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Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes

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Jellyka Rose
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Jellyka Rose


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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  - Page 2 EmptySam 8 Fév - 17:26

Le cours de potion. Bien le seul cours où Jellyka arrivait bien en avance. Oh pas parce que ce cours l’intéressât plus que les autres -ce qui signifiait tout de même que ce cours l’intéressait déjà beaucoup- mais simplement parce qu’il n’y avait rien de mieux que de ne pas se retrouver en hauteur. Mieux elle était sous le sol. Il fallait des plaisirs simples dans la vie, celui de retrouver le calme d’un sous-sol -sa propre chambre chez elle était au sous-sol- en était un. Elle devait en vérité bien être la seule élève à ressentir du calme dans cette salle de classe. En effet au fur et à mesure que les gens rentraient une sorte de tension s’installait.

Jellyka plongée dans un ouvrage en attendant que la prof arrive leva à peine la tête quand Mary s’assit à côté d’elle. Contrairement à beaucoup d’élève… d’accord contrairement à la quasi totalité des élèves, elle adressait encore la parole à Mary c’était juste qu’elle l’avait déjà salué ce matin dans le dortoir et le fait qu’elle s’assoit là n’avait rien d’extraordinaire car cela commençait à faire quelques temps que les deux avaient fini par se mettre ensemble pour tout ce qui était à faire en binôme. Cela s’était fait un peu comme cela au début malgré qu’elles aient déjà discuté ensemble une fois. Jellyka n’avait plus de binôme après que les choses se soient définitivement finis avec Dia et Mary non plus. Jellyka n’avait rien contre Mary et la trouvait même assez sympa et ce que Mary trouvait à Jellyka… ça elle ne le savait pas.

La question était plutôt de savoir pourquoi Jellyka qui fuyait les ennuis comme la peste restait encore maintenant avec Mary malgré qu’elle enchaine les évènements qui l’enfonçait dans la mouise notamment et surtout aux yeux d’Ariana qui était un peu la seule personne qui avait une réelle importance aux yeux de Lily. Ce n’était pas que Lily se sentait au-dessus de tout cela, qu’elle se sentait intouchable. Loin de là, même si Jellyka partait toujours du principe qu’il y avait un moyen de se sortir de la merde, elle préférait ne pas en arriver là tout simplement parce qu’elle était bien consciente qu’elle pouvait y tomber facilement. Mais elle avait ce mélange d’esprit de contradiction et d’autonomie qui faisait qu’elle ne se faisait qu’un avis par elle-même et elle n’avait toujours rien à reprocher à la miss avec qui elle commençait de plus en plus à bien s’entendre -il fallait dire que c’était aussi la seule personne à qui elle parlait régulièrement.

Evidemment elle avait entendu parler de l’affaire, il fallait être sourd pour que ce ne soit pas le cas et même si elle passait la plupart de son temps seule, le fait de vivre dans son école et même d’aller en cours obligeait à avoir plus de moments en communauté que seul qu’on le veuille ou non. Mais pour Jellyka ces histoires de culs ou de coeurs ça lui passait loin dessus de la tête. Oui elle n’y comprenait rien, non elle n’était jamais tombée amoureuse inutile de lui jeter ce regard là, non elle ne s’était jamais intéressée à un garçon ou même à une fille. Etait-ce parce qu’il n’y avait que la magie qui ne trouvait grâce à ses yeux ? Pour elle il était clair que la raison se trouvait là et à vrai dire elle ne se posait pas plus la question que cela. Mais ce n’était pas vrai. C’était comme pour les amitiés ou la famille, sans le savoir consciemment, elle se coupait des autres mais le fait était qu’elle appréciait Ariana et cela tout seul prouvait donc qu’elle pouvait comme toute autre personne s’intéresser à autre chose. Mais comme elle ne faisait pas d’efforts et que quasiment personne n’avait jamais rien trouvé d’intéressant en elle pour la percer à jour, les choses demeuraient telle qu’elle.

Alors oui même malgré cette histoire de sang mêlé, sang pur, tout cela lui passait au dessus de la tête. Franchement qui croyait qu’une histoire entre deux ados dureraient ? L’amour et compagnie c’était juste de la poudre au yeux et au moindre coup de vent ça partirait en fumée, voià ce qu’il en était. Aussi elle continuait à s’occuper des choses qui lui semblaient importantes.

Comme apprendre de nouvelles choses en potion tiens. Encore une nouvelle prof d’ailleurs. Et ça c’était préoccupant. Ne devrait-on pas se demander les éventuels trous dans le programme, les éventuelles lacunes, le manque de suivis que cela créait pour les élèves ? Jellyka voulait engloutir le plus de connaissances possibles, se les approprier pour mieux les réutiliser mais le pouvait-elle dans de telles conditions ? Evidemment à priori le professeur était compétent, surtout s’ils avaient jugé préférable de le changer même en plein cours de l’année -à moins qu’il ne soit arrivé quelque chose à l’ancien rien n’était moins sûr. Oh certes en l’occurrence la femme s’avérait être quelque peu… originale. Mais tant qu’elle connaissait son métier, qu’elle savait leur apporter des choses, Jellyka ne s’en plaignait pas au contraire, cela rajoutait un peu de piments à la chose. Evidemment il était difficile de comprendre les attentes des originaux mais Jellyka remplissait d’abord ses propres attentes avant de coller parfaitement à celles du professeur. Mais comme un professeur à priori attendait d’eux qu’ils sachent s’en sortir et plus dans leur matière et que Jellyka ne demandait que cela, généralement elle collait.

Mary a ses côtés entrepris de répondre la première à la question et Jellyka sans complexe aucun lui souffla juste avant que le Gryffondor réponde à son tour :


“Si tu gagnes une potion, tu m’en fileras ?”

Mettre la main sur une de ces petites choses que l’on n’obtenait pas facilement n’était pas de refus. Pas pour s’en servir non mais plus pour l’étudier, voir ce que l’on pouvait faire avec. Toujours plus loin. C’était son problème, vouloir toujours aller plus loin. Et jamais pour gagner une puissance personnelle, non c’était vraiment ce simple intérêt de pousser la magie toujours un peu plus loin que ce qui avait été atteint. Rester sur les acquis actuels ne l’intéressait pas, elle voulait toujours apprendre plus oui mais pour continuer pas pour s’arrêter sur ce qu’elle avait appris.

Toutefois Jellyka n’était pas du genre à se tourner les pouces pendant que les autres faisaient et même si elle n’était pas particulièrement fan de prendre la parole en classe, elle prenait généralement la peine de répondre si elle avait quelque chose à dire. En l’occurrence elle bloquait un peu sur la première question. Des réponses intéressantes chacune à leur niveau avaient été apportées et elle-même voyait bien des éléments supplémentaires lui parcourir l’esprit mais ils ne touchaient chaque fois que une ou deux des potions mais jamais l’ensemble, elle ne pouvait donc pas faire de généralité.

Aussi se contenta-t-elle de rebondir sur la réponse de Mary à la deuxième question :


“La Pierre Philosophale a été détruite oui mais si Nicolas Flamel a réussi à la créer, il n’est pas impossible que quelqu’un d’autre y parvienne même si c’est peu probable surtout que je doute qu’après avoir détruit la pierre, Nicolas Flamel ait laissé la moindre trace de ses recherches. Toutefois je pense que si vous aviez un tel élixir soit vous le garderiez pour vous soit vous le donneriez à quelqu’un que vous avez vraiment identifié comme le méritant et je ne pense pas que simplement répondre à une telle question n’accorde un si grand mérite. D’autant plus qu’un élève a encore à priori un bon bout de temps avant d’avoir l’utilité d’un tel elixir.”

