| Qui es-tu? Qui suis-je? Qu'importe nos noms... [Astre] | |
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♠ Date de naissance du joueur : 19/03/1993 ♠ Âge du joueur : 31 ♠ Arrivé sur Poudnoir : 22/01/2008 ♠ Parchemins postés : 7117 Kristin Kreuk
| Sujet: Qui es-tu? Qui suis-je? Qu'importe nos noms... [Astre] Lun 25 Juil - 22:14 | |
| Minuit... l'heure du crime. Londres plongé dans la noirceur d'une nuit sans nuage grouillait encore pourtant de voiture et les ruelles se voyaient envahir de gens peu recommandable. Claxon, frein, accélaration, protestation, rire grinçant ou gras, chute, pas... Clac, clac, clac. Le bruit de talon claquant sur le pavé raisonnait dans la ruelle alors que l'ombre contournait un pauvre vieux avachit par terre, une bouteille à la main, chantant du Jackson. Le pas pressé mais sûr, la silhouette encapuchonnée se dirigait vers un bar bien connus du quartier pour sa clientèle peu recommandable où joueur de poker, alcooliques et vicieux se réunissaient régulièrement. Ce n'était pour un crime que la silhouette féminine se dirigeait vers la miteuse taverne, ni pour joueur, pour se soualer ou amusé quelques hommes mais pour épingler une vieille connaissance. Quelques hommes rigolaient, une bière à la main devant le bar et sourirent en voyant arrivé la jeune femme : "Hé! Regardez qui voilà!"
L'un d'entre eux s'avança : "Salut ma jolie, ca te dit boire un verre avec nous?"
L'homme n'eut que le temps de la touché avant de se tordre de douleur : "P'tain, c'est quoi ça?"
L'ombre poursuivit son chemin sans ralentir et poussa la porte de la taverne pour pénétrer dans l'antre des buveurs. A l'extérieur, l'homme contemplait à la lueur des réverbères sa main brulé sans y croire ses yeux. Entrée dans l'ambiance chaude et humide, nauséabonde d'odeur de cigares et de cigarettes de toutes sortes. Les yeux verts de la jeune femme balayèrent la pièce avant de repérer une table vide. Elle connaissait ce pub. C'était là qu'il y a un peu plus d'un an elle avait retrouvé John, jouant parmis les joueurs de poker. Un regard vers ces derniers l'informa qu'il n'était pas de la partie ce soir-là. Tant pis? Tant mieux? Elle-même ne le savait pas. Elle avait eu l'espoir de le voir tout en le rédoutant. Son entrée attira quelques regards, il faut dire que la jeune femme n'avait le look pour passer inaperçu ici. Botte noire à talon, robe de sorcière noire à grand capuchon recouvrant toute sa chevelure blonde, il était difficile de rester de bois pour ces gens-là. Priant pour que aucun de ses gars aient l'idée sangrenues de l'arréter, Kristin se dirigea vers la table déserte et s'y posa avec autant de désinvolture que lui permettait son accoutrement. Sa jambe s'arqua pour poser son pied à moitié sur la chaise d'à côté dans une attitude arrogante, révélant le haut de sa botte montante jusqu'au genoux et un pan de sa peau blanche que dévoila sa robe glissante. Difficile d'être plus à mal à l'aise. Mais Kristin avait étonnement bien enfilé son personnage, d'autant qu'elle se sentait presque confiante. A croire que revetir l'apparence de sa belle-mère lui conférait son arrogance et son maintien.Tant que ca ne lui confiait pas son destin, ça allait... certes, ce n'était pas la première fois qu'elle prenait du polynectar, mais l'effet était toujours aussi étrange d'être un corps si étranger à soi... "Vous voulez quelque chose?"
Le yeux verts cachés sous le capuchon vrillèrent dans ceux du barman qui tresaillit. Kristin baissa les yeux sur la table poussiéreuse avant de se reposer sur sa main blafarde jouant avec une bague : "Un whisky."
Sans ajouter un mot, l'homme s'éloigna préparer sa commande alors que Kristin continuait de faire tourner sa bague entre ses doigts. Sa hardise à s'aventuré en ce slieux lui paraissait à présent totalement vide d'intérêt et elle brulait de repartir mais boire un peu ne lui semblait pas être une mauvaise idée et puis... peut-être que John s epointerait plus tard.... Si elle pouvait juste au moins l'apercevoir... Ado, elle n'y aurait touché pour rien au monde, mais les temps changeaient et il lui avait fallu déprimé pour y trouver un quelconque attrait. Dans le cas présent, elle n'avait pas envie de boire, mais c'était plus poli dans un bar et le barman lui ficherait la paix. La jeune femme continua à faire tourner sa bague entre ses doigts. Volée, ou récupéré peu importe, à sa belle-mère. Elle ne pensait que quiconque irait lui demander son identité ou bien vérifier si elle avait bien l'accoutrement necessaire pour être bien Mlle Eva Green, mais elle était un peu maniaque... et méfiante, autant poussé le submerfuge jusqu'où cela était possible... au cas où. Presque un an. Presque. Qu'elle avait quitter le pays. Et voilà quelques mois, après son retour, elle avait entrepris de redécouvrir le pays. Un vague passage au lac du Loch Ness lui avait confirmé ce qu'elle avait lue dans quelques journaux : il y avait eu une bataille là-bas et la résistance ne s'y réunissait donc plus. La question était de svaoir où ils étaient. La mort de Manrey lui avait fait un choc encore invisible : elle ne réalisait pas. La disparition de Valentine et John de la circulation n'était guère encourageante, mais bon, valait mieux cela que de les savoir à Azkaban.
"Voilà pour vous", annonça le barman d'un ton bourru en posant la choppe de whisky sur la tavle devant elle.
