Ca devient une habitude... [John][Terminé]

Date de naissance du joueur

"Tu sais, je prendrais beaucoup de plaisir à te voir jusqu'où tu vas tenir. J'en apprendrais sur tes limites et tu les franchirais sans que j'ai besoin de t'y pousser. Mais vois-tu, ce serait un précieux temps perdu, et moi, j'en ai pas tant que ça entre les murs de cette ville."

"Trois questions, je veux trois réponses. Tu réponds, t'a la vie sauve et je t'invente une nouvelle vie, loin de la connerie dans laquelle tu vis. Regarde-moi,

Refuse de coopérer et je te livre à l'Ordre si je ne décides pas de te tuer d'ici que Ron ou un de ses acolytes décide de se pointer."

"Pigé?!"

"Quand ton ministère a-t-il capturé John? Je veux également savoir où et dans quel état, il est aujourd'hui. T'avise pas de mentir, pour prendre son apparence t'as du avoir accès à ses cheveux. Je t'écoute."

Date de naissance du joueur

Les bruits de pas de la dénommée Kreuk étaient des plus angoissant pour Sheppard. Elle se rapprochait et lui était bien incapable d'augmenter l'allure. Ses forces l'avaient quitté, l'empêchant d'aller plus loin, de fuir la zone. Il n'y avait plus d'échappatoire possible maintenant, il fallait s'attendre au pire. Pas question pour autant de lui faciliter le travail en se laissant faire, quitte à mourir autant ne pas lui laisser entendre raison jusqu'au bout.

"C'est ça..."

Il n'eut pas le temps de finir sa réplique que ses poignets furent attrapés et lui plaqué dos contre le mur. Ses doigts laissèrent échapper sa propre baguette magique qui roula au sol sur quelques centimètres. Il n'était plus un sorcier mais était désormais un moldu, incapable d'opposer une résistance physique à cette femme. Il tenta pourtant de se rebeller en s'agissant mais Kreuk semblait doter d'une force surhumaine ou plutôt lui disposait maintenant de celle d'une larve.

Ce fut le début d'un échange de regards silencieux mais John avait du mal à soutenir celui de la gagnante et qui serait certainement son bourreau dans les prochaines minutes. Il aurait dû être fort et soutenir son regard mais la peur d'y rester, la fatigue physique et morale donnaient raison à l'autre personne. Il ne maitrisait plus sa destinée pour le moment et ne pouvait que rassembler ses dernières forces restantes pour tenir le plus longtemps possible.

La première claque tomba puis une deuxième entrecoupés d'injonctions. Forcé à l'observer, une lueur d'espoir sembla se diffuser chez l'ex Serdaigle lorsqu'elle lui parla de l'Ordre et de Weasley. Il fallait d'après ses instructions qu'il refuse de coopérer. En temps normal, il aurait peut être penser que si Kristin comptait le livrer en tant que prisonnier à cette organisation, c'était parce qu'elle avait un lien avec. Peut être aussi qu'elle jouait bien le jeu. D'ailleurs comment ferait l'Ordre pour le reconnaître en tant que véritable John Sheppard. C'était une bonne question...L'Aigle ne cherchait plus à réfléchir maintenant à l'identité possible de la personne en face se contentant quand il le pouvait de baisser la tête. Elle attendait des réponses, elle risquait de patienter un très long moment car l'homme ne dirait rien ou du moins pas un mot n'apportant une réponse à ses questions.

"Va te faire voir..."

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La souffrance psychologique avait été, un temps, le domaine de la jeune asiatique. Elle connaissait un certain rayon. La mort qu'elle infligeait alors à ses victimes était une sorte de faveur dont elle n'aurait jamais la chance, elle, de profiter. Abréger les souffrances d'autrui amplifiait pourtant la sienne et le dégoût qu'elle avait d'elle-même. Kristin savait aujourd'hui que si elle en était arrivée là, c'était parce que Shaé l'avait voulu. Elle savait également qu'à continuer à tuer, à chercher à se détruire, elle se perdrait elle-même. Ça n'avait eu aucune importance puisqu'elle avait crut être déjà perdue, mais elle avait appris que ce n'était pas entièrement sa faute. Aujourd'hui, elle essayait de rattraper ce qu'elle avait perdue de sa personne tout en gardant ce que lui avait offert Shaé. Allié un minimum d'humanité à ses habitudes sadiques et impitoyable n'était pas facile pourtant, elle réussissait quelques fois à se contrôler.

