Répression [Scofield]

Date de naissance du joueur

La nuit avait couvert le château de son voile obscur depuis plusieurs heures, et, hormis les quelques gardes qui patrouillaient dans les couloirs sur ordre de leur maître, tout était paisible. Même les cris provenant des cachots s'étaient tus, annonçant pour les élèves la fin d'une journée épouvantable qui reprendrait sûrement le lendemain, dès que les bourreaux seraient de retour. Depuis quelques jours, Poudlard avait tout perdu de son atmosphère réconfortante, elle n'était plus qu'une vaste prison où les pensionnaires attendaient que vienne leur tour. Lorsqu'ils n'étaient pas en cours, ils passaient leur temps à se cacher, et ne ressortaient que lorsqu'ils entendaient les portes du château se refermer, soulagés de ne pas avoir comptés parmi les victimes des interrogatoires de Bellatrix Lestrange et Fenrir Greyback, tout en sachant que quoi qu'ils fassent, ils finiraient par y passer. Ceux qui revenaient des cachots paraissaient avoir vieilli de dix ans, les yeux cernés et rougies par les pleurs, le visage pâle, le corps tremblant et marqué. Tout cela pourquoi?

-Toujours aucun résultat!

De rage, le Seigneur des Ténèbres renversa un récipient empli de bonbons sauteurs, vestiges du règne de Dumbledore dans ce bureau que Voldemort s'était attribué depuis le jour où il avait constaté la disparition de son souvenir. Qu'y faisait-il? Il y réfléchissait, il y apprenait les nouvelles, toutes plus insignifiantes les unes que les autres, il y tempêtait, détériorant encore un peu plus à chaque nouvelle colère ce bureau dont la grandeur semblait lointaine à présent tant il était abîmé et noirci par la mauvaise humeur du Lord. Heureusement, il y trouvait des occupations, comme protéger le meuble aux souvenirs. Jamais un simple meuble ne pouvait se vanter d'avoir fait l'objet d'autant d'attention! Voldemort, soucieux de rendre totalement inaccessibles les autres souvenirs qui traitaient de son sujet, avait couvert le meuble d'une dizaine de sortilèges de haute protection. Protections qu'il ne cessait jamais de renforcer, -bien qu'il savait parfaitement qu'elles étaient déjà suffisantes-, dans l'hypothèse où le coupable reviendrait et tenterait de voler un autre souvenir, il voulait que la défense soit la plus violente et atroce possible. Il était occupé à ensorceler les fioles des souvenirs de manière à ce qu'elle devienne brûlante si jamais un autre que lui posait la main dessus, lorsque l'on frappa à la porte. Voldemort se souvint alors qu'il avait appelé à un de ses mangemorts.

-Entre, Scofield.

L'ancien lieutenant de Voldemort fit son apparition dans le bureau, le visage fermé. Comme le voulait la coutume dont le mangemort était très respectueux, il s'inclina et attendit le signal de son maître pour se relever.

-J'ai à te parler. Ferme la porte et assois-toi.

Le Seigneur des Ténèbres fit un dernier moulinet avec sa baguette et le meuble s'agita en poussant un grognement. Il était tellement ensorcelé qu'il en tremblait, et la magie noire si présente qu'un voile obscur l'entourait et le rendait flou. Le simple fait de penser s'approcher de ce meuble donnerait à l'auteur de cette intention de terribles vertiges. Lord Voldemort s'y connaissait en matière de défense. Enfin, il se tourna vers son serviteur, fraîchement revenu d'un pays lointain où il était parti sur ordre de son maître.

-Le voyage s'est bien passé?

Il écouta les brèves explications de Scofield mais n'y accorda pas une grande importance, signe qu'un autre sujet plus pressant le préoccupait.

-Nous y reviendrons plus tard, Michael. Pour l'heure, c'est de quelque chose de bien plus important dont j'ai à t'entretenir.