Kristin leva les yeux vers l'homme et versa quelques pièces au creux de sa main. L'argent moldus étaient tellement facile à voler. Et ce n'était pas le premier soir qu'ele venait dans un bar moldus, elle commencait à connaitre le prix d'un whisky qui variait relativement peu. Rebaissant les yeux sur son verre, Kristin prit en main la choppe avec un sens du toucher délicat, comme si elle... appréciait de faire ce geste. Le barman disparut de son champs de vision. Levant son verre, Kristin prit son temps pour boire une longue gorgée, laissant le liquide descendre doucement le long de sa gorge.
Dernière édition par Kristin Kreuk le Mer 27 Juil - 21:54, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Qui es-tu? Qui suis-je? Qu'importe nos noms... [Astre] Mar 26 Juil - 18:16 | |
| Une jeune femme rousse marchait dans les rues bondées de Moldus. La jeune femme marchait sans but, passant devant les magasins, balayant des yeux les vitrines sans importance, pleines de bibelots ou de vêtements. Il était tard mais Astéria n’arrivait pas à trouver le sommeil. La brigadière commençait à devenir complétement insomniaque, presque infatigable. Que voulez-vous ? Elle avait l’énergie de trois personnes dans son corps.
-Tu es encore avec cette hypothèse stupide ? Lui fit Deux. Quand vas-tu te rentrer dans le crâne que Trois et moi sommes toi. -Quand je pensais ça, je ne vous contrôlais plus et me faisais interner. J’ai assez donné Deux, répondit-elle à haute voix.
Un homme se retourna en l’entendant parler et la fixa étrangement. Astéria n’y accorda aucune intention et continua son chemin bien décidé à aller… aller où, d’ailleurs ? Astéria n’en avait aucune idée. Elle errait dans les rues, laissant ses pas la guider où ils voulaient. Il était vrai qu’elle aurait pût choisir un meilleur endroit pour une balade nocturne. La jeune femme marchait en ce moment dans un des quartiers mal fréquentés de la ville. Des hommes complètement bourrés sortaient des bars et des pubs une bouteille à la main, chantant de vielles chanson et passant des mains aux filles à peu près potable qui passaient. La jeune rousse dut esquiver plusieurs de ces hommes qui auraient eu d’en l’idée de faire d’elle leur quatre heure. En temps normal, elle aurait écouté Deux, sa partie sauvage, et leur aurait jeter un gentil petit sort qui leur aurait fait passé l’envie de recommencer. Mais, voilà la grande rousse n’était pas d’humeur, elle n’avait pas envie.
La jeune femme marcha encore une bonne demi-heure dans ce quartier quelque peu pourri et ses pieds finirent par s’arrêter devant un bar. Ce bar, elle le connaissait bien. Elle y avait rencontré Elliot, peu avant sa capture et sa mort. Tous les deux étaient, à ce moment-là, dans un été pitoyable. Lui, devenait encore plus fou à cause de la mort de Sarah et de ses petites protégées, elle, luttait pour la sauvegarde du peu de raison qui lui restait. Des hommes étaient morts cette nuit-là, l’ancien numéro deux les avait tué de sang-froid. Ils avaient discuté, Astéria lui avait parlé de la lettre de Mandrake mais ils n’avaient pas pût continuer leur échange. Elle se souvenait des pas précipités dehors, des gens qui tentaient d’ouvrir la porte, verrouillée par Manrey. Ils avaient du transplaner et s’étaient séparés. Peu de temps après, Astéria apprenait que le numéro deux avait été attraper et qu’il s’était suicidé dans sa cellule, se coupant le poignet, laissant couler sur le sol de sa cellule, un sang plein de différentes drogues.
Personne n’avait eu le temps de bien regarder son visage cette nuit-là, (à part ceux qui avaient périt) elle pouvait donc y rentrer sans qu’on risque de la reconnaitre. Elle poussa la porte du bar et y entra. Le Barman la salua. Ce n’était pas le même…normal, l’autre était maintenant très loin parti pour un long voyage payer par monsieur Elliot Manrey. L’image du carnage lui revint en mémoire mais elle décida de ne pas y penser, pas aujourd’hui. Elle se cala à une table, celle qu’elle avait occupée lors de sa rencontre avec Elliot. Pourquoi ressasser de vieux souvenirs ? Surtout que ceux-là n’avaient rien d’agréables.
Elle commanda une bière et la sirota, attendant on ne sait quoi et évitant, ignorant les yeux des gros porcs de la pièce posés sur elle et leur tentative stupides pour l’aborder. Elle n’était pas là pour ça, qu’ils se le mettent dans le crâne. Perdue dans ses pensées, elle ne se rendait même pas compte que la femme assise à la table d’à côté la fixait étrangement. |
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♠ Date de naissance du joueur : 19/03/1993 ♠ Âge du joueur : 31 ♠ Arrivé sur Poudnoir : 22/01/2008 ♠ Parchemins postés : 7117 Kristin Kreuk
| Sujet: Re: Qui es-tu? Qui suis-je? Qu'importe nos noms... [Astre] Mer 27 Juil - 23:02 | |
| Kristin but lentement la gorgée de whisky, prenant son temps pour la savourer come on savoure un fondant au chocolat ou un met dont le goût nous as manqué. Yeux fermés sous son capuchon, la jeune femme posa son verre, dégustant le liquide qu'elle laissa couler le long de sa gorge et ne rouvrit les yeux que lorsqu'elle eut tout bu. Une fin qui fut marqué -coïncidence quand tu nouts tiens...- par l'entrée d'une nouvelle arrivante. Kristin tourna presque directement les yeux vers elle dans un mouvement fluide et discret. Sa silhouette, son allure ou son physique pouvait attiré l'attention, mais pas se sgestes, étonnamment. Kristin se serait presque adulé pour avoir eu la présence d'esprit de prendre sa cape de toujours si elle ne la portait pas tout le temps.