Clac!

La gifle partit au quart de tour sitôt que l'imposteur avait parlé. N'insultait pas Kristin sans représailles sanglante qui voulait. A la prochaine, elle le prendrait par le cou pour percuter sa tête contre le mur. Le bruit, ce bruit qui claque la satisfaisait. Ça faisait du bruit, ça avait donc de l'effet. Ça soulageait. La haine et la colère avait envahit son âme en coup de vent pour la laisser dans une glacial fureur qui donnait à son regard cette petite lueur de sadisme qui avait autrefois logé ici.

"Mon garçon... Bienvenu en enfer," susurra-t-elle à son oreille, doucereuse.

Elle sentait les forces du garçon qui s'échappait de lui, de son esprit, de son contrôle. Ces forces mentales l'abandonneraient bientôt et il ne serait bientôt plus utile qu'à lui servir de paillasson. Peu importait où était John et les questions qu'elle venait de lui poser. Seul importait le degré de douleur qu'elle lui infligerait. Et ça commençait maintenant. La jeune femme remonta son genoux d'un coup sec alors qu'elle remontait son coude en même temps, visant son nez et elle le lâcha, le laissant tomber à terre, telle la vermine qu'il était. La jeune femme le domina de toute sa hauteur avec un mépris sans nom. Le prenant par les cheveux, elle lui releva la tête :

"Allez, je suis gentille, mon garçon... Très gentille... Tu as le droit à une dernière chance... Ou à un droit à la parole si tu as une dernière volonté avant d'être mon jouet..."

La folie revenait. La volonté de faire mal. Elle ne se cessait de se repaitre de sa souffrance apparente et en éprouvait une satisfaction qui n'était pourtant pas suffisante. Elle voulait tellement lui faire mal. Voyons, par où commencer...? Le bras, peut-être? Oui, ce bras qui n'avait pas cessé de le menacer, elle le déboiterait comme il faut... A moins qu'elle ne s'occupe d'une de ses jambe qui l'avait tant fait courir? En tirant fort sur le pied tout en maintenant son genou à terre, elle devait être capable de lui briser les pattes. Mais pas maintenant... non, pas maintenant... le cri de l'indulgence lui hurlait d'attendre encore, de laisser encore une chance à cet énergumène. Après tout, que perdait-elle? Juste un peu de temps. Pour ce que ça changerait au final...

Étrangement, une larme perla de ses yeux, roula sur sa joue doucement, sans que sa propriétaire ne se rende compte de son existence. Une larme qui pleurait la perte d'un être cher. Mais Kristin n'en avait pas conscience, le regard féroce toujours fixé sur sa victime. Tout avait disparu autour d'elle. Tout sauf le plaisir qu'elle aurait à se venger. Oui, se venger. Au fond, ne vivait-elle pas que pour cela...?

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La réponse fut immédiate avec un nouvel impact sur sa joue droite. C'était quoi cette méthode pour tenter d'obtenir des informations ? Elle n'était pas commune en tout cas et si cela continuait de la sorte, d'un côté cela arrangeait l'ex Serdaigle. Le genou remonta subitement touchant le point sensible des hommes et cela en même temps qu'un impact sur la base du nez. Les jambes ne résistèrent pas, pliant pour protéger son intimité d'autres coups potentiels et l'Aigle se retrouva au sol, toujours appuyé contre ce fichu mur de briques.

"Par Me...Aieeeeeee !"