Le Seigneur des Ténèbres soupira, à la fois agacé par le fait de devoir répéter son histoire une nouvelle fois, et irrité en repensant à l'insulte qu'on avait osé lui faire.

-Quelqu'un s'est introduit dans ce bureau. Il s'est emparé d'un des souvenirs que tu vois dans ce meuble. Savais-tu qu'une dizaine d'entre eux parlaient de moi?

Voldemort jeta un regard inquisiteur à son serviteur. L'idée qu'il aurait été le seul à ignorer que des souvenirs sur lui-même se trouvaient dans ce bureau le mettaient en colère.

-Le voleur, en tout cas, le savait. Reprit patiemment le mage noir. Il désigna le mur opposé, derrière le grand bureau en bois massif où se trouvaient les portraits des anciens directeurs de Poudlard. Aucun de ces imbéciles n'a été capable de m'avertir! Ils ne sont pas davantage en mesure de me donner l'identité précise du voleur. Est-ce un élève? Un elfe? Un gobelin ou un professeur?

D'un rapide coup d'oeil, Scofield put voir que le portrait du directeur N.Andrew avait disparu. A la place, il ne restait plus qu'un morceau de cadre brûlé. Celui-ci avait subi la colère de Voldemort.

-Je ne te cache pas, Michael, que je suis très en colère. Ce souvenir m'est très précieux. Il ne concerne que moi et personne d'autre, surtout pas un gamin! Bien sûr, dès que j'ai constaté le vol, j'ai ordonné que Poudlard soit placé sous une surveillance extrême. Lestrange et Greyback se chargent de me retrouver le coupable en interrogeant les élèves... Mais ce sont des brutes, efficaces, mais des brutes qui prennent plaisir à torturer. Je n'ai pas le temps de m'amuser! Il me faut quelqu'un d'intelligent pour prendre l'affaire en main...

Date de naissance du joueur

Il faisait nuit noire à Poudlard, la Lune semblait bien incapable de percer les multitudes couches de nuage qui dissimulaient sa lueur de la sombre silhouette du Château, d’ailleurs même ce dernier semblait plus noir car il n’y avait que très peu de lumière encore allumées, les seules encore présentes venaient du bureau du Directeur et Scofield avait une idée sur la personne qu’il trouverait là bas, surement la même qui lui avait ordonné de revenir immédiatement de Hongrie. Le Mangemort y avait été envoyé durant une brève semaine afin de clarifier un peu la situation de l’école Durmstrang, celle ci avait été soumis à trop de négligences depuis quelques moments et des élèves s’étaient permis de tenter des actions un peu trop en désaccord avec la Politique du Lord Voldemort.

Rien que la présence du Bras droit du Seigneur des Ténèbres avait permis de ramener le calme après qu’il se soit permis d’accrocher au dessus de la porte donnant sur le réfectoire le cadavre de deux élèves mutilés par ses soins pour s’être permis d’insulter ouvertement le Seigneur, cela ne pouvait être admis. Quelques jours plus tard, le corps d’un professeur était venu rejoindre les deux autres, celui-ci avait fait parti des Résistants il y a quelques années et avait tenté de prendre l’école, une tentative idiote et il l’avait payé de sa pauvre vie.

Les Portes du Château s’ouvrirent en sentant la présence du Sous-directeur néanmoins ce dernier fut surpris de voir tant de Serviteurs, rien que dans le Hall d’Entrée, le Mangemort détourna la tête avant d’apercevoir que la Grande salle n’avait plus rien de telle mais servait plutôt de camp retranché pour les hommes supplémentaires. Décidément il se passait quelque chose de bien inhabituelle à Poudlard, les élèves avaient ils tentés quelque chose ici même ? Michael s’empressa de monter les marches de l’Escalier de pierre puis de parcourir les couloirs à toute allure ne cessant de croiser des patrouilles, le Château était en alerte, il n’y avait aucun doute mais pourquoi ? C’était une bonne question et c’était surement la raison pour laquelle il avait été rappelé d’urgence.