L'intruse se révéla être une jeune femme de son âge dont la rousseur de sa chevelure attirait les regards. Physiquement parlant, elle était gaté, son visage refletait une certaine innocence où se disputait quelques traits malicieux et sa chevelur elui donnait un petit côté qu'elle aurait jugé de... royal. D'ailleurs la tentative de plusieurs lourdauds du bar de l'aborder et de séduire l'objet de leur convoitise ne fit ne vint pas contredire sa pensée. Après que le barman l'eut salué, elle s'installa non loin d'elle et passa commande.
Quelque chose dans la jeune femme attirait l'attention de Kristin qui, comme plusieurs optimistes de la caverne, ne la quittait pas des yeux. Les émeraudes glacials de la jeune blonde parcoururent l'intriguante, sourcils froncés, gachant le charme que pouvait avoir son visage. La jeune femme, tout en sirotant sa bière, semblait quelque peu... impatiente, de toute évidence, elle attendait quelqu'un. Cependant, son regard absent supprima toute possibilité de stress de son hypothèses. Qu'était donc venut faire cette jeune femme dans un lieux aussi mal famé?
"Salut ma jolie! T'es sûr qu'un verre en tête à tête te plairait pas? Je paye! C'est ma tournée!"
Les yeux de Kristin se posèrent sur la poche de la jeune femme. Quelque chose. de rond. Qui ressemblait à s'y méprendre à... une baguette. Sans réfléchir, Kristin prit la décision la plus irréfléchis et stupide de sa vie : laissant tomber son capuchon, elle laissa le visage de la belle blonde qu'avait été sa belle-mère se faire admiré par quelques regards. Se levant, sourire aguicheur aux lèvres, Kristin s'amena jusqu'à la jeune femme :
"Désolée garçon, elle est à moi pour ce soir, une autre fois peut-être?"
Mieux vaut en faire trop que pas assez : la blonde fit un clin d'oeil à l'homme. Pensant être tombé sur le coup du siècle, il échangea quelques regards avec d'autres vaant de se tourner vers elle :
"On peut s'amusé à trois, vous savez.... -Désolée bébé, pas ce soir, elle m'est réservée, mais si tu veux je reviendrais... accompagnée..."
Tout sourire, Kristin pria dieu pour que son homologue sorcière reste de marbre ou en tout cas, n'intervienne pas. Heureusement pour elle, l'homme abandonna la partie :
"Okay, ma belle, je suis là tout les soirs, t'oublie pas hein!"
Nouveau sourire.
"Pas de problème mon beau..."
A vomir... Cette scène qu'elle venait de jouer... à vomir. Dégoutée. L'homme s'étant détourné, Kristin prit une chaise à côté de la jeune femme et se pencha vers elle, tout sourire évaporé, ses émeraudes redevenus inertes :
"Ce n'est pas prudent pour les sorciers de circuler dans les parages...", murmura-t-elle.
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Invité Invité
| Sujet: Re: Qui es-tu? Qui suis-je? Qu'importe nos noms... [Astre] Jeu 28 Juil - 10:36 | |
| Gros, sale, puant l’alcool et autres fragrances que la jeune femme n’aurait sût identifier, un porc. La jeune femme avait un porc devant elle qui lui souriait de toutes ses dents jaunis et crasseuses. Pendant une seconde, Astéria cru qu’elle avait un orque devant les yeux. Une de ses vielles créatures mythologique toute verte, dont le visage était aussi laid qu’une rose était belle, pleine de pustules et de cicatrices. Bon, il était vrai que son interlocuteur n’était pas vert – quoi que, encore quelques verres et il le deviendrait- mais la grande rousse aurait préféré croisé un géant, plutôt que ce gros pervers.
"Salut ma jolie! T'es sûr qu'un verre en tête à tête te plairait pas? Je paye! C'est ma tournée!"
Décidément, on ne pouvait pas être tranquille. Elle voulait, pendant un petit moment, être loin des sorciers et de ce stress et cette peur qui leur étreignait le ventre depuis que le seigneur des ténèbres avait pris le pouvoir. Elle voulait ne plus y penser pendant quelques heures et c’était ça l’alternative qu’on lui proposait ? La peur, ou un pervers ? Merci le destin. Si quelqu’un tirait les ficelles de sa vie, il devait être bien sadique. Astéria se prépara à répondre et à s’en aller de ce trou à rat quand une grande blonde fit son apparition et se plaça entre elle et le grand homme.
"Désolée garçon, elle est à moi pour ce soir, une autre fois peut-être?"
La soirée prenait une tournure vraiment étrange mais la rouquine ne releva pas, restant de marbre, continuant à siroter sa bière. Après-tous, si la blondinette lui permettait de faire fuir ce charmant jeune homme, autant laissé faire, elle aurait tout le temps de poser les questions après. Elle n’intervint pas, regardant la scène intéressée, une bière à la main, comme si elle regardait un film au cinéma.
"On peut s'amusé à trois, vous savez.... -Désolée bébé, pas ce soir, elle m'est réservée, mais si tu veux je reviendrais... accompagnée..."
Heureusement, l’homme laissa tomber et s’assura le retour de la grande blonde. Mentalement, la grande rousse se fit promettre de ne jamais remettre les pieds dans cet établissement. Après-tout, ce quartier, au combien charmant, regorgeait d’endroit comme celui-là, il ne lui serait pas impossible de retrouver un endroit tranquille.
-Tu as bien raison, cet endroit fait vraiment peur, fit Trois dans sa tête. -Non, je ne trouve pas, c’était marrant la dernière fois non ? Tout ce sang, ce Elliot était vraiment un grand homme, rétorqua Deux, en ricana.