Se faire tirer par les cheveux est toujours très désagréable et la dénommée Kreuk s'en donnait à coeur joie. La main droite vint se poser sur le poignet de Kreuk cherchant à lui faire lâcher sa prise en enfonçant ses ongles dans sa chair ou plutôt ce qui lui restait d'ongles vu qu'il les rongeait. Elle devait bien s'amuser dans sa position de dominante sauf que son ivresse de lui faire mal, elle avait oublié un détail. La baguette de John, celle qui lui avait filé des doigts quelques instants auparavant était au sol et à proximité de sa position. Pas moyen de l'attraper, il lui manquait encore une dizaine de centimètres avant que ses doigts ne puissent se refermer autour de ce morceau de bois. Il ne fallait pas que Kreuk repère sa manoeuvre, il releva donc les yeux vers elle et lâcha d'une voix qu'il espérait posée. mais entrecoupée par les tiraillements sur ses cheveux.

"D'ici peu...Le coin grouillera... de sorciers.... On sera deux à y... rester !"

Le but était de lui faire peur, de l'obliger à le laisser là ou alors à l'emmener au QG de l'Ordre du Phénix. Là bas, lui aussi sera en sécurité car des sorciers avaient certainement été déployés dans la zone à la recherche des deux lanceurs de sorts.
Il n'y avait de temps à perdre pour autant. De son bras gauche, Sheppard frappa de toute ses forces restantes derrière le genou de celle-ci cherchant à la déstabiliser tandis que lui plongeait pour récupérer sa baguette magique.

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Peu importait ce que lui dirait l'homme qu'elle tenait. Peu importait qui il avait été, ce qu'il était ou ce qu'il aurait pu être. Cet homme était désormais à sa merci et elle ferait en sorte que sa fin soit aussi douloureuse que possible. Il payerait tout ce que ses camarades avaient pu faire à John. Et l'affront qu'il avait osé faire en se pavanant de la sorte. Au lieu de saisir la dernière chance qu'il lui était offerte, la dernière, l'imposteur préféra la menacer. Ses copains? Il avait réussit à prévenir ses copains du ministère, ce p'tit lâche? Mais au vu de l'humeur de Kristin, ça n'avait pas la moindre importance. Rien n'avait d'importance, rien d'autre que le taux de souffrance qu'elle infligeait à sa victime. Ni les ongles qu'il enfonçait dans sa peau, ni même ses tentatives pour récupéré sa baguette, alors savoir que du renfort arriverait... Mais qu'ils viennent! Elle les supprimerait et ça ferait ça en moins sur la route vers le renversement du gouvernement! Un rictus barra le visage de la sorcière :

"Parce que c'est ça ton super plan, mon mignon? Rameuter tous tes copains du ministère? Mais on ne seras plus là quand ils arriveront. Tu vas avoir le privilège de rentrer dans une des maisons les plus protégé de Grande-Bretagne mon beau, et par mes soins qui puis est. C'est pas chouette, ça? Assassiné par Kristin Kreuk, l'honneur est sauf, non?"

Le sourire qui s'était dessiné sur ses lèvres n'avait rien de joyeux. Attendez, il croyait quoi là? Qu'elle allait le finir sur le pavé de la rue? Mais bien sûr! Avec le risque d'être interrompu? Ça va pas non? Surtout que c'était loin d'être discret, ils risquaient d'ameuter tout le quartier, tout moldus soit-il. Non, mais bien sûr que non, elle allait le ramener chez elle, elle avait une salle encore vide au grenier, maintenant, elle savait ce qu'elle allait en faire... Une salle de torture. Enfin non, peut-être pas exactement. Mais une mini-prison, ce serait chouette...

Cela dit, il n'avait pourtant pas tort, avec le boucan qu'ils avaient fait jusque là, ils allaient attirer du monde. L'homme avait cependant plus de volonté qu'il ne semblait en avoir l'air. Digne de la personne dont il avait prit l'aspect, tiens! Peut-être que certains traits de la personnalité de John pouvait passer par là? Non, c'était pas penser réellement, juste du sarcasme. Visiblement, il ne lâchait pas la possibilité de récupérer sa baguette, et dans un élan de désespoir certainement, la frappa derrière le genou, la faisant juste lâcher un "hey" contrarié alors qu'il plongeait pour chopper son bien. La baguette de l'asiatique descendit de sa manche, tombant dans sa main, et elle la coinça sous la gorge de sa victime.

"Tu ne t'en iras pas mon bonhomme... Pas tant que je n'aurais pas arraché la dernière parcelle de réponse et de volonté de ton misérable esprit."

