe. Un coup de baguette magique lança une musique douce, classique comme de coutume. Elle arracha une cigarette de son porte feuille, sortit également une légère petite poudre qu'elle frotta entre ses doigts avant d'appliquer le tout sur le bout de la cigarette. Un effet d'alchimie, puisque la cigarette s'alluma et dégagea une légère fumée dans toute la salle.
Elle passait entre les chaudrons, tapant de la baguette sur chacun d'eux pour les nettoyer, laissant échapper un chant d'accompagnement à la musique audible dans la salle de cours. Elle arriva jusqu'à son bureau, s'installant dans fauteuil bien plus confortable qu'elle avait mis en remplacement aux chaises rudes d'une telle salle de cours.
Les élèves entraient. Elle finissait sa cigarette, les observant avec un regard doux et calme. Le bruit habituel chaotique des murmures qui n'en sont pas et qui veulent faire croire qu'ils en sont. Les deux brigadiers étaient là. Tiens, elle les avait oublié, ceux-là. Elle se leva, posa sa cigarette, et traversa toute la salle sans faire attention aux élèves qui s'installaient. Elle regarda par la porte, à gauche, à droite, se trouvant à chaque presque nez à nez avec les épaules musclées de ces messieurs, lâcha un petit « Volez, volez, petites hirondelles » en direction des deux filles Poufsouffle en retard. Elle fit ensuite un grand sourire aux deux Brigadiers et ferma la porte avec délicatesse. De nouveau, elle traversait la salle de sa haute stature et de son charisme. Le tout qu'elle ignorait posséder, évidemment.

« Chérie, ne joue pas avec le chaudron. Il risquerait de s'allumer par mégarde, s'en prendre à tes coquettes mèches et nous faire toutes et tous sauter, ce château avec, dit-elle à l'intention d'une Serpentard qui caressait assez étrangement l'ustensile célèbre de potions. Elle avançait toujours en direction de son bureau, fit un mouvement de baguette vers le tableau qui afficha clairement un "Cours n°3 — Théorie, Potions complexes: Veritaserum, Armortentia, Felix Felicis, Elixirs Eternels" et s'arrêta devant. Je n'ai pas pris le temps de vous présenter votre nouvelle Maîtresse des Potions Magiques. Nous avons eu moultes rebondissements dans cet enseignement-ci, bien que celui du professeur Rogue soit des plus exemplaires. Il est aussi, je crois me souvenir, connu qu'à Poudlard le professeur Enrich McOlliven a enseigné les potions magiques entre 1890 et 1914. En soit, sa voix calme commençait à monter en tension, cet imbécile ne sert rien à notre histoire commune et unique qu'est celle de la grande, la puissante, la belle Sorcellerie. Il a été fécond dans le choix de sa femme, Helen McOlliven, la grande inventrice de la robe à trois volants pour balais magique! Quelle prouesse! Elle ferma les yeux tandis que toute la tension de la phrase était arrivée à son paroxysme. McOlliven! »

Elle se ressaisit, sourit d'un air doux à tous ces petits agneaux prêts à la boucherie héroïque jamais vue dans l'histoire grandiose de la mère Magie. Mère Nature et Mère Magie, les deux vieilles tantes qu'Hildegarde n'aimait pas véritablement contrarié et sans qui elle ne serait strictement rien en ce bas monde. Elle sembla fouiller dans les papiers présents sur son bureau, trouva une liste et fit l'appel d'une voix douce et presque inaudible. Elle enregistrait chaque visage, chaque expression pensant qu'elle allait les oublier dès le prochain cours. Il n'en serait rien. Elle avait une mémoire remarquable des noms et des visages, faisant de chacun de tous des éléments familiers de son existence. Elle n'avait plus de limites, et elle n'en avait jamais eu dans ses relations. Ses étudiants étaient ses enfants, ses collègues ses pires rivaux. Elle était attachée à tuer les uns et à chouchouter les autres. Lors de grandes folies, choses rares mais n'allaient pas tarder à arriver de plus en plus, elle confondait les rôles. Elle les aimait au point de s'en servir et détestait les autres au point de parfois trop les admirer et les aduler. Mais nous n'en étions qu'au début de cette histoire.

« Mercurius, petit lion, tu viendras me voir dans mon bureau ce soir, s'il-te-plaît. Et grands Dieux, Mulciber, tu seras gentil et arrêteras de chasser la Serdaigle sous mes yeux. Nous pouvons commencer ce grand cours magistral sur les potions Complexes. Nom abrupt en soi, c'est vrai. Vrai. Comme tout ce que nous voyons, le tout qui ne pourrait qu'être illusion d'optique réalisée par un sortilège puissant... Ce que je propose, c'est que le premier qui me fera une définition complète d'une telle notion se verra, au choix, confié une fiole d'un Veritaserum, d'un Felix Felicis ou d'un Armortencia. Avec mes indications les plus complètes, c'est sûr! Et si vous êtes autrechose que des ânes, vous expliquerez avec beauté pour quelle raison je ne vous offre pas un Elixir Eternel. N'est-ce pas? »

Elle s'était assise derrière son bureau, sa cigarette toujours fumante, et la musique classique laissant toujours et encore un léger bruit de fond.
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Mary Kane
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Mary Kane


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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  EmptyVen 31 Jan - 15:23

La nomination d'Eris Valverde au poste d'Intendant, son départ de Poudlard et l'arrivée d'Eleonore Platt - la grand-mère de Wayland - au poste d'Inquisitrice avaient apporté de nombreuses modifications propres à tout changement de monarque. C'était bien ce qu'ils étaient d'ailleurs, des monarques dominant élèves et professeurs. Poudlard avait été le royaume d'Eris Valverde, il était désormais celui de Platt. Les professeurs étaient ses nobles et sa cours tandis que les élèves faisaient office de bourgeoisie, certains arrivants à s'élever plus haut que d'autre. Le premier de tous ces changements avaient fait son apparition lors du petit-déjeuner début Janvier. Alors que Mary entrait dans la grande salle, elle avait eu la surprise de voir la table des professeurs remises à sa place, le siège de l'Inquisitrice trônant en son centre. Désormais, comme lors de sa première année, les professeurs mangeaient donc en leur compagnie. Leur présence avaient un effet salvateur dans la salle et rassuraient les élèves que la présence des brigadiers mettaient toujours mal à l'aise. Mary moins que les autres, elle avait sa propre ombre, grande et silencieuse, toujours à l'affut. Pourquoi aurait-elle été plus gênée par la présence des brigadiers que par celle des langues de plomb. Désormais donc, les conversations se faisaient plus fréquentes et plus légères dans la grande salle. Les gens se permettaient de parler un peu, parfois même de passer d'une table à l'autre pour aller saluer un camarade durant le repas. On ne reviendrait jamais à la familiarité et la bonne humeur qui régnait durant les années de Dumbledore mais c'était déjà une amélioration notable.

Désormais, la majorité des élèves ne se levait plus aux aurores pour prendre un petit-déjeuner rapide et partir le plus vite possible de la grande salle. On prenait le temps de s'installer sachant qu'on pourrait parler un peu avec son voisin d'en face. Pourtant, Mary se demandait si cet état de grâce durerait. On murmurait que Platt n'était là que pour trois mois. Début Avril, marquerait la fin de son règne et le début d'une nouvelle ère, celle de Bellatrix Lestrange. N'importe qui, même le plus ignorant des premières années, savait qui était Lestrange. Son nom était auréolé de peur et terreur. Elle faisait partie des rares femmes mangemortes et était connue pour être une des plus ferventes fidèles du Seigneur des Ténèbres. Nul doute que sa prise de pouvoir marquerait le début d'une nouvelle ère pour Poudlard.