Astéria les ignora. Bon sang, pourquoi son esprit devait être aussi malade, pourquoi est-ce que c’était arrivé à elle ? Heureusement que cette situation ne lui était plus insupportable. Depuis le temps, que son esprit était envahi par ses deux voix, elle avait eu le temps de s’habituer.
"Ce n'est pas prudent pour les sorciers de circuler dans les parages..." Astéria sourit, une sorcière. Comment l’avait-elle reconnu ? Astéria n’en savait rien. Qui était-elle ? Membre du ministère…probablement non, ils détestaient les endroits de ce genre, se mêler aux moldus n’était pas du tout leur genre, un résistant ? Fort probable. C’était quand même à cet endroit qu’elle avait rencontré le numéro Deux, non ? Cette hypothèse n’était peut-être pas si idiote que ça en fait. -Je pourrais vous dire la même chose. J’imagine que si vous m’avez reconnu, c’est que vous en êtes une aussi, lui répondit-elle en chuchotant, sirotant le fond de bière qui lui restait. |
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♠ Date de naissance du joueur : 19/03/1993 ♠ Âge du joueur : 31 ♠ Arrivé sur Poudnoir : 22/01/2008 ♠ Parchemins postés : 7117 Kristin Kreuk
| Sujet: Re: Qui es-tu? Qui suis-je? Qu'importe nos noms... [Astre] Jeu 28 Juil - 14:05 | |
| Kristin devait avouer qu'elle se trouvait devant une femme quelque peu particulière, et pas seulement physiquement. En effet, la jeune femme avait regardé la scène avce une sorte de tranquillité passive, semblant ne pas du tout se soucier que c'était d'elle qu'ils avaient parler et que Kristin avait marchander pour elle. Elle avait sembler étrangement... reculé, comme si elle voyait cela de loin et n'y était absolument pas mélé. De plus, elle ne manifesta aucune agressivité ou indignation face à l'incruste que lui posait la jeune femme. Alors que Kristin savait parfaitement que si cela lui était arrivé, elle aurait envoyé bouler la personne ou même l'aurait tué -pour faire bonne mesure-.
La jeune femme accueillit donc sans un mot la jeune blonde à sa table et laissa Kristin lui offrir un avertissement doublé d'une demi-présentation que la jeune femme comprit comme telle puisqu'elle en déduit qu'elle était sorcière, elle aussi. Kristin hocha la tête pour toute réponse avant de se lever pour aller récupérer son verre d'un pas ferme et autoritaire, dévoilant impudiquement ses cuisses en se levant et en se rasseyant. Eva Green tait Eva Green, autant la joué jusqu'au bout.
"C'est différent, moi je connais. Vous, visiblement, vous n'êtes pas habitué à ses lieux... Laissez-moi deviner... Professeur? Ou membre du ministère peut-être? Je doute que vous soyiez guerrisseuse, ces gens-là n'ont pas pour habitude de trainer dans ce genre de coin... Les autres aiment bien tenté leur chance en espérant tombé sur un résistant ou deux et que leur capture fasse leur gloire..."
La jeune blonde leva un sourcil hautain :
"Vous faites partit de ceux-là? Ou bien vous attendiez quelqu'un?"
Kristin la quitta des yeux pour avalé deux longues gorgées de whisky. Elle devrait faire attention à son débit d'alcool, sinon, elle finirait saoule avant la fin d el'heure et ce n'était pas bon après pour rentrer au bercail... [Désolée, court... je ferais mieux la prochaine fois...] |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Qui es-tu? Qui suis-je? Qu'importe nos noms... [Astre] Ven 29 Juil - 10:46 | |
| Astéria sourit. Elle était en position de faiblesse et le savait très bien. La jeune femme ne savait pas qui elle avait à côté d’elle. Résistant ? Mangemorts ? Serviteurs ? Certainement pas brigadier, commissaire ou exécuteurs. Dans ce milieu, tout le monde se connaissait, même s’ils ne s’étaient jamais parlé, ils se connaissaient quand même au moins de vue. Ils n’y en avaient pas tant que ça à Londres et il était important de se souvenir de leur tête, cela pouvait être très utile et vous sauvez la vie par moment… Mais cette grande blonde, à supposer qu’elle soit vraiment blonde, Astéria était bien placé pour en douter, elle qui avait changé d’apparence grâce à la chirurgie moldus et magique, avait de grandes chances d’être dans le camp des du régime Voldemorien. Pourtant, Astéria n’arrivait pas à s’imaginer un serviteur, et encore moins un mangemort, arpenter des quartiers aussi pourris.
-Moi, je te dis ma vielle, ça sent mauvais, ferme les portes de cet endroit égorges la et enlève leurs souvenirs à ses gros porc…ou tue-les, c’est plus rapide. -La ferme Deux, nous ne sommes pas dans « Carrie », répondit Astéria mentalement.
Carrie, la première œuvre, reconnue, de Stephen King. L’histoire d’une lycéenne moldu martyrisée par tous qui découvre qu’elle a un puissant dont de télékinésie. A la fin, lors du bal de fin d’année, alors que la jeune fille se fait une nouvelle fois humilier, la rage l’emporte, les portes et toutes les issues se ferment et elle tue tous ceux qui sont dans la pièce. Non, elle ne pouvait pas se résoudre à les tuer tous, ni même à leur enlever leur souvenirs en un temps record, ils étaient trop nombreux. Astéria n’avait pas le choix, continuer à parler mais elle devait faire très attention à ce qu’elle dirait. Tout en commandant une deuxième bière – la jeune femme supportait bien l’alcool- , Astéria réfléchit quelques secondes à sa réponse, puis, elle se pencha vers son interlocutrice et lui répondit, en chuchotant.