Après on avait à faire à une originale, qui sait ce qu’elle pouvait réellement juger, après tout Jellyka état sûre que bien des gens auraient aimé avoir un tel élixir en main que ce soit pour le futur pour prolonger sa vie ou pour maintenant si on était comme elle et que l’on avait envie d’étudier la chose… bon d’accord elle était sans doute une des rares personnes sur cette terre qui utiliserait un élixir de vie pour l’étudier et après ? Ce n’était pas comme si elle avait envie de le gâcher. Elle attendrait autant d’années qu’il faudrait si elle en avait pour être prête à le faire, elle ne le ferait pas comme cela du jour au lendemain évidemment qu’elle risquait plus de tout gâcher qu’autre chose en y allant comme une bourrine. Ça ça allait bien avec les chocogrenouilles et autre matériel -plus utile tout de même- qu’elle pouvait obtenir en grande quantité et sans limitation.
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Pr Hildegarde M. Madne
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Pr Hildegarde M. Madne


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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  - Page 2 EmptySam 8 Fév - 20:32

L'immensité de cette basse cour, où toutes ces poules jacassaient en pensant être autre chose que de futurs poulets dans un four, était d'un comique risible. Hildegarde les observait, avec un léger sourire qui oscillait entre la pitié et la douceur. Quelle bande d'innocentes créatures qui pensaient avoir tout compris au monde! Elle avait toujours eu beaucoup d'attachement pour ses étudiants lorsqu'elle était professeur aux Universités de Genève puis de Londres. Elle voulait leur prendre la main et les mener vers le but qu'ils s'étaient fixer. Les guider, les observer, les aider à mieux percevoir les obstacles afin qu'ils les surpassent à leur manière. Elle était possessive avec ceux-ci, n'hésitant pas parfois à faire de vraies crises de jalousie lorsque ces derniers ne lui rendaient pas son attachement. Cela pouvait tomber dans l'extrême, quelques fois, bien que jamais elle n'avait eu de mauvaises intentions. Ils étaient si idiots, parfois, que de croire que le monde tomberait à leurs pieds lorsqu'ils sortiraient des inutiles salles de cours. Quant à ceux qui savaient qu'il faudrait un jour se battre, ils ne se basaient sur rien et ne prenaient pas ce qui leur serait utile pour la dite bataille. Autrement dit, Hildegarde se trouvait devant des savants sans savoir comment l'être et des ignorants qui se pensaient savants. Quelle délicate assemblée.
Elle s'y revoyait, à leur âge. Assise derrière ces mêmes tables. Elles n'avaient pas changé, pas plus que la salle de classe. Les chaudrons étaient toujours les mêmes, comme pour montrer aux mortels qu'ils resteraient éternels alors qu'eux, ils n'étaient que de passage dans ce monde. Ils étaient les volcans de cette salle de classe devenue microcosme. Et elle, elle se souvenait de Slughorn, de ses divagations, de son savoir et son expérience. Elle se rappelait noter le moindre petit mouvement de ce dernier, dans sa marge. Elle n'aurait pas pu le faire, maintenant, devant tous ces élèves de Poudlard. C'était à eux de le faire. D'observer, de comprendre.

Le cours débutait. L'art des potions demandait une maîtrise parfaite de sa théorie. Tout comme l'acteur devait maîtriser son texte, on devait connaître les ingrédients et leurs propriétés. Savoir ce que faisait de l'éllébore jointe à du foie de rat, ou ce que l'asphodèle avait d'importante dans le Philtre de Mort-Vivante. Hildegarde connaissait tout cela. Elle avait tout essayé, repoussé les limites de cette science des potionnistes. Afin d'en retirer la substantifique moelle, elle avait poussé chaque potion, chaque plante, chaque ingrédient jusqu'à ses retranchements. Elle était partie à la quête de l'essence même des choses. De leur plus belles manifestations. Elle voulait que chaque potion montre sa plus profonde capacité. Qu'elle vive dans une expression d'elle-même plus que sublime et belle. Elle voulait l'Art et la Beauté pour cette science que beaucoup ne maîtrisaient pas. Il y avait toute une histoire des Potions, une pratique de cette science faite depuis des siècles par des personnes plus qu'amoureuses de celles-ci.
Et eux, ils étaient là. Profanes de l'art des potions, s'ennuyant à mourir dans une vie qu'ils ne comprenaient qu'à peine. Ils cherchaient des occupations à leur ennui au lieu de se tourner vers eux-même. Chercher à se comprendre. Tester ses limites pour mieux les faire ressortir et ensuite trouver l'harmonie. Hildegarde avait de la pitié pour eux, tout comme elle en avait de l'indulgence. Elle voulait les aider à se trouver et à s'équilibrer. Elle voulait leur montrer, qu'au fond, cela n'avait aucune importance qu'ils s'intéressassent aux potions ou à d'autres cours. Elle voulait d'eux un équilibre, une définition de leur être. Elle voulait que l'un se comprît, que l'autre s'équilibrât. Si parmi toute cette assemblée, un ou deux se trouvaient intéressés par les Potions, c'était tant mieux. Pour savoir, ils devaient tester. Et endormis comme cela, ils n'iraient nulle part.

Le petit Witcher fit de cette histoire d'amour un mélodrame presque touchant. Elle posa son regard sur le spectacle oral et presque touchant de ce petit bout d'homme. Presque touchant, évidemment, puisqu'il n'avait rien connu encore à la vie. Même pas vingt années qu'il se croyait déjà le nouveau Dumbledore martyre ayant tout connu avant tout le monde. Quel beau petit veau qui se croyait déjà taureau.
Certains n'aimaient pas cette manière que les adolescents et jeunes adultes avaient de faire de leur petit quotidien de vrais drames universels. Hildegarde, elle, les trouvait touchants dans cette expression de leur être. Mais autant dire tout de suite que cela n'avait strictement aucun rapport avec le cours de Potions Magiques. Elle était compatissante, à l'écoute, douce et calme. Elle s'emportait facilement dans les drames intimes et privés de chacun. Mais cela se passait en dehors des Potions. Car les Potions restaient son existence, son essence même. Elle refusait toute forme d'insulte vis à vis de cette science. Qu'ils sortent régler leurs débiles problèmes dehors, ces imbéciles. Qu'ils aillent se faire vider les entrailles par Eleonore qui marcherait dans leur sang avec ses talons aiguilles. Qu'ils aillent hurler leur mal-être face aux Brigadiers qui leur retournerait une claque si grosse qu'ils en perdraient une bonne partie de leur dent. Mais qu'ils n'empêchent pas l'art des Potions de s'exprimer dans cette classe, auquel cas risquerait-elle de devenir violente. Et cela, Pembie et Martin, ces chers anciens adjoints à la Direction du Département des Potions à l'Université de Genève s'en souvenaient. Ceux-là même qui avaient tout fait pour qu'elle ne soit pas nommée à la Présidence de l'Université et qu'elle soit même obligée de la quitter. Les lâches! Ils s'en souvenaient. Ou plutôt, leurs membres qu'elle s'était appliquée à découper alors qu'ils étaient encore sous l'effet de la potion paralysante s'en souvenaient. Elle était intraitable avec ceux qui lui manquaient de respect. Witcher ou non.

« Bravo! Bravo! Nous avons notre nouveau Albert Victor Bramble! Elle s'était levée de son fauteuil, cigarette entre les deux doigts et s'approchait de Witcher qui venait de réaliser son plus beau numéro de mélodrame. Mon doux petit agneau, tu sais, lorsque l'on hurle comme une vache en plein accouchement, il ne faut pas s'étonner que tout le monde te regarde. J'en ai connu des comme toi. Prestidigitateurs qui venaient gueuler à tout va qu'ils proposaient la bonne aventure et qui se plaignaient ensuite d'avoir un régiment de personne qui leur reprochaient de leur avoir promis qu'une poignée de sable. Lorsqu'un roitelet braille à tout va qu'il veut gouverner tel un Empereur, sa tête finit décrochée de ses deux petites épaules. Souviens-t-en. Mais, elle venait de parler avec vitesse, sans prendre sa respiration, avec une voix douce et presque chuchotante, j'en conviens, le drame mérite applaudissements et larmes. Pleurons, pleurons, sur le malheureux Witcher. Pleurons! Femmes, lacerez-vous les joues, hommes déposez les armes et pliez le genoux! Et nous autres, spectateurs transis, hurlons notre admiration! »