Pour preuve, la jeune femme usa d'une arme qui ne lui serait certainement pas venu à l'esprit si l'impression de ressembler à Shaé ne lui avait pas traversé l'esprit. La légimencie. Assez peu douée dans ce domaine, l'asiatique avait quand même quelques rudiments. Ce serait l'occasion de voir ce que valait son adversaire. Se concentrant, animé d'une volonté de faire le plus de dégâts possible, la sorcière opposa son désir à l'esprit du jeune homme. Étrangement, l'atmosphère qui régnait chez lui, lui était familière mais elle n'y prêta pas plus d'importance que ça. Elle ne réussit à saisir que quelques images, sur lesquels elle ne put avoir le temps de réfléchir qu'elle entendit des pas raisonnés tout près.

La jeune femme se désintéressa de sa victime, se leva et regarda dans la rue qu'il venait de quitter, apercevant deux hommes, deux moldus certainement. Ça, ce n'était pas bon... Si les moldus savaient, les membres du ministère ne tarderaient pas... Kristin se retourna vers John Sheppard.

"On se tire, tes p'tits copains du ministère vont pas tarder..."

A peu près lucide la Kristin? Pas tout-à-fait. Elle avait juste pas envie d'être découverte par la police moldue, sans compter qu'elle n'avait non plus envie que son nouvel ami se défoule sur ses gens-là. Julia. Il fallait que Kristin appelle Julia. Un sombral dans un quartier moldu, ça faisait un peu brouillon, mais peu importait. A moins que le transplanage... Mais sa victime accepterait-elle de coopérer? Peu probable...

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Baguette sous la gorge, Sheppard déglutit difficilement tout en stoppant sa maigre tentative. Il n'était pas parvenu à refermer ses phalanges autour du morceau de bois, c'était là un échec critique qui le condamnait presque. Il avait tenté et avait échoué. La personne ayant l'apparence de Kreuk allait certainement lui faire payer très cher ce geste, il s'attendait à une nouvelle blessure physique mais ce fut une attaque mentale. Reflexe, les deux mains de l'ex Serdaigle s'agrippèrent à sa tête en signe de protection mais c'était à l'intérieur que tout se déroulait. La douleur fut immédiate, un peu comme si une personne venait de lui enfoncer une lame en pleine tête, celle-ci ne cessait de progresser ouvrant de nouvelles brèches dans sa chair et arrachant des brides de souvenirs avec elle.

Soudain plus rien... La douleur cessa aussi brusquement qu'elle était apparu laissant un John haletant et quelque hébété par ce qui venait de lui arriver. Cette personne savait pratiquer la légilimencie. Là il était vraiment très mal car il ne savait pas se défendre correctement contre ce genre d'attaques et il n'était pas question qu'elle navigue dans sa tête comme dans une éponge...Et maintenant là voilà en train de tirer sur ses cheveux pour le remettre sur pied.

"Lâche moi !"

Sheppard tenta bien de se dérober mais elle le tenait fermement. Il se maudissait intérieurement de ne pas s'être raser le crâne pour échapper à ça. Les agents du Ministère étaient proches, à son tour il perçut les bruits de pas qui firent augmenter de quelques battements son rythme cardiaque.

"Ce sont pas mes copains !"

Et ce n'était pas les siens mais bordel avait-il affaire ? Un Mangemort avide de la précieuse récompense pour sa capture ou une mercenaire. Sheppard ne savait plus mais il ne voulait pas se faire capturer par les agents du Ministère. Les moldus, c'était pareil, il risquait de le livrer aux sorciers après quelques magouilles. Dans tous les cas, ces chances d'en sortir indemne étaient réduites. Que faire ? Son instinct prit alors le dessus et l'homme se mit à gueuler.

"PAR ICIIIIIIIIIIIIIII !"