-Et vous ? Qui êtes-vous ? Certainement pas un agent du ministère, il parait que ces gens se connaissent tous entre eux. Alors quoi ? Serviteur, Résistant ? Imaginons que je sois un résistant et vous serviteur, vous devriez me tuer sur le champ ou m’arrêter. Mais, si vous étiez résistant et moi un serviteur, nous nous retrouverions dans la même situation sauf que nos rôle seraient inversés. Il y aurait donc un risque de combat assez grand, surtout que je ne suis pas sûr d’avoir une blonde en face –ou plutôt à côté- de moi. Astéria marqua une pose, le barman venait leur amener leurs boissons. La grande rousse attrapa sa bouteille de bière et but de longues gorgées, laissant couler le liquide dans sa bouche, puis dans sa gorge. La jeune femme reposa ensuite sa bière sur la table et se repencha une autre fois pour reprendre sa tirade. -Ce que l’on peut faire, c’est se prêter serment de ne pas s’attaquer ce soir, qui que nous soyons, afin de discuter tranquillement comme des gens civilisés. Car après tout, qui je suis, qui vous êtes, est-ce vraiment important ? Je n’attends personne et vous, vous semblez avoir besoin de quelque chose. Discutons. Oui, ça elle en était presque sûre, la blonde assise à côté d’elle voulait savoir quelque chose, sinon, pourquoi l’aurait-elle abordée ? Même si elles étaient deux sorcières au milieu des moldus. « Chacun pour soi » était devenue la loi à la mode dans le monde des sorciers, personne ne se préoccupait de personne. Si Astéria avait reconnu la blonde comme étant une sorcière, la première, elle n’aurait pas bougé le petit doigt. Astéria pouvait donc affirmer, par déduction, que la blonde voulait savoir quelque chose, avait besoin d’aide ou autre…Mais maintenant quoi ? Peut-importait et la jeune femme était persuadée qu’elle allait bientôt le savoir. Avant que son interlocutrice ne réponde, Astéria ajouta, parlant normalement cette fois. -Maintenant s’il vous faut un prénom, appelez-moi Irène. Elle ne mentait qu’à moitié vu que, officiellement, c’était son vrai prénom. N’oublions pas qu’Astéria Servanna Madailéin était censé être morte, retrouvée en bas d’une falaise, morte et complètement détruite dans sa chute…On ne pouvait pas rêver mieux comme fin. Très joyeux. |
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♠ Date de naissance du joueur : 19/03/1993 ♠ Âge du joueur : 31 ♠ Arrivé sur Poudnoir : 22/01/2008 ♠ Parchemins postés : 7117 Kristin Kreuk
| Sujet: Re: Qui es-tu? Qui suis-je? Qu'importe nos noms... [Astre] Ven 29 Juil - 15:55 | |
| Kristin écouta la réponse de la jeune femme avec un air détaché. La méfiance dominait toujours les échanges entre les gens et cette fois-ci c'était amplement justifié vu l'ère magique sous lequel vivaient les sorciers... Semblant écouté son discours d'un oreille, Kristin ne la quittait pourtant pas des yeux, son visage toujours figé dans une froideur impassible à la limite de la désinvolture qui se calquait bien avec son allure provocante de jambes croisées dévoilés jusqu'aux genoux. Faisant tourné avec une lenteur régulière son whisky dans son verre, Kristin y trempait parfois les lèvres sans jamais reposer son verre. Tenir quelque chose lui donnait un truc à faire, une image à parfaire.
Ainsi donc, son interlocutrice ne la voyait pas au ministère? Sa réponse semblait laisser penser qu'elle n'en faisait pas partie... ou bien que si justement et qu'elle ne l'avait jamais vu au ministère. Normal. Eva avait passé une vie de serviteur assez paisible et ses seules études s'étaient restreintes à passer ses ASPICs, elle n'avait jamais réellement bosser, mise à part quelques passages au ministère pour des affaires de son maître pour tel ou telle mission. Kristin laissa couler la phrase sur le doute de sa blondeur, il était peu probable qu'on la soupçonne d'avoir pris du polynectar, sa couverture était parfaite et jusque là, elle n'avait commise aucun faux pas.
"Je vous assure que ces cheveux sont blonds naturellement, je les tiens de ma mère, Maéva Green, elle a fait partie des conseillers du ministre il y a une trentaine d'années, une des plus proches..."
Le sourire d'Eva ne laissait aucun doute sur le type d'approchement établis entr ele dit ministre de l'époque et sa mère. Du moins, c'était ce qu'avait compris Kristin des engueulades d'Eva lorsqu'elle était gamine. Eva parlait peu de son père un serviteur sans le sou, mais était bien plus fière de sa mère, qui avait une influence sûre sur les décisions du ministre à une époque. Malheureusement, à la mort de celle-ci, Eva n'avait pas pu reprendre son poste, détrônés par d'autres rivales de sa mère, prête à reprendre cette place tant convoité pour le luxe et la puissance qu'elle apportait, si on avait un tant soit peu de jugeote.
"Vous n'attendiez personne? Vous sembiez pourtant impatiente, je vous ai vus de là-bas. Nerveuse, je dirais même."