Après encore quelques minutes de marche, Scofield frappa à la porte de son ancien Bureau qui avait retrouvé son propriétaire, le Directeur de Poudlard. Une fois qu’on lui donna l’autorisation, le Mangemort entra et fut surpris de se retrouver face au Seigneur des ténèbres et non face à un directeur. Néanmoins le Lieutenant inclina la tête en signe de respect et d’obéissance attendant un signe de la part de ce dernier afin de pouvoir se relever. Une voix sèche s’empressa de lui donner des ordres que Michael suivit sans dire un mot, le ton du Maître indiquait une colère dont lui seul avait le secret et il valait mieux s’y soumettre pour ne pas mourir dans l’instant.

« Durmstrang est de nouveau sous votre contrôle, j’ai laissé quelques uns de mes Hommes là bas pour en être sur… »

Voldemort l’interrompit, ce dernier ne semblait pas passionné par son récit, il était donc soucieux, quelque chose devait le tracasser, la raison pour laquelle il se trouvait ici même en ce lieu symbolique. D’ailleurs le Mage Noir s’empressa de lui raconter l’événement, le vol d’une fiole lui appartenant dans le meuble situé juste derrière lui. En l’observant, Michael se rendit compte qu’il n’y avait jamais fait attention, il savait que Dumbledore avait une collection impressionnante e souvenir qu’il gardait dans des fioles mais il s’en fichait, pour lui c’était des souvenirs de vieillards, rien d’autre.

« Je l’ignorais... »

Si le Lieutenant l’avait su, il se serait empresser de mettre en place des sortilèges de défense tout autour du meuble afin d’en interdire l’accès mais comment imaginer que le plus grand Sorcier avait pu laisser des souvenirs lui appartenant ici même ? Voldemort continuait ses explications, il voulait la tête du voleur et au plus vite voilà pourquoi il y avait autant de Serviteurs dans le Château afin d’interroger toutes les personnes présentes aussi bien élèves que le personnel. Il ne mit pas longtemps à révéler la raison pour laquelle il l’avait fait revenir étant donné qu’il y avait déjà plusieurs Mangemorts sur l’affaire cela aurait pu être suffisant mais le Maître voulait utiliser d’autres méthodes, plus rapides et plus efficaces.

« Vous pouvez compter sur moi, Seigneur. »

A croire que le Lord Voldemort recommençait à avoir confiance en Scofield en lui confiant deux missions à la suite, cela avait loin d’être le cas durant ses deux longues années mais le Lieutenant n’avait pas manqué de lui montrer qu’il lui était toujours fidèle et dévoué. Ce dernier était resté silencieux, il y avait beaucoup de monde dans ce château, il allait falloir un minimum d’organisation histoire que tout le monde subisse un interrogatoire plus ou moins poussé. Le Mangemort avait une question, il attendit patiemment avant de la poser.

« Le nouveau Directeur, Bellairs je crois, doit il être interrogé ou était il digne d’une certaine confiance ? »

Il était important pour Michael de savoir s’il avait affaire à un ennemi potentiel ou à un allié dans tous les cas, il se montrera méfiant mais cela faisait une personne en plus à interroger parmi des centaines.

« Autre chose, Seigneur ? »

Plus Scofield y pensait, qui voudrait s'emparer d'un souvenir de Lord Voldemort ? A quoi cela pourrait servir ? Michael ne voyait pas trop à quoi cela pouvait bien avancer néanmoins il y avait bien un groupe que cela pouvait interesser, c'était les résistants et notamment Valentine...