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Malgré les protestations de sa victime, Kristin le menait comme elle lui plaisait. Peu importait qu'il cri, gémisse, proteste ou mente, elle n'en avait que faire tant qu'il ne la gênait pas et qu'il la suivait docilement. Et jusque là, il ne l'avait donc que très peu intéressé. Ce n'était pas ses copains? Mais bien sûr! Et ma tête, c'est quoi...? C'était peut-être les siens de copains? Bah voui, après tout, elle n'avait rien d'autre à faire que de se balader à Londres en voulant le faire le plus de bruit possible pour se faire embarquer au ministère! Elle était pas surhumaine au point de ne pas se rendre compte de son opposition mais la jeune femme n'en tenait pas compte. Juste là. Kristin regardait les moldus au bout de la rue, inspecté un suc-de-sac quand un cri lui transperça l'oreille. Nul doute que les moldus, eux aussi, l'avaient entendu. Le coeur battant, elle s'était rapidement rabattu contre le mur alors que les moldus arrivaient en courant, leur pas battant le pavé. Putain, ce type était marteau?! C'était quoi son objectif là? Ne pas mourir? En appelant des moldus. Et ben, il n'était pas très reconnaissant dis donc. Elle lui offrait la mort par le 4ème indésirable, comme elle était nommée sur certaine pancartes, et lui choisissait d'être sauver par des moldus! Niveau réputation auprès de ces collègues, ça n'allait franchement pas être génial!

Enervée, et aussi pour qu'il cesse de brayer, Kristin agit rapidement. Sa main glissa vers la nuque de sa victime, repoussa ses bras qui tentaient de se défendre, mais le sortilège semblait toujours agir, quoi qu'il perdait de sa force, et Kristin réussit à avoir le dessus, faisant violemment percuter la tête de la sirène humaine contre le mur. Ah mais! Elle avait prévenu! Après la gifle, le mur! La première n'avait visiblement pas suffit, Kristin était donc obligé de passer la seconde.

"M'gonfle, toi!"

Les pas se rapprochaient et Kristin suivit son idée de transplanage qui l'avait effleurée... Quand son regard tomba sur la baguette à terre, celle de l'imposteur. Ou celle de John... Tiraillé par la solution raisonnable de prendre la fuite et le désir de savoir à qui appartenait réellement cette baguette, elle perdit plusieurs secondes précieuses. Heureusement pour elle que ces moldus étaient à l'autre bout de la rue au départ. Cessant de tergiverser, elle se dépêcha de la prendre, se laissant aller par la curiosité et par quelque chose qu'elle n'identifiait pas, et de revenir près de sa victime qui semblait avoir moyennement apprécié ce qu'elle venait de lui faire. D'ici peu, quelques secondes tout au plus, les policiers moldus débarqueraient. Kristin choppa "John" et décida de transplaner à l'extérieur de la ville, là où elle avait laissé Julia. Un crac sonore retentit. Kristin ne vit pas les moldus, mais eux l'avaient-ils entrevus? Et si oui, qu'avaient-ils vu et entendus réellement? Voilà une affaire qui n'allait certainement pas passer sous silence. Quel besoin avait ce débile, aussi, de gesticuler et de gémir à qui mieux mieux? Il pouvait pas se tenir tranquille, oui? Il lui en avait vraiment fait voir de toutes les couleurs, ce type!

Elle le presserait rapido, dès qu'ils arriveraient, de monter sur Julia, à celui-là, et il finirait sa vie dans la Salle Noire qu'il inaugurait -la classe!- s'il n'était pas trop chiant pendant le voyage auquel cas, elle le laisserait s'écraser trente mètres plus bas. La jeune femme avait été troublée. Par l'image d'une jeune fille qui lui rappelait à s'y méprendre à Natalie, la sœur de John. Par les cris qu'il avait poussé, la faisant réagir violemment au lieu du sang-froid qu'elle aurait du conserver pour attendre les moldus, leur lancer un sortilège d'oubli pour ne pas avoir d'ennuis. L'idée s'insinuait, doucement, que comme avec Seifer, elle faisait peut-être une erreur, aussi invraisemblable cela semblait être. Pourtant, elle n'avait pas le temps de regretter son attitude : il l'avait chercher!