Kristin fit un geste en direction de la table qu'elle avait quitté plusieurs minutes auparavent pour rejoindre la jeune femme qui laissait échapper un nom. Irène. Le sourire d'Eva s'élargit. Il y avait toujours 50% de chance pour que les pseudonymes donnés par les gens ait un lien avec leur propre vies, soit pas lié au hasard. Peu importe qui fut cette femme, il y avait des chances pour qu'elle ait eu de sliens avec cette Irène. Shaun arrivait-il à en tirer quelque chose? Peu probable. Il lui fallait plus... bien plus. Tout sourire, Kristin baissa les yeux sur son verre qu'elle continuait de tourner avec la même régularité et répondit :
"Enchantée Irène. Pour ma part, je vais vous offrir mon vrai nom : Eva Green. Il n'y a aucune utilité à le cacher, n'est-ce pas? Après tout, nous sommes dans un quartier moldus, aucune de nous n'est assez folles pour user de magie, n'ets-ce pas? Surtout que j'ai souvenir... que ce quartier fut placé sous surveillance après plusieurs débordements d'ordre magique il y a plusieurs mois. Le ministère a même soupçonné un temps que Sheppard se réfugiait ici, mais j'ignore si c'est encore le cas aujourd'hui... Les projecteurs sont plus tournés vers Weasley ces derniers temps..."
Kristin but une gorgée de whisky, toujours en souriant -sans la moindre joie-, retenant un ricanement, et reposa enfin son verre sur la table, levant les yeux vers son interlocutrice. Croisant les bras sur la table, elle se pencha légèrement en avant, ses lèvres dessinant toujours cet impitoyale sourire énigmatique :
"Ainsi donc, vous vous fichez de savoir avec qui vous discutez? Vous seriez prête à discutez pacifiquement avec un résistant? Vous savez que c'est vraiment vilain de trahir ainsi le Seigneurs des Ténèbres? En frayant avec des moldus et des terroristes, puisque c'est ainsi qu'on les nomme de l'autre coté de Londres...C'est pas joli, joli, tout ça dites-moi..."
Kristin aimait bien parler. Pendant son séjour au Japon, elle avait appris quelques trucs pour tirer des mots et des déductions d'une simple conversation. Ce jeu du chat et de la souris... elle aurait pu y prendre goût si cela ne se concluait pas toujours dans le sang, avant chaque mission au début, elle avait la nausée, puis c'était passé en se renfermant sur elle-même. Aujourd'hui, l'obligation de tuer n'était plus, mais elle en avait gardé l'habitude dans quelques cas... |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Qui es-tu? Qui suis-je? Qu'importe nos noms... [Astre] Sam 30 Juil - 11:35 | |
| Astéria sourit de plus belle. Le genre de sourire sans expression, amère et mystérieux sans aucune joie. Un sourire aussi inexpressif qu’un regard vide et sans lumière. Voilà qu’elle genre de sourire vint éclairer son visage. Le jeu du chat et la souris. Exercice très pratiqué au Japon. A cette pensée, l’esprit d’Astéria s’en alla pendant une seconde vers ce magnifique pays, là où elle avait vécu, là où elle avait travaillé, là où la véritable Irène était née. Elle se souvenait comment, avec Tara et Soame, ils avaient dû cuisiner un terroriste avec le même procédé, ce même jeu dangereux. Et ils avaient gagné, même si la réussite de leur mission avait envoyé Astéria aux urgences et elle était restée à l’hôpital pendant deux bonnes semaines. Ses yeux se baladèrent sur son bras droit. On pouvait encore voir les cicatrices parcourant tous son bras et recouvrant la quasi-totalité de sa main. Des stigmates dans ce genre-là lui recouvraient aussi le dos et la jambe gauche. Mais quel était le crétin fini qui avait inventé les « Bombarda Maxima » ?
La jeune femme reporta son attention sur la grande blonde à côté d’elle qui venait de lui certifié qu’elle était réellement blonde. Oui, Astéria aussi pourrait lui certifié qu’elle était réellement rousse…Mais passons, elle lui délivra aussi le nom de sa mère, nom célèbre au ministère mais Astéria ne bougea pas à l’énonciation de ce nom, ne réagit pas. Tant qu’aucune des deux ne savait qui était réellement l’autre, elles étaient tranquilles. Ce genre de situation pouvait être très dangereuse, il fallait qu’elle fasse attention à ce qu’elle disait, un seul faux pas pourrait l’avoir. De plus, Astéria savait qu’il y avait des gens beaucoup plus doués qu’elle dans ce domaine, elle était loin d’être invincible.
-Je te préviens Asté, si tu ne fais rien, je m’en chargerais moi-même, rugit Deux dans son crâne. -Ah non, ne commence pas toi ! Répondit la voix douce et fluette de Trois qui se manifestait pour la première fois depuis le début de la soirée.
Astéria décida de les ignorer et reporta son attention sur Eva, lui souriant toujours de ce même sourire, courtoise, priant aussi tous les Dieux, figures, anges apôtres et autres prophètes existants -en passant par Jesus, Pan, Judah Gabriel, Allah, Arania, Boudah- de bien vouloir retarder la prochaine crise de folie qui se préparait.
-Honnêtement, non je n’attendais personne, j’avais besoin de m’isoler un peu loin du monde des sorciers. Les temps sont sombres, très sombres je dirais même. On sent la peur chez les sorciers, cela en devient oppressant. Je dois vous avouer que je ne suis pas la personne la plus détendu qui existe et je crois que j’aurais mieux fait de choisir un meilleur endroit pour m’isoler, expliqua Astéria. Puis elle se pencha et ajouta. Quand on voit le genre de personnes qui traine dans le coin.
Au loin, le même homme qui les avait abordé les regardait toujours. Astéria tourna la tête et eu une légère grimace de dégout. Puis, elle attrapa un flacon de pilules dans sa poche et en sortit deux. Elles étaient petites, blanche et ronde, on aurait dit des anti-vomitifs, cela y ressemblait beaucoup mais leur effet était tout autre. Ils lui étaient d’une grande utilité lorsqu’elle n’arrivait pas à se contrôler, il l’a détendait et lui permettait de tenir le choc quelque heures en plus. Mais, le traitement était très lourd et il lui fallait du temps pour récupérer. Cela tombait bien, elle ne travaillait pas le lendemain.