Date de naissance du joueur

Comme toujours, Michael Scofield assura son maître de sa volonté de satisfaire ses ordres. "Vous pouvez compter sur moi". Malgré le temps et les humiliations, sa dévotion n'avait pas faibli. Le Seigneur des Ténèbres s'en sentit rassuré. Il n'avait jamais cessé de railler son serviteur depuis sa cuisante défaite face à Valentine, mais, sans le reconnaitre, Voldemort continuait de croire en l'efficacité de Scofield. Et puis, il avait quelque chose de différent des autres. Un quelque chose que le mage noir appréciait, cette capacité à conserver son silence, à accepter froidement tous les évènements, toutes les réprimandes, sans jamais protester. Lestrange aussi était une mangemort de qualité, et d'une puissance bien plus élevée que le reste de la horde, mais elle manquait de lucidité, de calme. Et puis, tout simplement, sans s'en rendre compte, Voldemort se retrouvait davantage dans le caractère de Scofield que dans celui excentrique de Bellatrix.

-Bien... Michael... Sais-tu qu'il y a eu beaucoup d'agitation parmi les mangemorts depuis ton départ? On murmure, on parle dans ton dos. On met en doute ta puissance, ton utilité, même! Certains m'ont conseillé de me débarasser de toi...

Scofield fronça les sourcils et abaissa la tête, s'attendant à subir l'habituelle humiliation que Voldemort lui faisait vivre à chaque mission qu'il lui accordait depuis sa défaite face à Valentine. Pourtant, il sembla y avoir, cette fois, une différence dans le ton de son maître dont la signification fut lourde de sens pour Scofield. Il sentit la colère gronder au fond de lui, et une féroce envie de frapper, Voldemort le devinait, mais ce n'était pas son objectif, au lieu de chercher à le tourmenter, de s'amuser à provoquer sa souffrance, il parut lui tendre une main.

-Ceux qui m'ont donné ce conseil... Je les ai remis à leur place.

Le serviteur de Voldemort redressa le visage. Où voulait en venir son maître? La colère de Scofield s'appaisa et laissa place à une profonde amertume que le Lord, aidé de ses pouvoirs de legilimens, n'eut aucune difficulté à percevoir. Cette tristesse, elle provenait de sa défaite. Pas le fait d'avoir échoué devant Valentine, mais le fait d'avoir déçu son maître. Il ne faisait nul doute, dans l'esprit du Seigneur des Ténèbres, que son ancien lieutenant accepterait tous les sacrifices pour satisfaire sa volonté. Il n'y avait que Lestrange pour rivaliser avec autant de fidélité. La seule motivation de Scofield, c'était Voldemort. Sans lui, il n'était rien. Le Seigneur des Ténèbres le savait, et pour une fois, il daigna s'appitoyer sur le sort d'un de ses serviteurs.

-Te souviens-tu, Michael, du temps où tu étais mon lieutenant? Ce temps où les hommes t'obéissaient au doigt et à l'oeil? Autrefois, personne n'aurait osé te contester, c'était comme si t'insulter revenait à m'insulter. On te respectait, tu avais du pouvoir. T'en souviens-tu?

Voldemort plongea son regard dans celui de son serviteur. L'absence de sourire, la froideur de son visage indiquait qu'il n'y avait nulle intention d'humilier dans ce discours douloureux, mais il suffisait d'en écouter l'intonation pour percevoir les encouragements. Comme le général qui motive ses troupes en rappelant la beauté du pays pour la liberté et la préservation duquel on se bat, Voldemort incitait son ancien lieutenant à relever la tête. Le symbole était fort.

-Ce temps n'est pas révolu, Michael, simplement éloigné et peut-être sur le point de revenir. Retrouve celui qui m'a volé mon souvenir et amène-le moi, je saurais alors que j'avais raison de voir encore en toi le meilleur de mes serviteurs. Si tu réussis, je consentirais à te pardonner ton échec devant Valentine, et les autres seront bien obligés d'admettre que tu leur es supérieur!

Le Seigneur des Ténèbres fit signe à son serviteur de se redresser. Scofield rayonnait d'excitation, et son visage peinait à demeurer imperturbable, tant vibrait en lui la joie liée à l'espoir de retrouver l'estime de Lord Voldemort.