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Bang ! La crâne de l'ex Serdaigle venait de percuter violemment contre les briques composant le mur. Aussitôt de nombreuses étoiles firent leur apparition dans son champ visuel ainsi que quelques piaillements d'oiseaux. Miracle, il était encore sur pieds mais désormais appuyé contre le mur, les doigts de la main droite massant maladroitement le point d'impact situé sur le côté droit. Les cheveux n'aidait en rien pour évaluer les dégâts. il n'était pas non plus certainement de vouloir en savoir davantage et n'avait plus qu'une envie qu'elle le laisse.

De son coup de maître, Kreuk avait pris le dessus sur le Hors La loi qui ne tenta plus de s'enfuir ou de gueuler. Il se contentait de s'en remettre ayant l'impression que sa tête n'allait pas tarder à exploser, il était même étonner qu'elle ne se soit pas fendue en deux lors de l'impact. Une main l'empoignait par le col de son pull à capuche, pas le temps de chercher à se défendre et le voilà en train de transplaner. L'instant d'après, les pieds touchèrent de nouveau un sol palpaple et Sheppard eut une réaction digne d'un premier transplanage : vomissant ses tripes à quelques centimètres près des chaussures de Kreuk. L'affaiblissement, le coup et le transplanage avaient eu raison de ses dernières résistances. Il était beau l'indésirable n°3, un vrai rebelle...

Kreuk ne lui laissa pas le temps de s'en remettre l'attrapant de nouveau par le col mais cette fois, Sheppard opposa une résistance et lui faisant lâcher sa prise d'un coup d'épaule.

"Laisse moi..."

Lentement, les mains quittèrent ses genoux pour qu'il puisse se redresser, faire face d'une certaine manière à son agresseuse. Seul point positif, ses forces revenaient lui permettant de tenir seul debout. Ses doigts partirent à la rencontre de son crâne endolori mais c'était le seul geste du Serdaigle qui venait de s'immobiliser en remarquant la présence du sombral. Sa bouche s'entrouvrit mais aucun son n'en sortit. Il ne put s'empêcher de penser qu'il était devenu complètement fou pour qu'un sombral apparaisse ainsi. Ou alors Kreuk avait vraiment frappé très fort ce qui était peut être le cas car il sentait un liquide chaud, poisseux du bout des doigts.

Avoir une telle bête fasse à soi était impressionnant. Il n'en avait vu que durant ses années d'étude à Poudlard mais se retrouver face à l'un d'eux...

"Qui es tu ?"

C'était bien la seule pensée qui lui venait en un moment pareil. Qui pouvait se balader à dos de sombral ? Ou même en posséder un ?

Date de naissance du joueur

"Ça, mon petit, ça prouve, si besoin y a, que tu n'es pas John Sheppard. Et tu sais pourquoi?"

"Parce que John Sheppard sait que je n'ai jamais été à l'aise sur un balai, il ne m'aurait jamais demandé ça, il aurait comprit mon p'tit bonhomme. Et tu sais pourquoi?"

"Parce que la première fois qu'on s'est rencontré John et moi, c'était à Poudlard, dans le parc plus exactement. C'est là-bas que je l'ai rencontré, et qu'il a essayé de me réconcilier avec les balais. J'ai même faillit me payer plusieurs arbres. C'est juste un peu plus tard qu'on a finit tous les deux en haut d'une tour après que le balai qu'il m'est prêté est prit la poudre d'escampette."

"C'est là-haut qu'il a appris que j'avais aider au meurtre de ces parents et que pour me sortir de cette situation, j'ai fait appel à Julia ici présente en la sifflant et que j'ai sauté pour atterrir sur son dos."

"Tu vois, mon garçon, si tu étais John, tu saurais que je suis probablement la seule personne d'Angleterre à user des sombrals pour me déplacer. C'est dommage, hein?"

"Malheureusement, tu n'es pas John Sheppard, tu n'es qu'un pauvre petit pleurnichard doublé d'un lâche. Je me demande même comment tu peux bien faire partie de ces crétins. Ils devaient sérieusement être désespéré pour faire appel à toi. J'imagine que tu as du trouver ça amusant de prendre son apparence, n'est-ce pas? Tu t'es dit que ça épaterait tes p'tits copains, mais tu es tombé sur moi et tu as pris peur, incapable d'affronter la réalité?"