La cloche sonna, annonçant la fin du déjeuner et le début des cours. Mary se leva de la table des Serdaigles et se dirigea vers les sous-sols pour se rendre à son premier cours de la journée : Potions. C'était une matière qu'elle affectionnait. Elle n'était d'ailleurs pas mauvaise, comme dans tous les cours si elle s'en donnait la peine. Contrairement aux autres élèves, elle avait déjà eu l'occasion de rencontrer la nouvelle directrice des Serdaigles dans un entretien pour le moins embarrassant. Elle ne savait que penser de la femme en face d'elle. Elle semblait intelligente et fantasque tout en ayant un goût prononcé pour la musique. Ils furent d'ailleurs accueillit par de la musique en entrant dans la salle tandis qu'elle les observait s'installer en souriant. Elle prit place devant un chaudron à côté de Jellyka avec qui elle travaillait souvent en cours. Elle évitait de se placer auprès de Llew. Tout le monde dans l'école était désormais au courant qu'ils étaient ensemble mais ce n'était pas la peine de jouer les groupies pour autant. Elle n'aimait pas ça et était parfaitement heureuse de travailler avec son amie. Elle tenta de faire abstraction de regard noir qu'elle écopait. Sa réputation n'allait pas en s'améliorant ces derniers temps.

Heureusement, une fois tous les élèves arrivés, le cours ne tarda pas à commencer. Le professeur Madne avait une manière particulière de s'exprimer. On ne savait jamais si elle parlait pour elle-même ou si elle s'adressait à l'ensemble des élèves présents. Le doute fut permis un moment jusqu'à ce qu'elle demande à H de la rejoindre après le cours, puis apostrophe Llew lui demandant d'arrêter de chasser la Serdaigle. Elle ne savait même pas pourquoi elle était étonnée. Elle s'efforçait de ne pas se faire remarquer et Poudlard semblait mettre un point d'honneur à faire d'elle le centre des attentions, en particulier quand elle le désirait le moins. Le rouge lui monta aux joues et elle fit un effort surhumain pour ne pas enfuir sa tête entre ses mains. Elle n'avait qu'un seul désir, celui de se cacher six pieds sous terre. Soudain, le titre de la leçon inscrit au tableau lui sembla tout à fait fascinant et elle entreprit de le noter pour se donner un minimum de contenance.

"Cours n°3 — Théorie, Potions complexes: Veritaserum, Armortentia, Felix Felicis, Elixirs Eternels"

Dieu merci, le cours commençaient et elle pouvait se concentrer sur autre chose, c'est à dire la définition à donner à sur les potions complexes. Mary n’aimait pas beaucoup participer en cours. Elle préférait écouter les autres mais elle savait que c’était ce qu’on attendait d’elle. Aussi, une fois qu’elle en reçut l’autorisation, donna-t-elle la réponse qu’elle jugeait appropriée en espérant que ça ne soit pas la mauvaise.

« On parlera de potions complexes premièrement parce que leur niveau de difficulté est supérieure à celle étudié précédemment. On les nommera ainsi également parce que ce sont des potions qui contiennent plusieurs éléments divers et abstraits qui sont difficiles à saisir au premier abord mais qui, une fois mis ensemble, présente de nombreux rapports entre eux et forme un tout cohérent. »

La seconde question lui sembla plus facile aussi y répondit-elle en étant plus à l’aise : «  L’élixir éternel ou l’élixir de vie, n’existe plus depuis la destruction de la Pierre Philosophale de Nicolas Flammel. C’était elle, qui permettait de le fabriquer et qui transformait les métaux en or. »

Elle n’était pas sûre d’avoir donné la bonne réponse, ni même d’avoir donné la meilleure mais ça lui importait peu. Elle était là pour apprendre, se tromper, être corrigée. Pouvoir obtenir une des potions aux choix n’étaient qu’un bonus dont elle se souciait peu. Mary n’avait jamais eu l’esprit de compétition.

Spoiler:
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Llewelyn Mulciber
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Llewelyn Mulciber


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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  EmptyVen 31 Jan - 17:24


Plus moyen d'avoir la paix. Il s'était plus ou moins doucement habitué à ce qu'on le laisse tranquille, et le fait que ce ne soit plus vraiment le cas épuisait Llewelyn. Dans une certaine mesure il comprenait mieux ce que vivait Mary. Il en était particulièrement désolé, surtout pour elle, car lui avait les épaules larges, dans un sens, et malgré tout les remarques restaient très ponctuelles. Seul avantage qu'il trouvait à la situation, ils n'avaient plus besoin de se cacher mais ce n'était pas pour cela que c'était mieux. Sinon il évitait soigneusement – ou plutôt retardait – le moment où quelqu'un , qui que ce soit, Ariana, Wayland, Jill, Isaac, même si lui se prendrait volontiers un autre coup de poing dans la figure s'il ne s'estimait pas assez défiguré, viendrait lui demander des comptes. Même Sara, et pourtant, c'était elle qui était partie, semblait lui en vouloir. Ce n'est pas juste. D'un coté, il s'en voulait un peu aussi pour la Gryffondor, pas de s'être remis en couple, mais d'avoir été comme il était avec elle. Cependant, il allait mal, et ce n'était pas entièrement sa faute. Parfois Llewelyn aurait bien voulu que les gens mettent un peu leur orgueil de coté et essayent de s'occuper d'eux et pas des autres. Vivre en ermite lui aurait bien plus. Personne pour me causer des convenances. Le seul qui n'avait pas encore émis de jugement était sans doute Wayland. Oh, lui, il ne lui reprocherait rien, il ne jugerait pas, et bizarrement c'est ça qui le ferait culpabiliser...Parfois Llewelyn se demandait si son cerveau tournait vraiment normalement. Il savait déjà plus ou moins que la réponse était non, mais dans ce genre de moments, le problème lui semblait encore plus prononcé. La tempête arrive, je crois. Je ne pourrais pas survivre à la douleur, je ne pourrais pas la renvoyer derrière une porte close, détruire le monstre qui est là. Je peux le faire pour les autres, sauf pour moi même, parce que je suis Llewelyn Mulciber. Joli délire s'il en était. Souvent il se réveillait tot, et les yeux grands ouverts dans le noir, il fixait la nuit et attendait le jour. Son esprit dérivait alors à un point tel qu'il n'était plus sur de pouvoir le rattraper.

Cela dit, cela allait mieux. Sans doute parce qu'il était avec Mary, sans doute aussi parce que le contexte de Poudlard était meilleur. Valverde s'était tiré. Platt, la grand-mère de Wayland, lui semblait une femme plus juste, en tout cas moins sévère. L'atmosphère s'était considérablement détendue et ça se voyait rien qu'au petit déjeuner. Cela dit il n'avait pas vraiment envie de parler, là. Même Hugh, son frère cadet, pourtant seulement âgé de douze ans, semblait lui reprocher de sortir avec une sang mêlée. A vrai dire, Llewelyn éludait la question. Une partie de lui se foutait absolument de la nature du sang de Mary, tandis qu'une sorte de conscience puriste lui rappelait que ce qu'il faisait était proscrit et non autorisé. Du coup il évitait de s'interroger et de se prendre en défaut, les autres y suffisait bien. D'un coté, il regrettait, pour une fois, de ne pas avoir eu Ben à ses cotés. Son ainé lui avait raconté – bizarrement, qu'à lui et pas à ses parents – ses histoires d'école, et elles incluaient des filles qui n'étaient pas forcément de sang pur. Llew était persuadé que Benjamin lui ne l'aurait pas jugé. Mais Ben était un traitre et il ne voulait pas penser à lui.

Il n'avait pas envie d'aller en potion. C'était une matière qui l'intéressait peu. Globalement, Llewelyn ne s'intéressait que peu aux sujets où il était nul, ou moyen, ce qui l'empêchait de progresser et donc de trouver la matière intéressante. Il était plus facile de décider qu'un cours était chiant ou un prof peu sympathique que de reconnaître qu'il était mauvais ou limite. Enfin cela dit, il n'avait pas le choix que de y aller. Il traina pour la forme et arriva juste limite, comme toujours, et s'installa à coté de Wayland, qui sembla le regarder avec un air mi amusé, mi moqueur. Llewelyn commença :

« Le moindre commentaire, et je te jure que je..que je...fin je sais pas, mais no comment ! »

Avant de sortir le livre de potion. Il n'avait aucune envie non plus de voir la nouvelle professeur, Hildegarde Madne, qui lui paraissait du peu qu'il en avait vu, folle, bizarre, et musicale – cela dit Saint-John aussi. Mais plutot dans le rock.  Surtout, Mary lui avait parlé de son entretien avec elle, chose à laquelle il n'avait pu que compatir en espérant que ça n'aie pas d'autres conséquences. Mais comme toujours, il y en eut.