Elle écouta Eva parler d’une oreille distraite, buvant de temps à autre une gorgée de sa boisson. Une fois la tirade de son interlocutrice terminée, la jeune femme réfléchit un certain temps, cherchant ses mots. Elle ne voulait pas se précipité car après tout, elle ne savait toujours pas dans quel camps était Eva, même si sa mère avait été très connue. Les enfants ne suivent pas toujours le même chemin que leurs parents, c’était connu.
-Vous savez, je me fiche de savoir avec qui je discute tant que je ne sais pas qui est cette personne, une fois que j’ai obtenu son identité et bien j’improvise… Mais, comme maintenant j’ai votre nom et que je ne l’ai jamais vu sur les différents avis de recherche qui circulent, j’en conclus que vous êtes une honnête femme et que je n’ai pas de soucis à me faire. N'est-ce pas ? Sur ces mots, elle but encore une gorgée de son breuvage et le silence s’installa pour quelques secondes. Les médicaments faisaient effet et la jeune femme se sentait maintenant beaucoup plus détendu…Mais pendant combien de temps encore ? Astéria était une personne curieuse de nature, elle regarda son interlocutrice puis lui demanda. -Mais, excusez-moi, je ne vous ai pas demandé si, vous, vous attendiez quelqu’un. Je vous ai vu assise toute seule à cette table, peut-être deviez-vous passé la soirée avec une tierce personne ? Pour le coup, sa question tenait plus de sa curiosité naturelle que du jeu dangereux auxquelles les deux femmes jouaient en ce moment. |
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♠ Date de naissance du joueur : 19/03/1993 ♠ Âge du joueur : 31 ♠ Arrivé sur Poudnoir : 22/01/2008 ♠ Parchemins postés : 7117 Kristin Kreuk
| Sujet: Re: Qui es-tu? Qui suis-je? Qu'importe nos noms... [Astre] Lun 1 Aoû - 20:53 | |
| Kristin était curieuse de voir ce qu'allait bien pouvoir lui répondre la jeune sorcière. Jeune. Autant qu'elle quoi... à peu de choses près... Même si pour l'instant, son apparence ne le montrait guère. En revanche, il était inutile de pousser le jeu trop loin. L'unqiue chose qu'elle voulait avoir c'était des infos. La première chose à faire était donc de connaitre son métier et si cela entrait dans son secteur de recherche, faire mine de s'y intéressé.
Irène -faisons comme si c'était son nom, n'est-ce pas?- lui répondit qu'elle n'attendait vraiment personne et qu'en ces temps troublés, elle n'était certainement pas la personne la plus détendue qui puisse exister. Kristin jeta un coup d'oeil autour d'elle. Oui, il y avait, certes, meilleur endroit pour s'isoler... Cet endroit avait-il été, pourtant, réellement choisit pour être tranquille? Kris en doutait sérieusement. Mais il était inutile de s'attarder sur ce détail pour le moment... quoi que...
"Ca peut être sympa, une fois qu'on vous connait. Mais j'avoue que les moldus sont assez collant quand ils le veulent. Mais bon... c'est le meilleur endroit qu'on trouvé les résistants pour se cacher, c'est qu'il doit bien y avoir une raison, non?"
La charmante blonde de 40 ans, rejeta ses cheveux par dessus son épaule avec une petit moue, un léger air supérieur sur le visage. Son allure et son attitude était toute empreinte de cette arrogance et cette prétention que Kristin avait tant haït... mais qu'elle reproduisait remarquablement bien pour quelqu'un qui se méprisait et méprisait le personnage qu'elle jouait.
"Sombre, ca dépends pour qui. Evidemment, y a quelque scinglés mais de manière générale, je trouve qu'on est plutôt bien entouré, vous ne trouvez pas? Après tout, le minsitère est encore en place, et le stemps sont relativement tranquille. Une petite pause avant la tempète j'imagine. Je me fait pas de soucis pour Weasley, ils arriveront très vite à les neutraliser. Le Seigneurs des Ténèbres ets puissant, nul doute qu'il fera flechir le Chili et le mettera au pas. Ce n'est qu'une question de temps."
Un long discours pour pas grand-chose. Mais assez pour orienter la conversation comme elle le voulait. Irène avait tenté de se défendre contre sa pseudo accusation. Son "j'improvise" était peu convaincant. Kristin était sûre d'avoir à faire à quelqu'un de lâche. Elle préférait de pas savoir l'identité de celui d'ne fac epour ne pas avoir à se battre et assumer ses responsabilités. Irène avait acquis son mépris...
"Bien sûr que je suis une personne fréquentable! C'est fou le nombre de gens qui en doute! Quand on voit les agissements du ministère, on pourrait se sentir en sécurité mais c'est dingue le nombre de gens qui doute de l'Etat. Il ya des gens qui agissent, et pourtant ils ont peur. Certains même éprouvent un soupçon de sympathie pour ce type d'individus qui tuent et sèment la pagaille, c'est dingue..."
Kristin leva les yeux aux ciels avant de reposer son regard sur son interlocutrice, méfiante :
"Vous ne faites pas partie de ceux-là, n'est-ce pas?"
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Invité Invité
| Sujet: Re: Qui es-tu? Qui suis-je? Qu'importe nos noms... [Astre] Mar 2 Aoû - 16:24 | |
| Astéria écouta parler « Eva » d’une seule oreille. Ses sous-entendus commençaient sérieusement à la fatiguer. Enfin, non, pas la fatiguer elle, mais fatiguer l’autre, Deux. Cette dernière avait une grosse envie de se battre et de sortir pour attaquer la blonde. Ses sous-entendus ne lui plaisaient pas. Mais, si ces voix, qu’elle entendait sans cesse dans sa tête étaient vraiment des parties d’elle, est-ce qu’on ne pourrait pas penser qu’Astéria soit réellement agacer par les propos de sa voisine ?