Elle fit un sourire à Witcher, le petit louveteau. Elle venait de parler avec une douceur de voix assez remarquable. A certains moments le ton avait été plus accéléré, plus dramatique. Mais dans l'ensemble, il avait préservé une teinte presque silencieuse et mélodieuse. Telle était la façon de parler de cette grande dame qui en avait connu des bien plus misérables que ce petit là. Elle posa son regard sur sa feuille de parchemin où il prenait ses notes et lança un presque murmure de « Attention, chéri, il y a un tas de fautes d'orthographes qui se baladent de ci de là, c'est affreux. » puis se promena dans les rangs. La chose était réglée. Mieux valait pour lui qu'il se calme. Petit-fils de Platt ou non, il n'avait aucun droit dans ce cours de Potions Magiques. Qu'il aille régler ses drames amoureux et familiaux en dehors de la salle, et il en était ainsi mieux fait. Et si, elle, Hildegarde Madne, venait à hurler son désespoir quant à cet imbécile de Frederic qui l'avait délaissée en l'an de grâce 1989, pour aller se foutre dans le lit - ou ailleurs - de cette débile de Miranda qui n'avait pas plus qu'un sou dans sa misérable cervelle, qu'adviendrait-il? Quel regard auraient-ils sur elle, la Maîtresse des Potions et Directrice de la Maison Serdaigle qu'elle était? Misérable. Il serait misérable et elle se sentirait honteuse. Car cette Ecole, sinon ses salles de cours, étaient réservée à l'exercice complexe et rigoureux de la Sorcellerie. Le reste n'avait rien à y faire, c'était affaire de maturité que de le comprendre. Au moins Kane et Mulciber avaient-ils eu le bon sens de forniquer ailleurs que dans une salle de classe et ne montraient pas leur amour devant tout le monde. Que son drame, il se le garde le petit Witcher. Sinon, il deviendrait le prochain objet d’expériences qu'elle se promettait de faire depuis bien longtemps.

« Le petit lion y touche presque, mais personne ne me satisfait. Gryffondor remporte cependant dix points, tout comme Serdaigle par deux fois grâce aux interventions de Kane et son acolyte. Elle prit une bouffée de cigarette avant de reprendre la parole. Elle parlait d'un ton presque monotone et doux, sans être pour autant ennuyante. Beaucoup de choses se trouvent devant nous et pourtant nous ne les voyons pas. Allez du plus simple ou plus difficile, mes chers. Potion complexe sous-entend tout simplement que leur préparation ne sera pas de la même teneur en aptitudes que des potions que l'on pourrait, éventuellement et vulgairement, appeler lambda. Qui dit Potions Complexes entend différentes choses qui deviennent automatiquement plus... complexes. L'énergie déployée à la préparation, la maîtrise des ingrédients et du temps et par dessus tout, la maîtrise totale et complète de leurs effets. Telle est l'existence. La Maîtrise des choses. De ce que nous faisons et de ce qu'il adviendra de ce que nous ferons. Ces potions Complexes en sont l'exemple. Elles attendent de vous une patiente totale, une compréhension de votre être et du monde dans lequel vous êtes. »

Elle se mit à marche plus rapidement dans les rangs, allant jusqu'à une table que personne n'occupait. Et pour cause. Une légère fumée se dégageait des chaudrons qui avaient été les seuls à être mis en fonctionnement. Programmes du reste de l'année en poche, les élèves avaient repéré pour la plupart que le cours d'aujourd'hui serait purement théorique et qu'aucun chaudron ne servirait dans cette histoire de Potions Complexes. Un brin d'intelligence, donc, chez ceux qui étaient arrivés les premiers et avaient évité cet endroit de la salle de classe.
Elle mit sa cigarette - toujours soutenue par le porte cigarette rouge - dans sa bouche et prit des deux mains un chaudron de taille moyenne. La fumée suivait la marche d'Hildegarde qui l'apportait dans la partie de la classe majoritairement occupée par les élèves. Elle déposa son chaudron sur l'une des tables, poussant de fait quelques cahiers déposés là.

« Toutes mes excuses, très chere. Bien, nous avons là une rare et précieuse préparation de Veritaserum. Elle se pencha au-dessus du chaudron et admira sa propre oeuvre. La fumée qui s'en dégageait la mit, sans que personne ne le vît, dans le plus total des délires. Ce qu'elle aimait cela, sentir au fond de son être la douce et dangereuse fumée que dégagent habituellement les potions. Tout le monde connait ses effets. Ceux qui s'intéressent à son histoire n'auront qu'à aller à la bibliothèque, il y a toute une série de livres aussi poussiéreux que gros qui seront là pour répondre à leurs questions existentielles. Quant aux ingrédients, ce n'est pas véritablement ce qui peu nous intéresser ici. J'ose supposer votre intelligence et votre connaissance quant à ceux-ci, ce n'est pas le lieu de ce cours que d'y revenir. Ce dont je veux parler avec vous aujourd'hui, c'est de l'importance de la volonté personnelle et psychique dans la préparation de cette potion. Vous devez sentir la notion de Vérité, la toucher. La voir tourner devant vous. Sans quoi vous ne réussirez jamais à créer cette potion. Outre la complexité dont je vous ai parlé tout à l'heure dans la préparation des Potions Complexes, c'est aussi la dimension psychologique qui importe. Pour créer l'Amortencia, vous devez comprendre ce qu'est l'Amour. Pour créer le Polynectar, vous devez avoir conscience de l'importance de l'identité d'un être et du masque. De l'"hypocritès", en grec ancien.  Sans quoi, vous n'y arriverez pas. »

Elle laissa le chaudron devant l'élève. De moins en moins de fumée s'en dégageait, pusiqu'il était maintenant en dehors de source de chaleur initiale. « Tu iras le remettre à sa place, s'il-te-plaît. D'ici dix minutes, si possible. Sans quoi la potion risquerait d'exploser. Elle n'est pas totalement terminée. Et je crois que je serai terriblement déçue si je devais mon échec de ce Véritaserum à ta personne. » lança-t-elle tandis qu'elle revenait derrière son bureau. Aucune méchanceté, elle parlait avec douceur et une quasi empathie pour cette pauvre gamine qui ne savait que choisir entre continuer à prendre ses notes ou aller rapidement mais soigneusement reposer le chaudron à sa place. Seconde solution choisie, puisqu'elle se leva aussitôt et alla le reposer à sa place.
Quant à Hildegarde, elle avait déjà repris le fil de son cours.

« Lequel de vous tous pourrait me dire pour quelle raison Ariana Bedan, ici présente, elle se tourna vers la concernée à qui elle fit un sourire sincère et doux, très belle coupe de cheveux d'ailleurs, chérie. Lequel de vous tous peut me dire pourquoi Ariana ne pourrait jamais créer de Felix Felicis digne de ce nom? Je suggère à cette personne de caresser également quelques notions dans la perception du bon potionniste et de se questionner sur ceci: doit-il connaître la Vérité, l'Amour, la Gratitude, l'Identité pour être un bon potionniste? »
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Alexander Gittens
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Alexander Gittens


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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  - Page 2 EmptyDim 9 Fév - 17:50

Alexander venait de se lever en retard, il avait passé toute la nuit à bosser ses cours et ils s'étaient assoupis sur son livre de potion. Il rêvait, rêvait d'être quelqu'un d'autre de vivre loin d'ici, être quelqu'un de grand, de puissant mais, ce n'était que fariboles non, il voulait retrouver son frère. Pourquoi est-ce qu'il voulait le retrouver ? C'était un traître, à sa famille, à sa patrie...  Il marchait maintenant dans une forêt, noir, il la connaissait bien cette forêt, elle était ancienne, emprunte d'un mal ancien. La forêt interdite, qu'est-ce qu'il allait trouver dedans. Il semblait habillé, c'est déjà ça. Il tira sa baguette et il commença à marcher, à marcher comme s'il savait où il allait... Il se dirigeait vers une destination connu seulement de son inconscient, il saisit  dans l'autre main ce qu'il y avait dans son autre poche, une simple perle. Elle semblait attirer son regard, plus il la regardait, moins, il avait envi de regarder le chemin. Qu'est-ce qu'elle avait comme effet sur lui. Elle l'appelait. Ou peut-être pas... Est-ce qu'il devait croire à ça ? Ça semblait si irréelle. Il lâcha la perle lorsqu'elle dit son nom.  