Ainsi il la trouva drole les cinq premières minutes où il la vit avant de la détester. Ou plus exactement, de ne pas en croire ses oreilles puis de la détester. Il ne dit rien, pas de réaction, ça ne paraissait, en surface, même pas l'avoir atteint, mais en réalité, il était réellement gêné, aussi bien pour lui que pour Mary. Ils auraient été seuls, il se serait immédiatemment levé pour s'excuser une nouvelle fois, mais ils ne l'étaient pas. Là, il avait juste envie de se tirer. Sourire crispé aux lèvres, il murmura à Wayland :

« Tu crois que je peux me tirer sans qu'elle le voit ? »

A défaut, il était hors de question qu'il participe à son cours non seulement parce qu'il n'y comprenait, mais aussi parce que, jugement définitif, il lui en voulait à mort.
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Mercurius H. Yakovsky
Date de naissance du joueur : 26/02/1992
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Mercurius H. Yakovsky


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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  EmptyVen 31 Jan - 20:34

Es tu en train de rêver H ? Es tu éveillé ? Est ce que tu penses être fou ? Penses tu que tout est sous contrôle ? Vis tu ?
Le réveil avait été haut en couleur, comme sorti d'un haut vol … très haut. Jamais on avait vu H aussi silencieux un matin, rien, pas un mot, un simple hochement de tête ou quelques poignées de main, trois fois rien. Ses pensées étaient toujours tournées vers son rêve, comme s'il en était prisonnier, comme s'il n'arrivait pas à en sortir.
Pourtant il aurait pu revivre. Gittens écrasé, Valverde parti, l'Elite pouvait reprendre ses droits, mais H n'en avait rien fait, il avait été discret, il avait été presque effacé.
Il avait accumulé une haine féroce, une envie de violence qui pouvait resurgir à tout instant, ça avait été le cas lors du duel officiel, il avait affirmé sa supériorité et prouvé qu'il n'était pas un élève comme les autres, qui pouvait en faire autant ? Ce duel avait été un moyen pour lui de ne pas se faire totalement oublié, de ne pas disparaître réellement.
Mais on connaissait H, il reviendrait rapidement à la tête de cavalerie.

Disait on que la nouvelle inquisitrice s'appelait Platt ? Et plutôt plate que platt à ce qu'on disait, qu'importait la nature de cette bonne femme, H s'en foutait. Il avait la dent dure et n'agissait que lorsqu'il n'y avait pas d'animation, elle allait devoir se bouger si elle ne voulait pas avoir l'Elite au cul … et on savait de quoi était capable le mouvement.
Il était vrai qu'en ce moment le groupe ne se portait pas bien, enfin, seul les membres le savaient. Mini-Mulci avait été largué par Groslolo, Bedan était tombée amoureuse, Witcher avait fricoté avec une sang-mêlé et H … H était devenu instable. Une bombe à retardement qui approchait de l'explosion. Ses voix se faisaient plus fortes, ses hallucinations devenaient parfois plus récurrentes et glauques, c'était le début de la fin.
Personne ne le savait, mais tôt ou tard, il allait avoir du mal à le dissimuler, si pour l'instant cela se manifestait par une certaine irritabilité, cela ne serait pas toujours le cas. Viendrait un moment où il faudrait trouver un remède … ou les calmer en leur donnant ce qu'elles demandaient. Ces filles ne savaient pas ce qu'elles lui demandaient …
Une vie pour une vie.

H déjeuna rapidement, ayant traîné pour s'habiller, il avait à peine eu le temps d'engloutir une demi-douzaine de toasts que la cloche retentissait.
C'était le début des cours. Concrètement, il ne savait pas ce qu'il avait et se contenta de suivre passivement le groupe qui se dirigeait vers les cachots. Alors c'était ça … potions ? Une matière que le lion n'appréciait guère depuis le départ du professeur Evans. En soi, c'était déjà un miracle qu'il ait eu son épreuve de Buse sachant qu'il avait été exclu de cours dès le premier par le professeur Green. Il avait les capacités pratiques et un sens du désordre qui fonctionnait particulièrement bien lorsqu'il s'agissait de faire un poison ou un truc pétatoire. En revanche pour le reste … c'était trop lui demander.
Sans trop faire de bruit, il entra dans la salle et se posa au fond à droite, comme d'habitude, n'ayant pas remarqué que le professeur avait changé de sexe et de coiffure. Aussi il ne l'écouta guère et préféra penser, réfléchir, faire le vide … méditer en somme.
Il ne tiqua même pas à la remarque fashion de la déjantée, lui qui était assez porté sur les fringues, cela pouvait choquer, toutefois il n'était plus vraiment lui même ces derniers temps, juste une ombre qui volait ci et là.

Lorsque la dame fit l'appel, le lion se contenta de lever la main pour répondre présent, ignorant que secrètement, elle allait s'intéresser à lui. Jusqu'à ce que ...

« Mercurius, petit lion, tu viendras me voir dans mon bureau ce soir, s'il-te-plaît.»

Il releva les yeux, à moitié tiré de sa rêverie alors qu'il assimilait les paroles. Une convocation dans son bureau ? Déjà ? Mais il n'avait rien fait, rien dit ! Ce n'était pas pour … CROM ! Une couguar, une vraie ! Quelle âge elle pouvait avoir celle là ? Oh elle devait en avoir vu des … bref, elle était bien plus mûres que tout ce qu'on pouvait trouver ici. En soi, elle n'était pas spécialement attirante, mais H n'était guère difficile, et pour rajouter une prof en plus d'une femme mûre à son palmarès il était présent. C'était étrange de lui proposer un plan comme ça devant tout le monde. Comme quoi, on pouvait vite être surpris par les gens, en bien comme en mal.
Et puis le 'petit lion' était particulièrement affectueux comme surnom, c'était vraiment pour lui faire du charme, à moins qu'elle ne soit très protectrice ? Non, ce n'était son boulot, elle n'était pas directrice des Gryffondors aux dernières nouvelles. H n'était pas exceptionnel en potions, alors il n'y avait qu'un plan cul qui pouvait justifier pareille attitude.
Le lion haussa les épaules et croisa les bras en répondant assez fort pour qu'elle l'entende :

« Pas d'soucis. »

Après quoi il retourna à son attitude passive, n'écoutant que d'une oreille discrète qu'elle racontait.

« Nous pouvons commencer ce grand cours magistral sur les potions Complexes. Nom abrupt en soi, c'est vrai. Vrai. Comme tout ce que nous voyons, le tout qui ne pourrait qu'être illusion d'optique réalisée par un sortilège puissant... Ce que je propose, c'est que le premier qui me fera une définition complète d'une telle notion se verra, au choix, confié une fiole d'un Veritaserum, d'un Felix Felicis ou d'un Armortencia. Avec mes indications les plus complètes, c'est sûr! Et si vous êtes autrechose que des ânes, vous expliquerez avec beauté pour quelle raison je ne vous offre pas un Elixir Eternel. N'est-ce pas? »

Le lion détourna le regard de la maîtresse des potions qui allait peut être perdre cette précision d'ailleurs. Oh il n'était pas le mieux placé pour répondre, d'une parce qu'il n'en avait guère l'envie, mais aussi parce qu'il ignorait la définition de Complexe. En gros ça voulait dire compliqué nan ? Et puis l'aspect philosophique … la difficulté était subjective après tout. Ça il le savait. Ce qui était simple pour lui en magie noire était difficile pour les autres, alors à quoi bon tenter de définir quelque chose de subjectif.

Aussi, H n'écouta pas une madame je sais tout et enquilla sur une réponse. Levant la main avant de recroiser les bras, il s'attarda sur la portée philosophique du terme complexe.