Peut-être, mais alors comment expliquer qu’Astéria s’en fichait complètement ? Qu’elle la prenne pour une lâche, une traitresse, une faible, un serviteur, une résistante, un chevreuil ou une cerise…Astéria n’en avait cure. La grande rousse savait qu’elle avait un comportement louche, d’ailleurs elle s’amusait. Elle mentirait si elle disait qu’elle ne le faisait pas exprès. Si sa voisine était réellement du côté du seigneur des ténèbres, il aurait été probable que leur courtoisie hypocrite ait pris fin et qu’elle aurait tenté de l’arrêter, hors, ce n’était pas le cas. Il y avait deux options, soit Eva était une sadique qui aimait prendre du plaisir à user les nerfs des personnes qu’elle avait en face d’elle dans un jeu du chat et la sourie interminable, soit elle n’était pas aussi fréquentable qu’elle le disait.
Astéria s’en fichait éperdument, tout simplement parce qu’elle n’avait plus rien à perdre. Perdre quoi ? Ses anciens « amis » étaient des serviteurs et la croyait tous morte, ses parents voyageait à travers le monde sans tellement se préoccuper de son état - se préoccupant plus de leur survie à eux-, la petite Amber était morte. Si, il lui restait son espoir, petite flamme qui diffusait de la chaleur dans son être froid. Soit, pas grand-chose. Maintenant elle de battait pour faire avancer les choses, sinon elle mourrait. Simple à comprendre comme alternative non ?
-Et on le sait toutes les deux Astéria, commença Deux, il n’y a pas plus dangereux que quelqu’un qui n’a plus rien à perdre n’est-ce pas ? -Pour une fois, je ne peux que te donner raison, pensa Astéria.
Eva lui posa une question, snobant la dernière que la grande rousse venait de lui poser. Cette dernière ne le fit pas remarquer et continua d’écouter la grande blonde. Astéria la regarda, amusé. Elle lui reposait les mêmes questions qu’avant, en changeant simplement les mots et les tournures. La grande rousse avait maintenant la désagréable impression de se répéter à chaque nouvelle réponse, comme un disque rayé qui repassait sans cesse les mêmes notes de musiques insistantes. Tourner en rond à l’infini, comme l’homme en fait qui tournait et se perdait dans un monde trop grand pour lui.
-Wow, doucement les envolées philosophique, Asté.
Astéria l’ignora mais revint sur terre et cligna des yeux. Oui, ces dernier temps elle avait la fâcheuse tendance à se laisser embarquer dans ses pensées. Pas bon ça, pas bon du tout. Elle reporta son attention sur Eva et, décida de rentrer dans son jeu, de lui donner de ce qu’elle voulait. Peut-être que comme ça, elle pourrait en apprendre plus sur cette blonde.
"Vous ne faites pas partie de ceux-là, n'est-ce pas?"
Pendant un instant l’envie de lui répondre - Spoiler:
« SI ! Je fais partit de ces gens là ! Je suis une méchante résistante qui vient ouvrir le ventre de ses victimes pendant la nuit ! Je mange des estomacs et des pancréas quand j’ai fini de les découper en morceau ! Je suis une femme qui rêverait de vider un Mangemort et d’y coudre un zip pour en faire un joli sac à dos ! Si je suis une méchante fille. J’aime foutre ma merde dans cette société et me faire courser par des gens du ministre, juste pour le fun. Ils me servent de cible et en plus ça bouge ! Non je ne suis pas quelqu’un de fréquentable, je copule avec des nés-moldus et des moldus pour m’amuser et pour répendre les « sangs de bourbe » en Angleterre. Oui, tu peux y aller, sors ta baguette et viens te battre avec moi, tu verras, c’est marrant, on va s’éclater à s’envoyer des éclairs de lumière verte et le premier qui est touché à perduuuuu… »
se fit assez forte. Il aurait été marrant de voir sa tête mais, finalement, elle se dit que ce n’était pas une très, très bonne idée.
-Non, je ne vous rassure je ne fais pas partie de ces vermines, je suis quelqu’un de tout à fait fréquentable, comme vous. Et vous avez raison, la petite rébellion de Weasley ne dura pas longtemps, après tout, ce n’est qu’un gosse.
Sur ces paroles, prononcées avec un grand sourire qu’elle voulait confiant, elle se servit un autre verre de bière et but une longue gorgée. Son regard dériva vers la fenêtre, la nuit n’était pas prête de se terminée. Il faisait noir dans les rues et peu à peu, le bar commençait à se vider. Depuis le début de leur discussion, la salle s’était vidée de moitié. Entre ceux qui décidaient sagement de rentrer chez eux et ceux qui se faisaient virer à coup de pieds par le patron parce qu’ils étaient trop bourrés où parce qu’ils commençaient à taper leur voisin. Bref, tout était beaucoup plus calme qu’à son arrivée.
Astéria se sentit mieux lorsque le gros porc qui les avait abordés se leva, chancelant et se dirigea vers la sortie. Avant de partir, il tourna la tête vers Eva et lui fit un clin d’œil grossier. Puis, il tourna la tête vers elle et lui adressa un sourire qu’il voulait charmeur. Astéria le fusilla du regard, froide comme un iceberg et soutint son regard. Il tourna la tête et partit. Enfin, un de moins.
[hj :Bon, je ne suis pas très contente de cette réponse parce-que je pars un peu dans tout les sens, dis moi si il y a un truc qui va pas =)] |
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