« Alexander »

Il pointa sa baguette dessus, elle semblait grossir à vu d’œil, elle prenait progressivement la forme d'une personne. Alexander connaissait ces contours, ces vêtements, ce visage. Il pointa sa baguette dessus avant que son père n'apparaisse. Il lui envoya un coup de poing qui le l'envoya sur une souche. Il saisit sa baguette et envoya un sort qui fût vite balayé. Il semblait impuissant face à lui. Il approchait de plus en plus de lui. Il l'observait, ne pouvant arrêter cette marche. Il essaya de se relever pour courir mais, il fût plaquer au sol par des liens invisible. Il commença à gesticuler pour s'enfuir lorsque son père écrasa sa gorge sous le poids de son pied.  Il l'observa, ne pouvant plus parler. Son père parla d'une voix clair :

« Quel... Gâchis... Moi qui comptait faire de toi mon héritier... Mon seul fils, le plus grand de tout mes fils. Plus grand que ton frère, tu serais peut-être devenu quelqu'un... Tu serais sortis de cette armure dans laquelle je t'ai placé pour évité qu'on te voit. Tu serais devenu un membre de notre famille... Maintenant c'est terminée.... Avada Kedavra ! » 

Le sort le transperça comme une épée, une cuisante douleur parcourait tout son corps. Il se réveilla dans la salle commune en poussant un «WEUuuuuAH ! » une de ses fiches de notes s'étaient collé à sa joue.  Il l'arracha délicatement. Il vérifia sa montre QUOI il était déjà cette heure là ! Il tira son sac et y enfourna ses notes et ses livres, il balança tout ce qui se trouvait sur la table dans son sac. Il renversa la chaise et s'en alla en courant pour aller au cour de potion. Il manqua une ou deux fois de se ramasser dans les couloirs et les escaliers jusqu'à ce qu'il arrive devant la porte de la salle des Potions. Elle étaient à quelques mètres. Il s'arrêta et fixant le plafond comme si quelqu'un l'observait il se fît un rapide signe de croix. Bon d'accord il ne savait pas à quoi a servait mais, les moldus en ville disait que ca portait chance, alors … Il s'avança à la porte et toqua une fois avant d'entrer.

« Bonjour...Excusez-moi de mon retard» 
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Tally Youngbloung
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Tally Youngbloung


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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  - Page 2 EmptyDim 9 Fév - 19:18

Quel plaisir, de se réveiller le matin, voir son réveil qui avançait, s’étirer se lever et... Une minute. Le réveil de Tally n’avançait pas. Alors pourquoi est-ce que personne n’était levé. Mais... Il n’y avait personne dans le lit. Pas de Mia, pas de... de... Des autres filles dont après sept ans en même compagnie elle peinait à retrouver leurs noms, personne, rien, nada. Et m*rade.

Elle se leva d’un bond, sautant jusqu’à la salle demain, et observa un quart de secondes son reflet. Elle avait l’air d’avoir mal dormit. Rectification. Elle avait mal dormit. C’était surement dut a la lettre de sa mère, qui se trouvait toujours chiffonnée à côté de la corbeille dans la salle de bain. Lettre faisant mention de l’avenir qu’avait imaginé Andréa Youngbloung pour sa chère et tendre fille. Elle avait décidé que si celle-ci n’obtenait pas tous ces ASPICS, ou du moins les trois quarts, elle n’aurait pas le choix de son travail. Elle n’irait pas en France. Elle resterait à Appledore, le même village pourrit, le même magasin de son beau-père, seul magasin du village, ses enfants ignorants et trop innocents pour être non coupables, et enfin, enfin... Sa mère, son frère, son avenir pourrit. Elle avait toujours sut qu’elle ne saurait pas quoi faire, alors elle se disait qu’elle ferait des études et choisirais au dernier moment, un métier par défaut, puisqu’elle ne savait pas. Mais quand en plus de rester à Appledore avec eux, sa mère lui avait annoncé que Tally irait travailler avec sa tante sur le chemin de traverse. Bien sûr, elle avait envisagé cette option, elle y avait même agréé un instant. Mais maintenant, ça lui paraissait idiot. Ainsi, plus que jamais, elle devait se montrée ressente en cours et assidue.

Autant dire que ça commençait plutôt mal.

Elle brossa frénétiquement ses cheveux et les attacha en queue de cheval, puis se dirigea vers sa penderie, en deux minutes, elle fut habillée, elle sortit une simple pomme de son sac et la mangea en route vers la classe de potions. Cependant, devant la classe, elle eut la surprise de croiser Alexander Gittens, elle l’ignora, posant ses lunettes sur son nez. Il rentra ensuite dans la classe, et ne semblait pas l’avoir vue derrière lui. Alexander s’excusa, et elle prit à son tour la parole.

« Excusez-moi pour le retard. »

Elle s’avança vers la classe, prenant place aux cotés de Mia, qui était souriante :

-Vous ne vous quittez plus tous les deux.
-La ferme, qu’est-ce que j’ai ratée.
-Elle à demander pourquoi Bedan ne serait pas une bonne Po...Po... Potionniste.


Elle lui montra ensuite ses notes rapides, de son écriture plutôt classe, et Tally eut le temps de tout mémoriser assez rapidement. Elle se tourna ensuite vers le professeur. Elle avait hâte de savoir la réponse.
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Llewelyn Mulciber
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Llewelyn Mulciber


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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  - Page 2 EmptyLun 10 Fév - 15:44

Il aimait beaucoup Wayland, il ne fallait pas s'y tromper. Llewelyn n'était pas un ami ingrat, à vrai dire il ne demandait jamais qu'à être reconnaissant. Mais à chaque fois qu'il accordait sa confiance on aurait dit qu'on le laissait tomber. Enfin, ce n'était pas tout à fait vrai. Ils l'avaient laissé tomber, là, parce que cela devenait difficile. Ils étaient lâches, et donc pas véritablement ses amis. L'univers n'avait pas été très tendre avec Llewelyn Mulciber, finissant de lui retirer les amis auxquels il croyait. Le hasard ? Alors on réduit tout à un coup de chance ? A force, la tête me tourne, puis d'autres pensées surgissent et m'apaisent, comme pour arranger les choses. Non, non, tout n'est pas la faute au hasard. Ci c'était le cas, l'univers nous abandonnerait complètement, alors qu'il prend soin de ses créations les plus précieuses par des moyens invisibles à nos yeux. Cette rencontre avec Mary. Le rire qu'il avait eu, qu'il le veuille ou non, lorsqu'il était gosse. Peut-être que c'est une grande loterie, mais l'univers, en fin de compte, se charge de rétablir l'équilibre. Il y a des choses qu'on ne peut pas expliquer. Ce n'est même pas la peine d'essayer. On ne saurait pas par quoi commencer. Toutes les phrases s'entremêleraient pour former une boule informe. Aucun des mots à notre disposition ne serait adéquat. Le courage. La bonté. L'amitié. La force de caractère...ça ne voulait rien dire, ce n'était que des mots. Il n'avait aucune idée de ce qu'était le lien qui l'unissait à Mary, vraiment aucune. Cela existait, cela vivait en lui, c'était tout, et il avait besoin d'elle. Sans savoir pourquoi, il arrivait à ne pas penser, avec elle, à ne pas trop être en colère, ou en tout cas moins.

Il aurait voulu que les gens le laissent tranquille avec ça. Il avait vu des tas de gens être heureux et parce qu'ils l'étaient et pas lui, Llewelyn aurait voulu les détruire, car il ne savait pas comment y arriver. J'avais oublié que je pourrais découvrir tant de choses magnifiques. J'aivais oublié que je pourrais avoir besoin de découvrir ce que la vie a à offrir. Maintenant il le savait, et face à ceux qui étaient moins heureux que lui et qui voulaient le détruire, il ne pouvait qu'éprouver de la pitié et de la colère. Il ne voulait pas qu'on le juge : c'est ce qu'on faisait depuis longtemps, alors qu'il n'était pas heureux, et cela ne l'avait pas aidé. Maintenant que je le suis, il faudrait que j'arrête ? Eh bien non, ça ne marche pas comme ça. Je ne m'arrêterais pas. Tout ça pour que de faux amis lui fassent la leçon...