« Complexe renvoie à difficile, compliqué … ce qui rend le truc vachement subjectif. Y'a pas une seule définition de la complexité, elle dépend des caractéristiques de l'individu qui considère le terme, j'pense. Ce qui est complexe pour moi ne l'est ptête pas pour vous … et vice et versa. Tout ce qu'on peut dire c'est que ça renvoie directement à un déterminisme propre à l'individu qui peut décider de donner ou non cet adjectif, sachant qu'il s'agit d'une conception personnelle, le définir est relativement casse-gueule … sauf si on pose ça par rapport à une norme, mais dans ce cas faut la préciser ou qu'elle soit implicite. Là j'pense que vous voulez dire qu'elles sont tendues à saisir pour des six ou septième années. »

Vrai ou faux ? Il s'en foutait. Tout comme de recevoir les potions. En soi, son intervention n'avait rien d'utile, il avait seulement donné son avis sur un truc et il retournait donc à la pierre, à son siège qui n'avait absolument rien de philosophique lui.
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Isaac Bedan
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Isaac Bedan


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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  EmptySam 1 Fév - 16:16

Pour un retour en fanfare, c'était réussi. Après son altercation avec Llewellyn Mulciber, Isaac avait passé la majeure partie du week-end terré dans son dortoir, mais, le lundi venant, il avait bien fallu reprendre le chemin des salles de classe. Lorsqu'il avait pénétré pour la première fois dans la Grande Salle avec sa tête de catastrophe ferroviaire, il y avait eu un instant de silence alors que tous les regards se tournaient vers lui. Il fallait dire qu'une tête comme ça, ça détonnait un peu dans une école. Tout un côté de son visage, celui que Mulciber avait le plus mitraillé de coups de poing, était enflé et bleui. L’œil était d'ailleurs presque fermé, enfoui dans les chairs tuméfiées. Une lèvre fendue, l'arête du nez écorchée complétaient le tableau – sans parler de douleurs sourdes dans tous le corps. Cette petite salope de Mulciber ne l'avait pas loupé. Dix fois, vingt fois durant le week-end, Isaac l'avait maudit en silence, lui promettant une vengeance exemplaire. Il ne manquerait pas d'appuis pour cela, s'il le voulait ; tout le monde savait que Llewellyn était l'agresseur, et qu'il s'était permis de cogner un sien cousin pour un motif tout à fait condamnable... défendre Mary Kane, une sang-mêlé, qui plus est figurant en tête de la liste noire d'Ariana. On avait appris, du même coup, l'idylle entre Kane et Mulciber, et le jeune homme avait perdu tout crédit. Isaac avait pu se rendre compte de sa chance, en fin de compte ; il avait un moment considéré l'option Kane comme premier coup, elle avait refusé – point de départ de tout ce pataquès – et c'était finalement bien mieux comme ça. On savait qu'il lui avait touché les fesses, rien de plus, mais ce n'était pas grave. Beaucoup d'élèves parmi ceux qui comptaient partageaient plus ou moins l'opinion que les filles de sang-mêlé étaient plus ou moins à la disposition des jeunes mâles au sang pur, qu'elles n'avaient rien à y redire et que d'ailleurs, on se fichait éperdument de leur avis. Isaac n'avait fait que se comporter en petit puriste arrogant, rien de condamnable, alors que Mulciber, lui, frôlait la traîtrise à son sang. Sortir avec une sang-mêlé, casser la gueule d'un sang-pur, un cousin de surcroît, c'était se mettre au ban de la société estudiantine.

Il y aurait des retombées, à n'en pas douter. Désormais, personne ne pouvait ignorer ce qui s'était passé. Les professeurs, de leur table, avaient vu le visage meurtri d'Isaac Bedan ; on allait lui demander ce qui lui était arrivé, et que répondre ? Dire la vérité et laisser d'autres punir le coupable ? Mentir, se réserver la possibilité de se venger, mais protéger Mulciber ? Le nez dans sa tasse de café, Isaac réfléchissait à tout cela. Il n'avait guère mangé au petit déjeuner, la mâchoire encore trop douloureuse pour y prendre le moindre plaisir. Depuis deux jours, il mangeait peu, vivant de ce que Jill Witcher lui rapportait des cuisines. Elle s'était improvisée infirmière à Pré-au-Lard, mais, contre toute attente, avait conservé ce rôle une fois Isaac revenu à l'école. Jamais il n'aurait pensé qu'elle puisse s'intéresser à lui. Il n'était qu'un gamin pour elle, même si les différences s'estompaient avec le temps. En tout cas, c'était étrange de la savoir là, à veiller sur lui – étrange et inhabituellement agréable. C'était la première fois qu'une femme s'occupait ainsi du gamin, avec des gestes qui n'étaient pas ceux d'une mère mais ceux d'une... Il hésitait sur le terme. Amie ? C'était ridicule. Petite amie ? Précipité. Il n'y avait pas eu le moindre baiser entre eux, et pour cause : sa lèvre douloureuse le lui interdisait. Jill, tout simplement. Rien ne la définissait mieux que ce prénom qu'Isaac prononçait parfois comme un mot doux, par pure gourmandise. Jill, cela voulait tout dire à Poudlard. Elle était connue pour ses aventures, pour son charisme, pour sa beauté aussi, et elle s'inquiétait pour lui. Les autres garçons pourraient l'envier, lui-même n'osait trop y croire. Peut-être que le week-end fini, elle allait l'oublier, cesser de jouer à l'infirmière, lasse de ce petit garçon maladroit. Ce serait logique, finalement.

Pourtant, elle venait de prendre place près de lui au cours de potions, chassant d'un regard impérieux Jon qui s'apprêtait à s'asseoir. Le garçon adressa un signe de tête complice à son ami et changea de place ; certains, certaines surtout, observaient Jill, chaque changement de place étant dûment noté et interprété dans le microcosme de Poudlard. Cela équivalait presque à embrasser Isaac devant tout le monde. Lui se contenta de murmurer un « salut Jill » à sa nouvelle voisine en sortant ses affaires pour le cours.

Le professeur Madne commença son cours en tenant quelques propos incohérents, bien en phase avec le personnage, puis en prononçant une phrase qui tira un rictus de satisfaction à Isaac. Le gamin se tourna vers Mulciber qui, comme il s'y attendait, n'avait pas très bien pris la demande de l'enseignante et tirait positivement la gueule. Attends, bonhomme, attends un peu, ce n'est que le début, songea le Serpentard avec une sombre jubilation. Ça va être l'enfer pour toi, et tu ne pourras t'en prendre qu'à toi-même.

L'attention d'Isaac, un moment distraite par l'initiative de Jill, était pleinement revenue sur le professeur, par la grâce de cette petite pique destinée à Mulciber. Il ouvrit son cahier de potions et entreprit de calligraphier le titre de la leçon, tout en écoutant le cours. Chaque titre de chapitre faisait l'objet d'un traitement particulier, entre écriture et dessin. En règle générale, les cahiers de cours d'Isaac Bedan étaient parfaitement reconnaissables, entre ces titres spectaculaires et la présence fréquente de petits dessins dans les marges. En potions, ses cours étaient émaillés de petits croquis présentant l'état de la potion à tel moment de sa préparation, ou la manière précise de couper un ingrédient. Cela lui parlait bien plus qu'une phrase, et on le laissait faire.