-Je ne connais pas ce Bellairs. Le Ministère me l'a envoyé dès que je me suis aperçu que cet imbécile de Kentz se révélait incapable d'assurer la direction de Poudlard. Il devrait arriver bientôt. Comme tous, il est à garder sous surveillance. Même si je ne pense pas qu'il puisse avoir un rapport avec le vol, j'ignore ses motivations.

Le mage noir indiqua la porte d'un doigt autoritaire qui annonçait la fin de cet entretien. Scofield y alla avec entrain. Avant qu'il ne disparaisse, Voldemort lui adressa un dernier conseil.

-Ne sois pas décevant, Michael, ce serait terrible.

Que le Seigneur des Ténèbres accorda autant de clémence à un de ses serviteurs était un évènement absolument unique. Scofield devait s'en douter, sa soif de réussite s'en trouverait exaltée. En temps normal, Lord Voldemort n'était jamais enclin au pardon et à l'encouragement, mais, preuve de la gravité de cette affaire, il lui fallait un pion d'une efficacité à toute épreuve en jeu, et Scofield faisait l'affaire, à condition qu'il soit en paix avec lui-même, et totalement confiant en ses capacités, ce qui n'était plus le cas depuis qu'il était en disgrâce. Le Seigneur des Ténèbres avait cru le moment venu de retrouver à ses côtés le serviteur qu'il avait perdu deux ans auparavant.
Michael Scofield avait intérêt à réussir...

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Le Lieutenant ne savait pas s’il était temps de prendre congé afin de se mettre à l’œuvre immédiatement ou si le Lord avait encore quelque chose a lui annoncé. Scofield s’apprêtait à détourner les talons quand le Seigneur des ténèbres prit la parole une nouvelle fois mais le contenu de ses paroles étonna le Mangemort, avait il décidé de lui mettre une nouvelle fois la pression pour lui dire que d’autres étaient prêt à prendre sa place ? Michael fronça les sourcils, il commençait à avoir l’habitude d’encaisser les méchancetés du Lord Voldemort qui aimait lui rappeler ses multiples défaites contre Valentine et notamment sa dernière en date néanmoins à chaque fois une colère s’emparait de lui, c’était déjà assez humiliant qu’il fallait subir les railleries en plus.

Mais cette fois c’était différent, le Mage Noir ne cherchait pas à l’humilier comme il avait pu le faire à de nombreuses reprises, à croire que cela commençait à l’ennuyer mais bon Michael releva la tête se retenant d’afficher un léger sourire même si il ne put s’empêcher d’imaginer Greyback se prendre un nouvel Endoloris. Après tout le lycan n’avait pas cessé de défier le Lieutenant lors de la dernière réunion des Forces des Ténèbres, le Bras Droit avait déjà dû lui rappeler que c’était lui qui commandait en nom du Seigneur et il avait dû se prendre une nouvelle correction. Scofield profitait de l’instant présent, sachant qu’il était extrêmement rare que Lord Voldemort se montre sous une face plus humaine surtout envers un de ses subalternes, il releva lentement la tête se demandant vaguement si il ne faisait pas un rêve mais rien qu’en croisant le regard de Voldemort il comprit qu’il était bien dans la réalité.

La chance de redevenir aux yeux de tous le Bras droit de Lord Voldemort, d’être celui qui exécuté n’importe quel ordre sans broncher était trop belle, Michael ne pouvait la rater, il ne devait pas ruiner les espoirs que le plus puissant Mage de tous les temps avait placé en lui. Lentement Scofield acquiesça de la tête, le message avait été reçu et il ferait tout pour exécuter à bien la mission qu’on venait de lui confier. Un seul geste suffit pour lui indiquer de sortir de la pièce, Michael croisa une dernière fois le regard de son Maître avant de parler.

« Je vous ramènerai ce souvenir, Seigneur. »

Scofield détourna les talons, il sentait en lui une confiance en soi et en ses capacités qu’il n’avait plus connu depuis un long moment néanmoins il ne devait s’emballer, tout ne faisait que commencer et il y avait pas mal de travail avant de pouvoir en finir.

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