En réalité, il était sans doute sévère avec Wayland, un peu trop même. Il le soupçonnait de ne pas être d'accord avec la mise au ban sans pitié dont il était victime et ne pas approuver du tout la violence qui allait fatalement venir. Il se demandait aussi s'il était réellement sincère en le prenant pour un traitre à son sang. Il se disait que oui, d'un coté, et c'était blessant, ça le renvoyait à des doutes qu'il aurait bien aimé ne pas avoir. Seulement, il n'eut pas réellement le temps de réagir que déjà l'autre folle qui servait de prof et qu'il pensait hair jusqu'à la fin des temps s'occupait du cas Wayland, bien emmerdé cette fois là. Secoué d'un rire silencieux, il regarda son voisin d'un air amusé :

« Comme ça pas de jaloux, hein ? Un partout la balle au centre je dirais, non ? »

L'autre lui jeta un regard mauvais, et Llewelyn préféra se concentrer sur sa propre copie en essayant de ne pas rire. Cela dit le cours continuait et il fallait répondre à des questions. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas participé à quoi que ce soit, et cela dit, il avait envie de le faire. Provocation pure ou intention réfléchie ? Il fallait éliminer la deuxième option :

« Parce que quand on a déjà tout, ou que l'on croit qu'on a déjà tout, on est incapable de faire preuve de reconnaissance. La chance, pour elle, ça n'aurait rien d'exceptionnel, et elle trouverait le moyen de ne pas en être satisfaite. Du coup ça ne peut pas marcher... » Pour le reste...eh, madame, l'improvisation, ça peut permettre d'avoir ses ASPICs ? «  Vu ce que vous avez dit sur l'amortentia et le véritasérum, je dirais qu'il faut essayer de connaître tout ça. Parce qu'on peut aussi comprendre la façon de faire du polynectar à partir de l'identité, non ? »
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Mary Kane


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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  - Page 2 EmptyLun 10 Fév - 16:40

Dire que Mary était blessée par le coup d'éclat de Wayland était loin de la réalité. Elle ne comptait pas beaucoup d'amis à Poudlard mais elle avait toujours estimé que Way en faisait partie. Pour elle, un ami se doit de ne pas juger. Or, elle et lui, ne devaient pas avoir la même conception de l'amitié. Elle se doutait qu'il n'approuvait pas le fait qu'elle sorte avec son cousin. Et en se mettant à sa place, sans mauvaise fois, elle comprenait son point de vue. Vraiment. Elle savait qu'elle était sang-mêlé et que ce qu'elle faisait ne se faisait pas. C'était une règle tacite de leur monde. Ce n'était pas écrire noir sur blanc, personne n'en avait fais une loi mais ca ne voulait pas dire que ce n'était pas vrai pour autant. Officiellement, il ne s'en prenait pas tout haut à elle mais en reprochant à Llew d'insulter sa propre famille, c'était elle qu'il prenait pour cible. Elle était l'insulte. Mary ne montrait peut-être pas souvent ses émotions mais la remarque la toucha. Voilà donc ce à quoi elle en était réduite, une insulte. Une insulte au purisme, une insulte envers les sangs-purs. Sa main se serra sur sa plume et elle se retourna pour observer Wayland brièvement. C'est ce que tu penses de moi ? Elle est belle ton amitié. Si j'ai un souci, je peux t'en parler ? Si c'est pour que tu me juges, je n'ai pas besoin de toi. Elle ne l'avait jamais jugé après tout. Pas même quand il avait risqué sa vie pour une imbécile qui ne l'aimerait jamais autant qu'il lui était dévoué. Tant pis. Profondément blessée, elle se tourna vers Jellyka qui lui demandait si elle partagerait sa potion avec elle si elle gagnait.

Le sans gêne de sa voisine la fit rire discrètement, la détournant momentanément de Wayland et sa crise existentielle. Elle chuchota :

"Oui bien sûr, mais arrange toi pour répondre aussi, on gagnera plus facilement à deux."

Elle aimait bien Jellyka. Elles discutaient rarement en dehors des salles de classes mais pour une raison qui échappait à Mary, c'était une des rares personnes à ne pas avoir changé son comportement avec elle. C'était une fille intelligente avec qui elle appréciait travailler en binôme. Quand elle était avec elle, elle avait l'impression d'oublier un moment qu'elle était une paria aux yeux du reste de l'école. En amitié comme en amour, Mary était quelqu'un de fidèle. Si elle gagnait la potion, en donner la moitié à sa voisine n'était pas un grand sacrifice à ses yeux. Elle se fit donc plus attentive aux cours tandis que Wayland se faisait reprendre par le professeur Madne.

Rien ne semblait échappé à cette femme. Sous ses airs un peu distrait et fantasque, semblait se cacher une grande intelligence. Elle donnait son cours de manière magistrale, les forçant à faire une réflexion sur eux-mêmes et la magie en général pour répondre à ses questions. Et bien que le cours soit uniquement dédié à la théorie, elle ne pouvait s'empêcher de le trouver intéressant. Ce n'était pas un simple cours où l'on se contentait de donner des informations que les élèves n'avaient plus qu’à retenir. C'était un échange d'idées. Elle voulu répondre mais l'arrivée d'Alexander et de Tally interrompit sa réflexion. Ils ne semblaient plus se quitter. Elle jugeait le couple un peu étrange tout en admettant qu'ils ne devaient pas dénoter plus qu'elle et Llew. Elle écouta d'ailleurs la réponse de ce dernier partagée entre le désespoir le plus total et l'amusement.

Elle se retourna encore une fois discrètement, ignorant royalement Wayland à ses côtés pour le regarder. Il commençait à la connaitre et devait parfaitement saisir ce qu'elle pensait en ce moment, à savoir : Tu es complètement inconscient, tu cherches vraiment les ennuis, tu ne crois pas qu'on en a assez en ce moment ? Néanmoins, son très discret sourire démentait une partie de ce qu'elle pensait. Elle était parfois lasse de subir sans rien dire. Aussi la pique de Llew, l'amusa-t-elle. Elle n'aurait pas du mais de toute façon, quoiqu'elle fasse, Ariane y trouverait à redire. On ne pouvait pas dire qu'elle était en ode de sainteté depuis le début de l'année. La chef de l'élite l'avait prise en grippe bien avant ça après tout. Reportant son attention sur le cours, elle répondit à son tour :

"Je suis d'accord avec Llew pour la première partie." Elle n'avait rien à ajouté qu'il n'ait pas déjà dis. C'était la première fois qu'elle s'associait réellement à lui en public. Tant pis pour Ariana, tant pis pour Wayland. Tant qu'à être une insulte aux yeux du monde, elle en serrait une bonne. " Pour le reste, je ne fais que supposer. Il me semble que la magie n'est pas qu'une affaire de pouvoir. En Magie Noire, on nous apprend que nos émotions sont importantes pour lancer un sort. Ce sont elles, combinées au pouvoir que l'on possède, qui donnent naissance au sort. Je suppose que ce qui vaut pour la magie noire peut s'appliquer pour presque toutes les sortes de magie. On ne peut pas créer ce qu'on ne connait pas. Pas de manière parfaite en tout cas."

Simple supposition de sa part, elle ne faisait que transposer une théorie apprise en cours aux potions. Vrai ou faux, elle n'en avait aucune idée, elle faisait simplement appel à son esprit de réflexion. Au moins, on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas essayer.
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Ariana Bedan
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Ariana Bedan


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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  - Page 2 EmptyLun 10 Fév - 23:17

Ariana était une élève intelligente. On ne pouvait pas lui reprocher son assiduité, sa production ni même son niveau. Oh, elle n'égalait pas Jellyka, ou peut-être même Mary, mais à quoi bon être excellent quand on pouvait être simplement extraordinaire ? Ariana avait une haute estime d'elle-même, ceci était un fait établi et connu de tous. Ce que peu comprenait néanmoins c'était son assurance. D'où la puissait-elle ? Au fond, elle n'avait aucune raison d'être parfaitement assurée de son avenir, encore moins maintenant, mais elle ne pouvait pas s'empêcher d'être absolument certaine que rien ne pouvait lui arriver. Peut-être était le nouveau statut de Valverde, tout en haut de la pyramide politique et social du régime de Lord Voldemort. Peut-être était-ce plutôt ancré au fond d'elle-même. Elle n'avait pas douté de son avenir avant d'avoir rencontré son mentor. Elle n'avait pas douté d'elle depuis bien longtemps. Peut-être n'avait-elle jamais hésité sur sa nature, ni sur ses intentions. Oh, elle avait changé de direction plus d'une fois, mais jamais par hésitation, toujours par constat. Elle savait reconnaître qu'elle avait tort quand elle n'avait pas d'autre choix que de l'admettre, et elle savait rediriger le tir. Ce qui n'était foncièrement pas le cas de tout le monde. Elle avait de rares qualités qui serpentaient entre ses défauts.