Comme il crayonnait distraitement l'ombre des lettres, la voix de Mary Kane s'éleva pour répondre au professeur. Avant même qu'elle ait prononcé trois mots, Isaac jugea son intervention stupide, irrémédiablement stupide. Il échangea un bref regard avec Jill avant de se remettre à son titre, tandis que H répondait à son tour. Potions complexes... Le gamin réfléchissait à la question, tout en fignolant le R de « cours ». Des mélanges qui n'agissaient pas de la même manière sur tout le monde. Leur complexité provenait de leur lien intime avec le psychisme de chaque individu. L'Amortentia, par exemple, savait faire naître des sensations bien différentes selon la personne. C'était bien autre chose qu'une mixture basique, sans subtilité. On touchait là à l'essence même des potions, à leur action non pas sur le corps, mais sur l'esprit. Isaac ne leva cependant pas la main pour livrer aux autres le fruit de sa réflexion. Il ne participait guère en classe, sauf lorsqu'il était nommément interrogé. Parler devant tous ces gens ne lui disait rien, et encore moins ce matin-là, alors qu'il espérait seulement échapper aux regards curieux.
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Jill Witcher
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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  EmptySam 1 Fév - 23:06

Elle détestait les potions. Sans être mauvaise dans la matière, tout du moins pas réellement, Jill s'ennuyait là-dedans. Ce n'était pas pour rien qu'elle s'était arrangée pour planquer des extraits de poèmes dans son bouquin. Si on observait ses livres, en général, sur les pages blanches, on trouvait ses propres créations, plus ou moins vieilles et plus ou moins raturées, avec des correctifs et des fléches pour modifier la position d'un vers. Jill Witcher, concernant son travail, était une éternelle insatisfaite. Elle n'arrivait que très rarement au poème parfait, mais griffonner dans ses propres livres ne lui suffisait plus, si bien que finalement, elle avait fini par reprendre les carnets que ses parents lui avaient interdit d'acheter, et qu'elle écrivait dedans tout de même. Ainsi elle travaillait en ce moment sur un poème parlant de la déchéance – pourquoi ce thème, elle n'en savait elle même trop rien, mais comme elle appliquait la méthode de l'écriture automatique la plupart du temps, la Serpentard ne se posait pas trop de questions sur le sujet. Elle écrivait juste, et puis elle voyait ce que ça donnait. Bon, depuis ce week-end, elle n'avait pas eu l'occasion d'écrire beaucoup, s'étant arrêtée à trois vers, ce qui donnait approximativement « Pour qu'il rende cette âme / Il aurait fallu qu'ils l'acclament / Ou disparaissent en pleurant. ». Un bon début, pour une fois Jill en était relativement contente, mais elle n'avait pas eu le temps de travailler. La page du carnet restait désespérement blanche. Rien n'était plus exaspérant pour elle que cela. Jill n'avait pas beaucoup l'occasion d'écrire – jouer la pétasse était une activité qui nécessitait tout de même énormément de temps – alors si dans les rares moments où elle pouvait écrire elle ne produisait rien, elle se sentait désespérée. Déjà, normalement, elle n'avait pas le droit de le faire. Elle avait honte d'avoir outrepassé les règles posées par ses parents, car lorsqu'elle faisait quelque chose qui n'était pas digne de la jeune femme puriste qu'elle s'efforçait d'être pour qu'on la reconnaisse enfin un peu, elle se sentait toujours coupable. Mais ne pas écrire était trop dur pour elle. Peut-être qu'elle n'était pas douée, n'ayant jamais soumis ce qu'elle écrivait à quiconque, mais ça ne changeait finalement rien, elle écrivait et c'était tout.

Cela dit, Jill ne regrettait pas vraiment non plus de ne pas avoir écrit durant ce week-end. A vrai dire, pour une fois, elle n'avait pas pensé à un quelconque mec à ajouter à son tableau de chasse, chose rare, ni à ce qu'elle allait écrire, chose encore plus rare. Depuis qu'elle avait sauvé Isaac – enfin sauvé...disons qu'elle avait limité la casse, elle connaissait Llewelyn, il l'aurait tué sinon – elle avait plutôt continuer à s'occuper de lui. Sans trop savoir pourquoi au début...Enfin si. Elle avait du mal avec la violence et en réalité elle était beaucoup moins dure et moins méchante qu'elle n'y paraissait. Ca, elle laissait ça à Ariana. Peut-être était-elle moins tordue qu'elle n'y paraissait, mais jamais les coups de putes de Jill Witcher n'incluait la violence physique, si bien qu'elle méprisait autant Llew d'avoir cogné Isaac que les réactions qui suivraient inévitablement. Pour en revenir à Isaac lui même, au départ, c'était parce qu'il fallait que quelqu'un l'aide...pour la suite...elle ne savait pas trop. Enfin si, elle savait qu'elle allait se le taper à un moment ou un autre, mais ne savait pas si ce serait juste ça ou plus. Ca pouvait paraître trivial, mais chez elle c'était mieux que d'habitude et lorsqu'elle pensait à Isaac, c'était avec léger sourire, presque ravi. Au moins, malgré le fait qu'elle avait un rôle d'infirmière, elle l'avait pour elle toute seule, même si c'était frustrant de ne rien faire de plus...osé ? C'est à ça, bien plus qu'à son poème, qu'elle songeait en regagnant la grande salle pour petit-déjeuner avant d'aller en cours. Elle salua sa grand-mère d'un signe de tête et s'installa à coté de Megan. La nouvelle inquisition lui plaisait bien plus que l'ancienne, Jill détestait réciter des choses anti-poétiques au possible tot le matin. Maintenant elle pouvait à nouveau écrire à table, entre sa tasse de café et son bol de céréales. Elle aurait volontiers sécher le cours de potion mais ça non plus ce n'était pas possible. Plume à la main, elle écrivait d'un air décidé...tout du moins elle essayait lorsqu'elle aperçut Isaac entrer. Elle le gratifia d'un sourire et rangea le carnet, et reprit son petit-déjeuner en pensant à autre chose, le temps qu'elle mettrait pour le déshabiller par exemple...

« Jill, on y va...
- Pardon ? Oh, oui. J'arrive. »

Elle arriva en cours de potion pile à l'heure. D'habitude, elle aurait pris sa place auprès de Garry, mais cette fois elle se décida à faire autre chose et, impériale, chassa tous les obstacles – à savoir un sixième année dont elle n'avait pas retenu le nom entre elle et Isaac, et s'assit à coté de lui. Pour faire bonne mesure, elle l'embrassa sur la joue droite, celle qui avait le moins de bleu, ce qui n'empêcha pas le garçon d'avoir un léger tressaillement. Elle n'aurait su l'attribuer à la surprise ou à la douleur et se contenta d'un « pardon » avec un sourire d'excuse tout ce qu'il y avait de plus charmant.

Puis le cours commença. Comme d'habitude avec les profs de potions, qu'ils se foutent ou non de leurs élèves, elle décrocha très vite et finit par ressortir son carnet, qu'elle cala dans son livre pour paraître avoir l'air de suivre. Comme la prof interrogeait des gens elle se décida à le ranger avant que Madne n'aie la mauvaise idée de lui prendre au vol. Il valait mieux être prudente, dans le fond.
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Ariana Bedan
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Ariana Bedan


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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  EmptyDim 2 Fév - 21:17

-Je vais la tuer. Et lui aussi. Tous les deux. Ensemble. Hop, en amoureux.