"Tu vois ça? C'est la preuve que tu as vu John ces derniers temps. Où il est à présent et ce qu'il est devenus, tu vas rapidement de me le dire mais avant ça, et bien sûr après, tu vas apprendre que t'es plus chez papa-maman, et qu'ici, les actes se payent au prix fort. Crois-moi, le pire est encore à venir, mon gars, alors grimpe sur Julia de suite si tu veux pas que je finisse de te faire cracher tripe et boyaux.

"Je te préviens, si tu m'emmerdes en vol, je te fais tombé. J'aurais aucun info, mais j'ai rien à faire des boulets comme toi. Mais toi bien ça dans le crâne, tu vas crever. A toi de choisir la manière qui te plaira le plus. Maintenant, bouge!"

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Comment avait-il pu chasser de son esprit ses moments avec Kristin ? Les images défilées dans son esprit tandis qu'elle lui racontait cette rencontre sans omettre quelques détails. Oui, maintenant il se rappelait de cette première rencontre avec le Professeur mais tout ceci était si loin désormais. Beaucoup de sang avait coulé depuis et Sheppard avait tiré une croix sur son passé. Il n'avait plus lieu d'être, seul comptait sa survie et rien d'autre.

Néanmoins ce long monologue lui fournissait une précieuse information, il avait face à lui la véritable Kristin Kreuk, seule elle était capable de lui donner une telle information. Lui avait été incapable de s'en rappeler mais c'était un souvenir important pour elle, leur première rencontre...Soupir de l'ex Serdaigle en pensant aux dernières minutes. Les coups auraient pu être évités mais les deux avaient été sur la défensive, beaucoup trop méfiants pour s'accorder la moindre confiance. Le Ministère de la Magie était parvenu à les rendre complètement paranoïaque et cela marchait particulièrement bien sur l'Indésirable n°3. Lâche, prêt à tout pour sauver sa propre vie... Oui toutes ses "qualités" se retrouvaient désormais chez lui. Il n'était plus le fringuant étudiant mais bien devenu un Hors la Loi avec tout ce qui allait avec...

"Je monterai pas sur ce truc..."

La pointe de la baguette sembla s'enfoncer de quelques millimètres supplémentaires dans son propre cou. Il risquait d'une seconde à l'autre de recevoir un sortilège fatal mais il ne pouvait lui obéir sagement même si elle semblait bien être la Kristin Kreuk avec laquelle il avait partagé tant de choses.

"Je dois rester ici...sur Londres."

La pression du bâton de bois ne facilitait pas la déglutition ou même la respiration mais peu importe, il ne fit aucun geste pour s'en défaire. Il espérait ainsi montrer qu'il ne tenterait plus rien d'hostile envers la jeune femme.

"Je suis... John Sheppard."

Lentement, l'ex Serdaigle tourna la tête pour lui mettre face à elle la tatouage qui ornait désormais le côté gauche de son cou et qui représentait l'animal qui le symbolisé le mieux : l'aigle. Symbole de la liberté volant de ses propres ailes mais aussi symbole de son ancienne Maison à Poudlard ainsi que de celles de ses ancêtres.

"Lors de notre... dernière rencontre... Dans ton lit... Tu n'as fait que me questionner... dessus."

Les indices spatio-temporels étaient assez précis et ce moment n'avait été partagé qu'à eux deux. Personne d'autre ne pouvait être au courant que les deux.

"J'ai aussi répondu... à tes deux lettres...cette année et tu m'as... sauvé la vie pour ça..."

La main droite se mit en mouvement, toujorus à allure lente pour ne pas qu'elle soit prise par surprise et ne prenne ça pour une attaque. Celle-ci remonta jusqu'à ses cheveux écartant quelques mètres pour découvrir une première cicatrice au niveau du crâne, pas très loin de la plaie ensanglantée qu'elle venait de lui ajouter ce soir. Cette dernière était dû à un sort de découpe en pleine tête et qui avait failli être fatal si Elliot et elle n'étaient pas intervenus.

"Le patronus est unique,... donne moi la baguette... que je te montre le mien..."

La trachée compressée de la sorte commençait vraiment à devenir un obstacle à la respiration de l'Aigle d'où les nombreuses prises d'air entre ses mots.

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