Et donc, le cours, vu qu'elle n'en avait rien à faire, se reporta sur elle. Elle souffla sans même lever les yeux vers la professeur lorsque la folle-dingue annonça son nom. Oui, oui, on la connaissait la chanson. La fameuse marginale qui voulait renverser les petites lois établies en ridiculisant la personna la plus exemplaire aux yeux du régime. Elle voulait la discréditer face aux autres. Grand bien lui fasse, ça n'affectait vraiment pas la gamine qui n'y prêta même pas attention. On voulait tellement la voir chuter que ça en devenait ridicule, risible, à en mourir de rire. Elle n'aimait pas particulièrement les potions mais c'était loin d'être une matière détestée à ses yeux. Elle s'y intéressait vaguement. Elle avait bien plus d'intérêt pour la Magie Noire, la Politique Internationale ou même l'Entraînement Militaire. Madne, puisque c'était son nom à cette allumée, était ce genre de professeur assez perspicace qui avait vite compris que certains étaient pris dans un problème identitaire, typiquement le cas de Kane, et que d'autres s'en sortaient royalement bien parce qu'ils avaient eu assez de témérité pour tenter le coup de poker quand l'occasion s'était présenté, ce qui était le cas de la Verte et Argent. Madne n'y changerait rien, Ariana avait gagné la partie avant même qu'elle ne commence. Poudlard était à elle depuis plus de six mois maintenant, bien avant que la professeur n'imagine y mettre les pattes. Au final, celle qui riait c'était la plus jeune des deux joueuses, celle qui n'en avait que dix-sept et qui avait déjà un statut social plus élevé. Elle avait ce sourire en coin amusé, détendu, absolument méprisant. Elle continuait d'écrire sur son parchemin quelques notes, tout en laissant son oreille traîner afin d'obtenir toutes les remarquables de ce charmant Llewelyn.

Quel beau diable il faisait. Le type était si stupide qu'il n'avait même pas eu la décence de venir voir ses “amis” pour leur expliquer la situation. Certes Ariana était rancunière, certes elle avait du mal à passer l'éponge, masi le fait était qu'elle était une amie plutôt fidèle quoiqu'on en dise. Elle avait fait confiance à Llewelyn, autant qu'à Wayland, ou qu'à Haytham. Elle avait eu de l'estime pour lui et lui... au lieu de venir la voir en lui expliquant la situation avec Kane il avait préféré se la jouer solo et considérer directement qu'il n'avait plus le repsect du reste de l'Elite, tout en allant ouvertement montrer sa coupure sociale en frappant le cousin d'Ariana. Il avait lui-même signé le pacte de haine qu'elle lui vouait. Il avait brisé une amitié, un honneur, une confiance. Il était à l'origine de tous les problèmes qui lui tombaient dessus. Et il ne s'en rendait même pas compte. Non, à la place de se comprendre ce pourquoi tout partait en sucette autour de lui, il se contentait de donner des leçons de morale. C'était tellement drôle qu'Ariana ne retint pas un rire amusé. Réellement amusé car elle avait passé le stade du mépris.

-Personnellement, je crois qu'elle ne sera jamais capable de faire une telle potion parce qu'elle n'en a pas envie. La chance, certes, entre en jeu, je dirai que Llewelyn a en grande partie raison, mais si le potionniste n'a même pas l'envie d'obtenir une telle mixture, alors il sera incapable de réaliser une telle potion d'excellence qui demande une attention toute particulière et une savoir faire exceptionnel, qu'Ariana Bedan n'a pas. L'envie étant provoqué par le besoin, on pourrait aussi préciser qu'Ariana Bedan n'a pas beosin d'un Felix Felicis. Contairement à d'autres qui devraient se soucier d'en fabriquer une. Rapidement.

La menace était toute douce, probablement que peu la retiendrait, car peu était assez subtil dans cette salle pour la saisir. Emma la comprendrait mais le reste... Mary probablement. Llewelyn prendrait cela à la légère, comme toujours, car c'était un idiot. Se croyant si supérieur à d'autre qu'il oubliait qu'il jouait dans une cour où il était loin d'être le plus imbu de lui-même.

-Et Ariana Bedan vous remercie de votre compliment quant à sa coupe de cheveux professeur.

Amusée qu'elle était. Elle reporta son attention sur son parchemin où elle continuait d'écrire des notes qui n'avaient rien à voir avec la potion et qui portaient sur la Politique Internationale, un sujet bien plus profond et intéressant où on ne se contentait pas de faire des constats inutiles digne d'un cinquième année.
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Mercurius H. Yakovsky
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Mercurius H. Yakovsky


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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  - Page 2 EmptyMar 11 Fév - 17:14

Le petit mot circula entre de nombreuses mains, principalement des mains de confiance, entre les larbins de l'Elite et les vrais membres, pour arriver à H. La nana devant lui tapota sur sa table en lui spécifiant que c'était pour lui. Passant ses mains derrière son dos, il vit le morceau de papier lui parvenir. Là, comme tout bon cancre, il usa d'une dextérité insultante pour fourrer le truc discrètement dans sa poche de robe, constatant qu'on avait pas l'air de l'avoir calé, ni vu ni connu.
Il ne se posa pas la question de savoir qui lui avait écrit ou non, il le saurait bien assez tôt, il avait le temps pour cela.
Ce qui l'intriguait vraiment c'était leur nouveau professeur. Tout en elle évoquait une folie douce des plus agréables, guillerette, elle distribuait de bonnes paroles comme des bonbons, s'exprimant avec une élégance qu'il ne pouvait ignorer. Peu importe qui elle était, elle avait un style, et c'était quelque chose de suffisamment rare pour être remarqué à Poudlard. Légère, libre, voilà ce qu'elle lui inspirait, elle était une plume, volant au gré de ses envies, papillonnant comme bon lui semblait, peu importe les circonstances, elle semblait inattaquable, une et indivisible … une entièreté qu'il n'avait presque jamais connu jusque là.
Ainsi, H ignora les réponses qui suivirent, trop absorbé par son interprétation de cette bonne femme.

Qui lui rappelait elle ? Elle était un mélange de Kim, Malaria, Kat' et Georgie, avec une petite pointe d'Elena par ci par là. Elle était le savant mélange en proportions diverses de ses anciennes conquêtes ou plans d'un soir. Elle était, elle, unique.
Jamais ces bouts de femmes n'eurent été ce qu'elle était, jamais, et le lion se demandait bien comment elle avait été plus jeune. Belle sans doute … oui, pas forcément son style, quoi que si le destin avait pousser cette dernière à ouvrir son cœur à la brute de Poudlard, il aurait spécifié qu'elle ouvre également autre chose. De ce qui aurait été purement charnel, il l'aurait écouté, il lui aurait parlé, et peut être aurait il vu ce devenir … ou pas d'ailleurs. Il n'avait jamais pensé que Malaria finirait à Azkaban, ça non … tout au plus internée à Sainte-Mangouste ou suicidée, mais elle, en meurtrière, c'était risible. Kat' avait brûlé dans la salle sur Demande, Elena suivait sagement une formation au Rccm, Kim en dernière année vivait timidement avec ses soucis familiaux et Georgie était retournée dans l'ombre. Quel avenir pour les vivantes ? Rien ne les prédestinait à ce que cette prof était, en apparence tout du moins.

Aussi, il but ses paroles l'espace d'un moment alors qu'elle leur exposait sa vision des choses, lui faisant oublier l'éventuelle récompense.