Emma attrapa les épaules de sa sœur et la caressa doucement, essayant vainement de la calmer. Ariana, postée à la fenêtre d'une des nombreuses salles du cinquième étage de l'école de Sorcellerie où les deux jumelles traînaient assez souvent du fait que rien ne s'y passe jamais. Pas un cours, peu de passage. Il y avait bien eu quelques lynchages, mais lorsque l'on s'appelait Ariana Bedan, on ne risquait rien au sein de l'école Poudlard. Elle était là depuis trop longtemps pour qu'on s'attaque à elle, elle était trop bien positionnée pour qu'on ose s'attaquer à elle, elle avait bien trop de soutien pour qu'on imagine la renverser. Ariana était un pilier de l'école. Elle s'imaginait non pas seule à se poste, mais bien entourée. Il y avait H également, qui reflétait plutôt l'aspect barbare qui animait la nouvelle jeunesse sorcière. Elle avait tendance à dire que Jellyka était un pilier également. Plus instable sur le plan de l'Ordre, elle restait le reflet exact de cette envie de liberté. Liberté qui n'était jamais opposée au purisme, d'ailleurs, chez la Serpentard, bien au contraire, elle la considérait comme une conséquence direct du régime de Lord Voldemort et de son idéologie. Plus l'on bride le peuple, plus celui-ci se sent libre. Accablez le de libertés superficielles, et vous l’enchaînerez à ce qu'il pensera être cette même liberté. Au fond, sa vision était extrêmement prévisible. C'était celle d'une petite gamine endoctrinée depuis sa naissance capable de croire que Lord Voldemort était un bienfaiteur et qu'Eris Valverde était un bon Samaritain. Au fond, elle se rendait peut-être compte de son absolu stupidité quant à sa lucidité vis à vis du régime. Tout ceci n'avait ni queue ni tête. Elle s'en rendait peut-être compte – et encore – mais elle continuerait, coûte que coûte, à faire prévaloir ce purisme extrême dont elle était la fervente défenseure. Simplement par haine des autres, par jubilation de les voir souffrir. C'était une caractéristique qui prédominait de plus en plus chez elle. Cette capacité à voir chez les autres des sous-merde bonnes à être dominées, rien de plus. Elle se sentait supérieure, et elle l'était. Par son sang, son argent, ses titres, ses influences. Elle n'était pas n'importe qui, quiconque avait un minimum de logique saurait le reconnaître. Même les pires hypocrites de cette école de nouveaux endoctrinés étaient capables d'avoir peur de la position privilégiée de la Serpentard.

-Calme toi Ariana. On a potion, dépêche.
-NON ! Non je me calmerai pas ! Cette petite salope de sang-mêlé se croit chez elle ?! MERDE ! D'accord ?! Pour qui elle se prend celle-la... Emma, pour QUI ?! Wayland, puis Llewelyn ? Et Isaac par-dessus le marché ? Quelle créature immonde peut-elle être ? Et l'autre débile profond qui lui sert d'esclave ? Ils font la paire ces deux bouffons. Llewelyn a préféré souiller son sang, son honneur et sa famille pour une créature éphémère comme Kane ? Tant pis pour lui, il tombera avec. Je vais les réduire à néant, Emma.
-Tu ferais ça pour Isaac ? Toi ? Ariana Bedan?
-Pour lui ? Aha ! Si Isaac est incapable de se défendre seul, c'est pas mes affaires. Si il n'a aucun honneur, je m'en fous royal. Faut pas non plus que je la lui tienne pour pisser ? Qu'il se démerde, c'est lui qui a pensé trahir sa famille pour une souillure de la nature, pas moi. Non. Je vais pourrir Kane et son chien de garde par pure haine personnelle.

Ariana avait toujours eu le mérite d'être honnête avec sa sœur. Elle ne se cachait pas derrière des principes de façade. Kane était son ennemie personnelle par haine arbitraire. Rien de plus. Ce n'était pas par honneur vis à vis de Wayland. Ce n'était pas pour sa famille, ce n'était pas pour le purisme. C'était parce qu'elle la haïssait, sans fondement, tout simplement. Kane était assez stupide pour sous-estimer la colère d'Ariana. Vrai qu'il y avait de quoi douter de la Verte et Argent au premier abord. Mary avait joué avec le feu en continuant ses excursions avec des sangs-purs. Ariana avait laissé faire. Puis elle avait osé être à l'origine du lynchage d'Isaac. Qu'avait-elle en tête à cet instant ? Pensait-elle que rien n'arriverait en conséquence ? Que parce que la frappe venait de Llewelyn, on passerait l'éponge ? Qu'Isaac soit touché, ce n'était pas important. Qu'elle ose ordonner l'insulte physique à la famille Bedan qui, malgré tout, s'illustrait par le biais d'Isaac, c'était autre chose, et ça, elle n'était pas capable de laisser couler.
-Kane est suffisamment conne comme ça Ariana. Personne n'ose l'approcher de trop près depuis l'épisode Wayland. Pourquoi tu t'énerves comme ça?
-Oh ! Emma, me l'a fait pas à l'envers hein ! Pas toi, ça non ! Cette pute a voulu la guerre, je vais la lui donner, et crois moi qu'elle ne gagnera pas. On y va.

Elles quittèrent le cinquième étage ensemble, l'une à côté de l'autre, et rejoignirent des amis de l’Élite dans le hall de l'école. Dedans logeait Haytham qui n'était pas flanqué de son frère. Heureusement, le pauvre se serait fait incendier par sa cousine sans qu'il ne comprenne réellement pourquoi. Ariana était hystérique, folle si on voulait. Elle indiqua le sous-sol au reste du groupe qui la suivit. Elle était ainsi avec sa garde personnelle qui illustrait parfaitement sa supériorité sur les autres. Personne ne pouvait se permettre ceci, sauf H à la limite. Ils gagnèrent la salle de potion, et le groupe pénétra dans la classe. Ariana s'installa sans un mot à sa place, sa sœur à ses côtés, le reste de la bande un peu partout autour. Elle sortit ses affaires, ne prêta aucune attention au reste de la classe, pas même à Kane et Mulciber qu'elle ignora royalement. Elle fulminait de haine, mais rien ne semblait transparaître. Elle restait de marbre. Son visage trahissait toujours sa colère perpétuelle, mais rien d'inhabituel. Elle arracha un morceau de parchemin qu'elle gratta avec sa plume encrée tandis que le cours commençait doucement. La nouvelle professeur était un peu spécial, semblait stupide à un point inimaginable, mais compétente dans son domaine. C'était tout ce qui importait à Ariana, que le boulot soit fait. Du reste, qu'elle soit folle à lier, asociale, ou simplement abrutie par des années de vie à concocter des potions lui importait peu. Surtout aujourd'hui où elle avait autre chose à faire. Elle termina d'écrire son petit mot et le fit passer discrètement sans que le professeur ne le voit jusqu'à la table de Mercurius.

Tout y était indiquer, ses « ordres » même si c'était plus une proposition qui l'intéresserait. Elle le savait, le Lion ne passerait pas à côté. Eris Valverde était parti, pour un meilleur poste qui arrangeait d'autant plus Ariana. Maintenant c'était Platt, la grand-mère du petit ami de la Verte et Argent qui entrait en jeu. Autant dire que les attentes étaient différentes. Platt était sévère, tout autant que Valverde. Elle avait simplement une autre manière d'agir, de voir les choses. Elle voulait l'Ordre, la Discipline, et elle l'obtenait en laissant les élèves se faire la guerre entre eux. Elle détestait l'Elite, proprement, car c'était un affront au Seigneur des Ténèbres. Mais l'Inquisitrice considérait qu'en la laissant exister, elle finirait par s'auto-détruire. Elle avait rencontré Ariana pour cela. En la laissant agir à sa guise tant qu'elle rendait compte à Platt toutes les semaines sur la situation. Les lynchages devaient être discrets, et régulés par Ariana elle-même. Elle n'en avait parlé à personne pour le moment. Mais Kane serait la première à subir le gourou du renouveau de l'Elite. H serait le premier au courant, et suivrait le reste de Poudlard quand Mary aura subi la punition tant méritée pour ses insultes à la race supérieure à laquelle elle n'appartenait pas.

-H ? Sérieusement?
-Elle va comprendre sa douleur. Et lui aussi.
-Aha, j'ai tellement hâte!

Ariana eut un sourire amusé pour la première fois de la journée. Sa sœur était pire qu'elle. Elle savait juste cacher son plus noir aspect. Drôle de jeu auquel elles jouaient toutes les deux. Le professeur Madne se mit à lancer le cours officiellement, et Ariana prit note de ce qui devait être retenu. Elle écouta Mary parler sans piper mot. Elle ne voulait pas participer parce que les potions n'étaient pas son fort. Elle n'était une fin connaisseuse et puis, concrètement, elle avait bien d'autres problèmes en tête que ce qu'étaient « les potions ». A bon entendeur, elle les haïssait tous.
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Wayland Witcher
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Wayland Witcher


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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  EmptyLun 3 Fév - 10:03


Ce n'était pas comme s'il avait encore mal, mais finalement, si. Bon, Wayland ne pouvait nier qu'il allait mieux en effet, et pour preuve il en voulait qu'il n'avait plus besoin de cette fichue béquille, ce qui l'arrangeait tout de même foncièrement pas mal, mais mieux ne voulait pas dire bien. Tout du moins pas forcément. Et ici ce n'était pas du tout le cas. S'il avait pu se ravir d'avoir eu l'Ordre de Salazar, puisqu'après tout, il était la personne la plus jeune, mis à part Ariana, à l'avoir obtenu, la satisfaction n'avait pas duré bien longtemps puisque la fatigue l'avait rattrapé très vite, tout frimeur et content de lui qu'il était. Sans compter que toute cette histoire de hors-la-loi s'était bien vite trouvée éclipsée par d'autres rumeurs...la vie de Poudlard, de ce coté là, était tout ce qu'il y avait de plus active et l'on ne pouvait nier que les ragots allaient bon train. Lui essayait de ne pas trop s'en préoccuper, et finalement, ça ne l'intéressait réellement que très peu. Au risque de passer pour égoiste, bien que personnellement il ne jugeait pas utile de se justifier, ni de rendre compte de ses actes à quiconque, Wayland Witcher jugeait que ses propres problèmes passaient avant ceux des autres et que ces derniers pouvaient parfaitement aller se faire foutre, ce qu'ils ne se privaient d'ailleurs pas de faire. Il fallait bien l'admettre, il était d'une humeur des plus exécrables en ce moment, même s'il tentait de faire bonne figure. La fatigue jouait sur son mental, lui qui pourtant n'était pas spécialement pour être de mauvais caractère. Les interminables rendez-vous avec les guérisseurs n'aidaient pas non plus. Way les tenaient pour des tocards sachant à peine faire leur boulot et il les maudissait en permanence. Fussent-ils Eagle, son cousin, comme aujourd'hui.

« Et les potions ne te font rien ?
-M'abrutir, m'endormir, oui. Pas d'un bon sommeil. J'ai l'impression d'être épuisé en permanence.
-Et au niveau de la douleur ? C'est plus ou c'est moins ?
-Pareil.
-Tu craches encore du sang ? La fracture s'est résorbée, pourtant.
-C'est au niveau des poumons que j'ai mal, Victor. Même si je tousse moins, oui. »

L'autre nota et finit par lui redonner une nouvelle potion à prendre. Wayland haussa les épaules. Une de plus ou une de moins ne changeait rien pour lui, il avait l'impression d'être face à un marabout qui lui agitait des grigri à la figure, sans plus. En réalité, il savait bien que seul le temps permettrait à la douleur de s'estomper, encore que normalement, et ça aussi il le savait, il n'avait plus réellement de vraies blessures physiques. Mais c'était long et Way n'était pas spécialement quelqu'un de patient. Puis très franchement, la douleur le harcelait en permanence. Seule séquelle réelle de son affrontement avec Benjamin Mulciber, elle le réveillait la nuit, le maintenait légérement vouté en permanence. La journée se passait lentement car l'épuisement le guettait et il lui semblait parfois être une véritable loque. Ce n'était que par période, car même cela, comme les quintes de toux sanglantes qui le ravageaient, tendait à s'espacer, peu à peu, et à certains moments il parvenait à oublier qu'il avait mal. Jusqu'au moment où il riait un peu trop et où le pic de souffrance revenait l'agacer du coté droit. Du calme et du repos, voilà ce qu'il lui fallait, disaient les guérisseurs.

Cela faisait doucement rire Wayland. Car du calme et du repos, à Poudlard, il n'y en avait pas tant que ça. Il s'était toujours demandé si lui même n'avait pas un problème : sans doute sa vision du monde était-elle trop différente pour qu'il apprécie réellement ou/et comprenne le monde à sa juste valeur, mais Wayland Witcher commençait réellement à se demander si ce n'était pas le monde autour de lui qui devenait bizarre. Voire même totalement barré. Il jeta un œil à sa montre. Déjà, il avait du sauter le petit déjeuner pour aller voir ce foutu guérisseur, tout ça pour qu'il lui annonce qu'il ne pouvait rien pour lui, mais maintenant il allait être en retard en cours de potion. Coup de chance, sa montre ne devait pas être à l'heure, car il arriva à une heure plus que correcte et put s'asseoir tranquillement. Il observa d'un œil distrait Ariana, qui devait encore fomenter une vengeance sordide à propos de Llewelyn et de Mary...il leva les yeux au ciel. Tout le monde l'emmerdait, finalement. Peut-être avec une certaine injustice, Wayland avait décidé de renvoyer tout le monde dos à dos et ne pas chercher plus loin. La violence l'excédait profondément, qu'elle soit justifiée ou non d'ailleurs. C'était la négation pure du dialogue et de l'ordre. La victoire de la bête sur l'homme, la victoire de l'instinct sur le cerveau, alors que selon Wayland le purisme – dont tout le monde, du moins les Bedan, Llewelyn et Mary ne devant pas prétendre servir grand chose mis à part la connerie,  se revendiquait dans cette histoire – était justement la victoire de la raison sur l'animal...Bref, tout ça l'emmerdait au plus haut point, il jugeait totalement minable tout ce qu'il se passait et refusait obstinément de donner une quelconque opinion sur quoi que ce soit. D'ailleurs il avait laissé Ariana pousser les hauts cris sans plus de réactions ça pendant tout le week-end. D'une elle n'avait pas besoin de lui pour se venger, de deux elle n'avait pas besoin de lui pour partir en vrille. Décidé à ne pas être une fois de plus sur la liste des dommages collatéraux à cause des conneries des autres, le Serdaigle avait choisi la solution qui lui semblait la moins sotte, à savoir ne rien dire et attendre que l'orage passe. D'ailleurs ça avait du excéder Ariana au plus haut point, ce qui expliquait sans doute pourquoi elle s'était installée trois rangs plus loin...

Cela dit, Llewelyn ne valait guère mieux, voire même il était pire. Oui en fait ça devait être pire...ou alors c'était plus con. Oui, c'était surtout très con. On pouvait dire qu'il avait fait un sacré strike : coucher avec une sang mêlée (fusse-t-elle Mary, ça ne changeait rien) et cogner un cousin...Wayland hésitait sur la connerie ou la folie. Avec Llewelyn il penchait pour l'absence de réflexion, mais comme personne, sauf lui, ne semblait réfléchir – la preuve en était, il était le seul de la sorte de bande improbable qu'ils devaient former qui n'avait pas d'emmerdes. Globalement, on pouvait imputer ça au fait qu'il était un Mulciber et qu'ils étaient tous stupides, mais entre lui et son connard de frère hors la loi, ils commençaient tous sérieusement à l'agacer à devenir dingue – car pour Wayland, Llewelyn était au moins aussi taré que Limonkov. Enfin peut-être pas, mais il était au moins bien idiot. Il n'avait pas fait attention, d'ailleurs, qu'il s'était installé à coté de lui, pensant plutot qu'il s'agissait de Jill.

« Tu vas faire quoi ? Me bégayer à la figure ? Ou me casser la gueule ? Rien de tout ça ? J'espère bien. Tu crois pas que vous avez assez fait de conneries comme ça, tous autant que vous êtes ? Mais le pire, c'est que vous pourriez continuer longtemps, en plus ! Parce que ça va continuer, ça tu peux en être sur, vu comment tu l'as cherché. T'es juste con ou suicidaire, mon vieux ? Les deux ? Tu sais pas, hein ? Ouais, c'est bien ça le pire. T'en sais juste rien, et les autres sauront pas plus pourquoi ils te cognent dessus, mais juste parce que c'est tellement cool de cogner un pauvre type parce qu'après on se fait cogner soit même, parce que ouais, c'est tellement sympa d'avoir des emmerdes ! Vous avez rien d'autre à faire, tous, que de vous tabasser ? De pourrir la vie à des gens qui n'ont rien demander à personne ? Parce que c'est ça que vous faites et pas autre ch... »

Une violente quinte de toux le prit sous le regard un peu halluciné de tous les gens à sa portée et qui l'avaient entendu monter progressivement en puissance. Finalement, il réalisa qu'il n'écoutait pas le cours. Il était passé totalement à coté de la folie de la prof, mais qu'importait. Wayland se foutait totalement des potions. A nouveau, il cracha un peu de sang, ce qui le laissa épuisé et encore plus haineux. Il leur balança un regard excédé et proprement détestable :

« Qu'est-ce que vous regardez tous ? Foutez moi la paix. Quant à toi, t'as cherché maintenant t'assumes, que ce soit les profs ou ta propre famille, parce que oui, c'est ta propre famille que t'insultes, au cas où tu l'aurais pas remarqué. Non tu réponds pas. La ferme, Llewelyn. La ferme. »

Il n'avait pas envie de parler. Il était dur avec lui, mais il méprisait tout autant les représailles qu'il allait subir, lui et Mary aussi. Simplement, il ne pouvait pas les arrêter, alors tant bien que mal, vaille que vaille et coute que coute, il essayait de les justifier. Et ce n'était pas plus facile.