« Le petit lion y touche presque, mais personne ne me satisfait. Gryffondor remporte cependant dix points, tout comme Serdaigle par deux fois grâce aux interventions de Kane et son acolyte. Beaucoup de choses se trouvent devant nous et pourtant nous ne les voyons pas. Allez du plus simple ou plus difficile, mes chers. Potion complexe sous-entend tout simplement que leur préparation ne sera pas de la même teneur en aptitudes que des potions que l'on pourrait, éventuellement et vulgairement, appeler lambda. Qui dit Potions Complexes entend différentes choses qui deviennent automatiquement plus... complexes. L'énergie déployée à la préparation, la maîtrise des ingrédients et du temps et par dessus tout, la maîtrise totale et complète de leurs effets. Telle est l'existence. La Maîtrise des choses. De ce que nous faisons et de ce qu'il adviendra de ce que nous ferons. Ces potions Complexes en sont l'exemple. Elles attendent de vous une patiente totale, une compréhension de votre être et du monde dans lequel vous êtes. »

Petit lion. Par deux fois elle avait appelé ainsi, sans qu'il ne s'en offusque, chose rare quand on connaissait le caractère impulsif de H, mais pas là. Petit lion … il semblait être le seul à avoir droit à un surnom au moment même de son entrée dans cette classe, pourtant il n'avait jamais été le préféré des professeurs, ça non. H était un élève qui pouvait être sympathique, pas prise de tête, il pouvait aisément discuter avec les professeurs, de tout et de rien, surtout de rien d'ailleurs, et cette barrière du respect qu'il franchissait, peu d'élèves étaient capables de le faire sans paraître grossiers.
H avait toujours été bien considéré par certains de ses professeurs, mais on les comptait facilement. Il y avait eu le professeur Evans, sage directrice de maison et grande potionniste disparue, le professeur d'Urberville, éminent scientifique et magicozoologue qui avait trouvé un élève de sa maison intéressé par son domaine, le professeur Forsythe avait trouvé en H un camarade blasé et ouvert, pour le reste ? Maxwell et les autres professeurs de magie noire avaient eu une légère préférence, mais seulement parce qu'il avait été bon en pratique. Mais personne ne l'avait encore traité comme elle le faisait, d'où la naissance d'un nouveau contrat social.

Il écouta avec attention l'explication presque irrationnelle de la prof, il ne comprenait qu'à moitié sa logique et elle semblait être capable de faire abstraction, du moins dans sa réflexion, du déterminisme le plus primaire. Elle considérait la volonté comme le point central de toute chose, ignorant jusqu'à lors tout ce qui relevait de la magie ou du divin. Elle semblait leur dire ainsi : quand on veut, on peut. Elle n'avait pas tord … mais l'oiseau dépourvu d'ailes ne pourrait jamais voler, tout au plus planer l'espace d'un instant avant de s'écraser violemment. Toutefois, elle était une femme d'idées, de convictions autres que politiques, H apprécia cette pensée sans la partager totalement.
Lui connaissait bien l'effet de la volonté, Crow le lui avait suffisamment expliqué pour ce qui concernait la magie noire, et on le leur rabâchait encore à vrai dire, il l'avait intégré. H avait probablement plus de volonté que tous les autres élèves, un parce qu'il était le seul ici capable de lancer un vrai doloris, mais aussi parce qu'il était le meilleur de tous en magie noire, la différence était là. Il ne contrôlait pas ses sentiments et c'était de là que venait une grande partie de sa puissance magique, de ce manque évident de contrôle. À chaque chose sa portée.

Vint ensuite quelque chose de tout à fait étrange …

« Lequel de vous tous pourrait me dire pour quelle raison Ariana Bedan, ici présente,très belle coupe de cheveux d'ailleurs, chérie. Lequel de vous tous peut me dire pourquoi Ariana ne pourrait jamais créer de Felix Felicis digne de ce nom? Je suggère à cette personne de caresser également quelques notions dans la perception du bon potionniste et de se questionner sur ceci: doit-il connaître la Vérité, l'Amour, la Gratitude, l'Identité pour être un bon potionniste? [/color]»

Le lion eut un sourire en coin, trouvant alors comme seule chose répondre dans sa tête :

* Parce qu'elle préfère de loin se faire tringler ou faire la sournoise que lire un putain d'bouquin de potions.*

Gardant cette réponse dans un coin de sa tête, il choppa le petit mot de sa poche et le parcourut alors que cette même Ariana répondait à la question avec une grande répartie.

-Personnellement, je crois qu'elle ne sera jamais capable de faire une telle potion parce qu'elle n'en a pas envie. La chance, certes, entre en jeu, je dirai que Llewelyn a en grande partie raison, mais si le potionniste n'a même pas l'envie d'obtenir une telle mixture, alors il sera incapable de réaliser une telle potion d'excellence qui demande une attention toute particulière et une savoir faire exceptionnel, qu'Ariana Bedan n'a pas. L'envie étant provoqué par le besoin, on pourrait aussi préciser qu'Ariana Bedan n'a pas beosin d'un Felix Felicis. Contairement à d'autres qui devraient se soucier d'en fabriquer une. Rapidement.

Et Ariana Bedan vous remercie de votre compliment quant à sa coupe de cheveux professeur.


Relevant les yeux du bout de papier, il fit en sorte que ce dernier retourne discrètement dans sa poche alors qu'il leva la main avant de prendre la parole.

« J'pense qu'Ariana Bedan a raison, la chance ne lui suffirait pas de toute évidence. Il lui en faut toujours plus ... »

Vague sous-entendu.

« Et elle a pas tord. Si on se satisfait de ce qu'on a on avance pas, c'est aussi con que ça. »

Enfin, il fallut qu'il termine son intervention.

« Reste à savoir si on a envie de le faire ou pas … essayer ne suffit pas, même avec de la chance. »

Fais le ou ne le fais pas, mais n'essaye pas. À cet instant, le lion espérait que sa complice ait compris la réponse à son message, cela était clairement sous-entendu, il marchait évidemment. Elle aurait sa réponse écrite tout à l'heure, mais l'annonce était faite, n'y avait il que la chance pour sauver une proie des griffes de son prédateur ? Non, tout ce que cette dernière peut espérer c'est qu'il en finisse rapidement ou qu'il la délaisse.
Dans un cas comme dans l'autre, H n'était pas le genre de prédateur à saloper le boulot.
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Wayland Witcher
Date de naissance du joueur : 13/09/1995
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Wayland Witcher


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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  - Page 2 EmptyLun 17 Fév - 13:47


Wayland Witcher n'était pas un énervé de nature. Bien qu'apparenté, de loin, aux Mulciber, bien que cousin de Michael, le chef de famille, qui lui, n'était pas du tout réputé pour sa patience, il dédaignait la violence et les éclats de voix, préférant de loin une rhétorique plus intelligente et plus sobre. C'était réellement la sobriété qui le caractérisait le mieux dans son caractère. Wayland Witcher, pour reprendre une expression moldue, représentait le mieux la force tranquille et aristocratique des sangs purs. Peu porté à en abuser, il se contentait d'exister en connaissance de cause. Il n'était pas méprisant, il était aristocrate, donc supérieur aux autres par nature : cela ne voulait pas dire qu'il se basait uniquement sur cela pour dire qu'il valait mieux que tout le monde – cela il le pensait sincèrement. Wayland jugeait également que les gens ne réfléchissaient pas assez. Et finalement, c'est cela qu'il reprochait à la majorité des gens qu'il croisait, c'est cela qui l'éloignait des autres, en plus du fait qu'il était simplement timide, c'est qu'il pensait sincèrement avoir mieux réfléchi que tout le monde, plus loin et plus largement, qu'il était donc assez pacifique et qu'il arrivait à régler ses problèmes de cette manière là. Et à vrai dire, il tombait rarement sur des gens capable de régler leurs problèmes de cette façon ça, ce qui avait le don de l'agacer terriblement.

C'est ce qu'il reprochait à Llewelyn et Mary, finalement. De sortir ensemble parce qu'ils y avait une différence de sang ? Oui, ce n'était sans doute pas une bonne chose, mais bon Dieu, il y avait plus grave que ça dans la vie, et personne n'en était mort. Voilà ce qu'il pensait lui. Même si ce qu'il disait ne réflétait pas forcément cette idée là. Il ne pouvait pas ne pas le faire remarquer, c'était le seul moyen qu'il avait de faire passer son message personnel, qui consistait en la seule et unique phrase suivante : « Llewelyn Mulciber, pourquoi est-ce que tu n'utilise pas ton putain de cerveau ? » Voilà. Llewelyn ne réfléchissait pas, et Ariana était impulsive, moralité, qu'est-ce que ça allait donner ? Du grand n'importe quoi inutile et non constructif. Ca et seulement ça. Il n'en voulait pas spécialement à Mary, ni à Llewelyn, en fait il n'en voulait à personne. Si cette histoire était restée ce qu'elle était, c'est à dire privée, rien de tout cela ne serait arrivé. Rien. Et on lui aurait foutu la paix, car il n'aspirait pas à autre chose que de finir cette fichue année scolaire peinard, pour ensuite se trouver un boulot peinard, et vivre une vie peinarde lui permettant de préférence de monter en grade et d'avoir une existence digne de son nom de famille et du personnage qu'il était. Il n'avait pas conscience d'être blessant en disant cela. Il pensait simplement d'abord à lui avant de penser aux autres, ce qui en plus d'indiquer qu'il était égoiste, impliquait qu'il était également égocentrique, car concrètement, personne n'avait rien à faire de Wayland Witcher dans cette histoire. Même pas Ariana, définitivement décidée à l'ignorer sur ce point là.

Ca valait bien le coup d'avoir une copine, tiens. Autant dire que Wayland était d'une humeur exécrable et que se faire engueuler de la manière la plus incompréhensible qui soit par une professeur tout aussi timbrée ne pouvait que l'achever. Première question : à qui le comparait-elle ? Il n'avait aucune idée de qui pouvait bien être le type dont parlait Hildegarde Madne. Donc ça tombait totalement à plat. En fait, globalement, on ne pouvait pas réellement dire qu'il comprenait grand chose à ce que disait cette femme. Wayland était habitué à avoir le dessus lorsqu'il parlait, car la finesse des propos qu'il tenait trouvait peu d'adversaire dans les joutes verbales. Autant dire que quand ça arrivait, il restait en général muet : on cassait son propre univers, et rien n'allait plus. C'était du grand n'importe quoi. Comme la majorité de ce qu'il se passait à Poudlard. Bon Dieu, qu'est-ce qu'il regrettait les States, parfois...Il se força cependant à répondre calmement :

« N'ayant aucune idée de qui est ce monsieur Bramble, ni de ce que vous voulez dire, à mon grand regret, professeur, je vais simplement en déduire que j'ai perturbé votre cours, ce qui n'était assurément pas ce que je voulais. Pardonnez moi, ça ne se reproduira plus. »

Mais Hildegarde Madne semblait déjà l'avoir oublié. Il la regarda d'un air éberlué sous les yeux goguenards de Llewelyn et jugea utile de préciser :

« Et c'est pas des fautes d'orthographes, ce sont des abréviations, d'abord. »
Comme son voisin se marrait, il grommela : « Ca va, toi, je t'ai assez entendu. »

Mais voilà que tout le monde continuait, échangeant menace perfides et sarcasmes à demis mots. Wayland leva les yeux au ciel : d'habitude il se serait offusqué que quelqu'un insulte sa copine ou se foute d'elle. Mais là ça volait à un tel niveau qu'il préféra participer au cours sans plus se préoccuper de quiconque :

« Je crois qu'il ne faut pas négliger la connaissance. Si vous ne connaissez rien à la méthode, au fait brut et méchant que telle potion nécessite tels ingrédients, même si vous comprenez des concepts comme l'amour et la vérité,  vous n'arriverez à rien. Je pense que la base reste la science. Ce que vous comprenez du monde et des concepts qui le régissent sont là pour vous faire passer du stade d'une réussite correcte à celle de la réussite parfaite. »

Sans la mécanique, pas de voyage. Sans la voiture, pas de curiosité, pas d'imaginaire. Ici, c'était la même chose, la fiction se basait toujours sur la réalité.
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Isaac Bedan
Date de naissance du joueur : 10/03/1981
Âge du joueur : 43
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Mon niveau magique est: PA2 - Elève Connaisseur
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Isaac Bedan


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MessageSujet: Re: Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes Cycle III | Cours n°3 | Potions complexes  - Page 2 EmptyMer 26 Fév - 16:15

Personne n'avait donné la réponse à laquelle Isaac avait songé, et pourtant il ne manifesta aucune intention de lever la main pour la proposer à haute voix. Pas la peine, il n'aimait pas vraiment parler en classe, et puis il pourrait toujours caser ça dans un devoir. Pour le moment, il avait d'autres choses en tête, et ça se passait assez loin du cours de potions. Le comportement de Jill Witcher l'intriguait, cela méritait réflexion. Elle venait de lui donner un baiser sur la joue – oh, un chaste baiser, pas de quoi fouetter un chat, le genre de baiser que l'on aurait pu échanger entre frère et sœur, mais... mais ça ne voulait pas dire ça, clairement. Machinalement, le jeune Bedan caressait du bout des doigts l'endroit où les lèvres de Jill s'étaient posées, avec l'impression d'une chaleur qui ne se dissipait pas. Étrange. D'une geste distrait, il crayonnait dans la marge de son parchemin le dessin d'une rangée de fioles, tout en s'efforçant d'écouter le cours – pas évident alors que ses pensées revenaient constamment vers des sujets bien moins scolaires.

Il y en avait d'autres qui n'étaient pas à fond dans les potions, du reste. Wayland engueulait son vieux copain Mulciber, dans un murmure qui peu à peu enfla pour devenir parfaitement audible. Pauvre prince consort, le cul entre deux chaises, entre Ariana, petite amie redoutable, et Llewelyn Mulciber, ami désormais paria. Quelle idée avait ce Witcher aussi de rester loyal à un tel idiot – à un traître à son sang, pour appeler un chat un chat ? L'amitié aussi rendait aveugle, il fallait croire. Quoi qu'il en soit, le murmure véhément du Serdaigle fut perçu par l'enseignante, qui rappela Witcher à l'ordre de la plus plaisante manière. Isaac eut un sourire satisfait en entendant la délicieuse comparaison avec une vache en train de mettre bas, puis il se rappela qu'il s'agissait du frère de Jill, et son sourire s'effaça. Ça ne se faisait pas de se moquer de son frère, même si c'était drôle. Il n'avait rien contre Wayland Witcher, mais c'était toujours marrant d'entendre les autres se prendre une chasse. Allez, pour cette fois, par égard pour Jill, il ferait un effort. De toute façon, sourire lui tiraillait désagréablement le visage, les bleus étaient encore trop frais.

L'algarade terminée, le cours reprit. Le professeur Madne donnait des explications qui complétaient l'idée qu'Isaac avait eue d'emblée, et il prit note de ce qu'elle disait. C'était là ce qui l'intéressait dans les potions. Mélanger des ingrédients, n'importe quel crétin était capable de le faire, à plus ou moins bon escient. Mais comprendre réellement les Potions et leur action, savoir y ajouter une partie de son propre esprit, c'était tout l'art du potionniste... et c'était fascinant. Beaucoup de gens ne comprenaient pas ce qu'il pouvait y avoir de passionnant à surveiller un chaudron de potions, mais Isaac appréciait tout ce que la discipline supposait de travail intellectuel, et même psychologique.

La suite le fit légèrement grimacer. Pourquoi le professeur se sentait-elle obligée de prendre un exemple personnel – et non des moindres, puisqu'il s'agissait d'Ariana ? Voulait-elle que son cours tourne à la chienlit, au règlement de comptes entre élèves ? C'était la meilleure façon d'y parvenir. Les réponses, cependant, ne confirmèrent pas ses craintes, ou pas totalement. Il n'y eut pas vraiment de grosses accusations, et les propos de la principale concernée le firent sourire. Oui, il y avait d'autres personnes qui auraient bien plus besoin qu'elle de Felix Felicis... Une fois n'est pas coutume, le gamin leva la main pour apporter à son tour une réponse :

-Puisque c'est un exemple personnel que vous prenez, professeur, je pense qu'il faut prendre en compte la personnalité d'Ariana. Elle ne fabriquerait pas un Felix Felicis correct tout simplement parce qu'elle n'est pas quelqu'un qui va se fier à une potion, pour quoi que ce soit. Certaines personnes préfèrent contrôler entièrement leurs actes et leurs décisions, sans qu'une potion puisse les influencer, et elle en fait partie. Elle ne pourrait donc fabriquer cette potion correctement, parce que cela lui serait inutile, et même parce que ce serait contraire à sa personnalité : elle ne pourrait donc y investir tout son être, ce qui est indispensable à la réussite.

Il acheva en adressant une grimace à Jon qui, comme à chaque fois qu'il prenait la parole en cours, semblait se moquer de lui en silence, un grand sourire sur le visage. Ce type était infernal. Il n'osa, en revanche, lancer le moindre regard en direction d'Ariana qui semblait lui en vouloir depuis la bagarre avec Llewelyn. Et si elle allait se vexer de ce qu'il avait dit ? Il avait pourtant choisi soigneusement ses mots pour ne pas la blesser, mais avec elle, on ne savait jamais à quel point on serait mal reçu.
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