Maintenant, il avait bien du se faire remarquer par la prof. Qu'importait. Si elle lui collait une retenue, il aurait une vrai bonne raison de casser la gueule à Llewelyn.
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Samantha Isabella Willow
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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  EmptyLun 3 Fév - 11:27

« T'es sûre que ça va aller ? »

Liz leva les yeux au ciel et réprima un soupir.

« Ne t'en fais pas, Nickie. Je ne suis quand même pas à l'article de la mort. Et puis, si je ne me sens vraiment pas bien, j'irai faire un tour à l'infirmerie. Elle posa son regard sur ses deux amies avant de conclure dans un doux sourire : Ne vous en faites pas pour moi. Je suis certaine que, après une journée de repose, ça ira beaucoup mieux. Puis, après un coup d'œil à l'horloge de la salle commune : Mais dépêchez-vous, vous allez arriver en retard. Et n'oubliez pas de me garder une place dans la Grande Salle à midi ! »

Sur un dernier sourire, la jeune fille regagna les dortoirs tandis que ses amies quittaient la salle commune en silence. Même si aucune d'entre elles ne l'avait formulé explicitement, toutes deux savaient pertinemment que Lizzy n'aurait jamais manqué une journée entière de cours si elle n'avait pas eu une raison vraiment valable. Depuis quelques jours déjà, elle ne semblait pas très en forme, encore plus pâle et muette que de coutume. Aussi lorsque, ce matin-là, elle leur avait annoncé tout de go qu'elle jugeait préférable pour elle de rester au lit, elles avaient été plus inquiètes qu'étonnées. Et, à présent, Samantha espérait surtout qu'elles ne la retrouveraient pas encore plus malade le soir venu.

Leur trajet jusqu'à la salle de classe de potions se déroula sans que Nickie décroche le moindre mot, fait rarissime qui traduisait bien sa préoccupation pour l'état de santé de leur amie. Il s'agissait de leur premier cours de la journée et, si les potions n'étaient pas la matière préférée de Samantha, elle avait résolu de prendre des notes consciencieusement afin que Liz puisse rattraper les notions qu'elle avait manquées. Sans compter qu'il s'agissait de leur première heure avant leur nouveau professeur, une dénommée Madne que la Gryffondor avait déjà croisée une ou deux fois dans les couloirs – à vrai dire, elle se souvenait principalement d'une paire de lunettes ainsi que d'une chevelure orange. En effet, le départ de Valverde, nommé au poste d'Intendant du Royaume-Uni, et l'arrivée d'Eleonore Platt en tant qu'Inquisitrice de Poudlard avait amené quelques changements dans le corps enseignant. De toute évidence, Hildegarde Madne en faisait partie.

Lorsque Samantha entra dans la pièce à la suite de son amie, la plupart des élèves étaient déjà arrivés. De la musique classique résonnait en fond sonore et leur professeur de potion, délicatement appuyée à son bureau, posait sur les étudiants un regard calme tout en terminant une cigarette déjà à moitié consumée. Les deux Gryffondors s'installèrent à leur place habituelle, au troisième rang, prêt de la fenêtre pour Nickie. Quelques instants plus tard, le cours débuta. Madne avait une étrange façon de s'exprimer, parlant avec une voix tout d'abord rêveuse qui se chargea bientôt de tension. Son amie s'agita à son côté et, comme Samantha tournait la tête pour croiser son regard, cette dernière écarquilla les yeux en articulant silencieusement « Zarbi ! ». Puis l'enseignante interpella un certain nombre d'élèves, dont Mercurius et Mulciber. La jeune fille se retourna légèrement sur sa chaise pour observer le Serpentard qui, sourire crispé aux lèvres, souffla quelque chose à l'oreille de son voisin de table. De son côté, Mary, les joues en feu, plongea le visage dans la liasse de parchemins posés devant elle. Samantha fronça les sourcils avant de se redresser. Elle ne comprenait pas. Mulciber et Mary n'étaient-ils pas censés se détester ? Sauf que, visiblement, si cela avait été le cas à un moment, ça ne l'était plus. Elle avait commencé à se poser des questions quand elle les avait vus ensemble lors du duel opposant le H et Alexander. D'ordinaire, la jeune femme n'était pas d'une intense curiosité. Il y avait certaines choses qui l'intéressaient, d'autres non. Et, dans tous les cas, elle n'était pas spécialement indiscrète. Mais cette histoire l'intriguait – vraiment. Évidemment, elle aurait pu interroger Nickie, qui paraissait être toujours au courant du moindre ragot qui courait dans les couloirs du château, mais elle ne voulait pas baser ses connaissances sur des rumeurs. Le mieux était encore de l'apprendre de la personne concernée.

La voix de la professeur la tira de ses pensées. Elle leur posa une série de questions avec, à la clé, une potion choisie par celui qui aurait le mieux répondu à ses interrogations. Une main se leva – Mary. Samantha l'écouta prendre la parole, puis Mercurius répondit à son tour tandis qu'elle-même se saisissait de sa plume pour tracer sur son parchemin l'intitulé du cours de la journée. Participer en classe ne la tentait guère, et elle laissait volontiers les autres élèves se charger de satisfaire la prof' – et, du même coup, remporter peut-être la récompense promise.
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Nash Collins
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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  EmptyMer 5 Fév - 13:40

Le cours de potion avait débuté depuis une bonne dizaine de minutes. Il semblerait que le cours d'aujourd'hui ne soit pas des plus passionnants aux yeux de Nash Collins. Ce dernier s'occupait comme il le pouvait s'attachant à gratter avec sa plume le titre de la leçon du jour ainsi que les diverses informations qui pouvaient apparaître sur le tableau. C'était bien là son unique activité car dès qu'il en était au même niveau que la plume magique du tableau, le jeune Aigle ne pouvait s'empêcher de griffonner sur son parchemin : un vif d'or, parfois un ou deux chaudrons et d'autres fantaisies pour décorer et s'occuper. Bien sur, le Serdaigle s'empressait de tout faire disparaitre d'un coup de gomme de Monsieur Gloufida mais bientôt d'autres dessins reviendraient.

De toute façon, sa voisine n'était autre que sa sœur et celle-ci écoutait attentivement pour eux deux. Après tout, c'était toujours ainsi que le duo avait fonctionné, Tysha était celle qui s'occupait d'écouter et lui appliquer les conseils voir les ordres de celle-ci. Il n'était pas de ceux qui prenaient la parole, répondaient aux questions, non cela ne l'intéressait pas. Il ne perturbait pas non plus le cours et restait sagement dans son coin. De temps à autre, il levait les yeux vers les quelques garçons de la classe pour s'assurer qu'aucun n'en profitait pour jeter des regards un peu trop insistants sur Tysha.

Un des élèves était d'ailleurs bien peu discret, il s'agissait de Witcher. Lui non plus ne semblait pas intéressé par ce cours mais faisait tout pour se faire remarquer. Lui, il allait certainement passer un sale moment car il est quasi impossible que la professeur ne s'aperçoive pas de son manège. Finalement, cela risquait d'être plus intéressant que prévu s'il y avait un peu d'agitation.

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